« VIVE LA COMMUNE » (10 Rue d’la Madeleine) + « J’ACCUSE » (Damien SAEZ)

« Vive la commune »

(10 Rue d’la Madeleine)

La plume de Brad Bronstein est tellement belle et juste. Ce texte socio-politique est tellement vrai qu’il en devient corrosif ! A chanter dans les chorales d’école primaire !

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Damien Saez

saez_jaccuse_couv CHANSONS dans REFLEXIONS PERSONNELLES « J’accuse »

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Image de prévisualisation YouTube Damien Saez  "J'accuse" Image de prévisualisation YouTube&media=http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/files/2012/12/saez_jaccuse_couv1.jpg" onclick="window.open(this.href);return false;" >
Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 18 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

LEO FERRE: « LES ETRANGERS » (« Le Grand Echiquier » avec le violoniste Ivry GITLIS)

Léo FERRE

LEO FERRE:

« Les étrangers » (1975)

Regarde-la ta voile elle a les seins gonflés
La marée de tantôt te l’a deshabillée
Les bateaux comme les filles ça fait bien des chichis
Mais ce genre de bateau ça drague pas dans Paris

T’as les yeux de la mer et la gueule d’un bateau
Les marins c’est marrant même à terre c’est dans l’eau
Ta maman a piqué sur ta tête de vieux chien
Deux brillants que tu mets quand t’embarques ton destin

C’est pas comme en avril en avril soixante-huit
Lochu tu t’en souviens la mer on s’en foutait
On était trois copains avec une tragédie
Et puis ce chien perdu tout prêt à se suicider

Quand la mer se ramène avec des étrangers
Homme ou chien c’est pareil on les regarde naviguer
Et dans les rues de Lorient ou de Brest pour les sauver
Y’a toujours un marin qui rallume son voilier

Regarde-la ta quille à la mer en allée
La marée de tantôt te l’a tout enjupée
Les bateaux comme les filles ça fait bien du chiqué
Mais quand on se fout à l’eau faut savoir naviguer

T’as le coeur comme ces rocs vêtus de Chantilly
Quand la tempête y’a fait un shampooing dans la nuit
Ta maman t’a croché deux ancres aux doigts de chair
Et les lignes de ta main ça se lit au fond de la mer

C’est pas comme en avril en avril soixante-huit
Lochu tu t’en souviens dans ces rues de l’emmerde
On était trois copains au bout de mille nuits
Et le jour qui se pointait afin que rien ne se perde

Quand la mer se ramène avec des étrangers
En Bretagne y’a toujours la crêperie d’à côté
Et un marin qui te file une bonne crêpe en ciment
Tellement il y’a fourré des tonnes de sentiment

Regarde-la ta barre comme de la Pop musique
Ca fait un vrai bordel chez les maquereaux très chics
La mer a ses anglais avec le drapeau noir
On dirait Soixante-huit qui s’en revient du trottoir

Ma maman m’a cousu une gueule de chimpanzé
Si t’as la gueule d’un bar je m’appelle Pépée Ferré 

C’est pas comme en avril en avril de mon cul
Dans ce bar adossé au destin de la rue

Et c’est pas comme demain en l’An de l’An Dix mille
Lochu tu t’en souviens c’était beau dans ce temps-là
La mer dans les Soleils avec ou bien sans quille
Un bateau dans les dents des étoiles dans la voix

Et quand on se ramenait avec nos Galaxies
Ca faisait un silence à vous mourir d’envie
Et les soirs d’illusion avec la nuit qui va
Dans Brest et dans Lorient on pleure et on s’en va

Lochu ? L’ An Dix mille … Tu te rappelles ?
Lochu ? L’ An Dix mille …
L’An Dix mille, l’An Dix mille, l’An Dix mille, l’An Dix mille…

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 6 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

« OSTENDE » (Léo FERRE / Jean-Roger CAUSSIMON)

