NSA: LES ETATS-UNIS ECOUTENT LE MONDE ENTIER…CE N’EST PAS UN SCOOP ! + ALBUM DE FAMILLE DE LA NSA (Thierry LAMIREAU / lesoufflecestmavie.unblog.fr + bigbrowser.blog.lemonde.fr)
NSA:
Les Etats-Unis écoutent le monde entier…
où est l’info ?
(Thierry LAMIREAU )
Ces derniers jours, la presse nous inonde de cette information formidable: les Etats-Unis ont mis sur écoute le Monde entier et notamment des ambassades, des lieux fréquentés par des députés européens, etc.
Tu parles d’une nouvelle !
Cela fait partie des pratiques habituelles de tous les Etats comme…la France !
Le sieur HOLLANDE « monte sur ses grands chevaux » pour témoigner de son choc…belle hypocrisie.
L’espionnage a toujours existé et existera malheureusement jusqu’à la fin du genre humain.
Et pour le coup, ce n’est pas réellement une preuve d’Humanité surtout chez des Etats qui se disent « alliés » !
Pourquoi espionner ?
Très simple:
Pour avantager son économie, ses entreprises, ses industries, pour ne pas se « faire doubler » dans les nouveautés des armements et pour faire pression lors d’éventuelles négociations sur un sujet particulier. Et puis, il est de bon ton de connaître les petits secrets des mouvements religieux, syndicalistes, environnementaux, etc. Ainsi, avec de telles informations, la manipulation des masses est nettement plus aisée !
En dehors des Etats, il y a également des individus et certaines « officines » qui pratiquent la mise sur écoute et l’espionnage.
EDF ou AREVA qui surveillent les militants antinucléaires, François MITTERRAND qui prenait un vif plaisir à mettre sur écoute certains citoyens !…ou encore SARKOZY qui s’invitait (si l’on peut dire) chez quelques petits « amis-ennemis » potentiels.
A mon petit niveau, lorsque j’étais en LIMOUSIN pour combattre les actions du CEA, de COGEMA (maintenant AREVA) et l’incurie de certains élus…mon courrier était ouvert, mon téléphone était sur écoute, les menaces de mort anonymes pleuvaient, les pneus de mon véhicule étaient crevés, mon ex-femme perdait son travail, les Renseignement Généraux me pistaient et parfois me convoquaient, la gendarmerie m’interrogeait, des rumeurs étaient lancées sur mon dos, etc.
Et actuellement, à travers différents articles critiquant la catastrophe annoncée liée à un problème majeur sur une centrale nucléaire française ou mes écrits concernant l’utilisation des armes à l’uranium « appauvri » par l’Etat français…il est évident que l’on me « surveille ».
Lorsque, militant, je dénonçais l’action des Etats mettant sous surveillance de nombreux citoyens, la seule réponse des dits « écologistes » était que j’exagérais et que j’étais un parano !
Ces « écologistes » sont très naïfs comme tant d’autres.
L’espionnage est une pratique effectuée à la fois par des pays dits « démocratiques » et par des régimes totalitaires !
La DEMOCRATIE, de fait, n’existe pas.
C’est simplement l’emballage qui diffère pour plus anesthésier les populations.
Thierry LAMIREAU
lesoufflecestmavie.unblog.fr
-ALBUM DE FAMILLE-
L’histoire de la NSA racontée en photos
L’existence de la NSA, l’agence de renseignement américaine au cœur du scandale PRISM, a été pendant des décennies un secret bien gardé. Avant d’espionner ses citoyens, la NSA a débuté en tant que simple agence de cryptage, destinée à casser les codes de ses ennemis pendant la seconde guerre mondiale, sous le nom de « Service des renseignements d’origine électromagnétique américain ». Ce n’est qu’au début des années 1950 qu’elle se dotera de l’acronyme qu’on lui connaît aujourd’hui.
Pour célébrer son 60e anniversaire l’année dernière, l’agence a élaboré une « chronologie interactive », une véritable mine d’or de photographies déclassifiées de ses débuts à aujourd’hui, qui n’ont pas échappé à l’attention des journalistes du site VICE. Dans un article très complet, ils publient des clichés de la NSA tirés de ses propres archives. Nous vous en proposons quelques-uns.
Ci-dessous, des cryptologues durant la seconde guerre mondiale.

