MOSCOU-WASHINGTON: LA GUERRE DU RAIL EST DECLAREE (Comité Valmy)

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MOSCOU-WASHINGTON: LA GUERRE DU RAIL EST DECLAREE (Comité Valmy) dans REFLEXIONS PERSONNELLES bombe

la guerre du rail est déclarée

(Comité Valmy)

La Russie riposte au système ABM déployé par l’OTAN en Europe en remettant sur les rails ses « trains-assassins » nucléaires, écrit mercredi 26 décembre 2012 le quotidien russe Moskovski Komsomolets.

On sait qu’aujourd’hui, la Russie développe deux systèmes de missiles nucléaires : le premier est équipé de missiles lourds à ergols liquides, identiques au légendaire SS-18 Satan, l’autre est un missile plus léger doté d’un propulseur à propergol solide dont les tests se déroulent actuellement avec succès. On vient d’apprendre qu’au plus haut niveau, une décision politique a été prise pour créer un troisième type de système.

Selon une source de l’industrie russe des missiles, l’arme en question est installée sur une plate-forme ferroviaire. Les travaux de recherche et développement sont déjà lancés pour la création de cette arme.

Les essais de systèmes dotés de missiles RT-23UTTKh Molodets (code Otan SS-24 Scalpel) ont débuté en février 1985 dans leur version ferroviaire et se sont achevés en 1987, date à laquelle le premier système a été livré à l’armée stationnée à Kostroma. En 1988, cinq nouveaux régiments ont été déployés (15 systèmes au total) et en 1991, trois divisions de missiles étaient en poste près de Kostroma, Perm et Krasnoïarsk. Chaque unité comprenait quatre régiments de missiles, soit 12 trains dotés de plates-formes au total.

Ces plates-formes avaient la même apparence que les wagons réfrigérés, de transport de bagages et de passagers. Chaque train comportait trois plates-formes ferroviaires servant de pas de tir pour des missiles SS-24 aux propulseurs à propergol solide, ainsi que des wagons de commande et de support pour le personnel militaire.

Les missiles pouvaient être lancés depuis n’importe quel point du réseau ferroviaire. L’espacement entre les systèmes s’élevait à près de 4 km et ils stationnaient dans des abris permanents. Dans un rayon de 1 500 km autour de leurs bases, les militaires et les cheminots avaient renforcé les voies ferrées en installant des rails plus lourds, remplaçant les traverses en bois par du béton armé et augmentant la densité du ballast.

Il était très difficile, voire impossible pour un non-professionnel, de distinguer les plates-formes militaires des trains de marchandises circulant par milliers à travers la Russie. En 24 heures, le train pouvait parcourir près de 1 200 km. Ses patrouilles duraient 21 jours.

Selon une légende propagée par les militaires, les concepteurs soviétiques avaient procédé au développement des plates-formes après que le service de renseignement soviétique avait appris que les Américains développaient leurs propres systèmes ferroviaires, capables de circuler dans des tunnels souterrains et d’apparaître au besoin à la surface à des endroits précis pour lancer, de manière complètement inattendue, des missiles stratégiques.

Ce rapport aurait tellement impressionné le gouvernement soviétique qu’il a tout de suite ordonné de créer une arme similaire. Toutefois, les ingénieurs russes ont décidé de ne pas envoyer leurs trains sous terre mais de les faire circuler sur des voies ferrées ordinaires en les camouflant en trains de marchandises.

Plus tard, on apprenait que les études menées par les Américains avaient démontré l’insuffisance de ces systèmes aux Etats-Unis. Mais il était déjà trop tard pour tout annuler : au moment d’apprendre cette nouvelle, l’URSS avait déjà créé une nouvelle arme nucléaire dotée d’un missile à ogive mirvée d’une portée de 10 000 km, qui disposait d’un système de neutralisation de moyens antimissiles.

Washington a été choqué par la nouvelle. Comment déterminer quel train détruire en cas d’attaque nucléaire ? Afin de surveiller les déplacements des plates-formes, les Américains étaient contraints de maintenir en quasi-permanence au-dessus du territoire russe un groupe de 18 satellites, ce qui revenait très cher.

Ainsi, dès que la situation politique a évolué au début des années 1990, les Etats-Unis ont tout de suite tenté d’éliminer cette menace. Dans un premier temps, ils ont obtenu du gouvernement russe de ne pas faire circuler les trains à travers le pays mais de les cantonner à des endroits fixes. Aussi ont-ils pu réduire leur groupe de satellites à 3 ou 4 unités. Dans un second temps, ils ont convaincu les hommes politiques russes de mettre ces armes hors service.

Eh bien, il semblerait que cette bête noire des Américains revienne, sous la forme de nouvelles plates-formes équipées de missiles nucléaires.                                          

Comité VALMY

 

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 30 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

LA SYRIE SAIGNEE A BLANC DANS UN GRAND TOUR DE PASSE-PASSE (Palestinechronicle.com / Traduction: Dominique MUSELET)

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LA SYRIE SAIGNEE A BLANC DANS UN GRAND TOUR DE PASSE-PASSE (Palestinechronicle.com / Traduction: Dominique MUSELET) dans REFLEXIONS PERSONNELLES guerre2

(Palestine Chronicle)

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Jeremy SALT

Ankara – Selon le dictionnaire, le mot « politicide » peut être utilisé pour décrire la destruction d’un gouvernement ou d’un groupe socio-politique spécifique, comme les Palestiniens, dans un sens plus large que « génocide » (perpétré pour des motifs ethniques, raciaux ou culturels, ndt). On peut l’appliquer à un état, un système et un pays. Saddam Hussein a tenté de commettre un politicide en effaçant le Koweït de la carte. Dans les années 1930, les fascistes ont commis un politicide en détruisant le gouvernement espagnol. Territorialement le pays n’a pas changé. Il a simplement été vidé de son contenu idéologique et transformé en autre chose.

La destruction de gouvernements, leaders ou valeurs qui contrecarrent les intérêts de gouvernements puissants est monnaie courante. Depuis la seconde guerre mondiale, les assassins ont souvent été des gouvernements démocratiques de style libéral. Il n’y a aucun endroit du monde qui a échappé à leur attention. Rien que dans les 11 dernières années, l’Irak et la Libye ont été, au Moyen-Orient, les victimes d’un politicide. Leurs gouvernements, leur système de valeurs et leurs leaders avaient peut-être grand besoin de changer, mais le changement n’est pas venu de leur peuple mais de gouvernements étrangers. Maintenant c’est la Syrie qui retient leur attention. Comme en Irak et en Libye, la justification brandie pour les massacres en Syrie des 20 derniers mois est « le dictateur » et « le régime ». Mais en fait ce qu’ils veulent c’est le pays lui-même. Comme Saddam et Kadhafi, le « dictateur » sert de diversion au magicien pour que les spectateurs ne voient pas ce qu’il est réellement en train de faire.

Comme les gangs armés ne parviennent pas à renverser le gouvernement de Damas, il semble que la menace d’une intervention militaire se précise. Les Etats-Unis, l’Allemagne et la Hollande ont fourni à la Turquie six batteries de missiles Patriotes qui doivent être installées à la frontière avec la Syrie. Environ 2000 soldats étrangers vont être envoyés en Turquie pour opérer et protéger les batteries de missiles et assister un nombre inconnu de soldats turcs. Les Patriotes seront situés dans trois provinces du sud-est qui sont majoritairement sunnites, les provinces de Gaziantep, Adana et Kahramanmaras. Pour de raisons de sécurité, elles ne seront pas placées dans la province de Hatay, où plus de la moitié de la population est Alevi (Alawi), et profondément opposée à l’intervention de la Turquie en Syrie ni dans celle de Diyarbakir qui est majoritairement Kurde et hostile au gouvernement pour d’autres raisons.

Le jour qui a suivi la fourniture par l’OTAN de missiles Patriotes à la Turquie, la Russie a répondu en envoyant des missiles Iskander à l’armée syrienne. Ces armes hypersoniques volent à plus de 2 km seconde et les experts en armement affirment qu’elles sont plus performantes que les Patriotes. Pour donner de la consistance au spectre de la Turquie menacée par la Syrie, les porte-parole de l’OTAN prétendent que l’armée syrienne utilise déjà des missiles Scud et se prépare à utiliser des armes chimiques mais ces deux affirmations ne sont que de la propagande guerrière. Anders Fogh Rasmussen, le Secrétaire Général de l’OTAN condamne l’utilisation de missiles Scud – sans apporter la moindre preuve qu’ils aient été tirés – mais pas les attentats à la bombe, bien réels ceux-là, perpétrés au coeur des villes par les groupes armés que lui et les membres de son organisation soutiennent.

La Turquie prétend que les Patriots sont uniquement défensifs, mais on peut se demander quelle attaque au juste elle craint : Une attaque gratuite de la Syrie tout à fait improbable ou une attaque de l’OTAN à partir du sol turc ? Bien que la cible évidente semble être la Syrie, le commentateur Abdel Bari Atwan pense que les missiles ont été mis en place en vue d’une attaque contre l’Iran. Si les Etats-Unis décidaient de se servir de la base aérienne d’Incirlik dans la province d’Adana où se trouvent des milliers de soldats pour attaquer l’Iran, la Turquie serait exposée à des frappes de représailles. C’est pourquoi elle a besoin non seulement des Patriots mais aussi des radars anti-missiles installés dans la province de Malatya plus tôt dans l’année, et qui sont aussi considérés par la Russie comme une dangereuse extension du bouclier de défense anti-missile européen de l’OTAN.

Même si c’était Israël qui attaquait, l’Iran considérerait que les Etats-Unis sont partie prenante et il rétorquerait en attaquant les bases Etasuno/OTAN de Turquie et du Golfe. L’Iran pense que l’installation des Patriots en Turquie fait partie des préparatifs de guerre de l’OTAN dans la région, avec comme cible lui-même et la Syrie. Le fait de savoir si les Etats-Unis et/ou d’Israël finiront pas attaquer ou non l’Iran qu’ils menacent depuis des années, continue, bien sûr, à faire l’objet d’intenses spéculations.

Si la cible est la Syrie, l’OTAN interviendra probablement derrière l’écran d’une zone d’exclusion aérienne, qui s’étendra sans doute jusqu’à Alep pour pouvoir placer toute la ville sous le contrôle des groupes armés et en faire la « capitale » des territoires « libérés ». Sans l’accord du Conseil de Sécurité de l’ONU, la mise en place unilatérale d’une zone d’exclusion aérienne n’aurait pas le moindre semblant de légalité. Dans une telle situation, abattre un avion syrien dans l’espace aérien syrien serait un acte de guerre. Les conséquences seraient si graves qu’on a du mal à imaginer l’OTAN s’avancer sur ce terrain là sans l’accord tacite de la Chine et de la Russie.

Ils ne semblent pas prêts de le donner. L’enjeu est d’importance pour la Russie et si ses positions sur la Syrie ont évolué, ce serait plutôt dans le sens d’un durcissement. Malgré les interprétations aussi mensongères que malveillantes de tout ce qui sort de Moscou par les médias occidentales, la Russie n’est pas revenue sur ses engagements. Elle a dit tout au long que son principal souci était l’intégrité de la Syrie et non le sort de tel ou tel gouvernement. Elle ne s’est jamais engagée à maintenir le « régime d’Assad » en tant que tel. Depuis le début, elle souligne que le droit de choisir revient au peuple syrien et pas aux groupes armés ni à leur sponsors étrangers.

