LES ARMEMENTS DU MAINTIEN DE L’ORDRE (temoignage@riseup.net/thierry LAMIREAU/lesoufflecestmavie.unblog.fr)

EXCEPTIONNEL:

MOI PRESIDENT JE N'AIME PERSONNE

Les armements

du maintien de l’ordre

(temoignage@riseup.net/thierry LAMIREAU)

A découvrir, ces gentilles petites armes « qui ne tuent pas » utilisées pour le maintien de l’ordre.

C’est bien connu, une arme, cela ne tue jamais !

fichier pdf LES ARMEMENTS DU MAINTIEN DE L’ORDRE

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 13 novembre, 2014 |Pas de commentaires »

IRAK: LES RAFALE ONT UTILISE DES MUNITIONS A L’URANIUM APPAUVRI CONTRE LES DJIHADISTES…ET PERSONNE N’EN PARLE ! (Thierry LAMIREAU/lesoufflecestmavie.unblog.fr)

PREMIERE PARTIE:

CE QUE DIT LA PRESSE

IRAK :

Les RAFALE ont effectué

des « passes canon »

contre les jihadistes

Posté dans Forces aériennesMoyen-OrientOpérations par Laurent Lagneau Le 23-10-2014

rafale-20140925

Il y a peu, le chef d’état-major de l’armée de l’Air (CEMAA), le général Denis Mercier, expliquait pourquoi la faible fréquence des frappes réalisées par les 9 Rafale engagés dans l’opération Chammal – nom de la participation française à la coalition anti-EI (ou Daesh). Seulement, cette semaine, les avions de combat français ont visé les positions jihadistes à 4 reprises (contre 2 en un mois…).

Ainsi, depuis le 19 octobre, les Rafale ont détruit deux « pick up », un 4×4 saisi à l’armée irakienne et un « véhicule armé ». L’annonce de la dernière frappe a été faite aujourd’hui par le président Hollande, à l’issue d’une réunion de chefs de gouvernements européens. À chaque fois, les avions français ont largué des bombes GBU-12 de 250 kg.

Sauf pour l’avant dernière intervention, qui a donc eu lieu le 22 octobre. En effet, l’État-major des armées (EMA) a indiqué, ce jour, que des Rafale ont ouvert le feu sur des positions jihadistes avec leur canon de 30 mm. Ce qui est rare!

Le porte-parole de l’EMA, le colonel Gilles Jaron a expliqué que les avions de l’armée de l’Air ne pouvaient pas faire autrement, compte tenu de la faible distance qui séparait les jihadistes et les troupes irakiennes qu’ils devaient appuyer. En clair, larguer une bombe aurait pu causer des dommages collatéraux et la prise de risque de la part des équipages français a été maximale. « Les appareils ont du se rapprocher et ouvrir le feu au canon sur l’adversaire qui montait à l’assaut », a-t-il affirmé.

Le Rafale est doté, en interne, d’un canon Nexter DEFA 30M 791B de 30 mm dont la cadence de tir va de 300 à 2.500 coups par minute. Les obus en sortent à une vitesse de 1025 m/s.

 Douze bombes AASM

pour détruire

« un complexe de Daech »

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Voici le communiqué de l’EMA sur le raid de deux Rafale contre « un complexe de Daech servant à la fois d’usine de fabrication de bombes artisanales et de centre de recrutement, de formation et d’entraînement des terroristes »:

Dans la soirée du 23 octobre 2014, la force Chammal a participé à un raid aérien mené par la coalition contre un complexe logistique de Daech au sud de Moussoul, dans la région de Kirkouk. Le renseignement collecté par la coalition depuis le début de l’opération a permis de planifier une mission de bombardement contre un site stratégique de l’organisation terroriste dans le secteur d’Al Hawijah, à 250 km au Nord de Bagdad.
Aux environs de 20h30 heures (heure de Paris), une patrouille de Rafale, armés chacun de 6 bombes AASM (1) et équipés de pod Damocles, a délivré douze AASM (armement air-sol modulaire) sur l’objectif. Ce raid aérien auquel participaient nos alliés a permis de détruire un complexe de Daech servant à la fois d’usine de fabrication de bombes artisanales et de centre de recrutement, de formation et d’entraînement des terroristes. Cette action a été complétée par des frappes simultanées de nos alliés sur deux autres sites stratégiques de Daech, portant un coup dur à leur logistique.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/10/24/douze-12758.html#.VEoqSy6rzQM.twitter

COMMUNIQUE

DU MINISTERE

DE LA DEFENSE

Dans la soirée du 23 octobre 2014, la force Chammal a participé à un raid aérien mené par la coalition contre un complexe logistique de Daech au sud de Moussoul, dans la région de Kirkouk.

Dans la soirée du 23 octobre 2014, la force Chammal a participé à un raid aérien mené par la coalition contre un complexe logistique de Daech au sud de Moussoul, dans la région de Kirkouk.

Le renseignement collecté par la coalition depuis le début de l’opération a permis de planifier une mission de bombardement contre un site stratégique de l’organisation terroriste dans le secteur d’Al Hawijah, à 250 km au Nord de Bagdad.

Aux environs de 20h30 (heure de Paris), une patrouille de Rafale, armés chacun de 6 bombes AASM(1) et équipés de pod Damocles, a délivré douze AASM sur l’objectif. Ce raid aérien auquel participaient nos alliés a permis de détruire un complexe de Daech servant à la fois d’usine de fabrication de bombes artisanales et de centre de recrutement, de formation et d’entraînement des terroristes. Cette action a été complétée par des frappes simultanées de nos alliés sur deux autres sites stratégiques de Daech, portant un coup dur à leur logistique.

Les militaires de la force Chammal poursuivent quotidiennement leurs missions de reconnaissance armée et de renseignement, afin d’appuyer l’action des forces armées irakiennes au sol.

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech.

Depuis le 5 octobre, suite au renforcement du dispositif, les forces françaises s’appuient sur neuf avions Rafale, un avion de ravitaillement C135, et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Depuis son entrée dans le golfe arabo-persique (GAP), la frégate anti-aérienne Jean Bart participe, en coordination avec nos alliés, au contrôle aérien de l’ensemble des moyens présents sur zone.

(1) L’AASM (armement air-sol modulaire) est une famille d’armements guidés air-sol intelligents de nouvelle génération. Tiré à distance de sécurité et autonome, l’AASM atteint une cible fixe ou mobile avec une très haute précision, de jour comme de nuit et par tous les temps.

Pour en savoir plus sur l’opération Chammal, rendez-vous sur le site des opérations.

Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense

http://www.defense.gouv.fr/air/actus-air/operation-chammal-mission-de-bombardement-de-nuit-de-la-coalition

L’armée française affirme

avoir « fait mal »

à l’EI en Irak

La France a « fait mal » à l’Etat islamique (EI) dans la région de Kirkouk, dans le nord de l’Irak, tôt vendredi, en détruisant douze bâtiments abritant notamment des armes, a déclaré Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées. « De l’ordre de 70 bombes ont été larguées par la coalition, a-t-il précisé.

« Cette nuit nous avons fait une grosse opération en Irak où nous avons détruit des bâtiments dans lesquels Daech (acronyme arabe de l’EI) produisait (ses) pièges, (ses) bombes, (ses) armes pour attaquer les forces irakiennes », a indiqué vendredi matin M. de Villiers à la radio Europe 1.

L’attaque par deux avions Rafale français a eu lieu en début de nuit. « On leur a fait mal, l’opération est réussie », a renchéri le haut gradé. Il s’agit de la septième frappe des forces françaises en Irak et de leur première participation à un raid massif.

Paris a rejoint le 19 septembre dernier la campagne aérienne américaine contre l’EI en menant une première série de frappes contre un dépôt logistique de l’EI dans la région de Mossoul, dans le nord-est de l’Irak. Neuf Rafale, un avion de ravitaillement C-135, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 sont mobilisés dans le cadre de l’opération française en Irak baptisée Chammal.

Davantage de Rafale pourraient être déployés « si nécessaire », a encore déclaré vendredi Pierre de Villiers. Mais Paris écarte pour l’instant l’idée d’un engagement au sol en Irak et de frappes aériennes en Syrie où agissent notamment les Etats-Unis.

(ats / 24.10.2014 11h08) IRAK: LES RAFALE ONT UTILISE DES MUNITIONS A L'URANIUM APPAUVRI CONTRE LES DJIHADISTES...ET PERSONNE N'EN PARLE ! (Thierry LAMIREAU/lesoufflecestmavie.unblog.fr) dans REFLEXIONS PERSONNELLES

Pour leur 7e raid,

les RAFALE français

ont détruit

12 bâtiments de l’EI en Irak

« On leur a fait mal cette nuit », a lancé le général Pierre de Villiers, le chef d’état-major des armées (CEMA), à l’antenne d’Europe1, ce 24 octobre, au sujet des jihadistes de l’État islamique (EI ou Daesh).

Lors d’un raid massif de la coalition emmenée par les États-Unis, 2 Rafale de l’armée de l’Air, partis de la base d’al-Dhafra, aux Émirats arabes unis, ont largué 12 AASM (Armement Air-Sol Modulaire) sur autant de bâtiments d’un camp jihadiste. Et chaque coup a porté, d’après le général de Villiers, qui a eu les résultats des frappes cette nuit, à 1 heure du matin.

Au total, les avions de la coalition ont largué 70 bombes sur les bâtiments d’un camp où les jihadistes de « Daesh produisaient leurs pièges, leurs bombes, leurs armes pour attaquer les forces irakiennes », a précisé le général de Villiers. Plus tard, l’État-major des armées (EMA) a précisé que le site servait également de centre de recrutement, de formation et d’entraînement;

Le raid, planifié grâce aux missions de reconnaissances effectuées précédemment par la coalition, a eu lieu précisément à 20h30, le 23 octobre, dans le secteur d’al-Hawijah, à 250 km au nord de Bagdad, dans la région de Kirkouk. Les deux Rafale de l’armée de l’Air engagés dans cette mission avaient décollé en emportant chacun 6 AASM et une nacelle de désignation Damoclès.

L’AASM est constitué de kits de guidage et d’augmentation de portée qui s’adaptent sur les corps de bombes standards, afin de les transformer en munitions de précision.

Le général de Villiers a parlé de « bombes guidées laser » lors de son intervention sur les ondes d’Europe1. Les 2 Rafale ont donc tiré la dernière version de cet armement développé par Sagem, qualifiée en décembre 2012. Elle permet de frapper des cibles mobiles et de corriger la trajectoire de la bombe larguée si les coordonnées GPS de la cible sont erronées, grâce à son autodirecteur semi-actif laser.

« Cette action a été complétée par des frappes simultanées de nos alliés sur deux autres sites stratégiques de Daech, portant un coup dur à leur logistique », a indiqué l’EMA.

Cette semaine, l’aviation française a frappé des cibles presque quotidiennement dans le nord de l’Irak. Au total, elle a effectué 5 interventions, contre seulement 2 entre le 19 septembre, date du lancement de l’opération Chammal, et le 19 octobre. « Il nous fallait un temps de reconnaissance pour appréhender les cibles », a expliqué le général de Villiers.

DEUXIEME PARTIE:

CE QUI N’EST PAS DIT

PAR LA PRESSE

RAPPEL

de

Thierry LAMIREAU:

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2013/01/24/exclusif-mali-et-utilisation-des-armes-a-luranium-appauvri-lettre-ouverte-au-president-de-la-republique-francaise-thierry-lamireau/

Exclusif !

Ce que

François HOLLANDE

et l’État français

veulent cacher:

Voici quelques exemples d’armes contenant de l’URANIUM « APPAUVRI »

utilisées par la FRANCE

en AFGHANISTAN, en LIBYE et au MALI.

Ces armes vont plus vite, plus loin et pénètrent leurs « cibles » plus profondément.

Après pénétration, elles explosent et brûlent à de très hautes températures (4000°).

L’uranium métal contenu dans la flèche ou dans le corps des armes, en se consumant, libère alors tout un panel de très fines particules (de l’ordre des nanoparticules) radioactives ET chimiques qui polluent la terre, les eaux et l’air in situ et des régions voire des pays proches !

La morbidité et la mortalité sont ainsi induites sur les populations pour l’éternité si l’on prend en compte la durée de vie de certains éléments radioactifs.

Ces actions sont considérées par les instances internationales comme des CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ !

L’État français MENT et garde une OMERTA TOTALE sur le sujet…

avec la complicité SCANDALEUSE de TOUS les médias !

Extrait de l’audition du PDG de Dassault, Eric Trappier, à la Commission de la Défense Nationale qui s’est tenue le 11 septembre 2013 sur le projet de loi de programmation militaire 2:

« Les opérations au Mali ont eu un impact sur le Qatar et les EAU. La capacité de la France à intervenir en premier, avec des matériels capables de traiter les cibles de manière précise – bien plus qu’en envoyant une centaine de Tomahawk dans la nature –, et d’y effectuer des missions longues – directement entre Saint-Dizier et le Mali – a été appréciée. Non seulement elle l’a été sur le plan politique – car n’importe quel pays n’a pas une telle capacité d’intervention –, mais elle l’a été aussi sur le plan des moyens matériels et de la faculté à opérer parfaitement les manœuvres. Cela s’est vu un peu partout dans le monde. L’opération au Mali a donc eu une influence positive sur l’image du Rafale, comme avant celle effectuée en Libye. »

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fichier pdf Armements RAFALE au MALI AASM HAMMER

NOTA:

Certaines images ont été trouvées sur le site www.ffaa.net et d’autres sur des sites privés de militaires français que je ne citerai pas volontairement…on comprendra pourquoi.

Bombe AASM

L’armement air-sol modulaire (AASM) constitue la pierre angulaire du système d’armes air-sol du Rafale. Très précis, d’une grande flexibilité d’emploi, il permet l’engagement d’une importante variété de cibles dont celles fortement mobiles.

Caractéristiques techniques:

Longueur : 3,1 m
Masse : 340 kg
Portée : + 50 km
Mise en service : 2008

Emploi:

Décliné en trois versions (inertie-GPS, infrarouge et à capteur laser) l’AASM permet de détruire ou de neutraliser une grande variété d’objectifs dans des missions d’interdiction aérienne et d’appui aérien. Son propulseur autorise des tirs à longue distance et permet à l’aéronef de rester à distance d’une grande majorité de menaces sol-air.

Engagements opérationnels:

Sur les théâtres afghan, libyen et malien sa flexibilité d’emploi a permis la désignation d’objectifs avec les forces en coalition.

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/af/Armement_air-sol_modulaire.jpg/640px-Armement_air-sol_modulaire.jpg

Sous ce sigle se cache le principal armement de frappe contre la terre depuis les airs utilisés depuis peu par l’Armée de l’Air et l’aviation navale. Les chasseurs-bombardiers français, principalement les Rafale, en ont tirés 225 sur les forces pro-Kadhafi l’année dernière, durant l’opération « Harmattan ». AASM (prononcer 2ASM) signifie Armement Air-Sol Modulaire.

Sagem Défense et Sécurité, son concepteur et fabriquant, désigne cet armement sous l’appellation de Hammer, terme anglais signifiant « marteau » mais pour Sagem il s’agit d’un acronyme pour Highly Agile Modular Munition Extended Range. L’AASM se trouve être un véritable système d’arme constitué autour d’un bombe à chute-libre conventionnelle à laquelle a été greffé un système de guidage et un kit d’extension de portée. Avec l’AASM, la France dispose d’un armement situé entre la bombe guidée et le missile, cela pour un très bon rapport coût-efficacité et une précision redoutable.

Avec les missiles Scalp-EG et Apache, dédiés à la frappe dans la profondeur contre des objectifs stratégiques (terrains d’aviation, infrastructures) à distance de sécurité, l’AASM doit constituer l’armement air-sol tactique de référence de l’Armée de l’Air et la Marine Nationale. Ce type d’armement est unique en Europe. L’AASM a montré, depuis sa mise en service en 2007, toutes ses capacités, que ce soit en Afghanistan ou en Libye. Grâce à son système de guidage (par satellite, inertiel, infrarouge ou laser suivant les versions) la précision de l’AASM permet de minimiser les dommages collatéraux.

Grâce à son kit d’augmentation de portée, un propulseur type moteur fusée au propergol solide, l’AASM peut être tirée à distance de sécurité et hors de portée des défenses aériennes adverses. En outre, sa capacité « tire et oubli » lui permet d’être totalement indépendante pendant son évolution vers sa cible, permettant à l’avion-lanceur d’engager une autre cible ou de dégager. Par ailleurs, elle peut être tirée par tous les temps, cela de jour comme de nuit.  

La version de base de l’AASM est constituée autour d’une bombe type Mk82 de 250kg (BLU-111, BANG-250) et repose sur un système de guidage par satellite GPS et inertiel. Sa précision est décamétrique. L’AASM-250, ou SBU-38 (SBU, Smart Bomb Unit), présente une portée supérieure à 60km lorsqu’elle est tirée en haute altitude et une portée de 15km pour un tir à basse altitude. Sa masse est de 340kg pour une longueur de 3.1m.

Dans cette version, la SBU-38 devient un équivalent propulsé de la GBU-38 JDAM américaine. Doté en plus d’un imageur infrarouge permettant un recalage des coordonnées de la cible en phase terminale, l’AASM-250 devient la SBU-54. La version INS/GPS+IR est en service depuis 2009. Dernière version en date, l’AASM-250 à guidage laser (ou SBU-64) est dédié à frapper les cibles mobiles ; à la manière d’une traditionnelle bombe à guidage laser, elle atteint sa cible en suivant un faisceau laser émis depuis l’avion-lanceur (nacelle ou pod de désignation laser) ou un tiers (autre appareil ou commando au sol). La SBU-64 a été testée avec succès par la Direction Générale de l’Armement le 31 mai dernier lors un tir de qualification, elle devrait prochainement équiper les forces.

La famille AASM est donc composée,  pour l’heure, de trois différents systèmes de guidage : INS/GPS, INS/GPS+IR, et INS/GPS+Laser, cela autour d’une bombe de 250kg. D’autres corps de bombe peuvent disposer du kit AASM.

En 2009, un Mirage 2000 à tiré un AASM constitué autour d’une bombe type Mk81 de 125 kg. A l’avenir, l’AASM doit équiper des bombes de 500kg (Mk83) et 1000kg (Mk84). Dès lors, la famille AASM, outre ses multiples systèmes de guidage, sera composée de multiples volumes.  

Armement air-sol de niveau tactique, l’AASM est particulièrement adaptée au missions de soutien-aérien (CAS), de suppression des défenses aériennes ennemies (SEAD), de lutte antinavire, d’interdiction aérienne (AI), destruction des moyens aériens adverses au sol (OCA), ou toute frappe depuis les airs sur des cibles fixes ou mobiles. Sa précision lui permet même d’être employé dans des milieux urbains.

D’autres versions de l’AASM Hammer pourraient voir le jour dont des versions spécifiques pour la lutte antinavires, antiradars, la frappe contre des objectifs durcis et enfouis (pénétration accrue), à effets collatéraux réduits, à autodirecteur électromagnétique, à liaison de donnée, etc.

La Libye a été l’occasion de démontrer les capacités de cet armement de nouvelle génération. Le Maroc est le premier client export de l’AASM pour équiper ses Mirage F1. Avec la vente de Rafale à l’Inde, ce dernier pourrait acheter des AASM pour en équiper ses nouveaux chasseurs-bombardiers français.

Car, en effet, le principal défaut de l’AASM réside en ce qu’elle ne peut être tirée qu’avec des avions de chez Dassault. Néanmoins, une possible intégration sur F-16 semble être en cours, ce qui élargirait considérablement le marché puisque le F-16 est le chasseur le plus répandu. A l’unité, l’AASM coûterait 350 000€ en France (coûts de développement compris) et 250 000€ sur le marché export.  

Si le kit AASM est français, les bombes qu’il « customise » ne le sont pas. En effet, depuis la fermeture de la Société des ateliers mécaniques du Pont-sur-Sambre, la France ne produit plus ses propres bombes et est donc obligée de se fournir à l’étranger. Assemblée, l’AASM n’est donc pas 100% française… L’AASM reste cependant un produit français de qualité et « combat proven ».

AASM

Missile Air-Sol SCALP-EG

Rafale Scalp

De par ses qualités intrinsèques, le missile de croisière SCALP-EG offre aux décideurs politiques et aux chefs militaires une grande flexibilité d’emploi associée à des effets militaires maîtrisés.

Caractéristiques techniques:

Longueur : 5,1 m
Masse : 1 300 kg
Vitesse : Mach 0,8 (1 000 km/h)
Portée : + 250 km
Capacité de pénétration : > 1 m de béton
Mise en service : 2002

Emploi:

Le SCALP-EG est un missile de croisière conçu pour des missions de neutralisation ou de destruction d’infrastructures durcies, voire enterrées, à haut intérêt tactique ou stratégique.

Engagements opérationnels:

Opération Harmattan (Libye) : le missile a été mis en œuvre à partir des versions Air et Marine du Rafale et du Mirage 2000D contre des cibles de haute valeur telles que des dépôts de munition, des installations de maintenance et des centres de commandement.