« OSTENDE »

Leo FERRE

(Texte de Jean-Roger CAUSSIMON)

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Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 6 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

« LA RENOVATION, C’EST TOUTE UNE TRADITION ! » (La Parisienne Libérée / Médiapart)

« La rénovation, c’est toute une tradition ! »

 (la Parisienne Libérée)

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 5 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

« PRÊT A JETER », OBSOLESCENCE PROGRAMMEE (ARTE / Un film de Cosima DANNORITZER) + DOCUMENTAIRE DE FRANCE 3 SUR LE MÊME THEME

« Prêt à jeter »

(Obsolescence programmée)

-ARTE-

Un produit usé = un produit vendu ! Dans les années 1920, des industriels américains ont trouvé la formule magique pour soutenir la consommation : l’obsolescence programmée. Fini les bas en nylon qui résistent à tout et les ampoules qui durent cent ans, un bon produit est un produit jetable. Tourné aux quatre coins du monde, « Prêt à Jeter » est une enquête sur les bases de notre économie moderne – consommation, gaspillage et pollution.

Dans une société où la croissance est tirée par la consommation, les produits durables sont une catastrophe ! Et c’est une constatation qui ne date pas d’hier. Dès 1928, on pouvait lire dans une revue spécialisée, « un produit qui ne s’use pas est une tragédie pour les affaires ».

L’obsolescence programmée:

un gâchis organisé ? 

 (THIERRY LIBAERT / LIBERATION)

Si l’obsolescence programmée existe depuis plus d’un siècle, ce n’est que depuis moins de deux ans qu’elle est devenue un objet de débat public et d’interpellation politique.

Elle repose sur un principe de développement économique assez imparable : si les objets que nous utilisons possédaient une durée de vie infinie, l’absence de rotation freinerait fortement le développement industriel. C’est ainsi que la société Dupont qui fabriquait des bas qui ne filaient pas décida dans les années 40 de commercialiser des bas plus fragiles afin d’accélérer le rythme des ventes.

Trois types d’obsolescence programmée existent.

Il y a la conception de produits pour une durée de vie limitée. De nombreuses semelles de marques de chaussures de sport sont ainsi conçues pour une durée de vie inférieure à deux ans.

Il y a la conception technique, non du matériau, mais du système prévu pour accélérer, voire créer la défaillance. C’est le cas de l’imprimante qui s’arrête à la millième impression parce qu’un microprocesseur intégré au système en déclenche l’arrêt. De même, le condensateur de certaines télévisions pour lesquels un déplacement de quelques centimètres prolongerait la durée de vie de deux ou trois ans.

C’est enfin le cas d’appareils conçus pour empêcher toute réparation, à l’exemple de certains smartphones ou tablettes. Selon un rapport de l’ADEME (été 2012), seuls 44% des appareils électroniques sont réparés.

La lutte contre l’obsolescence programmée doit éviter amalgames et diabolisation du phénomène. Celui-ci est inhérent au développement économique. Par ailleurs, il serait inutile d’exiger des constructeurs de téléphones mobiles des produits qui durent dix ans alors que, malgré leur parfait état, nous en changeons tous les 18 mois.

Cette lutte doit s’attacher aux dérives les plus flagrantes. Menée sereinement, elle peut réunir les associations environnementales qui pointent le volume des déchets engendrés (en 2011, on estimait à 220 millions de tonnes le volume des déchets ménagers produits dans l’UE, soit un peu plus de 500 kilos par habitant – chiffres Eurostat, hors déchets industriels), les associations de consommateurs qui réclament une meilleure information sur la qualité et la longévité des produits, enfin les entreprises européennes qui trouvent là un moyen de récupérer une partie de la confiance perdue et surtout un élément pour prendre l’avantage sur les produits émanant d’entreprises majoritairement américaines ou asiatiques.

