54 MORTS A TCHERNOBYL…ET AUCUN A FUKUSHIMA ! (Jean-Yves PEILLARD)

54 morts à Tchernobyl et aucun à Fukushima !

54 MORTS A TCHERNOBYL...ET AUCUN A FUKUSHIMA ! (Jean-Yves PEILLARD) dans REFLEXIONS PERSONNELLES 01_chernobyl

(Jean-Yves PEILLARD)

rien AIEA dans REFLEXIONS PERSONNELLESTel est ce que veulent nous faire croire l’AIEA

et les gouvernements qui la composent…

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M.Yukiya AMANO directeur general de l’AIEA
M.Pierre-Franck CHEVET président de l’ASN

54 morts à Tchernobyl et aucun à Fukushima. Et on voudrait nous faire croire cela.

54 morts à Tchernobyl et aucun à Fukushima. Plus le mensonge est gros plus les gens y croient ?

54 morts à Tchernobyl et aucun à Fukushima. Non c’est plus compliqué que cela.

54 morts à Tchernobyl et aucun à Fukushima.. Il faut le répéter sans cesse, le marteler, n’est-ce pas…

54 morts à Tchernobyl et aucun à Fukushima. Cela a fait les fortunes des BADINTER et SEGUELA.

54 morts à Tchernobyl et aucun à Fukushima. C’est là où on rejoint la lutte des Slatinski contre les PAPON de l’AIEA.

54 morts à Tchernobyl et aucun à Fukushima. Contre 70 millions de victimes de la radioactivité depuis Hiroshima.

54 morts à Tchernobyl et aucun à Fukushima. 70 millions, c’est bien ce qu’avait dénoncé le Dr Rosalie BERTELL du Canada.

54 morts à Tchernobyl et aucun à Fukushima. Contre 900 000 victimes de Tchernobyl selon le rapport du NYAS.

54 morts à Tchernobyl et aucun à Fukushima. 900000, c’est bien ce qu’avaient dénoncé les Pr YABLOKOV, NESTERENKO, GONCHAROVA, BANDAJEVSKAÏA et cetera.

54 morts à Tchernobyl et aucun à Fukushima. On nous prépare aussi à cela en France avec le CODIRPA.

54 morts à Tchernobyl et aucun à Fukushima. C’est comme au Japon, le projet CORE de LOCHARD, MUTADIS et cetera.

54 morts à Tchernobyl et aucun à Fukushima. Demain aucun à Tricastin selon les TUBIANA et la clique du CEA.

54 morts à Tchernobyl et aucun à Fukushima. Alors que l’on nous a inculqué que l’horreur absolue était l’holocauste avec 6 millions dans des conditions effroyables. On vous parle de 70 millions et personne ne lève le petit doigt.

54 morts à Tchernobyl et aucun à Fukushima. C’est le 8 Mai 1945 que la barbarie s’est arrêtée et c’est le 6 Août 1945 qu’elle a repris le pas.

54 morts à Tchernobyl et aucun à Fukushima. Les budgets militaires et leurs soldats.

54 morts à Tchernobyl et aucun à Fukushima. Ils pourront facilement imposer cela.

54 morts à Tchernobyl et aucun à Fukushima. Mais voyez-vous, tant que nous serons vivants et devant ça.

54 morts à Tchernobyl et aucun à Fukushima. Le techno-fascisme ne passera pas.

Bientôt sur vos écrans, la meilleure machine à préparer les cerveaux depuis Hiroshima ; l’AIEA ancien Prix Nobel de la Paix dans son œuvre :

Impuissante à réguler la circulation des matières fissiles et à régler le dossier iranien, l’Agence Internationale de l’Energie Atomique a deux visages : zélatrice du nucléaire civil d’un côté, gendarme du nucléaire militaire de l’autre. Elle défendra les vertus de l’atome y compris à Fukushima, où elle tiendra sa conférence ministérielle du 15 au 17 décembre 2012.  

Agnès SINAÏ, décembre 2012  http://www.monde-diplomatique.fr/20…

www.independentwho.org

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Sylvie du Plateau de Millevaches
le 12 décembre 2012 devant l’OMS (-8°C pas de vent)
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Pr NESTERENKO le 26 Avril 2008 devant l’OMS
« Pokà né pobedìm » = « jusqu’à la victoire ».

La-bas les gens luttent aussi…

contre cette trahison :http://www.criirad.org/actualites/d… 

La CRIIRAD et son équivalent au Japon CRMS ont besoin de don. L’institut BELRAD qui soigne et les enfants de Tchernobyl Belarus ont besoin de don. http://enfants-tchernobyl-belarus.org

4000 caractères de ce texte ont été envoyés surhttp://www.elysee.fr/ecrire/

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 17 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

NUCLEAIRE: FUKUSHIMA RENFORCE L’IMPERATIF DE TRANSPARENCE ET DE COOPERATION

Nucléaire:

NUCLEAIRE: FUKUSHIMA RENFORCE L'IMPERATIF DE TRANSPARENCE ET DE COOPERATION dans REFLEXIONS PERSONNELLES fukushimajpg

FUKUSHIMA renforce l’impératif de

transparence et de coopération

KORIYAMA (Japon) – Réunis dans la région de Fukushima, ministres et experts internationaux ont appelé, samedi 15 décembre 2012, à une plus grande coopération multilatérale et une transparence améliorée pour renforcer la sécurité des installations nucléaires et parer à toute nouvelle catastrophe.

Un accident de la nature de celui survenu à Fukushima ne doit pas arriver une deuxième fois, a insisté le Ministre japonais des Affaires Etrangères, Koichiro Gemba.

A l’invitation du Japon et de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), plusieurs dizaines de ministres et représentants d’organisations ont présenté les actions de leurs pays et appelé à une extension des coopérations.

Au nom du Japon, M. Gemba, né à quelques kilomètres de la centrale Fukushima Daiichi et élu de la province éponyme, a promis une poursuite des interventions sur le terrain et un renforcement de la sûreté nucléaire en lien avec des instances internationales.

Un an et neuf mois se sont écoulés depuis cet accident. Je voudrais que cette conférence soit l’occasion de renforcer les liens avec la communauté internationale pour une coopération dans les tâches de démantèlement, décontamination, traitement des déchets et suivi sanitaire, a-t-il déclaré.

Tokyo veut ainsi répondre à une inquiétude manifestée à l’étranger de voir les Japonais monopoliser ces interventions.

La population de Fukushima s’inquiète des effets des radiations. Il est important de réunir toutes les expertises scientifiques de la communauté internationale pour l’apaiser, a ajouté M. Gemba.

Et d’annoncer: le Japon va demander à l’AIEA d’envisager la mise en place d’un Groupe International de Conseil sur le Démantèlement.

Le Japon s’est aussi engagé à accueillir une mission de l’AIEA pour passer en revue les règles et standards de sûreté que doit décider la nouvelle instance de régulation nucléaire nippone.

L’AIEA va continuer de faire de la résolution de l’accident de Fukushima sa plus importante priorité, a pour sa part promis le directeur général de l’organisme, Yukiya Amano.

Cette instance des Nations Unies doit présenter en 2014 un nouveau rapport complet sur ce désastre survenu le 11 mars 2011 à la suite d’un séisme et d’un terrible tsunami dans le nord-est de l’archipel.

A l’instar d’autres intervenants, la Ministre française de l’Ecologie et de l’Energie, Delphine Batho, a indiqué que son pays considérait qu’une plus grande transparence et un renforcement des examens internationaux sont, avec la stricte indépendance des autorités de sûreté, des fondamentaux indispensables à l’amélioration continue de la sûreté.

L’examen réciproque de la sûreté est nécessaire à chacun d’entre nous car un regard extérieur est toujours un facteur de progrès, a-t-elle insisté.