Des cryptologues durant la seconde guerre mondiale.
Le Service des renseignements utilisait une machine nommée Bombe, développée en Grande-Bretagne, et qui servait à décrypter les messages nazis encodés. Ci-dessous, une opératrice utilisant la machine Bombe.

Une opératrice utilisant la machine Bombe durant la seconde guerre mondiale.
Ci-dessous, le lieu de stockage des archives de l’agence avant qu’elle ne construise le plus grand centre de données du pays dans l’Utah.

La zone de stockage de la gare d’Arlington Hall.
Voici la base de Fort Meade dans le Maryland. « Le site a été choisi en raison de son éloignement de la capitale. En cas d’attaque nucléaire, celle-ci n’aurait pas été inquiétée », a expliqué la NSA.

La NSA, centre d’opérations 1 (1957).
A la fin des années 1950 et jusque dans les années 1960, l’agence organisait tous les ans l’élection de Miss NSA. Ci-dessous, les concurrentes au titre.

Les concurrentes au titre de Miss NSA.
Ci-dessous, voilà à quoi ressemblaient les bureaux de la NSA dans les années 1960.

Les bureaux de la NSA dans les années 1960.
Petit échantillon des technologies de surveillance de la NSA dans les années 1970.

Le KY-28 et le KY-8, des engins de cryptage.
La NSA a continué à s’étendre dans les années 1980. Ci-dessous, une vue aérienne de ses quartiers généraux.

Quartiers généraux de la NSA dans les années 1980.
Parmi les rares photographies disponibles du centre opérationnel de la NSA aujourd’hui, celle-ci a été déclassifiée. Les agents y analysent chaque jour les données de millions d’appels téléphoniques d’Américains.

L’étage du centre opérationnel de la Sécurité Nationale en 2012.
Affaire SNOWDEN:
La France espionnerait aussi les
communications
Les services secrets extérieurs français, la DGSE, espionnent en toute illégalité les communications électromagnétiques en France et à l’étranger, a révélé jeudi 4 juillet 2013 le quotidien français « Le Monde » après enquête. Cette polémique fait écho à l’affaire d’espionnage international révélée par l’informaticien américain Edward Snowden.
Selon le quotidien, « la DGSE collecte systématiquement les signaux électromagnétiques émis par les ordinateurs ou les téléphones en France, tout comme les flux entre les Français et l’étranger ». Le journal en conclut que « la totalité des communications » des Français « sont espionnées ».
« L’ensemble des mails, des SMS, des relevés d’appels téléphoniques, des accès à Facebook, Twitter, sont ensuite stockés pendant des années », détaille le journal.
« Le Monde » précise encore que les sept autres services de renseignement, dont la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI), les douanes ou Tracfin, un organe chargé de la lutte contre le blanchiment, y ont accès « en toute discrétion, en marge de la légalité ». Le « Big Brother français » est installé dans les sous-sols du siège de la DGSE, boulevard Mortier à Paris, révèle le journal.
Sur place, un supercalculateur enregistrerait des données techniques, des « métadonnées » permettant de dessiner d’immenses graphes de liaisons entre personnes à partir de leur activité numérique.
Cadre juridique lacunaire
Le quotidien indique que les services du Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, la Commission Nationale de Contrôle des Interceptions de Sécurité et la Délégation Parlementaire au Renseignement « contestent tous les conclusions de cette enquête ».
De son côté, le Parlement Européen a exigé jeudi des « éclaircissements immédiats » de Washington sur les allégations d’espionnage des institutions et citoyens européens par les Etats-Unis. Il a confié à l’une de ses commissions le soin d’enquêter sur ces pratiques, mais n’a pas remis en cause les négociations prévues.
(ats / 04.07.2013 18h08)

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