FUKUSHIMA: DES ELEMENTS RADIOACTIFS A NOUVEAU DECOUVERTS DANS L’EAU (ATS)

Fukushima:

FUKUSHIMA: DES ELEMENTS RADIOACTIFS A NOUVEAU DECOUVERTS DANS L'EAU (ATS) dans REFLEXIONS PERSONNELLES aaaaaaa2

Des éléments radioactifs

à nouveau découverts dans l’eau

De très fortes doses d’éléments radioactifs toxiques ont de nouveau été détectées dans les eaux souterraines accumulées au pied de la centrale nucléaire de Fukushima, selon l’opérateur japonais TEPCO. Les analyses ont permis d’établir la présence de tritium à des doses dix fois plus élevées que le taux limite admis.

« Selon les échantillons analysés le 5 juillet 2013 (…), nous avons détecté un niveau record de 600 000 becquerels par litre » de tritium, dix fois supérieur aux recommandations gouvernementales de 60 000 becquerels par litre, a indiqué samedi Tokyo Electric Power Co (TEPCO) dans un communiqué.

« Nous poursuivons nos efforts pour empêcher que la pollution prenne de l’ampleur (…) et allons renforcer tout le processus de contrôle », a promis l’opérateur.

Fin juin 2013, TEPCO avait annoncé avoir mesuré un niveau de 3000 becquerels par litre pour les éléments radioactifs produisant des rayons béta, comme le strontium 90, dans le liquide extrait d’un nouveau point de prélèvement situé entre les réacteurs et la mer. A ce moment-là, il avait constaté la présence de tritium à un niveau huit fois supérieur à la dose autorisée.

Ces substances radioactives s’étaient échappées des réacteurs de la centrale de Fukushima, ravagée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est de l’archipel. Elles avaient ensuite pollué les eaux souterraines.

(ats / 07.07.2013 12h44)

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 8 juillet, 2013 |Pas de commentaires »

ARMES A L’URANIUM « APPAUVRI »: LA REPONSE SCANDALEUSE ET MENSONGERE DU MINISTRE DE LA DEFENSE LE DRIAN A LA SENATRICE JOËLLE GARRIAUD-MAYLAM ET AU DEPUTE ANDRE CHASSAIGNE (Thierry LAMIREAU / Réalisateur du film « URANIUM EN LIMOUSIN » / lesoufflecestmavie.unblog.fr)

Armes à l’uranium « appauvri »:

La réponse scandaleuse

et mensongère

du Ministre LE DRIAN 

à la Sénatrice

Joëlle GARRIAUD-MAYLAM

 et au Député

André CHASSAIGNE

ARMES A L'URANIUM bbbbbbbbbgif ARMEES dans REFLEXIONS PERSONNELLES

Doctrine française sur les armes

à l’uranium appauvri

Question n° 04198 adressée à M. le ministre de la défense,

publiée au JO du 24/01/2013 :

La sénatrice J.GARRIAUD MAYLAM  interroge le Ministre de la Défense quant aux mesures prises par la France suite à la Résolution du Parlement européen du 22 mai 2008 sur les armes contenant de l’uranium appauvri et leurs effets sur la santé humaine et l’environnement.

Elle rappelle que les armes à l’uranium appauvri ont été largement utilisées dans de multiples conflits depuis la guerre d’Irak de 1991, tant sous la forme de munitions que sous celle de blindages renforcés contre les missiles et les tirs d’artillerie. Classées « conventionnelles », elles sont fabriquées par un nombre croissant de pays, dont la France, qui est le seul pays européen dans cette situation.

Malgré l’absence de preuves scientifiques irréfutables, ces armes sont fortement soupçonnées de provoquer des malformations congénitales, ainsi que d’accroître les cancers et leucémies, tant parmi les militaires que les populations civiles, dans les pays où ces armes sont utilisées mais peut-être aussi dans les zones où elles sont fabriquées et testées. Il semble également que les projectiles manquant leur cible puissent provoquer une contamination des sols et des nappes phréatiques aux conséquences graves et durables pour les populations civiles comme pour l’environnement.

La résolution du 22 mai 2008 votée par le Parlement européen, affirme que « l’emploi d’uranium appauvri dans les conflits viole les règles et principes fondamentaux consacrés par le droit international humanitaire et environnemental, écrit et coutumier ».

Cette résolution formule plusieurs exigences vis-à-vis des Etats membres, dont :

1) la présentation d’un rapport exposant leurs vues sur les effets de l’emploi d’armes et de munitions contenant de l’uranium appauvri,

2) la réalisation d’études scientifiques sur l’emploi d’uranium appauvri dans toutes les zones où des personnels militaires et civils, européens et internationaux, ont été déployés,

3) un moratoire sur l’utilisation de ces armes et munitions,

4) l’arrêt de leur fabrication et de leur achat et

5) le déploiement d’efforts en vue de l’interdiction mondiale de ces armes, notamment via l’élaboration d’un traité international sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage, de la diffusion, des essais et de l’emploi d’armes contenant de l’uranium, ainsi que sur la destruction ou le recyclage des stocks existants.

La France s’était opposée à la résolution du 22 mai 2008, niant les risques sanitaires et environnementaux de l’uranium appauvri. Toutefois, au vu de la gravité des dangers suspectés de l’uranium appauvri, l’application du principe de précaution devrait légitimer, au minimum, une suspension de l’utilisation, de la fabrication et du commerce de ces armes, le temps que des études scientifiques approfondies aboutissent.

La sénatrice souhaiterait savoir si des mesure ont été prises par la France suite à cette résolution, tant au plan unilatéral que dans le cadre de sa participation aux diverses instances multilatérales (Union européenne, Nations Unies, OTAN,…).

Elle appelle aussi le Ministre à s’engager à ne pas recourir à ce type d’armement dans le cadre de l’intervention militaire française au Mali et à s’impliquer pour les partenaires de la France dans le conflit ne les utilisent pas non plus.

Il importe en effet que notre politique de Défense s’inscrive dans le respect du principe de précaution et du droit international humanitaire.

Réponse de M. le ministre de la défense

(JO du 20/06/2013, page 1867) :

Les munitions flèches à l’uranium appauvri équipant les chars Leclerc procurent à ces derniers une capacité de défense indispensable face à des chars modernes, surprotégés, très agiles et pouvant neutraliser des cibles à longue distance. Ces obus relèvent de la catégorie des armes conventionnelles et ne sont interdits par aucune convention internationale.

Le droit international applicable en l’occurrence est l’article 35 du premier protocole additionnel aux conventions de Genève, qui stipule que les États doivent s’assurer que les armes qu’ils emploient ne sont pas de nature à provoquer des maux superflus et que les dommages causés n’ont pas un impact étendu, durable et grave sur l’environnement naturel.

En conséquence, de nombreuses évaluations approfondies des effets sanitaires et environnementaux des munitions contenant de l’uranium appauvri ont été conduites par les organisations internationales compétentes : Organisation Mondiale de la Santé, Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), Agence Internationale de l’Energie Atomique, Organisation du Traité de l’Atlantique Nord.

À cet égard, il convient notamment de souligner que les essais de ces munitions ont été suspendus dans l’attente du résultat des études épidémiologiques menées par le PNUE après les conflits dans le Golfe persique et les Balkans.

Cependant, aucun de ces travaux n’a mis scientifiquement en évidence une quelconque dangerosité liée à la présence d’uranium dans ces armes. En effet, l’uranium appauvri utilisé pour la fabrication des munitions étant très peu rayonnant, et sa concentration extrêmement faible, le risque de pollution du champ de bataille apparaît minime.

Pour autant, la France demeure attentive aux conclusions des diverses recherches effectuées par les organismes spécialisés sur le thème de l’impact sur la santé et l’environnement de tous les armements, sans exception, dont elle est dotée.

Enfin, il est précisé que nos forces armées n’envisagent le recours à des tirs d’obus à forte capacité de pénétration que dans le cadre d’un volume strictement adapté à la nécessité opérationnelle, et uniquement contre des chars de combat surprotégés.

Dans ce contexte, elles n’ont à ce jour utilisé ce type de munitions ni au Mali, ni sur les différents théâtres d’opérations extérieurs sur lesquels elles ont été engagées.

En revanche, il n’appartient pas à la France de se prononcer quant à l’éventuelle utilisation par l’un de ses alliés de ces munitions dont l’emploi n’est interdit ou limité par aucun instrument du Droit International, y compris humanitaire.

Le Ministre de la Défense

Question écrite n° 20048 – 14ème législature posée par

M. Chassaigne André

(Puy-de-Dôme – Gauche démocrate et républicaine)

publiée au JO le 05/03/2013
aaaaaaaa28 ARMES A L'URANIUM APPAUVRI
M. André Chassaigne attire l’attention de M. le ministre de la Défense sur l’utilisation d’armes à l’uranium appauvri au Mali. Selon des informations concordantes, l’armée française utiliserait au Mali des armes à uranium appauvri, définies comme étant des « munitions fléchées à l’uranium appauvri ». Cet usage militaire par aéronefs et certains blindés n’a pas été démenti par l’armée française. De telles armes sont utilisées au nom de « l’efficacité » pour pénétrer dans les blindages ou béton. Mais elles ont des effets néfastes et de très longue durée, connus depuis longtemps, par la contamination des zones impactées. Elles ont notamment un effet toxique sur les plantes et sur le bétail, intégrant ainsi la chaîne alimentaire. De plus, l’utilisation de ces armes est illicite, car en violation des règles internationales de radioprotection. Elles ont été à maintes reprises déclarées illégales par le droit international sur le contrôle des armements. De fait, elles constituent un crime contre l’humanité dans la mesure où elles entraînent pour plusieurs milliards d’années la pollution des sols, des eaux et de l’air, contaminant la flore, la faune et les populations, engendrant des malformations congénitales avec transmission aux générations futures. Il lui demande de lui préciser si cette information est vérifiée. Si elle s’avérait juste, il souhaite connaître son engagement à faire procéder à l’arrêt immédiat de leur utilisation et prendre en charge les coûts de décontamination. Il lui demande si la France est prête à oeuvrer auprès des instances internationales pour que ces munitions soient effectivement interdites dans tous les conflits sur la planète.
Réponse du ministère: Défense
parue au JO le 25/06/2013
Les munitions flèches à l’uranium appauvri équipant les chars Leclerc procurent à ces derniers une capacité de défense indispensable face à des chars modernes, surprotégés, très agiles et pouvant neutraliser des cibles à longue distance. Ces obus relèvent de la catégorie des armes conventionnelles et ne sont interdits par aucune convention internationale. Le droit international applicable en l’occurrence est l’article 35 du premier protocole additionnel aux conventions de Genève, qui stipule que les États doivent s’assurer que les armes qu’ils emploient ne sont pas de nature à provoquer des maux superflus et que les dommages causés n’ont pas un impact étendu, durable et grave sur l’environnement naturel. En conséquence, de nombreuses évaluations approfondies des effets sanitaires et environnementaux des munitions contenant de l’uranium appauvri ont été conduites par les organisations internationales compétentes : Organisation Mondiale de la Santé, Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE),, Agence Internationale de l’Energie Atomique, Organisation du Traité de l’Atlantique Nord. A cet égard, il convient notamment de souligner que les essais de ces munitions ont été suspendus dans l’attente du résultat des études épidémiologiques menées par le PNUE après les conflits dans le Golfe persique et les Balkans. Cependant, aucun de ces travaux n’a mis scientifiquement en évidence une quelconque dangerosité liée à la présence d’uranium dans ces armes. En effet, l’uranium appauvri utilisé pour la fabrication des munitions étant très peu rayonnant, et sa concentration extrêmement faible, le risque de pollution du champ de bataille apparaît minime. Pour autant, la France demeure attentive aux conclusions des diverses recherches effectuées par les organismes spécialisés sur le thème de l’impact sur la santé et l’environnement de tous les armements, sans exception, dont elle est dotée. Enfin, il est précisé que nos forces armées n’envisagent le recours à des tirs d’obus à forte capacité de pénétration que dans le cadre d’un volume strictement adapté à la nécessité opérationnelle, et uniquement contre des chars de combat surprotégés. Dans ce contexte, elles n’ont à ce jour utilisé ce type de munitions ni au Mali, ni sur les différents théâtres d’opérations extérieurs sur lesquels elles ont été engagées. En revanche, il n’appartient pas à la France de se prononcer quant à l’éventuelle utilisation par l’un de ses alliés de ces munitions dont l’emploi n’est interdit ou limité par aucun instrument du droit international, y compris humanitaire.