Sous l’égide de l’AIEA, plusieurs réunions au niveau ministériel se sont déjà tenues depuis le sinistre de Fukushima, débouchant notamment sur l’adoption d’un plan d’actions pour le renforcement de la sûreté des sites atomiques, l’amélioration de la gestion de crise et la protection des populations.

Les Etats ont de nouveau été encouragés samedi à prendre pleinement part à ces programmes.

Il est important d’améliorer la communication avec le public en cas d’urgence nucléaire ou radiologique afin que les réponses appropriées puissent être prises sur la base d’informations scientifiques et objectives, est-il aussi écrit dans le communiqué émis à l’issue de la journée de samedi.

Cette conférence se poursuivra jusqu’à lundi par des sessions plénières et des discussions d’experts.

Parallèlement, des militants antinucléaires ont organisé une contre-conférence internationale Sortir du Nucléaire à Tokyo, ainsi que des manifestations dans la capitale et à Koriyama.

Un millier de personnes ont ainsi manifesté samedi dans le quartier des grands magasins de Ginza pour dire non au redémarrage des réacteurs au Japon ! (où 48 des 50 tranches sont stoppées) et pas besoin des centrales nucléaires.

L’AIEA n’est qu’un instrument de l’énergie nucléaire qui ne protège pas les gens mais les intérêts de l’industrie, a dénoncé Monica Zoppe, militante italienne.

(©AFP / 15 décembre 2012 12h18)

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 16 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

ESSAIS NUCLEAIRES: LE DRIAN VEUT UNE EVALUATION DE LA LOI, LES ASSOCIATIONS MECONTENTES

Essais nucléaires :

ESSAIS NUCLEAIRES: LE DRIAN VEUT UNE EVALUATION DE LA LOI, LES ASSOCIATIONS MECONTENTES dans REFLEXIONS PERSONNELLES essaisjpg

POLYNÉSIE FRANÇAISE, 1968. Alors qu’en arrière-plan se déroule un tir nucléaire atmosphérique, ce jeune soldat qui effectue son service militaire pose sans protection sur le pont d’un navire de l’armée.

LE DRIAN veut une évaluation de la loi,

les associations mécontentes

PARIS – Jean-Yves LE DRIAN a demandé une évaluation de l’application de la loi de 2010 sur l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français, lors d’une réunion à l’issue de laquelle les associations de victimes ont dénoncé la continuité entre droite et gauche sur ce dossier.

Le Ministre de la Défense a rencontré pour la première fois, mardi 11 décembre 2012, l’ensemble des acteurs du dossier lors de la 3è réunion de la commission consultative de suivi des conséquences des essais nucléaires, issue de la loi du 5 janvier 2010.

Appelant à un dialogue constructif entre les différents participants, le ministre a demandé aux associations et élus de faire tous les efforts nécessaires pour que les dossiers des demandeurs soient transmis au Comité d’Indemnisation, écrit la Défense dans un communiqué diffusé mercredi 12 décembre 2012.

M. LE DRIAN a notamment demandé qu’un travail d’évaluation sur l’application de la loi soit réalisé par les autorités de contrôle du ministère, avec le concours du Ministère de la Santé, afin d’analyser les procédures actuelles sur les modalités d’application concrètes de la loi.

La Défense souligne par ailleurs le caractère rigoureux du dispositif d’indemnisation reposant sur des données scientifiques et une méthodologie reconnues au niveau international mis en place par la Loi MORIN de 2010.

Quelque 150.000 civils et militaires ont participé aux 210 essais nucléaires français conduits de 1960 à 1996 au Sahara algérien et en Polynésie française.

Les principales associations de victimes, tant civiles que militaires, contestent pour leur part les critères de la loi et le nombre très faible de demandes d’indemnisation retenues par le comité d’experts.

Dans un communiqué intitulé Pas de changement pour les victimes des essais nucléaires, elles dénoncent la continuité entre les ministères de droite et de gauche réaffirmée selon elles sur le dos des victimes.

Ainsi les représentants des associations ont écouté, médusés, la présidente du Comité d’Indemnisation leur annoncer que sur les 782 dossiers reçus, 400 avaient été examinés, écrivent l’Association des Vétérans des Essais Nucléaires (AVEN) et MORUROA E TATOU, Association Polynésienne de Défense des Victimes.

A l’issue d’un travail +minutieux et scientifique+, le Comité a donc conclu au rejet de 391 dossiers et à 9 indemnisations !, soulignent-elles.

Les associations dénoncent la trahison du ministre de la Défense qui, au lieu de trancher avec courage politique quant à l’injustice faite aux victimes des essais nucléaires, a préféré comme ses prédécesseurs s’en remettre à la décision de +scientifiques+ acquis à la thèse des effets +négligeables+ des radiations.

AVEN et MORUROA E TATOU annoncent un nouveau combat pour la réforme de la Loi MORIN, tant auprès des élus nationaux que des plus hautes autorités de l’Etat.

(©AFP / 13 décembre 2012 10h51) 

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 13 décembre, 2012 |9 Commentaires »

LA FIN DU MONDE A DEJA COMMENCE MAIS L’AGONIE SERA LENTE

La fin du monde a déjà commencé

mais l’agonie sera lente

LA FIN DU MONDE A DEJA COMMENCE MAIS L'AGONIE SERA LENTE dans REFLEXIONS PERSONNELLES villesjpg

PARIS – Astéroïde géant, pandémie virale, changement climatique, guerre nucléaire: calendrier maya ou pas, l’humanité n’a que l’embarras du choix en matière d’apocalypse, d’ailleurs déjà enclenchée depuis longtemps à l’échelle de l’Univers tout entier.

Qu’on se rassure, l’agonie sera lente. L’idée d’une fin du monde soudaine par une quelconque cause est absurde, tranche David Morrison, scientifique de la NASA et spécialiste de la vie dans l’espace.

La Terre est là depuis plus de quatre milliards d’années, et il va encore s’en écouler bien d’autres avant que le Soleil ne rende notre planète inhabitable, insiste ce grand pourfendeur du canular prédisant la fin du monde pour le 21 décembre 2012, injustement attribué au calendrier maya.

Dans 5 milliards d’années environ, le Soleil se transformera en géante rouge, mais sa chaleur croissante aura depuis longtemps provoqué l’évaporation des océans et la disparition de l’atmosphère terrestre. Il se refroidira ensuite jusqu’à en mourir mais cela ne devrait plus vraiment nous concerner…

D’ici là, il n’y aucune menace astronomique ou géologique connue qui pourrait détruire la Terre, assure David Morrison.

La menace pourrait-elle tout de même venir du ciel ?

Certains, films hollywoodiens à gros budget en tête, évoquent la possibilité qu’un gigantesque astéroïde surgisse de l’espace pour entrer en collision avec la Terre. Une telle catastrophe, impliquant un caillou de 10 à 15 km de diamètre tombé sur l’actuelle péninsule du Yucatan (Mexique), a probablement causé l’extinction des dinosaures voici 65 millions d’années.

Scénario peu probable dans l’immédiat, répondent les astronomes de la NASA qui scrutent très officiellement le ciel pour éviter qu’il ne nous tombe sur la tête.

Nous avons déjà établi qu’il n’y a pas d’astéroïdes menaçants aussi gros que celui qui a tué les dinosaures en approche de notre planète à court terme, affirme la NASA pour calmer les frayeurs des nouveaux millénaristes.

En outre, si un astéroïde a bien tué les dinosaures et de nombreuses espèces, il n’a pas éradiqué toute vie sur Terre, loin de là. L’espèce humaine aurait donc toujours une chance d’en réchapper.

Suicide aux gaz

Survivre à une pandémie mondiale d’un virus mutant, de type grippe aviaire H5N1, pourrait s’avérer plus compliqué. Mais même une pandémie extrêmement sévère ne peut entraîner la fin de l’humanité, déclare le Jean-Claude Manuguerra, spécialiste des virus à l’Institut Pasteur, au magazine Sciences & Vie, qui consacre un hors-série à la fin du monde.

