Samedi 5 septembre 2020, je fais le tour du lac d’ANNECY en vélo comme souvent avec toujours mon compteur GEIGERet je relève une radioactivité anormale qui témoigne d’une pollution récente dans un autre lieu.
Un triangle qui veut dire…
Je note sur le bas à droite de mon compteur GEIGER un triangle qui indique que l’appareil a mesuré une radioactivité supérieure à 5 microSievert par heure ce qui est très important !
NOTA: Maximum toléré pour la population (hors fœtus):
0,15 microSievert par heure !
Je cherche et je trouve, à travers différents articles de presse, qu’un feu a eu lieu après le « lancement de munitions sur le site militaire français de CAPTIEUX dans les Landes ».
Comme je le fais régulièrement, je suis allé visualiser les balises de contrôle de la radioactivité sur l’Europeet là je trouve une confirmation des effets immédiats (un, deux jours après) du largage d’un missile à l’uranium « appauvri » sur le site de CAPTIEUX.
IMPORTANT:
Les cartes de la Commission Européenne indiquent des mesures en nanoSievert par heure (et pas en microSievert par heure comme sur mon compteur Geiger).
Le maximum toléré pour la population est, dans cette situation, de 114 nanoSievert par heure (hors fœtus).
Après le lancement du missile, il s’enflamme in situ mais là…il a mis le feu à l’environnement très sec et a déclenché un feu de broussailles sur…450 ha.
Problème majeur:
En brûlant, l’uranium métal de la « flèche » de l’arme se consume et libère des particules chimiques ET radioactives in situ et envoie ces nanoparticules dans la stratosphère pour qu’elles retombent plus loin…comme en Espagne…et en Haute-Savoie à ANNECY où j’ai mesuré une radioactivité totalement anormale le lendemain(le 5 septembre 2020).
Pour rappel, le maximum toléré pour la population est de 0,15 microSievert par heure (hors fœtus) !
Le silence
de l’Armée Française
et des organismes de surveillance
de la Radioactivité
Il faut rappeler que pour de tels événements l’Armée française et les pompiers (qui sont aussi des militaires) doivent taire une pollution à l’uranium car c’est classé SECRET DÉFENSE !
La presse aussi se tait…comme d’habitude.
L’État français se TAIT !
Comme d’habitude, l’État français et toutes les instances officielles taisent une pollution/contamination majeures de la population. La Commission Européenne ne dit rien non plus même si elle donne les relevés de radioactivité sur toute l’Europe !
Un silence coupable et criminel
Ce silence de TOUS (politiques, écologistes, presse, laboratoires d’analyse officiels ou associatifs, etc) induit une acceptation d’augmentation de la MORTALITÉ et de la MORBIDITÉ sur toutes les populations recevant cette radioactivité.
Une radioactivité INJUSTIFIABLE
par rapport à la Législation
Les réglementations françaises, Européennes et Internationales indiquent que « tout rajout de radioactivité sur des lieux publics doivent être justifiés » or…dans cette situation c’est INJUSTIFIABLE sanitairement parlant car toute dose radioactive rajoutée induit une aggravation de la situation sanitaire des populations.
Le silence généralisé
de tous les États
sur l’utilisation
des armes à l’uranium !
Tous les États utilisant les armes à l’uranium « appauvri » taisent leur utilisation dans toutes les situations comme dans les sujets indiqués plus loin ci-dessous.
Par exemple, face à mon texte, l’Armée française, l’État français, l’Espagne, la Commission Européenne, etc…ne diront RIEN…ou diront que je suis un dingue qui raconte n’importe quoi.
L’embêtant est que je décris ces problèmes depuis 40 années et que je suis moi-même irradié par, entre autres causes, de l’uranium « appauvri » !
Les pollutions à l’uranium
sont journalières
Les pollutions liées aux bombardement à l’uranium « appauvri » (réalisés sciemment sur des pays ou par accident comme ici sur le site militaire français de CAPTIEUX) sont réalisées sciemment tous les jours dans tel ou tel pays.
Les effets sont terribles in situ et beaucoup plus loin car les pollutions chimiques/radioactives montent dans la stratosphère et se déposent des milliers de kilomètres plus loin sous forme de nanoparticules.
Les sols, les eaux, l’air sont pollués/contaminées pour 4,5 milliards d’années et le monde du vivant tombe malade ou meurt 10/20/30/40 ans après d’autant que l’ADN est touché irrémédiablement et se transmet, de fait, de générations en générations.
En voyant la catastrophe terrible à BEYROUTH j’ai tout de suite vu sur de nombreuses vidéos un élément que je connais bien depuis longtemps…nous le découvrirons plus tard dans mon analyse.
Et puis, ensuite, j’ai voulu attendre avant de me décider à écrire ce texte.
Dans ce genre de situation il faut toujours attendre car certains se révèlent, d’autres se trahissent et un bon nombre de couillons se précipitent pour sortir les articles « à la con » de complotistes.
Soyons clair:
Mon investigation rejette tout interprétation « à la sauce » complot.
J’ai essayé d’analyser la situation en lisant de nombreux textes, articles en français et en anglais. J’ai visionné énormément de vidéos et j’en ai gardé une seule filmée par un résident Hongrois, monsieur Agoston NEMETH, thérapeute, avec son téléphone portable à 850 mètres du site des explosions pris de son immeuble au 13ème étage près de l’Hôpital ST GEORGE.
Ce que vous allez découvrir est la synthèse/traduction voire copier/coller d’extraits de plusieurs articles avec ma réflexion personnelle afin d’essayer de tendre vers le plus proche de la réalité.
Je vous propose de commencer par l’analyse de capture d’images tirées de la vidéo de monsieur Agoston NEMETH. J’ai visualisé le film en avançant image par image car mon expérience m’a souvent indiqué que l’on découvrait des éléments importants non visibles en vitesse normale.
En un deuxième temps je vous amènerai vers un essai d’interprétation de toute l’histoire du nitrate d’ammonium à BEYROUTH.
UNE OBLIGATION:
ANALYSER UNE VIDÉO
EN QUALITÉ 4K
DÉBUT DE L’HISTOIRE:
(Capture d’écran de la vidéo de M.Agoston NEMETH)
Le mardi 4 août 2020, un incendie est signalé au port de Beyrouth, un peu avant 18h.
Plusieurs témoignages ont indiqué que des fumées étaient visibles avant 17h40.
Un feu s’est agrandi et propagé en intensité et en hauteur ensuite et peu de temps après une première forte explosion est intervenue suivie 30 secondes après d’une deuxième beaucoup plus importante…disons gigantesque.
L’ORIGINE DES PREMIÈRES FUMÉES
ET DU DÉBUT DU FEU ?
Officiellement cela reste un mystère.
Plusieurs éventualités ont été proposées:
Travaux de soudure sur une porte, feux d’artifice stockés, petites munitions explosant à cause de la chaleur, etc. Le problème majeur est que ces éléments se trouvaient près du stockage de 2750 tonnes de nitrate d’ammonium.
L’incendie serait parti du hangar numéro 9 pour se propager ensuite vers le hangar numéro 12.
(Capture d’écran de la vidéo de M.Agoston NEMETH)
Or, selon le rapport d’investigation préliminaire publié par la Société de Conseil en Sécurité NIGMA présente au Liban sous le nom de DOTECH CONSULTING, « le nitrate d’ammonium n’était pas isolé dans le hangar. D’autres matières y étaient et ont pris feu.
C’est bien le même hangar d’où sont issus les quatre événements: fumées, feu, explosion 1, explosion 2.
Il y a eu plusieurs petites explosions se déroulant à l’intérieur du même entrepôt. Cela prouve la présence de matériels explosifs en plus du nitrate d’ammonium. » dit Nick WATERS, analyste auprès du média d’investigation BELLINGCAT.
Le rapport NIGMA indique « qu’il n’est pas sûr que les petites explosions soient des feux d’artifices car les munitions de petit calibre ont le même effet avec une fumée blanche, caractéristique des matériaux faiblement explosifs ».
Je rejoindrai personnellement cette interprétation car, vu les pratiques mafieuses de certains (je reste vague volontairement pour l’instant à ce stade de l’article) il est fort probable que ce soit, en ce lieu, un stock de petites munitions…
QU’EST-CE QUE
LE
NITRATE D’AMMONIUM ?
Le nitrate d’ammonium a la formule chimique NH4NO3. Produit sous forme de petits granulés poreux c’est l’un des engrais les plus utilisés au monde.
Il est également le principal composant de nombreux types d’explosifs où il est mélangé à du fioul et activé par une charge explosive.
Le nitrate d’ammonium ne brûle pas tout seul. Il agit plutôt comme une source d’oxygène qui peut accélérer la combustion d’autres produits. Pour qu’il y ait une combustion, il faut que de l’oxygène soit présent. Or les granulés de nitrate d’ammonium fournissent une quantité d’oxygène beaucoup plus concentrée que l’air que nous respirons. C’est pourquoi il est efficace dans la confection d’explosifs où il est mélangé au pétrole et à d’autres combustibles…
(granulés de nitrate d’ammonium)
Cependant, à des températures suffisamment élevées, il peut se décomposer violemment de lui-même.Ce processus crée des gaz notamment des oxydes d’azote et de la vapeur d’eau.C’est une libération rapide de gaz qui provoque alors une explosion.
La décomposition du nitrate d’ammonium peut-être déclenchée si une explosion se produit à l’endroit où il est stocké ou s’il y a un feu intense à proximité. Il est difficile pour un incendie de déclencher une explosion de nitrate d’ammonium. Le feu doit-être entretenu et confiné dans le même lieu. Les granulés ne sont donc pas un combustible pour l’incendie. Ils doivent être contaminés par un autre matériau combustible ou y être « emballés ».
RÉSUMONS:
Le nitrate d’ammonium ne peut pas brûler tout seul MAIS…l’étiquette de sécurité du produit indique:
« Peut exploser sous confinement et à haute température mais ne peut pas être facilement détoné » …d’où l’importance extrême de la première grosse explosion car c’est elle, à mon avis, qui a déclenché la deuxième en une énorme déflagration.
J’y reviendrai un peu plus tard.
OBSERVER LES IMAGES
DE LA VIDÉO EN 4K
Rappel:
Premier instant:
Quelques minutes après 18h, sur le port près des hangars 9 et 12, des Libanais remarquent une augmentation d’un panache de fumées noires, signe d’un incendie de graisse ou d’un autre matériau. C’est un problème industriel qui augmente et qui se rajoute à un feu.
Deuxième instant:
Une explosion importante a étendu la zone de l’explosion au hangar numéro 12 et a préparé le terrain pour la dernière explosion majeure qui est arrivée 30 secondes après…
MON INTERPRÉTATION
DE LA PREMIÈRE
EXPLOSION
On note, en capture d’image, un « flash » blanc très caractéristique du début d’explosion d’armes (ici probablement un ou des missiles anti-char ou anti-bunker) à l’URANIUM « appauvri ».
NOTA:
Le « trait » blanc de gauche à droite et de haut en bas correspond à la qualité insuffisante des pixels du téléphone portable qui a filmé la scène.
La suite de l’explosion est tout aussi spécifique de ces armes à l’uranium: une boule de feu se déclenche et s’agrandit accompagnée d’un panache noir de plus en plus haut ; la boule de feu disparaissant pour laisser place à un nuage noir. Pendant ces instants, on entend un grand bourdonnement devenant de plus en plus fort. Tout ceci est la « signature » d’armes à l’uranium.
IMPORTANT:
Ces précisions ne seront JAMAIS données par les États car cela pourrait remettre en cause l’utilisation des armes à l’uranium « appauvri » par TOUS dans tous les conflits. Cela pourrait aussi induire des poursuites pénales majeures auprès d’Instances Internationales comme la Cour Pénale Internationale ou d’autres.
(Composé d’obus à l’uranium « appauvri » / Source AVIGOLFE)
C’est la raison pour laquelle le Président Libanais AOUN a essayé de « ruser » en nous refilant le pseudo argument d’une « intervention extérieure comme un missile ou une bombe ». Vous aurez remarqué que le Gouvernement Libanais s’est précipité pour parler du fameux cargo qui aurait apporté ce misérable nitrate d’ammonium.
D’ailleurs tous les idiots qui ont voulu présenter des vidéos montrant une chute de missile sur les hangars ont été ridiculisés car il a été démontré que leurs vidéos étaient truquées ! En outre tous les témoignages de « bruits d’avion style F-16 » (cf.aéronef d’Israël) correspondent au bruit de la combustion des gaz au-dessus des hangars car l’incendie a augmenté en intensité et a commencé à produire un son très fort à cause de l’air aspiré par le feu et par l’explosion conjointe des petites munitions. Enfin, le bruit d’une explosion se propage plus rapidement que celui de la combustion ce qui explique les témoignages de « bruit d’avion » supposé.
Par contre, aucun commentaire sur la première explosion…pour cause puisque c’est une arme (des armes) à l’uranium qui a en fait servi de déclencheur/détonateur » du nitrate d’ammonium …à la deuxième explosion tant destructrice !
AUCUN pays n’avouera une telle chose parce que TOUS utilisent les armes à l’uranium chaque jour dans tous les lieux de conflits. D’ailleurs la venue du FBI in situ est une de ces raisons…
PREMIÈRE EXPLOSION
RADIOACTIVE !
Cette première explosion à l’uranium est contaminante et donc radioactive.
J’imagine donc très bien que l’on puisse mesurer ici ou là dans Beyrouth une certaine radioactivité comme après une explosion d’arme à l’uranium.
PROBLÈME MAJEUR:
TOUTE L’EUROPE
A ÉTÉ CONTAMINÉE !
UNE RADIOACTIVITÉ
TRÈS IMPORTANTE
CHEZ MOI
(HAUTE-SAVOIE / FRANCE)
AU BORD DU LAC
D’ANNECY
J’ai constaté une contamination très importante sur toute l’Europe, en date du 8 août 2020, sur les cartes de contrôle de la radioactivité de la Commission Européenne présentant les relevés des balises. C’est un élément que je consulte très fréquemment. En effectuant à vélo le tour du lac d’ANNECY, le 5 août, j’ai relevé des mesures très importantes sur mon compteur GEIGER. Pour moi, il est évident que ces niveaux scandaleux proviennent des explosions à BEYROUTH.
Le 5 août 2020, lorsque j’ai réalisé ces mesures, j’avais du mal à comprendre que, un mois après les bombardements de Israël et/ou des États-Unis sur le site nucléaire de NATANZ en IRAN le 2 août 2020, je puisse atteindre de tels niveaux…
…Mais là…EURÉKA !…Tout est plus clair: ces mesures du 5 août 2020 au bord du lac d’ANNECY sont dues aux retombées radioactives liées aux explosions dans le port de BEYROUTH.
LE PRÉFET HAUTE-SAVOIE
LE MAIRE ÉCOLO d’ANNECY
SE TAISENT
J’ai prévenu le préfet de la Haute-Savoie et le nouveau maire dit « écologiste » de la ville d’ANNECY à propos de cette scandaleuse radioactivité qui persiste depuis plus d’un mois: censure totale alors qu’ils ont, juridiquement, obligation de protection de la population !