Pour sa première utilisation opérationnelle, le missile SCALP-EG a démontré toute son efficacité : capacité de vol en suivi de terrain, tir à distance de sécurité, charge conventionnelle perforante, précision métrique grâce à un système de détection et d’identification de l’objectif par imageur infrarouge, discrétion.

Expertise – Essais:

Le 24 octobre 2012, la Direction générale de l’armement (DGA) a réalisé avec succès le premier tir complet du missile de croisière naval (MdCN) en version sous-marine. Cette réalisation vient compléter les prestations de la DGA déjà réalisées au profit de la composante frappe dans la profondeur, notamment pour le missile SCALP-EG (missile de croisière aéroporté) emporté sous Rafale et Mirage 2000.

GBU-22

Armements RAFALE au MALI-GBU22 n°5

GBU-12

EXCLUSIF.CE QUE HOLLANDE ET L'ETAT FRANCAIS VEULENT CACHER: PHOTOS DES ARMES A L'URANIUM

L’armement Air-Sol :

Le Rafale est équipé de la bombe à guidage laser Raytheon Paveway GBU12 et à partir de l’année 2009 du modèle GBU24.

Il est aussi équipé de la bombe guidée Sagem Défense Sécurité AASM en version GPS-INS ou GPS-INS + image terminale infra-rouge.

Le Rafale peut aussi emporter le missile de croisière MBDA SCALP-EG, dérivé du missile « Apache », à moyenne portée avec un guidage inertiel et infra-rouge autonome, doté d’un turboréacteur Microturbo TRI60-30 et d’une charge « broach » de 400 kg.

Le dernier armement Air-Sol du Rafale est le missile de croisière préstratégique EADS ASMP-A à moyenne portée, à guidage inertiel et doté d’un stratoréacteur. Il est armé d’une nouvelle tête nucléaire, la TNA.

Laser-Guided Bomb

GBU-12 de 225 kg

 Les bombes à guigage laser, d’une précision mortelle, peuvent atteindre leurs cibles

avec une précision de quelques centimètres.

ddw-gbu-12 AFGHANISTAN dans LA MER

1/Le kit de Guidage

Montée en pointe, la tête chercheuse capte l’énergie laser émise par le pod de désignation puis réfléchie par la cible.

2/Ailerons de contrôle

L’équipement électronique de la bombe transmet les corrections de course à la voilure cruciforme (ailerons de contrôle) qui, se modifiant en cours de vol, corrige ainsi le trajectoire de la bombe.

3/Charge

La GBU-12 emporte avec elle 89 kg d’explosif surpuissant.

4/L’empennage cruciforme

L’empennage cruciforme veille à la trajectoire après le lancement et au contrôle du tangage en cours de vol. Il permet à la bombe de planer sur des kilomètres en fonction de la vitesse et de l’altitude de lancement.

UNE BOMBE , UN BUT

Une Bombe à Guidage Laser (BGL ou LGB en anglais) permet d’augmenter l’efficacité des raids en garantissant un quasi infaillible « coup au but » à chaque tir. Lorsqu’elle est larguée par un chasseur furtif de type RAFALE, une telle bombe devient une arme stratégique, capable de frapper au coeur même des défenses ennemies en détruisant les installations essentielles, par exemples les bunkers de commandement avec la capacité de l’URANIUM « APPAUVRI ». Cette arme à un atout supplémentaire : l’ennemie ne peut pas savoir exactement où elle va frapper et, par conséquent, est incapable de contres-mesures. La limite des BGL tient à la faculté plus ou moins fiable du pod de désignation situé sous l’avion d’acquérir sa cible de jour comme de nuit, quel que soit le temps.

pvwy10 ARMES A L'URANIUM APPAUVRI dans LA MONTAGNE

Largage de la bombe:

-L’avion lanceur peut acquérir la cible soit visuellement soit par désignation infrarouge en fonction des conditions météo. La distance de la cible est mesurée par télémètre laser.

-Après le largage, la BGL vole vers sa cible. L’empennage cruciforme permet les corrections de vol nécessaires pour maintenir la position idéale sur plusieurs kilomètres.

-Quelques secondes avant l’impact, le vecteur de guidage illumine la cible. Le rayonnement laser réfléchi est pris en compte par la tête chercheuse de la bombe.

-Les ultimes corrections sont données à la bombe par le vecteur de guidage pour qu’elle fasse mouche avec le maximum de précision.

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Armements RAFALE au MALI PAVEWAY-GBU 12 n°15

GBU-12

Armements RAFALE au MALI PAVEWAY-GBU 12 n°14

GBU-12

Armements RAFALE au MALI PAVEWAY-GBU 12 n°13

GBU-12 et MICA

MALI RAFALE ARMES GBU

GBU-12

Opération SHIKRA, préparation et armement des Mirage 2000

Armements RAFALE au MALI PAVEWAY GBU 12 n°12

Au Mali, les Atlantique 2

servent aussi de bombardiers

AAAAAAA
Un avion de patrouille maritime Atlantique 2

Crédits: MARINE NATIONALE

Selon plusieurs sources, les avions de patrouille maritime Atlantique 2 déployés sur le théâtre malien ont tiré à plusieurs reprises des bombes à guidage laser sur des positions terroristes.

La preuve par l’image:

(Origine: source privée militaire)

atlantique-20130218

Préparation de mise en place de GBU-12 sous un Atlantique 2 avant le départ pour une « mission » dans le MALI le 18 février 2013.

soutien-serval bombes GBU-

Bombes SAMP MK 82 transformées en GBU-12

pour être installées sous un Atlantique 2  

et être larguées sur le Mali.

(Origine: Source privée militaire)

Le 10 octobre 2011, la Société des Ateliers Mécaniques de Pont sur Sambre (SAMP), située près de Lille en France, a arrêté la production de corps de bombes en raison de la diminution des commandes nationales par la DGA.

La SAMP a construit les corps de bombes Mk.81 (125 kg), Mk.82 (250 kg) et Mk.83 (500 kg) aux normes de l’OTAN, qui étaient ensuite remplies d’explosifs ERDX 109 par la société EURENCO. Mais la SAMP n’a jamais diversifié sa clientèle et vendu à un autre grand groupe de défense que la France, même après la commande de 3000 bombes par les États-Unis.

En 2006, la SAMP a commencé à travailler sur les bombes pénétrantes Mk.82 P250, qui auraient eu le même effet que les bombes américaines Mk.84 avec la bombe pénétrante BLU 109. Malgré les promesses d’achat, aucun contrat ne s’est jamais conclu. Et sans commandes nationales, les clients étrangers ne voulaient pas non plus l’acheter.

Au lieu de cela, la France a dépensé 8 millions d’euros en 2009 pour l’achat de 1 200 bombes Mk82 à la SAMP comprenant le financement d’un contrat d’études pour le développement de nouvelles munitions. Cette injection financière a permis à la SAMP de continuer sa production durant deux ans.

En 2011, l’arrêt de la SAMP laisse la France dépourvue de fabricant de corps de bombes, l’orientant de fait vers les bombes américaines de la série Mk.80.

C’est en 2008, à l’issue d’une expérimentation opérationnelle en Afrique, que l’Atlantique 2 a été certifié pour la mise en œuvre de bombes GBU 12, venant compléter l’armement pouvant être déjà embarqué dans sa vaste soute (jusqu’à deux missiles antinavire Exocet et six torpilles MU90).

Car, au-delà des missions maritimes pour lesquelles il a été initialement conçu (lutte antinavire et anti-sous-marine, protection des approches maritimes, surveillance et sauvetage en mer), l’appareil est, également largement utilisé en zones terrestres, plus particulièrement sur le continent africain.

Il intervient dans le cadre de missions de renseignement, de recherche d’objectifs et de guidage des raids de la chasse (voir notre article sur les aspects de ces missions au Mali). Et, dans cette perspective, il s’est avéré utile de lui offrir une capacité air-sol afin, par exemple, de frapper des « cibles d’opportunité » sans attendre l’arrivée de chasseurs ou pour pallier l’absence de ceux-ci. L’ATL 2 est donc, depuis plusieurs années, capable de tirer des bombes de 250 kilos à guidage laser.

L’avion n’est, toutefois, pas encore équipé de système de désignation d’objectif, la cible devant être éclairée depuis des unités au sol ou un autre aéronef doté du système adéquat.

Il sera en revanche, à l’avenir, capable de mettre en œuvre de manière totalement autonome des GBU 12, l’intégration d’une désignation d’objectif laser étant prévue dans le programme de modernisation de l’Atlantique 2, qui doit être notifié cette année avec une livraison du premier ATL2 rénové en 2017.

Pour mémoire, la Marine Nationale compte 22 avions de patrouille maritime répartis au sein des flottilles 21F et 23F, basés à Lorient Lann Bihoué. Dans le cadre d’une opération comme SERVAL, au Mali, une demi-douzaine de ces appareils peut être mobilisée.

Source: http://www.meretmarine.com/fr/content/au-mali-les-atlantique-2-servent-aussi-de-bombardiers

GBU-24

ddw-gbu-24 AVION RAFALE dans NUCLEAIRE

GBU-24_xxl

GBU-28

La GBU-28 spéciale est appelée « bunker buster ». Développée en hâte lors de la guerre du Golfe de 1991, la fabrication a débuté le 1er février pour une première livraison le 16 février, le premier essai a lieu le 20 février, la livraison de deux bombes sur le théâtre des opérations le 27 et elles sont larguées le jour même. Son corps est dérivé d’un fût de canon d’artillerie de 8 pouces (203 mm).

C’est donc avant tout une grosse masse métallique qui, avec son énergie cinétique, est capable de pénétrer jusqu’à 30 m sous terre ou 6 m de béton avant d’exploser3.

La charge de la bombe comprend 286 kg (630 lb) d’un explosif puissant ; la nature du reste de la charge est classé secret défense, mais est soupçonnée d’être principalement constituée d’uranium appauvri. Le corps de bombe sans kit de guidage est le pénétrateur BLU-113. (Source Wikipédia)

GBU-28_xxl

GBU-16

Commandée à 450 exemplaires par l’Armée Française en 1999, 2000 et 2001.

  • Mise en service : 1983
  • Poids : 499 kg
  • Charge : Mk-83 204 kg
  • Rayon d’action : 12,8 km
  • Précision : 9 m

GBU-16_2_(ORDATA)

MICA MBDA

Armements RAFALE au MALI MICA MBDA n°9

MICA MBDA

Armements RAFALE au MALI MICA MBDA n°8

MICA MBDA

Armements RAFALE au MALI MICA MBDA n°7

MICA MBDA

Armements RAFALE au MALI MICA MBDA n°6

Bombes GBU 22

Armements RAFALE au MALI-GBU22 n°5

Bombes GBU 49

SERVAL

Armements RAFALE au MALI GBU-49 n°4

Armements RAFALE au MALI n°3

Rafale-payload-on-Jan-14

ARMES GBU RAFALE en vol

ARMES GBU RAFALE MALI

serval-24-26-janvier-3

Opération SERVAL:

26 janvier 2013

GBU en vol

Armements RAFALE au MALI n°2

Exceptionnel:

EXCEPTIONNEL: RAPPORTS MILITAIRES SUR LES ARMES A L'URANIUM

Rapports militaires

sur les armes

à l’ uranium « appauvri »

(Coalition Belge / août 2006 / Thierry LAMIREAU)

Le document ci-dessous est à rajouter au lourd dossier sur les armes à l’uranium « appauvri ».

L’intérêt est qu’il est composé de plusieurs origines et sources militaires et qu’il confirme, à nouveau, ce que j’ai toujours dit:

Les armes à l’uranium « appauvri » sont l’expression même d’un CRIME CONTRE L’HUMANITE !

Pollutions chimiques et radioactives pour l’éternité (4,5 milliards d’années) des eaux, des sols, de l’air et de l’ADN des populations autochtones, augmentation de la morbidité et de la mortalité…

TOUS les occidentaux utilisent ces armes…dont la France bien évidemment !

A peu près cinquante  pays possèdent ces armes machiavéliques.

TOUS les pays utilisateurs de ces armes indiquent une « non dangerosité et une non utilisation » de ces produits militaires !

Le MENSONGE et la MANIPULATION ont encore de beaux jours pour étouffer la vérité !

Thierry LAMIREAU

lesoufflecestmavie.unblog.fr

fichier pdf RAPPORTS MILITAIRES SUR L’URANIUM APPAUVRI

L’ utilisation d’armes

à

l’URANIUM « APPAUVRI »

à GAZA

pendant l’opération

« Plomb Durci » (II)

EXCEPTIONNEL.L'UTILISATION D'ARMES A L'URANIUM

(Jean-Marie MATAGNE / 4 août 2009)

2ème partie:

- 10. Historique de la GBU-39
- 11. Un brevet ambigu
- 12. Gaza, terrain d’essai
- 13. « Le génocide de Gaza a commencé »
- 14. Lettre à M. Ban Ki-moon : les Nations Unies doivent enquêter
- 15. L’art de l’esquive
- 16. La GBU-39B : portrait au 20 mai 2009
- 17. Combien d’uranium, et où ?
- 18. Autres armes mises en oeuvre à Gaza
- 19. Les enjeux
- 20. La charge de la preuve
- 21. Dernière minute : la preuve est là
- Conclusion : un seul camp, celui de l’humanité

Voir la 1ère partie


10. Historique de la GBU-39

Contrairement aux bombes « gravitationnelles » qui tombent d’un bombardier lorsque celui-ci survole sa cible ou s’en approche, la « bombe intelligente GBU-39″ est capable, grâce aux ailes qu’elle déploie une fois lancée par l’avion porteur, de profiter de son énergie cinétique pour « planer » en descendant, et atteindre une cible située (suivant l’altitude de lancement) jusqu’à 60 miles nautiques (110 km) en avant et 40 miles (75 km) à droite ou à gauche de l’avion au moment du largage. Elle peut même effectuer, selon certaines sources, un arc de cercle pour frapper une cible située derrière l’avion qui l’a lancée. En contact avec les installations au sol sur le théâtre d’opération, elle est guidée par un système de positionnement GPS et de calcul de trajectoire qui lui permet de modifier celle-ci pour atteindre sa cible avec une précision à l’arrivée de l’ordre du mètre. Ce système préprogrammé peut en outre être reprogrammé par l’équipage juste avant le lancement. Chaque bombe peut avoir sa cible.

Répondant à un appel d’offres lancé deux ans plus tôt, la firme Boeing a été retenue en août 2003 pour développer cette « bombe de faible diamètre » (SDB-Small Diameter Bomb) après une sévère compétition où elle a été accusée -et convaincue- de corruption.

La SDB-1 ou GBU-39 a reçu sa certification en septembre 2005, sa production en série a débuté en avril 2006, et les premiers exemplaires ont été livrés à l’US Air Force début septembre 2006, en avance sur le calendrier et à un coût moins élevé que prévu.

A cette occasion, le Maj. Gen. Jeffrey Riemer, responsable de la coordination du programme entre l’USAF et les différents fournisseurs, déclarait :

« Nous sommes enthousiasmés (excited) par le déploiement de cette arme, la SDB-1, qui vient s’ajouter aux diverses options létales du F-15E (Strike Eagle) dans la guerre contre le terrorisme.« 

D’après lui, sa marge d’erreur à l’arrivée ne dépassait pas 1,20 m.

Le F-15E peut en emporter 4 sous son fuselage, avec un attelage BRU-61 d’un poids total en charge de 664 kg, au lieu d’une seule bombe ordinairement beaucoup plus lourde. Le lancement de chaque bombe est pneumatique et non par mise à feu d’une cartouche explosive, ce qui supprime l’entretien courant, facilite la manutention, et accélère le rechargement de l’avion au retour d’une mission. Celui-ci peut donc effectuer des frappes multiples et des rotations accélérées.

La précision, la fiabilité et la charge explosive limitée de la GBU-39, donc aussi sa moindre « létalité » (ou capacité meurtrière), réduisent fortement les risques de « dommages collatéraux ».

Ce qui permet des emplois interdits jusque-là : contre des combattants ennemis situés à proximité immédiate de « troupes amies »… ou au milieu d’une population civile amie, neutre ou ennemie, que l’on est censé épargner d’après les « lois de la guerre » et le droit international. L’idéal, en somme, pour la guerre « anti-guérilla » ou « anti-terroriste »…

Dès le 5 octobre 2006, un mois après leur livraison aux États-Unis, deux avions F-15E « Strike Eagles » appartenant à la 494e Escadrille de Combat déployée en Asie du Sud-Est, en utilisaient des exemplaires pour la première fois contre des cibles réelles, en soutien aux troupes terrestres agissant en Irak. Le général North célébrait l’événement dans les termes suivants :

« Grâce à sa taille réduite, nos avions peuvent en emporter sur le champ de bataille un nombre accru, apportant ainsi aux combattants au sol davantage de possibilités de défendre leurs positions, en détruisant avec précision des cibles qui pourraient menacer les vies de soldats américains, de la coalition ou irakiens.

« La SDB est exceptionnellement qualifiée pour des cibles urbaines exigeant une grande précision et des dommages collatéraux réduits, et pour des missions de soutien aérien rapproché auxquelles nos équipages se trouvent confrontés dans le cadre des opérations « Iraqi Freedom » et « Enduring Freedom ». Nous sommes maintenant en mesure d’intervenir en des endroits où les dommages collatéraux pourraient être un souci.« 

Le 19 décembre 2006, la firme Boeing annonce que l’US Air Force lui verse 80 millions de dollars – sans doute à titre d’à-valoir – pour une première commande de 1600 SDB1 et divers équipements associés à la bombe. Il ne s’agit que d’un premier contrat, puisque « Boeing fabriquera plus de 24 000 SDB1 et 2000 supports livrables d’ici à 2015″.


11. Un brevet ambigu

« Bombe guidée » et de « petit diamètre », la GBU-39 ou SDB1 est le type même de « petite bombe intelligente » (« small smart bomb ») et autres « systèmes d’armes employant le même principe », que décrit le brevet « US Patent App.11/541,207, 2006 ». Ce brevet est accordé à MM. SD Roemerman et JP Volpi – sûrement connus de la firme Boeing. Il est publié le 12 juillet 2007 mais semble remonter à novembre 2006, le mois précédant la commande de 1600 bombes passée à Boeing par l’USAF.

En tout cas, c’est bien la GBU-39 qui est visée et protégée en priorité par ce brevet : elle y est expressément citée au § 43, ainsi que dans le tableau 2, continué page 8, colonne « Remarks », où elle est citée avec son poids effectif de 285 livres comme étant « la » SDB concernée par le brevet.

A la page 7 de ce document, le § 33 cite « le zirconium » comme exemple de « matériau pyrophorique » pouvant être incorporé dans une « petite bombe intelligente ». Le § 34 explique que « les matériaux non-explosifs auxquels ce document s’applique sont essentiellement inertes dans des environnements normaux et dans des conditions favorables » (« the non-explosive materials applied herein are substantially inert in environments that are normal under benign conditions »). Ce qui veut dire que « dans des conditions normales de manipulation » (« in normal handling »), ils ne risquent pas de « devenir destructeurs d’une façon soit explosive, soit incendiaire » (« to become destructive in an explosive or an incendiary manner ») car « le facteur explosif potentiellement létal est minime ou inexistant. »

Or, voici la liste de ces « matériaux sélectionnés » (selected materials) cités en exemple pour leur « inertie » : « le tungstène, l’acier trempé, le zirconium, le cuivre, l’uranium appauvri, et autres matériaux de ce genre » « (e.g. tungsten, hardened steel, zirconium, copper, depleted uranium and other like materials) ».

L’uranium appauvri ! Dans un texte juridique où chaque mot compte et peut coûter ou rapporter des millions de dollars, rien n’est laissé au hasard. Alors pourquoi avoir cité un produit aussi « mal famé » que l’uranium appauvri ? Serait-il cité là par erreur, par inadvertance, ou parce que ce serait un matériau « exemplaire » ? Non, certes.

Mais parce qu’il faut l’avoir cité au moins une fois dans la « patente » pour que sa mise en œuvre soit, à l’avenir, protégée de la concurrence devant les tribunaux. Une fois, mais pas plus et en passant, dans une énumération, pour éviter d’attirer l’attention sur « ce genre de matériau ».

Voilà sans doute pourquoi il n’est pas repris dans le tableau 1 qui, sur la même page, énumère les matériaux entrant dans la composition d’une « petite bombe intelligente », avec, pour chacun, sa fonction, sa nature, sa densité, son poids et son volume. Sont cités : en première ligne, le tungstène, en tant que « ballast » (il est donc retenu ici avant tout pour son poids, et c’est justement le principal mérite de l’UA).

Puis l’aluminium, le pyrex, l’acier, des matériaux électroniques divers, des polymères et enfin l’explosif (sans indication de poids). Le nom de la bombe n’est pas donné. Le poids total, étonnamment précis, est aussi dérisoirement petit (25,036 livres). En fait il faut le multiplier par 10 (donc aussi le poids des composants) pour obtenir le poids réel : 250 livres – sans compter le poids d’explosif. Ce qu’il faut retenir du tableau, c’est surtout le rapport de poids entre les différents matériaux. Sur 25,036 livres, le « ballast » en « tungstène », représente à lui seul 20,239 livres, soit plus de 80 % du poids total, hors explosif. Et si l’on multiplie par dix : 202,39 livres. Soit approximativement 80 kg.

