DECHETS RADIOACTIFS A BURE: LE CALENDRIER REMIS EN QUESTION (AFP)

Déchets radioactifs à Bure:

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Le calendrier remis en question

PARIS – La commission en charge du débat public sur la création à Bure (Meuse) en 2025 d’un tombeau pour les déchets radioactifs a défendu mercredi l’idée d’un nouveau calendrier pour permettre plus de tests grandeur nature de ce projet contesté.

L’idée d’un nouveau jalonnement du projet, intégrant une étape de stockage pilote, constituerait une avancée significative, a estimé le président de la Commission nationale du débat public (CNDP), Christian Leyrit, en dressant le bilan d’un débat public agité qui s’est tenu entre le printemps 2013 et le début 2014.

Une large majorité de personnes et d’experts indépendants ayant participé au débat, ainsi d’ailleurs que l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire), s’accordent pour considérer que le calendrier de déploiement du projet (…) est beaucoup trop tendu et que des preuves supplémentaires doivent être apportées sur la sécurité, a-t-il ajouté.

Le projet de créer à Bure, à la limite de la Meuse et de la Haute-Marne, un tombeau pour les résidus radioactifs les plus dangereux est un sujet sensible car il s’agit de stocker dans les sous-sols pour des dizaines de milliers d’années quelque 3% du volume total des déchets radioactifs produits en France, qui concentrent à eux seuls plus de 99% de la radioactivité.

Le calendrier actuel de ce projet baptisé Cigéo, fixé par une loi de 2006, prévoit une demande d’autorisation en 2015 de la part de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA) en vue d’un décret d’autorisation en 2018 et une mise en service industrielle en 2025.

Plutôt que de passer directement du laboratoire actuellement implanté à 500 mètres de profondeur à une exploitation industrielle, de nombreux acteurs jugent nécessaire de créer un prototype permettant de tester à petite échelle le stockage de colis radioactifs.

Un panel de citoyens avait déjà plaidé la semaine dernière pour une révision du calendrier jugé pas réaliste sans une phase d’expérience grandeur nature.

- Débats en ligne -

L’Andra, qui a trois mois pour répondre à ces conclusions, estime que ces demandes vont dans le sens de ce qu’on avait exprimé avec une mise en oeuvre progressive du projet, a rappelé à l’AFP Fabrice Boissier, directeur de la maîtrise des risques. S’il faut changer le calendrier, nous ferons éventuellement des propositions à l’Etat, a-t-il ajouté.

Les déchets radioactifs qui doivent être stockés à Bure sont 10.000 m3 déchets de haute activité (HA), principalement des résidus hautement radioactifs issus du traitement des combustibles usés, et 70.000 m3 de déchets de moyenne activité à vie longue (MA-VL). Aujourd’hui, 60% des déchets MA-VL et 30% des déchets HA sont déjà produits et entreposés en surface, notamment à La Hague (Manche) et Marcoule (Gard).

Le débat public avait rapidement tourné court sur le terrain, les opposants les plus virulents ayant fait avorter les deux premières réunions publiques au printemps 2013. Il s’était poursuivi sur internet jusqu’à mi-décembre avec neuf débats contradictoires en ligne et la collecte de questions et d’avis.

En dépit de l’annulation des réunions et du boycott annoncé de dizaines d’associations, le débat a bien eu lieu, assure le président de la CNDP.

Dans son bilan, il plaide toutefois pour la nécessité d’une expertise plus pluraliste et juge indispensable une nouvelle évaluation des coûts du projet, les seuls chiffres existant (de l’ordre de 15 milliards d’euros) remontant à 2005.

Saluant des conclusions de bon sens de la Commission, le député écologiste Denis Baupin a appelé le gouvernement à en tenir compte des très nombreuses incertitudes qui continuent d’entourer ce dossier, notamment sur les risques d’incendie ou encore les conditions qui rendront possible la reprise des déchets radioactifs en cas de besoin.

Les opposants, dont une vingtaine s’est rassemblée devant la CNDP, devaient avoir l’occasion de se faire entendre à nouveau dans l’après-midi à Bar-le-Duc, où une nouvelle présentation de ces conclusions était prévue.

(©AFP / 12 février 2014 13h06)

Ville-sur-Terre
le 6 janvier 2014

Communiqué

1
Incroyable :

L’ANDRA, spécialiste de l’achat des consciences confie l’ingénierie de CIGéo à SNC LAVALIN,  spécialiste de la corruption et des pots de vin !

DECHETS RADIOACTIFS A BURE: LE CALENDRIER REMIS EN QUESTION (AFP) dans REFLEXIONS PERSONNELLES

Voir le dossier :

http://villesurterre.eu/index.php?option=com_content&view=article&layout=edit&id=466

 ANDRA dans REFLEXIONS PERSONNELLES

2
L’ANDRA se désolidarise et critique le projet ASSE  alors qu’elle est partie prenante !

 BURE

Il est étonnant de lire les propos de l’ANDRA dans ses réponses aux questions qui concernent la catastrophe d’ASSE, publiées sur le site du débat public CIGéo, notamment la QUESTION 386 :

http://www.debatpublic-cigeo.org/espaces-expression/questions-reponses-chrono.html

Lors du creusement de la mine, aucune précaution n’avait été prise pour préserver le confinement assuré par le milieu géologique. Le stockage n’avait pas non plus été conçu au départ pour être réversible…/… Les difficultés rencontrées aujourd’hui à Asse illustrent pleinement l’importance d’une démarche d’étude scientifique et d’évaluation préalablement à la décision de mettre en œuvre un projet de stockage.”