COMMENTAIRES:

(Le Souffle c’est ma Vie / Thierry LAMIREAU)

depleted-uranium1 BLOGS

Cette réponse ministérielle scandaleuse ne m’étonne pas !
L’on retrouve d’ailleurs à peu près les mêmes phrases lors de réponses du même ministère lorsque Monsieur SARKOZY était Président.
L’explication est simple: les technocrates intégrés aux ministères concernés par ce sujet proviennent pratiquement tous des mêmes corps (Corps des Mines, X , CEA, etc).

L’influence presque « totalitaire » de l’Académie des Sciences et de l’Académie de Médecine est aussi très importante ce qui explique ces réponses similaires et stéréotypées.
La réponse du Ministère est cependant intéressante à plus d’un titre.
Ce n’est pas une réponse qui nie l’utilisation des armes à l’uranium « appauvri » d’autant que la « justification » utilisée est celle de l’innocuité présumée…

Or, il y a un problème majeur:

Les documents de l’OTAN indiquent le contraire !

Ils précisent d’une manière millimétrique le danger de l’utilisation des armes à l’uranium « appauvri ».
La réponse donnée est la réponse habituelle founie par tout Etat qui utilise les armes à l’uranium « appauvri » !

Cette affirmation est donc le premier mensonge.

Le deuxième est celui d’indiquer que la France n’utilise pas ces armes dans la guerre au Mali…puisque, visuellement sous les carlingues avant l’envol, l’on voit ces armes !

La réelle preuve sera d’obtenir des mesures des sols, des eaux et des matériels détruits in situ…cela viendra bien un jour comme pour l’Irak !
Le Ministre LE DRIAN a eu communication de mes questions précises…pas de réponse !

Pour étayer mes dires je vous joins quelques liens directs vers

mon blog:

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2013/03/06/exceptionnel-uranium-appauvri-le-cri-dalarme-dun-specialiste-americain-docteur-doug-rokke-expert-de-radiophysique-medicale-aupres-de-larmee-americaine-revue-de-presse-tres-interes/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2013/03/07/de-hiroshima-a-bagdad-lhistoire-de-luranium-appauvri-joelle-penochet-anthropologue-et-journaliste-independante/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2013/03/07/luranium-appauvri-le-diabete-le-cancer-et-vous-docteur-alan-cantwell/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2013/03/06/uranium-appauvri-reponse-du-ministere-de-la-defense-le-18-janvier-2011-pour-une-idee-du-type-de-reponse-un-vrai-scandale-qui-en-confirme-son-utilisation-par-la-france-thierry-lamireau/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2013/03/05/luranium-appauvri-sur-le-champ-de-bataille-william-s-andrews-ph-d/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2013/02/26/la-guerre-au-mali-quelques-infos-tres-interessantes-thierry-lamireau-lesoufflecestmavie-unblog-fr/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2013/02/19/document-explosif-manuel-sur-les-principes-de-securite-de-lotan-applicable-aux-stokages-des-munitions-et-explosifs-a-luranium-appauvri/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2013/02/17/document-exceptionnelmaladies-non-diagnostiquees-et-guerre-radiologique-asaf-durakovic/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2013/02/14/en-france-luranium-appauvri-reste-un-tabou/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2013/02/13/uranium-appauvri-michelle-barillet-je-veux-connaitre-la-verite/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2013/02/06/document-exceptionnelpendant-que-luranium-est-appauvri-cest-nos-poumons-qui-senrichissent-doug-westerman-2007-traductionpetrus-lombart/

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 26 juin, 2013 |Pas de commentaires »

UNE SUBSTANCE NUCLEAIRE TRES TOXIQUE DANS LES EAUX DE FUKUSHIMA (ats)

Une substance nucléaire très toxique

dans les eaux de Fukushima

UNE SUBSTANCE NUCLEAIRE TRES TOXIQUE DANS LES EAUX DE FUKUSHIMA (ats) dans REFLEXIONS PERSONNELLES aaaaaaaa23

Des taux de plus en plus élevés de strontium 90 ont été détectés dans les eaux souterraines de la centrale nucléaire de Fukushima, a annoncé la société japonaise qui gère le site. Le strontium 90 est considéré comme une substance radioactive très toxique.

Le strontium 90 est un dérivé de la fusion de l’uranium et du plutonium dans les réacteurs nucléaires et les armes atomiques, indique le site de l’Agence de Protection de l’Environnement Américaine.

La présence de cette substance a été découverte alors que Tokyo Electric Power (TEPCO) a demandé l’autorisation de déverser dans l’océan Pacifique l’eau contaminée présentant de faibles taux de radiation, faute de place pour continuer à la stocker.

« L’eau contaminée ne doit pas être déversée dans l’océan », a aussitôt réagi Michiaki Furukawa, ingénieur nucléaire et professeur émérite à l’Université de Nagoya. « Il doivent la stocker à un endroit où elle ne peut pas s’écouler hors de la centrale. »

Multiplié par 100

Les tests régulièrement effectués sous le réacteur numéro deux de la centrale ont montré que le taux de strontium 90 avait été multiplié par 100 au cours des six derniers mois, a indiqué le directeur général de TEPCO. Ce taux est passé de 8,6 becquerels par litre en décembre 2012 à 1000 becquerels en mai 2013, a-t-il précisé, soit un taux plus de 30 fois supérieur à la limite tolérée (30 becquerels).

Des taux élevés de tritium, une substance moins toxique, ont également été détectés, a ajouté le directeur. Fin mai, ces taux étaient plus de huit fois supérieurs à la limite autorisée (500’000 becquerels contre 60’000).

Nouvelles normes de sécurité

TEPCO a constamment révisé à la hausse ses évaluations initialement rassurantes sur les taux de radiation et autres problèmes rencontrés à la centrale de Fukushima-Daiichi après la catastrophe.

Par ailleurs, l’autorité japonaise de régulation nucléaire a officiellement validé les nouvelles normes de sûreté des réacteurs et décidé d’avancer au 8 juillet 2013 au lieu du 18 leur entrée en vigueur, une accélération dont veulent profiter les compagnies.

(ats / 19.06.2013 11h13)

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 23 juin, 2013 |Pas de commentaires »

DU CESIUM POUR LES REPAS DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ? (Pierre FETET /fukushima.over-blog.fr)

DU CESIUM POUR LES REPAS DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ? (Pierre FETET /fukushima.over-blog.fr) dans REFLEXIONS PERSONNELLES aaaaaaaaa23 CENTRALES NUCLEAIRES dans REFLEXIONS PERSONNELLES

Dans le cadre de la promotion des produits de Fukushima, la chaîne de télévision publique japonaise NHK a lancé une campagne internationale pour obtenir l’appui de gens aussi variés que des journalistes, des blogueurs et… des chefs cuisiniers. C’est ainsi qu’aux frais du contribuable japonais, des personnes du monde entier se sont déplacées et se déplacent au Japon pour participer à des émissions de promotion diffusées à la télévision.

Selon le journal L’Est Républicain (édition Est Magazine du 7 avril 2013, p. 21), une délégation de chefs s’est ainsi rendue dans la région de Fukushima « afin d’aider les pêcheurs et agriculteurs locaux à redonner une image positive de leurs produits ».

Bernard Vaussion, le chef de l’Elysée, faisait partie de ce voyage promotionnel.

Celui-ci s’est rendu à Aizuwakamatsu en février 2013, à plus de 90 km à l’ouest de la centrale de Fukushima Daiichi, et non pas « à une quarantaine de kilomètres de la centrale » comme cela est relaté dans le journal. Cet écart participe au discours général de l’article signé Jean-Charles Verguet qui énonce un autre mensonge plus grave :

« Les fruits, les légumes, la viande, les poissons du secteur victimes de l’accident nucléaire, ne présentent plus de risques sanitaires » et qui rapporte les paroles d’un autre acteur du projet, Gilles Bragard :

« Il n’y a plus de radioactivité nocive (sic) en dehors de la zone d’exclusion autour de la centrale ».

 CESIUM

Bernard VAUSSION faisant la promotion de produits de Fukushima

Avec cet article diffusé en grand tirage dans l’est de la France, le gouvernement japonais, par l’intermédiaire d’un voyage doré filmé par la NHK, atteint son objectif : diffuser l’idée que la radioactivité disparaît au bout de quelques années, que l’on peut vivre à Fukushima comme partout ailleurs dans le monde, et qu’au final, un accident nucléaire de temps en temps, c’est un risque acceptable.

Ce n’est pourtant pas l’avis des femmes de Fukushima qui s’expriment dans cette vidéo rassemblant leurs témoignages (sous-titrage en français):

Désormais, il y a deux Japons, séparant deux manières de voir la catastrophe nucléaire:

Il y a ceux qui, conscients du danger des radiations, évacuent ou qui demandent à être évacués, et il y a ceux qui pensent que la décontamination est possible, qu’elle peut être efficace, et qu’il est possible de vivre en territoire contaminé. On sait pourtant depuis Tchernobyl que les faibles doses rendent malades les enfants, mais on fait comme si cette triste expérience n’existait pas.

Bernard Vaussion, peut-être sans le savoir vraiment, a donc choisi de promouvoir la consommation de produits faiblement radioactifs. Il a participé à la préparation d’un repas de gala sous les caméras avec des personnalités japonaises des arts et du spectacle. Il y avait 200 personnes à ce repas de solidarité faiblement radioactif, dont l’ambassadeur de France au Japon Christian Masset. Bien sûr, tous ces gens ne risquent rien car ce ne sont pas quelques becquerels en plus qui vont les rendre malades, ils ne vivent pas en territoire contaminé et ils ne sont pas obligés de vivre avec cet apport radioactif journalier et cette angoisse permanente.

Bien sûr, tous ceux qui vont s’empresser de critiquer ce billet n’habitent pas en territoire contaminé, ils ne risquent rien mais sont tous d’accord pour que les autres, loin de chez eux, soient contaminés à leur place. Bien sûr Bernard Vaussion ne va pas préparer de plats contaminés à François Hollande, ni à sa propre famille d’ailleurs.

La promotion de la bouffe au césium, c’est bon uniquement pour les Japonais. Quoique… Le jour où il y aura un accident nucléaire en France, la situation sera identique, il y aura tellement de monde à évacuer que cela ne sera pas possible et qu’on demandera à la majeure partie de ne pas bouger. Et là, il faudra des volontaires pour manger en direct à la télévision des légumes radioactifs, cuisinés par des grands chefs soumis à la volonté du pouvoir.