Hypothèse: l’« uranium appauvri » dont il est question au § 33 a été remplacé, dans le tableau 1, par le mot « tungstène ». Procédez à l’opération inverse : remplacez « tungstène » par « uranium appauvri », et vous avez le poids d’UA dans une SDB1 : 80 kg. Ou peut-être un peu moins, s’il entre dans un alliage dont les autres composants ne sont pas cités, secret industriel oblige… Hypothèse, bien sûr !


12. Gaza, terrain d’essai

Le coût réduit de la GBU-39 (mais les estimations varient : de moins de 30 000 $ – prix d’ami pour l’USAF – à 100 000 dollars pièce, tout de même…) est intéressant pour les clients en général et Israël en particulier (pour qui il est question quelque part de 67 000 $ l’unité).

Il se peut même qu’en échange de son expérimentation massive sur le terrain, in vivo, Israël ait bénéficié d’une grosse ristourne, voire d’une livraison gratuite. Car on ignore en fait les conditions réelles du transfert… et Boeing a nié officiellement y avoir procédé ! Alors qui ?

L’ensemble de ses caractéristiques fait de la GBU-39B, version SDB1, l’arme idéale pour l’offensive contre Gaza.

Une version capable de frapper des cibles mobiles (SDB2) a également été commandée à Boeing, associé cette fois à Lockheed. Il était prévu que son développement aboutisse fin 2009, les essais de qualification étant programmés pour avril 2009.

Rien n’autorise à penser que l’armée de l’air israélienne ait déjà disposé de tels engins en décembre 2008, dont elle n’avait d’ailleurs nul besoin – à moins bien sûr que « Plomb durci » ait aussi servi de banc d’essai à quelques prototypes de SDB2.

La capacité de pénétration de la GBU-39 permet de détruire aussi bien les sites enterrés de lancement de roquettes que les tunnels ou les boyaux souterrains du « corridor Philadelphie ».

Sa précision permet d’atteindre des cibles fixes prédéfinies, tout en réduisant les « dommages collatéraux » dans la population civile – de surcroît avertie par tracts ou par téléphone mobile d’avoir à évacuer au plus vite les cibles, c’est-à-dire les maisons ou les sites liés d’après Tsahal aux infrastructures du Hamas, à la fabrication, au stockage ou au lancement de roquettes Qassam contre le sud d’Israël. Ce qui réduit d’autant le risque politique, juridique et diplomatique, d’être accusé de perpétrer des massacres et des crimes de guerre.

Avec la semi-vacance du pouvoir aux Etats-Unis pendant la période de transition entre l’administration Bush et l’administration Obama, présumée beaucoup moins favorable à une action militaire (on note d’ailleurs qu’Israël interrompt « Plomb durci » deux jours avant l’investiture d’Obama), avec l’expiration de la trève acceptée 6 mois plus tôt par le Hamas, avec les fêtes de fin d’année propres à détourner l’attention de l’opinion mondiale, la disposition et la maîtrise des GBU-39 par l’IAF (Armée de l’Air Israélienne) explique le « timing » de l’opération.

Début septembre 2008, on l’a vu, le Congrès américain a autorisé la vente de 1000 exemplaires à Israël. Elles lui sont livrées début décembre. Il faut les rendre opérationnelles. Monter les racks sur les F15E. Préparer le support logistique. Entraîner les équipages. Le 19 décembre, la trève expire. Le 27 décembre, l’offensive aérienne commence. Un samedi, jour de shabat, histoire d’augmenter la surprise.

Le problème, c’est que la GBU-39, si elle limite les risques de crimes de guerre, entraîne le crime contre l’humanité. Il y a en effet « un souci » qui n’apparaît dans aucun descriptif : l’Uranium appauvri.


13. « Le génocide de Gaza a commencé »

Gaza est une étroite bande de terre hébergeant sur 360 Km2 près d’un million et demi d’habitants, avec une densité de 3823 habitants au Km2.

La coque des bombes GBU-39 contient de l’Uranium « appauvri », ce n’est qu’une façon de parler. Il est appauvri en U235, mais enrichi en U238 – qui perd la moitié de sa radioactivité en 4,5 milliards d’années.

L’UA est un redoutable poison chimique et radiologique qui brûle aisément à l’impact et se transforme en particules radioactives extrêmement petites (micrométriques et même nanométriques, c’est-à-dire de l’ordre du millionième de millimètre) qui échappent à toute barrière et tout type de masque à gaz.

Les produits de toutes ces combustions d’uranium voyagent avec les mouvements de l’air, contaminent l’atmosphère et pénètrent dans les organismes via la respiration, l’ingestion ou les moindres blessures. Ainsi, une partie de l’uranium se retrouve sous forme d’oxyde d’uranium radioactif invisible dans l’atmosphère que les populations respirent, tandis qu’une autre partie contamine les sols, les sous-sols, les nappes phréatiques, la végétation et la chaîne alimentaire.

Les conséquences de l’utilisation de bombes à l’UA en Afghanistan et en Irak sont parfaitement connues, démontrées et dénoncées par de nombreux scientifiques - sinon tous, excepté ceux dont le salaire émarge aux budgets des armées américaine, française, israélienne… et autres. Elles ont été rendues dramatiquement visibles par les photos insoutenables de nouveaux nés mal formés.

On imagine sans peine les conséquences catastrophiques que de tels bombardements pourront avoir sur la population de Gaza : cancers, malformations congénitales, maladies du système immunitaire… et ce d’autant plus qu’elle souffre de malnutrition chronique et de manque de soins, en raison notamment du blocus israélien.

Lorsqu’ils ont décidé de larguer des bombes GBU-39 contenant de l’UA sur des zones densément peuplées de Gaza, les responsables israéliens ne pouvaient pas ne pas en connaître les effets. Mais la population israélienne, dont on peut comprendre la lassitude et l’exaspération sous les tirs de Qassam et d’obus de mortiers, les connaît-elle, aujourd’hui encore ?

Se doute-t-elle que son gouvernement, tout en déclarant viser les dirigeants, les militants et les installations du Hamas, procédait, délibérément ou non, à un « nettoyage ethnique » lent de la population palestinienne, qui sera inéluctablement contaminée, et à une destruction de son environnement ?

Mesure-t-elle le risque qu’elle court d’en devenir elle-même victime, puisque les mouvements atmosphériques ne s’arrêtent pas aux frontières de Gaza ? Sait-elle que, même s’ils sont revenus indemnes ou légèrement blessés de cette opération terrestre, les soldats de Tsahal peuvent avoir été eux aussi marqués à vie dans leurs poumons, leur sang ou leur capital génétique par les effets de cette arme perverse ?


14. Lettre à Ban Ki-moon:

Les Nations Unies doivent enquêter

Le dimanche 18 janvier 2009, le jour même où Israël annonce qu’il cesse son opération militaire, nous envoyons par fax et par courriel une lettre au Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon. Elle évoque les armes radioactives employées à Gaza, les précédents connus, en Irak, dans les Balkans et en Afghanistan, et poursuit :

« Le même malheur risque de survenir dans la bande de Gaza et dans les pays voisins, comme l’Egypte, la Jordanie, et Israël lui-même. En outre, les nanoparticules d’uranium en suspension dans l’atmosphère peuvent voyager beaucoup plus loin encore, de sorte qu’aucune partie de la planète ne se trouve à l’abri de leur contamination.

« En s’attaquant à l’ADN des cellules, l’uranium inhalé, ingéré ou passé dans le sang ne multiplie pas seulement les cancers et diverses pathologies, il s’attaque aussi au patrimoine génétique de ses victimes. Il contamine l’environnement pratiquement pour l’éternité, puisque l’U238, principal composant de l’UA, a une demi-vie radioactive de 4,5 milliards d’années.

« Les armes à Uranium appauvri présentent donc un caractère génocidaire, voire anthropocidaire, et leur emploi relève du crime contre l’humanité.

« Nous avons conscience que seuls des prélèvements sur place et des analyses scientifiques approfondies, multiples, contradictoires et objectives, permettraient soit de vérifier nos craintes en mettant en évidence la présence de matières radioactives, soit de les écarter, ce dont nous nous réjouirions au plus haut point.

Si des matières radioactives sont trouvées, des mesures d’urgence devront être prises pour décontaminer les lieux, informer et protéger la population dans toute la mesure du possible.

« C’est pourquoi nous vous demandons instamment de bien vouloir ordonner dans les plus brefs délais une enquête sur le terrain, à la recherche de traces radioactives. Nous présumons que le Programme des Nations Unies pour l’Environnement pourrait en être chargé, puisque lors d’une précédente affaire sur laquelle l’une de nos associations avait eu l’occasion d’attirer votre attention et celle de l’AIEA, cette dernière nous a fait savoir que ce type d’enquête n’entrait pas dans le cadre de ses missions. »

La lettre est cosignée par Jean-Marie Matagne pour ACDN, Paolo Scampa, pour l’Association Internationale pour la Protection contre les Radiations Ionisantes (A.I.P.R.I.) et Alain Acariès, père d’un casque bleu de la FORPRONU (Balkans) décédé des suites d’une contamination -démontrée par les analyses d’un laboratoire italien- par des nanoparticules issues de l’usage d’armes à l’uranium appauvri, et par ailleurs secrétaire d’AVIGOLFE.

Ils suggèrent de confier cette enquête au Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), qui a déjà enquêté sur ce sujet dans les Balkans et qui a su trouver de l’uranium appauvri là où il y en avait.

De leur côté, les ambassadeurs des pays arabes accrédités en Autriche font remettre le 19 janvier, par le Prince Mansour Al-Saud, une lettre à l’Agence Internationale de l’Energie Atomique dans laquelle ils s’inquiètent de l’information « médicale et médiatique » selon laquelle « des traces d’uranium appauvri ont été trouvées dans des victimes palestiniennes  ».

Ils demandent à l’AIEA de mener « une enquête radiologique et physique en vue de vérifier la présence d’uranium appauvri dans les armes utilisées par Israël dans la bande de Gaza. » L’AIEA fait rapidement savoir qu’elle agrée la demande et va mener l’enquête. Ce qui écarte le PNUE de cette mission.

Quatre mois plus tard (mai 2009), l’AIEA n’a pas trouvé un seul expert à envoyer sur le terrain. Il est vrai qu’avant même la venue des enquêteurs sur le terrain, le porte-parole du gouvernement israélien avait assuré qu’ils ne trouveraient rien. Précédemment, le chef d’état-major de Tsahal avait commencé par nier, le 13 janvier, l’usage de bombes au phosphore blanc qui sautait pourtant aux yeux de tout le monde, avant d’être obligé de le reconnaître le 20 janvier et de se replier sur une deuxième ligne de défense : « ce sont des armes autorisées« .

Oui, tout juste tolérées – mais tout de même pas contre des civils… Quant à la radioactivité des GBU-39, nous comprendrons plus loin pour quelles raisons techniques Tsahal croit pouvoir encore moins être prise « la main dans le sac ».


15. L’art de l’esquive

Les GBU sont construites aux Etats-Unis par la firme Boeing dans son usine de Saint Louis (Missouri). Sachant cela, un citoyen américain resté « sceptique » devant les assertions d’ACDN, Jack Cohen, demande au ministère de la Défense (DOD) des Etats-Unis s’il y a ou non de l’uranium appauvri dans les GBU-39.

En attendant la réponse du ministère, il pose au responsable de la communication de Boeing la question suivante : « L’usine Boeing de Saint Louis a-t-elle une licence du ministère de l’Energie (DOE) pour détenir ou traiter de l’uranium appauvri ? » (« Does the Boeing facility in St. Louis have a DOE license for holding or handling depleted uranium ? »).

Il reçoit cette réponse : « Boeing n’a pas de licence, étant donné qu’il n’y a pas d’activité relative à l’uranium appauvri dans notre usine de Saint Louis/Saint Charles. » (« Boeing does not have a license as there is no depleted uranium activity at our St. Louis/St. Charles facility. »)

Mais en analysant de près cette réponse, on s’aperçoit que, malgré ses allures de démenti, elle n’implique nullement qu’il n’y ait pas d’uranium appauvri dans les GBU-39 : leur « construction » à Saint Louis peut se limiter au montage de pièces détachées, elle n’implique ni hauts fourneaux, ni fonderie pour les alliages métalliques, ni même l’usinage des pièces.

Pour remonter la piste de l’uranium appauvri, il faudrait s’adresser aux laboratoires de l’USAF, ou au sous-traitant qui fournit le corps de bombe. Mais l’USAF, également interpellée par Jack Cohen, a sa réponse toute prête : « No comment ». Comme prévu.


16. La GBU-39B:

Portrait au 20 mai 2009

Les informations accessibles dans le domaine public et celles recueillies de plusieurs sources par Jean-François Fechino aboutissent, à ce jour et sous réserve des modifications qu’autorisera l’afflux de nouvelles informations, à dresser de la GBU-39B le portrait suivant :

La GBU-39B pèse au lancement 130 kg (285 livres anglaises, ou lb, la livre anglaise pesant 453,592 grammes). La bombe proprement dite pèse, si c’est bien le cas, 113 kg (250 lb).

La différence, soit 17 kg, correspondrait au « kit de navigation », lequel comprend :

  • une coque extérieure en carbone, très légère et très lisse, favorisant la pénétration dans l’air ;
  • rattachés à cette coque, un empennage et des ailes, eux aussi en carbone ; les ailes, repliées au départ, se déploient quelques secondes après le lancement, lorsque la bombe a pivoté sur elle-même de 180° ;
  • un servomoteur et des petits vérins permettant de déployer les ailes et de varier ultérieurement leur ouverture et leur orientation pour régler la trajectoire sde la bombe ;
  • un système anti-brouillage de positionnement GPS et de navigation (Advanced Anti-Jam GPS aided Inertial Navigation)

L’ensemble de ce kit explose à l’impact sur la cible.

La bombe elle-même pesant 113 kg, comprend :

  • un détonateur pouvant être programmé pour provoquer l’explosion juste avant, pendant ou après l’impact sur la cible, selon l’effet recherché ;
  • près de 23 kg d’explosif (50 lb soit 22,680 kg) : le tritonal, un dérivé de perchlorate d’ammonium dans lequel l’alumine a été remplacée par de la poudre d’UA (à hauteur de 10%), et auquel a été ajouté du fulminate.

Le tritonal est classé dans la catégorie des explosifs à haute énergie (HE), il se présente sous forme d’un solide légèrement pulvérulent qui réagit à la moindre étincelle électrique.

On le coule en forme de boudin serré qui va se consumer à très haute vitesse et dégager un gaz qui, comprimé par l’enveloppe de la bombe, la fait exploser et voler en éclat, le tout à une vitesse de l’ordre du centième de seconde.

Cet explosif hyper puissant assure une grande vélocité aux « échardes de métal », lesquelles s’enfoncent dans tout de ce qui se trouve sur leur passage et s’enflamment du fait qu’elles contiennent de l’Uranium Appauvri pyrophorique.

Elles traversent les corps humains de part en part et seul le béton les arrête à une profondeur d’environ un mètre. Ensuite, elles brûlent, en dégageant un maximum de chaleur et un minimum de fumées… et ce en raison des « mini impacts » largement répandus autour de la cible.

Il n’est pas exclu toutefois que les GBU-39 ou certaines d’entre elles aient été chargées du dernier cri en matière d’explosif : le D.I.M.E. (Dense Inert Metal Explosive).

  • une coque (cover) métallique constituée d’un alliage composé de 10 % de titane, 10% de tungstène, 80 % d’uranium appauvri.

L’alliage Ti/Tu/UA est « friable » et « préformé » en « aiguilles d’aciers » ou échardes d’acier (preformated alloy iron sharps).

L’explosion est réalisée pour les faire « voler en éclats » selon leurs « préformatages ». Elles tiennent en raison du moulage lors de la coulée et sont maintenues en forme (en dépit des contraintes de forces et de vitesse) par le manteau de fullérènes qui, lui aussi, explose en échardes.

  • une couche ou « manteau » (coat) de 2,5 mm d’épaisseur, constituée de fullerènes.

Cette couche enveloppant la coque métallique est destinée à renforcer sa dureté lorsqu’elle pénètre dans la cible après dislocation de l’enveloppe extérieure, et surtout à protéger l’UA d’un frottement prématuré ou excessif lors de la pénétration dans la cible, en particulier lorsqu’il s’agit de bétons ultra durs (enforced ultra strong concrete) dans lesquels on a mélangé de la fibre de carbone ou carbure de tungstène (carbon tungsten fibers).

Les fullerènes sont un nouveau « type de carbone » à structures moléculaires renforcées, issu directement des laboratoires militaires de Los Alamos en liaison avec la recherche en nanomatériaux et structures de métaux, tant universitaire que privée.

Aussi résistants que le diamant, les fullerènes se présentent extérieurement sous forme de suie noire.

Comme pour les autres armes expérimentées à Gaza, les matériaux et les autres caractéristiques des GBU assurent, avec l’ensemble du dispositif de leur mise en oeuvre, un « service multiple » de destruction et de morbidité :

  • pénétration en profondeur des cibles enfouies sous terre, même les mieux protégées (bétons à hautes, très hautes ou ultra hautes performances ; blindages épais en acier, ou en acier renforcé à l’UA) ;
  • explosion différée jusqu’à la profondeur voulue et programmée ;
  • explosion ultérieure et autodestruction de l’engin, dans le cas où le dispositif primaire de mise à feu aurait échoué ;
  • destruction « classique », par effet de souffle, de la cible, depuis l’intérieur même ;
  • projection d’échardes métalliques dans les corps inertes ou vivants situés à l’intérieur ou à la périphérie de la cible, avec effet de « décapitation » ou d’ « amputation » sur les corps humains ;
  • crémation externe et interne des corps, les échardes métalliques devenant elles-mêmes des brandons ;
  • chez les blessés survivants, impossibilité de distinguer les éclats métalliques et de les extraire par une opération chirurgicale ;
  • réduction de la durée de survie des blessés et des brûlés, par empoisonnement interne, radiotoxique et chimique, dû à l’uranium appauvri ou à ses descendants ;
  • contamination radioactive de l’environnement naturel par dispersion, sur les lieux mêmes des explosions et au-delà, de nanoparticules d’uranium appauvri et d’autres radionucléides issus de l’uranium ;
  • atteintes au génome de la population.

En un mot: des armes génocidaires.


17. Combien d’uranium, et où ?

Boeing annonçait un corps de bombe (Warhead) de 206 livres ou 93 kg. (en fait 93,44 kg). Ce chiffre n’inclut pas le poids d’explosif. Mais il contredit d’autres données déjà citées, d’après lesquelles «  la GBU-39B est équipée d’une tête ou corps de bombe (warhead) de 250 livres… contenant 50 livres d’explosif  », ce qui implique logiquement que le corps de bombe pèse seulement 200 lb, soit 90,718 kg.

Il faut donc supposer que Boeing y ajoute les poids, relativement minimes, du « manteau » de fullerènes et du détonateur – poids qu’il convient alors de déduire des 35 livres ajoutées à la « bombe nue » par le kit de navigation, pour conserver 50 livres d’explosif.

Quoi qu’il en soit, la coque métallique de la GBU-39 dépasse les 90 kg : elle pèse au maximum 93 kg, au minimum 90,718 kg. Admettons ce dernier chiffre. 80% d’Uranium Appauvri sur 90,718 kg d’alliage métallique font 72,57 kg.

Si l’on y ajoute les 2,26 kg d’UA mélangé à l’explosif, lorsque la bombe atteint sa cible (une fois débarrassée de sa gangue de carbone, ses ailes, sa queue, etc.) le poids total d’Uranium Appauvri dans une GBU-39B doit être, approximativement, de 75 kg (74,83 kg). (Si les 206 livres dont parle Boeing se rapportaient seulement à la coque métallique, le poids d’UA atteindrait 77 kg.)

C’est cette masse extrêmement compacte, ce « lest » (« ballast »), arrivant en piqué, donc à grande vitesse (en effet, dans la dernière partie de sa trajectoire, la bombe est orientée de façon à chuter aussi verticalement que possible) qui permet à la GBU-39 de percer, avant d’exploser, au moins 90 cm de béton armé de haute résistance (le double selon plusieurs sources dont Global Security, qui rapporte que dès les premiers essais, elle a été capable de percer 6 pieds de « béton renforcé ») ou plusieurs dizaines de mètres de terre – jusqu’à 60 mètres… voire 100 mètres de profondeur dans un sol meuble. Et d’exploser à la profondeur programmée.

En fonction des informations parfois contradictoires dont nous disposions précédemment, nous avions largement sous-estimé le poids minimal d’uranium appauvri compris dans une GBU-39 et dispersé par son explosion.

Aujourd’hui, nous pensons pouvoir dire que son poids réel doit tourner autour de 75 kg et rejoint l’hypothèse tirée de l’analyse du brevet déposé.