La Russie a affirmé tout au long, qu’elle ne laisserait pas l’OTAN faire de la Syrie une seconde Libye. La semaine prochaine, des unités russes de la mer Noire, la Baltique et la mer du Nord se rassembleront pour des manoeuvres militaires au large des côtes syriennes. Les navires de guerre étasuniens sont aussi présents à l’est de la mer Méditerranée, ce qui laisse présager l’éventualité d’une confrontation maritime dans le style de Cuba dont la Syrie serait l’enjeu si l’OTAN intervenait.

On peut se demander si l’OTAN a vraiment l’intention d’intervenir en Syrie ou si l’installation des missiles en Turquie fait partie d’une guerre psychologique à base de propagande.

Donner des missiles à la Turquie est une chose. Attaquer la Syrie est une autre paire de manches. On ne peut pas entièrement rejeter cette possibilité mais on voit mal comment les membres de l’OTAN pourraient le faire, à moins qu’ils ne parviennent à neutraliser la Russie et la Chine, ce qui changerait la donne. Et pourtant, sans intervention directe, les groupes armés ne semblent pas capables de renverser le gouvernement syrien.

On dirait que l’OTAN se retrouve dans un impasse mais seulement si l’on assume que le renversement du régime syrien est vraiment le but premier de l’intervention en Syrie. Pour Hasan Nasrallah, le but des Etats-Unis et de ses alliés est de sortir la Syrie de « l’équation régionale ». Cela peut se faire en renversant le gouvernement mais on peut aussi y arriver en semant le chaos en Syrie. C’est ainsi que l’Irak et la Libye ont été sortis de « l’équation régionale ». Dans les deux cas, le « dictateur » a été utilisé comme prétexte à l’intervention. En Irak, les Etasuniens ont choisi de laisser Saddam en place parce qu’on pouvait compter sur lui pour maintenir l’Irak à genoux. C’est seulement quand les sanctions ont perdu de leur impact et que l’Irak menaçait de se reconstruire que la décision a été prise de le renverser. Bashar est utilisé de la même manière, mais cela ne signifie pas que les Etats-Unis et leurs alliés veulent le remplacer par les groupes armés. Ils poursuivent leur propres objectifs en s’adaptant à la réalité du terrain.

Dans le journal Al Akhbar, le vice-président syrien, Faruq al Shar’a, a proposé récemment une solution politique pour sortir de l’impasse. Il faut dire ici que si les soi-disant « amis de la Syrie » se souciaient le moins du monde du peuple syrien, ils auraient depuis longtemps trouvé une solution politique au lieu de bloquer, saboter et rejeter à priori toute tentative de négociation. La lecture de l’article ne permet pas de penser que Monsieur Shara’a ait le moindre espoir que les sponsors des groupes armés acceptent une solution politique. De fait, si l’on convient avec Hasan Nasrallah que le principal objectif des Etats-Unis et de leurs alliés est de sortir la Syrie de « l’équation régionale », alors les 20 mois de destruction auxquels on vient d’assister prennent tout leur sens. Le moment viendra peut-être où ces gouvernements s’intéresseront à une solution politique mais pour le moment la Syrie peut continuer de perdre son sang.

Pour que ces gouvernements se trouvent finalement obligés de venir à la table des négociations, il faudrait, par exemple, que les groupes armés parviennent à remplir leur contrat, c’est à dire à renverser le gouvernement de Damas. Si les gangs armés étaient sur le point de prendre la relève, leurs sponsors occidentaux pourraient changer de tactique en interrompant leur approvisionnement en argent et en armes (par des pressions sur l’Arabie Saoudite et le Qatar) et en réclamant une intervention et des négociations immédiates qui leur permettraient de mettre en place leur protégés « modérés » Mu’iz al Khatib et le Conseil de Doha.

Ou à l’opposé, il faudrait que l’armée syrienne réussisse à mettre en déroute les gangs armés. Cela pourrait aussi susciter un intérêt soudain pour une solution négociée qui permettrait de contrôler le processus de transition politique. Il y a un sérieux problème qui inquiète de plus en plus les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux, c’est le « retour de bâton ». La plupart de ces groupes armés détestent « l’Occident » autant que le gouvernement de Damas. Les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux qui n’ont pas oublié ce qui s’est passé en Afghanistan, ne veulent que la Syrie se transforme en une nouvelle base takfiri agissant contre les intérêts des Occidentaux et de leurs alliés dans la région. Bien sûr, rien n’est certain, mais une Syrie très affaiblie avec Bashar toujours en place – comme l’Irak de Saddam après 1991 – pendant un processus de transition pourrait leur sembler préférable. En filigrane de tous ces développements, il y a toujours la possibilité que la Syrie n’implose et que les acteurs étrangers qui ont tout fait pour l’amener au point de non retour, en perdent le contrôle.

La dégradation de la Syrie donne un avantage incontestable aux Etats-Unis et à Israël. Inutile d’ajouter que ce qui est bon pour les Etats-Unis et Israël est toujours mauvais pour les Palestiniens. La Syrie a été l’ennemi viscéral d’Israël depuis le début. Depuis sa création, Israël a comme stratégie de faire éclater les états arabes sur des lignes sectaires et rien ne pourrait mieux lui convenir que l’explosion de l’état syrien en petites enclaves ethno-religieuses querelleuses. Quoi qu’Israël fasse au Moyen-Orient, la Palestine est le centre de gravité de sa stratégie.

Le problème central des Etats-Unis et de leurs alliés est la gestion de ce qui va suivre en Syrie. A moment donné le chaos cessera de servir leurs intérêts. Dans l’abstrait, un état islamique ne leur pose aucun problème. L’Arabie Saoudite, le Qatar, le Barhein sont gouvernés selon la loi islamique et sont des piliers des intérêts occidentaux au Moyen-Orient. Le gouvernement des Frères Musulmans d’Egypte a montré qu’il n’avait nulle intention de malmener le navire occidental. Le Conseil de Doha est majoritairement Frère Musulman. Cependant, bien qu’il soit présenté par ses sponsors comme le prochain gouvernement syrien, le Conseil de Doha a peu d’espoir de s’installer dans les bureaux du gouvernement de Damas, du moins dans ce qu’il en reste. Après avoir utilisé les gangs armés comme fer de lance, leurs soutiens étrangers, en tous cas les Etats-Unis, l’Angleterre, et la France sinon l’Arabie Saoudite et le Qatar, n’ont aucune envie de les laisser prendre le pouvoir pour les voir se disputer le butin. Lakhdar Brahimi a souligné que la Syrie pourrait finir comme la Somalie. Une autre possibilité est un gouvernement de style Taliban au coeur du Moyen-Orient. Mais aucune de ces alternatives ne garantirait avec certitude les intérêts des Etats-Unis et de leurs alliés occidentaux.

La ligne rouge que les Etats-Unis et leurs alliés européens ont tracée entre les groupes armés « extrémistes » et « modérés » est artificielle. Quand Obama a mis Jabhat an Nusra sur la liste des organisations terroristes affiliées à Al Qaida, le chef du Conseil de Doha, Mu’iz al Khatib, a demandé qu’elle en soit enlevée parce que son rôle dans la lutte armée était crucial. Ses atrocités ne le dérangeaient pas. Si égorger des prisonniers est une acte terroriste alors Jabhat al Nusra est sans nul doute une organisation terroriste mais d’autres groupes font exactement la même chose, y compris l’Armée Libre Syrienne. Les gangs armés les plus importants ont rejeté l’autorité du Conseil de Doha et exprimé leur solidarité avec Jabhat al Nusra. Certains s’affairent déjà à poser les fondations d’un état islamique sans concession. On brandit partout le drapeau noir d’Al Qaida. Mais des « modérés », on n’en voit nulle part.

Il y a plus d’un an, la Syrie a été délibérément plongée dans une longue guerre contre des gangs armés. Depuis, la situation a métastasé bien au-delà de l’équation gouvernement autoritaire contre mouvement de protestation légitime, ou de l’équation crimes du « régime » contre crimes des gangs armés. Dans cette guerre par procuration impulsée par des gouvernements étrangers, le bien être de la population syrienne ne pèse pas lourd. Si le peuple syrien avait la moindre importance aux yeux de ces gouvernements étrangers, ils se conduiraient différemment.

Ceux qui ont soutenu activement ou tacitement la lutte armée au nom d’une transition politique démocratique ne peuvent espérer rien de plus qu’une victoire à la Pyrrhus. La Syrie ne jouera plus aucun rôle sur la scène arabe, elle est en train d’être ruinée et détruite sous nos yeux par l’Occident et sa tactique : diviser pour régner, qui lui réussit si bien depuis 200 ans.

Jeremy SALT

Jeremy SALT, professeur adjoint d’histoire et politique du Moyen-Orient de l’université Bilkent d’Ankara, en Turquie.

Pour consulter l’original : http://palestinechronicle.com/the-magicians-diversion-bleedi…

Traduction : Dominique MUSELET

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 28 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

LES RENNES, SYMBÔLE DE NOËL, DISPARAISSENT MASSIVEMENT (Christophe MAGDELAINE / notre-planete.info)

Les rennes, symbole de Noël,

disparaissent massivement

caribous_AlaskaPetits groupes de caribous vus le long de la route de l’Alaska à l’est et à l’ouest de Watson Lake, Yukon en hiver
© Watson Lake

L’emblématique Renne du Canada, si célèbre à l’approche des fêtes de fin d’année, voit sa population se réduire comme une peau de chagrin. Outre le caractère festif et magique qu’il revêt, le caribou est surtout essentiel pour la biodiversité et la survie des populations du Grand Nord Canadien.

LES RENNES, SYMBÔLE DE NOËL, DISPARAISSENT MASSIVEMENT (Christophe MAGDELAINE / notre-planete.info)  dans REFLEXIONS PERSONNELLES caribous_alaska

Les rennes se répartissent le long du cercle polaire arctique, on dit qu’ils ont une distribution circumpolaire. On les retrouve dans la toundra et la taïga dans le nord de l’Europe, en Sibérie et en Amérique du Nord.

En Amérique du Nord, le renne est appelé caribou. Autrefois, les troupeaux de caribous s’étendaient dans le centre de l’Idaho (USA), la région des Grands Lacs et au nord de la Nouvelle-Angleterre (USA). Cependant, comme de nombreux grands mammifères dans le monde, les populations sauvages se sont dramatiquement réduites et ils n’en restent qu’en Alaska, au Canada, dans l’état de Washington et au nord de l’Idaho, selon la Liste Rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).

En Europe, les populations sauvages ont une distribution fragmentée en Norvège, en Finlande et en Russie, la Suède ayant perdu ses rennes. En Laponie, les rennes semi-domestiques sont très répandus et la Norvège ne s’en cache pas au moment des fêtes. Enfin, une population sauvage d’un millier de rennes est établie en Islande.

En été, le renne broute de l’herbe, en hiver il se nourrit de mousse, lichen et champignons.

Déclin dramatique du nombre de rennes au Canada

En juillet 2012, le Ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) du Québec a effectué un inventaire aérien de la population de caribous toundriques du troupeau de la rivière George, le troupeau de rennes considéré jusqu’alors comme le plus grand du monde.