Les sols, les eaux et l’air sont ainsi contaminés pour…4,5 milliards d’années et l’ADN du vivant est « dézingué » pour toujours. Les effets sanitaires (morbidité voire mortalité) ne sont pas trouvés, en général, immédiatement. Ils apparaissent 10/20/30/40 ans plus tard. On retrouve ces cas comme à FALLUJAH en Irak…
(Bébé de Fallujah en Irak touché par l’uranium « appauvri »)
(Enfant touché par l’uranium « appauvri » des armes)
Une fois déposées in situ, les pollutions radioactives, avec la puissance de l’explosion, peuvent monter dans la stratosphère et parcourir des centaines, des milliers de kilomètres voire faire plusieurs fois le tour de la terre avant de retomber sur un continent ou sur un pays.
ARROGANCE/HYPOCRISIE
DU
PRÉSIDENT MACRON
Soyons clair: la visite du Président MACRON à BEYROUTH aura été pour le moins arrogante et hypocrite.
ARROGANTEpar le ton employé et la leçon de morale adressée dans un État souverain (même si cet État est bouffi de corruption). Que n’aurait-on pas dit si un chef d’État étranger était venu faire la morale à la France et à MACRON après la catastrophe de l’entreprise LUBRIZOL à ROUEN ?…alors que l’État français est lui aussi envahi par la corruption et que, je le maintiens, la catastrophe de LUBRIZOL a été « étouffée » puisque qu’elle a d’abord largué du radioactif puis du chimique pour cacher le radioactif…et NON les relevés de radioactivité n’ont pas été une « erreur informatique » . (sic)
Rappel ci-dessous:
…Enfin HYPOCRISIE du Président MACRON car il est le premier à utiliser et taire l’utilisation des armes à l’uranium « appauvri » par l’Armée française avec tous ses aéronefs (drones compris), chars LECLERC (vendus à tel ou tel pays), canon CAESAR, etc.
LA SANTÉ DES LIBANAIS
EST EN DANGER
Lorsqu’une arme à l’uranium explose elle brûle ses composés radioactifs et chimiques. Ces produits ainsi libérés se propagent d’autant plus facilement qu’ils ont brûlé et qu’ils sont sous forme de nanoparticules. Ils sont très mobiles et s’infiltrent partout: les filtres des systèmes d’aération dans les habitations, les filtres des véhicules, les systèmes de climatisation et bien sûr dans les poumons, les bronches et les alvéoles pulmonaires des personnes. Avec les échanges gazeux ainsi créés ils s’insèrent dans tous les organes du corps et les contaminent pour toujours. L’on voit ainsi apparaître plus tard des cancers, des leucémies, sarcomes, carcinomes, « becs de lièvre », maladies dégénératives, des maladies liées aux mutations génétiques, etc. Le plus terrible est que toutes ces mutations génétiques seront transmises aux générations futures…
Á cela il faut rajouter la pollution chimique liée à la libération des composés après explosion du nitrate d’ammonium. Une explosion de nitrate d’ammonium produit des quantités importantes d’oxydes d’azote (NO2). Le NO2 est un gaz orange/brun/rouge à l’odeur désagréable. Les NO2 sont présents habituellement dans la pollution de l’air urbain et irritent le système respiratoire et contaminent ensuite également de nombreux organes avec les échanges sanguins effectués dans les poumons.
30 secondes après la première explosion (armes à l’uranium donc), on remarque un élargissement progressif et rapide de vapeur d’eau qui monte avant de former un nuage destructeur. Á cet instant l’entrepôt entier numéro 12 explose simultanément et uniformément.
L’humidité suffisamment élevée et puissante se produit pour donner « naissance » à un nuage dit de WILSON parfait (et pas une explosion d’air-carburant comme l’ont dit certains). C’est la manifestation typique d’une onde de pression et non d’une onde de choc comme le ferait une bombe au carburant.
Si cela avait été une onde de choc il y aurait eu beaucoup plus de morts dans les environs.
Á ce moment précis, le nuage de WILSON/onde de pression s’est propagé dans toute la ville puis a laissé place à cette fumée brun/orange typique d’une émanation de nitrate d’ammonium de très haute qualité (type matériau pour bombes et explosifs) et pas de qualité « engrais » (fumée noire et huileuse pas présente dans ce cas) comme l’ont dit en chœur le Président AOUN, le Gouvernement Libanais et même le Hezbollah.
Pour cause !…Il ne faut surtout pas avouer que ce nitrate d’ammonium était là pour d’autres utilisations qu’une utilisation agricole…Comme inscrit sur les sacs présents dans le port de Beyrouth: « NITROPIL »…c’est-à-dire le nitrate d’ammonium de qualité supérieure (granulés) densément poreux utilisé pour la version explosive et non pas pour la version agricole type « engrais »!
LES HANGARS
ET LE CARGO
Les Libanais disent que le Hezbollah dirige les zones critiques du port de Beyrouth en tant que « Gouvernement bis » .
Mordechai KEDAR (responsable du programme d’étude du terrorisme au Centre HERZLIYAH en Israël) a noté qu’il existe de nombreuses vidéos de responsables du Hezbollah se vantant de leur « Porte de Fatima » (surnom donné à leur structure portuaire indépendante et clandestine à Beyrouth)…totalement hors contrôle et de la visibilité du Gouvernement officiel Libanais. Le Hezbollah importe et exporte librement, voire en contrebande, des armes, missiles, explosifs, etc…et a même creusé des tunnels sous le port de Beyrouth !
Les hangars 9 et 12 auraient été la « Porte de Fatima ». Ces hangars étaient les plus proches de l’eau donc lieu idéal pour décharger/charger des navires sans être détectés par satellite ou par reconnaissance aérienne d’autant qu’ils étaient aussi très proches de la sortie du port. Les travailleurs portuaires Libanais eux-mêmes ont toujours considéré le hangar 12 comme une « zone interdite du Hezbollah ».
Les hangars 9 et 12, étant les plus proches de l’eau, étaient les structures les plus recherchées pour un mouvement/transfert pratique. Les autorités portuaires avaient demandé que le nitrate d’ammonium soit transporté vers des hangars de stockage plus éloignés mais ces demandes ont toujours été accueillies par le silence du Hezbollah…
Rappelons aussi que le Gouvernement Libanais s’est exprimé facilement sur l’histoire du navire MAIS…a refusé toute discussion en rapport avec la première explosion (armes à l’uranium) et l’explosion finale (de qualité militaire)!
HISTOIRE DU CARGO
ET DU
NITRATE D’AMMONIUM
VERSION OFFICIELLE
Le cargo RHOSUS, immatriculé en Moldavie, naviguait en 2013 de la Crimée au Mozambique pour livrer des engrais ou des explosifs pour l’exploitation minière. Le navire aurait rencontré des difficultés mécaniques (mais des rapports affirment qu’il n’avait pas les fonds nécessaires pour payer les Droits du Canal de Suez) et a dû être amené au port de Beyrouth. Le Gouvernement Libanais a constaté que les papiers n’étaient pas en règle et a confisqué le navire.
Le propriétaire du cargo, oligarque russe Iga GRECHUSHKIN, basé à Chypre, a abandonné le cargo et la cargaison et a laissé l’équipage en rade. Le nitrate d’ammonium aurait été déchargé dans le hangar numéro 12. Après 7 ans de querelles juridiques (mafieuses à souhait certainement) la cargaison est restée stockée dans le hangar 12 jusqu’aux explosions.
L’équipage du navire est resté bloqué sur le cargo pendant plusieurs mois puis est rentré chez lui par avion. Le navire aurait eu des fuites et il aurait coulé dans le port tandis que d’autres personnes affirment qu’il est parti et qu’il a été repéré ensuite plus tard…
NOTA:
Si le cargo a vraiment « coulé dans le port » il serait aisé de le retrouver avec des plongeurs ou un mini sous-marin, non ?…
Le Bureau d’inspection du port de Beyrouth a fait venir un chimiste qui a analysé le nitrate d’ammonium: il s’agissait de la plus haute qualité possible. Surtout pas du type utilisé pour les engrais et même pas de la qualité pour des explosifs miniers !
Le Gouvernement Libanais et le Hezbollah (qui sont tous deux redevables à la Syrie et l’Iran) ont très rapidement affirmé qu’il n’y avait aucune implication Israélienne dans les explosions.
Rappel:
Aucun objet extérieur n’a pénétré sur le site portuaire près des hangars 9 et 12 avant les explosions. Il n’y a donc pas eu d’attaque Israélienne comme l’a dit le média (en début de soirée du 4 août 2020) ALMAYEDIN porte-parole du Hezbollah.
Le Gouvernement Libanais parle de corruption/incompétence des Gouvernements précédents (pendant 7 ans au moins) et élimine toute discussion pour parler du propriétaire, du stockage et de la nature de certains produits (cf.armes à l’uranium) situés dans les deux hangars. Bref: surtout ne pas parler du Hezbollah, de la Syrie et du Liban !
CONCLUSION:
Le nitrate d’ammonium dans le port de Beyrouth n’était-il pas en fait plutôt une cachette du Hezbollah qui permettait d’envoyer des livraisons du produit à ses « agents » dans le monde entier comme dans des histoires passées à Londres ou en Allemagne ?
IMPORTANT:
JOURNALISTES: si vous censurez à nouveau mon travail personnel voici mon message…
Je suis conscient que je prends des risques…voire que ma vie pourrait être en danger mais elle est sur sa dernière ligne droite alors…
Á suivre…
Thierry LAMIREAU
Réalisateur du film « URANIUM EN LIMOUSIN »
Enseignant à la retraite -64 ans-
Irradié depuis très longtemps…trop longtemps, régulièrement et, de fait, malade radio-induit.
« ANNECY: LE SILENCE RADIOACTIF est le témoignage « en direct » d’une grave pollution radioactive à ANNECY, de la Haute-Savoie, de la France et de l’Europe depuis au moins le début du mois de Juillet 2020 après le bombardement (probablement d’Israël) sur le site nucléaire secret/enfoui de NATANZ en IRAN.
URANIUM:
UNE POLLUTION GÉNÉRALISÉE
C’est aussi très probablement le résultat cumulé des bombardements journaliers des différents pays sur le Moyen-Orient ou ailleurs tels que la TURQUIE, ISRAËL, la SYRIE, l’IRAQ, les ÉTATS-UNIS, L’ARABIE SAOUDITE, la FRANCE, etc.
Les pays ciblés sont bombardés avec des armes à l’uranium « appauvri ».
(Photo: explosion d’une arme à l’uranium « appauvri »)
(Photo: résultats d’analyse d’échantillons récupérés in situ après des bombardements.
Origine: Association « AVIGOLFE »)
Une pollution immédiate s’installe dans les sols, les eaux et l’air induisant plus tard une grave MORBIDITÉ et MORTALITÉ.
(Photo: enfant touché par les armes à l’uranium « appauvri »)
Cependant, le restant de la pollution radioactive monte dans la stratosphère et peut parcourir des milliers de kilomètres voire faire plusieurs fois le tour de la terre avant de redescendre et tomber sur d’autres pays !
Ces pollutions chimiques et radioactives représentent une POLLUTION/CONTAMINATION MAJEURE de…4,5 milliards d’années avec l’ADN du vivant détruit pour l’éternité…
On peut constater chaque jour (heure par heure) cette pollution sur les cartes de mesure de la radioactivité de la Commission Européenne en visualisant les relevés anormaux (voire très forts) de toutes les balises de contrôle.
C’est ainsi que l’on retrouve une pollution très GRAVE dans toute la région d’ANNECY et du lac d’ANNECY !
DEUXIÈME PARTIE:
J’ai fait à nouveau un tour du lac d’ANNECY en vélo le 5 août 2020.
Je pensais trouver une diminution des niveaux de radioactivité.
J’ai trouvé de rares lieux à 0,15 microSievert par heure (c’est déjà le maximum toléré pour la population, hors foetus !).
Je ne m’attendais pas à trouver (33 jours après les bombardements à l’uranium sur le sire nucléaire de NATANZ en IRAN) de tels niveaux !
EXPLICATION:
Pour moi, il est évident que les bombardements JOURNALIERS à l’uranium dans tel ou tel pays augmentent la pollution radioactive sur TOUTE L’EUROPE et notamment sur la région d’ANNECY.
LA DEUXIÈME EXPLICATION
PLUS CERTAINE
CE 5 AOÛT 2020
(explosions d’armes à l’uranium à BEYROUTH
le 4 août 2030)
En préparant un article sur les explosions du 4 août 2020 dans le port de BEYROUTH, je viens de prendre conscience que la radioactivité mesurée ce 5 août à ANNECY…provient de la première explosion à BEYROUTH:
J’ai tourné une vidéo avec mon téléphone portable d’une main et un compteur GEIGER dans l’autre main.
Les mesures sont claires et édifiantes !
J’ai envoyé des informations à la direction du cabinet du nouveau maire dit « écologiste » d’ANNECY et aux services du Préfet. J’ai eu aussi un entretien téléphonique avec le secrétariat de Direction du maire.
J’ai demandé une interview son au maire et au Préfet depuis deux semaines…Pas de réponse !
Préfet et Maire ont fonction/obligation de protection de la population.
Ils se TAISENT et sont donc coupables d’une acceptation réalisée SCIEMMENT de la contamination des personnes notamment des femmes enceintes et des enfants.
LE SCANDALEUX Á DÉNONCER
Cette situation scandaleuse est à dénoncer; c’est donc ce que je fais au risque d’être à nouveau irradié et encore plus malade.
La radioactivité…je connais depuis que j’ai tourné en LIMOUSIN en 1992 mon film « URANIUM EN LIMOUSIN ».
Par exemple, j’en suis au dixième cancer de la peau.
Pas le mélanome, non heureusement, mais le carcinome basocellulaire défini par les tableaux des maladies professionnelles de la Sécurité Sociale comme « lié aux irradiations ». Donc à chaque fois: opération, points installés et souffrance…
MESSAGE POUR LES HARCELEURS
ET/OU PRO-NUCLÉAIRE
Je note, sur mon compte Twitter, le 5 août 2020, une « déferlante » de pro-nucléaire uniquement là pour écrire des messages d’insultes et des conneries du genre: « ce n’est pas dangereux, il faudrait y passer des heures ».
Le problème est que des enfants et des femmes enceintes y passent justement des heures en bronzant au soleil !
En outre, la Législation dit que « toute dose rajoutée doit être justifiée »…et là dans ces lieux publics c’est…injustifiable !
Je remarque que ces idiots patentés ne lisent même pas mes enquêtes.
Ce sont les techniques habituelles pour ridiculiser un auteur ou un « lanceur d’alerte ».
Je pratique ces « fumiers » depuis…40 ans, depuis que j’ai tourné mon film « URANIUM EN LIMOUSIN ».
Les bombardements israéliens et/ou américains vont revenir ?
…Avec une nouvelle pollution radioactive sur l’Europe, la France, la Haute-Savoie, Annecy ?…
LE SILENCE RADIOACTIF:
TOUS COMPLICES !