La diversité des systèmes immunitaires est telle qu’il y a toujours au moins 1% de la population qui résiste naturellement à une infection, assure-t-il.

Hypothèse un peu passée de mode depuis la fin de la Guerre Froide, le spectre d’une guerre nucléaire mondiale n’a pas disparu pour autant.

Le nombre de victimes directes dépendrait de son ampleur. Mais même un conflit régional – comme le Pakistan et l’Inde qui auraient l’idée saugrenue d’échanger une centaine de bombes atomiques – suffirait à instaurer un hiver nucléaire plutôt désagréable sur l’ensemble de la planète. Soleil obscurci par les fumées, baisse des précipitations et chute des températures rendraient toute agriculture impossible et entraîneraient probablement une famine généralisée.

Au train où progressent les négociations mondiales sur le climat, c’est encore le réchauffement qui ressemble le plus à cette fameuse fin du monde, s’inquiètent de nombreux scientifiques.

Et il ne s’agit plus cette fois de simples hypothèses. Sécheresse, inondations, tempêtes et autres catastrophes naturelles deviendront à la fois plus fréquentes et plus intenses avec la hausse des températures mondiales: +2°C, +4°C, voire +5,4°C d’ici à 2100, selon les différents scénarios envisagés.

Une dose suffisante pour que l’espèce humaine réussisse son suicide collectif aux gaz à effet de serre ? Le thermomètre nous donnera la réponse bien assez vite.

(©AFP / 12 décembre 2012 07h39)

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 12 décembre, 2012 |1 Commentaire »

JAPON: LA QUESTION NUCLEAIRE, ENJEU DES PREMIERES LEGISLATIVES APRES FUKUSHIMA

JAPON:

JAPON: LA QUESTION NUCLEAIRE, ENJEU DES PREMIERES LEGISLATIVES APRES FUKUSHIMA dans REFLEXIONS PERSONNELLES nucleaire

La question nucléaire, enjeu des premières

législatives après Fukushima

TOKYO – Avant l’accident de Fukushima, la politique énergétique du Japon était toute tracée et ne souffrait guère de discussion: au moins 50% d’énergie nucléaire en 2030. Aujourd’hui, l’abandon de l’atome est au coeur de la bataille électorale qui se dénouera dimanche 16 décembre 2012.

Zéro énergie nucléaire à compter des années 2030, écrit dans son catalogue de promesses le Parti Démocrate du Japon (PDJ). Cette formation de centre-gauche actuellement au pouvoir a dû gérer la catastrophe atomique survenue le 11 mars 2011 à la centrale Fukushima Daiichi ravagée par un terrible tsunami.

Lors de sa prise de fonctions en septembre 2011, le Premier ministre Yoshihiko Noda et président dudit PDJ défendait mordicus la nécessité des réacteurs pour l’économie japonaise.

Le 16 juin 2012, il a pris ses responsabilités en autorisant le redémarrage de deux unités de l’ouest du pays, les 48 autres restant pour l’heure stoppés à cause de nouvelles mesures de sécurité.

Mais le chef du gouvernement a ensuite été contraint de tourner casaque à la lecture des sondages et à l’écoute des manifestants hurlant genpatsu iranai (pas besoin de centrales nucléaires) tous les vendredis soirs sous les fenêtres de sa résidence.

Son principal opposant, le Parti Libéral-Démocrate (PLD, droite), donné favori dans les sondages pour le scrutin du 16 décembre et réputé plus tendre avec les entrepreneurs, ne fait pas de l’énergie son principal objet de campagne.

Il relègue ce thème épineux derrière la reconstruction post-tsunami, l’économie, l’éducation ou la diplomatie. Et pour cause: sa position est plus en phase avec le patronat et les industriels qu’avec la majorité des Japonais. Le PLD juge en effet pour l’heure impossible de se passer d’une des rares formes d’électricité que le Japon est capable de produire sans trop dépendre de l’approvisionnement extérieur.

Alors que seulement deux unités d’une centrale de l’archipel, Ohi (ou Oi), sont actuellement en activité, le PLD promet de décider dans les trois années à venir du sort de chacun des 50 réacteurs du Japon, en faisant de la sécurité le premier critère. A l’instar des autres formations, il s’engage aussi à développer au maximum les énergies renouvelables (solaire, éolienne, biomasse, géothermique), dont la part est actuellement infime.

Population rétive à l’atome

Face au PDJ, aux commandes du Japon depuis 2009, et au PLD, qui a quasi monopolisé la vie politique pendant plus de 50 ans avant une lourde défaite il y a trois ans, une myriade de nouvelles formations rivalisent à qui mieux mieux sur l’art et la manière d’abandonner définitivement l’énergie atomique, la palme revenant au Parti de l’Avenir du Japon avec un délai de dix ans.

Avant la catastrophe de Fukushima, le Japon prévoyait d’élever à plus de 50% la part de l’électricité d’origine nucléaire dans sa capacité électrogène totale. Une bonne douzaine de nouveaux réacteurs devaient être construits.

Le but était non seulement de réduire les émissions de gaz à effet de serre en diminuant l’usage des centrales thermiques, mais surtout de renforcer l’autonomie énergétique de l’archipel, dépourvu de richesses naturelles et quasi intégralement tributaire de l’étranger.

En forçant une centaine de milliers de personnes à quitter leur demeure et contaminant une zone de plusieurs dizaines de kilomètres alentour, la crise de Fukushima a cependant totalement bouleversé la donne, révélant le danger de cette forme d’énergie dans un pays particulièrement exposé aux désastres naturels.

Depuis, la population nippone est rétive à l’atome et souhaite en majorité que son pays parvienne à s’affranchir des centrales nucléaires, toutes situées en bord de mer et en zone sismique, certaines étant même soupçonnées d’être construites au-dessus de failles actives.

Dans ce contexte, un programme énergétique à moyen et long terme est crucial, notamment pour les entreprises qui réclament à cor et à cri la garantie d’un approvisionnement stable, après avoir été forcées de diminuer fortement leur consommation électrique afin d’éviter des coupures à grande échelle.

De la stratégie énergétique de l’Etat dépendront aussi les orientations industrielles futures, notamment pour le développement des nouvelles énergies et la création d’appareils et infrastructures plus économes et performants, à même de constituer un modèle international et de stopper le déclin économique du Japon.

(©AFP / 12 décembre 2012 11h11)

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 12 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

LE NIGER VEUT S’ACHETER UN AVION PRESIDENTIEL AVEC L’AIDE DE AREVA…QUI DEMENT !

Le Niger veut s’acheter un avion présidentiel

avec l’aide de AREVA…qui dément !

LE NIGER VEUT S'ACHETER UN AVION PRESIDENTIEL AVEC L'AIDE DE AREVA...QUI DEMENT ! dans REFLEXIONS PERSONNELLES niger

NIAMEY – Le Niger compte s’acheter un nouvel avion présidentiel avec le concours d’AREVA, mais le groupe nucléaire français, qui exploite l’uranium dans le nord du pays, a démenti le versement d’une aide budgétaire qui suscite la polémique.

AREVA a accordé au Niger une aide budgétaire sans conditions et non ciblée de 17 milliards FCFA (environ 26 millions d’euros), a déclaré à l’AFP Zakari Oumarou, président du groupe parlementaire du Parti Nigérien Pour la Démocratie et le Socialisme (PNSD, au pouvoir).

Le gouvernement nigérien a alors décidé d’affecter 10 milliards FCFA (15 millions d’euros) pour l’achat d’un avion présidentiel, pour lequel l’Etat nigérien a déjà inscrit 4 milliards FCFA (6 millions d’euros) sur le budget 2013, a-t-il poursuivi, assurant que cet achat est une nécessité compte tenu du poids de l’âge de l’appareil actuel.