C’est aussi le moyen pour les pouvoirs publics de soutenir les filières de réparation potentiellement créatrices d’emplois et de faire acte de solidarité puisque les conséquences de l’obsolescence programmée s’exercent surtout sur les personnes à faibles revenus.

L’opportunité d’une ouverture du chantier est sur la table. En deux mois, l’ADEME, TERRA NOVA et le Ministère de la Consommation ont appelé à une régulation du sujet. Les entreprises doivent prendre les devants et participer à un débat permettant confiance, emploi et avantage concurrentiel.

Pour l’engager, la balle est dans les mains des pouvoirs publics.

Les pistes d’action sont simples et ne nécessitent pas d’investissement financier : empêcher les cas les plus flagrants, notamment lorsqu’un dispositif est introduit afin de réduire la durée de vie du produit, renforcer les garanties attachées au bon fonctionnement du produit et renforcer l’information du consommateur sur le modèle de l’étiquetage énergétique afin que celui-ci soit conscient des durées de vie estimatives des produits qu’il achète.

Nous célébrons en 2012, le 25e anniversaire du Développement Durableavec lequel l’obsolescence programmée est en contradiction totale. Est-ce l’occasion de mettre les actes en conformité avec les discours ?                                                                                      

« La mort programmée de nos appareils »

Enquête sur le géant Apple et sur de grandes marques d’électroménager, de téléphonie ou d’ordinateurs, qui font tout pour limiter la durée de vie de leurs produits pour que les consommateurs en achètent davantage.

Les techniques de l’«obsolescence programmée» sont variées et sophistiquées et leurs conséquences sont claires : surconsommation généralisée et au bout de la chaine, de gros dégâts environnementaux.
En 1985, un ordinateur fonctionnait au moins dix belles années. Aujourd’hui, c’est trois ans, au mieux, comme si la vitesse de péremption était la nécessaire contrepartie du progrès. Idem pour les lave-linge ou les chaînes hi-fi, dont l’espérance de vie semble inversement proportionnelle à celle de leurs utilisateurs. Pourquoi faut-il changer son téléviseur tous les trois ou cinq ans ?
Cette enquête explore le concept d’« obsolescence programmée » et pointe la responsabilité des fabricants. D’abord Samsung et ses télés éphémères (en cause, des composants bas de gamme qui chauffent trop vite). Puis Hewlett-Packard ou Apple. La plupart de ces entreprises concèdent que leurs appareils ne sont pas faits pour durer ad vitam aeternam, mais nient toute « planification » d’un délai d’utilisation. Une justification qui ne tient elle-même pas très longtemps face aux accusations égrenées dans ce film.
Aux Etats-Unis, des collectifs de consommateurs poursuivent des marques en justice, dénoncent un système commercial qui promeut sans cesse la fuite en avant — le remplacement par un produit neuf plutôt que la réparation des pièces défectueuses. Sans révéler de scoop (la plupart des exemples ont déjà été plus ou moins médiatisés), ce numéro de Cash investigation assure le droit de suite, fait le pied de grue devant le siège d’Apple pour obtenir des renseignements (sur l’impossibilité de changer soi-même la batterie des iPhone).                                                                                                       

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 29 novembre, 2012 |Pas de commentaires »

UN « FILM PHOTOGRAPHIQUE » SUR LE CONFLIT DE NOTRE-DAME-DES-LANDES (Johann ROUSSELOT)

Un “film photographique” sur le conflit de

Notre-Dame-des-Landes

UN Le projet d’Aéroport du Grand Ouest, un partenariat public-privé avec la société VINCI, a été controversé dès sa naissance en 1970.

Il a donné lieu au conflit dit de Notre-Dame-Des-Landes.