Ce montage vidéo est le témoignage du SILENCE RADIOACTIF imposé par tous les maires concernés, le Préfet, l’ARS, les pompiers, les gendarmes, la police, la Sécurité Civile, le ministère de la Santé (son ministre et tous ses fonctionnaires), le Premier ministre, le Président de la République, l’IRSN, l’ASN, les laboratoires de surveillance de la radioactivité dits « indépendants » mais qui ne le sont pas puisque leur agrément de laboratoire dépend de ministères du pays, la Commission Européenne, toute la presse et ses journalistes complices, etc.
Le SILENCE RADIOACTIF à ANNECY, en Haute-Savoie, sur la France et sur l’Europe est le résultat d’une OMERTA GÉNÉRALISÉE.
CONCLUSION:
Depuis les retombées de TCHERNOBYL rien n’a changé !…
« Circulez, y’a rien à voir » comme dirait l’autre.
Thierry LAMIREAU
Réalisateur du film « URANIUM EN LIMOUSIN
POUR PLUS D’INFOS
SUR LES ARMES
Á L’URANIUM:
Pour une approche sérieuse du problème lié à l’utilisation des armes à l’uranium « appauvri » voir le lien personnel ci-dessous:
Ou comment montrer que la Direction du Renseignement Militaire (DRM)
et @Disclose_ngo (un comble) CACHENT l’utilisation d’armes à l’URANIUM et autres merdes radioactives et chimiques par l’armée française.
Faire le point
sur la situation en France
par rapport à l’utilisation
d’armes
au Yemen ?
Il est évident que l’on doit en préciser les informations d’autant que ceux qui posent les questions (certains élus, certaines associations, certains journalistes) ne décrivent pas le plus GRAVE: la France vend et utilise des armes à l’URANIUM « appauvri » et autres produits radioactifs et chimiques !
Certains Députés avancent à petits pas en parlant « d’armes radioactives » sans plus d’information.
Faudrait-il rappeler que j’ai commencé à dénoncer le sujet lorsque l’ancien Président de la République, François HOLLANDE, a ordonné les bombardements au MALI en janvier 2013:
Ce groupe de journalistes se dit « indépendant ». Il est pourtant étrange que ces enquêteurs taisentsciemment le fait qu’un grand nombre d’armes, de munitions et de missiles soient à l’uranium « appauvri » !
« Avec quels missiles ? la note ne le dit pas » (sic)
Réponse:avec des missiles à l’uranium « appauvri ».
(Document: DISCLOSE)
Les chars LECLERC
au YEMEN
(documents: DISCLOSE)
La DRM précise
l’emploi d’armes françaises
« obus flèches »
IMPORTANT et GRAVE:
La DRM parle donc « d’obus flèches » uniquement « françaises ».
DISCLOSE et la DRM censurent le fait que ces armes soient à l’uranium « appauvri » !
Or l’armée française
a avoué sous la présidence de HOLLANDE
que ces armes sont à l’uranium « appauvri » !
Extrait vidéo tiré de:
« Uranium appauvri, un tueur si présentable » Par Jacques CHARMELOT. Réalisé et filmé par François CHAYE. Producteurs: Daniel RENOUF et Sylvie STEINEBACH. Production: SYSTEM TV
Munitions à l’uranium « appauvri »
de l’entreprise 100% française
NEXTER
pour le char LECLERC
et autres matériels
Les canons CAESAR
et certains de leurs obus
à l’uranium « appauvri »
(Photo: canon CAESAR de nuit/Armée de Terre)
(Photo: capture d’écran vidéo Armée de Terre)
(Photo: dossier DISCLOSE)
La censure de DISCLOSE
sur le canon CAESAR
DISCLOSE parle de « puissant canon, puissance de feu » et CENSURE le fait que la plupart des obus du canon CAESAR contiennent de l’uranium « appauvri«
Sur la capture d’écran suivante (origine: vidéo promotionnelle de l’armée de terre)
l’on retrouve les références des armes à l’uranium « appauvri ».
Notons que l’inscription jaune est celle de l’armée française et l’inscription rouge est la mienne…
Les références de ces obus sont données ci-dessous par l’entreprise NEXTER:
Tout ce travail gigantesque n’aurait JAMAIS dû être effectué par le simple citoyen que je suis. En outre je voudrais dire que toutes ces informations ont été trouvées sur…internet !
Où sont les journalistes, les élus, les associations, les écolos politiques, etc ?
Depuis 30 années, j’essaye de remuer un peu les consciences…en vain.
J’ai pris des risques pour ma santé pour le film suivant…
Il est temps de faire le point sur la radioactivité réelle au Japon.
Le gouvernement japonais fait tout pour assurer que « tout est sous contrôle » et qu’un « maximum de gens pourraient revenir sur certaines communes où la contamination est résiduelle ».
TOUS les organismes internationaux favorables au nucléaire (AIEA, CIPR, OMS, etc) comme ceux de notre belle France (IRSN, CEA, ASN, ORANO, pour ne citer qu’eux) sont là aussi pour assurer que tout va « au mieux » et qu’il « n’y a aucun irradié parmi la population », les maladies essentielles étant celles dues aux « problèmes psychologiques induits par les déplacements forcés de certaines personnes ».
Bien évidemment nous retrouvons la même désinformation scandaleuse parmi les « grands » médias notamment français…
Les RAISONS
du MENSONGE
généralisé ?
Afin de « protéger » le nucléaire au niveau mondial, il ne faudrait surtout pas accepter de trop grosses critiques trop visibles car, dans le domaine du nucléaire, tout est lié, d’un pays à l’autre.
L’ESSENTIEL
pour le Japon
N’oublions pas l’essentiel très proche pour le Japon:
Il est facile de trouver des relevés en continu pour le Japon.
Pour cela, il faut se connecter sur un site indépendant mais cependant pouvant être facilement censuré par les États comme actuellement pour les États-Unis.
Pour donner un exemple je vous indique que chez moi, en Haute-Savoie dans un appartement au troisième étage, je mesure presque le MAXIMUM toléré (notifié par les organismes internationaux) pour la population sur un an c’est-à-dire 0,15 microsievert/h !…hors femme enceinte et foetus…
Ce niveau de radioactivité chez moi est probablement dû aux ajouts successifs de nanoparticules radioactives provenant des nombreux et réguliers bombardements à l’uranium et autres pollutions CHIMIQUES ET RADIOACTIVES comme en SYRIE, IRAK, YEMEN, BANDE DE GAZA, etc.
Les unités de mesure
pour te perdre !
Il faudrait, pendant une année entière, avoir un débit de dose de 114nanosievert par heure (nSv/h) pour atteindre la limite d’exposition du public qui est de 1 millisievert par an(mSv/an) en dehors des expositions médicales et « naturelles ».
0,15 microsievert/h est un niveau qui correspond à 1 millisievert par an.
NOTA:
Pour le sujet sur les Etats-Unis, les mesures sont données en
CPM ouChocs Par Minute. Le niveau limite est de 20 CPM pour atteindre le MAXIMUM pour une année pour la population, hors femmes enceintes et foetus…
Tout ce qu’il faut pour emmerder et perdre le simple citoyen !
Notons que je possède un compteur GEIGER semi-professionnel régulièrement utilisé par les spécialistes.
Les mesures
actuelles
au Japon
Je vous présente quelques exemples pris sur tout le territoire japonais: au nord, comme au sud, les niveaux sont encore trop présents quant aux environs de FUKUSHIMA c’est une FOLIE !
Ce qu’il ne faut pas
OUBLIER
Toute dose a un effet y compris les plus faibles, bien sûr.
Toutes les doses sont cumulatives.
Au Japon il faut rajouter d’une manière encore plus présente tout ce qui est respiré et ingéré par la population.
Le milieu du nucléaire MENT en affirmant que tout se dilue surtout à faibles doses.
La réalité montre que c’est le contraire: tout se rajoute pour participer régulièrement et progressivement à la destruction de l’ADN et du noyau cellulaire.
De fait, les problèmes de morbidité et de mortalité arrivent plus tard…
Enfin il faudrait préciser que les mesures indiquées peuvent être sous-estimées volontairement sur chaque balise…voire supprimées comme actuellement aux Etats-Unis !
La radioactivité au Japon est toujours présente…trop présente.
Le gouvernement japonais et les organismes internationaux du nucléaire font TOUT pour présenter une vie très « respectable et sans danger » pour les personnes habitant le Japon.
Rappelons que des intérêts GIGANTESQUES sont liés à une présentation HONORABLE du pays afin d’accueillir les futurs Jeux Olympiques d’été de 2020…
La réalité biologique du vivant dans le pays est très différente…
Pour celles et ceux qui ne le sauraient absolument pas, le radon est, d’une manière générale, un gaz radioactif d’origine naturelle qui provient de la désintégration de l’uranium présent dans la croûte terrestre. On le retrouve partout à la surface du globe. Nous sommes donc quotidiennement exposés à celui-ci, mais de manière non uniforme.
Le dossier du gaz radioactif RADON en France avance certes mais plutôt…à reculons si l’on peut dire.
Les enjeux et les intérêts sont MAJEURS donc « pressons-nous de ralentir » pour ne pas ennuyer les « rapaces » qui se « nourrissent » du nucléaire.
J’ai envoyé, au ministère de la Santé, une demande d’interview téléphonique à l’un des services concernés par la gestion du gaz radioactif radon. J’attends toujours la réponse…
Vouloir trop toucher au thème du radon induirait un changement trop important dans de nombreux dossiers qui en dépendent…
Alors, pour l’Etat il est bon de ne pas trop se hâter même si des milliers de morts meurent chaque année en France à cause de la COMPLICITE et de la CULPABILITE institutionnelle.
Pour vous rafraîchir la mémoire, je pense qu’il faut lire ou relire d’abord mon travail passé déjà présenté ici ou là sur internet à propos des incohérences MAJEURES liées à ce dossier de Santé Publique qui reste, à mes yeux, beaucoup plus grave que celui de l’amiante ou du « Médiator » même s’il ne faut pas minimiser ces autres problèmes énormes de Santé Publique.
Dans ce nouvel article, vous trouverez deux interviews enregistrées.
A la suite de chaque interview, je vous présente par écrit l’essentiel de l’intervention.
Première interview:
Monsieur Philippe MICHAL, Directeur adjoint des Services Techniques de la ville de AIX-LES-BAINS (Savoie) qui est à l’origine de la proposition de Loi sur le radon.
Cette proposition n’a toujours pas été présentée par son « promoteur » le Député-Maire Dominique DORD.
Il y a plusieurs raisons à cela, nous en parlons dans les deux interviews.
Je remercie monsieur MICHAL pour son accueil, sa gentillesse et sa franchise considérant sa fonction et la gravité du sujet abordé lors de notre discussion. Pour le montage sonore, j’ai essayé de garder l’essentiel de notre échange sans dénaturer le sens de notre approche du sujet.
Il faudra rajouter la mise au point supplémentaire très récente effectuée par téléphone par monsieur MICHAL:
Interview par téléphone
de M.MICHAL
(18 novembre 2016):
« La proposition de Loi n’a pas évolué. Il faut qu’elle soit inscrite à un ordre du jour d’une Législature. Elle ne l’est pas…donc elle n’est pas prise en considération ! Il est possible qu’avec l’ordonnance du 10 février 2016 cela modifie aussi cette proposition de Loi.
Ce n’était pas un projet, c’était une proposition.
Les projets de Loi viennent du gouvernement, les propositions de Loi viennent des Députés.
Le fait que les aménagements liés au problème radon reviennent trop chers n’est pas, à mon avis, fondé. Je ne vois pas pourquoi nos collègues Suisse ont une réglementation radon pour l’habitat et pas la France…
Ce n’est pas une question de coût, c’est une question de lobby.
Je ne pense pas que le coût soit un frein. Le radon c’est presque autant de morts que la Sécurité Routière…
Pour le radon, il n’y a pas d’investissements de faits. Donc c’est plus une question de lobby que de coût…à mon sens… »
« Le radon est un sujet important. Je suis responsable de l’interface santé et environnement aux services techniques de la ville de AIX-LES-BAINS.
En 1998 les DDASS ont eu comme consigne d’installer des dosimètres dans les collectivités. A AIX-LES-BAINS on a eu deux dosimètres que j’ai réussi à implanter dans des endroits pertinents car nous avons relevé des niveaux de radon qui n’étaient pas « négligeables ».
Ensuite l’on a engagé une étude pour la ville dans le cadre d’un stage universitaire. On a essayé de faire un lien entre le radon et la géologie.
Pourquoi du radon à AIX-LES-BAINS alors que l’on est dans une ambiance calcaire ?
Nous avons fait un état des lieux: le problème radon n’est pas qu’un problème de sol ou de terrain cristallin.
Le radon n’est pas qu’en terrain granitique. On peut aussi en trouver en terrain calcaire. Nous avons fait également des mesures dans l’ensemble des bâtiments publics. Cela a conforté nos données parfois très fortes (3000 Bq/m3 ou plus).
Les normes canadiennes ou américaines sont encore différentes des françaises et sont encore plus contraignantes.
Ensuite, on a agi pour respecter la norme française minimum de 400 Bq/m3. Nous avons, à travers des colloques, confronté les mesures, les méthodologies de mesures et les réponses à apporter. Chaque solution doit être adaptée aux caractéristiques du bâtiment. De fait, nous avons proposé une Loi pour les ERP (Etablissements Recevant du Public) et les habitations privées.
Actuellement il n’y a AUCUNE contrainte réglementaire alors qu’il y a d’autres contraintes dans une habitation (amiante, plomb, termites).
La « prise de conscience » des autorités « évolue » par rapport au problème radon. Désormais le radon apparaît dans le -Plan Régional Santé Environnement 2-. Les 1000 Bq/m3 et les 400 Bq/m3 sont les normes françaises pour les ERP. L’OMS a des références de 100 Bq/m3 !
Les Etats-Unis ont une norme maximale à 200 Bq/m3. Je n’ignore pas cela. 400 Bq/m3, c’est un stade « provisoire ».
Les textes français (du Haut Conseil de la Santé Publique) pour descendre à 300 Bq/m3 maximum ne sont pas encore sortis…On arrivera un jour à aller vers des niveaux de risque « acceptables » !
A AIX-LES-BAINS, si l’on peut descendre les niveaux plus bas (150 Bq/m3) on le fait. Tous les bâtiments fréquentés par les enfants (à l’exception d’une cantine) sont en-dessous de 400 Bq/m3.
On fait des mesures en interne (car nous ne sommes pas agréés) et avec des mesures agréées. Nous divulgons ces mesures. Parfois, nous sommes descendus de 3000 Bq/m3 à 120 Bq/m3. Maintenant il faut aller plus loin en direction des habitations privées avec des campagnes d’information, de sensibilisation et de mesures.
Pour des ERP l’on avait trouvé de 1000 à 3000 Bq/m3 et l’on ne cachait pas les résultats. Nous avons un partenariat avec l’UFC QUE CHOISIR (pose de dosimètres ou autres appareils).