Ni Bernard Vaussion, ni François Hollande n’ont compris les dangers réels de la contamination interne. Les deux, indirectement ou directement, font la promotion de l’énergie nucléaire. La stratégie de communication du village nucléaire est décidément un cancer de notre société. Elle utilise tous les moyens dans les milieux pédagogiques, culturels, artistiques, sportifs, scientifiques, économiques et politiques pour gangréner les esprits. Elle envahit le web, les médias, les institutions.

Alors petit rappel pour ces deux personnes intelligentes et pour toutes les autres qui auraient tendance à oublier la situation actuelle:

- Il faut attendre 300 ans, et non pas 2 ans, avant que le césium perde toute sa radioactivité.

- La contamination interne permanente rend malade les gens, surtout les enfants.

- On n’a pas le droit de jouer avec la santé des enfants.

- 27 ans après Tchernobyl, 3 enfants sur 4 ne sont plus en bonne santé en Biélorussie.

- 2 ans après Fukushima, déjà 12 enfants de Fukushima ont un cancer de la thyroïde et 15 sont suspectés.

Pour ceux dont les connaissances sur la radioactivité sont limitées, il faut lire de toute urgence le vademecum réalisé par Georges Magnier (site Vivre après Fukushima).

Si vous êtes victime d’un accident nucléaire, vous n’aurez plus le temps de le consulter, et vous serez démunis face à une situation que vous ne comprendrez pas.

Télécharger le petit vademecum du nucléaire (500 Ko)

Pour terminer, car il faut bien répondre à la question du titre:

Non, pas de césium pour le Président de la République, ni pour les petits Français qui mangent dans les écoles françaises du Japon. Nicolas Sarkozy n’est pas allé à Fukushima, François Hollande non plus.

Comme son prédécesseur, il a annoncé au Japon le renforcement du partenariat franco-japonais dans le nucléaire, comme si la catastrophe en cours n’avait eu aucun impact sur sa conscience. Et pendant ce temps, Edison International prenait la décision de fermer la vieille centrale de San Onofre (Californie)…

Pierre FETET

L’origine des denrées est contrôlée de la même manière que pour le menu de demi-pension ( Aucun produit en provenance du nord de Tokyo (Aomori, Akita, Iwate, Yamagata, Miyagi, Gunma, Niigata, Fukushima, Tochigi, Ibaraki, Saitama, Chiba, Tokyo, Kanagawa, Shizuoka) n’est commandé).

Lycée français international de Tokyo

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Photo d’entête: les chefs sous le feu des caméras de la NHK (source)

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Aller plus loin: Message à François Hollande de la part de ressortissants japonais résidant en France.

Pierre FETET

commentaires:

MC-Tokyo

Ces gens sont des criminels ! Alors que des groupes de parents se forment sur tout le territoire japonais pour la protection des enfants, il y a des abrutis de tout poil qui viennent vanter la qualité de produits des zones contaminées que personne n’achète dans les magasins au Japon. Ces gens nous empoisonnent, deux fois, une première fois avec ces produits et une deuxième fois avec leur connerie qui n’a vraiment plus de limite.

MC-Tokyo

Les dirigeants de la France collaborent avec des dirigeants du Japon pour que les Japonais acceptent de bien vouloir manger des produits contaminés, sans se plaindre. Alors que le Lycée franco-japonais qui accueillent des enfants français, ne sert pas de produits des zones contaminées.!!! Ça me dégoûte ! Les gosses japonais peuvent bien manger des saloperies, tant que les petits Français ne sont pas concernés. Ça s’appelle du rascisme, ni plus ni moins.
http://www.lfitokyo.org/index.php/infos-parents/restauration-scolaire

Roland

Une honte ! Cette démarche criminelle porte atteinte non seulement aux professionnels de la gastronomie mais à tous les Japonais et tous les Terriens. Elle contrarie le devoir de chaque citoyen: presser les autorités locales, le gouvernement japonais, de tout mettre en oeuvre pour maîtriser, au fil d’un long parcours, qui mobilisera de nombreuses générations, les suites de la catastrophe nucléaire de Fukushima, apporter aux personnes contaminées le meilleur suivi sanitaire, accompagner les personnes contaminées, leurs proches, aider la reconversion des agriculteurs, des pêcheurs de la région, privés de leur gagne-pain, définir le nouveau bouquet énergétique, préparer la sortie du nucléaire.
J’espère qu’à l’occasion des questions orales, le gouvernement français sera interpellé sur cette démarche, qui ajoute au crime contre l’humain.

Noémie

Merci pour votre atricle encore une fois très instructif, avec un super lien! Vous faites un excellent travail pour lequel vous n’aurez jamais de médaille ou de remerciement officiel. Rien d’autre que notre appréciation anonyme. Bon courage, ne lâchez rien!

Lionel

En fait de contamination par la voie alimentaire, où en est-on des nouvelles de la famille impériale ?
Les deux enfants étaient très malades et l’Empereur avait des complications cardiaques.
En matière de faire les malins, il y a déjà plus d’un an un journaliste japonais d’une célèbre émission télé avait mangé en direct des légumes de la région de Fukushima, il est mort quelques mois plus tard d’un leucémie foudroyante et sa pauvre assistante aux dernières nouvelles n’allait pas beaucoup mieux !

Sylvie 80

A été mis en ligne par l’IRSN , le 28/05/2013 , un rapport de 240 pages intitulé:

 » Guide d’aide à la décision pour la gestion du milieu agricole en cas d’accident nucléaire »
Je vous assure que c’est « passionnant » ! lien pour lire ou télécharger : http://www.irsn.fr/FR/expertise/rapports_expertise/surveillance-environnement/Pages/Guide-ACTA_aide-decision-gestion-milieu-agricole-accident-nucleaire.aspx

A mon avis, il faut le faire circuler / connaître au maximum afin que les Français prennent conscience du désastre qui suivra l’accident nucléaire en France-

Amitiés
Sylvie

JAnonymous

Pour repondre a MC-Tokyo et le rassurer, l’intendance du lycée francais [international, ah ah] de tokyo n’attend qu’une baisse de la vigilance des parents, grace au lobbying de l’IRSN a 12000kms de Fukushima et l’arrivée de nouveaux parents persuadés par les medias que la catastrophe est finie, pour remettre au menu les fruits de saison de la region contaminée. A suivre à la rentree, voire même pendant les vacances.

Et sinon, je suis vraiment sidéré par l’attitude des dirigeants francais. Qu’est-ce qui peut pousser ces gens-là, de tout bord politique y compris EELV qui est bien dans la coalition de la majorite gouvernementale, à faire la promotion du nucleaire ? Est-ce que l’industrie nucleaire et ses retombées secondaires (ce n’est même pas une blague, je parle de retombées financières) sont supérieures à, disons, la somme des industries agroalimentaires et de tourisme ? Parce que s’il y a une catastrophe nucléaire en France, vous pouvez oublier le tourisme et l’exportation de vin.

Petit exercice ? Relisez les articles de 2011 et 2012 en remplacant « Fukushima Dai Ichi » par « Fessenheim », « préfecture de fukushima » par « Alsace », « Tohoku » par « Alsace-Ruhr-Lorraine » et « Japon » par « Europe de l’Ouest »…

Merci Sylvie pour le lien, c’est effectivement passionnant. Chiffre d’affaire de l’industrie de la betterave : 3 milliards d’euros, viticulture : 9.5 milliards dont 5 à l’export, et ce sont les seuls chiffres de ce rapport. Marche de la soi-disant centrale Turque : 16,7 milliards à partager entre Mitsubishi, Areva, etc… si elle est vraiment construite un jour. Soit à peu près deux ans de production viticole.

Bon accident à tous !

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 19 juin, 2013 |Pas de commentaires »

MINES D’URANIUM: LA PROPAGANDE A L’ETAT PUR PAR AREVA. UN VERITABLE SCANDALE ! + DOCUMENTS TECHNIQUES CRITIQUES + IMAGES EXCLUSIVES DU FILM « URANIUM EN LIMOUSIN » DE THIERRY LAMIREAU (Thierry LAMIREAU / lesoufflecestmavie.unblog.fr)

Mines d’uranium:

Produire plus

et

produire mieux ?

-Plateau de propagande

par AREVA-

MINES D'URANIUM: LA PROPAGANDE A L'ETAT PUR PAR AREVA. UN VERITABLE SCANDALE ! + DOCUMENTS TECHNIQUES CRITIQUES + IMAGES EXCLUSIVES DU FILM aaaaaaaaa12 AREVA dans REFLEXIONS PERSONNELLESbbbbbbbb3 CEAccccccccjpg CENTRALES NUCLEAIRES

aaaaaaaaa11 COGEMAQuelques documents d’information sur les

mines d’uranium:

fichier pdf Les vaches pondent des oeufs…Les déchets RADIOACTIFS son…

fichier pdf Abandon matière très radioactive par AREVA

fichier pdf Effets de l’exploitation minière d’uranium au NIGER Rappor…

fichier pdf Mines d’uranium au NIGER rapport SHERPA 230405

fichier pdf Effets des radiations sur le vivant Georges PETAVY Science et Vie de 1975

Les mines d’uranium, la contamination par le

radon, la mobilisation antinucléaire :

Deux ou trois choses que je sais d’elles

 (Michèle GRANIER / CLADE)

aaaaaaaaa9 ENREGISTREMENTS SONORESbbbbbbbb ENVIRONNEMENTImage attachée

bbbbbbb1 FRANCEaaaaaaa GAZ RADIOACTIF RADONbbbbbbbb4 MALIccccccc MINES D'URANIUMaaaaaaaa NIGERbbbbbbbb1 NUCLEAIREddddddddd PHOTOSeeeeeee POLITIQUEaaaaaaaaa10 POLLUTIONS PHYSICO CHIMIQUESaaaaaaaaaaa2 POLLUTIONS RADIOACTIVEScccccccc RADIOACTIVITEbbbbbbbb2 RADIUM

(Michèle GRANIER / CLADE)

Propos d’une militante antinucléaire

Le 11 Février 2009 l’émission télévisée -Pièces à Conviction- a frappé l’opinion sur le thème “ Uranium : le scandale de la France contaminée ”. Le Limousin et ses mines d’Uranium – Division Minière de la Crouzille en Haute-Vienne – se réveille à nouveau en première ligne, occasion pour lui de revenir sur la mobilisation des populations depuis 1975, contre l’extraction minière débutée en 1948 par le C.E.A puis COGEMA, et AREVA pour la “ remise en état des sites ” et l’installation d’une ICPE (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement), cadeau d’adieu si l’on peut dire, d’un entreposage de 199 900 tonnes d’uranium appauvri, résidu de l’enrichissement de l’uranium nécessaire à la fabrication du combustible, récemment rebaptisé pompeusement “ gisement énergétique pour les générations futures ”! Grand-merci pour Elles. Mais nous n’avons sans doute pas tout vu, il est question d’un URANIUM-LAND sur l’ancien site SIMO de concentration du minerai, qui – me dit-on à l’office du Tourisme, devrait attirer justement les touristes : Welcome au Pays de l’Uranium ! Gageons que le passé ressuscité par AREVA ne manquera pas de nous surprendre – nous qui savons encore comment c’était- et comblera d’aise les promoteurs. Mais qu’ils ne croient pas ce faisant, gagner notre pardon pour les exactions commises au nom du progrès nucléaire !