Si l’on suppose qu’Israël a « consommé » dans l’opération « Plomb durci » la totalité des 1000 GBU-39B (mais il peut en avoir gardé en réserve, par ex. pour l’Iran), ce seraient donc quelque 75 tonnes d’UA qui auraient été dispersées dans le sol et le sous-sol de la bande de Gaza, en partie dans les sites suspectés d’héberger des lance-roquettes, en partie et surtout dans les tunnels du « couloir Philadelphie » courant près de Rafah le long de la frontière égyptienne.

Soit, sur une surface très restreinte et en plein coeur de zones peuplées, le cinquième du tonnage d’UA qui, selon des estimations généralement admises, aurait été dispersé sur l’ensemble du territoire irakien pendant toute la « guerre du Golfe » de 1991.

Il est pour le moins hautement probable que plusieurs centaines de GBU-39 ont été utilisées pendant l’opération « Plomb durci », injectant plusieurs dizaines de tonnes d’Uranium Appauvri dans le sol de Gaza. Mais qu’en reste-t-il sur le terrain, en surface ? Rien à première vue. Pourquoi ?

  • Parce que la radioactivité, invisible, inodore et sans saveur, peut être présente sans que personne ne s’en aperçoive ; parce qu’il faut, pour s’en apercevoir, disposer de récepteurs spéciaux (compteurs Geiger, « Quartex »…), les placer très près de la source d’émission et être capable de les interpréter ; parce que le temps qui passe et les travaux de remblaiement rendent chaque jour plus difficile la collecte des indices à Gaza.
  • Parce que, contrairement à bien d’autres armements retrouvés sur place, y compris un corps entier, non radioactif, de GBU-10, semble-t-il, ayant fait long feu (voir les photos dans le « rapport préliminaire » de J-F Fechino), on ne retrouvera probablement aucun élément des corps de bombe de GBU-39 : pour le cas justement où elles feraient long feu, ces bombes ont été dotées d’un dispositif d’autodestruction à retardement.
  • Parce que l’Uranium Appauvri est constitué à 99,8 % d’Uranium 238 et qu’aucune des ondes émises par l’U238 -toutes dangereuses pour la santé- ne peut traverser plusieurs mètres de terre : ni les ondes alpha (qui sont arrêtées par la peau, mais sont aussi les plus nocives pour l’ADN lorsqu’elles franchissent cette barrière par inhalation ou par ingestion), ni les ondes bêta, ni même les ondes gamma (les plus puissantes).
  • Parce que les micro ou nanoparticules d’UA qui ont pu remonter par l’évent de pénétration de la bombe au moment de son explosion ont été aussitôt dispersées dans l’atmosphère, où elles se sont confondues avec le « bruit de fond » de la radioactivité naturelle ou artificielle préexistante, qu’elles ont augmentée sans qu’on puisse leur en attribuer la responsabilité.
  • Parce que la plus grande masse des particules d’UA se trouve emprisonnée sous terre, là où les bombes ont explosé… sans pour autant faire de cratère. En effet, la puissance de l’explosion est délibérément limitée. Son aire de souffle n’excède pas un diamètre de 26 pieds (moins de 8 mètres). Sous terre, elle crée seulement une sorte de cavité temporaire qui peut s’effondrer ensuite sur elle-même.

Elles ne vont pas cesser pour autant de faire des dégâts.

D’abord, dans son « rapport préliminaire » sur Gaza, J-F Fechino signale avoir relevé en plusieurs endroits des taux de radioactivité double des valeurs moyennes données par l’AIEA pour les mêmes lieux.

Cette augmentation de la radioactivité ambiante n’a rien d’anodin, puisque on sait qu’il n’existe pas de dose minimale inoffensive pour l’être humain.

Ensuite, les Gazaouis qui ont reconstitué depuis janvier 2009 des tunnels dans la zone bombardée risquent de traverser des zones contaminées, d’inhaler des particules radioactives, et de développer à plus ou moins brève échéance des cancers et des symptômes comparables à ceux décrits dans le « syndrome du Golfe ».

Enfin, les radioéléments restés sous terre finiront par se retrouver dans les nappes phréatiques et par suite, dans la chaîne alimentaire.

Seule l’analyse d’échantillons prélevés à la bonne profondeur sur les lieux où l’on sait que des bombes ont explosé permettra de constater la contamination et la réalité du risque radioactif.

Ensuite, pour isoler et interdire d’accès les zones concernées en attendant (ou à défaut) de les décontaminer au moyen de gigantesques travaux de terrassement, les indications de l’Armée de l’Air Israélienne se révéleront indispensables.

Elle seule peut dire avec précision quel type de bombe a été utilisé en tel et tel endroit, et à quelle profondeur les bombes étaient censées exploser.

Paradoxalement, et non sans un certain cynisme, Israël pourrait trouver intérêt à reconnaître l’usage de bombes radioactives : si nos assertions sont exactes, c’est quasiment tout le « corridor de Philadelphie » qui est, en profondeur, devenu radioactif – ce qui condamne le percement et l’usage de tunnels…

Il va sans dire que le meilleur moyen d’éliminer ce risque, sinon le seul, serait de rendre les tunnels inutiles, c’est-à-dire de lever enfin le blocus inhumain et illégal de Gaza.


18. Autres armes mises en oeuvre à Gaza

Les GBU-39 ne sont pas les seules bombes à avoir été utilisées contre les tunnels du couloir Philadelphie, loin s’en faut. Dès le 1er janvier, un journaliste italien (Pietro Battachi, dans “l’Occidentale”) signale que « ses sources » (militaires ou gouvernementales, manifestement) « parlent de dizaines de couloirs souterrains détruits par les GBU-28 de 5000 livres » (Le fonti parlano decine di corridoi sotterranei centrati dalle GBU-28 da 5000 libbre).

Il n’est pas exclu, bien sûr, que les GBU-28 (des « bunker busters » conventionnels) soient citées à la place des GBU-39, qui peuvent faire le même travail en profondeur que les GBU-28, en pesant 16 à 20 fois moins. Des « bunker busters” de fabrication israélienne comme la bombe PB500A1 de 1000 livres (425 kg) ou la Mk82 de 500 livres (227 kg) ont été aussi utilisées.

Les GBU-39 font partie, avec les munitions à fléchettes, les munitions au phosphore blanc, les munitions au DIME, de ces armes meurtrières que les dirigeants politiques et les chefs militaires israéliens n’ont pas hésité à mettre en oeuvre au beau milieu de la population de Gaza et souvent directement contre elle.

Les dirigeants israéliens ne reculent pas devant l’emploi d’armes radioactives. La preuve : sur la photographie ci-dessous, on voit le soldat Idan Cohen, camarade du soldat Gilad Shalit, employé dans la même brigade de tank, le long de la frontière de la bande de Gaza.

Elle est parue le 25 juin 2007 sur le site internet Ynet, du quotidien israélien à grande diffusion Yedihot Aharonot. Il porte sur l’épaule un obus-flèche dont la flèche est en uranium appauvri.

Pour mesurer ce que toutes ces armes signifient concrètement, il faut se reporter aux descriptions faites, par les chirurgiens présents à Gaza, des effets sur les victimes des « nouveaux types d’armes » ou des matériaux (phosphore blanc, DIME, tungstène, Uranium appauvri…) employés pendant l’opération « Plomb durci »:

«  A 2 mètres, le corps est coupé en deux ; à 8 mètres, les jambes sont coupées, brûlées comme par des milliers de piqûres d’aiguilles. » Les blessés survivants « n’ont aucune trace de métal dans le corps, mais des hémorragies internes étranges. Une matière brûle leurs vaisseaux et provoque la mort, nous ne pouvons rien faire. » (Dr Mads Gilbert, Le Monde, 12 janvier) «  Quand on commence à opérer, tout semble en ordre…

Mais ensuite on découvre des dizaines de minuscules particules dans tous leurs organes. On dirait qu’un certain type d’explosif ou d’obus les a dispersées partout, et ces blessures miniatures, impossible de les opérer. » (Dr. Jam Brommundt, médecin allemand travaillant à Kham Younis, au sud de la bande de Gaza)

Comment ne pas se demander avec le Dr Gilbert : «  Se peut-il que cette guerre soit le laboratoire des fabricants de mort ? Se peut-il qu’au XXIe siècle on puisse enfermer un million et demi de personnes et en faire tout ce qu’on veut en les appelant terroristes ? »

Et comment qualifier cette « guerre » qui fait d’un côté 14 tués (11 soldats israéliens, dont 4 victimes d’un « tir ami », et 3 civils, victimes d’un tir de roquette) et 50 blessés, et de l’autre côté, au moins 1330 tués et 5450 blessés, pour la plupart des civils, dont une moitié d’enfants ? (Source : Foreign Policy In Focus, Conn Hallinan, 11 février 2009)

A un contre cent, est-ce encore un combat, ou est-ce un jeu de massacre ? Une collection de crimes de guerre ? Le début d’un génocide qui n’ose pas dire son nom et qui se cache derrière la mémoire d’un autre génocide ?

Toutes les armes de guerre sont, par nature, « létales ». Mais celles qui utilisent des matériaux radioactifs, sous forme d’explosif comme dans les armes atomiques ou thermonucléaires, sous forme d’enveloppe métallique ou de pénétrateur pyrophorique comme dans les munitions à Uranium appauvri, ont une particularité qui devrait les prohiber dans tous les cas de figure: outre leurs effets directs plus ou moins « limités » selon la puissance de l’explosion, elles ont aussi et toujours des effets collatéraux « contaminants » pratiquement illimités dans le temps et l’espace.

Ce sont donc des armes triplement criminelles :

En tant qu’armes de guerre (puisque la charte de l’ONU, on l’oublie trop souvent, prohibe la guerre comme moyen de régler les conflits) ; en tant qu’armes génocidaires ; en tant qu’armes écocidaires.


19. Les enjeux

Reconnaître l’extraordinaire nocivité des armes radioactives, en particulier des armes à « Uranium appauvri » aurait d’immenses conséquences – avant tout économiques et financières.

Cette reconnaissance impliquerait que les États responsables de leur emploi versent des indemnités compensatoires aux victimes de ces armes – si tant est que leurs effets puissent jamais être compensés- ou aux familles des victimes décédées.

Elle impliquerait de soigner les victimes encore en vie, tant civiles que militaires, ce qui coûterait fort cher ; il est donc préférable qu’elles meurent à petit feu, dans le déni des causes de leur sort. Car comment prouver aux commissions de pension militaire, des mois ou des années après avoir été exposé à de l’uranium appauvri – ou aux retombées d’une explosion nucléaire -, que le cancer des reins ou des poumons qu’on développe, ou la malformation congénitale de son enfant, sont dus à cette exposition ?

De nombreux phénomènes peuvent les expliquer… Seuls les militaires blessés (en général par un « tir ami »…) et ayant conservé dans leur corps des particules décelables d’Uranium appauvri ont quelque chance d’en être reconnus victimes.

Cette reconnaissance impliquerait :

  • que toutes les armes comportant de l’uranium appauvri – munitions de toutes sortes : balles, obus, bombes, missiles, mines, mais aussi chars blindés à l’UA, comme le char LECLERC des Français ou ses homologues étrangers – soient retirées du service, donc remplacées (les armées ont horreur du vide), ce qui coûterait une fortune.
  • De plus, l’uranium « réformé » devrait être rendu inoffensif, ce qui est impossible, ou stocké en lieu sûr et surveillé, ce qui coûterait encore plus cher.
  • qu’on cesse de les produire, ce qui mettrait au chômage nombre de « travailleurs de l’armement », donc accroîtrait la crise économique. Et surtout, ce qui réduirait les profits des actionnaires de Boeing, Lockheed, Raytheon et Cie. On sait que Boeing est déjà engagé pour plus de 24 000 GBU-39. Mais certains ont avancé pour les décennies à venir le chiffre de 150 000 unités. Sans parler de la GBU-40 (SDB2). Un programme de plus de 4 milliards de dollars à annuler, et le fleuron de l’USAF réduit à néant.
  • qu’on réhabilite les sites contaminés, ce qui coûterait encore une fortune. Ainsi, selon Jean-François Fechino, les 88 bombes à sous munitions CBU-105 WCMD-SWF, pesant chacune 417 kg, qui ont été larguées par les bombardiers B-1B pendant la guerre d’Irak de 2003 ont dispersé leur uranium sur une surface cumulée de 44 km2. Les 818 CBU-103 WCMD (autres bombes à sous munitions, de 429 kg), l’ont dispersé sur une surface cumulée de 218 km2.
  • Et ce n’est là qu’une toute petite partie de l’uranium appauvri déversé au total en Irak : au moins 350 tonnes en 1991, et certainement plus de 1200 tonnes depuis 2003.
  • que les responsables de ces crimes à l’Uranium appauvri soient traduits en justice.
  • et enfin, que soit remis en cause l’ensemble de l’industrie nucléaire civile et militaire, grande pourvoyeuse d’uranium appauvri dont on ne sait que faire et que l’on « recycle » dans le secteur militaire.

Dans ces conditions, on comprend que certains dirigeants préfèrent conduire insidieusement la population du globe à sa perte.


20. La charge de la preuve

Nous avons, dans ce qui précède, décrit de manière précise les GBU-39. Cette description n’est pas exhaustive ; il se peut qu’elle soit inexacte sur certains points de détail.

Mais nous avons aussi et surtout affirmé que les GBU-39 contiennent chacune une masse très importante, égale ou supérieure à 75 kg d’uranium appauvri. Si nous sommes dans l’erreur sur ce point essentiel, c’est à l’armée israélienne et à l’USAF, désormais, d’en apporter la preuve.

Comme utilisatrice et comme pourvoyeuse, elles doivent nous dire de quel alliage métallique est constitué le corps de bombe. Nous expliquer pourquoi les personnels bien informés (ils ne le sont pas tous, loin s’en faut) le considèrent comme « du métal chaud, très chaud » (« hot, very hot metal ») – en clair : radioactif – et pourquoi ceux qui le manipulent portent une combinaison spéciale.

L’USAF doit nous expliquer pourquoi, en Afghanistan où elle utilise également des GBU-39, elle oblige les militaires alliés arrivant sur les lieux d’un bombardement à porter des combinaisons NBC. Les prétextes avancés sont spécieux.

L’Armée de l’Air Israélienne (Israeli Air Force) et l’US Air Force doivent laisser des experts indépendants équipés de compteurs Geiger accéder aux armes elles-mêmes, de préférence sans préavis et dans n’importe quel arsenal pour ne pas avoir le temps de les leurrer, comme les Israéliens surent si bien le faire lorsque le « centre de recherches nucléaires » de Dimona fit, dans les années 60, l’objet d’une unique visite d’inspection américaine : les étages souterrains voués à la production de plutonium militaire furent si bien masqués que les inspecteurs en ignorèrent l’existence.

Israël doit indiquer précisément les lieux où les GBU-39 ont été employées, en faciliter l’accès aux experts et autoriser le prélèvement d’échantillons pour analyse approfondie par des laboratoires indépendants.

Aucun « secret industriel », aucun « secret défense » ne saurait être invoqué contre une telle enquête. Tout refus, au contraire, devrait être interprété comme un aveu du crime.


21. Dernière minute, 20 mai 2009:

La preuve est là !

En avril 2009, une mission de 4 personnes dont Jean-François Fechino s’est rendue à Gaza sous l’égide de la Commission Arabe des Droits Humains. Les échantillons de terre et de poussières rapportés de Gaza ont ensuite été soumis à l’analyse d’un laboratoire spécialisé.

Celui-ci y a trouvé de l’Uranium Appauvri (radioactif, cancérigène, tératogène), du Césium (radioactif, cancérigène) peut-être originaire de Tchernobyl, de la poussière d’amiante (cancérigène), des Composés Organiques Volatils (fines particules dangereuses pour la santé, surtout celle des enfants, des asthmatiques et des vieillards), des phosphates (oxydation du phosphore blanc), du tungstène (cancérigène), du cuivre, de l’alumine (cancérigène), de l’Oxyde de Thorium (ThO2) (radioactif, cancérigène)…

Des résultats détaillés seront transmis aux autorités compétentes et rendus publics dès que possible.


Conclusion:

Un seul camp, celui de l’humanité

Un génocide est l’extermination d’un groupe humain. Les armes à Uranium Appauvri sont des armes d’extermination. Elles frappent de façon indiscriminée une population entière, jusque dans son patrimoine génétique.

Le groupe humain qu’elles frappent est la population qui en respire ou en ingère les retombées. Ce groupe ne se définit pas par ses appartenances politiques, nationales, religieuses ou ethniques, mais par sa situation géographique.

Par cette localisation, il devient, pour des raisons physiques et météorologiques, la victime « privilégiée » de l’extermination, bien qu’aucune frontière n’assure à ses voisins qu’ils ne partageront pas son sort tragique à un degré quelconque.

La même remarque vaut pour les victimes des retombées radioactives d’essais ou de catastrophes nucléaires. Tchernobyl est en Ukraine, mais ses victimes sont aussi bien en Russie, au Belarus ou en France.

En ce sens, l’utilisation dans la bande de Gaza d’armes à Uranium appauvri, en particulier des bombes GBU-39, constitue bien, à double titre, un crime contre l’humanité : l’humanité des Gazaouis, l’humanité en général.

Le génocide est assez établi si les responsables civils ou militaires de l’emploi d’armes radioactives connaissaient, avant de les employer, leur caractère attentatoire à la vie, à l’environnement, à la survie et à la dignité des victimes de ces armes – en un mot leur caractère génocidaire.

Cette condition suffit à démontrer le mépris dans lequel ils tenaient leurs futures victimes. Employer des armes radioactives, c’est donc bien commettre un génocide.

Mais c’est aussi un anthropocide : ce néologisme s’impose pour désigner un nouveau type de crime contre l’humanité, qui détruit les individus en s’attaquant à leur ADN, les familles en s’attaquant à leur descendance, les groupes en s’attaquant à leur génome, et l’espèce, en contaminant sans remède sa niche biologique.

C’est pourquoi l’humanité tout entière, à commencer par le peuple palestinien et le peuple israélien, doit se mobiliser pour dénoncer ce crime, exiger la sanction des coupables et la réparation pour les victimes, et pour prendre toutes les mesures propres à l’empêcher de se reproduire, où que ce soit, en Palestine, au Moyen-Orient ou ailleurs dans le monde.

Toutes les armes radioactives, atomiques, thermonucléaires, à l’uranium, quelle que soit leur formule, doivent être interdites et démantelées.

ACDN, le 20 mai 2009

Actualisé le 4 juin 2009

RAPPORT Sur l’utilisation d’armes radioactives dans la Bande de Gaza pendant l’opération « Plomb durci » (27 décembre 2008 – 18 janvier 2009)

© Jean-Marie MATAGNE / ACDN

TROISIEME PARTIE:

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http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2013/02/17/document-exceptionnelmaladies-non-diagnostiquees-et-guerre-radiologique-asaf-durakovic/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2013/02/14/en-france-luranium-appauvri-reste-un-tabou/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2013/02/06/document-exceptionnelpendant-que-luranium-est-appauvri-cest-nos-poumons-qui-senrichissent-doug-westerman-2007-traductionpetrus-lombart/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2012/04/23/armes-a-luranium-appauvri-les-lecons-de-la-guerre-du-golfe-par-dan-fahey/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2012/04/23/un-holocauste-nucleaire-mondial-nous-menace-interview-de-leuren-moret-specialiste-des-sciences-de-la-terre/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2012/04/22/des-mensonges-couverts-par-les-nations-unies-loi-du-silence-sur-luranium-appauvri/

Thierry LAMIREAU

lesoufflecestmavie.unblog.fr

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 25 octobre, 2014 |Pas de commentaires »

MES ARCHIVES SONORES: EN CES TEMPS MOUVEMENTES, RETOUR SUR INFOS. « LE NOMBRIL DU MONDE ». (Thierry LAMIREAU/lesoufflecestmavie.unblog.fr)

EXCLUSIF !

Mes archives sonores:

La DEMOCRATIE et les USA

« LE NOMBRIL

DU MONDE »

(Thierry LAMIREAU)

Montage sonore réalisé après écoute de stations étrangères diffusées en ondes courtes.
« LE NOMBRIL DU MONDE » est la critique de la destruction de l’être humain à travers les guerres, les assassinats, les disparitions, etc.
C’est une dénonciation de la manipulation des peuples et de l’avilissement de l’individu.

Nous ne sommes pas très loin de l’ambiance actuelle même si l’époque est différente.

Date: 1980
Diffusion: FRANCE CULTURE / RADIO FRANCE LIMOGES.
Enregistrement, montage, mixage, réalisation: Thierry LAMIREAU
Matériel: NAGRA III, SCHLUMBERGER F 230, REVOX A 700, table de mixage home studio.

https://soundcloud.com/lamireau-thierry/le-nombril-du-monde

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 21 octobre, 2014 |Pas de commentaires »

INTERPRETATION DE BERNARD LAVILLIERS: « AVEC LE TEMPS » DE LEO FERRE. FRANCE 2 SAMEDI 27 SEPTEMBRE 2014

« AVEC LE TEMPS »

(Léo FERRE)

adsl TV 2014-09-27 21-28-15 France 2 HD

Interprétation de Bernard LAVILLIERS…une belle interprétation.

adsl TV 2014-09-27 21-29-17 France 2 HD

Uniquement le son, volontairement.