Les 7 autres milliards FCFA (près de 11 millions d’euros) d’AREVA seront affectés à l’achat d’un avion de reconnaissance militaire pour notre armée, a ajouté le député.

Tous ceux qui s’agitent autour de cette affaire font preuve de mauvaise foi, a-t-il lancé, alors qu’une polémique a éclaté sur ce dossier.

Mais AREVA a démenti avoir versé une telle aide budgétaire. Il n’y a pas eu de versement de la part du groupe, a assuré une porte-parole, contactée par l’AFP à Paris.

Des députés d’opposition dénoncent la manière dont l’aide évoquée a été inscrite au projet de budget 2013, via un simple courrier du Ministre de l’Economie à la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale.

Certains se demandent aussi s’il s’agit d’une compensation d’AREVA pour le retard pris dans le chantier de la mine d’uranium géante d’Imouraren (nord), dont l’ouverture a été reportée à fin 2014 selon le groupe, à 2016 selon une source gouvernementale nigérienne.

Dans un communiqué, l’Observatoire du Nucléaire, une ONG française, a dénoncé une manoeuvre de corruption, probablement sur le plan légal et assurément sur le plan moral, par AREVA qui entend ainsi perpétuer sa mainmise sur les réserves d’uranium du Niger.

L’ONG, dont AREVA a rejeté les allégations mensongères, a interpellé le gouvernement français sur cette affaire.

Cette polémique survient alors que le gouvernement du président Mahamadou Issoufou a mis récemment AREVA sous pression. Le Niger, qui compte parmi les grands producteurs mondiaux d’uranium mais reste l’un des pays les plus pauvres du monde, a critiqué fin octobre 2012 le partenariat historique très déséquilibré avec la compagnie, et a réclamé des retombées plus importantes.

(©AFP / 12 décembre 2012 19h37)                                                                                                

AREVA assigne une ONG qui l’avait accusé de

corruption au Niger

PARIS – Le groupe nucléaire français AREVA a assigné en justice l’association l’Observatoire du Nucléaire, qui l’a accusé de manoeuvre de corruption du gouvernement du Niger, notamment en finançant l’achat d’un nouvel avion présidentiel.

Zakari Oumarou, président du groupe parlementaire du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNSD, au pouvoir), avait déclaré à l’AFP le 12 décembre 2012 qu’AREVA avait accordé au Niger une aide budgétaire de 26 millions d’euros dont une partie a été affectée pour l’achat d’un avion présidentiel.

AREVA a démenti avoir versé une telle aide, dans un communiqué.

Le gouvernement nigérien a précisé le 14 décembre qu’à ce jour, il n’existe pas de protocole d’accord de financement exceptionnel avec la société et que, en aucun cas, des ressources éventuelles qui résulteraient d’un accord avec AREVA n’auraient d’affectation privilégiée.

Dans un communiqué du 11 décembre 2012, l’Observatoire du Nucléaire, association fondée par le militant antinucléaire Stéphane Lhomme, avait estimé que le versement d’une aide constituait une manoeuvre de corruption, probablement sur le plan légal et assurément sur le plan moral, par AREVA qui entend ainsi perpétuer sa mainmise sur les réserves d’uranium du Niger.

Le groupe nucléaire, y voyant des propos diffamatoires, demande à la 17e chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris de condamner l’association. M. Lhomme est cité à comparaître le 1er février 2012.

Dans un communiqué, AREVA s’est dit victime d’une grave atteinte à l’image, la réputation et l’honneur, constituée sur la foi de propos calomnieux et mensongers.

L’Observatoire du Nucléaire, pour sa part, maintient ses propos et accuse AREVA de vouloir de toute évidence obtenir (sa) disparition. 

(©AFP / 20 décembre 2012 13h35)  

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 12 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

C’EST ISRAEL, LE DANGER…PAS L’IRAN ! (J.MASSAD / le grand soir)

C’est Israël, le danger… pas l’Iran !

C'EST ISRAEL, LE DANGER...PAS L'IRAN ! (J.MASSAD / le grand soir) dans REFLEXIONS PERSONNELLES h-intifada-israel_articlephoto(J. MASSAD)

Combien de fois faudra-t-il répéter cette histoire ? Elle est pourtant de notoriété publique aux Etats-Unis, en Europe, dans le monde arabe, et dans le monde entier.

En 1955, le président Dwight Eisenhower a donné à Israël son première petit réacteur nucléaire, installé à NahalSorek. En 1964, la France a permis à Israël de construire son réacteur nucléaire beaucoup plus puissant à Dimona dans le Naqab (Néguev).

En 1965, Israël a volé 200 livres de composés riches en uranium aux Etats-Unis grâce à ses espions à la Nuclear Materials and Equipment Corporation company en Pennsylvanie. En 1968, Israël a détourné un navire libérien dans les eaux internationales et a volé ses 200 tonnes de yellowcake [concentré d’uranium avant purification].

L’entité sioniste possède des bombes nucléaires depuis 1970.

Malgré les démentis officiels américains, Golda Meir, le quatrième Premier Ministre d’Israël, aurait préparé le lancement de 13 bombes nucléaires sur la Syrie et l’Egypte en 1973 et a été stoppée de justesse de commettre cet acte génocidaire quand Henry Kissinger a fourni à l’entité sioniste le transport aérien pour le plus massif transfert d’armes de toute l’Histoire, pour inverser le cours de la guerre de 1973 (comme l’avait rapporté Time Magazine).

L’entité sioniste a eu une collaboration permanente dans le domaine des armes nucléaires avec le régime sud-africain d’apartheid pendant des décennies, et cette collaboration ne s’est achevée qu’avec l’effondrement du régime en 1994.

Depuis, les experts ont estimé qu’Israël avait en sa possession plus de 400 engins nucléaires, dont des armes thermonucléaires dans la gamme des mégatonnes, des bombes à neutrons, des armes nucléaires tactiques et des suitcase nuke (armes nucléaires suffisamment miniaturisées pour être transportables dans une mallette).

Il dispose également de systèmes de missiles pouvant être lancés avec une portée de 11500 km (qui peuvent donc aller au-delà de l’Iran). Israël a également des sous-marins capables de lancer des attaques nucléaires, ainsi que des chasseurs à réaction qui peuvent lâcher des charges nucléaires.

Israël a empêché avec zèle ses voisins de même acquérir des réacteurs nucléaires à des fins pacifiques. Cet Etat a violé le droit international en bombardant en 1981 le réacteur nucléaire d’Osirak – en cours de construction en Irak avec une collaboration française – dans une attaque sans aucune provocation préalable, et même si le réacteur devait être utilisé, selon les gouvernements français et irakien, à des fins pacifiques et scientifiques.

Israël a aussi bombardé en 2007 ce qui, selon ce qu’affirmaient des rapports de ses services de renseignement, aurait été un réacteur nucléaire nord-coréen en construction en Syrie. Le Mossad israélien a également été lié au cours des dernières décennies à l’assassinat de nombreux égyptiens, irakiens et iraniens spécialistes du nucléaire. Israël continue de refuser de signer le Traité de Non-Prolifération Nucléaire et refuse de permettre aux membres de la Commission Internationale d’Energie Atomique (IAEA) d’inspecter son réacteur de Dimona.

Israël, un pays prédateur et agressif qui a toujours lancé des guerres contre tous ses voisins depuis sa création, qui a expulsé des centaines de milliers de personnes, fait des millions de réfugiés palestiniens, libanais, égyptiens, et a assassiné des dizaines de milliers de civils et utilisé des armes interdites au niveau international (du napalm jusqu’aux bombes au phosphore, les armes à l’uranium « appauvri » pour citer les cas les plus notoires), continue d’occuper les territoires palestiniens et d’opprimer le peuple palestinien en violation du droit international.