Pour faire bonne mesure l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) revient à la charge sur le sujet du Radon, ce qui vaut une manchette en première page du Populaire du Centre du 7 octobre 2009 : “ LE RADON NUIT GRAVEMENT A VOTRE SANTE ”, et une explication limpide “ le gaz radioactif, deuxième cause du cancer du poumon, n’est pas inoffensif à faibles doses. L’Organisation Mondiale de la Santé a décidé de diviser par 10 le seuil admissible de radon dans les bâtiments. Le Limousin est particulièrement concerné ”.
Tout ceci n’est pas vraiment nouveau pour les Limousins, pourtant Le Populaire signale que les scientifiques chargés du dossier radon en Limousin ont été déçus “ par une certaine indifférence de la population ”.

A vrai dire à la place de ces gens je me demanderais si je n’arrive pas un peu tard avec ce “ scoop ”. Il y a un moment déjà que la population sait que le radon est un problème de santé, et qu’elle a fini de croire COGEMA dont le crédo d’exploitant minier disait “ le radon est naturel donc pas dangereux !! ” Oui, l’arsenic aussi, n’empêche que dans le Poitou voisin, une dame appelée Marie Besnard a été soupçonnée d’avoir empoisonné des gens avec un élément chimique “ naturel ” !

A la veille de la mise en place par le Préfet de Région du Limousin, d’une CLIS « Commission Locale d’Information et de suivi » en Creuse, à Guéret, qui doit se pencher sur la réhabilitation des sites miniers creusois (au nombre de 20), exploités par des opérateurs privés tels que TCM, MOKTA… dont COGEMA avait repris les concessions, sites restés en l’état depuis 20 ans, il convient de remettre l’ouvrage sur le métier, et de témoigner de deux ou trois choses concernant le radon du Limousin. Revenons donc sur quelques aspects de la mobilisation antinucléaire datant des années 70, pour rappeler qu’elle a existé, je dirais en temps voulu, et que nous ne l’oublierons pas, car la vérité était bien de son côté. Honte à ceux qui ont voulu la ridiculiser pour sauvegarder l’exploitation minière tant qu’elle fut “ rentable ”, et au prix de la santé de la population.

LE CONTEXTE

En juin 1975, le n°693 de Science & Vie, annonce en couverture “ UN 1er BILAN : EFFETS DES RADIATIONS SUR LE VIVANT “. Sur fond de centrale atomique un bras armé d’une épée dont la lame scindée en trois flèches alpha, bêta, et gamma, prend pour cible un corps humain, dont les organes exposés par irradiation ou contamination sont visibles. L’article de 12 pages est rédigé par Georges Pétavy, biologiste du “ Groupe d’Orsay ”.
Rétrospectivement ces douze pages destinées au grand public sont une mise en garde qui n’a pas été prise en considération. Pourtant les voies de contamination et d’irradiation du vivant et les effets sur le corps humain étaient suffisamment connus et graves, pour renoncer au lancement du programme électronucléaire, sans état d’âme !
Cet article cite J.W. Gofman et A.R. Tamplin et la polémique déclenchée en 1969 par leurs estimations des effets d’une irradiation industrielle correspondant à un supplément de dose de 170 millirem/an [1,7 millisievert] soit annuellement pour la population des États-Unis :
– 32 000 morts supplémentaires par leucémies et cancers divers (évaluation optimiste émise en 1969 et en 1970) ;

- 104 000 morts supplémentaires pour les mêmes causes (évaluation pessimiste publiée en 1971)
[Dans le livre Les Barons de l’Atome (Peter Pringle et James Spigelman, traduction française éd. Seuil 1982), à propos de cette estimation est rappelée une discussion entre Gofman et son supérieur hiérarchique :
“ Jack, me dit-il, je vous reconnais absolument le droit, et même le devoir, de calculer qu’une certaine quantité de radiations causera 32 000 cancers terminaux supplémentaires chaque année. “ Puis il ajouta, à ma plus grande déception : “Qu’est-ce qui vous fait penser que ces 32 000 morts n’en valent pas la peine ?” J’en suis réduit à supposer qu’il pensait aux bénéfices espérés par la communauté nucléaire (…). Parfait exemple de technologie déshumanisée.
“ Mike, répondis-je, la raison est toute simple. Si je me surprends à penser que quelque chose peut valoir 32 000 cancers par an, je prendrai mon diplôme médical sous le bras et j’irai le porter au doyen de l’école de médecine où j’ai fait mes études en lui disant : Je ne le mérite pas” .]

Georges Pétavy annonçait dès 1975 un “ pari sur la santé publique. Les premières victimes seront, bien sûr le personnel des installations nucléaires et leur descendance, ainsi que, dans l’ensemble de la population, les enfants, particulièrement sensibles aux contaminations internes (…) ”. Il parle de l’induction de leucémies et cancers : réactions naturelles de défense amoindries contre les cellules malignes (ce qui est le fait des rayonnements ionisants), et de l’induction de mutations génétiques, citant Müller en 1928, qui découvrit l’effet génétique du rayonnement X (et donc des gamma) en irradiant des mouches du vinaigre. Un encadré “ Mines d’uranium : le Radon y provoque des cancers du poumon ” et de rappeler des statistiques effectuées sur les mineurs de Bohême, de 1895 à 1912 et de 1929 à 1938, montrant que l’incidence des cancers du poumon était de 30 à 50 fois supérieure à celle observée dans la population de Vienne. (…) les conditions d’aération qui permettent une évacuation plus rapide des émanations de radon, ont permis de diminuer le taux d’incidence des cancers pulmonaires chez ces travailleurs, qui demeure toutefois 5 fois supérieure à la normale dans les mines d’uranium américaines ”.

FLASH-BACK SUR QUELQUES ASPECTS DE LA LUTTE

ANTINUCLÉAIRE EN LIMOUSIN

En 1975 l’extraction de l’uranium bat son plein en Limousin. L’industrie minière dope l’économie de la Haute-Vienne, pourtant il y a quelques ombres au tableau. L’extraction du minerai pollue les ruisseaux… la poussière se répand partout, des mineurs sont malades… La contestation enfin se manifeste ! Nous l’évoquerons très succinctement, avec à l’appui pour l’illustrer le cas d’une école maternelle à Bessines s/Gartempe, siège de la Division Minière de la Crouzille. L’exemple de la maternelle de Bessines en aura été l’illustration première, d’autres suivront, Limoges, Compreignac, Pontarion…

Acte I: la mobilisation des associations 1979-1992

Il y a 30 ans, l’APMA (Association de Protection des Monts d’Ambazac), distribuait un tract consécutif au déversement de déchets radioactifs en provenance de l’Usine du Bouchet - en région parisienne- dans la mine à ciel ouvert du Brugeaud (Bessines), fosse en cours de remplissage avec les déchets de la SIMO (Usine de concentration du minerai d’Uranium -le yellow cake). Ce tract rendait compte de l’expertise faite en octobre – novembre 1978, suite à une plainte déposée par l’APMA contre la COGEMA, à savoir que : “ La production de RADON qui résulte des teneurs en Radium, est très inquiétante : 6,5 Curies par jour. La quantité globale d’Uranium stockée dans ces déchets est d’environ 3,2 tonnes. ” [6,5 Ci/jour soit 240 milliards de becquerels par jour].
– L’APMA annonçait son intention de poursuivre son action en justice. Plainte rejetée, par ordonnance de non-lieu du 15/6/83 et ses conclusions – portées à la connaissance de l’APMA en 1991, fortuitement, lors de l’inventaire des déchets stockés sur la Division Minière de la Crouzille – ses conclusions insistaient sur le fait que les 50 curies de Radium, et les résidus issus du traitement de minerais riches (0,6%, à 20% U) en provenance du Bouchet, ne représentaient que peu de choses par rapport à ce qu’il “ y a déjà ”. Naturellement ces transports de résidus avaient commencé fin 73, et se sont terminés en 78.

La mobilisation des associations allait battre son plein en 1979 (car trop de radium dans l’eau de Limoges). Une enquête de “ 50 Millions de Consommateurs” sur les mines d’uranium et leurs eaux d’exhaure contaminant les réserves d’eau potable de la ville, était relayée par Libération. L’émotion gagne la population ! Il y a de quoi : la teneur en Radium 226 dans l’eau potable de la ville de Limoges est égale à trois fois la recommandation de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) soit 10 picocuries par litre, teneur “ ramenée ” à 0,37 Bq/litre, chiffre moins traumatisant bien qu’il traduise exactement la teneur en picocuries mesurée, la magie du changement d’unité de mesure !
– Un livret de 10 pages sur les Mines d’uranium en Limousin, édité par le CLAN, (Collectif Limousin pour une Alternative au Nucléaire) fut distribué en Limousin. Rédigé avec l’aide de Michel Genestout (embauché par la Direction Régionale à l’Architecture et à l’Environnement du Limousin et chargé des eaux de Limoges, il sera révoqué deux jours après son entrée en fonction sur la demande du Chef de la Division Minière, Monsieur Avril, auprès de Monsieur Petin Directeur DRAE). “ Le trop grand succès de Michel Genestout auprès des associations ” fut l’argument utilisé pour justifier cette répression.

Les Associations n’en restèrent pas là puisque ces militants organisèrent dans la foulée le PREMIER RASSEMBLEMENT EUROPÉEN SUR L’URANIUM à Bessines du 4 au 6 juillet 1980, animé par Michel Genestout. Les participants sont venus des Pays-Bas, de Finlande, du Groenland, du Danemark, de Grande-Bretagne, d’Italie, de Suède, d’Espagne, d’Allemagne de l’Ouest, et de France : Savoie, Haute-Loire, Aveyron, Deux-Sèvres, Puy de Dôme, Loire-Atlantique, Ile de France, Haute-Vienne.

ACTE II: 1991, l’école maternelle Gérard Philipe à Bessines, un

cas d’école !

Cette fois l’association qui monte au créneau est la CRII-RAD Marche-Limousin, présidée par Martine Deguillaume, en compagnie de l’Association de Protection du Pays de St-Pardoux d’Anna Elsink, et Thierry Lamireau, les Amis du Limousin Vert de Christian Pénicaud, l’Association de Défense du Pays Arédien de Bernadette Prieur, et le secours sur le terrain d’une habitante de Bessines, Jeannette Gorbi dont le courageux soutien ne faiblira pas. Le cas de la maternelle de Bessines conduira le Préfet, J. P. Proust à mettre en place une CLI (Commission Locale d’Information) le 7 janvier 1992.
La pollution de la maternelle étant due au radon le tract édité par le CLAN en1979, qui mériterait une nouvelle édition, sera cité brièvement pour l’affaire qui nous occupe. On retiendra :

“(…) le radon est un gaz dangereux. Accumulé en “ quantité suffisante ” dans les poumons il provoque chez l’homme le cancer du poumon. Nous n’avons connaissance d’aucun dosage de teneur en radon dans l’atmosphère du Limousin (…) ”

Voilà c’est dit, le radon est dangereux ! Merci à eux, car s’il avait fallu attendre que l’info soit faite par les responsables – ceux que l’on dit crédibles, qui sont dans les bureaux de la DRIRE, de la DDASS… Ou dans les Conseils des municipalités, des départements et régions, – nous serions peut-être bien morts idiots !

Or, comme indiqué précédemment c’est le 7 octobre 2009, que la manchette du Populaire du Centre annonce la couleur “ le radon nuit gravement à votre santé ”. Il était temps, car il faut bien dire que cette vérité là fut menée à mal pendant les 30 ans qui se sont écoulés depuis la plainte de l’APMA. 
L’OMS donc, recommande de diviser par 10 le seuil admissible de radon dans les habitations : le Limousin est particulièrement concerné (selon Le Populaire) Sur ce sujet qui a fâché tant de responsables, élus, Préfets, Administrations : DDASS – DRIRE, et contrarié tant d’industriels, à commencer par COGEMA, jusqu’aux offices de tourisme, la lumière se fait enfin ! Oui le radon est dangereux, les antinucléaires avaient raison.