Il y a une bonne corrélation entre appareils (non agréés) de mesure instantanée immédiate et les dosimètres sur une plus longue durée. Par l’intermédiaire de l’UFC QUE CHOISIR nous avons un partenariat réalisé gratuitement. Les Professionnels du bâtiment ne sont pas assez sensibilisés.
L’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) ne veut pas des appareils à mesure immédiate.
La concentration de radon est fluctuante en fonction de multiples facteurs comme la pression atmosphérique, les habitudes de chacun ou l’usage d’un lieu de vie par une personne, etc.
J’ai proposé au Député-Maire (Dominique DORD) une version de proposition de Loi sur le radon pour que l’on étende à l’habitat l’obligation de faire des mesures de radon.
Des mesures doivent être faites dans l’habitat existant. C’est plus onéreux dans l’habitat existant que dans un habitat nouveau.
En Suisse, ils ne raisonnent pas par « département ». Je pense que le département n’est pas une échelle pertinente pour traiter le radon car il y a une trop grande variabilité de contextes géologiques dans un département pour que l’on puisse trouver quelque chose d’homogène. La Commune voire le Canton est peut-être la meilleure échelle. En Suisse, le Canton est leur échelle.
Dans les lieux plus pénalisants, les dispositions constructives oeuvrent à éviter une concentration trop importante dans l’habitat. Par exemple: les vide-sanitaires sont obligatoires en Suisse…pas en France…surtout en l’ABSENCE DE PROPOSITION DE LOI.
En France, sans vide-sanitaire c’est un GROS PROBLEME si ensuite il faut « traiter » le problème radon.
Le label « HQE » est un label « énergie ». Or, confiner est, au départ, une bonne idée. Mais il n’y a pas que le radon; il y a aussi la qualité de l’air intérieur. Il ne faut pas des lieux totalement clos car il n’y a pas assez d’aération.
Il faut que la QUALITE DE L’AIR et la QUALITE THERMIQUE travaillent ENSEMBLE pour oeuvrer à une existence de bâtiments sains et économes pour l’homme. La QUALITE ACOUSTIQUE doit être aussi prise en compte.
Le PROBLEME RADON dans un bâtiment n’est pas qu’un problème d’aération.
Chaque bâtiment est spécifique. Il n’y a pas forcément une « recette universelle ».
TOUT DOIT ÊTRE TRAITE
EN MÊME TEMPS
DANS CES DIFFERENTS
CHAMPS D’ACTION:
Energie, qualité de l’air intérieur, qualité acoustique. Cela conviendrait, à terme, pour les qualités BBC, HQE, etc.
La problématique Santé Publique doit être imposée.
Oui, il y a un lien entre source thermale et radon, c’est probable.
Comment ce radon arrive à AIX-LES-BAINS, je ne comprends pas…
Soit ce sont des remontées profondes accompagnées par l’eau thermale qui remonte le radon, soit c’est lié à l’érosion ancienne de chaînes granitiques à une dizaine de kilomètres. Des sédiments qui contiennent de l’uranium ont été déposés en surface, donc ils contiennent du radon. C’est probablement l’une et l’autre des solutions.
Les mesures:
Les mesures ont été faites quand l’établissement était un établissement d’Etat. Je n’ai pas les valeurs !…J’ai entendu dire qu’elles semblaient faibles. Maintenant l’établissement est privé, donc je ne peux pas me prononcer sur un établissement qui n’est pas public !
C’est un ERP donc les mesures sont transmises au Préfet…donc ces mesures devraient être consultables auprès de l’ARS (Agence Régionale de la Santé).
On m’a répondu que « l’agrément radon ne pouvait pas être acquis par les collectivités parce que l’on pourrait être Juge et Partie ». Nous faisons des mesures mais, étant non agréés, nous faisons appel à des bureaux d’étude agréés pour qu’ils nous fassent des mesures officielles. Rien ne diffère entre ces différentes mesures.
Le problème radon:
Le problème radon est une « balance » entre le coût financier et le bénéfice pour la Santé Publique.
C’est une « balance » dictée par les pouvoirs Publics et les Politiques.
L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) préconise 100 Bq/m3.
Pour l’instant essayons de supprimer toutes les valeurs énormes. Au-dessus de 1000 Bq/m3 l’on se trouve dans des ambiances de mines d’uranium ventilées !
Pour certaines classes d’école nous avons trouvé des mesures au-dessus de 3000 Bq/m3 !
Maintenant l’on peut dire qu’il faut faire une analyse plus subtile et éviter de dire « que la dose fait l’effet » !
On n’a pas pas forcément une relation linéaire, cela peut-être plus complexe. On trouve plus de cancers du poumon à faible valeur qu’à forte valeur.
La Savoie n’est pas classée « prioritaire radon » ! Les résultats statistiques et les mesures effectuées ne sont pas suffisamment représentatives de la situation réelle.
Pour moi, je le redis, le meilleur classement serait un classement par commune parce que cela me semble plus fiable et représentatif du phénomène radon en France. Par exemple, à AIX-LES-BAINS il y a une situation géologique différente. Si vous me citez certains endroits rien que par la géologie, je peux vous dire s’il y a une forte probabilité d’y avoir du radon ou pas.
Par exemple, pour moi, la Corse c’est les Alpes, par rapport aux cancers du poumon et à la situation géologique liée au radon. »
Deuxième interview:
Monsieur Richard MARCOS, directeur de la société DIAL, spécialisée, entre autres polluants, dans le traitement du gaz radon.
Sauf erreur de ma part, la société AYKOW a fait faillite, ce qui est confirmé par une personne dans les commentaires.
Sûrement les saloperies des institutionnels pour détruire un indépendant très critique…
Cependant, j’ai décidé de tout laisser dans mon article afin de découvrir ce qui pouvait exister en dehors de la « ligne directrice officielle ».
« La Société DIAL est une jeune Société. On travaille sur trois axes: l’énergie, l’innovation et l’environnement.
On a rencontré la Société AYKOW qui est une start-up de CAEN dans le Calvados. Elle a travaillé sur le thème du gaz radon. Pour développer leur activité, ils ont buté sur les lourdeurs administratives françaises avec notamment les ARS (Agence Régionale de Santé).
Ils ont abandonné la partie France et ils sont partis au Canada où leurs appareils ont un beau succès. Ils interviennent dans les pays nordiques, en Suisse et aux Etats-Unis.
Nous les avons donc rencontrés. Ils étaient intéressés par notre proposition commerciale. On a dit: « on va essayer de contacter toutes les ARS et tous les organismes et institutions qui s’occupent du radon en France ».
Cela fait maintenant trois ans que DIAL se bat.Malheureusement il s’avère que les institutions françaises veulent bien faire de la prévention mais pour le reste…
Il a été distribué 5000 dosimètres pour des lieux de vie et au bout de deux mois nous avons eu une moyenne du niveau radon. Derrière la pose de ces 5000 dosimètres il y a une gestion de certaines Associations. L’on a ainsi une liste de lieux avec des dépassements de seuils en Bq/m3 pour le radon. Mais ils ne vont pas dans le détail. Donc j’ai rencontré des gens des ARS en leur expliquant tout cela. Les ARS ont répondu: « non, non, on ne veut pas faire de commercial. On ne veut pas donner le nom de Sociétés ».
Alors j’ai dit: « vous faites comment alors ? Vous allez voir un particulier qui lui ne sait pas qu’il a du radon chez lui. Il ne sait pas que c’est nocif et qu’il peut avoir un cancer des poumons. Vous mettez gratuitement pendant deux mois un dosimètre. C’est super et vous lui dites, voilà, vous avez donc du radon chez vous. J’ai le remède mais je ne peux pas vous le donner ! Pourquoi ne parlez-vous pas de nos appareils » ?
Nous avons développé deux appareils. Le premier, VICTORIA.
C’est un petit avertisseur sonore qui marche avec une pile. Il est réglé à un niveau de 200 Bq/m3. La Loi française aujourd’hui se réfère à 400 Bq/m3 mais l’on va probablement vers 300 Bq/m3. Lorsque le radon pénètre dans l’habitat, l’appareil va sonner à partir de 200 Bq/m3. Ensuite, il va faire un cycle de trente minutes. On demande aux habitants d’ouvrir les fenêtres à ce moment là et il se crée ainsi une légère surpression de l’air qui va le diluer et donc également le radon.
Le deuxième appareil, le RADOSTAT, gère une VMC.
C’est un interrupteur marche/arrêt à contact sec. Il est réglé à 150 Bq/m. Il est cablé sur la ventilation VMC double flux. Lorsqu’elle est en forte puissance elle crée une légère surpression. Lorsque le radon arrive à 150 Bq/m3, la VMC double flux se déclenche à forte puissance pendant un cycle de vingt minutes. Cette légère surpression va diluer le radon. Ensuite, la VMC double flux revient en position normale. Le système reste en veille 24h/24. L’intérêt de cet appareil c’est que l’on agit sur le radon lorsqu’il est en mouvement ascendant.
Personne n’a un appareil qui permet de dire: « le radon vient de pénétrer, il faut agir tout de suite ». Les bureaux d’études disent: « On va mettre les bâtiments en surpression 24h/24. »
Donc, nous ne sommes pas dans le cadre des économies d’énergie !
J’ai présenté cela aux ARS et…cela n’a pas été plus loin ! J’ai envoyé plusieurs mails et l’on m’a dit: « Merci pour l’info » !
J’ai rencontré des personnes de l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire). Ce sont des gens qui vont dans le bon sens pour le radon. Ils vont essayer nos appareils dans un bâtiment. Par contre pour l’IRSN, ils me disent: « nous sommes là pour faire du diagnostic » etc…L’IRSN m’a « renvoyé en touche » !
L’ASN veut bien avancer dans ce domaine. Toutes les nouvelles technologies les intéresse. L’IRSN ne veut RIEN savoir. Tous les autres organismes font du diagnostic mais que fait-on une fois que l’on sait qu’il y a du radon ? Que fait-on ?…La question est là.
Le RAMON 2.2 n’est pas un concurrent pour nous car il donne les résultats sur 24h ou 48h.
Ce qu’il faut retenir et qui est important c’est l’idée que le radon est ascendant.
Il y a 31 départements français pris en compte. L’IRSN a sorti de nouvelles cartes. Cela évolue. Cependant, il faut noter que tout le sud de RENNES (35) est envahi par le radon. A NANTES (44), ville non prise en compte dans la sélection officielle, il y a du radon ! Je vous dirais même que le long de la Garonne il y a du radon mais, là aussi, ce n’est pas officialisé.
Donc personne ne sait réellement aujourd’hui où il y a du radon. Voilà…
Comme vous le savez, la Loi datant du 22 juillet 2004 pour les ERP (Etablissements recevant du Public) oblige toute mairie qui a du radon à faire d’abord un diagnostic radon. S’il y a du radon, elle DOIT faire une REMEDIATION. (faire des travaux pour éliminer ce fameux radon).
Je suis dans une petite commune de Bretagne (22), la mairie m’a dit:« On a beaucoup de frais alors…on ouvrira plus les fenêtres dans les écoles » ! Même les ARS disent sur leurs sites internet: « Parfois il suffit d’ouvrir les fenêtres ».
Là je m’indigne parce que le radon n’a pas d’heure.
Le radon peut arriver n’importe quand, n’importe où, à n’importe quelle heure, à n’importe quelle saison (été comme hiver), avec chauffage ou sans chauffage.
La sortie du radon c’est un mouvement sismique qui se fait.
Il est inodore, incolore, insipide.
Donc, l’on ne sait pas qu’il est là !…
La Loi française dit: on reste à 400Bq/m3, on va aller vers 300 Bq/m3 mais il faut savoir qu’à 50Bq/m3, un bébé qui est à moins de 50cm du sol, le pauvre…il en prend !
Prendre du radon pendant 15 à 20 ans, même à de faibles niveaux, peut amener à ce fameux cancer des poumons qui est « devant » les effets du fumeur passif au niveau des décès par an.
Il y a tout de même 3000 morts par an en France avec, en plus, des projections statistiques basses de la part des organismes officiels. Il ne faut pas oublier que l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) préconise au MAXIMUM 100 Bq/m3 !
Au Canada et aux Etats-Unis ils sont autour de 150 Bq/m3. Nous, en France, on dit 400 Bq/m3 !
Un organisme officiel (que je ne souhaite pas citer) français m’a dit: vous réglez votre appareil à 400 Bq/m3 même si vous pouvez mesurer à moins parce que c’est la Loi !
Il n’y a pas de prise en compte des grandes fissurations géologiques, pas de prise en compte des stériles miniers, pas de prise en compte des gisements d’uranium, de schistes, des mica-schistes, des limons et argiles dans les dépôts des grands fleuves uranifères. Et le classement qui limite à 31 départements l’investigation est une SUPERCHERIE, je suis d’accord avec vous monsieur LAMIREAU.
Je vais même aller plus loin. Notre ingénieur a développé un appareil, trop cher actuellement, qui permettra à l’avenir de mesurer 300 mètres par 300 mètres avec une transmission en temps réel en direction des ARS par exemple.
En Belgique les organismes officiels présentent les entreprises habilitées à traiter le radon. En Suisse c’est la même chose. Au Canada ce sont des Associations à but non lucratif qui agissent contre le cancer en travaillant avec les professionnels du bâtiment. En France: il n’y a RIEN du tout !
On dit simplement: mettez des dosimètres que vous achèterez chez telle société et puis vous saurez si vous avez du radon. C’est tout ! J’en ris malgré tout au bout de trois ans mais on fait croire que l’on va se battre et en fait il ne se passe RIEN !
La loi du 22 juillet 2004 sur les ERP oblige au diagnostic mais globalement CE N’EST PAS FAIT !
Pourquoi ?…Normalement, les doubles des résultats devraient partir à l’ASN avec la liste des ERP qui dépassent un certain niveau de radon.
Pour les particuliers, cette proposition de Loi est une « mascarade », je suis d’accord avec vous monsieur LAMIREAU parce qu’en fait CE PROJET DE LOI N’EST JAMAIS SORTI !
On n’arrive pas à avoir des renseignements de la part des personnes qui l’ont signé. Elles se TAISENT et l’on ne sait pas pourquoi.
La ministre de l’Environnement, Ségolène ROYAL, a sorti une ordonnance le 10 février 2016 qui dit que: « tout particulier qui voudra louer ou vendre un lieu d’habitation devra prévenir le futur acquéreur de la présence de radon lorsqu’il sera dans cette « fameuse » zone des 31 départements ».
Et à partir de juillet 2017, ce site devra être effectif. Donc l’on a l’impression que l’on va vers un diagnostic radon imposé chez les particuliers mais aujourd’hui…il y a une réticence:les agences immobilières ne bougent pas parce que, du coup, elles ont PEUR d’une dévalorisation des biens.
ET C’EST A CE MOMENT LA QUE J’AI COMMENCE A COMPRENDRE POURQUOI CE PROJET DE LOI N’EST PAS SORTI !