Israël s’appuie sur une idéologie étatique raciste, anti-arabe et anti-musulmane, à laquelle souscrivent ses dirigeants, les structures gouvernementales et les institutions et qui se retrouve dans sa culture populaire et politique et dans un grand éventail de ses lois.

En effet, Israël a non seulement constamment lancé des guerres contre ses voisins, mais il a aussi exhorté les puissances mondiales à envahir ces mêmes voisins tout en se faisant le commanditaire de campagnes racistes et haineuses anti-arabes et anti-musulmanes aux États-Unis et en Europe.

Israël a intégré ce racisme dans ses programmes scolaires et universitaires et dans une grande partie de sa production culturelle.

Politiques racistes

Protecteur d’Israël, les Etats-Unis sont le seul pays au monde qui ait jamais délibérément utilisé des bombes nucléaires contre des populations civiles, qui continue de vouloir justifier cette décision 66 ans après cet acte génocidaire, et qui conditionne sa population, dans ses programmes scolaires et dans les médias pour continuer à la défendre.

Les Etats-Unis ont également assuré que l’arsenal nucléaire d’Israël ne serait jamais discuté au Conseil de Sécurité des Nations Unies, malgré les propositions régulières au fil des décennies pour pouvoir en parler. L’insistance des Etats-Unis à garder la capacité nucléaire d’Israël « secrète » [malgré son caractère public] a pour raison, entre autres choses, de faire perdurer l’aide américaine à l’entité sioniste car au niveau légal, une condition clé pour recevoir une telle aide est que les pays bénéficiaires soient signataires du Traité de non-prolifération nucléaire.

Or Israël refuse de le signer.

Pourtant, les États-Unis et Israël, qui ont été les principales menaces à la paix mondiale et même les principaux fauteurs de guerre au niveau mondial depuis la Seconde Guerre mondiale, insistent à prétendre que l’Iran, un pays dont le régime actuel n’a jamais envahi aucun pays – mais a plutôt été envahi par l’Irak de Saddam Hussein en 1981 à l’instigation des dictatures du Golfe riches en pétrole et leurs parrains américains et français – serait une menace pour la paix dans le monde si elle possédait une arme nucléaire.

La politique raciste des États-Unis quant à savoir qui devrait être autorisé à posséder des armes nucléaires et qui ne l’est pas (en fonction de critères raciaux, au bénéfice de ceux qui sont européens ou de souche européenne), il doit être clair que dans la mesure où existerait une course au nucléaire au Moyen-Orient, elle est encouragée par le bellicisme d’Israël et sa possession de ce genre d’armes de destruction massive. Si le Moyen-Orient doit être une zone exempte d’armes nucléaires, alors les pressions internationales doivent commencer par s’appliquer sur Israël qui est le seul pays de la région à posséder de telles armes, et non pas par l’Iran, que celui-ci soit ou non en train d’en développer.

Le racisme de l’administration Obama envers les Arabes et les Musulmans n’a vraiment pas de limites, mais pour les habitants du Moyen-Orient (Arabes, Turcs, et Iraniens), les critères racistes dont use Obama ne sont pas terriblement persuasifs. Avoir ou ne pas avoir l’arme nucléaire est une question de sécurité humaine et absolument pas un privilège racial européen.

Alors que les Etats-Unis n’ont pas à craindre les bombes nucléaires israéliennes, les pays voisins d’Israël et leurs populations civiles ont été pendant des décennies (et continuent d’être) terrorisés par l’existence de ces mêmes bombes, et pour de bonnes raisons.

Une fois que Barack Obama aura compris cela, les peuples de la région reconsidéreront leur opinion sur la crédibilité des Etats-Unis quand ceux-ci disent craindre une prétendue prolifération nucléaire.

J. MASSAD

http://www.reflexiondz.net/C-est-Israel-le-danger-pas-l-Iran…

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 7 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

ASSAD DOIT ÊTRE TRADUIT EN JUSTICE S’IL A RECOURS AUX ARMES CHIMIQUES…ET CEUX QUI UTILISENT LES AUTRES ARMES COMME CELLES A L’URANIUM « APPAUVRI » ?…(Thierry LAMIREAU)

ASSAD doit être traduit en justice

s’il a recours aux armes chimiques…

et ceux qui utilisent

les armes à l’URANIUM « APPAUVRI »…

on en fait quoi ?

ASSAD DOIT ÊTRE TRADUIT EN JUSTICE S'IL A RECOURS AUX ARMES CHIMIQUES...ET CEUX QUI UTILISENT LES AUTRES ARMES COMME CELLES A L'URANIUM

BAGDAD – Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a estimé, jeudi 6 décembre 2012 depuis Bagdad, que le président syrien Bachar al-Assad devrait être traduit en justice s’il avait recours aux armes chimiques contre la rébellion.

Quiconque utilisera des armes chimiques devra être traduit en justice, a dit M. Ban, en réponse à la question d’un journaliste lors d’une conférence de presse, avec le Premier Ministre irakien Nouri al-Maliki.

Ces armes auront de très graves conséquences sur la population, a insisté le secrétaire général des Nations Unies.

J’ai fait part de mon inquiétude au gouvernement syrien et j’ai envoyé une lettre au président Assad il y a deux jours, pour le mettre en garde contre l’utilisation de ces armes, a-t-il ajouté.

La communauté internationale s’inquiète de plus en plus de l’évolution du conflit syrien et redoute notamment l’utilisation par le régime du président Bachar al-Assad d’armes chimiques contre la rébellion. Un responsable américain a affirmé lundi que Damas mélangeait les composants nécessaires à la militarisation du gaz sarin, un neurotoxique mortel.

(©AFP / 06 décembre 2012 12h31)                                                                                                

COMMENTAIRE:                                                                                                                             

(Le Souffle c’est ma Vie / Thierry LAMIREAU)

Si le sujet n’était pas aussi GRAVE, on pourrait en rire !

Si Bachar Al ASSAD utilisait des armes chimiques cela serait, en effet, criminel.

Mais que fait l’ONU lorsque toutes les autres Nations utilisent d’autres armes aussi DEVASTATRICES ?…

RIEN ! L’ONU ne dit RIEN et ne fait RIEN

pour demander l’interdiction des armes à l’URANIUM « APPAUVRI »

alors que « ces armes auront de très graves conséquences sur les populations des pays concernés » !

On ne dit RIEN à TOUS les pays membres de l’OTAN qui inondent, pour de nombreuses générations, des peuples, des sols et des eaux à cause des ARMES RADIOACTIVES si pratiques pour détruire des chars, des aéronefs, des bunkers en béton !

Qui amène au Tribunal Pénal International…les Etats-Unis, la France, la Grande Bretagne, les Allemands…etc…les Israéliens qui massacrent tant d’êtres innocents à l’aide de munitions flèches à l’URANIUM « APPAUVRI » ?

Les Grands Médias Nationaux et Internationaux se refusent à dénoncer de tels CRIMES CONTRE L’HUMANITE.

HONTE à vous, Journalistes de pacotille, qui, pour rester en place, refusent de dénoncer à grande échelle…

un TEL SCANDALE SANITAIRE PLANETAIRE !  

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 6 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

AMERICAN GROUND ZERO: LA GUERRE NUCLEAIRE SECRETE (Carole GALLAGHER / Mit Press 1993)

AMERICAN  GROUND  ZERO

LA GUERRE NUCLÉAIRE SECRÈTE

AMERICAN GROUND ZERO: LA GUERRE NUCLEAIRE SECRETE (Carole GALLAGHER / Mit Press 1993) dans REFLEXIONS PERSONNELLES bombe-busterdog

CAROLE GALLAGHER

M.I.T. Press 1993

Paru aux Etats-Unis en 1993, ce livre a été traduit en français à l’initiative de deux membres d’un groupe antinucléaire parisien aujourd’hui disparu. Puis, il fut proposé à divers éditeurs, grands, comme petits. Tous ont renoncé à le publier, essentiellement semble t-il pour des raisons financières. C’est pourquoi ce livre est maintenant publié en ligne sur Internet. Toutes les unités de mesure sont ici traduites (par exemple, les degrés sont en degrés Celcius).