Autrefois, ce gigantesque troupeau dénombrait de 800 000 à 900 000 têtes ! En octobre 2010, sa population était estimée par le MRNF à seulement 74 000 caribous, plus de 10 fois moins… Pire, en juillet 2012, cette population a encore été divisée par trois avec seulement… 27 600 individus : une véritable hécatombe.

Or, les biologistes des deux provinces survolées estiment que l’inventaire décrit la taille de cette population avec une précision supérieure aux normes habituelles, soit plus ou moins 10 %. D’autres indicateurs de la santé du troupeau, comme le taux de survie des adultes et le taux de recrutement des faons, sont suivis par les biologistes.

Malheureusement, ces données dramatiques confirment « le déclin du troupeau de caribous de la rivière George depuis quelques années ». Les ministres du gouvernement canadien ont qualifié cette diminution de « considérable et terrifiante ».

Le déclin des rennes menace les populations autochtones

« Les rennes tiennent une place centrale dans la vie et la culture de nombreux peuples indigènes des régions sub-arctiques. C’est pourquoi, leur déclin dramatique et sans précédent a suscité la vive préoccupation des peuples indigènes de la région qui craignent pour leur survie. En effet, dans le monde entier, des peuples indigènes tels que les Nenets de Russie, sont dépendants de leurs rennes », souligne l’ONG Survival International.

La baisse de 63% des populations de rennes sur ce territoire en seulement deux ans a profondément traumatisé les peuples qui en vivent comme les Innus, un peuple autochtone originaire de l’est de la péninsule du Labrador.

George Rich, un aîné innu du nord-est du Canada, a confié à Survival : « L’exploitation et l’exploration minières à outrance est l’une des principales causes de la disparition des caribous. La compagnie Quest Minerals a, par exemple, récemment annoncé qu’elle projetait de construire une route qui traversera le cœur de l’aire de mise bas du caribou et que des hélicoptères et des avions survoleront la zone pour atteindre les sites d’exploration« .

Effectivement, c’est la destruction des habitats qui est bien souvent à l’origine de la dégradation de la biodiversité. Là aussi, les projets industriels canadiens ont détruit une grande partie des pâturages, affectant gravement les routes migratoires des caribous.
En effet, les rennes parcourent de 15 à 65 km par jour dans la même région et deux fois par an, ils migrent sur plus de 1200 km, une condition parfois indispensable pour mettre bas.

Exploration pétrolière (sables bitumineux…), forestière, développement industriel, braconnage, tourisme, loisirs d’hiver sont autant de causes qui contribuent à exterminer les populations de rennes. Résultat : les grands troupeaux emblématiques du grand Nord sont réduits à une infime portion de leur taille originelle.

Mais contrairement au bon sens, le déclin du troupeau a conduit certains biologistes à désapprouver les pratiques de chasse des Innus qui ont vivement réagi. Ainsi Georg Rich a-t-il fait valoir : « Le gouvernement nous accuse toujours, nous les peuples indigènes, mais il oublie que nous coexistons depuis des générations avec les caribous et que nous avons une profonde relation avec eux« , relève Survival International.

Les Innus appellent à un meilleur contrôle de leurs territoires et de leurs ressources et demandent à être partie prenante dans les décisions qui affectent leurs terres et les animaux qui y vivent.

Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré : « Il est facile de reprocher aux peuples indigènes de pratiquer la surchasse puisqu’ils n’ont généralement pas la possibilité de se défendre de ces accusations. Mais il a été largement prouvé qu’ils sont les meilleurs gardiens de leur environnement. Quand les gouvernements et les scientifiques le comprendront-ils enfin ? Nous devons commencer à écouter ce que les peuples indigènes ont à nous dire sur les problèmes qui affectent leurs propres terres : ils le savent mieux que quiconque« .

Dans tous les cas, ce sont les rennes qui se meurent, loin de la magie de Noël qui les encense pour la gloire de la consommation à l’origine de leur destruction.

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Christophe MAGDELEINE/ notre-planete.info 

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 22 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

C’EST ISRAEL, LE DANGER…PAS L’IRAN ! (J.MASSAD / le grand soir)

C’est Israël, le danger… pas l’Iran !

C'EST ISRAEL, LE DANGER...PAS L'IRAN ! (J.MASSAD / le grand soir) dans REFLEXIONS PERSONNELLES h-intifada-israel_articlephoto(J. MASSAD)

Combien de fois faudra-t-il répéter cette histoire ? Elle est pourtant de notoriété publique aux Etats-Unis, en Europe, dans le monde arabe, et dans le monde entier.

En 1955, le président Dwight Eisenhower a donné à Israël son première petit réacteur nucléaire, installé à NahalSorek. En 1964, la France a permis à Israël de construire son réacteur nucléaire beaucoup plus puissant à Dimona dans le Naqab (Néguev).

En 1965, Israël a volé 200 livres de composés riches en uranium aux Etats-Unis grâce à ses espions à la Nuclear Materials and Equipment Corporation company en Pennsylvanie. En 1968, Israël a détourné un navire libérien dans les eaux internationales et a volé ses 200 tonnes de yellowcake [concentré d’uranium avant purification].

L’entité sioniste possède des bombes nucléaires depuis 1970.

Malgré les démentis officiels américains, Golda Meir, le quatrième Premier Ministre d’Israël, aurait préparé le lancement de 13 bombes nucléaires sur la Syrie et l’Egypte en 1973 et a été stoppée de justesse de commettre cet acte génocidaire quand Henry Kissinger a fourni à l’entité sioniste le transport aérien pour le plus massif transfert d’armes de toute l’Histoire, pour inverser le cours de la guerre de 1973 (comme l’avait rapporté Time Magazine).

L’entité sioniste a eu une collaboration permanente dans le domaine des armes nucléaires avec le régime sud-africain d’apartheid pendant des décennies, et cette collaboration ne s’est achevée qu’avec l’effondrement du régime en 1994.

Depuis, les experts ont estimé qu’Israël avait en sa possession plus de 400 engins nucléaires, dont des armes thermonucléaires dans la gamme des mégatonnes, des bombes à neutrons, des armes nucléaires tactiques et des suitcase nuke (armes nucléaires suffisamment miniaturisées pour être transportables dans une mallette).

Il dispose également de systèmes de missiles pouvant être lancés avec une portée de 11500 km (qui peuvent donc aller au-delà de l’Iran). Israël a également des sous-marins capables de lancer des attaques nucléaires, ainsi que des chasseurs à réaction qui peuvent lâcher des charges nucléaires.

Israël a empêché avec zèle ses voisins de même acquérir des réacteurs nucléaires à des fins pacifiques. Cet Etat a violé le droit international en bombardant en 1981 le réacteur nucléaire d’Osirak – en cours de construction en Irak avec une collaboration française – dans une attaque sans aucune provocation préalable, et même si le réacteur devait être utilisé, selon les gouvernements français et irakien, à des fins pacifiques et scientifiques.

Israël a aussi bombardé en 2007 ce qui, selon ce qu’affirmaient des rapports de ses services de renseignement, aurait été un réacteur nucléaire nord-coréen en construction en Syrie. Le Mossad israélien a également été lié au cours des dernières décennies à l’assassinat de nombreux égyptiens, irakiens et iraniens spécialistes du nucléaire. Israël continue de refuser de signer le Traité de Non-Prolifération Nucléaire et refuse de permettre aux membres de la Commission Internationale d’Energie Atomique (IAEA) d’inspecter son réacteur de Dimona.

Israël, un pays prédateur et agressif qui a toujours lancé des guerres contre tous ses voisins depuis sa création, qui a expulsé des centaines de milliers de personnes, fait des millions de réfugiés palestiniens, libanais, égyptiens, et a assassiné des dizaines de milliers de civils et utilisé des armes interdites au niveau international (du napalm jusqu’aux bombes au phosphore, les armes à l’uranium « appauvri » pour citer les cas les plus notoires), continue d’occuper les territoires palestiniens et d’opprimer le peuple palestinien en violation du droit international.

Israël s’appuie sur une idéologie étatique raciste, anti-arabe et anti-musulmane, à laquelle souscrivent ses dirigeants, les structures gouvernementales et les institutions et qui se retrouve dans sa culture populaire et politique et dans un grand éventail de ses lois.

En effet, Israël a non seulement constamment lancé des guerres contre ses voisins, mais il a aussi exhorté les puissances mondiales à envahir ces mêmes voisins tout en se faisant le commanditaire de campagnes racistes et haineuses anti-arabes et anti-musulmanes aux États-Unis et en Europe.

Israël a intégré ce racisme dans ses programmes scolaires et universitaires et dans une grande partie de sa production culturelle.

Politiques racistes

Protecteur d’Israël, les Etats-Unis sont le seul pays au monde qui ait jamais délibérément utilisé des bombes nucléaires contre des populations civiles, qui continue de vouloir justifier cette décision 66 ans après cet acte génocidaire, et qui conditionne sa population, dans ses programmes scolaires et dans les médias pour continuer à la défendre.

Les Etats-Unis ont également assuré que l’arsenal nucléaire d’Israël ne serait jamais discuté au Conseil de Sécurité des Nations Unies, malgré les propositions régulières au fil des décennies pour pouvoir en parler. L’insistance des Etats-Unis à garder la capacité nucléaire d’Israël « secrète » [malgré son caractère public] a pour raison, entre autres choses, de faire perdurer l’aide américaine à l’entité sioniste car au niveau légal, une condition clé pour recevoir une telle aide est que les pays bénéficiaires soient signataires du Traité de non-prolifération nucléaire.

Or Israël refuse de le signer.

Pourtant, les États-Unis et Israël, qui ont été les principales menaces à la paix mondiale et même les principaux fauteurs de guerre au niveau mondial depuis la Seconde Guerre mondiale, insistent à prétendre que l’Iran, un pays dont le régime actuel n’a jamais envahi aucun pays – mais a plutôt été envahi par l’Irak de Saddam Hussein en 1981 à l’instigation des dictatures du Golfe riches en pétrole et leurs parrains américains et français – serait une menace pour la paix dans le monde si elle possédait une arme nucléaire.

La politique raciste des États-Unis quant à savoir qui devrait être autorisé à posséder des armes nucléaires et qui ne l’est pas (en fonction de critères raciaux, au bénéfice de ceux qui sont européens ou de souche européenne), il doit être clair que dans la mesure où existerait une course au nucléaire au Moyen-Orient, elle est encouragée par le bellicisme d’Israël et sa possession de ce genre d’armes de destruction massive. Si le Moyen-Orient doit être une zone exempte d’armes nucléaires, alors les pressions internationales doivent commencer par s’appliquer sur Israël qui est le seul pays de la région à posséder de telles armes, et non pas par l’Iran, que celui-ci soit ou non en train d’en développer.

Le racisme de l’administration Obama envers les Arabes et les Musulmans n’a vraiment pas de limites, mais pour les habitants du Moyen-Orient (Arabes, Turcs, et Iraniens), les critères racistes dont use Obama ne sont pas terriblement persuasifs. Avoir ou ne pas avoir l’arme nucléaire est une question de sécurité humaine et absolument pas un privilège racial européen.

Alors que les Etats-Unis n’ont pas à craindre les bombes nucléaires israéliennes, les pays voisins d’Israël et leurs populations civiles ont été pendant des décennies (et continuent d’être) terrorisés par l’existence de ces mêmes bombes, et pour de bonnes raisons.