Extrait de l’émission « HIER ENCORE » enregistrée à l’OLYMPIA à PARIS.

Présentation: Virginie GUILHAUME

http://lesoufflecestmavie.e.l.f.unblog.fr/files/2014/09/bernard-lavilliers-qui-chante-avec-le-temps-de-leo-ferre-samedi-27-septembre-20141.mp3&media=http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/files/2014/09/adsl-tv-2014-09-27-21-28-15-france-2-hd-1024x575.jpg" onclick="window.open(this.href);return false;" >
Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 27 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

MES ARCHIVES SONORES: FOLIE ORDINAIRE (Thierry LAMIREAU / lesouffle cestmavie.unblog.fr)

Mes archives sonores:

J’ai décidé de vous faire découvrir quelques reportages

personnels sur de très nombreux sujets.

Merci de TOUJOURS indiquer ma signature

si vous faites écouter ces enregistrements.

Evidemment, je ne vous autorise pas

à vendre ces archives personnelles !

« FOLIE ORDINAIRE »

J VILLERET en François PIGNON

Enregistrement brut d’un homme en hôpital psychiatrique.

Une sorte de FOLIE ORDINAIRE.

Enregistré en 1990 avec un NAGRA III + micro LEM DO 21 par Thierry LAMIREAU.
Diffusion: RADIO FRANCE CREUSE / FRANCE CULTURE / RADIO FRANCE LIMOGES
Durée: 4’06″

https://soundcloud.com/lamireau-thierry/folie-ordinaire

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 26 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

MES ARCHIVES SONORES: L’AMERICAN CIRCUS » (Thierry LAMIREAU/lesoufflecestmavie.unblog.fr)

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LE CIRQUE

L’AMERICAN CIRCUS

Photo AMERICAN CIRCUS

AMERICAN CIRCUS

L’American Circus (Circo Americano en italien) est un cirque itinérant en Europe sous la direction de la famille italienne Togni (Flavio Togni, Daniele et Cristina Togni).

L’établissement compte deux chapiteaux, l’un de 4000 places assises, l’autre de 3500 sièges, un ring de 3 pistes (transformables en hippodrome pour certains numéros), 11 éléphants, une quarantaine de chevaux, une trentaine de semi-remorques, une cinquantaine de roulottes et remorques, plus d’une centaine de personnes (artistes et leur famille, monteurs, chauffeurs, cuisiniers, palefreniers, techniciens en tout genre…).
Aujourd’hui le cirque est en tournée en Italie où il se produit 4 à 5 mois par an en hiver de novembre à mars. Le reste de l’année les animaux sont répartis dans plusieurs établissements européens. Pour la tournée 2007 : 4 éléphants et 4 tigres blancs sont au cirque Arlette Gruss en France alors que 4 autres pachydermes et une partie de la cavalerie sont aux Pays-Bas au cirque Renz.

L’histoire de l’American Circus commença à la fin des années 1950 en Espagne. Le spectacle est alors produit par la société de Feijo Castilla.

Après une longue tournée de plusieurs années (EspagnePortugal et France) c’est Arthuro Castilla qui en deviendra le président en 1962. Il s’associa plus tard avec Carol Williams, déjà propriétaire d’un gigantesque établissement, pour une tournée en Allemagne puis aux Pays-Bas mais le cirque aura comme nom : Circus Heros.

C’est à Turin le 24 novembre 1963 que débuta la tournée italienne. Suivirent les grandes villes de MilanRomeNaples et Gênes.

La recette, dans la plus pure tradition américaine, est un succès considérable. Les trois pistes sont généralement montées dans de grands halls d’expositions mais étant donné le manque de bâtiments de cette envergure à l’époque la direction décide de faire construire un chapiteau de 6000 places! Ainsi le matériel roulant s’accroît une fois encore afin de transporter les toiles, les gradins, et la structure d’accueil. L’organisation, le montage et le transport donnent à l’ensemble les allures d’une véritable ville itinérante.
C’est alors que la société d’Arthuro Castilla fit appel à Fedinando Togni et sa famille, véritable chef d’orchestre de ce type d’organisation puisqu’il avait déjà traité avec de grands noms : le Cirque de Moscou, les Ballets du Bolschoï, les Chœurs de l’Armée rouge, le célèbre spectacle La parade Disney, le Cirque National du Mexique et d’ Espagne.

En 1976 ce sont les Togni qui deviennent propriétaires de l’établissement après la retraite de Arthuro Castilla et de Carol Williams. La même année le Prince Rainier III de Monaco, fou du cirque, a repéré le numéro unique des 19 éléphants et engage la famille Togni pour l’organisation du Festival international du cirque de Monte-Carlo et ce pendant plusieurs années. La même année Flavio Togni reçoit son premier Clown d’Argent à ce même festival.

Alors que le cirque ne fait plus autant sensation en France, Enis Togni (alors propriétaire) décide de conquérir Paris en novembre 1979. Mais la concurrence étrangère n’est pas la bienvenue et sa venue devient polémique. Lecirque n’a plus le droit de s’installer dans la capitale alors que des milliers de billets sont déjà vendus aux comités d’entreprises parisiens. La police et la d.d.e sont même sur place pour empêcher toute intervention des Italiens à monter leur chapiteau. Pourtant les vingt semi-remorques (qui voyageait par la route) sont arrivés sur la Pelouse de Reuilly et les deux trains spéciaux qui transportaient le reste du matériel sont en gare de Paris-Tobliac avec pas moins de 18 éléphants, 90 chevaux, 50 roulottes et plusieurs dizaines de tonnes de matériel dont un chapiteau soutenu par 6 mâts et pouvant accueillir 5000 personnes. Finalement des accords sont trouvés et tout s’arrange grâce au grand monsieur du cirque : Jean RichardParis est un triomphe et l’ American Circus décide d’entamer une tournée dans l’Hexagone passant par le Nord, l’Est, les Alpes et la Méditerranée durant l’année1980.

Les Togni décidèrent de renouveler l’expérience en 1981 mais privilégiant l’Ouest. La côte Atlantique, la Bretagne ainsi que les régions Centre accueillent le cirque à trois pistes. Entre temps Flavio Togni reçoit son deuxième Clown d’Argent au Festival international du cirque de Monte-Carlo.
Jusqu’en 1986 l’American Circus sillonnera le territoire français malgré les problèmes survenus avec les établissements français et ne reviendra pas avant décembre 2004 à Paris mais cette fois en salle à la Porte de Versailles.

Le cirque italien continuera son périple européen en Allemagne jusqu’en 1989. Pendant ce temps la star du cirque Flavio Togni est approchée par les recruteurs du célèbre Cirque Ringling Bros Barnum & Bailey Circus et signera un contrat de deux ans pour présenter pas moins de 4 numéros par spectacle : 4 chevaux et 4 éléphants sur une même piste, tigres blancs, rhinocéros et troupeau d’éléphants.

L’American Circus cessera de tourner de 1990 à 1991. Le temps de repeindre la presque totalité du parc routier, changer de logo, un nouveau programme, des nouvelles affiches et revoir un nouveau spectacle, plus moderne, Made in USA.

De retour en Europe les Togni reprennent les routes en passant par l’Allemagne, le Luxembourg, les Pays-Bas mais aussi l’Italie où le Circo Americano prend ses quartiers d’hiver à Vérone. Le cirque triomphe dans les grandes villes comme RomeBerlinRotterdam où il s’y installe pas moins de deux mois. En 1994 une tournée en Belgique est prévue dans pas moins de 10 villes dont Bruxelles. L’accueil est mémorable, des parades dans les centres-villes avec goûter pour les éléphants sont organisés par les municipalités, le chapiteau est plein à chaque représentation. Mais ce n’est qu’en 2003 que l’American-Circus y reviendra.

Tout ça était possible grâce à une unique et seule personne Monsieur Dante Cardarelli qui était à la tête de l’organisation à partir de l’an 1959 jusqu’au 31 juillet 2005, jour de son décès.

Extraits de WIKIPEDIA

1 / AMERICAN CIRCUS

Visite guidée en compagnie d’un enfant de 12 ans lors de l’installation du cirque à LIMOGES

Diffusion: Vendredi 18 janvier 1985 pour RADIO FRANCE CREUSE

Durée: 57’15″

Prise de sons: NAGRA III + micro LEM DO 21

Réalisation: Thierry LAMIREAU

2 / AMERICAN CIRCUS

« Vie d’artiste, Vie de chien ! »

La vie cachée de l’AMERICAN CIRCUS: la vie des artistes comme le dompteur M.NOËL ou le clown…et la vie dure des monteurs étrangers, mal payés, mal logés et non déclarés !

Diffusion: Vendredi 15 février 1985 pour RADIO FRANCE CREUSE

Prises de sons: NAGRA III + micro LEM DO 21

Durée: 59’24″

Réalisation: Thierry LAMIREAU

https://soundcloud.com/lamireau-thierry/american-circus-2e-partie

3 / LE CIRQUE

Par Thierry LAMIREAU pour FRANCE INTER.

Dans le cadre de l’émission « 15-115″ de Brigitte VINCENT, Gilles DAVIDAS, Frédéric ELIADES et G.Antoine CARETERO

Diffusion en direct: Mercredi 25 mai 1988

Avec Sampion BOUGLIONE et Alexis GRUSS

Prise de sons: NAGRA III et NAGRA IV S + micros LEM et SCHOEPS

Durée: 54’33″

 https://soundcloud.com/lamireau-thierry/le-cirque-par-thierry-lamireau

TOUT CHANGE !

JUILLET 2021:

LES BOUGLIONE

METTENT FIN

AU CIRQUE…

AVEC DES ANIMAUX

https://reporterre.net/Nous-etions-des-exploiteurs-les-Bouglione-mettent-fin-aux-cirques-avec-animaux

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 20 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

L’AVENIR DE GAZA: UNE CATASTROPHE QUE TOUS TAIRONT ! (Thierry LAMIREAU/lesoufflecestmavie.unblog.fr)

L’avenir de GAZA:

Aéronef israëlien bombardant GAZA

Une CATASTROPHE

que TOUS TAIRONT !

(Thierry LAMIREAU)

« La reconstruction des 17 000 habitations/appartements détruits à GAZA prendra 20 ans (agence AP) »

Construire sur du CHIMIQUE et de l’URANIUM appauvri c’est TOP !

GAZA Estampille TERRORIST

ISRAËL a utilisé, avec ses divers aéronefs, des armes à l’URANIUM « appauvri » et a, de fait, pollué les sols, les eaux et l’air pour 4,5 milliards d’années

Qui va le dire ? PERSONNE !…à part moi.

Pour rappel lire les deux liens suivants:

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2014/07/24/scoop-gaza-ce-que-personne-ne-soupconne-et-ne-dira-soit-par-ignorance-soit-par-une-horrible-omerta-thierry-lamireaulesoufflecestmavie-unblog-fr/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2014/07/20/investigation-exceptionnelle-il-faut-cesser-toute-forme-de-soutien-a-la-colonisation-israelienne-les-crimes-contre-lhumanite-disrael-investigation-de-thierry-lamireaulesoufflecestmavie-unblog/

Dessin OBAMA et GAZA

Et pour rajouter dans l’information et dans l’horreur, lisez ceci, en plus de TOUS les autres documents contenus sur mon blog:

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2020/09/10/radioactivite-larmee-francaise-a-merde-le-4-septembre-2020-thierry-lamireau/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2015/03/31/le-scandale-des-armes-a-luranium-appauvri-contributions-diverses-tres-argumentees/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2020/02/03/armes-a-luranium-un-lyceen-de-verdun-au-memorial-de-caen-pour-un-pave-dans-la-mare/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2017/07/03/armes-a-luranium-appauvri-lessentiel-des-infos-thierry-lamireau/

fichier pdf Contribution au débat sur l’uranium appauvri

fichier pdf Pourquoi toute cette agitation autour de l’uranium appauvri de Chris BUSBY

fichier pdf URANIUM APPAUVRI plus nocif qu’on ne l’avait pensé

fichier pdf UA_maladies_radio-induites Tableau professionnel de la Sécurité Sociale

LES CRIMINELS

DE GUERRE

EXISTENT: 

 

Explosion UA sur GAZA Photo AFP

TOUS les pays utilisateurs de ces armes sont dans ce cas.

TOUS les journalistes qui participent à cette OMERTA sont des COMPLICES par omission de CRIMES CONTRE L’HUMANITE !

HONTE A TOUS !

Thierry LAMIREAU

Réalisateur du film « Uranium en Limousin »

Irradié en fin de vie

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 9 septembre, 2014 |Pas de commentaires »

NOUVEAU GOUVERNEMENT: HOLLANDE A DONNE SA REPONSE !…LES MENSONGES DE HOLLANDE D’UN 22 JANVIER 2012. (Thierry LAMIREAU/lesoufflecestmavie.unblog.fr)

-FRANCE-

NOUVEAU GOUVERNEMENT:

HOLLANDE A DONNE

SA REPONSE !

HOLLANDE adore les BANQUIERS

L’intégralité du discours

de François Hollande

au BOURGET

le 22 janvier 2012

LES MENSONGES

DE HOLLANDE !

Mes chers amis, vous qui êtes ici, vous qui me regardez de loin, de plus loin même, je suis venu vous parler de la France, et donc de la République. Je suis venu vous parler de la France qui souffre, mais aussi de la France qui espère. Je suis venu vous parler de la France d’aujourd’hui – une page est en train de s’effacer – et de la France de demain – nous sommes en train de l’écrire. Je suis venu vous parler de la France que nous allons construire le 6 mai. Je le fais ici en Seine-Saint-Denis, ce département aux multiples couleurs, le plus jeune de France, qui accumule tant de difficultés, et qui en même temps recèle tant d’atouts.

Chacune, chacun, ici, plus loin, en métropole, en Outre-mer a son histoire, ses racines, son parcours, ses préférences, sa singularité. Mais nous appartenons à la même Nation, avec ses valeurs, ses principes, sa culture, sa langue, ses institutions et nous aspirons donc au même avenir. L’enjeu de cette campagne qui commence, n’allez pas le chercher dans un affrontement partisan. L’enjeu de cette campagne va bien au-delà de nous, de la Gauche. L’enjeu de cette campagne, à trois mois du premier tour, c’est la France. C’est la France, toujours.

Devant vous rassemblés, foule nombreuse, des milliers, je ressens une profonde émotion, celle d’exprimer votre conviction, votre volonté, votre espérance. Je mesure la fierté d’avoir été désigné par des primaires citoyennes comme candidat à l’élection présidentielle. J’ai conscience de la tâche qui est la mienne : incarner le changement, faire gagner la Gauche et redonner confiance à la France.

Nous sommes ici, mes chers amis, pour changer le destin de notre pays. Je suis prêt à assumer cette responsabilité et donc à vous dire quelle est ma conception de la présidence de la République, et ce qui justifie que je me présente aujourd’hui. Quelle est la plus grande mission que de présider la République française?

Présider la République, c’est se dévouer à l’intérêt général, dont toute décision doit procéder. C’est éprouver la France par sa raison et dans son cœur. C’est prolonger l’histoire de notre pays, qui vient de loin, avant la République, avec la République, et qui a souvent, si souvent éclairé l’histoire du monde. C’est se situer à cette hauteur. C’est s’en montrer digne, partout, en tout lieu et dans tous les actes qu’exige la fonction présidentielle.

Présider la République, c’est préserver l’Etat, sa neutralité, son intégrité, face aux puissances d’argent, face aux clientèles, face au communautarisme. Présider la République, c’est être viscéralement attaché à la laïcité, car c’est une valeur qui libère et qui protège. Et c’est pourquoi j’inscrirai la loi de 1905, celle qui sépare les Eglises de l’Etat, dans la Constitution.

Présider la République, c’est refuser que tout procède d’un seul homme, d’un seul raisonnement, d’un seul parti, qui risque d’ailleurs de devenir un clan. Présider la République, c’est élargir les droits du Parlement. C’est reconnaître les collectivités locales dans leur liberté. C’est engager un nouvel acte de la décentralisation. C’est promouvoir les partenaires sociaux. C’est reconnaître leur rôle dans la Constitution. C’est faire participer les citoyens aux grands débats qui les concernent, et le premier sera l’avenir de l’énergie en France.

Présider la République, c’est choisir les femmes, les hommes qui gouverneront la France en respectant leurs compétences, et d’abord celles du Premier ministre. Présider la République, c’est accepter de partager le pouvoir de nomination aux plus hautes fonctions. C’est aussi ne pas nommer le président ou les présidents des chaînes ou des radios du service public audiovisuel et laisser cette mission à une autorité indépendante.

Présider la République, c’est démocratiser les institutions. Et j’introduirai le non-cumul des mandats pour les Parlementaires, une part de proportionnelle à l’Assemblée nationale, la parité dans l’exercice des responsabilités et le droit de vote des étrangers aux élections locales, sans rien craindre pour notre citoyenneté, pour la cohésion du pays, en mettant de côté les peurs, les frilosités et les conservatismes.

Présider la République, c’est faire respecter les lois pour tous, partout, sans faveur pour les proches, sans faiblesse pour les puissants, en garantissant l’indépendance de la justice, en écartant toute intervention du pouvoir sur les affaires, en préservant la liberté de la presse, en protégeant ses sources d’information, en n’utilisant pas le renseignement ou la police à des fins personnelles ou politiques. Présider la République, c’est être impitoyable à l’égard de la corruption. Et malheur aux élus qui y succomberont! Présider la République, c’est rassembler, c’est réconcilier, c’est unir, sans jamais rien perdre de la direction à suivre. C’est écarter la stigmatisation, la division, la suspicion, les oppositions entre Français, ceux qui seraient là depuis toujours, ceux qui seraient là depuis moins longtemps.

Présider la République, c’est élever et ne jamais abaisser. Présider la République, c’est être ferme, ferme y compris à l’égard de l’immigration clandestine et de ceux qui l’exploitent. Mais c’est traiter dignement les étrangers en situation régulière et ceux qui ont vocation à l’être sur la base de critères objectifs. C’est accueillir les étudiants étrangers qui veulent apprendre dans notre pays pour enrichir le leur et qui font rayonner la France. Et aucune circulaire ne doit empêcher de circuler les étudiants, les savants, les artistes qui viennent ici pour donner le meilleur d’eux-mêmes.

Présider la République, c’est porter les valeurs de la France dans le monde. C’est considérer les autres peuples pour qu’ils nous estiment en retour. C’est s’abstenir de faire la leçon, y compris sur leur place dans l’histoire. C’est ne jamais transiger avec les fondements du génie français, qui sont l’esprit de liberté, la défense des droits de l’homme, l’attachement à la diversité culturelle et à la francophonie, la belle langue de France parlée par d’autres que des Français. Présider la République, c’est ne pas inviter les dictateurs en grand appareil à Paris. Présider la République, c’est utiliser notre siège au Conseil de sécurité des Nations-Unies pour acter le départ de ceux qui écrasent leur peuple, comme Bachar el-Assad en Syrie. C’est inlassablement contribuer à la paix au Proche-Orient.

Mais Présider la République, c’est savoir aussi prendre des décisions difficiles, pas simplement à la suite d’un drame. Je pense à nos morts en Afghanistan, auxquels je veux rendre hommage ici, avec émotion, avec dignité, avec respect, comme aux blessés qui souffrent dans leur chair. Je pense à leurs familles dans la peine. Je les ai écoutées. Je pense à leurs proches qui s’interrogent. Ces hommes assassinés faisaient leur devoir. Leur sacrifice suscite le respect de la Nation toute entière. Mais il faut aussi avoir la lucidité d’affirmer, au-delà du dévouement des hommes là-bas pour leur pays, que notre mission est terminée. Elle avait été engagée il y a plus de dix ans par Lionel Jospin et Jacques Chirac dans un but précis, qui était de répondre à l’attaque terroriste sur les Etats-Unis. Je l’avais pleinement approuvée. Et bien aujourd’hui, cette mission est achevée. Il est donc temps de décider le retrait qui s’impose, et je l’ai décidé de longue date. J’en assumerai donc, si les Français m’en donnent mandat, toute la responsabilité. J’en préviendrai nos alliés et je ferai en sorte que ce retrait se fasse en bon ordre, sans en aucune façon menacer la vie de nos soldats.

Présider la République enfin, c’est donner le meilleur de soi-même, sans jamais attendre en retour récompense ni même reconnaissance. C’est être ambitieux pour son pays et humble pour soi-même. C’est se donner pleinement, entièrement à la cause que l’on a choisie, la seule cause qui vaille : servir la France. Présider la République, c’est mettre toute la puissance de l’Etat au service des citoyens. C’est donner l’exemple, y compris dans son comportement et pour sa propre rémunération. Et je ne dis pas cela par facilité ou par commodité ou pour plaire, mais tout simplement parce que ce doit être un principe. Je réduirai de 30% les indemnités du Président et des membres du gouvernement, tout simplement pour donner l’exemple au moment où, précisément, des efforts sont demandés à nos concitoyens.

Présider la République, c’est à cette fonction que je me suis préparé. J’en sais la grandeur, la dureté. Je veux le faire en étant digne de votre confiance et en restant fidèle à moi-même. Tout dans ma vie m’a préparé à cette échéance : mes engagements, mes responsabilités, mes réussites, mes épreuves. J’ai toujours suivi la ligne que je m’étais fixée.