 

(Voir le document entier en PDF) 

AVANT-PROPOS

Le 27 janvier 1951, quelques minutes avant les premières lueurs de l’aube, un bombardier B50 de l’Air Force tourna à gauche au-dessus des genévriers et des arbres de Josué et lâcha une bombe atomique dans le désert, à l’ouest de Las Vegas. La lumière de l’éclair réveilla les fermiers habitant plus au Nord, dans l’Utah. La secousse fit voler en éclats des vitres dans l’Arizona. Les radiations se répandirent dans toute l’Amérique, contaminant les sols de l’Iowa et de l’Indiana, les côtes de la Nouvelle Angleterre et les neiges de l’État de New- York, au Nord.

Ainsi commençait le programme d’expérimentation scientifique le plus prodigieusement téméraire de l’histoire des Etats-Unis d’Amérique.

Durant les douze années qui ont suivi, les acteurs gouvernementaux de la guerre froide firent exploser 126 bombes atomiques atmosphèriques dans les 2 150 km2 du site d’essais du Nevada. Chacun des nuages roses qui dériva au-dessus des plateaux et des vallées interdites appartenant aux terrains d’essais atomiques contenait des doses de radiation comparables à la quantité relâchée en 1986 après l’explosion du réacteur de Tchernobyl.

Les Etats-Unis ont condamné l’Union Soviétique pour avoir passé sous silence le désastre de Tchernobyl pendant trois jours, empêchant ainsi les Ukrainiens et les Européens de prendre des mesures contre les radiations. Mais de leur côté, les patrons de l’industrie des armes nucléaires américaines ont, pendant 30 ans, tout fait pour sauvegarder le secret médical et scientifique, afin de camoufler la contamination de vastes zones de l’Amérique du Nord résultant des explosions atomiques sur le site d’essais du Nevada.

Ces secrets sont maintenant publics, car durant ces 14 dernières années, des documents archivés, relatifs au programme d’essais atomiques, ont été rendus publics dans des cours fédérales, au Congrès et dans la presse. Ces rapports dévoilent une histoire faite de froids calculs et de comportements constamment irresponsables des ingénieurs et scientifiques nucléaires de haut niveau du gouvernement. Attitude qu’il est difficile, même à notre époque de cynisme national, d’appréhender pleinement.

Selon des études menées secrètement par le Public Health Service et l’Atomic Energy Commission, la campagne nucléaire lancée par le gouvernement dans le Nevada a empoisonné du lait en Nouvelle Angleterre, du blé dans le Dakota du Sud, de la terre en Virginie, et les poissons des Grands Lacs. Les radiations ont touché les électriciens et les ouvriers non protégés chargés de poser les canalisations sur le site d’essais, ainsi que ceux qui ont construit les tours où avaient eu lieu les explosion et nettoyé les débris radioactifs. Des milliers de soldats à qui l’armée avait ordonné d’observer les essais à partir de tranchées et de faire des manœuvres près du point zéro, ont aussi été atteints. Au-delà des limites de la réserve atomique gouvernementale, les radiations ont tué des moutons, brûlé des chevaux et du bétail, et ont condamné des hommes, des femmes et des enfants à mourir du cancer dans les coquettes petites villes mormones du nord de l’Arizona, du sud du Nevada et de l’Utah.

En général, les idées les plus destructrices furent celles d’hommes croyant que des époques extraordinaires justifient des actes extraordinaires. Au milieu du XXème siècle, cette manière de voir a constitué l’assise idéologique de ceux qui ont géré l’industrie gouvernementale des armes nucléaires.

A leurs yeux, la bombe atomique allait bien au-delà du simple exploit scientifique : ils la concevaient comme la réussite scientifique suprême du siècle, un symbole de virtuosité technique, une sorte de balle explosive magique qui, non seulement allait protéger l’Amérique et mettre les Soviétiques à terre, mais allait également conduire à une nouvelle ère de réalisations destinées à durer des siècles, au cours de laquelle la science viendrait à bout des maux humains.

Installés dans leur bureaucratie industrielle hautement centralisée, protégée par le strict secret militaire, les scientifiques de l’atome étaient libres de prendre tous les risques, d’effectuer tous les essais, d’élaborer toutes les expériences à l’abri de toute ingérence extérieure. Peu leur importait les conséquences brutales qui en résulteraient pour la terre et pour les populations. Les patrons de l’Atomic Energy Commission, l’agence gouvernementale à qui appartenait le site d’essais, pensaient que l’histoire justifierait leurs activités au cas où elles seraient découvertes.

Néanmoins, la vérité la plus frappante et la plus déconcertante de cette page sombre de l’histoire américaine, c’est que, tout en invoquant la protection des idéaux démocratiques, l’Atomic Energy Commission et ceux qui la soutenaient à la Maison Blanche et au Congrès les ont dégradés. Des gens qui avaient prêté allégeance à la Constitution ont mené un combat constant pour garder secrète cette trace de leur violence. Quand au début des années 50, puis de nouveau dans les années 60 et 70, on les mit en face des conséquences de leurs actes, les responsables de l’industrie nucléaire se sont comportés comme des traîtres, mentant sans vergogne lors des audi- tions au Congrès, détruisant des documents lors des procès, et conspirant pour camoufler la réalité.

La vérité commença à émerger en 1978, lorsque le Président Jimmy Carter ordonna que les rapports opérationnels de l’Atomic Energy Commission soient rendus publics. Deux ans plus tard, une équipe d’enquêteurs qui avait étudié les documents et interviewé des participants concluait : « la plus grande ironie de notre programme d’essais nucléaires atmosphériques est que la seule victime des armes nucléaires des Etats-Unis depuis la seconde guerre mondiale a été notre propre peuple. »

Dans son livre déterminé et courageux, Carole Gallagher nous présente des Américains victimes de la bombe atomique. Le livre de Gallagher, qu’elle a mis une décennie à mettre au point, est un panorama saisissant des victimes non décorées d’une guerre non déclarée. Tandis qu’elle préparait ce chef-d’œuvre, elle savait qu’elle engageait une course contre la montre pour recueillir les récits de personnes irrémédiablement malades, témoins d’événements que le gouvernement espérait enterrer avec eux. La conséquence de l’attitude insensible du gouvernement fut d’affermir la résolution de l’auteur et de ses sources. C’est le seul travail dans la récente littérature sur les armes atomiques américaines qui cherche avec autant de détermination à obliger les patrons de l’industrie des armes nucléaires à faire face aux coûts humains de leur œuvre.

« Je me souviens qu’une fois, à l’école, on nous a montré un film intitulé “A” pour Atome, “B” pour Bombe », dit Jay Truman – une des victimes, né en 1951 et élevé à Enterprise, dans l’Utah, une communauté située sous le vent du site d’essais du Nevada, dans laquelle des malformations congénitales et des décès dus au cancer ont commencé à apparaître à la fin des années 50. « Je crois que la plupart de ceux d’entre nous qui avons grandi durant cette période a ajouté mentalement : “C” pour Cancer ; “D” pour Décès.” C’est ce que je vois pour le futur, je pense. Dans ma vie je n’essaye pas de penser à l’avenir, dans un sens parce que… on finit par réaliser qu’on n’en a pas vraiment. »

« Je me souviens quand mon fils est né avec une mal- formation congénitale, juste après que tout cela se soit produit », a ajouté Ken Pratt, qui vivait dans le sud de l’Utah dans les années 50 et travaillait comme cascadeur pour doubler les vedettes dans des films. « Son visage était un trou immense et ils ont dû en réunir tous les morceaux derrière. Je pouvais voir sa gorge dans la partie inférieure, tout était sens dessus dessous, son visage était ouvert, chaque côté allant vers l’extérieur, et c’était horrible. Je voulais mourir et je voulais qu’il meure. »

Il est difficile de qualifier cet ensemble de blessures humaines et écologiques autrement que comme quelque chose d’immoral. Au moins, la fabrication et les essais d’armes nucléaires semblent enfin se terminer. Depuis que Carole Gallagher a commencé à travailler sur ce livre, aucune autre industrie aux Etats-Unis n’a subi autant de changements que celle qui fabriqua les bombes atomiques du gouvernement. En 1983, le site d’essais du Nevada était l’un des 17 principaux complexes répartis dans 12 États qui constituaient le cœur du monopole de la fabrication des armes nucléaires appartenant en totalité au gouvernement.

