Je vous propose un choix tiré de mes archives sur l’Art de Marianne OSWALD avec desdocuments sonores provenant de disques 78 tours (dès 1932) et d’émissions radiophoniques enregistrées sur disques « souples » (78 tours) après 1945.
Pour plus d’infos, je vous renvoie vers le lien WIKIPEDIA sur Marianne OSWALD:
Tout le monde parle, ces temps-ci, d’ HOMMAGE à la DEMOCRATIE et de LIBERTE D’EXPRESSION notamment pour les journalistes.
Petit retour sur info
d’un novembre 1998:
C’était l’époque où j’étais un militant très actif, un lanceur d’alerte comme encore aujourd’hui avec mon blog, prompt à dénoncer les actions dévastatrices des mines d’uranium sur l’environnement et sur le monde du vivant. J’habitais à l’époque à COMPREIGNAC, petite bourgade de la Haute-Vienne très proche des nombreuses mines d’uranium encore en activité dans les années 90.
Et pour essayer d’alerter les citoyens, je m’irradiais allègrement afin de faire le tour des sites en compagnie de journalistes.
En cette année 1998, ce fut le tour de TIGNOUS et de Antonio FISCHETTI de CHARLIE HEBDO.
Un souvenir poignant où TIGNOUS et FISCHETTI n’hésitaient pas à franchir les barbelés et à s’irradier sur les sites les plus dangereux car très radioactifs. Pour moi, le problème était qu’à chaque visite de journalistes je devais à nouveau m’irradier. Ne pas s’étonner que depuis 2001 j’enchaîne de graves pathologies liées à mes très nombreuses irradiations sur 25 années de militantisme.
Mais ces deux jours là furent passés pour les deux journalistes de CHARLIE HEBDO.
CHARLIE HEBDO
qui sortit une pleine page intitulée:
LIMOUSIN RADIOACTIF!
Une pleine page avec ce rouge caractéristique des boues radioactives. Un reportage très clair qui avait fait tant couler d’encre à l’époque et qui m’avait apporté beaucoup d’ennuis par la suite.
Je me souviens de TIGNOUS qui faisait ses premiers dessins en direct in situ sur un petit carnet tandis que FISCHETTI prenait des notes lorsque je commentais la situation près de chaque lieux irradiés et très lourdement pollués.
Un magnifique travail de journalistes d’investigation et des dessins très précis de TIGNOUS.
Oui, ce fût deux journées très fortes en émotion et où chacun prit des risques.
Et maintenant ?
L’exploitation minière est terminée mais les POLLUTIONS MAJEURES RESTENT.
Pollutions CHIMIQUE et RADIOACTIVE des eaux, des sols et de l’air avec le gaz radioactif RADON…
Quelques sites ont été recouverts « pour faire beau » comme le dit ORANO maintenant mais rien de plus. Les déchets radioactifs dont certains rapportés d’ailleurs et d’autres d’origine militaire sont toujours enfouis pour polluer pour 4,5 milliards d’années ! Par exemple, le RADIUM 226 , classé dans la législation française très radiotoxique, est là pour l’éternité !…
Une pollution que tout le monde ignore et que les industriels et les politiques taisent la plupart du temps.
L’OMERTA est un mot très pratiqué dans le milieu du monde nucléaire.
J’ai aussi été empoisonné/contaminé avec l’amiante, malgré moi et sans le savoir au départ, dans la dernière école où j’ai essayé (au mieux ou au moins pire, si je puis dire) d’être instituteur à VALLIÈRES, petite bourgade près de RUMILLY/ANNECY en Haute-Savoie:
Les causes sont diverses puisque j’ai d’autres pathologies: apnée du sommeil (j’ai arrêté l’aide d’un respirateur la nuit: je risque donc d’avoir un 3e AVC ou de faire une crise cardiaque), hypertension, j’ai eu le COVID-19 fin janvier 2020, deux AVC et j’ai été fortement irradié… et notamment à cause d’uranium « appauvri » contenu dans des fûts de l’ancienne usine militaire de la région parisienne du BOUCHET.
(Photo perso: fûts rouillés d’uranium « appauvri » sur le site de BESSINES
provenant de l’ancienne usine militaire du BOUCHET)
Oui, couillon inconscient que j’étais, je suis resté des heures près de ces merdes pour ne pas me faire choper par les rondes de vigiles et de gendarmes.
Incroyable puisque j’en connaissais le danger !