On préfère effectuer chaque année un décompte de 3000 morts par an et ne pas déranger les agences immobilières, les propriétaires, les maires, les élus et les administrés, etc…
J’espère que cette ordonnance va être efficace mais actuellement j’ai encore des doutes…
Une personne qui travaille dans une centrale nucléaire est mieux protégée qu’un individu qui a été chez lui « tranquillement » avec du radon. Si la population savait tout ceci, beaucoup de citoyens réagiraient…
LE SCANDALE DE L’AMIANTE EST « EN-DESSOUS » DU SCANDALE DU RADON.
On est face à une trentaine d’années d’inaction de différents organismes comme l’IRSN, le CSTB, l’ASN, le ministère de la Santé etc…
Notre entreprise s’en sort grâce aux autres appareils en vente pour l’air intérieur mais pour le radon c’est très difficile. On me laisse parler mais on ne m’aide pas vraiment…C’est « gentillet ».
Le problème avec
certains journalistes:
Il n’y a pas de suivi des sujets traités par la majorité des journalistes notamment pour parler de la remédiation sur les lieux. Les journalistes écoutent les organismes officiels mais pas les entreprises à cause du côté commercial. Par rapport à la CRIIRAD (Commision de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité) on fait de la remédiation et des travaux. La CRIIRAD fait surtout des diagnostics ».
Présentation de la société DIAL
(sur son site internet)
en charge de la commercialisation
des produits AYKOW:
La Société DIAL qui travaille autour de trois axes ENERGIE-INNOVATION-ENVIRONNEMENT- commercialise et représente les produits de détection et de remédiation pour la lutte contre le radon de la Société AYKOW, en proposant des solutions économiques autant par son installation que par les économies d’énergies qui en découlent.
La Société AYKOW est spécialisée dans la détection des particules, la détection des polluants et des systèmes de traitement de l’air intérieur.
Les appareils s’adaptent à toute installation (VMC double flux-VMI-CAISSON DE VENTILATION-POMPE A PUISARD etc.)
PRESENTATION DES PRODUITS :
Par exemple les plombiers peuvent proposer le VICTORIA pour des clients qui ne sont pas équipés de VMC double flux, surtout dans les salles de bain ou le RADON étant dilué dans l’eau et transporté par l’eau arrive dans les salles d’eau.
LE VICTORIA est le premier avertisseur sonore qui détecte le RADON en temps réel, il se pose à 1 mètre du sol sur une table dans une pièce de vie, une chambre ou une salle de bain, il détecte le RADON à 200 bq/m3 avec un signal sonore et ensuite fait un cycle de 30 mn avec une led qui clignote toutes les 6 secondes, on demande à la personne présente d’ouvrir les fenêtres ou portes pendant 15 mn après ce cycle. Si le système ne sonne plus c’est que le RADON est parti.
LE RADOSTAT détecte le RADON en temps réel, il met 20 mn pour établir la mesure a 150 bq/m3 et donne l’ordre de stopper l’évolution du RADON pendant 20 mn, c’est, en fait, un interrupteur à contact sec qui, associé a une VMC DOUBLE FLUX, est branché sur la vitesse la plus forte, de façon à provoquer une insufflation plus importante que l’extraction ; on peut aussi le brancher sur un ventilateur VMI (Ventilateur Mécanique Inversé).
Dans le cas d’un vide sanitaire il faut créer une légère dépression en faisant une extraction par une ventilation mécanique et donc l’on associe le RADOSTAT pour la détection en temps réel et le pilotage.
Compte tenu qu’il ne se déclenche que s’il y a du RADON, il a été prouvé que nous faisions une économie de 80 % d’énergie.
Conclusion personnelle
provisoire:
Je travaille sur ce dossier radon depuis 1992 et j’ai, de très nombreuses fois, averti les instances dites « responsables » de ce pays qui m’ont TOUJOURS fait passer pour un « dingue qui voulait affoler la population ».
Pour le sujet qui suit l’on a voulu aussi me faire passer pour un « dingue »:
Depuis presque trois décennies j’essaye d’avertir les gens sur le danger du radon et sur la complicité par omission ou mensonge de nombreux politiques et « responsables » de la Santé Publique.
Il faudrait faire une liste de tous ces criminels en puissance qui, par leur incompétence ou leur ignominie, induisent de fait une augmentation de la morbidité et de la mortalité dans ce pays.
La liste serait certainement très longue. Le nombre d’individus en cols blancs sous les lambris dorés de la République pourraient remplir des prisons déjà bien pleines.
En outre dire que des enfants ont subi des « niveaux supérieurs à des mines ventilées » c’est reconnaître que l’on a détruit la santé de ces pauvres petits pendant plusieurs décennies.
Actuellement il y a de très nombreuses communes qui ont de sacrés problèmes avec le radon dans des écoles (GERARDMER dans les Vosges, PARTHENAY dans les Deux-Sèvres) ou OTTANGE dans le Nord-Est avec plusieurs habitations privées par exemple. Elles essayent de « traiter » le problème (ou pas) mais…TROP TARD. Des enfants et des adultes ont ainsi été irradiés et contaminés GRATUITEMENT pendant des années !
Et puis soulignons LA ruse (habituelle chez les technocrates) des décideurs:
Une ordonnance, publiée le 10 février 2016, oblige vendeur et bailleur à mentionner le risque d’exposition dans l’état des risques naturels, miniers et technologiques. Hélas, son décret d’application n’ayant jamais été pris, cette disposition ne sera pas mise en œuvre…
Le 29 août 2017:
On écarte définitivement
le réel problème RADON
L’Alliance HQE-GBC a publié, le 29 août 2017, son guide pratique de mesure de la qualité intérieure à réception des bâtiments neufs et rénovés.
Ce guide « opérationnel apporte aux professionnels, maîtres d’ouvrage – maîtres d’œuvre – entreprises, à chaque étape clé du projet, des conseils pratiques pour réaliser et réussir une campagne de mesure », souligne l’association. Et ce, en « adéquation avec le contexte règlementaire » prévu notamment dans les établissements recevant du public (ERP).
L’Alliance a également établi un protocole de mesures qui « permet de qualifier, selon une méthode scientifiquement fondée, l’air intérieur respiré par les occupants à leur arrivée dans le bâtiment. Les mesures proposées par ce protocole permettront de s’assurer que les actions mises en œuvre sont efficientes », ajoute Philippe VAN DE MAELE, son président.
On ne « surveille » l’éventuel problème radon que dans certains départements (première erreur) et surtout pas « selon une méthode scientifique fondée » (deuxième erreur) !
« Les mesures proposées par ce protocole » ne permettront surtout pas de « s’assurer que les actions mises en oeuvre sont efficientes » car il faudrait une surveillance (un état des lieux) sur les quatre saisons pour pouvoir affirmer que ce « protocole permettra de s’assurer que les actions mises en oeuvre sont efficientes » !
Il est d’ailleurs fait référence à une « concentration moyenne intégrée sur plusieurs jours », tout ce qu’il « faut » pour minorer le problème s’il y en a un…
Enfin,il faut noter que le problème radon n’est abordé que très discrètement dans ce dossier mis à la disposition de tous les professionnels du bâtiment(un mot dans un tableau) alors même quecela reste un problème MAJEUR de Santé Publique !
Nous avons donc l’annonce officielle d’un CRIME organisé mis SCIEMMENT en place par l’Etat, les lobbies du nucléaire et le MEDEF….alors qu’auparavant tout restait dans l’ombre !
Nous affrontons désormais une attitude franchement MACHIAVELIQUE.
Savoir que les instances sanitaires françaises cautionnent une mortalité importante avec une approche qui pourrait faire croire au traitement réel du dossier radon me dégoûte tellement c’est dégueulasse d’hypocrisie.
Répétons-le:
Le dossier radon en France est PIRE que celui de l’AMIANTE !
Les « dingues » comme moi continueront sans cesse de le crier à la face des CENSEURS de ce pays.
Pour rappel, il y a trois décennies, les « lanceurs d’alerte » étaient appelés auparavant des…
« FOUTEURS DE MERDE » par les industriels et les politiques.
Voilà, au détour d’une intervention de communication, le Premier ministre français, Manuel VALLS, avoue à 1h45, dans l’émission « On N’est Pas Couché » de Laurent RUQUIER, la véritable raison de l’invasion du MALI…
En fait, c’est ce que disaient certains, dont moi, mais qui étaient considérés, à l’époque, comme de « grands n’importe quoi » par les politiques de tout bord et les journalistes « aux ordres » participant à l’OMERTA pratique, paresseuse et habituelle.
Notre cher VALLS avoue donc que « oui, La France devait libérer le Mali pour défendre un intérêt fondamental…l’URANIUM, pour les industries du nucléaire. Mais, il n’y a aucune honte à le dire, et si nous intervenons, comme nous le faisons à travers nos avions et avec nos aviateurs en Irak et en Syrie, nous l’assumons pleinement. »
Je vous propose le son, pas besoin d’image, du passage de l’émission où VALLS avoue un SECRET D’ETAT:
(Dialogue entre Jérémy FERRARI et Manuel VALLS)
Si, Monsieur VALLS, il est honteux de le dire et inconscient de l’avouer surtout en plein Etat d’Urgence et en plein affrontement contre les différents groupes dits « terroristes ».
Avouer de tels faits met en DANGER des populations civiles de différents pays…dont la FRANCE.
Il est aussi honteux d’avouer une piètre réalité qui n’aurait dû rester que dans les papiers détruits de la DGSE…
J’ai aussi toujours raison lorsque je dis que TOUS les Etats classifient SECRET DEFENSE leur utilisation d’armes radioactives à l’uranium « appauvri », au thorium, plutonium, béryllium, etc…
Et merci pour la planète et le monde du vivant qui, de fait, seront pollués pour 4,5 milliards d’années, si l’on considère les durées de vie de certains radio-éléments.
Depuis un bon moment, ISRAËL bombarde toute la bande de GAZA avec ses aéronefs (F16, hélicoptères APACHE, drones), ses chars et ses missiles tirés de navires.
(Photo: Quelques munitions
à l’uranium « appauvri »)
TOUTES les armes tirées contiennent de l’URANIUM « appauvri », soit dans le perforateur (flèche) soit dans la fabrication interne des armes pour diverses raisons.
Tous les Etats intervenant
dans des conflits
UTILISENT ces armes:
ISRAËL, les ETATS-UNIS soit directement soit en fournissant des pays comme…ISRAËL, et…l’IRAK !…ce qui est un comble !
La FRANCE utilise aussi ces armes au MALI, en CENTRAFRIQUE, la RUSSIE utilise et a fourni aussi ces armes…à l’UKRAINE (dans le passé) et POROCHENKO ne se gêne pas pour utiliser allègrement ces missiles (avions SUKHOÏ) pour détruire actuellement des civils.
POUTINE aide aussi les « Pro-russes » avec certaines de ces technologies, le NIGER possède des avions SUKHOÏ avec ces armes, BACHAR EL ASSAD utilise ces armes en SYRIE, SARKOZY et OBAMA avaient utilisé ces armes en LIBYE, etc.
(Photo: Explosion d’armes
à l’uranium « appauvri »
à GAZA)
Toutes les destructions se font avec de tels engins
(Photo: Explosion d’armes
à l’uranium « appauvri »
à GAZA
Environ 50 pays possèdent
ces armes
à l’URANIUM « appauvri » !
Bref, je vous renvoie à mon dernier article pour tous les détails techniques:
Cependant je voudrais rappeler que ces armes induisent une pollution MAJEURE des sols, des eaux et de l’air avec, comme action machiavélique, une atteinte définitive de l’ADN…donc pour l’éternité du genre humain. Il y a une induction très importante de pathologies diverses (morbidité) ou de mortalité immédiate ou très rapide chez les autochtones.
(Photo: Le perforateur en uranium « appauvri »
se libère de son sabot/ Armée de l’air française)
Le perforateur en URANIUM métal pénètre d’abord dans sa « cible » et seulement ensuite arrive l’explosion avec une boule de feu énorme (de 3000 °C à 5000 °C), des fumées noires gigantesques chargées de nanoparticules CHIMIQUES et RADIOACTIVES, une destruction presque totale des lieux et des corps très fortement brûlés…voire FONDUS !
(Photo: RAFALE armé d’armes
à l’uranium « appauvri »
DASSAULT)
En outre, pour détruire vite, profondément et « efficacement » Israël est comme les autres pays utilisateurs de ces armes: ils ne larguent pratiquement que des armes à l’URANIUM « APPAUVRI » ! excepté les armes à fragmentation ou au phosphore.
Entre autres explications (cf. le lien de l’article ci-dessus pour plus de détail), parce que la pollution reste pour l’éternité (4,5 milliards d’années !) et parce que les souffrances, les maladies et décès arrivent après les combats et après de très nombreuses années, les utilisateurs (ici ISRAËL pour GAZA) sont responsables, aux yeux de la Loi Internationale, de CRIMES DE GUERRE et de CRIMES CONTRE L’HUMANITE !
On le sait, il y a énormément d’habitants au kilomètre carré dans la bande de GAZA.
(Photo: L’horreur à GAZA pour les civils)
Que va-t-il se passer, en plus des attaques des années passées ?
Les sols, les eaux et l’air étant pollués, une contamination interne par les radio-éléments va se réaliser…en plus de l’irradiation directe délivrée par les lieux et les matériaux restant in situ.
Il faut dire que le machiavélisme ira aussi jusqu’à polluer et contaminer la population israélienne puisque les éléments CHIMIQUES et RADIOACTIFS sont très mobiles. Ce sont, en effet, des nanoparticules (des particules très fines) très contaminantes.
Comme l’ADN des personnes est touché, les générations suivantes auront les mêmes pathologies que celles et ceux qui tomberont malades et mourront dans un temps plus ou moins long selon la réaction biologique interne de chaque individu…c’est d’ailleurs ce qui intéresse les chercheurs liés au nucléaire: pourquoi tel individu résiste plus aux contaminations et irradiations qu’un autre !
Il faut souligner que l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique), l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé, liée par contrat au désir de l’AIEA), L’OTAN et l’ONU nient tout effet des rayonnements nucléaires sur l’individu notamment par contamination interne.
Tous ces organismes ne se réfèrent qu’aux deux « FLASH » immédiats de HIROSHIMA et NAGASAKI et refusent toute autre analyse surtout par contamination interne et régulière. Ils NIENT les effets des « faibles doses » alors que toute dose a un effet.
Une progression SUPRALINEAIRE
La réalité démontre qu’il n’y a pas une augmentation linéaire des effets:
il y a une progression SUPRALINEAIRE ! C’est-à-dire qu’il y a des effets importants à faibles doses puis une progression plus lente à moyennes doses puis une augmentation à nouveau importante à fortes doses.
Que va-t-il se passer
dans la bande de GAZA ?
Les pathologies diverses et les décès vont arriver rapidement comme une sorte d’EPIDEMIE !
(Photo: Les enfants sont les plus touchés
par les bombardements de TSAHAL à GAZA)
Qui va être touché ?
Les enfants vont, à nouveau, être les premiers à être « concernés ».