Une fois que Barack Obama aura compris cela, les peuples de la région reconsidéreront leur opinion sur la crédibilité des Etats-Unis quand ceux-ci disent craindre une prétendue prolifération nucléaire.

J. MASSAD

http://www.reflexiondz.net/C-est-Israel-le-danger-pas-l-Iran…

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 7 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

ASSAD DOIT ÊTRE TRADUIT EN JUSTICE S’IL A RECOURS AUX ARMES CHIMIQUES…ET CEUX QUI UTILISENT LES AUTRES ARMES COMME CELLES A L’URANIUM « APPAUVRI » ?…(Thierry LAMIREAU)

ASSAD doit être traduit en justice

s’il a recours aux armes chimiques…

et ceux qui utilisent

les armes à l’URANIUM « APPAUVRI »…

on en fait quoi ?

ASSAD DOIT ÊTRE TRADUIT EN JUSTICE S'IL A RECOURS AUX ARMES CHIMIQUES...ET CEUX QUI UTILISENT LES AUTRES ARMES COMME CELLES A L'URANIUM

BAGDAD – Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a estimé, jeudi 6 décembre 2012 depuis Bagdad, que le président syrien Bachar al-Assad devrait être traduit en justice s’il avait recours aux armes chimiques contre la rébellion.

Quiconque utilisera des armes chimiques devra être traduit en justice, a dit M. Ban, en réponse à la question d’un journaliste lors d’une conférence de presse, avec le Premier Ministre irakien Nouri al-Maliki.

Ces armes auront de très graves conséquences sur la population, a insisté le secrétaire général des Nations Unies.

J’ai fait part de mon inquiétude au gouvernement syrien et j’ai envoyé une lettre au président Assad il y a deux jours, pour le mettre en garde contre l’utilisation de ces armes, a-t-il ajouté.

La communauté internationale s’inquiète de plus en plus de l’évolution du conflit syrien et redoute notamment l’utilisation par le régime du président Bachar al-Assad d’armes chimiques contre la rébellion. Un responsable américain a affirmé lundi que Damas mélangeait les composants nécessaires à la militarisation du gaz sarin, un neurotoxique mortel.

(©AFP / 06 décembre 2012 12h31)                                                                                                

COMMENTAIRE:                                                                                                                             

(Le Souffle c’est ma Vie / Thierry LAMIREAU)

Si le sujet n’était pas aussi GRAVE, on pourrait en rire !

Si Bachar Al ASSAD utilisait des armes chimiques cela serait, en effet, criminel.

Mais que fait l’ONU lorsque toutes les autres Nations utilisent d’autres armes aussi DEVASTATRICES ?…

RIEN ! L’ONU ne dit RIEN et ne fait RIEN

pour demander l’interdiction des armes à l’URANIUM « APPAUVRI »

alors que « ces armes auront de très graves conséquences sur les populations des pays concernés » !

On ne dit RIEN à TOUS les pays membres de l’OTAN qui inondent, pour de nombreuses générations, des peuples, des sols et des eaux à cause des ARMES RADIOACTIVES si pratiques pour détruire des chars, des aéronefs, des bunkers en béton !

Qui amène au Tribunal Pénal International…les Etats-Unis, la France, la Grande Bretagne, les Allemands…etc…les Israéliens qui massacrent tant d’êtres innocents à l’aide de munitions flèches à l’URANIUM « APPAUVRI » ?

Les Grands Médias Nationaux et Internationaux se refusent à dénoncer de tels CRIMES CONTRE L’HUMANITE.

HONTE à vous, Journalistes de pacotille, qui, pour rester en place, refusent de dénoncer à grande échelle…

un TEL SCANDALE SANITAIRE PLANETAIRE !  

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 6 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

CLIMAT: NOS POCHES SONT VIDES !…DISENT l’UNION EUROPEENNE ET LES ETATS-UNIS AUX PAYS DU SUD…BIZARRE…IL Y A TOUJOURS DU FRIC POUR LES ARMES ET LES GUERRES !

Climat:

CLIMAT: NOS POCHES SONT VIDES !...DISENT l'UNION EUROPEENNE ET LES ETATS-UNIS AUX PAYS DU SUD...BIZARRE...IL Y A TOUJOURS DU FRIC POUR LES ARMES ET LES GUERRES ! dans REFLEXIONS PERSONNELLES rechauffementjpg

Nos poches sont vides !…

disent L’Union Européenne

et  les Etats-Unis…

aux pays du Sud !…

 Mais pour les armes et les guerres…

Il y a toujours du fric !…

DOHA – L’Union Européenne et les Etats-Unis ont réaffirmé mercredi 5 décembre 2012 qu’il ne fallait pas s’attendre à Doha à un nouvel engagement sur une aide financière ambitieuse pour les Pays du Sud qui, eux, réclament 60 milliards de dollars d’ici 2015 et en font un point crucial des négociations.

Pour autant, certains pays comme le Royaume-Uni et l’Allemagne ont fait des déclarations sur les fonds qu’ils allaient dépenser dans les prochaines années, sans qu’il ne s’agisse nécessairement de nouveaux financements.

Les temps sont durs en Europe pour les finances, a déclaré à la presse le négociateur européen, Pete Betts.

Et nous, ainsi que d’autres pays développés, ne pourrons pas être en mesure de prendre ici des engagements pour 2015, a-t-il déclaré.

Les pays en développement demandent 60 milliards de dollars d’ici 2015, pour assurer une transition entre l’aide d’urgence décidée à Copenhague en 2009 et qui portait sur 30 milliards de dollars sur 2010-2012, et la promesse de 100 milliards par an d’ici 2020.

Cet argent est notamment destiné à les aider à s’adapter aux effets du changement climatique comme les événements extrêmes.

La question de savoir s’il y aura des annonces ici sur de nouveaux engagements n’est pas la bonne question, a lancé, pour sa part, le négociateur américain, Jonathan Pershing.

Il s’agit d’un des principaux points de blocage des négociations onusiennes sur le climat qui doivent s’achever dans la nuit de vendredi à samedi.

Nous voulons voir de l’argent sur la table avant de partir, a martelé le négociateur gambien Ousman Jarju, représentant les pays les moins développés.

La secrétaire d’Etat allemande à l’Environnement Katherina Reiche a annoncé, mercredi 5 décembre 2012, 800 millions d’euros supplémentaires pour les années 2013-2014. Nous espérons que cela permettra d’apporter un peu de mouvement dans les négociations, a-t-elle dit

La veille, le Royaume-Uni avait annoncé qu’il dépenserait 1,8 milliard de livres (2,8 milliards de dollars) en 2014/15, mais des ONG lui ont reproché de faire des annonces sur des sommes déjà budgétisées.

La France s’est, elle, contentée d’expliquer ce qui est déjà fait, selon les mots du Ministre du Développement, Pascal Canfin, citant 2 milliards d’euros par an via l’Agence Française de Développement et 6 milliards pour les trois prochaines années pour aider, notamment l’Afrique, à se doter d’énergies renouvelables.

(©AFP / 05 décembre 2012 15h20)

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 5 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

AMERICAN GROUND ZERO: LA GUERRE NUCLEAIRE SECRETE (Carole GALLAGHER / Mit Press 1993)

AMERICAN  GROUND  ZERO

LA GUERRE NUCLÉAIRE SECRÈTE

AMERICAN GROUND ZERO: LA GUERRE NUCLEAIRE SECRETE (Carole GALLAGHER / Mit Press 1993) dans REFLEXIONS PERSONNELLES bombe-busterdog

CAROLE GALLAGHER

M.I.T. Press 1993

Paru aux Etats-Unis en 1993, ce livre a été traduit en français à l’initiative de deux membres d’un groupe antinucléaire parisien aujourd’hui disparu. Puis, il fut proposé à divers éditeurs, grands, comme petits. Tous ont renoncé à le publier, essentiellement semble t-il pour des raisons financières. C’est pourquoi ce livre est maintenant publié en ligne sur Internet. Toutes les unités de mesure sont ici traduites (par exemple, les degrés sont en degrés Celcius).

 

(Voir le document entier en PDF) 

AVANT-PROPOS

Le 27 janvier 1951, quelques minutes avant les premières lueurs de l’aube, un bombardier B50 de l’Air Force tourna à gauche au-dessus des genévriers et des arbres de Josué et lâcha une bombe atomique dans le désert, à l’ouest de Las Vegas. La lumière de l’éclair réveilla les fermiers habitant plus au Nord, dans l’Utah. La secousse fit voler en éclats des vitres dans l’Arizona. Les radiations se répandirent dans toute l’Amérique, contaminant les sols de l’Iowa et de l’Indiana, les côtes de la Nouvelle Angleterre et les neiges de l’État de New- York, au Nord.

Ainsi commençait le programme d’expérimentation scientifique le plus prodigieusement téméraire de l’histoire des Etats-Unis d’Amérique.

Durant les douze années qui ont suivi, les acteurs gouvernementaux de la guerre froide firent exploser 126 bombes atomiques atmosphèriques dans les 2 150 km2 du site d’essais du Nevada. Chacun des nuages roses qui dériva au-dessus des plateaux et des vallées interdites appartenant aux terrains d’essais atomiques contenait des doses de radiation comparables à la quantité relâchée en 1986 après l’explosion du réacteur de Tchernobyl.

Les Etats-Unis ont condamné l’Union Soviétique pour avoir passé sous silence le désastre de Tchernobyl pendant trois jours, empêchant ainsi les Ukrainiens et les Européens de prendre des mesures contre les radiations. Mais de leur côté, les patrons de l’industrie des armes nucléaires américaines ont, pendant 30 ans, tout fait pour sauvegarder le secret médical et scientifique, afin de camoufler la contamination de vastes zones de l’Amérique du Nord résultant des explosions atomiques sur le site d’essais du Nevada.

Ces secrets sont maintenant publics, car durant ces 14 dernières années, des documents archivés, relatifs au programme d’essais atomiques, ont été rendus publics dans des cours fédérales, au Congrès et dans la presse. Ces rapports dévoilent une histoire faite de froids calculs et de comportements constamment irresponsables des ingénieurs et scientifiques nucléaires de haut niveau du gouvernement. Attitude qu’il est difficile, même à notre époque de cynisme national, d’appréhender pleinement.

Selon des études menées secrètement par le Public Health Service et l’Atomic Energy Commission, la campagne nucléaire lancée par le gouvernement dans le Nevada a empoisonné du lait en Nouvelle Angleterre, du blé dans le Dakota du Sud, de la terre en Virginie, et les poissons des Grands Lacs. Les radiations ont touché les électriciens et les ouvriers non protégés chargés de poser les canalisations sur le site d’essais, ainsi que ceux qui ont construit les tours où avaient eu lieu les explosion et nettoyé les débris radioactifs. Des milliers de soldats à qui l’armée avait ordonné d’observer les essais à partir de tranchées et de faire des manœuvres près du point zéro, ont aussi été atteints. Au-delà des limites de la réserve atomique gouvernementale, les radiations ont tué des moutons, brûlé des chevaux et du bétail, et ont condamné des hommes, des femmes et des enfants à mourir du cancer dans les coquettes petites villes mormones du nord de l’Arizona, du sud du Nevada et de l’Utah.

En général, les idées les plus destructrices furent celles d’hommes croyant que des époques extraordinaires justifient des actes extraordinaires. Au milieu du XXème siècle, cette manière de voir a constitué l’assise idéologique de ceux qui ont géré l’industrie gouvernementale des armes nucléaires.