La boucle est bouclée !
Bref de nombreux cofacteurs aggravant mon état, et je ne vous parle pas du reste dont 12 carcinomes basocellulaires, opération d’un stade précancéreux à l’estomac/œsophage, etc…
J’ai déjà certaines conséquences: vue et audition qui baissent, déséquilibre corporel, fourmillements dans la main droite, mémoire immédiate déficiente, fatigue arrivant vite même après un effort minime, trouble de l’humeur, je me mets à pleurer pour le moindre problème matériel, je ne trouve plus les mots parfois.
CE QUI ARRIVERA APRÈS:
(Merde, j’ai déjà pris un sacré coup de vieux)
Accélération d’une démence cognitive, plus possible d’avoir une discussion soutenue et cohérente, problèmes moteurs aggravés, pisser et chier dans son froc (pardon d’écrire cela), etc.
Je vais voir prochainement pas mal de toubibs en supplément de mon généraliste et je vais essayer de mettre au point le moment où je demanderai que l’on m’aide à « partir » et si ce n’est pas possible dans la région il faudra que j’aille chercher ailleurs.
Déjà j’ai fait l’impasse sur certaines solutions: trop cher en Suisse (11000 euros), trop compliqué et trop loin pour mon cas en Belgique.
En France: RIEN !…car le Législateur est un minable.
Que me reste-t-il considérant que je ne souhaite pas me suicider de peur de me louper ou de trop souffrir ?
Je ne souhaite pas finir comme une épave.
La difficulté sera de me décider pas encore trop atteint pour ne pas louper ce moment où j’aurai conscience de ne plus pouvoir me supporter…
NOTA:
Je me moque complètement de mettre toutes ces informations personnelles sur internet.
J’estime, en outre, que les gens doivent découvrir honnêtement mes enquêtes et la situation qui en découle.
Enfin, je ne souhaite pas « faire pitié » ou me faire plaindre.
Je décris une situation. C’est un témoignage, c’est tout.
Résumons:
J’ai toujours voulu garder mon indépendance et ma liberté de penser.
Je n’appartiens à aucun parti politique, syndicat voire mouvance sectaire.
Je déteste tous ces minables qui diffusent sciemment de fausses informations, qu’ils soient journalistes ou membres de réseaux d’influence de type « complotiste ».
Je suis écœuré (mais pas étonné) par le silence/omerta/censure diffusés régulièrement par des ignorants ou des complices…suivez mon regard…la liste est longue.
J’en paye donc le prix fort:
Le rejet par tous et une mort peut-être précoce puisque j’ai seulement 68 ans…
Nous sommes dans l’urgence car le monde du vivant a certainement déjà commencé son extinction…
Histoire d’une station de radio, parmi les plus anciennes de France: RADIO LIMOGES PTT devenue désormais une locale de RADIO FRANCE, FRANCE BLEU LIMOUSIN.
Ayant sauvé 9 m3 de cette station (c’est une autre histoire !) j’ai pu gérer de magnifiques archives sonores qui sont désormais propriété de l’INA ATLANTIQUE. J’attache beaucoup d’importance à la mémoire collective et en particulier à celle relative à la vie des radios et aux sons.
En cherchant dans ces archives, j’ai pu retrouver ces quelques RARES enregistrements pris sur des disques souples (78 tours) et des bandes sur galettes.
Où l’on entend les essais de sons entre LIMOGES PTT et la Tour EIFFEL, l’indicatif de RADIO LIMOGES par son orchestre symphonique de l’époque, Christiane JOLIVET, Jean DARCUEIL, Pierre-Jean LEYMARIE, M.JULIEN ministre des PTT à l’inauguration de l’émetteur de NIEUL, Serge SOLON, Mme DARCUEIL, G.Emmanuel CLANCIER, etc.
Un long travail de recherche personnel pour montrer les grands changements dans la vie d’une radio. Ce montage a reçu le prix RADIO BLEU.
Diffusion: FRANCE CULTURE / RADIO FRANCE LIMOGES / RADIO BLEU. Date: 1995 Reportage, montage, mixage: Thierry LAMIREAU Durée: 5’36 Matériel: NAGRA III + micro LEM DO21 / REVOX A700 / SCHLUMBERGER F 230 / AKAÏ GX 630 D PRO / Table de mixage Soundcraft / Platine TD.
C’est à une initiative privée que l’on doit le début de la radio en Limousin.