Les femmes presque à terme vont avorter ou certaines naissances vont donner des « monstres » (grosseurs dans le crâne, différentes grosseurs extra crâniennes , membres atrophiés, brûlures sur le corps qui vont pourrir et amener à la mort, bec de lièvre, etc), les autres personnes auront des cancers de la thyroïde, d’énormes pathologies thyroïdiennes, des AVC, des cancers aux seins, aux ovaires, au pancréas, à la vessie, aux reins, au colon, à la prostate, au foie, à l’oesophage, à l’estomac, aux poumons, des cancers de la peau hors mélanomes, des problèmes respiratoires, des leucémies, et un sommeil très perturbé, etc).
Les plus faibles « partiront » les premiers et, selon sa résistance, chacun décèdera à des « vitesses » différentes.
Toutes celles et ceux qui auront approché de trop près les explosions, les fumées, et qui auront manipulé voire gardé près d’eux des matériaux seront dans un RISQUE CERTAIN y compris les ambulanciers, pompiers, militaires et journalistes gazaouis et étrangers !
Que faudrait-il faire tout de suite ?
Trouver des gens compétents pour réaliser des analyses de sols, eaux et air in situ afin de lister tous les produits CHIMIQUES et RADIOACTIFS contenus dans ces prélèvements.
Evidemment, il faudrait être équipé pour se protéger des rayonnements RADIOACTIFS et avoir un compteur GEIGER MULLER professionnel qui puisse analyser TOUS les rayonnements.
Pour être clair…et c’est TERRIBLE à dire…TOUS les habitants de la bande de GAZA devraient quitter leur lieu de vie (SURVIE plutôt)…ce qui est un COMBLE !
Les utilisateurs de ces armes
font tout ceci SCIEMMENT !
Ils contaminent et irradient une première fois les populations en attaquant avec les bombes et une deuxième fois en sachant que cela CONTINUERA pendant des siècles !
(Photo: Fûts d’uranium « appauvri »
de l’ancienne usine militaire
du BOUCHET/Thierry LAMIREAU)
Comment expliquer mon action ?
Je suis moi-même un ancien irradié et notamment à cause de l’URANIUM et de l’URANIUM « appauvri » de déchets militaires de l’ancienne usine du BOUCHET en région parisienne parce que j’ai passé 25 ans de ma vie à essayer de dénoncer les effets de l’exploitation de l’uranium en FRANCE et à l’étranger…avec, par exemple, 1000 diapositives prises sur les lieux ou avec mon documentaire « URANIUM EN LIMOUSIN ».
J’ai moi-même certaines pathologies citées ci-dessus…
Lorsque des populations sont touchées par les effets de la radioactivité (catastrophes nucléaires comme TCHERNOBYL et FUKUSHIMA) ou par l’utilisation du NUCLEAIRE DANS LES ARMES, je me sens, en quelque sorte, moi-même à nouveau « touché » et concerné.
Il y a URGENCE !
Il y a URGENCE à dénoncer ce qui se passe en ISRAËL, en IRAK, en UKRAINE, au MALI, en CENTRAFRIQUE, en AFGHANISTAN, en SYRIE, etc.
L’ADN des gens est touché, la santé des populations est GRAVEMENT atteinte, l’intégrité, et la dignité humaine sont détruites.
Ce sont donc
des CRIMES DE GUERRE
et des
CRIMES CONTRE L’HUMANITE !
HONTE à celles et ceux qui CACHENT ces informations…
Ouvrant un cycle d’auditions menées par la Commission de Défense de l’Assemblée Nationale afin d’alimenter le débat public sur l’avenir de la dissuasion nucléaire française, le général Henri Bentégeat, ancien chef d’état-major des armées (2002-2006), a livré quelques réflexions intéressantes le 9 avril dernier devant les députés, avançant que la seule piste d’économies à court terme dans le budget de la dissuasion passerait par un ralentissement du programme Simulation, mené par le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA).
Le militaire a ainsi reconnu que « plusieurs options sont envisageables pour contenir le coût de la dissuasion ». Aujourd’hui, celle-ci représente « 21 à 22 % » des budgets d’investissement, selon le général Bentégeat, et devrait atteindre « 27 à 28 % » à l’issue de l’actuelle loi de programmation militaire, en 2019. « Et encore, cela suppose que les hypothèses budgétaires de la loi de programmation militaire soient respectées », ajoute l’ancien CEMA. « Si les crédits devaient baisser, la part relative de la dissuasion en leur sein augmenterait mécaniquement ».
Evoquant la suppression de la composante aéroportée, mise en oeuvre par les Forces Aériennes Stratégiques (FAS) avec le missile de croisière ASMP-A, le général Bentégeat précise que l’idée soulève « plusieurs problèmes ». Le plus significatif étant que la composante aérienne « est la seule qui puisse opérer des frappes ciblées sur les centres de pouvoir de puissances régionales menaçantes », dans le cadre d’une doctrine de dissuasion dite « du fort au faible » qui devrait donc être abandonnée.
Même s’il ne le précise pas, le militaire souligne par ces propos que la précision terminale de l’ASMP-A est bien supérieure à celle du missile balistique mer-sol stratégique M51, mis en oeuvre par les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) français. A ce sujet, le général Bentégeat rappelle qu’une idée souvent avancée consiste à renoncer à la permanence à la mer des SNLE. Une décision qui aurait « un coût symbolique fort et affecterait certainement la motivation et l’entraînement des équipages ». Par ailleurs, le général souligne que le futur M51.3 « améliorera certes la portée mais surtout garantira la pénétration de défenses adverses de plus en plus perfectionnées ».
Une autre option consisterait à revoir à la baisse le nombre d’armes nucléaires en inventaire dans les forces françaises. La « stricte suffisance » française est aujourd’hui évaluée à « environ 300 têtes nucléaires », dont une cinquantaine pour les FAS. Le général Bentégeat rappelle que Londres évalue aujourd’hui ce niveau à « 140 têtes seulement », nuançant l’analyse en rappelant que « l’outil de dissuasion britannique est lié aux Etats-Unis et aux plans de l’OTAN », contrairement à celui de la France.
Selon le général, l’option la plus crédible pour réaliser des économies à court terme, et que « personne n’ose avancer », consisterait donc à un « ralentissement du programme de simulation » aujourd’hui mené par la Direction des Applications Militaires du CEA, ou CEA-DAM. « Seule la simulation permettrait des économies immédiates, avec toutefois le risque de fragiliser la coopération franco-britannique et de mettre en péril les programmes civils liés à la simulation », précise ainsi Henri Bentégeat.
Depuis l’arrêt des essais nucléaires français, c’est en effet le programme Simulation qui est censé garantir le fonctionnement des armes nucléaires françaises et permettre éventuellement d’en développer de nouvelles. Comme le rappelle lors de l’audition Alain Rousset, président de la région Aquitaine, « les premiers tirs du programme de simulation sont en voie de réalisation ». Ceux-ci permettent la mise au point de nouvelles « formules » qui pourraient servir de base aux armes nucléaires de demain. Le général Bentégeat reconnaît qu’il faudrait « pouvoir évaluer de façon prosaïque quel serait l’impact sur la crédibilité de notre dissuasion du report d’un an ou de plusieurs années de tirs envisagés ».
Guillaume STEUER
Air et Cosmos
ASSEMBLÉE NATIONALE
Commission de la défense nationale
et des forces armées
Mercredi 9 avril 2014
Séance de 9 heures
Compte rendu n° 39
-Présidence de Mme Patricia Adam, présidente-
Audition, ouverte à la presse, du général (2S) Henri Bentégeat, sur la dissuasion nucléaire 2
La séance est ouverte à neuf heures.
Mme la présidente Patricia Adam.
Je suis heureuse d’accueillir le général Henri Bentégeat, qui a été chef d’état-major particulier du Président de la République de 1999 à 2002 puis chef d’état-major des armées de 2002 à 2006, à une période cruciale pour l’évolution de notre outil de dissuasion nucléaire.
M. le général Henri Bentégeat.
J’ai en effet été un des rares officiers de l’armée de terre à être directement impliqué dans la redéfinition de notre outil de dissuasion.
La première question qui se pose habituellement, s’agissant de cet outil, pourrait être formulée en les termes suivants : notre concept actuel de dissuasion date-il de la guerre froide ? A-t-il évolué en fonction du contexte stratégique ? Cette critique est fréquemment avancée, le plus souvent pour condamner notre concept de dissuasion, qui serait ainsi dépassé et n’aurait pas évolué depuis 1989. C’est tout à fait faux.
En effet, notre outil de dissuasion a connu deux évolutions majeures dans les années 1990. Première évolution : l’organisation et les moyens de cet outil ont été profondément réorganisés en 1996, avec d’une part le démantèlement du site du plateau d’Albion et, d’autre part, celui du système de missile sol-sol Hadès. Il faut par ailleurs observer que si l’attention s’est focalisée en 1995 sur la reprise des essais nucléaires, le fait marquant n’en est pas moins leur arrêt définitif et les deux décisions qui en ont découlé : d’une part, le démantèlement du site de Mururoa, et d’autre part, l’arrêt de la production de matières fissiles. Cette évolution place la France en tête des puissances nucléaires sur la voie du désarmement atomique. En parallèle a été développé un ambitieux programme de simulation, qui vise à garantir l’efficacité des têtes nucléaires produites sans recourir à de nouveaux essais.
Mais cette réforme de l’organisation et des moyens de notre dissuasion ne s’accompagnait pas d’une évolution de notre concept même de dissuasion. Notre doctrine demeurait celle d’une menace de guerre « anti-cités » dans un concept d’apocalypse. La deuxième évolution a donc porté sur l’actualisation du concept.
La réflexion sur notre concept de dissuasion a été menée à partir de 1998. Deux événements nous y ont conduits. D’une part, la prolifération d’armes de destruction massive, notamment nucléaires, après les tirs d’essais réalisés par l’Inde et le Pakistan, et alors que des indices concordants montraient que l’Iran et la Corée du Nord avaient mis en œuvre un programme d’acquisition de l’arme nucléaire. D’autre part, la décision américaine de développer un système de défense anti-missile balistique, présenté comme un substitut possible à la dissuasion – non contre des puissances disposant d’une technologie très avancée, comme la Russie, mais contre les armes dont pourraient se doter des puissances nucléaires régionales.
C’est ce contexte qui a conduit le Président de la République et le Premier ministre de l’époque à lancer des études visant à adapter notre outil de dissuasion à cette nouvelle configuration stratégique. L’objectif était de garantir la crédibilité de notre outil nucléaire non seulement dans notre schéma traditionnel de dissuasion « du faible au fort » – selon l’expression alors consacrée –, mais également « du fort au faible », voire « du fort au fou ». En effet, notre système traditionnel de menace « anti-cités » ne fonctionnait pas vis-à-vis de puissances régionales dotées d’armes de destruction massive. Je me souviens d’en avoir discuté en 1999 avec Paul Wolfowitz, chercheur qui allait devenir secrétaire adjoint à la Défense des États-Unis de 2001 à 2005. Celui-ci m’avait alors fait valoir qu’il était irréaliste de penser que notre outil de dissuasion constituait une menace crédible pour un pays comme l’Iran, et ce pour trois raisons : d’abord, parce que les opinions publiques occidentales ne lui paraissaient pas disposées à accepter la vitrification totale d’un pays, seul effet que pouvaient alors produire les armes développées pendant la guerre froide. Ensuite, parce que l’irradiation d’un pays comme l’Iran aurait inévitablement des retombées nucléaires importantes sur des États voisins qui n’étaient pas nos cibles – il suffit de se souvenir de Tchernobyl pour mesurer l’impact de telles retombées. Enfin, parce qu’un dictateur protégé dans son bunker serait vraisemblablement indifférent aux dégâts, même considérables, causés par nos frappes sur la population de son pays. Pour toutes ces raisons, M. Wolfowitz estimait qu’il valait mieux investir dans un système de défense anti-missile balistique que dans un outil de dissuasion traditionnel. Cela pour expliquer pourquoi, à la fin des années 1999, la France a décidé de faire évoluer son outil de dissuasion de telle sorte qu’il garantisse une menace effective contre une dictature sanguinaire. Nous en sommes venus à la conclusion qu’il fallait pour cela que notre outil de dissuasion nous mette en position non pas de menacer un pays de la destruction totale de ses villes, mais de priver un régime dictatorial de tous ses centres de pouvoir – qu’ils soient politiques, militaires ou économiques. Cela supposait de disposer d’armes de grande précision, avec des effets collatéraux réduits.
Pour autant, le président de la République n’a pas voulu faire de notre armement nucléaire une « arme d’emploi », à la différence de ce qui pouvait sembler être l’orientation prise par certains de nos alliés, qui développaient des armes de moins d’une kilotonne les mettant en mesure d’opérer des frappes chirurgicales. Au contraire, nous avons voulu nous garder de la tentation de l’emploi de l’arme, en restant dans un schéma de riposte à une attaque directe de nos intérêts vitaux. Ce choix commandait un certain calibrage de la puissance de nos armes. Il supposait également de cibler les centres de pouvoir des puissances concernées par notre outil de dissuasion.
Ainsi révisé, notre concept de dissuasion a désormais deux volets : d’une part, vis-à-vis des grandes puissances, on en reste largement à la menace « anti-cités » dans un contexte d’apocalypse ; d’autre part, vis-à-vis des puissances régionales, notre concept de dissuasion repose sur la menace de destructions ciblées. Dans le même temps, le concept d’« ultime avertissement » a été réhabilité, et ce pour deux raisons. D’une part, pour éviter de s’enfermer dans un système de choix binaire du type : « tout ou rien », d’autre part, pour nous préserver d’éventuels chantages de puissances détentrices d’armes de destruction massive.
Ces travaux sur l’adaptation de notre concept de dissuasion ont abouti à sa reformulation à l’occasion du discours prononcé en juin 2001 par le président de la République et à sa réaffirmation en 2006 lors de son discours de l’Île-longue.
Cette redéfinition de notre concept de dissuasion impliquait alors des changements dans nos capacités : d’une part, nous devions disposer d’armes et de vecteurs puissants, de longue portée, capables d’assurer la pénétration de nos têtes même en présence de systèmes de défense anti-missile balistique sophistiqués ; d’autre part, nous devions développer des armes de puissance plus limitée mais d’une plus grande précision.
Cela nous a aussi conduits à multiplier les plans nucléaires. Pendant une longue période, ils avaient été concentrés sur certains États du Pacte de Varsovie. Il a donc fallu les diversifier considérablement, sur la base d’un important effort de renseignement visant à cibler les centres de pouvoirs de diverses puissances potentiellement menaçantes, et s’assurer que l’on puisse les transmettre rapidement, ce qui supposait de développer des systèmes de « reciblage à la mer » et des outils de communication hautement sécurisés avec nos sous-marins et nos avions.