Je suis socialiste. La Gauche, je ne l’ai pas reçue en héritage. Il m’a fallu décider lucidement d’aller vers elle. J’ai grandi en Normandie dans une famille plutôt conservatrice. Mais cette famille m’a donné la liberté de choisir, par son éducation. Je remercie mes parents. Mon père, parce qu’il avait des idées contraires aux miennes et qu’il m’a aidé à affirmer mes convictions. Ma mère, parce qu’elle avait l’âme généreuse et qu’elle m’a transmis ce qu’il est de plus beau : l’ambition d’être utile.

La Gauche, je l’ai choisie, je l’ai aimée, je l’ai rêvée avec François Mitterrand dans la conquête. La Gauche, je l’ai défendue fermement dans ses réalisations : celles de 1981, celles de 1988. La Gauche, je l’ai servie comme élu de la République, comme député. La Gauche, je l’ai dirigée avec Lionel Jospin, quand nous gouvernions ensemble le pays avec honneur et j’en revendique les avancées. Aujourd’hui, c’est moi qui vous représente. C’est moi qui porte votre espoir. C’est moi qui porte l’obligation de gagner. C’est moi qui vais dans ce combat vous conduire à la victoire, celle que vous attendez depuis trop longtemps, dix ans déjà. Dix ans qu’une droite s’est installée au pouvoir et qu’elle a défait ce que nous avons construit.

Chers amis, laissez-moi vous en dire davantage. Je suis un élu de la France rurale où les agriculteurs démontrent l’excellence de leur travail sans en recevoir le revenu qu’ils méritent. Je suis de ce Limousin, de cette Corrèze où j’ai tant appris. J’ai été maire de Tulle, une ville petite par la taille, à peine 17 000 habitants, mais grande par l’histoire. Tulle a été une cité de la Résistance. Elle a souffert le martyre : 99 pendus, 200 déportés le 9 juin 1944, emportés par la barbarie nazie. Chaque année, ce 9 juin, un cortège s’ébranle dans les rues de ma ville pour rappeler la mémoire des suppliciés. Une guirlande est accrochée au balcon, là où un corps sans vie se balançait lentement. J’ai leur nom dans la tête. Ce sont mes héros. Je ne les oublierai jamais. Ils me font avancer. Ils me rappellent à chaque moment la belle leçon d’humanité de ceux qui ont sacrifié leur vie, leur vie pour notre liberté. Ces résistants n’ont pas eu de célébrité, pas de récompense, pas de médaille. Ils ne cherchaient rien, ils ne demandaient pas des bonus ou des stocks-options pour leurs actions. Ils étaient des hommes, des femmes fiers. Ce n’était pas l’ambition ou la cupidité qui les animaient. Ceux-là ont sauvé notre honneur parce qu’ils croyaient d’abord dans les valeurs de la France. Et bien c’est leur lutte qui m’éclaire aujourd’hui.

Je suis président d’un Conseil général, celui de la Corrèze. Un département célèbre pour ses personnalités politiques, mais qui est exigeant. Celui qui réussit à obtenir son soutien a au moins des qualités de cœur, même s’il n’a pas toujours raison. Rien ne m’a été donné. Ce que j’ai arraché, je l’ai conquis et je l’ai fait fructifier. J’ai déclaré ma candidature à l’élection présidentielle il y a presque un an. J’ai réussi à convaincre les électeurs des primaires citoyennes, quand bien peu imaginaient mon succès à l’origine. J’ai veillé, au lendemain de cette consultation, à rassembler tous ceux qui s’y étaient présentés, et je les salue avec affection, comme je salue Martine Aubry qui nous a permis de nous retrouver tous ensemble, et Jean-Michel Baylet qui nous apporte aussi les Radicaux de gauche.

Chers amis, si j’en suis là, c’est le fruit de cette obstination. Le hasard n’y est pour rien. C’est un aboutissement. Vous me connaissez, certains, depuis longtemps, trente ans. C’est un bail qui récompense, pour les uns et pour les autres, une fidélité et une ténacité. C’est vrai que je ne m’exhibe pas, je reste moi-même, c’est ma force. Ce que vous voyez ici, c’est ce que je suis. Je veux conquérir le pouvoir, mais je ne suis pas un vorace, je veux simplement le mettre au service des Français. Le pouvoir, j’en sais la nécessité, l’utilité, et j’en connais les dérives. Je suis placide avec ces choses, j’ai fait de l’engagement ma vie entière. J’ai sacrifié beaucoup. J’ai donné, j’ai reçu du temps, du travail, des coups, mais j’ai une cohérence, je m’y tiens, je suis constant dans mes choix. Je n’ai pas besoin de changer en permanence pour être moi-même. J’ai conscience que l’Etat, pour être efficace, appelle une direction sûre à sa tête, mais qu’il n’y a pas de réussite possible si celui qui est à la tête du pays, précisément, n’associe pas les autres, ne mobilise pas les intelligences, ne gagne pas le meilleur de ce qu’il y a dans chacun d’entre nous, ne fait pas entendre la voix du rassemblement, de la réconciliation et de l’apaisement. Je n’aime pas les honneurs, les protocoles et les palais. Je revendique une simplicité qui n’est pas une retenue, mais la marque de l’authentique autorité.

Je vais vous confier mon secret, ce secret que j’ai gardé depuis longtemps mais que vous avez sans doute découvert : j’aime les gens, quand d’autres sont fascinés par l’argent. Je prends chaque regard comme une attente, chaque visage comme une curiosité, chaque poignée de main comme une rencontre, chaque sourire comme une chance.

Je connais l’Etat pour en être issu et pour l’avoir servi de multiples façons. Certains me reprochent de n’avoir jamais été ministre. Quand je vois ceux qui le sont aujourd’hui, cela me rassure! Ce sont les mêmes qui reprochaient en son temps à François Mitterrand de l’avoir été onze fois! Et dois-je rappeler, en gardant la comparaison, que Georges Clémenceau ne devint ministre et président du Conseil qu’à 65 ans? Mais je n’attendrai pas jusque-là, je vous le promets! Je sais aussi que l’Histoire peut être tragique, que rien n’est jamais acquis, que tout ce que l’on croit irréversible, inaltérable, inattaquable peut être à tout moment atteint en son cœur. La crise, le fanatisme, le terrorisme, sans oublier les catastrophes naturelles : nous ne sommes jamais en paix. Le cours de l’Humanité n’est pas tranquille. Il connaît d’inexplicables assèchements, et parfois d’impensables débordements. L’homme d’Etat doit se préparer à tout, c’est-à-dire au pire, et toujours rester vigilant, poursuivre inlassablement le combat qui est le sien pour le progrès, pour la dignité humaine, pour la démocratie, ne pas se laisser détourner pas les mouvements d’humeur, par les modes, par les contournements de l’Histoire, tenir son cap. Je suis un optimiste de la volonté. Je crois que le meilleur est possible, qu’un peuple réuni autour d’un projet commun construit sa propre histoire. Je suis convaincu que les Français attendent aujourd’hui une direction forte, un rassemblement sur l’essentiel, et surtout de la part de celui qui doit les conduire, une considération, un apaisement, un respect, une confiance.

La confiance est un mot qui ne figure pas dans les lois ou dans les règlements, qui ne coûte rien mais qui peut rapporter beaucoup. Elle commande beaucoup de choses. Elle ne résout rien par elle-même, mais elle autorise tout si on sait la saisir. Et c’est pourquoi je veux redonner confiance aux Français.

Deux grandes dates ont marqué ma vie politique, l’une violente, le 21 avril 2002, une blessure que je porte encore sur moi, j’en ai la trace, ce soir terrible ou l’extrême droite, faute de vigilance et de lucidité face à la menace, face à la dispersion, met la Gauche hors-jeu et permet à la Droite de s’installer pour dix ans. J’en ai tiré toutes les leçons. Moi, je ne laisserai pas faire, je ne laisserai pas les ouvriers, les employés, aller vers une famille politique qui n’a jamais rien fait pour servir les intérêts de ces classes-là. Je ne laisserai pas un parti caricaturer les problèmes sans jamais apporter la moindre solution crédible. Je ne laisserai pas une formation politique se présenter comme la voix du peuple alors qu’elle veut simplement se servir de lui. Je ne laisserai pas s’éloigner au nom de la France des citoyens, nos amis, qui peuvent penser que l’ennemi est ici, qu’il a une couleur et une religion, ce qui serait contraire aux principes mêmes de notre République. Je ne laisserai pas utiliser la colère et la détresse pour mettre en cause la République, la construction européenne et les droits de l’homme. Je ne laisserai pas une formation politique réclamer le rétablissement de la peine de mort. Je me battrai, je me battrai jusqu’à mon dernier souffle pour conjurer ce risque et pour éviter que l’élection présidentielle soit tronquée. Parce que ce qu’attendent une grande majorité de nos concitoyens, c’est finalement le choix entre la Gauche et le Droite, c’est-à-dire le choix le plus clair pour permettre à notre pays de faire véritablement la décision.

L’autre date qui reste gravée dans ma mémoire est plus heureuse, c’est le 10 mai 1981. J’avais 26 ans. Je sais ce qu’elle a représenté pour tous ceux qui avaient attenu pendant des décennies, si longtemps donc, ce moment, l’alternance enfin, le bonheur de la victoire. Il y a eu bien sûr d’autres succès pour la Gauche : 1988, 1997, mais ils ne pouvaient pas avoir la même portée. Et pour autant, je ne veux pas verser dans la nostalgie. L’épopée de la Gauche ne peut pas se réduire à des moments exceptionnels : 1936, 1981. Moi, je veux installer la Gauche dans la durée, et si je suis candidat, c’est pour renouer le fil, pour poursuivre la marche, pour mettre en accord la Gauche avec la France. Je veux, amis ici et au-delà, voir votre bonheur le 6 mai, la joie, je veux voir la joie de la conquête, l’enthousiasme de l’audace, et en même temps les débordements de la liberté. Je veux gagner avec vous le droit de présider la France.

Je connais bien notre pays, je l’ai parcouru, sillonné tant de fois, sans jamais me lasser de le découvrir. Je connais ses villes qui changent, qui créent, qui entreprennent, ses espaces façonnés par le travail patient de nos agriculteurs, son espace maritime travaillé par les pêcheurs, ses lieux de production où l’intelligence des salariés se conjugue avec la compétence des ingénieurs. Je n’ignore rien non plus de nos villages où le silence s’est fait et où la vie s’est retirée, je n’ignore rien de ces quartiers de relégation où se mêlent la colère, le désespoir et malgré tout le talent et la volonté de réussir. C’est cette France que je veux avec vous servir.

Comme vous, je connais la gravité de l’heure que nous vivons. Une crise financière déstabilise les Etats, des dettes publiques énormes donnent aux marchés tous les droits. L’Europe se révèle incapable de protéger sa monnaie de la spéculation. Notre propre pays est confronté à un chômage record et s’enfonce dans la récession autant que dans l’austérité. Le doute s’est installé. Je le mesure chaque jour. Il se charge en défiance envers l’Europe et même envers la démocratie. Il se transforme en indignation devant l’injustice d’un système, l’impuissance d’une politique, l’indécence des nantis. Il dégénère en violence privée, familiale, sociale, urbaine, avec cette terrible idée qui s’est installée, qui se diffuse dans notre conscience collective : la marche vers le progrès se serait arrêtée, nos enfants seraient condamnés à vivre moins bien que nous. Eh bien, c’est contre cette idée-là que je me bats. Voilà pourquoi je suis candidat à l’élection présidentielle. Je veux redonner confiance aux Français dans leur vie : la France a traversé dans son histoire bien des épreuves, bien des crises, des guerres, des révolutions, elle les a toujours surmontées, toujours en refusant l’abaissement, la résiliation, le repli, jamais en succombant au conformisme, à la peur, à la loi du plus fort, mais en restant fidèle aux valeurs de la République, en allant puiser en elle-même le courage pour accomplir les efforts, pour défendre son modèle social, pour garder sa fierté en redressant la tête, en regardant lucidement le défi à affronter, en débattant librement et en faisant les choix qui s’imposent.

Il n’y a jamais, je dis bien jamais, une seule politique possible, quelle que soit la gravité de la situation. L’Histoire n’est pas l’addition de fatalités successives, elle nous enseigne qu’il y a toujours plusieurs chemins. La voie que je vous propose, c’est le redressement dans la justice, c’est l’espérance dans la promesse républicaine.

Mais avant d’évoquer mon projet, je vais vous confier une chose. Dans cette bataille qui s’engage, je vais vous dire qui est mon adversaire, mon véritable adversaire. Il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera donc pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance. Sous nos yeux, en vingt ans, la finance a pris le contrôle de l’économie, de la société et même de nos vies. Désormais, il est possible en une fraction de seconde de déplacer des sommes d’argent vertigineuses, de menacer des Etats.

Cette emprise est devenue un empire. Et la crise qui sévit depuis le 15 septembre 2008, loin de l’affaiblir, l’a encore renforcée. Face à elle, à cette finance, les promesses de régulation, les incantations du « plus jamais ça » sont restées lettre morte. Les G20 se sont succédés sans résultat tangible. En Europe, 16 sommets de la dernière chance ont été convoqués pour reporter au suivant la résolution définitive du problème. Les banques, sauvées par les Etats, mangent désormais la main qui les a nourries. Les agences de notation, décriées à juste raison pour n’avoir rien vu de la crise des subprimes, décident du sort des dettes souveraines des principaux pays, justifiant ainsi des plans de rigueur de plus en plus douloureux. Quant aux fonds spéculatifs, loin d’avoir disparu, ils sont encore les vecteurs de la déstabilisation qui nous vise. Ainsi, la finance s’est affranchie de toute règle, de toute morale, de tout contrôle.

Disant cela, je ne montre pour autant aucune indulgence sur le quinquennat qui arrive à son terme. Mais là n’est déjà plus la question. Les jugements sont faits. Commencé dans la virevolte, ce quinquennat finit dans la tourmente. Plombé par des cadeaux fiscaux destinés aux plus fortunés, il s’achève par des hausses de prélèvements imposées à tous les Français. Inauguré par une promesse de retour au plein emploi, il se termine par un chômage record. Et que dire des déficits, de la dette, de la désindustrialisation, de la démolition des services publics, notamment de l’école?

Un seul mot résume cette présidence : la dégradation. Tout s’est dégradé. Je ne parle pas d’une note. Je ne parle même pas des comptes publics. Je parle des conditions de vie, des comportements, tout simplement de la situation du pays. A l’injustice dans les choix, l’incohérence des décisions se sont ajoutés l’accaparement du pouvoir et la connivence avec les puissants, avec ce paradoxe ultime que la volonté d’omnipotence débouche sur un aveu d’impuissance. Voilà pourquoi le changement n’est pas seulement celui d’un président, d’un gouvernement ou d’une majorité. Il faut aller bien plus loin : c’est un changement de politique, de perspective, de dimension qu’il faut offrir à notre pays le 22 avril et le 6 mai.

Si la finance est l’adversaire, alors il faut l’affronter avec nos moyens et d’abord chez nous, sans faiblesse mais sans irréalisme, en pensant que ce sera un long combat, une dure épreuve mais que nous devrons montrer nos armes. Maîtriser la finance commencera ici par le vote d’une loi sur les banques qui les obligera à séparer leurs activités de crédit de leurs opérations spéculatives. Aucune banque française ne pourra avoir de présence dans les paradis fiscaux.

Les produits financiers toxiques, c’est-à-dire sans lien avec les nécessités de l’économie réelle seront purement et simplement interdits. Les stocks options seront supprimées. Et les bonus encadrés Enfin, je proposerai une taxe sur toutes les transactions financières, non pas le rétablissement de l’impôt de bourse, ce qui va être fait et qui a été supprimé il y a quelques mois – c’est vous dire la cohérence ! Non, je proposerai une véritable taxe sur les transactions financières, avec ceux en Europe qui voudront la mettre en œuvre avec nous. Je proposerai aussi, si l’on veut éviter d’être jugés par des agences de notation dont nous contestons la légitimité, de mettre en place au niveau européen une agence publique de notation.

L’autre point par rapport à la finance est européen. La zone euro se défait sous nos yeux. La France doit retrouver l’ambition de changer l’orientation de l’Europe. Elle imposera de savoir convaincre et entraîner nos partenaires. On me demande souvent : « mais comment allez vous faire pour faire venir vos alliés dans cette Europe, sur les positions que vous défendez, puisque le Président sortant n’y est pas arrivé »? Mais ce qui va changer, c’est le vote des Français, qui sera notre levier pour convaincre. Les destins de l’Europe et de la France sont liés, la grandeur de la France ne peut pas être séparée de la force de l’Europe. Nous avons besoin d’Europe, elle doit nous aider à sortir de la crise mais pas imposer une austérité sans fin qui peut nous entraîner dans la spirale de la dépression. Les disciplines sont nécessaires, des engagements, devront être pris pour le désendettement et être respectés. Mais c’est la croissance qui nous permettra d’y parvenir le plus sûrement. C’est pourquoi je proposerai à nos partenaires un pacte de responsabilité, de gouvernance et de croissance. Je renégocierai le traité européen issu de l’accord du 9 décembre pour lui apporter la dimension qui lui manque, c’est-à-dire la coordination des politiques économiques, des projets industriels, la relance de grands travaux dans le domaine de l’énergie et puis les instruments pour dominer la spéculation, un fonds européen qui puisse avoir les moyens d’agir sur les marchés avec l’intervention de la Banque centrale européenne qui devrait être, finalement, au service de la lutte contre la spéculation. J’agirai en faveur de la création d’euro-obligations afin de mutualiser une partie des dettes souveraines, de financer les grands projets. Je défendrai, parce que c’est le sens du projet européen, une démocratie qui associera les parlements nationaux et européens aux décisions qui devraient concerner les Etats. Je proposerai une nouvelle politique commerciale en Europe qui fera obstacle à la concurrence déloyale, qui fixera des règles strictes en matière sociale, en matière environnementale, de réciprocité. Une contribution écologique sera installée aux frontières de l’Europe pour venir compléter ce dispositif. Je continuerai à agir pour une parité juste de l’euro vis-à-vis du dollar américain. Je n’accepterai pas que la monnaie chinoise soit encore inconvertible alors que cette première puissance commerciale finit par être excédentaire sans que sa monnaie, jamais, ne soit réévaluée.

L’Europe a bien des défauts, je les connais. Mais en même temps elle est notre bien commun. Défendons-la, elle en a besoin, elle le mérite ! Ce qui manque à l’Europe, c’est du mouvement – et c’est un Européen de cœur qui le dit – mais pas dans n’importe quelle Europe : le mouvement vers une Europe de croissance, vers une Europe de solidarité, vers une Europe de protection. C’est la vocation de l’a France que de la construire avec l’Allemagne et avec les pays qui voudront nous accompagner.

Aucun des grands défis de l’Europe ne peut se résoudre sans le pacte d’amitié, dans l’égalité, que Français et Allemands ont noué au lendemain de la guerre. Je proposerai donc à nos amis allemands une nouvelle relation de vérité et d’égalité. De leur côté, ils devront faire preuve de solidarité. L’Allemagne ne restera pas forte dans une Europe faible. Elle ne restera pas riche dans une Europe appauvrie, voilà la vérité. Je sais que beaucoup en Allemagne le comprennent. Mais du nôtre, nous devons faire aussi des efforts, efforts de compétitivité, de justice fiscale. Voilà le pacte qu’il va falloir nouer et ouvrir un nouveau cycle en Europe, celui d’une coopération économique, industrielle, énergétique entre nos deux pays. Voilà pourquoi, en janvier 2013 – c’est tout proche, ce sera quelques mois après le rendez-vous du 6 mai –, si les Français m’en donnent mandat, je proposerai à la chancelière d’Allemagne l’élaboration d’un nouveau traité franco-allemand, traité de l’Elysée un demi-siècle après l’acte fondateur de De Gaulle et d’Adenauer qui engagea une dynamique pour nos deux pays.

Chers amis, je veux redonner confiance à la France dans l’Europe. Je veux maintenant vous dire ce que je veux pour le redressement de notre pays. Ce qui est en cause n’est plus la souveraineté d’hier, quand notre territoire était menacé. Ce qui est en cause, c’est la souveraineté de la République face aux marchés et à la mondialisation. Voilà pourquoi je veux redresser la France, la redresser financièrement, la redresser économiquement, la redresser industriellement. Notre pays a abandonné depuis trop longtemps son industrie, aveuglé par la chimère d’une économie sans usine, sans machine, comme si l’immatériel pouvait remplacer le travail de l’ouvrier, du contremaître, de l’ingénieur et de son savoir-faire. La réindustrialisation de la France sera ma priorité. Je créerai une banque publique d’investissement qui, en complément des fonds régionaux, accompagnera le développement des entreprises stratégiques. Je favoriserai la production en France en orientant les financements et les allégements fiscaux vers les entreprises qui investissent sur notre territoire, qui y localisent leurs activités, qui y mettent leurs emplois et qui sont en plus offensives à l’exportation. Je mobiliserai l’épargne des Français en créant un livret d’épargne dont le produit sera entièrement dédié au financement des PME et des entreprises innovantes.