Avec près de 120 000 employés et un budget annuel de 4 milliards de dollars au début des années 80, l’industrie des armes nucléaires était une des entreprises les plus dangereuses et les plus importantes du pays.

Aujourd’hui, en 1992, les Etats-Unis n’ont plus produit d’arme nucléaire depuis 2 ans. Seuls six complexes d’armement restent ouverts, y compris le site d’essais du Nevada, qui cette année testera sous terre 5 ou 6 armes nucléaires, d’après le rapport public fait par le Department of Energy, le successeur de l’Atomic Energy Commission.

Le Congrès est en lutte avec le Department of Energy pour faire de nouvelles proposi- tions qui pourraient mettre fin aux essais nucléaires dans le Nevada.

Bientôt l’industrie des armes nucléaires pourrait être réduite à deux complexes tout au plus, dont la tâche serait de démanteler les milliers de têtes nucléaires qu’on a mis 50 ans à construire.

Il est évident que l’effondrement du communisme en Europe de l’Est et la fin de la guerre froide ont contribué à la débâcle soudaine de l’industrie des armes nucléaires. Ce que le public a appris à la fin des années 80 au sujet des équipements dangereusement délabrés de cette industrie, de ses mauvais rapports d’exploitation et d’une pollution radioactive et chimique rampante fut aussi important. A chaque étape des opérations de cette industrie, des parties de la population demandaient l’arrêt de l’exploitation de matières radioactives qui n’étaient plus nécessaires à une guerre qui ne serait jamais entreprise.

Le mouvement national qui conduisit à l’arrêt de l’industrie des armes nucléaires à la fin des années 80 n’a pas pris naissance spontanément. Il est né dans le désert, autour du site d’essais du Nevada, et a pris de l’ampleur grâce à quelques fiers et opiniâtres Mormons du sud-ouest qui considéraient que c’était pécher que de défier le gouvernement, mais s’y résignèrent parce que ne pas le faire eût été pêcher plus gravement encore. En 1956 et 1982, ces gens s’attaquèrent au gouvernement devant un tribunal du district fédéral de Salt Lake City, à l’occasion de trois affaires historiques qui furent les premières à révéler le scandale nucléaire national.

Les deux premières affaires concernaient les mêmes incidents de 1953, lorsque des gardiens de moutons qui effectuaient le rassemblement de leurs troupeaux au printemps trouvèrent leurs brebis et leurs agneaux porteurs de vilaines brûlures, de lésions au museau et à la gueule, et si malades que beaucoup pouvaient à peine tenir debout. Quand ils conduisirent leurs animaux dans les bergeries de l’Utah, ils furent témoins de phénomènes biologiques encore plus étranges. « Il commença à naître des agneaux chétifs et ballonnés » affirma en 1989 Kern Bulloch, un fermier de Cedar City (Utah) lors d’une audition du comité judiciaire du Tribunal.. « De tels agneaux ne vivaient que quelques heures. »

Sur les 14 000 moutons qui se trouvaient le long du site d’essais du Nevada, 4 500 moururent en mai et juin 1953. Les éleveurs de moutons étaient convaincus que ces pertes étaient dues aux radiations particulièrement nocives causées par les essais nucléaires atmosphériques effectués au début de cette année-là. En 1955, les éleveurs entamèrent des poursuites devant les juridictions du district fédéral de Salt Lake City, et furent les premiers à réclamer des indemnités pour des pertes dues aux radiations provoquées par l’industrie gouvernementale des armes nucléaires.

En septembre 1956, pendant le procès de 14 jours qui se déroula devant le juge A. Sherman Christensen, les éleveurs n’eurent pas la moindre chance.

Quand les scientifiques gouvernementaux de l’atome prirent position, c’est tout juste si leurs témoignages n’étaient pas mensongers du début à la fin.

En 1980, le Comité Judiciaire chargé du commerce international et interaméricain mena une enquête sur les moutons morts et conclut que l’Atomic Energy Commission s’était engagée dans une entreprise de camouflage scientifique sophistiquée, visant à protéger le programme d’essais mené au Nevada à n’importe quel prix, y compris au risque de ruiner la crédibilité gouvernementale. Des rapports internes découverts par les enquêteurs indiquaient que les vétérinaires fédéraux et ceux de l’État avaient mesuré des doses létales de radiation dans les organes des animaux morts et mourants, mais que l’Atomic Energy Commission avait fait disparaître ces rapports.

En outre, l’Atomic Energy Commission avait mené des études distinctes entre 1951 et 1954 dans une autre usine d’armes nucléaires, la réserve nucléaire de Hanford, dans l’État de Washington, au cours desquelles des moutons furent exposés à des niveaux d’irradiation identiques à ceux provoqués par les retombées sur le Nevada et l’Utah. Les résultats furent presque semblables à ceux de 1953 dans l’Utah. Les moutons développaient des lésions, perdaient leur laine, et ils mouraient en plus grand nombre que d’ordinaire. Le gouvernement ne mentionna jamais l’existence de ces études devant la cour.

La publication de l’étude du Comité Judiciaire incita plusieurs des plaignants d’origine à demander un nouveau procès. En mai 1982, pendant quatre jours, le juge Christensen, le juge le plus haut placé de la cour à l’époque, entendit leurs arguments. En août 1982, dans un rapport de 56 pages, il rendit un jugement qui entendait faire jurisprudence. Vingt-six ans après sa première décision, Christensen déclarait qu’une monstrueuse erreur judiciaire avait été commise et que l’Atomic Energy Commission avait perpétré « une fraude vis- à-vis de la cour, à laquelle il faut remédier, même à cette date tardive ». En accordant un nouveau procès aux fermiers, Christensen disait que les scientifiques et les hommes de loi du gouvernement avaient délibérément caché des documents, produit des faux témoignages et occulté des informations.

En 1983, par une décision inexplicable, la cour d’appel de la 10ème circonscription des Etats-Unis à Denver annula le jugement de Christensen. Le jury d’appel jugea qu’il n’y avait pas eu de témoignages faux ou mensongers et qu’on n’avait caché aucune preuve aux gardiens des troupeaux de moutons. On a su plus tard qu’avant d’être nommé à la Cour d’appel en 1962, le juge qui avait rendu cette décision avait travaillé à Santa Fé (Nouveau Mexique) comme membre d’une importante société judiciaire servant de conseil au Laboratoire National de Los Alamos, le responsable des expérimentations atomiques.

La troisième affaire historique, la plainte de 1 200 habitants du sud-ouest, fut exposée devant la cour du juge Bruce S. Jenkins à Salt Lake City en 1982. Pour illustrer les résultats des essais, on avait sélectionné les dossiers médicaux des cancers de 24 plaignants, parmi lesquels 4 enfants -tous morts- et 19 adultes, dont 5 étaient encore en vie. Pendant 4 mois le tribunal présidé par Jenkins entendit les dépositions de 98 témoins. Des mères et des pères parlèrent de la douleur indicible dont avaient souffert leurs enfants agonisants. Des enfants de victimes décrivirent leurs tourments à la vue de leur parents agonisants, dont le corps s’atrophiait.