Les opposants sont des paysans, des résidents, des militants de tous bords, auxquels se sont joints, il y a trois ans, de nombreux jeunes anti-capitalistes qui occupent la zone en bâtissant des lieux de vie alternatifs, cabanes, jardins potagers, etc… Tous dénoncent un projet inutile, mégalomaniaque, et qui serait en outre un terrible destructeur de la zone humide du bocage nantais. Les zones humides sont protégées par l’Union Européenne, et c’est sur ce recours juridique que les opposants misent beaucoup d’espoir.

L’occupation et la défense physique de ce territoire par les Zadistes (de ZAD, Zone A Défendre) est surtout symbolique, tant les moyens mis en œuvre par l’Etat depuis la mi-octobre 2012 sous l’opération « César » sont lourds.

Cependant, la résistance est plus forte que ne l’avait imaginé le pouvoir en place.

Cette opération est censée déloger ceux que les autorités assimilent de manière volontairement réductrice à des marginaux anarcho-autonomes qui ne pensent qu’à en découdre avec la police. Pour la plupart jeunes, ne trouvant pas leur place dans la société, face à des difficultés financières souvent inextricables, récusant la société de croissance perpétuelle, ils avaient souhaité expérimenter ici des lieux de vie alternatifs, auto-gérés, hors du système.

Finalement tout autour s’agglomère une foule hétéroclite ainsi que des combats écologiques et sociétaux dépassant largement l’aspect local de cette lutte, livrant une guerre d’usure contre la logique développementiste globale.

Un “film photographique” sur le conflit de

Notre-Dame-des-Landes en ligne

Le photographe Johann ROUSSELOT a mis en ligne un « film photographique » de treize minutes sur la lutte des opposants au projet d’Aéroport du Grand-Ouest à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique). Un portfolio sonore qui montre les divers rassemblements et les barricades installées entre le 2 et le 7 novembre 2012. 

Des photos prises à l’aube, de jour, de nuit, aggrémentées de sons des diverses actions et de témoignages d’habitants ou de militants anti-aéroport.

Regardez le film de Johann Rousselot :

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Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 29 novembre, 2012 |Pas de commentaires »

« FIVE BROKEN CAMERAS » (CINQ CAMERAS BRISEES) (Emad BURNAT / Guy DAVIDI / Pierre FOGLIA /legrandsoir.info)

« Cinq caméras brisées »

(Emad BURNAT / Guy DAVIDI)

À HURLER !

arton18455-84ec5 CISJORDANIE dans REFLEXIONS PERSONNELLES
Pierre FOGLIA
T’as aimé ça ? J’étais dans le hall de l’Excentris, où je venais de voir Five Broken Cameras - cinq caméras brisées -, un documentaire qui raconte l’injustice et l’humiliation faites aux habitants d’un petit village de Cisjordanie par les Israéliens. Cinquante deux minutes de lourde oppression. Non, je n’ai pas aimé ça. Personne ne peut voir des gens se faire écoeurer à ce point-là et aimer ça. Tu sors de là avec l’envie de hurler.

Mais je veux dire le film ?

Arrête ! J’ai envie de hurler, j’te dis, pas de jouer au critique de cinéma. Ces derniers jours, quand tu regardais ce qui se passait à Gaza, t’aimais ça ou, comme moi, tu rentrais ta rage en entendant les Israéliens dire que ce n’était pas eux qui avaient commencé ?

Five Broken Cameras est 100 fois plus enrageant. Parce que ce n’est pas la guerre. C’est la paix, enfin si on peut appeler la paix des claques sur la gueule, des soldats qui t’enfument, te réveillent en pleine nuit à coups de crosse dans la porte, des colons qui foutent le feu à tes oliviers.

Le village s’appelle Bil’in. Le cinéaste ? Y’a pas de cinéaste. Le documentariste ? Y’a pas de documentariste. Qu’on se le tienne pour dit : il n’y a pas derrière ce documentaire un cinéaste pacifiste danois pro-palestinien, ni une altermondialiste québécoise tombée amoureuse d’un Palestinien, ni un journaliste français de Libération, ni aucun autre Michael MOORE. Il y a un paysan de 40 ans qui s’appelle Emad BURNAT. Et si Emad s’est acheté une caméra, ce n’est pas pour filmer les méchants soldats israéliens. C’est pour filmer son quatrième fils, Gibreel, qui vient de naître.