Or l’ANDRA a travaillé contractuellement sur le projet ASSE.
C’est écrit à la page -V- de ce document :

http://www.villesurterre.eu/images/stories/ASSE-910000-ANDRA-CDNA13264FRC_001.pdf

Depuis 1988, l’ANDRA est partie prenante dans le projet HAW, stockage pilote de colis radioactifs réalisé dans un dôme de sel, à Asse en RFA (Basse-Saxe).”

De qui se moque t-on ?

Par ailleurs la démonstration de faisabilité a été faite pour la mine de sel d’Asse :
i
l est en effet hallucinant de lire à la page 201 du rapport de l’OPECST (Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques) du 16 mars 2005, à propos de la recherche fondamentale sur le stockage géologique :

« Au terme des recherches conduites sur la structure géologique de l’ensemble du pays, ont été successivement sélectionnées les régions puis les sites favorables. Le verdict final a été prononcé en faveur du sel et de l’argile. »
Le sel : La sûreté à long terme est en premier lieu fonction des capacités de confinement de la barrière saline naturelle…/…La démonstration de faisabilité a été faite dans la mine de sel d’Asse …/… Les paramètres critiques pour la sûreté d’une couche de sel sont sa plasticité, qui évite la formation de fissures, sa capacité d’absorption de la chaleur produite par les déchets et sa résistance à l’inclusion de liquide. Sur ce dernier point, la formation saline de Gorleben n’a pas été pénétrée par les eaux des nappes phréatiques depuis 200 millions d’années …/… Les recherches et les mesures effectuées dans le sel ont permis un développement technique du stockage définitif, de sorte que la démonstration de sa faisabilité a été faite et réussie.”

http://home.nordnet.fr/~christianbataille/html/rapports/rapport_0305/rapport_part2.pdf

Et c’est Christian Bataille le rapporteur ! 

 CIGEO

Comment croire aujourd’hui en Christian Bataille qui a cru en la démonstration de la faisabilité d’un stockage dans le sel ?
Stockage où les fûts de déchets radioactifs nagent aujourd’hui dans la saumure !

Comment peut-il nous faire croire encore en la faisabilité de CIGéo dans l’argilite de Bure !

Voir le dossier :
http://villesurterre.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=470

3
Non, le débat public CIGéo n’est pas un échec !

Ce n’est pas parce que les réunions publiques ont été annulées que les nombreux arguments anti-Cigéo n’ont pas été exprimés.
Bien au contraire. 150 cahier d’acteurs dont 50 non encore publiés et 1500 questions dont de très embarrassantes pour l’ANDRA !

Dans ce débat, ce qui est nul, c’est la qualité des réponses de l’ANDRA.
Et quantité de questions n’ont pas encore de réponses publiées.
Par ailleurs le site de la CPDP n’étant plus interactif, il est maintenant impossible de réagir aux réponses.

L’ANDRA n’a d’ailleurs pas respecté le délais de réponse d’un mois annoncé.
La CPDP n’a pas tapé sur les doigts de l’ANDRA comme promis.

 DECHETS RADIOACTIFS

Enfin, nous ne croyons nullement en l’apport de la Conférence des citoyens,
dont nous contestons la non-indépendance des membres de son comité de pilotage et de contrôle :

http://villesurterre.eu/index.php?option=com_content&view=article&layout=edit&id=464

Nous attendons la publication de la synthèse de la CPDP et du bilan de la CNDP
à partir desquelles, une première en France, nous réaliserons une vidéo de 90 minutes :
CigéOut-la-vidéo

4
Investissez dans CigéOut-la-vidéo !

Pour financer le montage de cette vidéo merci de ne pas faire un don,
mais d’investir. 
Investissez dans le DVD CigéOut-la-vidéo.
Merci d’investir 10 euros minimum.
Pensez en effet à ceux qui n’ont pas cette somme à disposition
et qui réclameront un exemplaire.

Merci d’envoyer un mail ou une lettre :

Je commande le DVD CigéOut-la-vidéo.
Je règle la somme de :

Libellé du chèque et adresse :

Association La Q.V.- Souscription DVD
8 route de Soulaines
10200 VILLE-SUR-TERRE

Merci de privilégier un règlement par paypal :

http://www.villesurterre.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=23&Itemid=112

5
Bure est une impasse :
il faut changer la loi !

C’est notre conclusion :

http://villesurterre.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=467

Il faut changer la loi. 
Et c’est possible.
Il faut créer une nouvelle loi sur la gestion des déchets nucléaires, la loi qui remplacerait celle de 1991 et celle de 2006.

Comme le dit Bernard LAPONCHE, de Global Chance, dans sa réponse à la QUESTION 557 du débat public CIGéo :

http://www.debatpublic-cigeo.org/espaces-expression/questions-reponses/detail-question.html/?id=581

Comme le président de la CPDP l’a plusieurs fois souligné lors des débats video, une nouvelle loi peut modifier et même annuler la précédente si l’on s’aperçoit que l’on a fait fausse route. Je suis convaincu que c’est le cas, qu’il s’agisse du principe même d’enfouissement en profondeur des déchets radioactifs ou du projet CIGEO lui-même.

C’est le mieux que l’on puisse souhaiter au vu de l’inadaptation de la loi de 2006 à la réalité de la situation des déchets et des matières nucléaires dites « valorisables » (combustibles irradiés, notamment les MOX, plutonium, uranium appauvri d’enrichissement et surtout de retraitement, etc.).”

On peut donc imaginer cette situation dans l’hémicycle :

 ENVIRONNEMENT

Si  le député Denis BAUPIN n’est pas de taille pour porter la nouvelle loi, sur qui compter alors ?

Notre analyse :

http://www.villesurterre.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=471

Cordialement,

Michel GUERITTE

Publié dans : REFLEXIONS PERSONNELLES |le 12 février, 2014 |Pas de Commentaires »

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