A leurs yeux, la bombe atomique allait bien au-delà du simple exploit scientifique : ils la concevaient comme la réussite scientifique suprême du siècle, un symbole de virtuosité technique, une sorte de balle explosive magique qui, non seulement allait protéger l’Amérique et mettre les Soviétiques à terre, mais allait également conduire à une nouvelle ère de réalisations destinées à durer des siècles, au cours de laquelle la science viendrait à bout des maux humains.

Installés dans leur bureaucratie industrielle hautement centralisée, protégée par le strict secret militaire, les scientifiques de l’atome étaient libres de prendre tous les risques, d’effectuer tous les essais, d’élaborer toutes les expériences à l’abri de toute ingérence extérieure. Peu leur importait les conséquences brutales qui en résulteraient pour la terre et pour les populations. Les patrons de l’Atomic Energy Commission, l’agence gouvernementale à qui appartenait le site d’essais, pensaient que l’histoire justifierait leurs activités au cas où elles seraient découvertes.

Néanmoins, la vérité la plus frappante et la plus déconcertante de cette page sombre de l’histoire américaine, c’est que, tout en invoquant la protection des idéaux démocratiques, l’Atomic Energy Commission et ceux qui la soutenaient à la Maison Blanche et au Congrès les ont dégradés. Des gens qui avaient prêté allégeance à la Constitution ont mené un combat constant pour garder secrète cette trace de leur violence. Quand au début des années 50, puis de nouveau dans les années 60 et 70, on les mit en face des conséquences de leurs actes, les responsables de l’industrie nucléaire se sont comportés comme des traîtres, mentant sans vergogne lors des audi- tions au Congrès, détruisant des documents lors des procès, et conspirant pour camoufler la réalité.

La vérité commença à émerger en 1978, lorsque le Président Jimmy Carter ordonna que les rapports opérationnels de l’Atomic Energy Commission soient rendus publics. Deux ans plus tard, une équipe d’enquêteurs qui avait étudié les documents et interviewé des participants concluait : « la plus grande ironie de notre programme d’essais nucléaires atmosphériques est que la seule victime des armes nucléaires des Etats-Unis depuis la seconde guerre mondiale a été notre propre peuple. »

Dans son livre déterminé et courageux, Carole Gallagher nous présente des Américains victimes de la bombe atomique. Le livre de Gallagher, qu’elle a mis une décennie à mettre au point, est un panorama saisissant des victimes non décorées d’une guerre non déclarée. Tandis qu’elle préparait ce chef-d’œuvre, elle savait qu’elle engageait une course contre la montre pour recueillir les récits de personnes irrémédiablement malades, témoins d’événements que le gouvernement espérait enterrer avec eux. La conséquence de l’attitude insensible du gouvernement fut d’affermir la résolution de l’auteur et de ses sources. C’est le seul travail dans la récente littérature sur les armes atomiques américaines qui cherche avec autant de détermination à obliger les patrons de l’industrie des armes nucléaires à faire face aux coûts humains de leur œuvre.

« Je me souviens qu’une fois, à l’école, on nous a montré un film intitulé “A” pour Atome, “B” pour Bombe », dit Jay Truman – une des victimes, né en 1951 et élevé à Enterprise, dans l’Utah, une communauté située sous le vent du site d’essais du Nevada, dans laquelle des malformations congénitales et des décès dus au cancer ont commencé à apparaître à la fin des années 50. « Je crois que la plupart de ceux d’entre nous qui avons grandi durant cette période a ajouté mentalement : “C” pour Cancer ; “D” pour Décès.” C’est ce que je vois pour le futur, je pense. Dans ma vie je n’essaye pas de penser à l’avenir, dans un sens parce que… on finit par réaliser qu’on n’en a pas vraiment. »

« Je me souviens quand mon fils est né avec une mal- formation congénitale, juste après que tout cela se soit produit », a ajouté Ken Pratt, qui vivait dans le sud de l’Utah dans les années 50 et travaillait comme cascadeur pour doubler les vedettes dans des films. « Son visage était un trou immense et ils ont dû en réunir tous les morceaux derrière. Je pouvais voir sa gorge dans la partie inférieure, tout était sens dessus dessous, son visage était ouvert, chaque côté allant vers l’extérieur, et c’était horrible. Je voulais mourir et je voulais qu’il meure. »

Il est difficile de qualifier cet ensemble de blessures humaines et écologiques autrement que comme quelque chose d’immoral. Au moins, la fabrication et les essais d’armes nucléaires semblent enfin se terminer. Depuis que Carole Gallagher a commencé à travailler sur ce livre, aucune autre industrie aux Etats-Unis n’a subi autant de changements que celle qui fabriqua les bombes atomiques du gouvernement. En 1983, le site d’essais du Nevada était l’un des 17 principaux complexes répartis dans 12 États qui constituaient le cœur du monopole de la fabrication des armes nucléaires appartenant en totalité au gouvernement.

Avec près de 120 000 employés et un budget annuel de 4 milliards de dollars au début des années 80, l’industrie des armes nucléaires était une des entreprises les plus dangereuses et les plus importantes du pays.

Aujourd’hui, en 1992, les Etats-Unis n’ont plus produit d’arme nucléaire depuis 2 ans. Seuls six complexes d’armement restent ouverts, y compris le site d’essais du Nevada, qui cette année testera sous terre 5 ou 6 armes nucléaires, d’après le rapport public fait par le Department of Energy, le successeur de l’Atomic Energy Commission.

Le Congrès est en lutte avec le Department of Energy pour faire de nouvelles proposi- tions qui pourraient mettre fin aux essais nucléaires dans le Nevada.

Bientôt l’industrie des armes nucléaires pourrait être réduite à deux complexes tout au plus, dont la tâche serait de démanteler les milliers de têtes nucléaires qu’on a mis 50 ans à construire.

Il est évident que l’effondrement du communisme en Europe de l’Est et la fin de la guerre froide ont contribué à la débâcle soudaine de l’industrie des armes nucléaires. Ce que le public a appris à la fin des années 80 au sujet des équipements dangereusement délabrés de cette industrie, de ses mauvais rapports d’exploitation et d’une pollution radioactive et chimique rampante fut aussi important. A chaque étape des opérations de cette industrie, des parties de la population demandaient l’arrêt de l’exploitation de matières radioactives qui n’étaient plus nécessaires à une guerre qui ne serait jamais entreprise.

Le mouvement national qui conduisit à l’arrêt de l’industrie des armes nucléaires à la fin des années 80 n’a pas pris naissance spontanément. Il est né dans le désert, autour du site d’essais du Nevada, et a pris de l’ampleur grâce à quelques fiers et opiniâtres Mormons du sud-ouest qui considéraient que c’était pécher que de défier le gouvernement, mais s’y résignèrent parce que ne pas le faire eût été pêcher plus gravement encore. En 1956 et 1982, ces gens s’attaquèrent au gouvernement devant un tribunal du district fédéral de Salt Lake City, à l’occasion de trois affaires historiques qui furent les premières à révéler le scandale nucléaire national.

Les deux premières affaires concernaient les mêmes incidents de 1953, lorsque des gardiens de moutons qui effectuaient le rassemblement de leurs troupeaux au printemps trouvèrent leurs brebis et leurs agneaux porteurs de vilaines brûlures, de lésions au museau et à la gueule, et si malades que beaucoup pouvaient à peine tenir debout. Quand ils conduisirent leurs animaux dans les bergeries de l’Utah, ils furent témoins de phénomènes biologiques encore plus étranges. « Il commença à naître des agneaux chétifs et ballonnés » affirma en 1989 Kern Bulloch, un fermier de Cedar City (Utah) lors d’une audition du comité judiciaire du Tribunal.. « De tels agneaux ne vivaient que quelques heures. »

Sur les 14 000 moutons qui se trouvaient le long du site d’essais du Nevada, 4 500 moururent en mai et juin 1953. Les éleveurs de moutons étaient convaincus que ces pertes étaient dues aux radiations particulièrement nocives causées par les essais nucléaires atmosphériques effectués au début de cette année-là. En 1955, les éleveurs entamèrent des poursuites devant les juridictions du district fédéral de Salt Lake City, et furent les premiers à réclamer des indemnités pour des pertes dues aux radiations provoquées par l’industrie gouvernementale des armes nucléaires.

En septembre 1956, pendant le procès de 14 jours qui se déroula devant le juge A. Sherman Christensen, les éleveurs n’eurent pas la moindre chance.

Quand les scientifiques gouvernementaux de l’atome prirent position, c’est tout juste si leurs témoignages n’étaient pas mensongers du début à la fin.

En 1980, le Comité Judiciaire chargé du commerce international et interaméricain mena une enquête sur les moutons morts et conclut que l’Atomic Energy Commission s’était engagée dans une entreprise de camouflage scientifique sophistiquée, visant à protéger le programme d’essais mené au Nevada à n’importe quel prix, y compris au risque de ruiner la crédibilité gouvernementale. Des rapports internes découverts par les enquêteurs indiquaient que les vétérinaires fédéraux et ceux de l’État avaient mesuré des doses létales de radiation dans les organes des animaux morts et mourants, mais que l’Atomic Energy Commission avait fait disparaître ces rapports.

En outre, l’Atomic Energy Commission avait mené des études distinctes entre 1951 et 1954 dans une autre usine d’armes nucléaires, la réserve nucléaire de Hanford, dans l’État de Washington, au cours desquelles des moutons furent exposés à des niveaux d’irradiation identiques à ceux provoqués par les retombées sur le Nevada et l’Utah. Les résultats furent presque semblables à ceux de 1953 dans l’Utah. Les moutons développaient des lésions, perdaient leur laine, et ils mouraient en plus grand nombre que d’ordinaire. Le gouvernement ne mentionna jamais l’existence de ces études devant la cour.

La publication de l’étude du Comité Judiciaire incita plusieurs des plaignants d’origine à demander un nouveau procès. En mai 1982, pendant quatre jours, le juge Christensen, le juge le plus haut placé de la cour à l’époque, entendit leurs arguments. En août 1982, dans un rapport de 56 pages, il rendit un jugement qui entendait faire jurisprudence. Vingt-six ans après sa première décision, Christensen déclarait qu’une monstrueuse erreur judiciaire avait été commise et que l’Atomic Energy Commission avait perpétré « une fraude vis- à-vis de la cour, à laquelle il faut remédier, même à cette date tardive ». En accordant un nouveau procès aux fermiers, Christensen disait que les scientifiques et les hommes de loi du gouvernement avaient délibérément caché des documents, produit des faux témoignages et occulté des informations.

En 1983, par une décision inexplicable, la cour d’appel de la 10ème circonscription des Etats-Unis à Denver annula le jugement de Christensen. Le jury d’appel jugea qu’il n’y avait pas eu de témoignages faux ou mensongers et qu’on n’avait caché aucune preuve aux gardiens des troupeaux de moutons. On a su plus tard qu’avant d’être nommé à la Cour d’appel en 1962, le juge qui avait rendu cette décision avait travaillé à Santa Fé (Nouveau Mexique) comme membre d’une importante société judiciaire servant de conseil au Laboratoire National de Los Alamos, le responsable des expérimentations atomiques.