L’alliance entre un afficheur publicitaire, M. Canet et un radio électricien, M. Lamoureux donne naissance en 1926 à « Radio Limoges ».
Dès le début la station suscite la convoitise de la puissante radio privée de Toulouse qui cherche à constituer un réseau en rachetant des petites stations partout en France.
Malheureusement, l’accord ne se fera jamais et des dissensions internes favoriseront l’éclosion d’un autre projet soutenu par les PTT qui souhaitent lancer une radio d’Etat sur Limoges. Dès 1927 « Radio Limoges PTT » se substitue à la station privée Radio Limoges.
Elle en récupère l’émetteur et une grande partie de l’équipe et elle est officiellement inaugurée le 27 mai 1927 sous l’initiative de son fondateur Gaston Charlet.
Comme toutes les stations d’Etat de l’époque, les programmes et les choix artistiques sont confiés à une association. A Limoges, cette association c’est l’ARL (Association Radiophonique du Limousin). Mais les débuts de « Limoges PTT » sont laborieux. Les dissensions internes sont nombreuses et la station change très souvent d’adresse et de studios. Son programme est le plus souvent constitué du relais de « Paris PTT » mais elle réussit néanmoins à produire quelques émissions propres et à s’entourer d’artistes, de comédiens et de musiciens qui vont donner vie à ses programmes.
La troupe de théâtre déjà constituée de « l’Avant-scène » deviendra la troupe régulière de Radio Limoges PTT pour les émissions de théâtre radiophonique très prisées en cette période où la télévision n’existe pas encore.
27 mai 1927 :
Début des émissions de Limoges PTT.
juin 1940 :
Arrêt des émissions.
La station réussit aussi à constituer un orchestre symphonique de 22 musiciens car les concerts enregistrés et les disques à la radio sont encore rares et ne se développeront qu’à partir du milieu des années 30.
Ce n’est qu’à partir de 1934 que « Limoges PTT » émet régulièrement et ne se contente plus de relayer les programmes de Paris. La grille des programmes se structure mais la station ne dispose pas des mêmes moyens que d’autres stations régionales du réseau d’Etat des PTT.
Conformément à la convention d’armistice de 1940, la station cesse ses émissions mais ne les reprendra pas car son émetteur qui vient d’être inauguré à Nieul devient la tête de réseau de la nouvelle radiodiffusion d’Etat « Radio Vichy ».
Si les émissions de la Radiodiffusion Nationale de Vichy sont réalisées à Vichy et dans les stations d’Etat de la zone libre comme Marseille et Toulouse, plus aucune émission n’est réalisée à Limoges durant la période 1940-1944.
Une grande partie des programmes de Limoges PTT consiste à relayer les émissions de Paris PTT et plus tard, de la Fédération Nationale de Radiodiffusion. Néanmoins, la troupe de théâtre de l’Avant-Scène apporte une contribution active à l’animation de l’antenne. La station se dote aussi d’un orchestre symphonique de 22 musiciens, ce qui lui permet de diffuser des concerts en direct, en complément des nombreuses émissions de musique enregistrée.
Radio-Limoges, un poste privé avalé par les PTT:
Nous sommes en 1926, en août la presse du Limousin se réjouit de l’arrivée prochaine sur les ondes du premier poste régional. Depuis un an, un groupe de passionnés (MM Lamoureux, Maon, Dartout, Lachaud, Masmondeix, Rivet, Goeffroy…) ont monté un émetteur d’une cinquantaine de watts dans le local d’un imprimeur du boulevard Montmailler à Limoges, au rez-de-chaussée.
Quelques essais ont lieu en plaçant le pavillon d’un phonographe devant le micro. Le 20 août 1926, à 20 h 30, une première émission expérimentale a lieu grâce notamment à la société Radio-Lyre depuis des studios installés dans deux pièces d’un grenier de la caserne Beaublanc.
Pour l’isolation phonique, les murs ont été recouverts de couvertures de l’armée. Un micro est attaché à un fil qui descend du plafond et un piano meuble ce studio. L’antenne d’émission est sise sur le toit de la caserne.
« Après quelques renseignements techniques de M. Texier, le constructeur, à Paris, des appareils radio-téléphoniques du Petit Parisien, le trio Loevor d en exécuta, avec son brio habituel, une fantaisie sur La Tosca », rapporte la presse locale.