Des scientifiques du gouvernement admirent qu’ils avaient caché les dangers des expérimentations, tout en précisant qu’ils restaient sceptiques sur le fait que quiconque ait subi un préjudice.

En mai 1984, Jenkins, dans un rapport de 489 pages, prononça un jugement, le premier à affirmer que les radiations émises par l’industrie gouvernementale des armes nucléaires avait causé des cancers. Jenkins accordait des indemnités à 10 des 24 victimes parce que, disait-il, le gouvernement avait négligé de prévenir les habitants des conséquences potentielles de l’exposition aux retombées.

« La Cour a conclu qu’individuellement ou en commun, les accusés ont exposé d’une manière déraisonnable les plaignants ou leurs ascendants à des risques de blessures résultant directement ou indirectement du fait qu’ils ont négligé de les prévenir » écrivait-il.

Une fois encore, la cour d’appel de la 10ème circonscription de Denver cassa la décision. Un comité de juges décida en 1987 que la conduite d’essais ou de tests atmosphériques était une décision politique protégée par le Federal Tort Claims Act, une loi de 1946 qui donne aux fonctionnaires de larges pouvoirs discrétionnaires permettant de mener des programmes fédéraux vitaux, que ceux-ci causent ou non des préjudices. En 1988, la Cour suprême des Etats-Unis décida de ne plus s’occuper de l’affaire et la querelle judiciaire prit fin.

Loin de se laisser abattre par les décisions de la Cour suprême, le mouvement national, décidé à placer le gouvernement face à ses responsabilités, acquit un nouveau dynamisme. Utilisant la décision Jenkins comme jurisprudence, des actions en justice furent intentées dans 10 Etats contre les installations d’armes nucléaires dépendant du Départment Of Energy, réclamant des indemnités pour dommages médicaux et environnementaux.

La première victoire fut remporté en 1989 : le Department Of Energy versa 78 millions de dollars aux habitants de Fernald (Ohio) pour torts causés à leurs biens par la contamination radioactive venant du Feed Materials Production Center, une usine locale de traitement de l’uranium.

Le jugement du juge Jenkins pesa en faveur des tentatives des législateurs du Congrès pour dédommager les victimes de l’industrie nucléaire. En 1988 le Congrès chargea le Ministère des anciens combattants de verser des pensions d’invalidité aux vétérans de l’atome qui avaient participé aux essais atomiques du Nevada et qui souffraient d’un des cancers figurant sur une liste de treize types de cancer.

Et le 15 octobre 1990, après des années de lobbying intensif mené par deux législateurs de l’Utah, le représentant Wayne Owens et le sénateur Orrin Hatch, le président Bush signa le « Radiation Exposure Compensation Act », en vue de présenter les excuses du gouvernement pour son comportement dans le sud- ouest et d’instaurer un fond en fidéicommis pour les victimes.

La guerre nucléaire secrète est un récit consciencieux et difficile à surpasser qui parle de confusion humaine et d’indifférence officielle. Ce livre s’inscrit dans une tradition américaine d’histoire orale et de photographies documentaires qui transcende toute autre forme d’art parce qu’elle conserve la mémoire des époques politiques troublées. Tout comme Mathew Brady a produit des documents sur la Guerre de Sécession, Walker Evans a fait la chronique de la Grande Dépression, et tout comme des photo-reporters modernes ont réalisé des reportages sur le mouvement des droits civiques et la guerre du Vietnam, Carole Gallagher nous met en face des victimes d’un autre chapitre douloureux de l’histoire américaine.

Les conséquences de la contamination de l’Amérique par l’industrie des armes nucléaires persisteront pendant des siècles.

Voici un document d’une qualité professionnelle extraordinaire dû à une journaliste qui refuse de laisser cette tragédie sombrer dans l’oubli.

KEITH SCHNEIDER

Journaliste au New-York Times, spécialisé dans l’étude des coûts écologiques occasionés par le développement militaire de l’époque de la guerre froide.                        

 fichier pdf American_Ground_Zero LA GUERRE NUCLEAIRE SECRETE

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 5 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

NOTRE FORCE DE DISSUASION NUCLEAIRE A LA DISPOSITION DES EMIRATS ? ABU DHABI: UNE PROVOCATION FRANCAISE (Jean-Pierre DUBOIS / lepetitblanquiste.hautefort.com)

Notre force de dissuasion nucléaire
à la disposition des Émirats ?
NOTRE FORCE DE DISSUASION NUCLEAIRE A LA DISPOSITION DES EMIRATS ? ABU DHABI: UNE PROVOCATION FRANCAISE (Jean-Pierre DUBOIS / lepetitblanquiste.hautefort.com) dans REFLEXIONS PERSONNELLES iran

Le réacteur nucléaire de Bouchehr en 2010, sur les rives du golfe Persique, à quelque 1000 kilomètres au sud de Téhéran. Crédits photo : © Raheb Homavandi / Reuters/REUTERS 

ABU DHABI : Une provocation française

(Jean-Pierre DUBOIS)

Le 26 mai 2009, à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis), Sarkozy inaugurait un nouveau complexe militaire français composé d’une base navale, d’une base aérienne et d’un camp pour l’armée de terre.
« C’est la première fois depuis cinquante ans, depuis les indépendances africaines exactement, que la France ouvre une base militaire permanente hors de son territoire national. » [1]

Pourquoi ce déploiement guerrier loin des frontières françaises ?

Ce serait un « virage géostratégique de la France, dont les intérêts se déplacent chaque année un peu plus à l’est, le long d’un arc de crise allant de l’Atlantique à l’Océan Indien ». Cette région est aussi celle par laquelle transitent 40 % du pétrole mondial et où Total investit…

Face à l’Iran, dont les rives ne sont qu’à 225 km, l’implantation d’une base à Abu Dhabi représente aussi un acte provocateur qui entend montrer que la France participe aux préparatifs de guerre contre ce pays.

Elle vise à complèter la ceinture de bases que les Etats-Unis ont implantée au Qatar, en Irak, en Afghanistan, au Koweït, etc.
Au moment de sa mise en service, il a été question d’un accord secret avec les Emirats par lequel la France se serait engagée à utiliser « tous les moyens dont elle dispose » pour les défendre en cas de conflit. Avec l’arme nucléaire, s’il le faut.

« Cela veut dire qu’on met notre dissuasion nucléaire à la disposition des Émirats », aurait déclaré un officier proche du dossier.
Curieusement, durant la campagne électorale des présidentielles, le sort de la base d’Abu Dhabi n’a été évoqué par aucun des candidats, seul le programme des écologistes se prononçait clairement pour sa fermeture [2].

Dans son discours du 11 mars 2012, spécialement consacré à la Défense, Hollande n’en a pas fait mention.

Plus curieusement encore, lors du récent examen du budget de la Défense 2013, les documents produits par le ministère citent Abu Dhabi comme une des bases militaires existant hors de métropole mais ne donnent aucune précision quant à son avenir.

Cette dissimulation témoigne du choix de Hollande de maintenir en place ce dispositif voulu par Sarkozy et d’associer la France à une aventure militaire contre l’Iran – au cas où les Etats-Unis en décideraient ainsi.

Jean-Pierre DUBOIS, 
http://lepetitblanquiste.hautetfort.com/

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Abu Dhabi, avril 2012 : le ministre de la Défense de l’émirat avec l’amiral Guillaud

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[1] Le Figaro, 25 mai 2009, article de Isabelle Lasserre, envoyée spéciale à Abu Dhabi :http://www.lefigaro.fr/international/2009/05/26/01003-200

[2] Proposition du programme EELV : « Nous fermerons la base d’Abou Dhabi qui s’inscrit dans un objectif de ventes d’armes au pays du Golfe, politique belliciste et mercantile. » (http://eelv.fr/wp-content/uploads/2011/12/Projet_EELV_dec

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 4 décembre, 2012 |Pas de commentaires »
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