D’abord prenons la température des opinions qui se sont exprimées lors de la double expertise ALGADE*/CRII-RAD sur la Division Minière de la Crouzille, conclusions remises en 1994.

a) Le dit des autorités:
Le radon a été l’occasion de vilipender les opposants à l’exploitation minière, suspectés d’alarmer la population sans raison, alors que les informations officielles délivraient un tranquillisant dont le credo n’a guère varié d’un Préfet à l’autre, d’un Chef de la Division Minière au suivant : Cette radioactivité est naturelle donc sans danger pour la population ! Et puis nous respectons les limites imposées par la réglementation française.

b) le dit de l’expert:
En novembre 1994, la société ALGADE concluant son expertise, menée en parallèle avec celle de la CRII-RAD, déclare :
“ les niveaux de radioactivité qui ont été mesurés ponctuellement sur les vecteurs air et eau dans l’environnement des sites COGEMA en Limousin, ne remettent pas en cause l’appréciation de la situation telle qu’elle est traduite par les réseaux de contrôle réglementaires depuis plus de 10 ans, et qui permettent de la qualifier de normale et conforme à la réglementation française en vigueur, c’est-à-dire sans impact sanitaire.

a+b) La synthèse autorité + expert:
Si la Société ALGADE est si sûre d’elle, la DRIRE, chargée de rédiger la synthèse de la double expertise CRII-RAD / ALGADE, se fera donc un devoir de retenir les seules conclusions de la filiale COGEMA, retenant l’affirmation : “ la situation (…) la qualifier de normale (…) c’est-à-dire sans impact sanitaire ”.

c) Le dit de l’exploitant:
En se reportant au courrier du 11 juin 1991 émanant de P.F. MOUREAU Chef de Division, et adressé à la CRII-RAD, concernant le site de l’Usine SIMO – soit plusieurs lieux de stockage de résidus – on constate que la formulation de COGEMA est quelque peu différente de celle d’ALGADE :
L’ensemble des installations fonctionne normalement, la surveillance de l’environnement est assurée et montre que l’impact des différents stockages sur la population est conforme aux prescriptions. [C’est moi qui souligne].

d) Le dit du Préfet:
Heureusement pour le moral de la population, le 21 juin 1991, le Préfet de Région, Henri ROUANET, dans un communiqué, précise : “ dans un article d’un quotidien régional du 21 juin 1991, un certain nombre d’affirmations concernant les déchets du site SIMO ont été avancées et sont susceptibles de soulever des inquiétudes illégitimes auprès de la population.”
L’activité du radium sur le site (8681 grammes) soit 320 000 milliards de becquerels, ne pose pas de problème pour le Préfet:
“ il convient de souligner que cette radioactivité est naturelle et ne présente aucun danger pour la population. Le contrôle des rejets liquides et une surveillance atmosphérique de l’environnement du site sont strictement organisés, conformément à la loi, depuis de nombreuses années. ”
Notons qu’ALGADE signale en 1994 que les contrôles auraient plus de 10 ans -voir ci-dessus en (b), ce qui en 1991 les ferait remonter à plus de 7 ans, “ de nombreuses années ” pour le préfet !

e) Le feuilleton de la maternelle de Bessines, en 1992:
La Directrice de l’Ecole, alertée par la CRII-RAD Marche-Limousin, questionne la Mairie responsable du bâtiment sur le taux de radon, si toutefois l’école est concernée, auquel cas les élèves et les institutrices seraient exposés. L’école est située en surplomb de la N20, empruntée par les camions de boues de résidus detraitement du minerai, qui sont déversés dans la Mine à Ciel Ouvert (MCO) de Bellezanne, tous les jours ouvrables c’est une noria de camions qui passe, tout en laissant tomber des boues sur les trottoirs et la chaussée, certaines maisons sont même arrosées par ces boues qui deviennent poussiéreuses par temps sec.
Au moment où nous appelons l’attention de la Directrice, un seul dosimètre de site sur la rue qui monte à la maternelle, avant ses bâtiments, et sur le trottoir d’en face quelques mètres avant l’Ecole… C’est le Centre de Radioprotection des Mines, CRPM, qui intervient, pendant les vacances de Toussaint, et communique ses conclusions par courrier du 14 décembre 1992, à M. Desmoulins, secrétaire de Mairie :
“(…) en lui transmettant les mesures de radon effectuées après travaux, le 1er décembre. Les niveaux mesurés, après mise en place de siphons sur les canalisations des sanitaires sont compris entre 20 et 140 Bq/m3, avec en moyenne dans les zones occupées par le personnel et les enfants, 90 Bq/m3.
Toutefois, nous avons pu constater une concentration en radon de 420 Bq/m3 sur la grille d’évacuation des eaux usées des sanitaires “ côté droit ”, ce qui montre qu’il est nécessaire de maintenir ces siphons en eau (…). Le dosimètre alpha de site, (…) installé le 12 décembre 1992 pour deux mois permettra de vérifier l’évolution des concentrations (…) ”.
Ce courrier est signé Y. VAUZELLE. Notons au passage que voilà une surveillance toute récente, le bons sens aurait voulu que l’on se préoccupe de ce bâtiment dès sa mise en service. Le bourg de Bessines surplombe la Gartempe sur sa rive gauche, tandis que la mine à ciel ouvert MCO du Brugeaud, et la SIMO lui font face, rive droite.
Mais mille péripéties vont venir troubler la vie de cette école. Et l’expertise montrera que le CRPM avait fourni des mesures très optimistes. Ainsi, à la rentrée de Pâques 1994, dans un article de La Montagne du 8 mars 1994, on apprend que ALGADE fait des mesures supplémentaires, que la teneur en radon a été divisée par 2 (moins de 500 Bq/m3 au lieu de 1000) grâce à “ l’installation la semaine dernière d’un dispositif de ventilation (…). Mais quel qu’en soit le prix, l’opération sera réalisée, si elle s’avère nécessaire (pose de drains sous la chape) car “seule importe la santé des enfants” a souligné, hier, le maire de Bessines, Bernard Brouille ”…
On se dira : tout de même plus de deux ans pour quelques siphons et une ventilation ? Mais heureusement la bonne nouvelle c’est que le même article signale que les Autrichiens se soignent… au radon. À doses homéopathiques peut-être ?

Précisions: Le Conseil Départemental d’Hygiène, en sa séance du 4 Mars 1994 reflète bien l’état d’esprit des élus, que je me permets de citer “Monsieur Brouille – Maire de Bessines – informe les membres du vœu du Conseil Municipal de Bessines. Ce dernier souhaite qu’une étude comparative soit réalisée dans la région Limousin pour savoir si d’autres écoles ou d’autres habitations connaissent le même problème. Si les résultats font apparaître que la région de Bessines est seule concernée du fait de la présence des mines d’uranium, il sera demandé à la COGEMA de partir. En ce qui le concerne, il pense que le problème du radon existe ailleurs qu’à Bessines. Il souhaite toutefois que le vœu du conseil municipal soit repris par le Conseil Départemental d’Hygiène dans un souci d’apaisement. ”
Et 4 paragraphes plus loin: “ Monsieur Brouille informe les membres qu’un comité de suivi est constitué depuis lundi avec des parents d’élèves, des élus et des représentants de la Sté Algade. Des appareils de mesure ont été posés chez des élèves et les mesures révèlent des taux de radon pour beaucoup supérieurs à ceux trouvés à l’école (jusqu’à 5000 Bq/m3) ”.
Bessines-la-Jolie, et ses cures de radon 365 jours par an, à plein temps !

Enfin, en 1998, Les Cahiers de COGEMA du mois de février, sur le réaménagement des sites miniers, sous le titre Recherches et Expertises pour Garantir la Pérennité, je note une étude initiée en 1995-1997, dont je n’ai point le résultat, intitulée “ La diffusion du radon dans les sols et la discrimination du radon naturel et du radon d’origine industrielle ” dans le cadre d’un PIC (Programme d’Intérêt Commun) avec l’IPSN. Tout un programme ! Et en plus je parie qu’on va s’apercevoir que le radon naturel est responsable de tout, parce que l’autre…
Voir plus haut le vœu du Conseil Municipal de Bessines, dont on sait qu’il n’a pas été suivi du départ de COGEMA. CQFD.

Et aujourd’hui:

Tout ça pour vous dire que désormais les Limousins sont pris en charge par LIMAIR et PEARL, société créée à Limoges en 2005 dans le berceau de la Fac de Sciences. La ravissante jeune fille qui traque le radon sur le plateau de Millevaches déclare “ Nous avons été un peu déçus au début par une certaine indifférence de la population lors de la douzaine de réunion d’informations que nous avons tenues ”. Qui l’eut cru !!!

Michèle GRANIER,

CLADE,
6, rue Porte Panet 87000 Limoges.
Extrait du bulletin n° 119 du Comité Stop Nogent-sur-Seine.

* A propos d’ALGADE, témoignage de Roger Belbéoch invité par le conseil municipal de Bessines afin d’analyser les 4 projets COGEMA sur Bessines (site de stockage d’uranium appauvri, laboratoires pour le conditionnement de nitrates de thorium, le traitement de produits uranifères contenant du mercure, l’enrichissement d’uranium) : « Parmi les présents, le responsable d’ALGADE, filiale de COGEMA chargé des mesures de radioactivité. Au cours de mon exposé je parle des dangers du radon et le responsable ALGADE réagit violemment et déclare “ Le radon est un gaz neutre et est donc sans danger ”. »

Pour en savoir plus sur cette période:
– le film de Thierry Lamireau, “ Uranium en Limousin ”.
Le Limousin radioactifSciences et Vie n°899, août 1992.
– Gazette Nucléaire 117/118, août 1992 : Recours en annulation à l’encontre de la SIMO déposé par la FLEPNA, 19 novembre 1991 ; droit de réponse au Figaro de Martine Deguillaume 13 janvier 1992 ; texte de Christian Pénicaud.

« URANIUM EN LIMOUSIN »

Disponibilité en DVD du film documentaire

de

Thierry LAMIREAU

AAAAAAAAAA

Ce film retrace l’histoire de l’exploitation minière de l’uranium en LIMOUSIN, depuis l’après-guerre jusqu’aux stockages de déchets radioactifs tels que l’uranium « appauvri ».
50 millions de tonnes de « résidus de traitement », 200 kilomètres de galeries et des millions de « stériles » ne peuvent laisser l’environnement indemne.
Ces déchets contiennent plus de 80% de la radioactivité initiale du minerai et rendent cette radioactivité susceptible de dispersion contrairement à la gangue minérale initiale.
L’infiltration des eaux entraîne les radioéléments dont certains sont classés parmi les plus radiotoxiques.
Les vents dispersent le gaz radioactif RADON et soumettent les populations environnantes aux doses radioactives.
C’est remettre aux générations futures la responsabilité de la gestion de ces sites dont la radioactivité restera augmentée pour des millions d’années. »
Le film (copyright 1995) a reçu de très nombreux prix internationaux et nationaux. Il a été diffusé une fois sur PLANETE CABLE en 1995 et a ensuite été censuré sous pression du Ministère de l’Industrie (sous DSK !) et des services du Premier Ministre de l’époque. Il est sur internet en basse résolution.
Si des gens sont intéressés, je peux leur fournir un exemplaire DVD avec jaquette couleur au prix de 25 euros (port compris). J’en suis l’auteur unique et depuis 2001 j’enchaîne de graves pathologies à cause de mes multiples irradiations sur les sites nucléaires.