Mais voilà qu’au même moment arrivent sur les terres du village des arpenteurs venus pour tracer la frontière où doit s’élever le fameux mur qui protège maintenant Israël des terroristes. Emad les filme. Quand les gens du village se mettent à manifester pacifiquement, très pacifiquement, Emad les filme aussi. Les villageois ne protestent pas à cause du mur, ils s’y sont résignés depuis longtemps, ils manifestent parce que le tracé empiète très largement sur leurs oliveraies, on est en train de les spolier au profit de la colonie juive voisine.

Quand l’armée débarque, Emad filme. Quand l’armée enfume le village, quand l’armée blesse un de ses frères, quand l’armée tue un villageois, Emad filme. Quand l’armée investit le village en pleine nuit, quand un soldat frappe à sa porte, Emad vient lui répondre la caméra à l’épaule, le soldat l’informe alors de cette chose inouïe : cette maison où est né Emad, où dorment à l’instant ses fils, cette maison se trouve désormais dans une zone interdite, et donc Emad y est interdit de séjour.

Quand un soldat tire sur Emad, Emad ne filme plus, parce que la balle s’est logée dans la lentille de la caméra. Il ne filme plus non plus quand un soldat donne un coup de crosse dans sa caméra. Il ne filme plus quand un colon lui arrache sa caméra. Il lui faudra cinq caméras pour aller au bout de son documentaire. Il lui faudra aussi l’aide d’un cinéaste israélien (Guy DAVIDI) pour le monter, le lancer, le montrer.

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Five Broken Cameras a été primé cette année aux deux plus grands festivals du documentaire dans le monde, Sundance et Amsterdam. Et il vient d’avoir le prix du public aux récentes Rencontres du Documentaire de Montréal.

T’as aimé ça, alors ?

Je te l’ai dit : j’ai envie de hurler.

Le film m’a replongé dans une de mes plus anciennes indignations. Je suis de ceux – nombreux et d’opinion plus documentée que la mienne, je pense à des intellectuels comme Edgar MORIN, Jean DANIEL, Amos OZ – qui pensent qu’il n’y aurait bientôt plus de conflit israélo-palestinien s’il n’y avait plus de colonies.

Je ne comprends pas ces enclaves à l’intérieur du territoire palestinien. Je ne comprends pas que de nouvelles colonies continuent de s’implanter. Je ne comprends pas que les anciennes colonies s’étendent en empiétant sur le territoire palestinien comme on le voit dans le documentaire d’Emad. Je ne comprends pas que des autoroutes, interdites aux Palestiniens, les relient entre elles et à Israël.

Mais ce que je comprends le moins de cette ghettoïsation des Palestiniens, c’est qu’elle se fait au vu et au su du monde entier et qu’aucune des grandes démocraties du monde, la France, l’Angleterre, l’Allemagne, les États-Unis, le Canada, ne mette son poing sur la table. De temps en temps, un ou une secrétaire d’État américain déclare que les États-Unis ont demandé à l’État hébreu de mettre fin à l’implantation de nouvelles colonies. Notez bien : pas de procéder à l’évacuation des colonies implantées, non, non… S’il vous plaît, M. NETANYAHOU, pas de nouvelles colonies. Il en rit comme SHARON avant lui et les plus libéraux aussi.

Ne comptez pas sur OBAMA pour lever le ton et conditionner la considérable aide américaine à l’évacuation des colonies. Rappelez-vous comment NETANYAHOU a été accueilli en héros, ovationné par le Congrès, rappelez-vous qu’il a eu l’outrecuidance de planter OBAMA devant ce même Congrès…

Ce que nous montre Five Broken Cameras, ce sont des paysans palestiniens d’un petit village de Cisjordanie que les Israéliens bousculent, enfument, blessent, humilient, dépouillent de leurs terres. La vraie raison ? Le territoire.