La troisième affaire historique, la plainte de 1 200 habitants du sud-ouest, fut exposée devant la cour du juge Bruce S. Jenkins à Salt Lake City en 1982. Pour illustrer les résultats des essais, on avait sélectionné les dossiers médicaux des cancers de 24 plaignants, parmi lesquels 4 enfants -tous morts- et 19 adultes, dont 5 étaient encore en vie. Pendant 4 mois le tribunal présidé par Jenkins entendit les dépositions de 98 témoins. Des mères et des pères parlèrent de la douleur indicible dont avaient souffert leurs enfants agonisants. Des enfants de victimes décrivirent leurs tourments à la vue de leur parents agonisants, dont le corps s’atrophiait.

Des scientifiques du gouvernement admirent qu’ils avaient caché les dangers des expérimentations, tout en précisant qu’ils restaient sceptiques sur le fait que quiconque ait subi un préjudice.

En mai 1984, Jenkins, dans un rapport de 489 pages, prononça un jugement, le premier à affirmer que les radiations émises par l’industrie gouvernementale des armes nucléaires avait causé des cancers. Jenkins accordait des indemnités à 10 des 24 victimes parce que, disait-il, le gouvernement avait négligé de prévenir les habitants des conséquences potentielles de l’exposition aux retombées.

« La Cour a conclu qu’individuellement ou en commun, les accusés ont exposé d’une manière déraisonnable les plaignants ou leurs ascendants à des risques de blessures résultant directement ou indirectement du fait qu’ils ont négligé de les prévenir » écrivait-il.

Une fois encore, la cour d’appel de la 10ème circonscription de Denver cassa la décision. Un comité de juges décida en 1987 que la conduite d’essais ou de tests atmosphériques était une décision politique protégée par le Federal Tort Claims Act, une loi de 1946 qui donne aux fonctionnaires de larges pouvoirs discrétionnaires permettant de mener des programmes fédéraux vitaux, que ceux-ci causent ou non des préjudices. En 1988, la Cour suprême des Etats-Unis décida de ne plus s’occuper de l’affaire et la querelle judiciaire prit fin.

Loin de se laisser abattre par les décisions de la Cour suprême, le mouvement national, décidé à placer le gouvernement face à ses responsabilités, acquit un nouveau dynamisme. Utilisant la décision Jenkins comme jurisprudence, des actions en justice furent intentées dans 10 Etats contre les installations d’armes nucléaires dépendant du Départment Of Energy, réclamant des indemnités pour dommages médicaux et environnementaux.

La première victoire fut remporté en 1989 : le Department Of Energy versa 78 millions de dollars aux habitants de Fernald (Ohio) pour torts causés à leurs biens par la contamination radioactive venant du Feed Materials Production Center, une usine locale de traitement de l’uranium.

Le jugement du juge Jenkins pesa en faveur des tentatives des législateurs du Congrès pour dédommager les victimes de l’industrie nucléaire. En 1988 le Congrès chargea le Ministère des anciens combattants de verser des pensions d’invalidité aux vétérans de l’atome qui avaient participé aux essais atomiques du Nevada et qui souffraient d’un des cancers figurant sur une liste de treize types de cancer.

Et le 15 octobre 1990, après des années de lobbying intensif mené par deux législateurs de l’Utah, le représentant Wayne Owens et le sénateur Orrin Hatch, le président Bush signa le « Radiation Exposure Compensation Act », en vue de présenter les excuses du gouvernement pour son comportement dans le sud- ouest et d’instaurer un fond en fidéicommis pour les victimes.

La guerre nucléaire secrète est un récit consciencieux et difficile à surpasser qui parle de confusion humaine et d’indifférence officielle. Ce livre s’inscrit dans une tradition américaine d’histoire orale et de photographies documentaires qui transcende toute autre forme d’art parce qu’elle conserve la mémoire des époques politiques troublées. Tout comme Mathew Brady a produit des documents sur la Guerre de Sécession, Walker Evans a fait la chronique de la Grande Dépression, et tout comme des photo-reporters modernes ont réalisé des reportages sur le mouvement des droits civiques et la guerre du Vietnam, Carole Gallagher nous met en face des victimes d’un autre chapitre douloureux de l’histoire américaine.

Les conséquences de la contamination de l’Amérique par l’industrie des armes nucléaires persisteront pendant des siècles.

Voici un document d’une qualité professionnelle extraordinaire dû à une journaliste qui refuse de laisser cette tragédie sombrer dans l’oubli.

KEITH SCHNEIDER

Journaliste au New-York Times, spécialisé dans l’étude des coûts écologiques occasionés par le développement militaire de l’époque de la guerre froide.                        

 fichier pdf American_Ground_Zero LA GUERRE NUCLEAIRE SECRETE

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 5 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

VOLER AU-DESSUS DE L’AMERIQUE…GENIAL !

Flying over America!!!

VOLER AU-DESSUS DE L'AMERIQUE...GENIAL ! dans REFLEXIONS PERSONNELLES usa Un merveilleux voyage au dessus de l’Amérique!
A visionner en grand écran bien sûr!!

Yessian Music has taken flight yet again…this time over America, in its latest installation in Shenzhen, China via Super 78 and directed by Brent Young.

Music by: Yessian Music
Composer: Dan Zank
Sound Designer: Jeff Dittenber
Mixer: Scotty Gatteño
CCO: Brian Yessian
EP: Michael Yessian

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 26 novembre, 2012 |Pas de commentaires »

GAZA: GENOCIDE A L’URANIUM « APPAUVRI » ! L’ARMEE ISRAELIENNE UTILISE A NOUVEAU DES ARMES RADIOACTIVES…(Thierry LAMIREAU / prisonplanet.com / trapockpeace.org)

GAZA :

Génocide

à l’Uranium « appauvri »

 L’armée israélienne

utilise bien des armes

à l’URANIUM « appauvri » 

GAZA: GENOCIDE A L'URANIUM

Une photo de la presse israélienne montre sans équivoque possible que l’armée israélienne utilise bien des armes à l’Uranium « appauvri » dans ses bombardements contre des zones densément peuplées de civils palestiniens à Gaza. 

Idan Cohen Photo Idan Chesler -Ynet 25/06/07

Idan COHEN Photo Idan Chesler -Ynet 25/06/07
En regardant les images diffusées ici ou là montrant l’attaque d’ISRAEL sur GAZA, je constate à nouveau, mon expérience sur le sujet me l’indique, que les munitions flèches à l’URANIUM « APPAUVRI » sont utilisées en cette fin de novembre 2012…et j’en suis, une fois de plus, SCANDALISE !
L’armée israélienne a été accusée d’utiliser des armes à l’UA  contre le Liban. Une photo avait été publiée montrant un soldat israélien tankiste chargeant un obus à dard à l’UA. 
Le site internet du quotidien israélien à grand tirage Yedihot Aharonot Ynet, avait publié le 25/06/07 une photo d’un camarade de bataillon du soldat Gilad SHALIT, prisonnier depuis un an de la résistance palestinienne à Gaza, portant sur l’épaule un obus à dard à l’UA (voir photo ci-dessus prise par Idan CHESLER) en accompagnement d’un article sur Shalit de Hanan GREENBERG intitulé « Shalit’s army buddies hopeful. » L’article portait sur un message audio de Shalit transmis récemment aux israéliens et les réactions de ses compagnons tankistes. 
Le caporal Gilad SHALIT et son camarade, le sergent de réserve Idan COHEN (sur la photo), faisaient partie d’un bataillon de tanks stationné aux alentours de la Bande de Gaza, d’ailleurs toujours en poste le long de la frontière Bande de Gaza/Israel. 
 
La Bande de Gaza a subi de violents bombardements par air, terre (canonnières de tanks et artillerie) et mer. Il apparaît donc clairement que SHALIT, dont les medias occidentaux ont publié en boucle une photo « innocente » (visage souriant, poupon) a passé une partie de son service militaire à bombarder des zones densément peuplées de civils palestiniens dans la Bande de Gaza avec des obus à l’Uranium « appauvri ». La Bande de Gaza, une zone étroite avec une densité de population la plus élevée au monde – sa population palestinienne de 1,4 millions d’habitants en grande partie des réfugiés est constituée à plus de 50 % d’enfants – n’est plus simplement une prison à ciel ouvert, ainsi dénommée par beaucoup, pour ces 1,4 millions de palestiniens soumis à une terrible punition collective (blocus économique, alimentaire, médical, destruction des infrastructures…), mais un camp d’extermination. En effet, les particules d’Uranium « appauvri » constituent un véritable gaz toxique radioactif, poison non seulement pour les actuels habitants de la Bande de Gaza, mais aussi pour les générations à venir. Les particules d’Uranium « appauvri » s’attaquent à l’ADN, au patrimoine génétique, provoquant cancers, malformations congénitales, un héritage qui va se transmettre de génération en génération. Pas de chambre à gaz dans la Bande de Gaza, mais un poison mortel destructeur du patrimoine génétique palestinien. L’état sioniste commet donc, en toute impunité, un génocide, avec les encouragements et (ou) le silence complice des gouvernements occidentaux et des populations occidentales qui se taisent. L’état d’ISRAEL a, semble-t-il, trouvé la solution à ce qu’il appelle ouvertement « un problème démographique » : l’élimination progressive de la population palestinienne dont le seul tort est de vivre depuis des générations sur une terre convoitée par les sionistes qui ont tout fait et continuent de tout faire pour se l’approprier soit en en chassant brutalement  et/ou en exterminant lentement la population palestinienne autochtone. 
Un expert américain renommé dénonce
l’utilisation de munitions à l’UA par Israël.
idfchem CONVENTION DE GENEVE dans REFLEXIONS PERSONNELLES
Le DC Doug ROKKE expert renommé en Uranium « appauvri » montre du doigt Israël pour son utilisation de munitions illégales et létales à l’UA contre le peuple libanais – munitions vendues par le gouvernement des Etats-Unis – et demande une cessation immédiate de ces pratiques. Le Dc Doug ROKKE a fait carrière dans l’armée US pendant 40 ans avant d’être nommé à la tête de l’équipe d’investigation de l’armée US portant sur l’évaluation et l’enseignement des dangers de l’uranium « appauvri ». Il a été conseiller auprés de: Centers of Disease Control, Department of Defense, National Academy of Sciences, Institute of Medicine, U.S Senate, U.S. House of Representatives, U.S. Department of Transportation, FAA, U.S. Department of Defense. U.S. General Accounting Office, Department of Veterans Affairs, British Royal Society, British House of Lords and House of Commons, United Nations, and Presidential Special Oversight Board. L’Uranium « appauvri », qui est un poison radioactif toxique, touche tout le monde sans discrimination. Interviewé lors d’une émission TV d’Alex JONES, le DC ROKKE a décrit certains des effets de l’UA – une arme utilisée sur les champs de bataille qui, une fois utilisée, ne peut être nettoyée et reste dans l’atmosphère pour l’éternité. « Voilà ce que nous connaissons par des expérience directes notamment par ce qui est arrivé à certains d’entre nous pendant la 1ère guerre du Golfe, et ce que nous avons appris lorsque nous avons mené nos recherches pour l’armée US.
La première chose qui vous touche c’est les problèmes respiratoires, puis vous avez des rougeurs, puis vous commencez à avoir des atteintes pulmonaires définitives au bout de quelques mois à cause des radiations et de la toxicité chimique, puis vous avez des problèmes neurologiques, puis vous avez des problèmes gastro intestinaux. » 