L’adresse pour le DVD:

LAMIREAU Thierry 
12, chemin du Panorama 74960 CRAN GEVRIER

Pour rappel, parce que j’avais écrit un article sur les mines d’uranium, en 2009 avait eu lieu la fameuse émission « Pièces à conviction » (FRANCE 3 Elise LUCET) sur les mines d’uranium qui avait fait tant de bruit. Je participais d’ailleurs à l’émission.

 Quelques images de mon documentaire

« URANIUM EN LIMOUSIN »

NOTA:

Si vous copiez ces images, merci d’indiquer

copyright: Thierry LAMIREAU

20070403-151405.bmp REFLEXIONS PERSONNELLES

Un fût d’uranium « appauvri » dans des boues radioactives

sur le site de JOUAC (Nord Haute-Vienne).

20070403-151331.bmp1 SANTE PUBLIQUE

Ancienne mine d’uranium de BELLEZANE

remplie de boues hautement radioactives et chimiques.

(Près de BESSINES/Haute-Vienne).

20070403-151914.bmp1 uranium20070403-152119.bmp URANIUM APPAUVRI

M.René FRUGIER, ancien mineur.ccccccccc VIDEOS

20070403-152205.bmp1

Très ancienne mine d’uranium sur le site de MARGNAC.

Lieu où de très nombreux déchets radioactifs

extérieurs à la région LIMOUSIN ont été enfouis.

20070403-152209.bmp

De très nombreux sites sont laissés à l’abandon

avec des pollutions majeures des eaux, des sols et de l’air.

(Site de MARGNAC/Haute-Vienne).

20070403-152250.bmp 

Travail des mineurs dans les mines d’uranium.

20070403-152521.bmp20070403-152525.bmp

Boues radioactives à BESSINES sur le site du BRUGEAUD…

Au-dessus de la rivière GARTEMPE…

polluée par les produits chimiques et radioactifs.

20070403-152532.bmp

Détail des boues radioactives

au-dessus de la rivière GARTEMPE à BESSINES.

aaaaaaaa2

Fonctionnement du processus d’évacuation de la radioactivité

dans les sols.

20070403-152646.bmpvieilles-sagnes

Sur cette grille, le compteur GEIGER indiquait:

60000 impulsions par minute…

alors que le maximum tolérable des normes internationales est de…

10 impulsions par minute !

20070403-152818.bmp

Site nucléaire de BESSINES en pleine exploitation avant sa destruction.

Sur ce lieu était traité le minerai d’uranium

pour en sortir le « yellow cake » à destination de l’enrichissement

avant intégration dans les centrales nucléaires.

20070403-152820.bmp

Site nucléaire de BESSINES.

20070403-152823.bmp

Exploitation du minerai d’uranium près de BESSINES

On voit, au loin, le gaz radioactif RADON qui sort d’un aérateur.

20070403-152827.bmp

20070403-152945.bmp

Site nucléaire de BESSINES.

20070403-153020.bmp

Site nucléaire de BESSINES.

20070403-153101.bmp

Site nucléaire de BESSINES:

Le minerai est déposé en tas pour un tri.

La voie ferrée est là pour recevoir l’arrivée de déchets radioactifs

provenant d’autres régions françaises et de l’étranger.

20070403-153214.bmp

Dosimètre de site placé par COGEMA/AREVA/ALGADE.

Dosimètres toujours placés là où la radioactivité est moins importante…

pour dire que tout va bien et que l’industrie ne pollue pas !

20070403-153217.bmp

Aérateur évacuant le gaz radioactif RADON

près de maisons habitées ou expropriées.

20070403-153234.bmp

Rivière VINCOU déviée pour favoriser l’exploitation de l’uranium.

Près des mines d’uranium de MARGNAC 

sur la commune de COMPREIGNAC (Haute-Vienne).

20070403-153238.bmp

Puits de MARGNAC et canaux radioactifs

de déviation des cours d’eau avec traitements chimiques.

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Traitement chimique des eaux près des mines d’uranium.

Lieu: MARGNAC. Traitement au Baryum.

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Déviation des écoulements des eaux 

et traitement chimique car…trop radioactives !

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Ecoulement des eaux polluées près du puits de MARGNAC.

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Ecoulement des eaux dans des bassins de décantation.

Les eaux sont très polluées par les composés chimiques et radioactifs.

Lieu: Mines de MARGNAC.

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Déchets et fûts radioactifs jetés dans une ancienne mine à MARGNAC.

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Déchets et fûts concassés ou pas: tout est très radioactif…

et laissé dans la nature sans aucune protection.

Lieu: ancienne mine de MARGNAC.

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Conduites de traitement des eaux près du site de déchets radioactifs de LAVAUGRASSE.

Près de l’usine nucléaire de BESSINES (Haute-Vienne)

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Usine nucléaire de BESSINES.

Traitement chimique des produits radioactifs.

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Fûts radioactifs jetés dans des boues radioactives.

Lieu: Mine de JOUAC (Nord Haute-Vienne).

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Bassins de dépôts de boues radioactives et chimiques.

Lieu: Mines de JOUAC.

Les eaux, sols, champs, cultures et animaux sont continuellement

contaminés par ces pollutions majeures de l’environnement.

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Camion partant de l’usine SIMO/COGEMA/AREVA

du site nucléaire de BESSINES pour aller jeter les boues radioactives

dans l’ancienne mine de BELLEZANE.

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Camion rempli de boues radioactives

passant, sans protection, dans les rues de BESSINES.

Une contamination majeure s’est produite dans toutes les habitations

et dans les jardins.

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Entrée de la mine de BELLEZANE (BESSINES)

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Les camions déversent les boues radioactives dans la mine de BELLEZANE.

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La mine de BELLEZANE remplie de déchets radioactifs.

Une pollution majeure des eaux, des sols et de l’air…

pour des millions d’années.

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Boues radioactives dans les mines de JOUAC.

Une pollution majeure des eaux, des sols et de l’air.

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Vue très rapprochée des boues radioactives…

J’étais dans les boues: compteur GEIGER bloqué !

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Mines d’uranium de JOUAC.

Lixiviation in situ avec de l’acide pour récupérer les jus contenant

encore de l’uranium.

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Boues radioactives et chimiques à l’air libre: JOUAC.

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Détail de boues radioactives à JOUAC.

Compteur GEIGER bloqué, irradiation MAXIMALE.

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Détail très rapproché des boues radioactives.

Irradiation très forte.

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Le compteur GEIGER compte les chocs radioactifs et ne s’arrête plus !…

DANGER maximum pour ma santé !

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Fûts radioactifs laissés à l’abandon dans la nature

près des mines d’uranium de MARGNAC…

et près de chemins de randonnée.

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Fûts concassés radioactifs laissés à l’abandon.

Anciennes mines d’uranium de MARGNAC.

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Fûts radioactifs sur le site nucléaire de BESSINES.

Fûts provenant du site canadien « CIGAR LAKE ».

Photo prise clandestinement:

Irradiation personnelle puis irradiation supplémentaire

sur le site nucléaire de BESSINES

pour ne pas se faire arrêter par les vigiles et la gendarmerie.

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Site nucléaire de BESSINES.

Au loin: fûts radioactifs d’uranium « appauvri ».

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Fûts rouillés radioactifs d’uranium « appauvri »

provenant de l’ancien site nucléaire du BOUCHET (région parisienne).

Lieu de la photo: Site nucléaire de BESSINES.

Prise de risque personnelle très importante.

Irradiation MAXIMALE.

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L’on pourrait croire que ce lieu est bucolique.

Non, c’est une ancienne mine d’uranium !…

Là où l’on a vu les photos précédentes sur le site de MARGNAC.

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En bas, c’est désormais un chemin de randonnée !

Au-dessus à droite, ce sont les « stériles miniers »…

Désormais recouverts par les feuillages à l’automne.

Et pourtant, de ces « stériles », sortent encore 75% 

de la radioactivité initiale. 

Lieu: Anciennes mines de MARGNAC

(Commune de COMPREIGNAC/Haute-Vienne)

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Le village de COMPREIGNAC.

Bourré de radioactivité à cause des mines d’uranium…

à cause du gaz radioactif RADON.

J’ai habité 10 ans au-dessus de la mairie.

Dans l’appartement, il y avait 1200 Bq/m3 !

Ma plainte de l’époque contre la mairie…

avait été classée sans suite !

COMMENTAIRE:

Vous l’aurez compris, pour faire ce film, pour prendre des milliers de photos, 

pour faire plaisir à des journalistes qui voulaient des scoops, pour me faire « exploiter » par des « écologistes » en col blanc (élus du Conseil Général ou du Conseil Régional), je me suis irradié pendant 25 années d’actions militantes.

Ces photos sont UNIQUES et EXCLUSIVES !

J’ai réalisé seul ce film parce qu’une équipe de FRANCE2 « Envoyé Spécial », dirigée par la journaliste Isabelle STAES, n’avait pas eu le courage de passer outre les pressions exercées en 1992 par le Ministère de l’Industrie et les services du Premier Ministre de l’époque.

Désormais, depuis 2001, j’enchaîne de graves pathologies à cause d’irradiations multiples et répétées.

Je dénonçais les dangers de la radioactivité et…je ne me protégeais pas !

Comme si, inconsciemment, je croyais être « protégé » par mon action de « lanceur d’alerte »!

Je regrette toutes ces actions car depuis, rien n’a changé !

J’y ai donc laissé ma santé, une femme (divorce) et j’ai perdu tant de moments avec mes deux filles…

Donc, pour toutes ces raisons, merci de ne pas oublier de noter

mon nom si vous utilisez ces quelques photos.

Voir ici le film URANIUM EN LIMOUSIN:

https://www.youtube.com/watch?v=3ChXzVv1lmk&feature=youtu.be

            Ici un reportage de FRANCE 3 LIMOUSIN:

http://www.ina.fr/video/LM00001313536/dossier-la-memoire-est-au-fond-de-la-mine-video.html

là un reportage de FRANCE 3 nationale:

https://www.youtube.com/watch?v=zJokzr8nryk

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 5 juin, 2013 |4 Commentaires »

ARMES A L’URANIUM APPAUVRI: LE GENOCIDE INVISIBLE (Documentaire allemand avec sous-titrage en anglais de Frieder WAGNER / 2006)

Armes à l’uranium « appauvri »:

ARMES A L'URANIUM APPAUVRI: LE GENOCIDE INVISIBLE (Documentaire allemand avec sous-titrage en anglais de Frieder WAGNER / 2006) dans REFLEXIONS PERSONNELLES depleted-uranium1

Le génocide invisible

-Documentaire allemand réalisé par M. Frieder WAGNER-

Copyright: Ochoa-Wagner Produktion / Prignitz-Film 2006

NOTA:

Film en allemand avec sous-titrage en anglais

Le film traite des crimes de guerre en ex-Yougoslavie, notamment en Bosnie, en Serbie, au Kosovo et en Irak. L’utilisation des armes à l’uranium « appauvri » est un génocide in situ qui n’est pas mémorisé dans l’histoire de l’Humanité.

Dans les zones contaminées le risque est toujours très présent…le génocide est invisible.