Tout le conflit israélo-palestinien est une question de territoire que se disputent deux nations. Une superpuissance dotée de l’arme nucléaire. Une autre qui lance des pierres.

Devinez derrière laquelle se rangent ceux qui mènent l’univers ?

Pierre FOGLIA

http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/pierre-foglia/20121…                                      

Five Broken Cameras – 2011

Durée 52′
Auteurs-réalisateurs: Emad BURNAT et Guy DAVIDI
Une production Alegria Productions / Burnat Films Palestine / Guy DVD Films, avec la participation de France Télévisions

Déconseillé aux moins de 10 ans

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 28 novembre, 2012 |Pas de commentaires »

FRANCE:L’AEROPORT NOTRE-DAME-DES-LANDES, UN ANACHRONISME (Rudolf BALMER / courrierinternational.com)

FRANCE:

“L’aéroport Notre-Dame-des-Landes,

un anachronisme”

FRANCE:L'AEROPORT NOTRE-DAME-DES-LANDES, UN ANACHRONISME (Rudolf BALMER / courrierinternational.com) dans REFLEXIONS PERSONNELLES aeroportRudolf BALMER, correspondant de la Tageszeitung (Allemagne) et de la Basler Zeitung (Suisse), à propos de l’aéroport du Grand Ouest Notre-Dame-Des-Landes.

En savoir plus sur ce projetEn savoir plus sur ce projet

Le gouvernement – et en particulier son chef – a-t-il raison de s’obstiner sur le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes ?

Ce projet est un anachronisme. Il me semble qu’il date d’une époque où l’on croyait à une montée exponentielle du trafic aérien. Pas besoin d’être économiste pour comprendre que, dans ce domaine, l’offre ne suffit pas pour créer une telle demande. Le double rôle de VINCI en tant que constructeur et futur concessionnaire de l’aéroport est aussi troublant. Mais c’est surtout sur la concertation – principe pourtant si cher à François Hollande – que le bât blesse : on ne peut pas impunément passer outre au refus de ce projet par une partie importante de la population. 

La position des écologistes – dans le gouvernement, mais contre ce projet – est-elle tenable ?

Les socialistes étaient parfaitement au courant du problème. Ce désaccord, connu par tous, ne peut donc a priori constituer une raison de démission des deux ministres verts. Mais, concrètement, il suffirait d’une bavure sur place ou d’une radicalisation du mouvement dans un contexte déjà bien tendu, et les Verts ne pourraient plus justifier leur participation à un gouvernement dirigé par M. Ayrault. Pour le moment, les socialistes et les Verts veulent jouer la montre, peut-être en espérant que l’hiver calmera l’ardeur des occupants sur place. Mais, théoriquement, il n’existe aucun compromis possible : soit on construit l’aéroport, soit on y renonce. Certains vont forcément perdre la face ! Sauf qu’en politique rien n’est aussi clair. Imaginons que la décision sur NDDL serve de monnaie d’échange : je renonce à l’aéroport (ou je le retarde), tu fais des concessions sur le nucléaire ou la fiscalité écologique… 

La mobilisation très hétéroclite des “anti” fait-elle écho à des événements semblables en Allemagne ?

Bien sûr, elle fait penser à la résistance contre les transports Castor [les trains chargés de déchets radioactifs] ou à Stuttgart 21, c’est-à-dire la longue lutte contre le projet d’une gare dans la ville de Stuttgart.
Dans la lutte récente contre les déchets nucléaires de Gorleben, dans le Wendland, on n’observe pas seulement des formes de résistance semblables (routes barrées, cabanes dans les arbres), mais également une solidarité très forte de la population rurale avec les militants antinucléaires des villes, qui sont très politisés et qui intègrent leur combat dans une stratégie altermondialiste.

