CROISSANCE: CERTAINS SYNDICATS REFORMISTES ET PATRONAT DEFINISSENT LES FILIERES D’AVENIR…OU COMMENT SE PROSTITUER ET TRAHIR LE TRAVAILLEUR DE BASE (AFP / Thierry LAMIREAU / lesoufflecestmavie.unblog.fr)

Croissance:

CROISSANCE: CERTAINS SYNDICATS REFORMISTES ET PATRONAT DEFINISSENT LES FILIERES D'AVENIR...OU COMMENT SE PROSTITUER ET TRAHIR LE TRAVAILLEUR DE BASE (AFP / Thierry LAMIREAU / lesoufflecestmavie.unblog.fr) dans REFLEXIONS PERSONNELLES bbbbbbbbb6

Certains syndicats « réformistes » et patronat

définissent les 

« filières d’avenir »…

Ou comment se prostituer

et trahir le travailleur de base !

(Photo: AFP)
Trois organisations patronales – MEDEF, CGPME, UPA – et trois syndicats – CFDT, CFTC, CFE-CGC – ont publié un rapport commun pour relancer la croissance, un texte dont s’est dite «fière» la présidente du Medef Laurence Parisot et qui constitue un nouveau «cap» pour le dialogue social selon le leader de CFDT Laurent Berger.

Le rapport de 165 pages, intitulé «Réinventer la croissance», a été présenté au siège du MEDEF par les six organisations.

« Ce soir, je suis fière d’être avec les représentants syndicaux pour présenter ce que j’appellerai un livre », a affirmé Mme Parisot en vantant les mérites du «dialogue social» pour «faire avancer le pays» et «sans lequel on n’aboutit a rien».

Mme Parisot a mis en garde contre les «dangers» qui menacent la méthode du dialogue social qui «a beaucoup d’adversaires», à la fois «à gauche et droite», parmi le patronat et parmi les syndicats, a-t-elle dit en allusion à la CGT et à FO qui ont refusé de prendre part aux débats pour l’élaboration de ce rapport.

La présidente du MEDEF, qui quittera ses fonctions début juillet 2013, a rappelé l’opposition de «forces politiques» à l’accord sur la sécurisation de l’emploi du 11 janvier 2013 signé par le patronat et les trois syndicats « réformistes ».

De son côté, Laurent Berger a souligné que le dialogue social, «facteur de progrès» est «en train de passer un cap» et a rappelé l’interdépendance entre l’économique et le social. Le rapport, a-t-il dit, sera l’un des «documents sur la table de la conférence sociale des 20 et 21 juin 2013».

Dans ce rapport, le patronat et les syndicats souhaitent notamment une nouvelle «gouvernance économique» qui suppose une meilleure définition du champ d’intervention de «l’Etat» qui devra être «stratège» et «respectueux des avis des partenaires sociaux».

Pour Joseph Thouvenel, vice-président de la CFTC, «l’originalité première» de ce texte est que syndicats et patronat ont «fait ensemble un constat commun et des propositions communes».

Le rapport, fruit d’une délibération depuis janvier 2012, définit plusieurs secteurs prioritaires pour les choix d’investissements: les nouvelles technologies, l’économie verte, l’énergie, la mobilité (transports, infrastructures), les activités liées au patrimoine et aux savoir-faire français, les besoins liés à l’allongement de la vie et à la santé.

Il avance des recommandations pour chacun des secteurs. Pour relever le défi technologique, il propose notamment de cibler prioritairement les PME et de réhabiliter le goût de la recherche dès le premier cycle de l’enseignement supérieur.

En matière d’énergie, patronat et syndicats préconisent le développement des énergies renouvelables sans rejeter le nucléaire. Ils demandent «une réflexion et une concertation approfondies» avant toute décision de fermeture de centrale, «dès lors que les impératifs de sûreté sont respectés», et estiment qu’il faut continuer les programmes de recherche en matière de technologie nucléaire.

Le rapport juge également qu’il ne faut pas fermer la porte au gaz de schiste et suggère de poursuivre la recherche sur la sécurisation des techniques d’exploitation.

Pour permettre à l’économie verte de créer des emplois, syndicats et patronat proposent de stabiliser les politiques publiques (fiscales, réglementaires) et d’anticiper les nouveaux métiers liés au passage à cette économie.

En matière d’infrastructures, le rapport estime qu’il faut donner la priorité à l’entretien et à la modernisation du réseau ferroviaire, plutôt qu’à la création de lignes nouvelles.

Le texte préconise le développement des activités liées aux savoir-faire français en corrigeant notamment les distorsions de concurrence qui pénalisent les productions françaises.

Le vieillissement de la population et les besoins en matière de santé sont autant de leviers de croissance et les partenaires sociaux proposent d’anticiper les comportements de consommation des nouveaux retraités et d’avancer des solutions de santé intégrant les nouvelles technologies et les services à la personne.

Il s’agit du deuxième texte économique commun des six organisations après celui sur la compétitivité en 2011.

© 2013 AFP
COMMENTAIRE:
(Le Souffle c’est ma Vie / Thierry LAMIREAU)
Les fossoyeurs de notre société sont en marche !
Le citoyen et le travailleur ne trouveront pas leur compte dans ces compromissions de haut vol.
Certains syndicats se « prostituent » en signant de tels accords et trahissent les principes fondamentaux du fonctionnement de notre société.
Ce n’est pas une « sécurisation de l’emploi » c’est, au contraire, une fragilisation du monde du travail.
L’appauvrissement  des travailleurs  arrive à grands pas…comme en Grèce, en Espagne, en Italie, etc.
Vouloir garder le nucléaire et utiliser l’exploitation du gaz de schiste montre
l’inconscience de ces individus !
HONTE aux syndicats mouillés dans de tels engagements.
Publié dans : REFLEXIONS PERSONNELLES |le 1 juin, 2013 |Pas de Commentaires »

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