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 2 juin, 2013 |Pas de commentaires »

FUKUSHIMA: LE RAPPORT DE LA HONTE…(Thierry LAMIREAU / lesoufflecestmavie.unblog.fr)

FUKUSHIMA:

FUKUSHIMA: LE RAPPORT DE LA HONTE...(Thierry LAMIREAU / lesoufflecestmavie.unblog.fr) dans REFLEXIONS PERSONNELLES aaaaaaaaa50

Le rapport de la honte

émanant de chercheurs de l’ONU

« Les émissions radioactives après la catastrophe à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima en 2011 ne devraient pas avoir de conséquences sur la santé à l’avenir(1), a estimé, vendredi 31 mai 2013, un Comité de chercheurs de l’ONU à Vienne.

« L’exposition aux radiations qui a suivi l’accident nucléaire à Fukushima-Daiichi n’a pas entraîné d’effet immédiat(2) sur la santé », a déclaré le Comité Scientifique de l’ONU sur les Conséquences des Emissions Radioactives (UNSCEAR).

« Il est peu probable de pouvoir y attribuer à l’avenir des conséquences sur la santé pour la population globale et la grande majorité des travailleurs, pour qui l’historique de l’exposition aux radiations a été établi », a ajouté l’UNSCEAR.

Le Comité, qui présentait les principales conclusions d’un rapport qui sera publié ultérieurement, a salué la réaction du gouvernement japonais immédiatement après la catastrophe (3).

« Les mesures prises par les autorités pour protéger la population (évacuation et protection sous abri) ont réduit de manière significative l’exposition aux radiations, qui aurait été dans le cas contraire multipliée par 10″, selon l’UNSCEAR.

« Aucune mort liée à l’exposition aux radiations n’a été observée auprès des 25.000 travailleurs envoyés sur le site de l’accident(4).

Au vu du faible nombre de travailleurs très exposés, il est peu probable de pouvoir détecter dans les prochaines années une augmentation des cas de cancers de la thyroïde dû aux radiations », a ajouté le comité. 

Consécutif à un séisme de magnitude 9 et à un tsunami géant, l’accident de Fukushima avait provoqué en mars 2011 d’importantes émissions radioactives dans l’air, les eaux et les sols de la région de la centrale, située à 220 km au nord-est de Tokyo. »(5)

(1) Cela enlève toute éventuelle plainte devant les Tribunaux…pas mal comme idée !

(2) Mais à long terme ?

(3) Quelle réaction ? Le Gouvernement japonais a été et est toujours totalement dépassé par les événements.

(4) Un énorme mensonge et une véritable manipulation des consciences.

(5) Etrange: Après la minimisation et la négation des faits, les auteurs du rapport parlent « d’importantes émissions radioactives dans l’air, l’eau et le sol !… »

Les nucléocrates de tous les pays de la terre ont un « gène spécial » en eux:

LE MENSONGE ! .

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 31 mai, 2013 |Pas de commentaires »

GREGORY JACZKO (ANCIEN DIRECTEUR DE LA NRC): « LES CENTRALES NUCLEAIRES DES USA NE SONT PAS SÛRES ET DEVRAIENT S’EFFACER DU PAYSAGE »

Grégory JACZKO :

GREGORY JACZKO (ANCIEN DIRECTEUR DE LA NRC):

A Fort Calhoun, une crue du Missouri a provoqué une inondation début juin 2011 (Nati Harnik/AP)

« Les centrales nucléaires des USA

ne sont pas sûres

et devraient s’effacer du paysage »

L’ancien Directeur Général de la NRC 1 Gregory Jaczko a fait récemment deux déclarations remettant en cause la soi-disant sécurité infaillible des centrales nucléaires américaines.

“Les centrales américaines ne sont pas sûres”

Le 29 mars 2013, M. Jaczko a déclaré que:

Les USA devraient stopper la totalité de leurs réacteurs nucléaires car il est impossible aux régulateurs [la NRC] de garantir qu’un accident majeur ne puisse survenir [sur le sol des États-Unis]”. L’ancien directeur de la NRC a également estimé que la commission actuelle a “sérieusement endommagé” la réputation internationale de l’agence en matière de sécurité et a accusé ouvertement l’équipe dirigeante actuelle de ne pas “réagir en profondeur” au niveau des accidents majeurs pour se contenter de placer des rustines sur un vieux pneu.

Les 104 réacteurs américains sont défectueux selon M. Jaczko

Le 8 avril 2013, le NYT a reporté que M. Jaczko a réitéré ses propos à la tribune de la Conférence sur les Règlementations Nucléaires de Washington. Selon l’ancien responsable de la NRC, la totalité des 104 réacteurs nucléaires opérant actuellement sur le sol américain seraient défectueux et présenteraient “une faille de sécurité qui ne peut être solutionnée”. Cette constatation – qui a récemment sauté aux yeux de M. Jaczko – nécessiterait selon lui la mise hors service de l’ensemble du parc nucléaire américain et son remplacement par une nouvelle génération de réacteurs, plus petits et plus sûrs.

Une prise de conscience récente

L’ancien responsable de la NRC avait prêté serment le 22 janvier 2009 pour démissionner de son poste en mai 2012 non sans avoir longuement et patiemment réclamé que les modifications techniques des réacteurs définies suite à la catastrophe Japonaise de Fukushima-Daiichi soient intégralement appliqués au parc nucléaire américain. M. Jaczko avait également été le seul membre de la NRC à s’opposer fermement à la mise en service de nouveaux réacteurs sur le sol des USA en estimant nécessaire que toutes les leçons de l’accident Japonais soient tirées ; tous les autres membres de la NRC ayant désavoué M. Jaczko et donné leur accord sur cette autorisation, le chairman de la NRC n’avait d’autre issue que de démissionner de la NRC, ce qu’il a fait le 21 mai 2012.

“Vous ne pouvez logiquement acheter un véhicule dont vous savez que le garagiste a essayé de réparer les freins sans y parvenir ; vous allez évidemment attendre que le garagiste ait réussi et terminé son intervention.”

M. Jaczko fait évidemment ici mention du fait qu’il est impossible d’arrêter complètement et rapidement un réacteur nucléaire et que sa propre puissance résiduelle – celle dégagée par les produits de fission du combustible – est largement suffisante pour induire éventuellement son auto-destruction accompagnée d’une radiopollution majeure, sans que personne ne puisse agir sur la situation.

Les évacuations Japonaises “simplement inacceptables”

Dans un long entretien accordé à l’Asahi et publié dans ses colonnes le 14 mars 2013, M. Jaczko estime que l’évacuation de plusieurs villes et villages suite à la catastrophe de Fukushima-Daiichi représente un “événement inacceptable” pour les populations évacuées car, selon son analyse que nous partageons volontiers, rien n’est plus douloureux que le fait de devoir abandonner sa maison indépendamment de la cause qui motive cette décision.

Selon M. Jaczko, la technologie électronucléaire utilisée actuellement devrait être totalement repensée en plaçant au premier plan la sécurité ; rien ne devrait pouvoir être décidé pour l’avenir sans qu’il soit possible d’affirmer qu’il existe exactement zéro chance qu’un tel accident se produise à nouveau.

“Si nous ne pouvons gérer le problème des déchets alors… arrêtons simplement de produire de l’électricité nucléaire”

Gregory Jaczko conclut son entretien avec l’Asahi en évoquant le délicat problème des déchets nucléaires qui le laissent plus que songeur ; il estime que des problèmes récurrents de perte de barrières radiologiques, par exemple par la dégradation probable des assemblages de combustible (ou, dans l’actualité récente, des problèmes d’étanchéité au niveau de réservoirs renfermant des déchets radiotoxiques) représenteront un problème majeur d’ici à quelques centaines d’années, et que s’il s’avère que ces problèmes ainsi que celui d’un stockage géologique éventuel ne peuvent être résolus 2, alors la seule réponse doit résider dans l’abandon pur et simple de l’énergie nucléaire.

Sources:

Ex-Regulator Says Reactors Are Flawed – NYT, 8413

Safety: Jaczko Calls for Phaseout in US, Says Plants Aren’t Safe– Energy Intel, 29313

STATEMENT ON THE RESIGNATION OF NRC CHAIRMAN GREGORY JACZKO – CALPIRG, 21512

INTERVIEW: Former U.S. nuke watchdog chair says regulators must stay independent – Asahi, 14313


(322) 

  1. Nuclear Regulatory Agency : Agence de Régulation Nucléaire des USA 
  2. Il semble que tout le monde trouve un tel site de stockage nécessaire… ailleurs 
Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 29 mai, 2013 |Pas de commentaires »

UNE NOUVELLE ETUDE FRACASSANTE REVELE QUE LA RADIOACTIVITE, MÊME A DES NIVEAUX TRES BAS, RESTE DANGEREUSE POUR LA SANTE ! (GEN4.fr)

Un nouvelle étude fracassante révèle que la

radioactivité même à des niveaux trés bas reste

 dangereuse pour la santé!

UNE NOUVELLE ETUDE FRACASSANTE REVELE QUE LA RADIOACTIVITE, MÊME A DES NIVEAUX TRES BAS, RESTE DANGEREUSE POUR LA SANTE ! (GEN4.fr) dans REFLEXIONS PERSONNELLES sigle-radioactivite

D’après une méta-étude, le premier Becquerel serait bel et bien

dangereux.

 Une méta-analyse scientifique affirme qu’aucune dose de

radioactivité n’est anodine

46 études scientifiques s’étendant sur une quarantaine

d’années. 

Même les très bas niveaux de radioactivité sont dangereux pour la santé humaine, affirment deux scientifiques réputés. Leur analyse a porté sur une quarantaine d’études s’étalant sur autant d’années et effectuées dans des pays divers dont les disparités de radioactivité « naturelle » 1 sont significatives 2.

Une couche de validation scientifique supplémentaire

Le Professeur Timothy Mousseau 3 et son collègue Anders P. Moller 4 ont ainsi passé en revue une quarantaine d’études épidémiologiques, les revalidant sur le plan scientifique une seconde fois après leur publication initiale. 

Chaque étude indépendante validée pour la méta-analyse a du notamment comporter:

- Un échantillon significatif de population (la cohorte) exposée involontairement à des irradiations naturelles quantifiables (fréquemment des descendants Alpha d’actinides majeurs comme le Radon, le Thoron…)

- Un groupe de contrôle géographiquement et socialement proche exposé à des doses plus faibles voire courantes de radioactivité.

- Une quantification rigoureuse de ces différentes doses d’exposition dans les différents groupes.

- Des résultats statistiques suffisamment détaillés permettant de rapprocher les différents résultats.

- Au moins une conséquence susceptible d’être radio-induite, par exemple des modifications génétiques cellulaires, la prévalence de cancers, leucémies ou encore de malformations congénitales comme la Trisomie 21 (Downs Syndrom) ou la polydactilie (doigts ou orteils surnuméraires).

 Des méta-résultats statistiquement significatifs…

Non seulement les études initiales se sont ainsi vues confirmées sur le plan statistique mais leur compilation ont également permis de franchir la barrière du doute, du hasard et des explications alternatives : le lien entre la radioactivité et l’apparition de maladies est a priori devenu incontestable, à moins de remettre en cause à la fois l’étude de Moller & Rousseauet les études initiales, ce qui commencerait à faire beaucoup de travail…

 Et l’amplification de tendances auparavant peu évidentes

Cette compilation d’études scientifiques a également permis d’éliminer le « facteur de bruit » qui entravait fréquemment les études initiales en augmentant considérablement la portée des comparaisons effectuées entre les différents groupes : comme les effets constatés restent relativement faibles, il est nécessaire pour les mettre en évidence de travailler sur des échantillons de population importants, ce qui n’est pas toujours facile dans le cadre d’une étude épidémiologique nationale ou mineure 5.