J’exigerai des entreprises qui se délocalisent qu’elles remboursent immédiatement les aides publiques reçues. Je donnerai priorité aux PME : ce sont elles qui embauchent, ce sont elles qui doivent être aidées avant tout, c’est pour elles que nous élargirons le crédit impôt recherche, que nous abaisserons l’impôt sur les sociétés, que nous créerons une agence pour les PME. Je soutiendrai l’économie numérique en organisant avec les collectivités locales et les industriels la couverture intégrale de la France en très haut débit d’ici 10 ans.

Le retour de la croissance passe aussi par la transition énergétique. Je me suis engagé à ce que la part du nucléaire dans la production d’électricité soit réduite de 75 % à 50 % d’ici 2025. Nous avons besoin d’une industrie nucléaire forte, inventant les technologies, les progrès de demain, mais nous avons besoin aussi d’énergies renouvelables, nous avons besoin aussi d’un plan d’économies d’énergie parce que ce sont ces trois actions – le nucléaire, les énergies renouvelables et les économies d’énergie – qui nous permettront d’avoir une perspective industrielle. Les économies d’énergie, nous les mettrons en œuvre par un plan de grands travaux : un million de logements neufs et anciens bénéficieront d’une isolation thermique de qualité. Nous créerons des dizaines de milliers d’emplois en améliorant en plus le pouvoir d’achat des ménages, par rapport à leurs frais de chauffage. Enfin, il n’y aura pas de retour à la croissance, pas d’industrie forte sans un effort de recherche et d’innovation. C’est tout notre avenir de nation industrielle qui se joue là. J’ai confiance dans la science, dans le progrès, dans la recherche, dans la capacité des inventeurs à nous donner les produits de demain sans avoir pour autant la crainte pour notre environnement. Parce que la recherche est aussi au service de l’écologie et de l’environnement.

Redresser l’économie, redresser l’industrie, mais aussi redresser les finances. Le niveau de la dette publique n’a jamais été aussi élevé. La dette publique a doublé depuis 2002. 10 ans de droite auront coûté aussi cher que tous les gouvernements réunis de la Ve République. Je n’ai ici pas compté tous les présidents qui se sont succédé mais, quels que soient leurs mérites ou leurs défauts, aucun n’avait été capable de mettre la dette publique à ce niveau-là. Il a fallu attendre 2002 pour avoir cette dérive. Pour maîtriser la dette, je rétablirai l’équilibre budgétaire en fin du mandat qui me sera confié. Pour atteindre cet objectif, je reviendrai sur les cadeaux fiscaux et les multiples niches fiscales accordées depuis une décennie aux ménages les plus aisés et aux plus grosses entreprises. Cette réforme permettra de dégager près de 30 milliards de recettes supplémentaires. Mais dans le même temps, les dépenses de l’Etat seront maîtrisées. Toute nouvelle dépense sera financée par des économies, le nombre total de fonctionnaires n’augmentera pas, mais il sera mis fin à la règle aveugle du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.

Ce redressement, mes amis, est indispensable. Mais il ne sera possible que dans la justice. Chaque nation a une âme. L’âme de la France, c’est l’égalité. C’est pour l’égalité que la France a fait sa révolution et a aboli les privilèges dans la nuit du 4 août 1789. C’est pour l’égalité que le peuple s’est soulevé en juin 1848. C’est pour l’égalité que la IIIe République a instauré l’école obligatoire et l’impôt citoyen sur le revenu. C’est pour l’égalité que le Front populaire a œuvré en 1936. C’est pour l’égalité que le gouvernement du général de Gaulle a institué la sécurité sociale en 1945. C’est pour l’égalité que François Mitterrand a été élu en 1981. C’est pour l’égalité que nous avons fait, avec Lionel Jospin, la couverture maladie universelle et l’allocation personnelle à l’autonomie. C’est pour l’égalité que nous aurons aussi à combattre et à proposer aux Français le changement.

L’égalité, c’est ce qui a permis à un enfant orphelin de père élevé par une mère pauvre, sourde et illettrée, de devenir prix Nobel de littérature. Il s’appelait Albert Camus et, après avoir reçu son prix, il écrivit en ces termes à son vieil instituteur : « ma première pensée, après ma mère, a été pour vous. Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j’étais, sans votre enseignement, sans votre exemple, rien de tout cela ne me serait arrivé. » C’est pour l’égalité que nous devons agir parce que, depuis 10 ans, l’égalité recule partout. Partout, des privilèges apparaissent à mesure qu’une nouvelle aristocratie – j’emploie le mot à dessein – arrogante et cupide s’installe et prospère. 1 % des Français privilégiés se séparent du reste de la société. Ils vivent à côté de nous mais ils ne vivent déjà plus avec nous. Parfois, ils ne vivent même pas chez nous. Une véritable sécession sociale a vu le jour ces dernières années : des quartiers relégués, abandonnés et de l’autre des quartiers protégés, sécurisés pour que nul ne vienne déranger. Je serai le Président de la fin des privilèges parce que je ne peux pas admettre que, pendant ce temps-là, pendant que certains s’enrichissent sans limite, la précarité s’étende, la pauvreté s’aggrave et 8 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté, dont beaucoup trop d’enfants.

Qu’on m’entende bien, l’égalité, ce n’est pas l’égalitarisme, c’est la justice. L’égalité, ce n’est pas l’assistanat, c’est la solidarité. Les Français n’ont rien à craindre de l’égalité, rien à craindre de la justice, rien à craindre de la redistribution. Les Français doivent savoir que, s’ils m’élisent, je ne poserai comme président qu’une seule question : avant tout effort supplémentaire, avant toute réforme, avant toute décision, avant toute loi, avant tout décret, je ne me poserai qu’une seule question : est-ce que ce que l’on me propose est juste ? Si c’est juste, je le prends, si ce n’est pas juste, je l’écarte. Seule la justice doit guider notre action.

C’est pourquoi j’engagerai avec le Parlement la réforme fiscale dont notre pays a besoin. C’est pour la justice que je reviendrai sur les allègements de l’impôt sur la fortune, c’est pour la justice que je veux que les revenus du capital soient taxés comme ceux du travail. Qui peut trouver normal qu’on gagne plus d’argent en dormant qu’en travaillant? C’est pour la justice que je veux fusionner, après les avoir rapprochés, l’impôt sur le revenu et la contribution sociale généralisée, dans le cadre d’un prélèvement progressif sur le revenu. C’est pour la justice que je porterai la tranche supérieure à 45 % de l’impôt sur le revenu pour ceux qui touchent plus de 150 000 euros. Et on ne me fera pas croire qu’avec 150 000 euros, ce sont les classes moyennes qui seront concernées ! C’est pour la justice que je veux que nul ne puisse tirer avantage de niches fiscales au-delà d’une somme de 10 000 euros de diminution d’impôts par an.

Je sais que le combat sera rude, qu’on cherchera à faire peur, qu’on inquiètera… Si demain nous sommes en responsabilité, ceux à qui l’on prendra feront davantage entendre leur voix que ceux à qui l’on donnera. Je sais qu’il n’y aura pas de manifestation pour nous soutenir. C’est rare, c’est exceptionnel. Mais il peut y en avoir pour nous contester. Je sais que certains chercheront à nous faire peur et à effrayer les classes moyennes alors qu’elles ne trouveront qu’avantage dans la réforme que nous présenterons, prétendre que les grandes fortunes quitteront notre territoire. Mais est-ce que le bouclier fiscal a fait revenir les grandes fortunes en France? Non! Est-ce que le bouclier fiscal les a enrichies plus encore? Oui! Est-ce que les impôts de la plupart des Français ont baissé? Non, ils ont augmenté! Est-ce que ceux des plus favorisés ont diminué depuis 5 ans? Oui! Est-ce que la TVA n’est pas plus inquiétante dès lors qu’elle concernera tous les Français, mille fois oui, elle est plus inquiétante que ce que nous proposons!

Ce n’est pas seulement la réforme fiscale. L’égalité doit concerner tous les domaines de la vie en société. L’égalité doit commencer à faire partir à la retraite ceux qui ont commencé à travailler tôt, exercé les métiers les plus pénibles. Et c’est pourquoi, tout en ayant le souci de maîtriser les comptes et en ouvrant une négociation sur la réforme des retraites indispensable – puisque celle qui a été votée est non seulement injuste mais pas financée -, eh bien sans attendre l’ouverture de cette négociation, tous ceux qui ont 60 ans et qui auront cotisé 41 années retrouveront le droit à partir à la retraite à taux plein. La négociation, elle, portera sur la pénibilité, les décotes, le montant des pensions, l’âge légal, l’évolution des recettes, indispensable, et la pérennité de notre système par répartition.

L’égalité, c’est aussi le meilleur accès pour tous au logement. Nous manquons de logements en France. Ils atteignent des prix insupportables, et pas simplement dans les grandes villes. Il faut donc plus de logements. C’est pourquoi je prendrai une décision : l’Etat montrera l’exemple, il mettra immédiatement à la disposition des collectivités locales tous ses terrains disponibles pour leur permettre de construire de nouveaux logements dans un délai de cinq ans. Plus de logements, plus de logements sociaux, et c’est pourquoi le Livret A — qui sert à collecter une épargne précieuse pour le logement social-, eh bien le livret A verra son plafond doubler, afin que tous les Français, par leur épargne, puissent financer le logement social.

Il faut plus de logements, plus de logements sociaux, et des logements moins chers. Je sais que cela prendra du temps, mais pour éviter les abus, j’encadrerai les loyers là où les prix sont manifestement excessifs. Il faut des villes plus équilibrées. Et je multiplierai par cinq les sanctions qui pèsent sur les communes qui bafouent la loi de solidarité urbaine.

L’égalité, l’égalité toujours, l’égalité pour la santé ! Nos professions de santé sont d’une qualité remarquable. J’en fais à chaque fois l’expérience. Leur métier est l’un des plus difficiles qui soient. Sans elles, le système se serait déjà effondré et, en même temps, trop de Français doivent renoncer à se soigner, pour des raisons financières ou pour des raisons de domicile. Les dépassements d’honoraires seront donc encadrés. Nous combattrons les déserts médicaux. Et par un nouveau système de tarification, qui fera la part entre l’activité et le service public, l’hôpital public sera conforté dans ses tâches et dans ses missions. Et je prends l’engagement que personne, je dis bien personne dans notre pays, ne soit à plus d’une demi-heure de transport d’un lieu de traitement des urgences médicales.

L’égalité, l’égalité encore, c’est le même accès pour tous à l’eau, au chauffage, à l’électricité. Il n’est pas, quand même, normal qu’une famille modeste paie l’eau au même prix, quand elle boit cette eau, que ceux qui la déversent sans compter! Je créerai donc un tarif progressif de l’eau, comme du gaz et de l’électricité, qui garantira, au moins pour un certain volume, un prix stable et juste.

L’égalité, c’est le même salaire quand on a les mêmes compétences et les mêmes responsabilités. Comment la France, comment la République peut-elle accepter que les femmes soient moins bien payées que les hommes? Les exonérations de cotisations sociales aux entreprises qui ne respectent pas cette règle seront purement et simplement supprimées.

L’égalité, toujours l’égalité, c’est aider les territoires qui en ont le plus besoin et notamment, et je parle ici en Seine Saint-Denis, nos banlieues. Cela veut dire qu’il faudra cesser d’aider de la même façon le quartier difficile d’une ville riche et le quartier difficile d’une ville qui n’a que des quartiers difficiles. Je compte sur tous les élus locaux pour m’accompagner dans ce mouvement. Il n’est pas nécessaire d’être de gauche pour être sensible à la terrible injustice que représente pour des millions de Français la vie dans des immeubles indignes ou dans des cités dégradées.

L’égalité, l’égalité c’est aussi la sécurité pour tous. Vivre dans la peur est insupportable! L’insécurité est une injustice sociale intolérable. Elle touche les plus modestes, les plus âgés, les plus jeunes, les plus fragiles. La sécurité est un droit et je le ferai respecter en créant des zones de sécurité prioritaires là où il y a les taux de délinquance les plus élevés, en mettant des postes supplémentaires, 1 000 chaque année, dans la Justice, dans la Police, dans la Gendarmerie, en rapprochant les Forces de l’ordre des citoyens. Et je lutterai contre tous les trafics, toutes les mafias. Pas plus que je n’accepte la délinquance financière, la fraude fiscale, pas plus je ne tolère qu’un petit caïd avec sa bande mette une cité en coupe réglée et fasse vivre à ses habitants un enfer. Tous ceux-là, les délinquants financiers, les fraudeurs, les petits caïds, je les avertis : ceux qui ont pu croire que la loi ne les concernait pas, le prochain président les prévient, la République, oui, la République vous rattrapera!

L’égalité, l’égalité toujours, l’égalité ce sont les mêmes droits pour tous, quels que soient son sexe et son orientation, c’est le droit de pouvoir se marier, d’adopter, pour les couples qui en décident ainsi. C’est le droit, pour les personnes handicapées, de vivre la vie la plus normale possible. Et je veillerai à ce que chaque loi comprenne un volet handicap.

L’égalité, c’est aussi l’accès à ce qui est le plus précieux, y compris quand on n’a plus rien, l’émancipation, l’enrichissement, la culture. La culture, Baudelaire l’évoquait : « le meilleur témoignage que nous puissions donner de notre dignité, c’est la culture ». Et là encore, nous devons agir. L’éducation artistique sera généralisée, l’aménagement culturel de la France sera une priorité. Il intégrera les territoires oubliés, les zones abandonnées, les quartiers dégradés de nos grandes villes. Et c’est pourquoi nous ouvrirons, là encore, une nouvelle étape de la décentralisation culturelle.

Quant à la loi Hadopi, inapplicable, elle sera remplacée – remplacée je dis bien, car il faut un cadre pour fixer les droits de chacun – par une grande loi signant l’acte 2 de l’exception culturelle, qui défendra à la fois les droits des créateurs, parce que nous avons besoin de créateurs et de production, et un accès aux œuvres par Internet. Nous ne devons pas opposer les créateurs et leurs publics. Le public et les créateurs sont dans le même mouvement pour l’émancipation, pour la découverte, pour la qualité, pour l’exception culturelle française.

Chers amis, je veux citer Pierre Mendès France, qui nous disait que « la vérité doit forcément guider nos pas ». Je vous dois donc la vérité. Je connais les contraintes financières, l’ampleur de nos déficits, la gravité de notre dette, la faiblesse de la croissance en 2012, la lourdeur de l’héritage qui nous sera légué. Je ne promettrai donc que ce que je suis capable de tenir. Je dois maîtriser sans rien renoncer les choses et d’abord le temps.

Le quinquennat s’ouvrira donc sur des réformes de structure, celles qui constitueront un redressement dans la justice, le redressement économique, la réforme fiscale, le pacte éducatif, la décentralisation. Nous traiterons aussi les urgences, l’emploi, et notamment l’emploi des jeunes, le logement, la santé. Mais c’est ensuite que nous pourrons redistribuer ce que nous aurons créé, ce que nous aurons fabriqué, ce que nous aurons engagé, ce que le pays aura pu, par son redressement, favoriser. Voilà les temps qui doivent être proposés.

Mais je ne perdrai pas un seul instant, pas un seul instant, du mandat qui me sera confié.

Sur le plan international, avec le sommet de l’Otan prévu à la fin du mois de mai 2012, nous engagerons le retrait de nos troupes d’Afghanistan. Sur le plan européen, si les Français m’en donnent mandat, mon premier déplacement sera pour rencontrer la Chancelière d’Allemagne et pour lui dire que nous devons ensemble changer l’orientation de l’Europe vers la croissance et dans le lancement de grands travaux.

Ici dans notre pays, sans même attendre le renouvellement de l’Assemblée nationale, j’engagerai, avec les nouveaux ministres et le nouveau gouvernement, les premières mesures contre la finance et pour la réforme bancaire. Pas un instant, nous ne resterons inactifs. Le quinquennat ne sera pas une volte-face, un zigzag, une contradiction. D’ores et déjà, nous savons où nous voulons aller. Nous connaissons les temps, les périodes, les rythmes. Nous avons fixé aux Français l’objectif, mais également les moyens. Nous savons que nous avons des moyens limités, mais que nous avons la volonté! C’est cette démarche qui convaincra. Et ce n’est pas en improvisant en fin de mandat des mesures politiques, économiques, sociales qui ont tant manqué depuis cinq ans, que les Français pourront être sérieusement convaincus que le changement se fera, pour les cinq ans qui viennent, de ce côté-là.

Je veux vous parler, pour terminer, de notre avenir. L’idée républicaine, c’est une promesse. Une belle promesse, qui est celle de vivre mieux de génération en génération. La promesse républicaine, c’est que chaque génération vivra mieux que la précédente. Et aujourd’hui, cette promesse est trahie. Notre jeunesse est sacrifiée, abandonnée, reléguée. Chômage, précarité, dévalorisation des diplômes, désespérance, perte d’autonomie, accès au logement difficile. Sans compter ce que nous lui laissons, à cette jeunesse, un environnement dégradé, des retraites non financées, une dette considérable. Et pourtant, la jeunesse c’est notre chance! Comment peut-on accepter que cette chance devienne une charge? J’ai beaucoup réfléchi, depuis plusieurs mois même, à ce que pouvait être l’enjeu de l’élection présidentielle, au-delà de la crise, du redressement à accomplir, de la justice à réaliser. J’en suis arrivé à cette conclusion simple : c’est pour la jeunesse de notre pays que je veux présider la France. Je veux redonner confiance à la jeunesse! Et c’est la raison pour laquelle je veux faire de l’éducation une grande cause nationale. J’ai proposé de créer 60 000 postes supplémentaires dans l’éducation, pas seulement de professeurs, mais de surveillants, d’infirmières, d’assistantes sociales, de tous ceux qui contribuent à l’accueil, à l’accompagnement, à la réussite des jeunes. On me dit « c’est trop ». Non, je dis « ce n’est peut-être pas assez »! C’est terrible de mener une bataille contre l’échec scolaire, qui fait chaque année plus de 150 000 victimes, 150 000 qui sortent sans diplôme, sans qualification, de l’école. La priorité ira aux écoles maternelles et primaires parce que c’est là que beaucoup se joue et que les premiers retards se précisent. Les rythmes scolaires qui n’ont aucun équivalent en Europe seront revus. Au collège et au lycée, les élèves les plus en difficulté bénéficieront d’un accompagnement personnalisé, pour qu’à la fin du quinquennat, je dis bien à la fin du quinquennat, le nombre de jeunes qui sortent sans qualification du système scolaire soit divisé par deux. Aucun jeune, aucun jeune de 16 à 18 ans – et je sais ce qu’est la déscolarisation dans beaucoup de nos villes et dans beaucoup de familles -, aucun jeune de 16 à 18 ans ne restera sans solution de formation, d’emploi ou même de service civique. Personne ne sera laissé là, de côté, abandonné, oublié! C’est pour notre jeunesse que nous devons faire de l’emploi une priorité et créer progressivement 150 000 emplois d’avenir réservés aux jeunes, en particulier ceux issus des quartiers difficiles.

C’est pour les jeunes mais aussi les seniors que j’ai porté cette belle idée du contrat de génération, pour permettre l’embauche de jeunes en contrat à durée indéterminée dès lors qu’ils sont accompagnés par un salarié plus expérimenté, qui lui-même est maintenu dans l’emploi jusqu’à son départ à la retraite. C’est la réconciliation des âges, c’est la solidarité entre les générations ! Partout où je vais dans les usines, deux sortes de travailleurs viennent me voir. Les plus anciens, qui me posent une seule question : quand est-ce que nous allons partir? Et les plus jeunes, qui me posent une seule question : quand est-ce que nous allons pouvoir entrer? Et je leur dis « mais si vous les seniors, vous accompagnez les jeunes, vous leur donnez votre savoir-faire, votre expérience, votre compétence, est-ce que ce n’est pas finalement la plus belle mission qui peut vous être confiée avant d’attendre le départ à la retraite ? Et vous, les jeunes, si vous entrez enfin dans l’emploi avec un contrat à durée indéterminée, vous pouvez retrouver l’autonomie que vous attendez depuis si longtemps ». Je pense aussi aux jeunes qui sont étudiants et dont les familles sont modestes. Ceux-là recevront aussi une allocation d’études sous conditions de ressources pour leur permettre d’avoir l’autonomie.

C’est cela, le projet : faire tout pour que la jeunesse réussisse, non pas pour elle-même, non pas parce qu’elle serait une catégorie, non pas parce que je voudrais la flatter, mais parce que c’est ce qui permet à ceux qui sont parents, grands-parents, de retrouver eux-mêmes espoir dans l’avenir, fierté dans la réussite, de se dire « mais qu’allons-nous laisser, laisser après nous, quelle société voulons-nous transmettre à nos enfants, à nos petits-enfants? ». Une société du chômage, de la précarité, de l’angoisse, de la dislocation ou, au contraire, une société où les chances soient attribuées, où les conditions de réussite soient posées et où l’on se dise : je vais bientôt partir, que ce soit à la retraite ou pour le grand voyage, je vais bientôt partir mais au moins, je sais que ce qui a été transmis sera finalement, pour la génération qui arrive, la réussite possible que je n’ai même pas eue pour moi-même.