Une des questions qui revient régulièrement dans le débat public porte sur le fait de savoir si ce concept et cet outil de dissuasion restent adaptés au contexte géostratégique. Pour y répondre, on doit faire observer, d’une part, que toutes les grandes puissances continuent à faire évoluer leur arsenal nucléaire et, d’autre part, que si la prolifération d’armes de destruction massive peut paraître marquer le pas avec le désarmement chimique entamé en Syrie et les négociations ouvertes sur ce point avec l’Iran. L’issue de ces processus reste incertaine. Par ailleurs, d’autres États, comme le Pakistan, restent engagés potentiellement dans la voie de la prolifération, alors même que leur situation politique intérieure demeure instable. Dès lors, on peut se demander si, compte tenu de ces menaces, il existe des alternatives crédibles à la dissuasion nucléaire.
La défense anti-missile balistique en est-elle une ? Elle ne coûte pas moins cher que la dissuasion nucléaire, et l’étanchéité du système en cours de développement sous l’égide de l’OTAN n’est pas garantie, d’une part parce qu’elle ne prend pas en compte les missiles de croisière – pour lesquels il existe de nombreux programmes de développement en cours –, et d’autre part parce qu’il reste un certain nombre de problèmes techniques à régler. Aussi, la défense anti-missile balistique peut être vue à mon sens comme un complément de la dissuasion nucléaire, mais pas comme un substitut crédible.
La dissuasion conventionnelle en est-elle un ? Je ne le crois pas, et ce pour deux raisons. En effet, si les États-Unis sont capables de développer des armes conventionnelles de très grande puissance, ce n’est pas notre cas, du fait des contraintes pesant sur nos budgets d’équipement militaire. Surtout, quelle que soit leur puissance, les armes conventionnelles n’ont pas le caractère mythique, apocalyptique, en quelque sorte « sacré », de l’arme nucléaire.
En somme, ce serait à mon avis une folie que d’abandonner notre dissuasion nucléaire tant que le désarmement atomique n’est pas complet, simultané et vérifié. Or il n’y a aujourd’hui aucun indice qui laisse penser que les grandes puissances soient prêtes à s’engager dans la voie d’un tel désarmement.
Reste bien entendu la question financière : compte tenu du coût de la dissuasion, sommes-nous encore en mesure de disposer d’un outil militaire complet ? Le risque n’est certes pas nul qu’il y ait un effet d’éviction, dans la répartition des budgets d’investissement militaires, au profit de la dissuasion et au détriment de la modernisation des armements conventionnels. Aujourd’hui, la dissuasion représente 21 à 22 % de ces budgets d’investissement ; à l’issue de la période de programmation militaire qui commence, cette part devrait atteindre 27 à 28 %. Et encore, cela suppose que les hypothèses budgétaires de la loi de programmation militaire soient respectées : si les crédits devaient baisser, la part relative de la dissuasion en leur sein augmenterait mécaniquement. Un effet d’éviction trop marqué nuirait à la cohérence de notre outil de défense, tant il est vrai que l’arsenal conventionnel constitue le premier échelon de la dissuasion : tout est affaire de gradation dans la réponse que la France peut apporter aux menaces éventuelles. La défense anti-missile balistique peut être vue comme le deuxième échelon de l’architecture de notre dissuasion, et les forces nucléaires comme le troisième et dernier. La question se pose donc de savoir si l’on peut réduire les crédits consacrés à la modernisation des équipements conventionnels sans remettre en cause la portée dissuasive de l’ensemble de notre outil de défense.
Plusieurs options sont envisageables pour contenir le coût de la dissuasion.
La première consisterait à abandonner l’une des deux composantes de notre outil de dissuasion actuel ; on propose le plus souvent que ce soit sa composante aérienne qui soit ainsi supprimée, car sa composante océanique est la seule qui soit quasiment invulnérable - nos sous-marins sont pratiquement indétectables, et ils nous garantissent la capacité d’exercer des frappes en second même en cas de destruction de nos bases aériennes sur le territoire national. Cette idée soulève toutefois plusieurs problèmes. D’abord, les gains financiers seraient faibles, et ce pour deux raisons : d’une part, les deux escadrons qui constituent la composante aérienne ayant une fonction multirôles, supprimer cette composante ne permet pas nécessairement de réduire le nombre de nos avions, et d’autre part, le programme de missiles ASMPA (air-sol moyenne portée amélioré) étant presque arrivé à maturité, il y a peu d’économies à faire en l’abandonnant. Par ailleurs, la composante aérienne est la seule qui puisse opérer des frappes ciblées sur les centres de pouvoir de puissances régionales menaçantes, conformément à notre nouveau concept de dissuasion : remettre en cause cette composante, c’est donc remettre en cause ce concept même. Enfin, lors de tensions internationales profondes, la gesticulation a un rôle important : en mettant en alerte les forces aériennes stratégiques, en armant nos avions, on peut envoyer à l’adversaire des signes visibles, ce que l’on ne peut pas faire avec les sous-marins lanceurs d’engins. L’idée de supprimer la composante aérienne me paraît donc devoir être écartée.
Une deuxième idée souvent avancée consiste à renoncer à la permanence à la mer des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE). C’est en effet l’impératif de la permanence à la mer qui nous contraint à disposer de quatre SNLE au moins. L’idée d’y renoncer n’est pas nouvelle, et les Britanniques y réfléchissent eux aussi pour ce qui les concerne. Il est vrai, d’ailleurs, que le risque de surprise stratégique serait faible, et qu’il est possible d’y parer en réactivant rapidement un sous-marin en cas de tensions. On pourrait cependant craindre qu’une telle décision soit irréversible, mais l’expérience russe nous montre l’inverse : pendant vingt ans, les Russes ont dû renoncer à la permanence à la mer de leur force océanique stratégique, mais ils ont réussi à y revenir récemment – avec, il est vrai, une volonté politique particulièrement forte. Il reste que renoncer à la permanence à la mer a un coût symbolique fort et affecterait certainement la motivation et l’entraînement des équipages. Une troisième option consisterait à réviser le niveau de suffisance de notre dissuasion. Le nombre d’armes nécessaires pour dissuader l’adversaire a été divisé par deux depuis vingt ans, et si la France considère que la « stricte suffisance » en la matière suppose de détenir 300 têtes nucléaires environ, le Royaume-Uni évalue ce niveau à 140 têtes seulement – la comparaison trouvant une limite, il est vrai, dans la mesure où l’outil de dissuasion britannique est lié aux États-Unis et aux plans de l’OTAN.
Il existe une dernière option envisageable que personne n’ose avancer mais qu’il convient tout de même d’évoquer, à savoir le ralentissement du programme de simulation. Une telle mesure affecterait le CEA et sa direction des applications militaires, la DAM, qui sont des joyaux enviés avec des ingénieurs d’une qualité exceptionnelle dont nous savons bien qu’ils sont certainement plus attirés par la possibilité de travailler sur la simulation et les lasers que par le développement d’armes nucléaires robustes. Or le poste budgétaire de la simulation est un des plus lourds et les résultats atteints sont déjà très probants. Ainsi le Laser Mégajoule (LMJ) sera achevé en 2014. Cette option doit être discutée à condition bien sûr qu’elle n’affecte pas notre coopération avec le Royaume-Uni.
Je ne suis pas en charge, je le répète, aussi me garderai-je de faire des propositions mais il me semble qu’il convient d’explorer l’ensemble de ces pistes sans tabou afin d’éviter qu’advienne à terme une rupture capacitaire dans nos forces conventionnelles. Très concrètement, je pense en la matière aux programmes lourds et sensibles que sont le transport aérien et le ravitaillement en vol. L’accroissement de la contrainte budgétaire augmente encore ce risque de rupture capacitaire d’autant qu’il semble impossible d’aller au-delà des 34 000 suppressions de postes prévues car l’on voit bien à quel point nos effectifs sont tendus au Mali et en République centrafricaine.
En conclusion, Madame la présidente, il me paraît impératif de préserver la crédibilité de notre dissuasion qui est une garantie pour la sécurité des Français ainsi que pour le maintien de notre influence sur la scène internationale et représente le principal support de notre autonomie stratégique. Le contexte budgétaire impose néanmoins d’en contenir le coût et la crise ukrainienne nous rappelle que la force armée peut jouer un rôle, notamment sur le sol européen, ce que beaucoup ne pensaient plus possible. Un équilibre est à trouver entre nos capacités de dissuasion et nos capacités d’action.
M. Alain Rousset.
Merci pour la clarté de votre exposé. J’observe toutefois, car j’ai une certaine familiarité avec le sujet en tant que président de la région Aquitaine, que les premiers tirs du programme de simulation sont en voie de réalisation, comme j’ai pu le constater au cours d’une visite du programme de simulation que je viens d’effectuer avec le ministre de la Défense. Cela ne permet guère d’envisager un décalage, si ce n’est, peut-être, celui les tirs déjà programmés. Je souligne également l’importance de la coopération avec le Royaume-Uni dont la participation au programme de simulation représente un détachement stratégique des États-Unis et pourrait conduire un jour à une mutualisation d’une part des dépenses, apportant ainsi une réponse aux problèmes budgétaires que vous évoquez à juste titre. Par ailleurs, des programmes civils ont été intégrés à l’intérieur même du Laser Mégajoule avec la participation financière de la région Aquitaine. Le Laser Mégajoule sera ainsi ouvert à la communauté scientifique dans un premier temps puis, peut-être, aux industriels, dans le cadre du passage de la fission à la fusion et de la production de l’énergie du futur, bien plus importante que les énergies renouvelables exploitées aujourd’hui. C’est en effet en raison de la mutualisation militaire et civile de ce dispositif que la région a soutenu un équipement militaire qui n’existe qu’en France et aux États-Unis, avec le National Ignition Facility (NIF). Cette avance de la France en matière de simulation pourrait attirer, outre le Royaume-Uni, de grands projets scientifiques européens, comme le projet européen doté d’un milliard d’euros portant sur le laser, l’optique et l’énergie.
Dans un registre différent, je suis préoccupé par l’assurance absolue que nous donneraient les SNLE au regard de l’importance de la sécurisation des transmissions et de la progression de toutes les techniques intrusives de décryptage. L’excellence de notre technologie et de nos industries en ce domaine est reconnue mais pouvons-nous avoir une totale assurance ?
Général Henri Bentégeat.
Votre témoignage sur la simulation montre bien que toutes les économies en matière de dissuasion sont extrêmement difficiles. Les états-majors de la marine et de l’armée de l’air vous expliqueront également qu’aucune économie n’est possible sans dommage dans leur domaine respectif. Personne n’ose aujourd’hui ne serait-ce que parler d’économies en matière de simulation, que j’évoque devant vous avec la sensation de profaner un sol sacré, parce que l’on touche, d’une part, à l’institution reconnue qu’est le CEA et, d’autre part, à l’avenir avec des programmes civils très prometteurs. Il faudrait de fait pouvoir évaluer de façon prosaïque quel serait l’impact sur la crédibilité de notre dissuasion du report d’un an ou de plusieurs années des tirs envisagés. Si, par ailleurs, les retombées civiles sont supérieures aux retombées militaires se pose alors la question d’un financement autre que strictement militaire. Comme vous le disiez fort justement, seuls les États-Unis mènent un programme comparable, il est donc légitime de s’interroger sur la crédibilité de la dissuasion de tous les pays qui ne le font pas : la Russie, la Chine, l’Inde, le Pakistan, Israël. Leur dissuasion est-elle moins valide pour autant ? C’est une question qu’il faut se poser. Je pense personnellement que la simulation est nécessaire et qu’elle est une plus-value importante, mais beaucoup sont d’un autre avis.
Pour ce qui est d’une assurance absolue en matière de SNLE, je ne peux m’exprimer à la place du chef d’état-major des armées, mais la sécurisation des transmissions est sans cesse mise à niveau et un programme de modernisation est inscrit dans chaque LPM.
M. Serge Grouard.
Vous avez remarquablement exposé les enjeux et tenté d’évoquer des pistes d’économies qui, je le crains, sont assez marginales et ne peuvent permettre de compenser l’effet d’éviction. Ces différentes pistes ont-elles été chiffrées dans le passé et est-il possible de donner des ordres de grandeur qui, je le pense, montreront que ces économies ne sont pas à la hauteur des contraintes budgétaires et du déclassement capacitaire de nos forces conventionnelles ?
Général Henri Bentégeat.
Ces options n’ont pas été chiffrées de manière précise hormis celle du renoncement de la permanence à la mer, puisqu’il s’agit de la suppression d’un sous-marin dont le prix est connu. Le problème est que ces options peuvent engendrer des économies importantes seulement à moyen ou long terme alors que la simulation pourrait constituer une soupape pour le court terme. En effet, les économies à attendre de la suppression de la composante aérienne sont faibles et lointaines puisqu’avions et missiles existent, et qu’elles se borneraient à l’abandon de la rénovation prévue des missiles ASMPA. Il en va de même pour la suppression d’un SNLE, qui existe lui aussi, l’économie ne se faisant qu’au moment du renouvellement avec l’arrivée des sous-marins de troisième génération. En matière de diminution du nombre de têtes et de missiles, les économies ne se feraient également qu’en queue des programmes déjà lancés. Les économies substantielles ne se produiraient qu’à moyen terme et au-delà de la programmation militaire. Seule la simulation permettrait des économies immédiates avec toutefois le risque de fragiliser la coopération franco-britannique et de mettre en péril les programmes civils liés à la simulation. Selon moi aucune option n’est satisfaisante et je ne connais pas suffisamment le détail des programmes actuels pour identifier des économies rapides.
Mme la présidente Patricia Adam.
La question sera posée aux chefs d’état-major que nous auditionnerons prochainement.
M. Daniel Boisserie.
Vous avez démontré qu’il fallait maintenir la dissuasion compte tenu du contexte géo-politique actuel. Ni la composante aérienne, ni la composante maritime ne peuvent être supprimées, le nombre de vecteurs pourrait être à terme légèrement réduit et on ne peut pas se passer du programme de simulation. Il faut pourtant impérativement faire des économies immédiates, où les trouvez-vous ?
Général Henri Bentégeat.
En vous répondant, j’empiète sur le terrain de ceux qui sont en charge et qui seuls peuvent vous dire concrètement où trouver des économies. Ce serait trop facile pour moi de parler à leur place et je ne peux que vous faire part de mon expérience et de la méthode terrible qui consiste à dire à ceux que vous égorgez que vous ne les égorgez qu’un peu. On constate que jusqu’ici la machine a résisté et tenu, mais cette méthode n’est possible que seulement jusqu’à un certain point. En tant que chef d’état-major des armées, j’ai passé mon temps à « taper sur l’édredon » pour le faire rentrer dans la valise, à couper de tous les côtés alors qu’on me disait que tout allait s’effondrer. Il est important d’avoir des idées directrices pour savoir où porter l’effort mais je crains, comme cela sera peut-être le cas à l’échelon national, qu’une réduction de l’ensemble des dépenses militaires de 2 % soit imposée, dont 1 % serait, par exemple, imputé sur le nucléaire, ces chiffres étant de pures hypothèses ; et je suis certain que cela marchera. Si l’on veut des économies immédiates, il faut les imposer brutalement en sachant bien ce à quoi l’on touche.