« Vous avez une décalcification des os et des dents – puis vous avez tous les problèmes ophtalmiques causés par les rayons alpha et gamma – et puis les cancers, la leucémie et tout le reste « a dit ROKKE. 
« C’est catastrophique. Une présentation faite par l’armée US aux dirigeants du Pentagone avant la 2ème guerre du Golfe expliquait tous les problèmes liés à l’utilisation des armes à l’UA, mais ces responsables n’en ont pas tenu compte et, en public, ils ont dit qu’il n’y en avait pas». Suite aux bombardements de l’Afghanistan, une étude scientifique conduite par des scientifiques britanniques Chris BUSBY et Saoirse MORGAN a conclu qu’une quantité élevée d’UA avait contaminé l’Europe, s’étant propagée par voie aérienne du Moyen Orient et de l’Asie Centrale. ROKKO a dit que les israéliens ont commencé à utiliser des munitions à l’UA contre les égyptiens pendant la guerre arabo israélienne de 1973-74. Il a brièvement exposé la manière dont les israéliens utilisent des munitions à l’UA, ces « sales bombes » du monde civilisé, au Liban ces deux dernières semaines. « L’armée américaine a explicitement confirmé avoir utilisé 500 tonnes d’uranium de munitions à l’UA dans les deux premiers mois de la guerre en Irak – dans l’opération « Shock and Awe » – et l’armée a confirmé que la bombe GBU 28, une bombe guidée au laser – qui comporte 5000lb d’explosifs contient une tête à l’UA – ces bunkers busters.Les Etats-Unis ont fourni 100 GBU 28 à Israël pendant son offensive pour qu’ils les utilisent contre des cibles au Liban ».« L’armée a explicitement confirmé que c’est une bombe radioactive et que les fragments qui restent après sont utilisation le sont aussi et que c’est un véritable problème. »« Ainsi maintenant nous avons une confirmation sous forme de photos – et je veux le répéter, nous avons confirmation sous forme de photos que les canonniers israéliens ont chargé des obus à l’UA dans les tanks israéliens et les ont utilisé au Liban » a dit ROKKE à JONES. « Ce que nous avons là c’est une utilisation délibérée de munitions radioactives, des munitions à l’UA, qui sont illégales selon les Nations Unies. »« Nous avons tous les libanais qui en subissent les effets, toutes les femmes et les enfants qui en subissent les effets, tous les israéliens aussi, et les zones touchées là bas sont si petites que toute la région en subit les effets et est contaminée pour l’éternité. »« Nous avions connaissance de la livraison des GBU 28, nous savions que c’était une certitude – maintenant nous recherchions les dommages causés au Liban, et tous les dommages indiquent l’UA, mais jusqu’à ce que nous ayions ces photos des bombes à l’UA chargées par un canonnier tankiste israélien nous n’avions pas vraiment de preuve et celle-ci est arrivée hier. (27/07.06) »

« Les photos de soldats israéliens chargeant des munitions à l’UA ont étrangement disparu de nombreux sites d’informations sur internet peu de temps après qu’elles aient été publiées, mais on a pu en sauver des petits formats des archives de GETTI . » 

Note:

En observant attentivement les photos on peut discerner le dard à l’Uranium « Appauvri » sur chaque obus. 

ROKKE s’est exprimé sur les opérations israéliennes utilisant des munitions à l’UA dans un article dans lequel il affirme que « l’utilisation d’armes à l’UA est totalement inacceptable, et un crime contre l’humanité. Par conséquent les citoyens du monde et tous les gouvernements doivent agir pour que cesse l’utilisation d’armes à l’UA.

Je dois demander maintenant qu’Israël fournisse une aide médicale à toutes les personnes victimes de l’UA au Liban et qu’il nettoie la contamination à l’UA. » En lien avec tout cela, un ancien agent des renseignements américain Wayne MADSEN a révélé que certaines sources lui avaient dit que les israéliens ont délibérément ciblé et tué les 4 observateurs de l’ONU parce qu’ils avaient obtenu des preuves des atrocités commises par les israéliens contre la population libanaise. Source : www.prisonplanet.com 
 
Des scientifiques libanais soupçonnent Israël
d’avoir utilisé des armes radioactives au sud
Liban.
Suivant une dépêche du Daily Star (journal libanais) du 21 août 2006, deux scientifiques libanais Mohammad Ali Qobeissi, un membre du Conseil National de Recherche Scientifique, et Ibrahim Rashidi de la Faculté des Sciences de l’Université du Liban ont inspecté un cratère de 3 m de profondeur sur 10 m de diamètre fait par une bombe larguée par l’aviation israélienne dans Khiam, dans le quartier Jlahiyyeh. Ils y ont constaté un « haut degré de matériaux radioactifs non identifiés » en utilisant un compteur Geiger Muller et un détecteur de radioactivité. Une équipe du Conseil testera un échantillon du cratère pour trouver de quels matériaux radioactifs il s’agit. Qobeissi a ajouté que les armes israéliennes utilisées contre Khiam et des zones voisines du sud Liban « contiennent probablement une haute teneur en uranium ».
Pourquoi les bombes à l’UA sont illégales
Une arme est illégale de deux façons :
 
 CONVENTION DE LA HAYE
1 – Par l’adoption d’un traité spécifique l’interdisant 

2 – Parce qu’elle ne peut pas être utilisée sans violer les lois et coutumes existantes régissant la guerre. 

Une arme  est rendue illégale parce qu’il existe un traité spécifique en interdisant l’utilisation n’est seulement illégale que pour les pays qui ont ratifié ce traité.

Une arme qui est illégale en lien avec une loi existante est illégale pour TOUS les pays. Ceci est vrai même si il existe déjà un traité concernant cette arme, et qu’un pays n’a pas ratifié ce traité. Comme il n’existe pas de traité spécifique interdisant les armes à l’UA, l’illégalité de l’utilisation de celles-ci doit être établie de la deuxième manière. Les lois et coutumes de guerre (Droit Humanitaire) comprennent tous les traités régissant les opérations militaires, l’utilisation des armes et la protection des victimes de guerre de même que le droit international coutumier (comprend notamment la Convention de la Haye réglementant les opérations militaires et la Convention de Genève réglementant la protection des parties en tant de guerre) sur ces sujets.
En d’autres termes, pour évaluer si une arme spécifique est légale ou illégale quand il n’y a pas de traité spécifique la concernant, tout le Droit Humanitaire doit être consulté. Il existe 4 règles découlant du Droit International en ce qui concerne les armes : 
1 – Les armes ne peuvent être utilisées que dans le champ légal de bataille, défini comme des cibles militaires légales de l’ennemi en guerre. Les armes ne peuvent pas avoir un effet négatif au-delà du champ légal de bataille (le test « territorial »). 

2 – Les armes ne peuvent être utilisées que seulement pendant la durée du conflit. Une arme qui est utilisée ou continue d’agir après la fin de la guerre viole ce critère. (le test « temporel ») 

3 – Les armes ne peuvent pas être excessivement inhumaines (le test « d’humanité ») La Convention de la Haye de 1899 et de 1907 utilise les termes « souffrance inutiles » et « blessure superflue » pour ce concept.

4 – Les armes ne peuvent pas avoir un effet négatif excessif sur l’environnement naturel (le test « environnemental »). 

L’armement à l’UA échoue à ces 4 tests.

 pic.php DROIT INTERNATIONAL
1 – Il ne peut pas être « limité » aux champs de bataille légaux et échoue au test territorial. A l’opposé, l’UA est transporté par voie aérienne loin du champ des cibles légales vers des cibles illégales (civiles) : hôpitaux, écoles, abris civils et même des pays voisins avec lesquels l’utilisateur n’est pas en guerre. 
2 – Il ne peut être « arrêté » quand la guerre est finie. A l’opposé, l’armement à UA continue d’agir après la fin des hostilités et par conséquent échoue au test de temporalité. Même avec des nettoyages rigoureux des zones de combat, les particules aériennes ont une vie de ½ billion d’années et ont le potentiel de tuer et blesser d’anciens combattants et non combattants bien après que la guerre soit terminée. 
3 – Il est inhumain et par conséquent échoue au test d’humanité. Cet armement est inhumain à cause de la façon dont il tue – cancer, maladie des reins… et bien après la fin des hostilités alors que la tuerie doit cesser. L’UA est inhumain parce qu’il peut provoquer des malformations génétiques telles que des anomalies crâniennes et faciales, l’absence de membres, des bébés déformés et non viables, par conséquent touchant des enfants qui n’ont jamais été des cibles militaires et qui sont nés après la fin de la guerre. La nature teragénique des armes à l’UA et l’atteinte possible du patrimoine génétique des générations futures font qu’il est possible de considérer l’utilisation des armes à l’UA comme un génocide. 

4 – Ces armes à l’UA ne peuvent être utilisées sans causer des dommages excessifs à l’environnement naturel et donc échoue au test sur l’environnement. Les dommages à l’environnement naturel comprennent la contamination de l’eau et des terres agricoles dont l’exploitation sert à la subsistance des populations civiles bien au-delà de la durée de vie de ces populations. Le nettoyage est une science inexacte de toute façon, qui coûte très cher – bien au-delà des capacités de financement d’un pays pauvre. 

L’une des clauses les plus utiles du traité sur le Droit Humanitaire c’est la « clause Martens » de la Convention de la Haye de 1907 qui est reprise dans les traités suivants concernant le Droit Humanitaire. La Clause Martens stipule que dans des situations ou il n’existe pas de clause spécifique dans un traité (ce qui est le cas pour l’UA) la communauté internationale est néanmoins liée par « les règles de principes de la loi des nations, issues des usages établis parmi les peuples civilisés, par les lois humanitaires et ce que dicte la conscience publique. » 

Il existe un effort international immense de la part d’une grande variété de groupes représentant de multiples facettes de la société civile. L’existence d’un réseau anti UA est légalement pertinent concernant l’affirmation que l’UA est illégal, et pour soutenir comme argumentaire que l’utilisation d’armements à l’UA est un crime de guerre ou crime contre l’humanité, et ce réseau peut jouer un rôle décisif pour arrêter la prolifération de ces armes. 