Et moi, moi qui suis devant vous candidat à l’élection présidentielle, si je reçois le mandat du pays d’être le prochain président, je ne veux être jugé que sur un seul objectif : est-ce qu’au terme du mandat qui me sera, si les Français le veulent, confié, est-ce que les jeunes vivront mieux en 2017 qu’en 2012? Je demande à être évalué sur ce seul engagement, sur cette seule vérité, sur cette seule promesse! Changer leur vie serait pour moi la plus grande des fiertés. Ce n’est pas un engagement à la légère que je prends. C’est pour mobiliser toute la Nation par rapport à cet enjeu.

Chers amis, j’ai parlé du Rêve français. Oui, le beau rêve, le rêve que tout au long des siècles, depuis la Révolution française, les citoyens ont caressé, ont porté. Ce rêve de vivre mieux, ce rêve de laisser un monde meilleur, ce rêve du progrès, ce rêve de pouvoir franchir à chaque fois les étapes de l’humanité, ce rêve ne nous appartient pas qu’en propre, mais il se trouve que c’est nous, la France, qui avons inventé la République. C’est nous qui avons porté cet idéal qu’une société, si elle s’organisait, si elle se donnait les moyens, si elle faisait de l’égalité, de la liberté et de la fraternité son mode de vie, pouvait être l’émancipation pour chacun.

C’est ce rêve-là que j’ai voulu de nouveau ré-enchanter – et aussitôt, la Droite s’est gaussée. Comment, comment serait-il possible de parler de rêve en cette période? C’est vrai, ce n’est pas un rêve que nous vivons… Comment serait-il possible de parler de rêve au moment où la crise condamnerait toute ambition? Ce serait une chimère. Mais moi, je ne vous appelle pas à mettre votre tête dans les étoiles. Je vous appelle à retrouver le récit républicain, celui qui nous a fait avancer pendant des décennies, le récit de la Révolution française, de ces hommes, de ces femmes aussi, qui ont voulu avancer dans une histoire inconnue qui s’ouvrait sous leur yeux, qui était l’histoire de l’égalité humaine.

Oui, ce récit républicain qui s’est poursuivi avec les républiques, avec la IIIe République, avec, aussi, la Libération, le Conseil national de la résistance, ce rêve, ce récit républicain que mai 68 a aussi, d’une certaine façon, fait ressurgir! Et puis, mai 1981 et tant d’autres étapes. C’est cela, le récit de la République. Il n’appartient pas qu’à la Gauche. Tous ceux qui se sont succédé pendant des décennies à la tête du pays ont porté le récit républicain. A chaque fois, et quels que fussent les reproches que nos prédécesseurs aient pu leur adresser, c’était, finalement, leur ambition aussi, faire avancer la France. Alors le rêve, surtout, portons-le!

Et je me permettrai de citer Shakespeare, qui rappelait cette loi pourtant universelle : « ils ont échoué parce qu’ils n’ont pas commencé par le rêve ». Eh bien nous réussirons parce que nous commencerons par évoquer le rêve! Le rêve français, c’est la confiance dans la démocratie, la démocratie qui sera plus forte que les marchés, plus forte que l’argent, plus forte que les croyances, plus forte que les religions! Le rêve français, c’est l’achèvement de la promesse républicaine autour de l’école, de la laïcité, de la dignité humaine, de l’intérêt général.

Le rêve français, c’est le creuset qui permet à toutes les couleurs de peau d’être à égalité de droits et de devoirs. Le rêve français, c’est l’affirmation des valeurs universelles qui vont bien au-delà des frontières, qui vont bien au-delà de la Nation. Ce n’est pas un espace limité, mais qui est proclamé à tous, à la face du monde. Le rêve français, c’est notre histoire, c’est notre projet! Le rêve français, c’est une force, c’est le projet que je vous propose, parce qu’il nous ressemble, parce qu’il nous rassemble!

Je veux, je veux que nous allions ensemble vers la France de demain! Une France du travail, du mérite, de l’effort, de l’initiative, de l’entreprise, où le droit de chacun s’appuiera sur l’égalité de tous. Une France de la justice, où l’argent sera remis à sa place, qui est celle d’un serviteur et non d’un maître. Une France de la solidarité, où aucun des enfants de la Nation ne sera laissé de côté. Une France du civisme, où chacun demandera non pas ce que la République peut faire pour lui, mais ce que lui, peut faire pour la République! Une France de la diversité où chacun apportera sa différence, mais dans l’unité de la République, où les Outre-mers nous ouvrent à tous les horizons du monde et où les enfants d’immigrés doivent être fiers, fiers d’entre Français, Français, parce que c’est le plus beau nom qu’on puisse donner à un citoyen du monde, à une France de l’exemple, où le pays se retrouve dans ce qui l’élève, dans ce qui le réunit, le dépasse, une France de la confiance où toutes les forces qui la constituent se mobilisent pour l’avenir!

La France, la France n’est pas un problème. La France est la solution!

Voilà le choix, chers amis, voilà le choix qui vous attend. Toujours le même, toujours celui, depuis que la démocratie existe, entre la peur et l’espoir, entre la résignation et le sursaut, entre l’agitation et le changement. Eh bien le changement, le changement, c’est maintenant! Le redressement, c’est maintenant! La justice, c’est maintenant! L’espérance, c’est maintenant! La République c’est maintenant!

Mobilisons-nous, rassemblons-nous et dans trois mois, dans trois mois, nous ferons gagner la Gauche, avancer la France et nous réussirons le changement! Le changement, j’y suis prêt!

Vive la République! Et vive la France!

PRÉSIDENTIELLES:

SARKOZY l'homme politique IDEAL

HOLLANDE Je m'engage à PARTIR Peut-être MAINTENANT

LE DÉBAT 2012  

HOLLANDE et SARKOZY 

CONCLUSION:

Les SAUVEURS de l'UMP

La REPUBLIQUE

L'élite vit de l'ignorance du peuple

Les politiques, à ce niveau là,

sont TOUJOURS des MENTEURS !

Thierry LAMIREAU

lesoufflecestmavie.unblog.fr

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 26 août, 2014 |Pas de commentaires »

A FRANCE INTER ON N’EST PAS CLAIR ! (Thierry LAMIREAU/lesoufflecestmavie.unblog.fr)

A FRANCE INTER 

on n’est pas clair !

HOLLANDE ISRAËL et boycott

(Thierry LAMIREAU)

Enième épisode du non traitement des faits par les journalistes de l’utilisation des armes à l’URANIUM « appauvri » dans les guerres actuelles et notamment dans la bande de GAZA par les israéliens.

Exemple de FRANCE INTER:

Logo de FRANCE INTER

« Un nouveau raid israélien…(…)…L’armée israélienne continue à pilonner sans relâche la bande de GAZA et ne s’interdit plus rien…(…)…des lieux de culte musulmans ont été touchés par des obus au grand désarroi des habitants qui ne cachent pas leur colère…(…)…Un trou béant a remplacé la porte d’entrée…(…)…Toutes ces destructions ce sont des crimes de guerre israéliens, ils veulent nous éliminer, ils frappent partout…(…)…Une frappe retentit à quelques mètres de là…Il observe la fumée s’échapper avec inquiétude… »

Reportage de Nicolas ROPERT

RFI pour FRANCE INTER

24 août 2014

Nicolas ROPERT

PRESSE ne pas avaler

Ce que l’on constate à nouveau

dans ce reportage:

On donne des éléments sauf l’essentiel.

L’armée israélienne UTILISE des armes à l’URANIUM « appauvri » !

Et bizarrement, l’on entend parler de « CRIMES DE GUERRE ISRAELIENS » dans le reportage sans explication réelle mis à part le fait que les frappes israéliennes touchent des mosquées !

Il y a donc une pollution MAJEURE des sols, des eaux, de l’air, des matériaux et…de l’ADN des populations pour l’éternité…4,5 milliards d’années si l’on se réfère à certains éléments de la chaîne de l’URANIUM !

Une OMERTA réalisée

soit par IGNORANCE

soit par OMISSION VOLONTAIRE

L'élite vit de l'ignorance du peuple

Les journalistes ignorent ou cachent les informations liées à l’utilisation des armes à l’URANIUM « appauvri ». Les deux situations sont tout aussi GRAVES de la part de professionnels de l’information.

Par IGNORANCE: ils ne font pas leur travail d’investigation.

Par OMISSION VOLONTAIRE (OMERTA): Les consignes des Etats existent puisque l’utilisation des armes à l’URANIUM « appauvri » est couverte par le SECRET DEFENSE. Dans ce cas, les journalistes sont « aux ordres » pour ne pas affoler la population et détruire les intérêts des Etats et des marchands d’armes.

Les deux attitudes sont condamnables puisque cela induit, d’une manière importante grave et répétée, une MORBIDITE (maladies diverses) et une MORTALITE.

RAPPEL

pour les journalistes:

Photo explosion à GAZA après un bombardement

Deux exemples

parmi tant d’autres.

Voir le reste sur mon blog.

Explosion d'armes à l'URANIUM appauvri à GAZA Photo de Mohammed SABER

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2014/07/24/scoop-gaza-ce-que-personne-ne-soupconne-et-ne-dira-soit-par-ignorance-soit-par-une-horrible-omerta-thierry-lamireaulesoufflecestmavie-unblog-fr/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2014/07/20/investigation-exceptionnelle-il-faut-cesser-toute-forme-de-soutien-a-la-colonisation-israelienne-les-crimes-contre-lhumanite-disrael-investigation-de-thierry-lamireaulesoufflecestmavie-unblog/

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 24 août, 2014 |1 Commentaire »

GAZA: CE QUE PERSONNE NE SOUPCONNE ET NE DIRA…SOIT PAR IGNORANCE, SOIT PAR UNE HORRIBLE OMERTA.(Thierry LAMIREAU/lesoufflecestmavie.unblog.fr)

SCOOP !

-URGENT-

Ce message doit faire

le tour de la planète !

Aéronef israëlien bombardant GAZA

(Photo: F16 israélien larguant 

ses bombes à l’uranium « appauvri »

sur GAZA)

GAZA:

Ce que personne

ne soupçonnne

et ne dira…

Soit par ignorance,

soit par une

HORRIBLE

OMERTA !

(Thierry LAMIREAU)

Bébé tué à GAZA

(Photo: Enfant tué à GAZA)

Quel média,

quel organisme

international

osera casser

l’OMERTA ?

Depuis un bon moment, ISRAËL bombarde toute la bande de GAZA avec ses aéronefs (F16, hélicoptères APACHE, drones), ses chars et ses missiles tirés de navires.

depleted-uranium1

(Photo: Quelques munitions

à l’uranium « appauvri »)

TOUTES les armes tirées contiennent de l’URANIUM « appauvri », soit dans le perforateur (flèche) soit dans la fabrication interne des armes pour diverses raisons.

Tous les Etats intervenant

dans des conflits

UTILISENT ces armes:

ISRAËL USA ONU

ISRAËL, les ETATS-UNIS soit directement soit en fournissant des pays comme…ISRAËL, et…l’IRAK !…ce qui est un comble !

La FRANCE utilise aussi ces armes au MALI, en CENTRAFRIQUE, la RUSSIE utilise et a fourni aussi ces armes…à l’UKRAINE (dans le passé) et POROCHENKO ne se gêne pas pour utiliser allègrement ces missiles (avions SUKHOÏ) pour détruire actuellement des civils.

POUTINE aide aussi les « Pro-russes » avec certaines de ces technologies, le NIGER possède des avions SUKHOÏ avec ces armes, BACHAR EL ASSAD utilise ces armes en SYRIE, SARKOZY et OBAMA avaient utilisé ces armes en LIBYE, etc.

Explosion avec des armes à l'uranium appauvri

(Photo: Explosion d’armes

à l’uranium « appauvri »

à GAZA)

Toutes les destructions

se font avec de tels engins

Bombe UA sur GAZA

(Photo: Explosion d’armes

à l’uranium « appauvri »

à GAZA

Environ 50 pays possèdent

ces armes

à l’URANIUM « appauvri » !

Bref, je vous renvoie à mon dernier article pour tous les détails techniques:

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2014/07/20/investigation-exceptionnelle-il-faut-cesser-toute-forme-de-soutien-a-la-colonisation-israelienne-les-crimes-contre-lhumanite-disrael-investigation-de-thierry-lamireaulesoufflecestmavie-unblog/

Cependant je voudrais rappeler que ces armes induisent une pollution MAJEURE des sols, des eaux et de l’air avec, comme action machiavélique, une atteinte définitive de l’ADN…donc pour l’éternité du genre humain. Il y a une induction très importante de pathologies diverses (morbidité) ou de mortalité immédiate ou très rapide chez les autochtones.

Obus flèche se libérant du sabot
(Photo: Le perforateur en uranium « appauvri »
se libère de son sabot/ Armée de l’air française)
Le perforateur en URANIUM métal pénètre d’abord dans sa « cible » et seulement ensuite arrive l’explosion avec une boule de feu énorme (de 3000 °C à 5000 °C), des fumées noires gigantesques chargées de nanoparticules CHIMIQUES et RADIOACTIVES, une destruction presque totale des lieux et des corps très fortement brûlés…voire FONDUS !
AAAAAAAA
(Photo: RAFALE armé d’armes
à l’uranium « appauvri »
DASSAULT)
En outre, pour détruire vite, profondément et « efficacement » Israël est comme les autres pays utilisateurs de ces armes: ils ne larguent pratiquement que des armes à l’URANIUM « APPAUVRI » ! excepté les armes à fragmentation ou au phosphore.
Entre autres explications (cf. le lien de l’article ci-dessus pour plus de détail), parce que la pollution reste pour l’éternité (4,5 milliards d’années !) et parce que les souffrances, les maladies et décès arrivent après les combats et après de très nombreuses années, les utilisateurs (ici ISRAËL pour GAZA) sont responsables, aux yeux de la Loi Internationale, de CRIMES DE GUERRE et de CRIMES CONTRE L’HUMANITE !

On le sait, il y a énormément d’habitants au kilomètre carré dans la bande de GAZA.

GAZA Enfant gravement blessé porté par des secouristes

(Photo: L’horreur à GAZA pour les civils)

Que va-t-il se passer, en plus

des attaques des années passées ?

Les sols, les eaux et l’air étant pollués, une contamination interne par les radio-éléments va se réaliser…en plus de l’irradiation directe délivrée par les lieux et les matériaux restant in situ. 

Il faut dire que le machiavélisme ira aussi jusqu’à polluer et contaminer la population israélienne puisque les éléments CHIMIQUES et RADIOACTIFS sont très mobiles. Ce sont, en effet, des nanoparticules (des particules très fines) très contaminantes.

Comme l’ADN des personnes est touché, les générations suivantes auront les mêmes pathologies que celles et ceux qui tomberont malades et mourront dans un temps plus ou moins long selon la réaction biologique interne de chaque individu…c’est d’ailleurs ce qui intéresse les chercheurs liés au nucléaire: pourquoi tel individu résiste plus aux contaminations et irradiations qu’un autre !

OBAMA oublie vite GAZA ISRAËL

Il faut souligner que l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique), l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé, liée par contrat au désir de l’AIEA), L’OTAN et l’ONU nient tout effet des rayonnements nucléaires sur l’individu notamment par contamination interne.

Tous ces organismes ne se réfèrent qu’aux deux « FLASH » immédiats de HIROSHIMA et NAGASAKI et refusent toute autre analyse surtout par contamination interne et régulière. Ils NIENT les effets des « faibles doses » alors que toute dose a un effet

Une progression SUPRALINEAIRE

GAZA Estampille TERRORIST

La réalité démontre qu’il n’y a pas une augmentation linéaire des effets:

il y a une progression SUPRALINEAIRE ! C’est-à-dire qu’il y a des effets importants à faibles doses puis une progression plus lente à moyennes doses puis une augmentation à nouveau importante à fortes doses.

Que va-t-il se passer

dans la bande de GAZA ?

Les pathologies diverses et les décès vont arriver rapidement comme une sorte d’EPIDEMIE !

Un enfant très blessé HORRIBLE GAZA

(Photo: Les enfants sont les plus touchés

par les bombardements de TSAHAL à GAZA)

Qui va être touché ?

Les enfants vont, à nouveau, être les premiers à être « concernés ».

Les femmes presque à terme vont avorter ou certaines naissances vont donner des « monstres » (grosseurs dans le crâne, différentes grosseurs extra crâniennes , membres atrophiés, brûlures sur le corps qui vont pourrir et amener à la mort, bec de lièvre, etc), les autres personnes auront des cancers de la thyroïde, d’énormes pathologies thyroïdiennes, des AVC, des cancers aux seins, aux ovaires, au pancréas, à la vessie, aux reins, au colon, à la prostate, au foie, à l’oesophage, à l’estomac, aux poumons, des cancers de la peau hors mélanomes, des problèmes respiratoires, des leucémies, et un sommeil très perturbé, etc). 

Les plus faibles « partiront » les premiers et, selon sa résistance, chacun décèdera à des « vitesses » différentes.

Toutes celles et ceux qui auront approché de trop près les explosions, les fumées, et qui auront manipulé voire gardé près d’eux des matériaux seront dans un RISQUE CERTAIN y compris les ambulanciers, pompiers, militaires et journalistes gazaouis et étrangers !

Un père et ses enfants blessés à GAZA

Que faudrait-il faire tout de suite ?

Trouver des gens compétents pour réaliser des analyses de sols, eaux et air in situ afin de lister tous les produits CHIMIQUES et RADIOACTIFS contenus dans ces prélèvements.

Evidemment, il faudrait être équipé pour se protéger des rayonnements RADIOACTIFS et avoir un compteur GEIGER MULLER professionnel qui puisse analyser TOUS les rayonnements.

Pour être clair…et c’est TERRIBLE à dire…TOUS les habitants de la bande de GAZA devraient quitter leur lieu de vie (SURVIE plutôt)…ce qui est un COMBLE !

Mosquée de Farouq à RAFAH détruite par l'armée israélienne à l'UA

Les utilisateurs de ces armes

font tout ceci SCIEMMENT !

Ils contaminent et irradient une première fois les populations en attaquant avec les bombes et une deuxième fois en sachant que cela CONTINUERA pendant des siècles !

AAAAAAAAA

(Photo: Fûts d’uranium « appauvri »

de l’ancienne usine militaire

du BOUCHET/Thierry LAMIREAU)

Comment expliquer mon action ?

Photo portrait de Thierry LAMIREAU

Je suis moi-même un ancien irradié et notamment à cause de l’URANIUM et de l’URANIUM « appauvri » de déchets militaires de l’ancienne usine du BOUCHET en région parisienne parce que j’ai passé 25 ans de ma vie à essayer de dénoncer les effets de l’exploitation de l’uranium en FRANCE et à l’étranger…avec, par exemple, 1000 diapositives prises sur les lieux ou avec mon documentaire « URANIUM EN LIMOUSIN ».

AAAAAAAAAA

https://www.youtube.com/watch?v=3ChXzVv1lmk&feature=youtu.be

J’ai moi-même certaines pathologies citées ci-dessus…

Lorsque des populations sont touchées par les effets de la radioactivité (catastrophes nucléaires comme TCHERNOBYL et FUKUSHIMA) ou par l’utilisation du NUCLEAIRE DANS LES ARMES, je me sens, en quelque sorte, moi-même à nouveau « touché » et concerné.

BBBBBBBB

IL Y A URGENCE !

Il y a URGENCE à dénoncer ce qui se passe en ISRAËL, en IRAK, en UKRAINE, au MALI, en CENTRAFRIQUE, en AFGHANISTAN, en SYRIE, etc.

L’ADN des gens est touché, la santé des populations est GRAVEMENT atteinte, l’intégrité, et la dignité humaine sont détruites.

L'élite vit de l'ignorance du peuple

Ce sont donc

des CRIMES DE GUERRE

et des

CRIMES CONTRE L’HUMANITE !

HONTE à celles et ceux qui CACHENT ces informations…

ETATS, politiques, industriels, banquiers, militaires, journalistes !

Capture-decran-2014-02-11-a-20

(Photo: HOLLANDE le bon « petit soldat »

de OBAMA. Deux utilisateurs d’armes à l’UA)

MACRON  TRUMP BIDEN

continuent évidemment:

Le Vrai slogan de MACRONInvestitute de BIDEN le 20 janvier 2021

RAPPEL général sur le dossier:

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2015/03/31/le-scandale-des-armes-a-luranium-appauvri-contributions-diverses-tres-argumentees/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2020/09/10/radioactivite-larmee-francaise-a-merde-le-4-septembre-2020-thierry-lamireau/

https://www.change.org/p/d%C3%A9put%C3%A9-e-s-et-s%C3%A9nateurs-trices-la-france-doit-arr%C3%AAter-d-utiliser-des-armes-%C3%A0-l-uranium-appauvri

CARPE DIEM

Thierry LAMIREAU

Réalisateur du film « Uranium en Limousin »

Irradié en fin de vie

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 24 juillet, 2014 |3 Commentaires »
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