Manifestation contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes 

Hamon-Martin Quintet chante « Notre Dame des oiseaux de fer. » 

Voilà un texte fort bien écrit par Sylvain Girault, et fort joliment interprété par le Hamon-Martin Quintet.

« Notre Dame des oiseaux de fer »

On veut du silence et du temps
On veut sortir à la lumière
On veut cultiver nos enfants

Et on veut cultiver nos terres.

Notre-Dame des Landes de terre
Notre-Dame des chemins de long
Notre-Dame des oiseaux de terre
Notre-Dame des livres et des sons.

REFRAIN
On ne veut pas de tant de tant
On ne veut pas de tant de fer
Pour les avions il n’est plus temps.
On ne veut pas de votre enfer
Notre Dame des fils de fer
Notre-Dame des routes et des ponts
Notre-Dame des oiseaux de fer
Notre-Dame des bêtes à béton.

Du ciel est descendu le vent
Du ciel est descendu le vert.
On ne veut pas que du ciel descendent
Des cendres de mort et de fer.

Pas de pistes aux oiseaux de fer
Pas de fer en place des oiseaux.

Que c’est triste un monde sans chair
Que c’est cher un monde de sots.

On a mis tant de tant de tant
On a mis tant de temps à faire.
Et maintenant tenant tenant tenant
Et maintenant faudrait défaire ?

La mort des fermes et du bocage
La mort des chemins, des oiseaux
La mort des mares, la mort des vaches
La mort du lait, la mort de l’eau.

L’autre jour en m’y promenant
J’ai vu le vol d’une hirondelle.
J’ai vu qu’elle avait du tourment

C’était le retour du printemps…

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« Le fol aéroport de Notre Dame des Landes »

- la Parisienne Libérée-

CHRONIQUE MEDIAPART du 01.11.12 –

paroles et documents :

mediapart.fr/journal/france/011112/la-parisienne-liberee-le-fol-aeport-de-notre-­dame-des-landes [accès abonnés] – le mp3 de la chanson peut être téléchargé ici : laparisienneliberee.com/le-fol-aeroport-de-notre-dame-des-landes/

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DUBAMIX

- Notre Dub Des Landes-

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 ZAD

( En soutien aux insurgés de Notre-Dame-Des-Landes )

Speciale dédicace depuis le calage, au rêveurs insoumis.
A Notre-Dame-Des-Landes qui se révolte pour la vie. 

Un texte de soutien pour la ZAD zone à défendre, 
ou nos frangins se battent et défendent nos droits, 
sous les coups les armures les matraques, 
se retrouvent face contre terre face à l’armée qui dérape,

Quand une région se lève face au promoteurs asservis, 
au seigneur argent, actionnaire de nos soucis,
quand le peuple se révolte et dit qu’il ne veut pas,
que l’état impose sa vision sans respecter la loi,

Droit de réquisition d’espaces insalubres et abandonnés, 
pour y construire des écoles, des centres auto-gérés,
Droit de prise de contrôle, sur des postes jugés stratégiques,
Par le peuple les gens de la base sans affiliations politiques.
Droit de contester, de ne pas respecter la loi, 
quand tout le monde est d’accord pour dire qu’elle ne va pas.
Et constater qu’elle nait des bidouilles des escrocs, 
qui se tricotent des bas de laine sur nos dos.

Un texte de soutien pour la ZAD zone à défendre , 
ou nos frangins se font exploiter en quelques secondes. 
Parce qu’il prétendent qu’en coulant du béton, 
on extermine la nature pour de bon.