Conséquences de l’utilisation d’armements à l’UA dans des opérations militaires 

armes-uranium DROITS DE L'HOMME
Selon le droit international, il existe un certaines exigences pour remédier aux violations des Conventions de Genève et autres règles formant les lois et coutumes de la guerre. Une exigence minimum du devoir de réparer l’utilisation d’armements illégaux c’est la compensation des victimes. Cela peut comprendre, par exemple, les victimes civiles et militaires de guerres et les armements à l’UA utilisés sur des zones militaires de tirs. Pour remédier au minimum à l’utilisation de l’UA, c’est le devoir de fournir tous les renseignements sur les armes leur développement et leur déploiement. En ce qui concerne les dommages environnementaux, les utilisateurs de ces armes sont obligés d’effectuer un nettoyage effectif des zones contaminées. Quand des terres et des ressources en eau ne peuvent être effectivement nettoyées, l’état qui a causé les dommages doit payer en dommages un montant égal à la perte d’exploitation des terres et des ressources en eau du patrimoine national.
En dollars Us, le coût des poursuites juridiques et du nettoyage environnemental pour les seules guerres du Golfe pourraient atteindre des chiffres prodigieux. En plus de la responsabilité pour les dommages causés aux victimes et à leur environnement, les utilisateurs d’armements à l’UA devraient être sanctionnés légalement selon les clauses des lois humanitaires existantes. Par exemple, la Convention de Genève exige des états membres signataires (Israël en fait partie ndt) qu’ils aient des mécanismes légaux internes pour juger les personnes qui sont soupçonnés d’avoir commis des violations sérieuses du droit humanitaire.
De plus, l’Article 146 stipule que tous les états signataires ont le devoir de rechercher les violateurs mis en cause et de les juger devant leurs propres tribunaux quelque soit leur nationalité. L’article 148 interdit à tout état de s’absoudre lui-même ou d’absoudre un autre état de la responsabilité de violations sérieuses. A cause des ces clauses de la Convention de Genève, les « accords » recherchés et obtenus par les Etats-Unis comme quoi d’autres états se sont engagés à n’entreprendre aucune action contre le personnel militaire US pendant un certain nombre d’années doivent être considérés comme nuls et non avenus puisqu’ils violent les Conventions de Genève. Alors que les Etats-Unis peuvent obtenir des accords anticipés pour que son personnel militaire ne soit pas traduit devant la Cour Internationale de Justice, dont les US ne font pas partie, les Etats-Unis ne peuvent abroger ces règles des Conventions de Genève ou exiger d’autres états de le faire. 
Bases pour considérer comme crime de guerre et crime contre l’humanité l’utilisation d’armements à l’UA
 
post-18-1309204296 ENVIRONNEMENT
Certaines avancent que les armements à l’UA, bien que violant les normes existantes, ne pourraient constituer un crime de guerre ou un crime contre l’humanité. Crimes de guerre et crimes contre l’humanité sont définis par la Charte de Nuremberg, dans les articles des Conventions de Genève portant sur la « violation grave » et les protocoles additionnels de ces Conventions, et dans d’autres sources contenues dans des traités internationaux sur les crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Dans la 4ème Convention de Genève portant sur la protection des civils par exemple, des violations graves inclues « tuer volontairement… ou traitement inhumain… causer volontairement de grandes souffrances ou des blessures sérieuses au corps ou à la santé » des civils – c’est exactement ce que fait l’UA. L’Article 85 du Protocole Additionnel I ajoute les attaques indiscriminées touchant les civils et d’autre actes qui arrivent nécessairement en utilisant des armements à l’UA à l’énumération des « violations graves ».
Les effets génocidaires sur les peuples bien après la fin des hostilités constituent une autre base pour considérer l’utilisation des armements à l’UA comme un crime contre l’humanité. 
Source : Extraits d’un rapport de Karen PAEKER, JD intitulé « The Illégality of DU Weaponry » publié sur http://www.traprockpeace.org . Karen PARKER a été déléguée non gouvernementale auprès de la Commission des Droit de l’Homme de l’ONU et sa sous commission à partir de 2002. Ce rapport a été préparé et présenté lors de la Conférence Internationale sur les Armements à l’UA qui s’est tenue en 2003 en Allemagne à Hambourg. 
Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 24 novembre, 2012 |3 Commentaires »

L’ÎLE OÙ LES HOMMES OUBLIENT DE MOURIR…(The New-York Times et Jean-Marc DUPUIS)

L’île où les hommes oublient de mourir…

L'ÎLE OÙ LES HOMMES OUBLIENT DE MOURIR...(The New-York Times et Jean-Marc DUPUIS) dans REFLEXIONS PERSONNELLES ikaria(The New-York Times et Jean-Marc DUPUIS)
Le journal américain The New-York Times a publié la semaine
dernière un article extraordinaire intitulé « L’île où les gens oublient de mourir » (The Island Where People Forget To Die). 
Il rapporte l’histoire d’un combattant de la seconde Guerre mondiale d’origine grecque, Stamatis MORAITIS, qui partit s’installer aux Etats-Unis après l’Armistice.
Alors qu’il avait adopté le style de vie américain, avec villa en Floride, deux voitures, trois enfants, Stamatis MORAITIS apprit en 1976 qu’il avait un cancer des poumons. Neuf médecins confirmèrent le diagnostic et lui donnèrent neuf mois à vivre. Il avait 62 ans.Il décida alors de retourner avec son épouse sur son île natale d’Icare, en mer Egée, pour être enterré aux côtés de ses ancêtres dans un cimetière ombragé surplombant la mer. Stamatis s’installa dans une maisonnette blanchie à la chaux, au milieu d’un hectare de vignes escarpées, sur la côte nord-est d’Icare, et se prépara à mourir…
Il se prépare à mourir, puis…
D’abord, il passa ses journées au lit, soigné par sa mère et sa femme. Mais bientôt, il redécouvrit la foi de son enfance, et commença à se rendre, chaque dimanche matin, à la petite chapelle grecque orthodoxe en haut de la colline, où son grand-père avait été pope. Lorsque ses amis d’enfance apprirent son retour, ils commencèrent à lui rendre visite chaque après-midi. Leurs conversations pouvaient durer des heures, et s’accompagnaient invariablement d’une ou deux bouteilles de vin du cru. « Autant mourir heureux », se disait Stamatis.
Pendant les mois qui suivirent, quelque chose d’étrange se produisit. Il dit qu’il commença à sentir ses forces le regagner. Un jour, se sentant entreprenant, il planta quelques légumes dans son jardin. Il ne projetait pas de les récolter lui-même, mais il appréciait le soleil, et respirer l’air de la mer. Il faisait cela pour sa femme, pour qu’elle puisse profiter des légumes quand il serait parti.Six mois s’écoulèrent. Stamatis MORAITIS était toujours vivant. Loin d’entrer en agonie, il avait agrandi son potager et, sentant ses forces revenir, il avait aussi nettoyé la vigne familiale. S’accommodant de mieux en mieux du rythme de vie paisible de la petite île, il se levait le matin quand bon lui semblait, travaillait à la vigne jusqu’en début d’après-midi, se faisait un bon déjeuner, puis enchaînait sur une longue sieste. Le soir, il prit l’habitude de se rendre à la taverne du coin, où il jouait aux dominos jusqu’à une heure avancée.
Les années passèrent.
Sa santé continua à s’améliorer.
Il ajouta quelques pièces à la maison de ses parents. Il développa la vigne jusqu’à produire 1500 litres de vin par an.Aujourd’hui, 35 ans plus tard, il a atteint 97 ans (selon un document officiel qu’il conteste ; car lui affirme en avoir 102) et il n’a plus le cancer. Il ne suivit jamais de chimiothérapie, ne prit aucun médicament d’aucune sorte. Tout ce qu’il fit fut de partir pour Icare.
Son cas est-il représentatif ?
Le cas de Stamatis MORAITIS, et de l’île d’Icare, est rapporté par un scientifique de la National Geographic Society (éditrice du fameux magazine National Geographic), qui s’est spécialisé dans l’étude du mode de vie des populations bénéficiant d’une longévité exceptionnelle.Toutes sortes de belles histoires ont été racontées sur les habitants de la vallée de Vilcabamba en Equateur, les Hounzas dans le nord du Pakistan, et les montagnards du Caucase en Géorgie, supposés vivre au-delà de cent ans en moyenne. Mais on sait aujourd’hui qu’à l’origine de ces mythes, il y a le simple fait que la plupart des habitants ne connaissaient pas leur âge, et que des explorateurs un peu rêveurs se laissèrent abuser, peut-être volontairement ! En revanche, il est bien établi aujourd’hui que les femmes qui vivent le plus longtemps au monde sont sur l’île d’Okinawa, au Japon. Concernant les hommes, c’est la province de Nuoro, en Sardaigne, qui compte la plus haute concentration de centenaires.Au Costa-Rica, sur la péninsule de Nicoya, une population de 100 000 métis a été découverte, ayant un taux de mortalité plus bas que la moyenne à 50 ans. Et il existe une ville en Californie, Loma Linda, où habitent des Adventistes du Septième-Jour (une église inspirée par le christianisme), dont l’espérance de vie dépasse de 10 ans la moyenne américaine.Sur la ville d’Icare, le démographe belge Michel Poulain a déterminé que les habitants atteignent l’âge de 90 ans deux fois et demi plus souvent que les Américains, dans une étude avec l’Université d’Athènes.Les hommes, en particulier, ont même quatre fois plus de chance d’atteindre 90 ans que les hommes Américains, et en général en meilleure santé. Plus beau encore, ils vivent 8 à 10 ans de plus avant de mourir de cancer ou de maladie cardiovasculaire, ils souffrent moins de dépression, et leur taux de démence sénile n’est que d’un quart celui de la population américaine !
Les secrets d’Icare
Selon le Docteur LERIADIS, qui vit et soigne les habitants d’Icare, leur bonne santé tient à leur mode de vie et aux bonnes relations sociales qui existent entre les habitants, mais aussi à une sorte de tisane, « le thé des montagnes », faite d’herbes sèches qui poussent sur cette île, et qui est consommée en fin de journée : il s’agit d’un mélange de marjolaine sauvage, de sauge, de romarin, d’armoise, de feuilles de pissenlit et de menthe (fliskouni), auquel on ajoute un peu de citron.Le Dr Ionna CHINOU, professeur de Pharmacie à l’Université d’Athènes, et une des meilleures expertes européennes des propriétés bioactives des plantes, confirme : la menthe sauvage combat la gingivite et les problèmes gastro-intestinaux. Le romarin est un remède contre la goutte. L’armoise améliore la circulation sanguine. Cette tisane est une source importantes de polyphénols, aux fortes vertus antioxydantes. La plupart de ces plantes sont légèrement diurétiques, ce qui est bon contre l’hypertension. Le miel, aussi, est considéré comme une panacée. « Ils ont des types de miel ici, que vous ne verrez nulle part ailleurs dans le monde », selon le Docteur LERIADIS. « Ils l’utilisent pour tout, depuis le traitement des blessures à la gueule de bois, ou contre la grippe. Les personnes âgées ici commencent toujours leur journée par une cuillerée de miel, qu’elles prennent comme un médicament. »
Les bases de l’alimentation à Icare
Au petit-déjeuner, les habitants d’Icare boivent du lait de chèvre, du vin, de la tisane de sauge ou du café, du pain et du miel. Au déjeuner, ce sont presque toujours des lentilles ou des haricots, des pommes de terre, de la salade de pissenlit, de fenouil et d’une plante ressemblant aux épinards appelée horta, ainsi que les légumes du potager selon la saison, le tout accompagné d’huile d’olive. Le dîner se compose de pain et de lait de chèvre. A Noël et à Pâques, ils tuent le cochon familial et mangent le lard par petites quantités pendant les mois qui suivent.A noter que le lait de chèvre contient du tryptophane, un acide aminé précurseur de la sérotonine, l’hormone de la bonne humeur.Le Dr. Christina CHRYSOHOU, cardiologue à la Faculté de Médecine de l’Université d’Athènes, a étudié le régime de 673 habitants d’Icare, et a constaté qu’ils consomment six fois plus de légumineuses (haricots, lentilles, pois) que les Américains, mangent du poisson deux fois par semaine et de la viande cinq fois par mois, et boivent deux à trois tasses de café et deux à quatre verres de vin par jour. Bien entendu, la bonne santé des habitants d’Icare tient peut-être aussi à ce qu’ils ne mangent pas. La farine blanche et le sucre sont absents de leur régime traditionnel. 
A votre santé !
Jean-Marc DUPUIS 
Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 14 novembre, 2012 |Pas de commentaires »
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