Les effets constatés

Les catégories d’affections ainsi corrélées par l’étude de Mousseau sont nombreuses:

Maladies immunitaires, effets physiologiques, mutations cellulaires, maladies diverses et parfois inattendues… L’amplification fournie par la méta-analyse permet de révéler des corrélations qui étaient auparavant incertaines et de ce fait très critiquées par une partie des analystes scientifiques.

Aucun effet de seuil

Aucun effet de seuil identifiable sur les faibles doses.

Le Professeur Mousseau est catégorique : à la suite de la méta-étude effectuée, AUCUN effet de seuil n’a pu être mis en évidence, fermez le ban. La théorie relativement récente et inattendue selon laquelle de faibles doses de radioactivité seraient sans conséquences aucunes sur le plan sanitaire 6 voire même dans certains cas bénéfiques (théorie de l’effet Hormésis) se trouve ainsi une nouvelle fois contredite.

Vingt fois le bruit de fond, c’est vingt fois plus d’affections radioinduites dans la population !

Si nous reprenons l’analyse étonnante des autorités Japonaises et reprises par une partie de la communauté scientifique selon laquelle des populations exposées à moins de 20 mSv / an (radioactivité pré-accidentelle déduite) seraient miraculeusement à l’abri de toute affection radio-induite, nous en tirons évidemment – à l’éclairage de cette étude – la conclusion évidente qu’il ne s’agit de rien d’autre que d’un mensonge d’État, dénué de toute valeur scientifique et qui ne vise qu’à rassurer une population en souffrance et surtout à limiter le montant des énormes compensations financières versées par l’opérateur récemment nationalisé 7.


L’étude originale (consultation intégrale payante)

Sources :

Even Low-Level Radioactivity is Damaging, Scientists conclude, sciencedaily, 13/11/12

The effects of natural variation in background radioactivity on humans, animals and other organismsTim. Mousseau (USC) & Anders P. Moeller (CNRS, UPS), onlinelibrary, 8/11/12

Event Tiny Level of Radiation is Harmful, radiologydaily, 15/11/12


(73)

  1. Nous guillemons à propos car il arrive que la radioactivité naturelle soit nettement aggravée par les trifouillages humains, par exemple la radiocontamination au Radon-222 et dans une moindre mesure du Radon-220 encore appelé « Thoron », isotope descendant quant à lui de la chaine du Thorium, nettement moins prospecté et dont la prospection uranifère effrénée a un temps participé à la dispersion 
  2. Notamment la France (Lodève), l’Iran (Ramsar), le Keynya (Monbasa) et la Chine (Yangjiang) 
  3. Biologiste basé à l’Université de Caroline du Sud, Timothy Mousseau a déjà travaillé sur les conséquences de la catastrophe Fukushima, notamment dans une étude sur les oiseaux co-financée par le CNRS 
  4. CNRS, Université de Paris-Sud 
  5. Par opposition aux études épidémiologiques majeures dont les effets sont importants voire dramatiques, comme les maladies contagieuses 
  6. Théorie reprise ad nauseam à la suite de la catastrophe de Fukushima-Daiichi 
  7. Estimation de 5 trillions de Yens en 2011 / 2012 soit environ 65 milliards de dollars US. 

GEN4.fr

fichier pdf Meta Analyse Les effets des Rayonnements ionisants même à bas niveau sont confirmés

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 24 mai, 2013 |Pas de commentaires »

ENFOUISSEMENT DES DECHETS HAUTEMENT RADIOACTIFS; PROJET CIGEO: FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT REFUSE DE PARTICIPER A UN PSEUDO DEBAT PUBLIC TRONQUE PAR AVANCE (Thierry LAMIREAU / lesoufflecestmavie.unblog.fr)

Projet CIGEO:

ENFOUISSEMENT DES DECHETS HAUTEMENT RADIOACTIFS; PROJET CIGEO: FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT REFUSE DE PARTICIPER A UN PSEUDO DEBAT PUBLIC TRONQUE PAR AVANCE (Thierry LAMIREAU / lesoufflecestmavie.unblog.fr) dans REFLEXIONS PERSONNELLES aaaaaaaaaa9

(BURE: le puits d’accès)

Le débat public tronqué

dénoncé par

FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT

Mercredi 15 mai 2013, l’Association FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT (FNE) a déclaré refuser de participer au débat public lié au Centre Industriel de Stockage Géologique de déchets nucléaires (CIGEO) à BURE dans la MEUSE lancé le même jour.

« FNE ne souhaite pas perdre son temps dans un pseudo débat public et invite l’ensemble des participants à BOYCOTTER un débat tronqué par avance. »

Rien d’étonnant à cela car, en effet, de très nombreuses associations ont déjà dénoncé depuis très longtemps tout le système d’enfumage mis en place par l’Etat et tous les organismes liés à la préparation du stockage de déchets hautement radioactifs comme l’Agence Nationale des Déchets Radioactifs (ANDRA).

« La raison fondamentale, ou plutôt la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, est le refus de retarder de quelques mois ce débat. »

FNE estime que « le refus de repousser le débat de six mois pour un projet qui va s’étendre sur plus d’un siècle prouve à l’évidence que la qualité du débat n’est pas le souci premier lorsqu’il s’agit de parler du nucléaire. »

Une décision prise depuis 2006 !

« Les débats concernant l’énergie nucléaire ont un point commun: les décisions sont prises à l’avance et il n’est pas question de discuter de l’opportunité du projet d’autant que l’enfouissement des déchets nucléaires hautement radioactifs est décidé depuis 2006 ! » souligne la FNE.

« Contrairement aux indications de départ, les trois laboratoires de départ sont devenus un seul et unique site qui est donc parfait…puisqu’il n’y en a pas d’autres ! »

En outre, précise la FNE, « la liste des déchets destinés à CIGEO n’est pas arrêtée, ni en quantité, ni en qualité…je creuse, j’enfouis, je creuse, j’enfouis, telle sera la technique de l’ANDRA », ironise la FNE.

Réversibilité ?…

En outre, FNE (et bien d’autres Associations) doute du caractère réversible du stockage des déchets hautement radioactifs…parce que ce sont justement des déchets hautement radioactifs.

« Les tenant de l’enfouissement géologique ont fini par convaincre les parlementaires de voter ce projet d’enfouissement en le qualifiant de réversible. Un choix qui laisse un peu rêveur au regard de ce qui se passe dans la mine de sel de ASSE en ALLEMAGNE (des déchets nucléaires enfouis en 1967 et qui baignent dans l’eau !) ou à STOCAMINE en FRANCE (incendie à 500 mètres sous terre dans des déchets chimiques très toxiques). »

FNE regrette que « la notion de réversibilité ne soit pas validée par le Parlement avant deux ans. »

De toute façon, l’honnêteté intellectuelle et scientifique ne peut que nous pousser à dire que, une fois enfouis, les déchets très radioactifs ne pourront plus être ressortis !

La réversibilité est donc un LEURRE lancé en pâture aux élus et à la population.

Le mensonge et la manipulation sont des pratiques habituelles de communication dignes de celles usitées, à l’époque, par GOEBBELS…le petit copain de HITLER !

Oui, le fonctionnement  du nucléaire est modelé d’une empreinte indélébile: celle du MENSONGE !

Thierry LAMIREAU

lesoufflecestmavie.unblog.fr

BONUS:

Le 13 juin 2012 à Ligny-en-Barrois (55) en présence de Corinne LEPAGE, députée européenne, et devant 300 personnes dont beaucoup d’élus, Bertrand THUILLIER, docteur en sciences, est venu exposer avec beaucoup de pédagogie les considérables risques à court terme du projet CIGéo de l’ANDRA à BURE.

fichier pdf Conference débat Cigeo Bure_Ligny 13062012

Le débat sur l’enfouissement des déchets

nucléaires tourne au fiasco à BURE

BURE (France) – Fumigènes, boules puantes et slogans hostiles: des dizaines d’opposants au Centre Industriel de Stockage Géologique (CIGEO) ont empêché la tenue du premier débat censé informer le public sur ce projet d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure (Meuse), contraignant les organisateurs à l’annuler au bout d’un quart d’heure jeudi soir 23 mai 2013.

La réunion devait se tenir dans la salle des fêtes du village, à deux kilomètres du laboratoire souterrain où se préfigure le futur CIGEO. Ce centre devrait servir à terme à confiner pour une très longue durée quelque 100.000 m3 de déchets nucléaires à haute et moyenne activité.

Le projet est entré en phase de conception industrielle, mais il reste plusieurs étapes décisives avant sa mise en service normalement prévue en 2025, s’il est autorisé par l’Autorité de Sûreté Nucléaire.

Dès l’ouverture du débat, à 19H00, des dizaines de militants hostiles ont interpellé le président de la Commission Particulière du Débat Public (CDDP), Claude Bernet, qui n’a pas pu s’exprimer plus de deux minutes.

On n’est pas venus ici pour vous entendre, mais pour vous empêcher de vous exprimer, lance un premier opposant, rejoint par des dizaines d’autres qui réclament un référendum et le départ des technocrates parisiens.

On est chez nous! C’est pas des Parisiens qui vont décider pour nous. Dehors les technocrates ! Les laquais de l’école Polytechnique, pas ici !, renchérit un autre, alors qu’une partie de la salle scande Halte au débat, Bure on n’en veut pas !

Plusieurs opposants lancent alors des boules puantes dans les rangs des quelque deux cents participants, tandis que d’autres, à l’extérieur, secouent les grilles des fenêtres, mais sont toutefois rapidement maîtrisés par un dispositif de gendarmerie conséquent.

Claude Bernet, entouré des intervenants qui devaient s’exprimer, a d’abord suspendu le débat, avant de l’annuler deux minutes plus tard, sous les huées d’une partie de la salle.

La sortie des organisateurs s’est finalement faite sous les fumigènes et la protection des gendarmes.

Pour le débat public, c’est un échec, a déploré le président de la CDDP, qui avait lancé sa consultation populaire dès le 15 mai 2013 sur Internet. Il n’a pas voulu se prononcer sur le maintien des débats futurs programmés dans d’autres villes.

Pour la Directrice Générale de l’Agence Nationale de Gestion des Déchets Radioactifs (ANDRA), Marie-Claude Dupuis, une vingtaine de militants ont pris en otage toute une salle, c’est regrettable.

Nous voulions présenter le projet industriel qui répond à la loi qui a acté l’enfouissement des déchets radioactifs comme la meilleure solution. Mais on ne considère pas que tout est acquis. Tous les sujets sont discutables, a-t-elle assuré à l’AFP, après le fiasco de la réunion.

Plus d’une quarantaine d’associations opposées au projet avaient annoncé ces derniers jours leur intention de boycotter le débat public, considérant qu’il s’agissait d’une mascarade.

Le débat public c’est juste, +Venez voir comment on va enfouir ces déchets nucléaires chez vous, et non pas +Faut-il les enfouir ou non?+, avait ainsi déploré un collectif d’écologistes.

Ces opposants dénoncent ce qu’ils considèrent comme une gigantesque poubelle atomique de 300 ha en surface et 15 km2 de galeries souterraines, et pointent l’obsolescence des matériaux devant servir à contenir les déchets nucléaires enfouis.

(©AFP / 23 mai 2013 20h50) 

 

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 19 mai, 2013 |4 Commentaires »
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