Appel à résistance, ne laissons pas VINCI construire son aéroport à Notre-Dame-Des- Landes. Appel à résistance détruisons ce monde capitalise et répressif !!! 
-
Ici c’est la ZAD,
l’operation est lancée, 
nom de code CESAR l’empire noir assume sa droite lignée, 
Zone a défendre irréductibles rêveurs, 
rejetant le béton, y préférant les champs de fleurs,
Ici c’est la ZAD,
Pas une bande de jeunes perdus, 
mais les bastions du bien qui n’ont pas perdu la vue,
face au grand flou qui embrume leur vison, 
de leur frères affalés défoncés devant la télévision,

Ici c’est la ZAD,
zone a défendre pour de bon,
Ici c’est la ZAD,
face au bulldozers à beton,
Ici c’est la ZAD,
ils transforment le monde en silice,
Ici c’est la ZAD,
et on à cerné le vice,

Auditeur mater pater sur ce pattern me déterre, 
car ça m’atterre qu’on détériore notre intérieur, 
comme l’extérieur il se meurent ils ont tous peur,
et leur oreille fuit leur coeur,
Propriétaire terrien juste un petit terrien, 
tu crains le pire c’est bien mais tu vois tout de trop loin, 
matérialise, atterrit et réalise, arrête de materner des gars qui finissent à terre par le vice,
Vise un peu leur terreur, leur gout amer leur fureur, 
et de celle qui te terrorise mais qui leur sert de moteur, 
il combattent le crime à coup de savate et pas de rîmes,
rivalisent d’idées pour se la jouer en sourdine mais digne,
Retrousse leur babines, troussées par des marines,
ou par des keufs pleins de bibines il lèvent leur bobine, 
tous seuls ou bien en team, 
il font de la haine, de la peur de l’empoisonnement des ennemies intimes,

Cible prioritaire VINCI et son système, 
massacrent les forets de Khimki, 
terrifiant ces aborigènes, 
De AREVA à cofiende, cordem et proiba, 
laz parking, usban, cogelek, sogea,
les centrales nucléaires, les aéroports 
les autoroutes grande vitesse les trains de fret et les ports,
pollués et puant la sombre babylone c’est notre monde qui déconne,
On dit que Bolloré est le tyran de l’Afrique,
mais VINCI est une des têtes du grand monstre économique. 
La FIF le lobby des vampires ferroviaires,
prônant un Lyon-Turin des kilomètres de barrières,
VINCI immobilier qui rachète des maisons, 
des champs, des cascades, des forêts pour y couler du béton, 
y construire des enclos vides qu’ils revendent à prix d’or,
Peu à peu la métropole sécurise et endort,

Ici c’est la ZAD,
zone a défendre pour de bon,
Ici c’est la ZAD,
face au bulldozers à beton,
Ici c’est la ZAD,
ils transforment le monde en silice,
Ici c’est la ZAD,
et on à cerné le vice,
———————–
Faites tourner on à besoin d’un maximum de gens sur place pour nous aider.
infos : zad.nadir.org

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 27 novembre, 2012 |Pas de commentaires »

LE GRAND CANYON DANS L’ARIZONA EN TIMELAPSE…MAGNIFIQUE !

LE GRAND CANYON DANS L’ARIZONA

LE GRAND CANYON DANS L'ARIZONA EN TIMELAPSE...MAGNIFIQUE ! dans REFLEXIONS PERSONNELLES grand-canyonfsfs

Le Grand Canyon est situé dans l’Arizona, aux États-Unis.
Au total, 80 000 photos prises sur une période de 7 jours.
La musique est signée Figgy et le titre est «Don’t Waste»

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 26 novembre, 2012 |4 Commentaires »

« LOVEFIELD » UN COURT METRAGE GENIAL DE MATHIEU RATTHE !

«LOVEFIELD»

un film de Mathieu RATTHE

Il combine des éléments d’horreur, de suspense et de drame pour créer une histoire qui emmène le spectateur vers une fin…très…spéciale !

Image de prévisualisation YouTube

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Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 26 novembre, 2012 |1 Commentaire »
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