En direct de la caserne:
Après ces essais réussis, l’inauguration officielle de Radio-Limoges se déroule le 2 septembre depuis les studios de la caserne Beaublanc.
« Deux pièces ont reçu l’aménagement nécessaire : l’une, capitonnée et hermétiquement close, possède en son centre le petit microphone devant lequel chanteurs, diseurs et musiciens font entendre voix et sons qui seront transmis par la fée Electricité dans un rayon de plus de 200 kilomètres : c’est l’auditorium.
La pièce voisine renferme les divers appareils destinés à la transformation du courant électrique et à une émission, décrit la Revue Limousine. Toutes les personnalités militaires et civiles de Limoges avaient été conviées à cette inauguration, ainsi d’ailleurs que là presse. On remarquait dans l’assistance : MM. les généraux Massenet et Lavergne, M. le chef de cabinet du préfet, MM. Militon, chef de bureau du cabinet de M. le préfet ; Bonnaud, directeur de la station agronomique; Bontemps, directeur de La Revue Limousine, ainsi que des officiers et de nombreuses dames.»
Une émission très perturbée par l’orage:
Un début sous de bons auspices ? Pas sûr. Car « un orage des plus violents, ..qui éclata sur la ville et dans la région, faillit compromettre l’inauguration. Elle put avoir lieu cependant, mais le mauvais temps contraria la réception du concert par les nombreux sans-filistes qui, dès 21 heures, se tenaient auprès de leurs appareils » , souligne la presse locale.
En fait, le courant a dû être coupé à l’émetteur et la grande majorité de l’émission s’est faite dans le vide sans que les participants ne s’en rendent compte. Ni même la presse locale qui a publié le compte-rendu suivant : « Une courte et intéressante causerie de M. Edmond Blanc, sur « un amour, la poste et la T. S. F. », qui traita ce sujet, pour le moins original, avec la verve et le brio qu’ on lui connaît On entendit successivement MM. R. de Tourny, Jean d’Arcueil, Georges Avryl et Luc Gervais, de l’Association littéraire du Limousin, qui interprétèrent avec talent leurs meilleures œuvres.
– La « Chanson du quartier », de L. Debernard et G. Avryl, obtint son succès habituel. Jean Tissou, le réputé patoisant, débita, avec l’impassibilité nécessaire a la diction des œuvres de ce genre, deux amusantes « gnorles » dont l’une, notamment, « Lou renar et lo graulo » est un amusant pastiche de La Fontaine, avec une morale savoureuse et gauloise. M. J. de Murel, un jeune. ténor de la Schola Cantorum, et M. Max Faure, notre distingué compatriote, qu’on entend chaque fois avec un plaisir nouveau, nous charmèrent ensuite par leur chant et recueillirent de justes applaudissements. Une partie musicale suivait qui nous permit d’entendre le trio qui groupe, autour de M. Van Coevorden, Mlle Betsy van Praag et M. Sizes. Pour le plus grand charme de l’assistance, ces brillants artistes exécutèrent plusieurs morceaux choisis avec goût. »
Mais des bisbilles parmi initiateurs de Radio-Limoges plombe l’avenir du poste. D’autant plus que Jacques Trémoulet de la Radiophonie du Midi est venu proposer ses services. Et ce qui aurait pu devenir le poste privé qui manquera avant guerre aux régions centrales tombe dans l’escarcelle des PTT qui rachètent l’émetteur et le déménagent au deuxième étage du 2 bis, rue Saint-Paul. Limoges-PTT peut démarrer en juin 1927.
Reportage réalisé à LE DORAT en Haute-Vienne. Exemple d’un spectacle vivant présenté par les habitants de la ville.
Préparation du spectacle « LES MISERABLES » de Victor HUGO. Date: 1985 Matériel: NAGRA III + Micro LEM DO 21 Mixage: Home Studio de Thierry LAMIREAU Durée: 5’51 Diffusion: FRANCE CULTURE
Enquête réalisée avec des enfants (4 à 6 ans) de ma classe lorsque j’étais instituteur à COMPREIGNAC en LIMOUSIN. Un savoir-faire qui meurt: celui de la fabrique du grand parapluie de berger. Enregistré avec un NAGRA III + micro LEM DO 21 MIXAGE: Thierry LAMIREAU en 1985 Diffusion: FRANCE CULTURE / RADIO FRANCE CREUSE / RADIO FRANCE LIMOGES Durée: 5’54″