M. Joaquim Pueyo.
La modernisation de l’arme nucléaire coûte de plus en plus cher. Nous allons dépenser en dix ans plus qu’en vingt-cinq ans de guerre froide. Vous avez parlé du Royaume-Uni dont le niveau de démocratie est identique à celui de la France. Ne pourrait-on pas, en dehors de l’Europe de la défense qui ne traite d’ailleurs pas de dissuasion, réfléchir, par exemple, à un partage des mers puisque nos deux nations disposent de sous-marins et sont soumises à des restrictions budgétaires ? Cette option, déjà évoquée par le passé, me semble à considérer.
Qu’en est-il par ailleurs du Traité de non-prolifération, qui semble en panne aujourd’hui ?
Général Henri Bentégeat.
En réalité, la question des économies pouvant être recherchées au travers d’une plus grande coopération entre nos deux pays ne laisse personne indifférent en France ni au Royaume-Uni. Il y a cependant plusieurs niveaux de coopération. Il en existe tout d’abord d’ordre pratique, comme dans le domaine de la simulation ; mais il ne faut pas se leurrer sur le volume des économies potentielles, marginales, tout en ayant à l’esprit le fait que nous sommes techniquement en avance dans ce domaine et donc que ce sont les Britanniques qui sont les plus intéressés. L’aide que nous leur fournissons est au demeurant parfaitement justifiée, car par ce biais d’une certaine manière nous protégeons aussi notre force de dissuasion. Imaginons un instant quelle serait l’intensité des pressions qui s’exerceraient sur la France si les Britanniques étaient amenés à abandonner leur dissuasion !
Peut-on coopérer davantage, en allant par exemple jusqu’à cette dissuasion concertée évoquée un temps par Alain Juppé ? On se heurte en fait très rapidement au principe de la souveraineté nationale et de la nécessaire décision d’engagement de l’arme nucléaire par une seule personne. Dans notre système, seul le président de la République dispose des codes nucléaires et il serait quasiment impossible d’organiser une codécision de tir avec le Premier ministre britannique en situation de crise. En revanche, une concertation politique entre les deux responsables dans un tel contexte reste possible et nécessaire. Nous avons beaucoup d’échanges avec le Royaume-Uni sur le concept d’emploi ou lors d’exercices, mais cela n’entraîne aucune économie. De même que l’affectation de zones de patrouilles maritimes différentes, qui sert surtout éviter les accidents et à aider à nos sous-marins à se dissimuler au fond des océans de la manière la plus sûre, en choisissant les eaux favorables à la discrétion. La véritable dissuasion partagée impliquerait de partager la permanence à la mer, mais il s’agit d’un pas que nos dirigeants ne sont pas prêts à franchir, car supposant un degré d’accord sur la politique étrangère auquel nous ne sommes pas parvenus. Il s’agirait également d’un abandon partiel de souveraineté qui n’a pas été envisagé avec autant d’audace depuis l’appel de Winston Churchill à une union franco-britannique en 1940.
S’agissant du TNP, les négociations continuent mais se heurtent aux différences d’approches entre puissances reconnues et non reconnues, ainsi qu’à la montée d’une hostilité au nucléaire militaire dans des pays comme l’Allemagne ou la Suède par exemple, de sorte que les discussions restent totalement stériles.
M. Nicolas Dhuicq.
Mon général vous avez bien montré que le système actuel obéit à une cohérence interne qui serait détruite par une remise en question de tel ou tel élément. Quand j’entends parler d’économies, j’entends aussi perte des dépôts de brevets, disparitions des 800 PME qui travaillent pour la dissuasion et d’emplois très qualifiés.
Ma première question porte sur les munitions, leur entretien et leur taux de disponibilité. Nous souffrons actuellement d’un niveau très insuffisant de reconfiguration des munitions conventionnelles lors des retours d’opérations en raison d’économies absurdes. Si certains recherchent des économies, il existe d’autres possibilités dans le domaine civil. Je rappelle que l’aide médicale d’État coûte un milliard d’euros. Doit-on entretenir la jeunesse de France en esclavage dans des emplois dits d’avenir, qui sont des emplois aidés n’ayant jamais fonctionné, et maintenir les dépenses sociales à leur niveau, ou bien voulons nous demeurer un peuple libre et souverain, restant dans l’Histoire, en dépensant pour cela 3 % de notre PIB au titre de la défense ?
La deuxième question porte sur la crédibilité du chef de l’État. Nous avons plusieurs joueurs, dont certains ont une vision géostratégique et agissent pour augmenter leur territoire, ou souhaitent s’affranchir de la domination du dollar au travers de nouveaux moyens de paiement. Je pense en particulier au président russe qui, lui, est un chef d’État, alors que le président de la République, souverain républicain, n’a toujours pas prononcé de discours sur la dissuasion, ce qui risque d’en affecter la crédibilité.
Enfin, vous avez évoqué en quelque sorte l’évolution du centre de gravité de l’adversaire. Au vu de la faillite de certains États, qu’en est-il du cas d’un adversaire qui, démultiplié, non centralisé et non étatique, mettrait en cause les intérêts fondamentaux de la Nation ?
Général Henri Bentégeat.
En ce qui concerne les munitions, je ne connais pas l’état actuel de nos stocks, mais il est certain qu’il s’agit toujours d’un poste faisant l’objet d’économies budgétaires d’autant plus faciles qu’elles ne se voient pas. Du moins jusqu’au moment où, en opération, les insuffisances se manifestent, ce qui conduit alors à des acquisitions en urgence très coûteuses.
La question générale de la crédibilité du chef de l’État, en tant que responsable de la dissuasion nucléaire, est intéressante. Sans polémiquer, je rappelle les inquiétudes exprimées lorsque François Mitterrand est devenu président de la République. Or, il est devenu par la suite le chantre de la dissuasion. Je me souviens à cet égard d’un discours extraordinaire qu’il avait tenu devant les responsables chargés de la dissuasion, alors que je servais à son état-major particulier, au cours duquel il avait rappelé que sous ses deux mandats il avait doublé les capacités de nos forces nucléaires. Le deuxième exemple est celui de Valéry Giscard d’Estaing, qui avait écrit dans un livre une phrase malheureuse pouvant laisser entendre qu’il n’aurait jamais recouru à l’arme nucléaire. La crédibilité du chef de l’État est donc extrêmement sensible.
C’est la raison pour laquelle, lorsque j’étais chef d’état-major particulier du président Jacques Chirac, à ce titre détenteur de la deuxième moitié du code nucléaire et appelé à travailler sur ces questions nucléaires, j’ai énormément insisté sur la réintroduction de la notion d’ultime avertissement. Le chef de l’État ne peut pas se trouver confronté à un choix unique de menace d’emploi de l’arme impliquant nécessairement des dizaines de millions de morts. Il n’est certes pas prévu d’employer l’arme, mais de dissuader ; cela étant le choix ne pouvait plus être entre le tout ou rien. Il fallait autre chose, et c’était l’ultime avertissement. Ce dernier peut être pratiquement indolore, avec par exemple une frappe de faible puissance dans une zone désertique ou bien une impulsion électromagnétique, affectant les appareils électroniques et paralysant un pays sans avoir un caractère dévastateur, tout en montrant à l’adversaire que l’on est disposé à passer à un autre stade.
Dans ce domaine, nous pouvons avoir aujourd’hui confiance, car la fonction habite toujours l’homme.
La dissuasion nucléaire n’a indiscutablement pas pour fonction de dissuader des adversaires non étatiques. On peut imaginer l’emploi à usage terroriste de bombes radiologiques « sales », mais si les coupables ne sont pas directement liés à un État commanditaire, ils ne relèvent pas de la dissuasion nucléaire mais bien d’opérations de police ou conventionnelles.
Mme Geneviève Gosselin-Fleury.
Estimez-vous que les moyens actuels sont adaptés aux ambitions d’indépendance de notre dissuasion ? Peuvent-ils garantir la crédibilité réelle de celle-ci face aux autres puissances nucléaires, et tout particulièrement celles qui disposeraient de défenses antimissiles ?
Général Henri Bentégeat.
La crédibilité politique d’ensemble de la dissuasion repose sur la cohérence de notre système, qui est très grande et associe étroitement les deux composantes ainsi que le programme de simulation. Il existe aussi une crédibilité concrète des armes, point redoutable à l’origine des surcoûts du nucléaire, car il faut garantir que nos vecteurs et nos têtes seront capables de pénétrer les défenses adverses. C’est un problème considérable, qui nous conduit, en liaison avec les industriels, à travailler en permanence à la modernisation de nos forces pour mettre en œuvre des moyens de plus en plus sophistiqués. C’est la raison pour laquelle nous sommes conduits à passer du M 51.2 au M 51.3, car il améliorera certes la portée mais surtout garantira la pénétration de défenses adverses de plus en plus perfectionnées. Ce phénomène explique pourquoi le poids budgétaire du nucléaire tend à nouveau à s’accroître.
M. François de Rugy.
Je salue votre intervention claire et précise. Vous avez utilisé un argument qui personnellement me gêne, en appelant au caractère mythique ou sacré de la dissuasion, ce qui me paraît être un critère inadapté pour la décision politique. En revanche, j’ai cru comprendre qu’au travers de la liste des pistes d’économies vous essayiez de résoudre la contradiction dans laquelle la France se trouve entre sa contrainte budgétaire inéluctable et l’évolution des dépenses militaires. De ce point de vue, on peut relever objectivement qu’un même choix de réduction de ces dernières a été réalisé par l’ancienne et l’actuelle majorité, sous deux présidences de la République différentes. La sanctuarisation de la dissuasion nucléaire amènerait à sacrifier très lourdement les crédits affectés aux équipements conventionnels. L’alternative est-elle vraiment entre des économies structurelles à moyen terme ou des « coups de rabots » généralisés ? Ces économies ne mettraient pas finalement en cause la dissuasion, quoiqu’on puisse en penser par ailleurs.
Général Henri Bentégeat.
J’ai conscience d’avoir abusé d’un vocabulaire que je n’emploie pas d’habitude. Il n’y a aucune raison de s’agenouiller devant le « dieu nucléaire », pas plus d’ailleurs qu’il n’y en a de le répudier définitivement pour des raisons tenant à la foi. Mon propos était avant tout ironique et visait le lobby nucléaire au sein des armées, auquel j’ai appartenu et appartient indiscutablement encore, qui défend avec constance la dissuasion face à ceux qui, au sein des armées ou de l’opinion publique, seraient prêts à la sacrifier. Je considère toujours que notre dissuasion apporte beaucoup à la France et aux Français.
Il faut cependant relever qu’en raison de son emploi à Hiroshima et Nagasaki, l’arme nucléaire occupe une place à part, d’ordre mythique, dans l’imaginaire populaire. Et il est très heureux qu’il en soit ainsi, car c’est la seule arme capable de faire instantanément des millions de morts.
S’agissant de l’alternative entre les économies forfaitaires ou structurelles, comme pour l’ensemble des dépenses publiques, je pense que l’on sera conduit à utiliser un panachage des deux méthodes, qui ne sont pas incompatibles.
M. Yves Fromion.
Pour revenir sur la question de la crédibilité du chef de l’État, j’estime que lorsque l’on fait le choix d’une démonstration publique de tir du M 51, dont le résultat se révèle calamiteux, on ne rend pas service à la crédibilité d’ensemble de notre force de dissuasion. Sur le fond de notre débat, nous savons qu’il n’y a aucune perspective d’économie à court terme sur la dissuasion, mais nous devons nous poser la question pour le moyen terme de manière sérieuse si nous ne voulons pas seulement subir. En effet, c’est aujourd’hui que sont posés les premiers jalons des systèmes futurs, ce qui implique de faire dès à présent les choix adaptés en matière d’affectation des crédits de recherche, en s’interrogeant sur le dimensionnement et les caractéristiques dont nous aurons besoin. Par exemple, faudra-t-il maintenir deux composantes ? Pouvons-nous imaginer une composante mixte, avec des sous-marins capables de tirer aussi des missiles de croisière à longue portée ? En bref, vers quoi devons-nous nous diriger ? Sur l’ultime avertissement, je vous rejoins entièrement sur son utilité. Nul ne pouvait croire que les responsables politiques pouvaient rester enfermés dans le dilemme du tout ou rien.
Général Henri Bentégeat.
Je dois avouer qu’il m’est extrêmement difficile de vous répondre. La réflexion sur l’avenir de l’outil de dissuasion commence à peine à émerger, notamment dans le cadre de l’exercice nouveau et original des auditions sur la dissuasion menées par votre commission, dont j’espère qu’il aura un écho dans l’opinion. Penser une évolution sensible de notre système de dissuasion implique un débat collectif très approfondi, en tenant notamment compte de nos compétences techniques, dont on sait combien il est difficile de les maintenir. L’exemple britannique en matière de sous-marins lanceurs d’engins nous instruit d’ailleurs sur les risques importants qu’il y a à interrompre les activités des bureaux d’études et de nos ingénieurs, que ce soit au CEA ou chez les industriels. Par-delà les choix immédiats sur les moyens de desserrer un peu la contrainte budgétaire en matière nucléaire, il y a donc un débat de fond à mener sur ce sujet, en le construisant sur une base politique.
Mme la présidente Patricia Adam.
Je vous remercie d’avoir bien voulu nous faire partager vos analyses. J’espère également que la société civile se saisira de nos travaux.
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La séance est levée à dix heures trente.
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Membres présents ou excusés
Présents. - Mme Patricia Adam, M. François André, M. Nicolas Bays, M. Sylvain Berrios, M. Daniel Boisserie, M. Gilles Bourdouleix, M. Jean-Jacques Bridey, Mme Isabelle Bruneau, M. Guy Chambefort, M. Alain Chrétien, Mme Catherine Coutelle, M. Bernard Deflesselles, M. Guy Delcourt, M. Nicolas Dhuicq, Mme Marianne Dubois, M. Yves Foulon, M. Yves Fromion, M. Sauveur Gandolfi-Scheit, Mme Geneviève Gosselin-Fleury, M. Serge Grouard, M. Laurent Kalinowski, M. Patrick Labaune, M. Marc Laffineur, M. Charles de La Verpillière, M. Gilbert Le Bris, M. Christophe Léonard, M. Maurice Leroy, M. Jean-Pierre Maggi, M. Alain Marleix, M. Alain Marty, M. Philippe Meunier, M. Jacques Moignard, M. Paul Molac, M. Alain Moyne-Bressand, M. Jean-Claude Perez, Mme Sylvie Pichot, Mme Émilienne Poumirol, M. Joaquim Pueyo, M. Eduardo Rihan Cypel, M. Gwendal Rouillard, M. Alain Rousset, M. François de Rugy, M. Jean-Michel Villaumé, M. Philippe Vitel, Mme Paola Zanetti
Excusés. - M. Ibrahim Aboubacar, M. Olivier Audibert Troin, M. Claude Bartolone, M. Philippe Briand, M. Jean-Jacques Candelier, M. Laurent Cathala, M. Lucien Degauchy, M. Philippe Folliot, M. Éric Jalton, M. Jean-Yves Le Déaut, M. Frédéric Lefebvre, M. Bruno Le Roux, M. Philippe Nauche, Mme Marie Récalde, M. Michel Voisin