LRU: L’OUTIL A LA MODE DE CHEZ NOUS…POUR LE MALI OU AILLEURS (Thierry LAMIREAU/lesoufflecestmavie.unblog.fr)
LRU:
L’outil à la mode
de chez nous
pour le MALI
ou ailleurs
(Thierry LAMIREAU)
Un sujet sur l’utilisation d’un matériel militaire récemment adopté par la FRANCE et notamment dans le nord du MALI…en toute discrétion comme d’habitude.
Une roquette qui a dans ses composants de l’URANIUM « appauvri » afin de pénétrer en profondeur dans ses cibles. L’uranium métal brûlant pendant l’explosion de l’arme, une contamination très importante se diffuse dans l’air, les sols et l’eau.
Voir, pour rappel, sur le lien suivant:
Et lire aussi ma pétition ici:
Les expressions militaires utilisées, pour se faire discret, sont très souvent: « capacité d’opportunité très réactive, capable de traiter une cible en zone durcie, Charge militaire ou certifié armes OTAN ».
Je vous propose de mettre des articles trouvés sur des sites de militaires ou de spécialistes militaires.
L’on a donc, une fois de plus, la confirmation de l’utilisation d’armes à l’URANIUM « appauvri » en plus du missile JAVELIN et des bombes envoyées in situ par les aéronefs TIGRE, RAFALE , MIRAGE 2000 et autres aéronefs plutôt destinés à la surveillance ou aux transports.
[Par le lieutenant-colonel Christian Helmstetter,
pour la revue ARTI n°11 (juillet 2008)
« Première munition d’artillerie de précision à longue portée, mise en service dans les armées alliées et utilisée sur les théâtres iraquiens et afghans, la roquette GMLRS unitaire dite LRU confèrera au chef interarmes une capacité de frappe d’opportunité très réactive, permanente et par tous les temps.
La roquette LRU, codifiée M31 aux États-Unis, fait partie de la famille des munitions MLRS, au même titre que les roquettes balistiques, les missiles ATACMS et les roquettes d’exercice tirées par les lanceurs Bradley chenillés M270 A1 et B1 ainsi que par les lanceurs mono-panier sur roues HIMARS.
Conçue initialement pour compléter les effets de la roquette à grenades M30, elle est employée continuellement depuis sa mise en service sur les théâtres iraquien (2005) et afghan (2007).
Elle constitue une arme d’appui d’une grande précision et à effets contrôlés. Brutale et d’emploi très réactif, elle permet, grâce à sa portée, de couvrir une zone d’engagement de plus de 15 000 km2.
La France a décidé de se doter de cette munition pour le système d’armes LRU (lance-roquettes unitaire).
Une première version de LRU a été développée en urgence par l’US Army dès 2003 pour répondre à une demande du congrès américain. En 2005, des roquettes de première génération ont été tirées avec succès sur le théâtre iraquien.
Le Royaume-Uni les emploie depuis l’été 2007 en Afghanistan.
En 2008, une version plus performante intégrant une fusée tri-mode (proximité, impact et retard), un logiciel capable de former la trajectoire en phase finale et une antenne GPS durcie, sera mise en service.
Les modes « impact » et « retard » sont principalement utilisés pour le traitement de cibles abritées et si la minimisation des dommages collatéraux est impérative.
Le mode « proximité » est privilégié contre les cibles surfaciques lorsque les dommages collatéraux ne constituent pas un critère déterminant.
Contrairement aux roquettes purement balistiques, la LRU est dotée d’un système autonome de vol. Le tir est exécuté sur coordonnées et la munition est du type « tire et oublie ». Le type de trajectoire et le mode de déclenchement de la charge sont sélectionnés avant le lancement et fournis au calculateur embarqué qui, connaissant sa position instantanée, transmet les ordres de guidage/pilotage aux gouvernes avant (plans canard).
La LRU n’est pas dépendante des phénomènes aérologiques.
Naturellement, pour effectuer des tirs précis, les coordonnées de l’objectif doivent être connues avec précision. À cet effet, les artilleurs américains et anglais ont mis au point un système simple de détermination des coordonnées utilisant un terminal de la taille d’un petit ordinateur portable comportant une base de données numérisée du terrain.
La France, l’Allemagne et l’Italie se doteront de LRU entre 2009 et 2011. Une conduite de tir européenne sera intégrée sur le lanceur M270 ; cet équipement est indispensable pour permettre non seulement le transfert des données de mission à la munition avant le lancement mais également pour assurer l’alignement de la centrale inertielle et l’initialisation du récepteur de navigation satellitaire GPS embarqués.
Selon les retours d’expérience des alliés qui ont projeté ce système d’armes sur le théâtre immédiatement après sa mise en service opérationnel, les forces déployées ont rapidement compris les atouts de l’appui feu LRU et leur consommation de roquettes augmente significativement. En mars 2007, plus de 650 roquettes avaient été tirées par les deux pays.
Première munition d’artillerie de précision à longue portée, la roquette LRU permettra de garantir au chef interarmes le choix des effets les plus appropriés à la cible et au contexte, dans des conflits de coercition de forces et de maîtrise de la violence. Le système d’armes LRU est destiné à fournir par tous les temps un appui feux d’opportunité précis, permanent et hautement réactif.
Voir la séquence complète où le LRU apporte une solution finale, après qu’un véhicule de combat de l’infanterie (en l’occurence le Warrior – en premier plan – avec son canon de 30mm) et un char de combat (le Challenger II – au plus près de la cible – avec son canon de 120mm) aient engagé l’objectif.
Principales caractéristiques :
- portée de 15 km à plus de 70 km,
- guidage inertiel assisté GPS-SAASM,
- précision (CEP) inférieure à 5 m (GPS), à 0,7 mil (inertiel)
- charge militaire à éclats de 90 kg (24 kg d’explosif),
- vitesse max/point d’impact : Mach 3,3/Mach 1,5 (moyenne)
- apogée à portée max : 25 000 m
- manoeuvrabilité : 6 g
ORIGINE:
basart.artillerie.asso.fr
Tirs de qualification
du LRU
Ces essais ont confirmé que le LRU offre de nouvelles capacités aux régiments d’artillerie. Des capacités de frappes de précision à longue portée avec un minimum de dommages collatéraux, répondant dans l’artillerie à une capacité insatisfaite : les frappes de 15 à 80 km avec une précision de 5 mètres. En installant un LRU sur l’esplanade des Invalides, il pourrait atteindre des cibles à Beauvais, Vernon, Dreux, voire Fontainebleau, avec une précision de l’ordre de 5 mètres.
En août dernier, l’armée de Terre et la DGA avaient déjà procédé à des tirs d’essai de la roquette M31 sur le polygone de tir de White Sands, aux Etats-Unis.
Notons que le LRU est un moyen complémentaire des autres catégories de frappes, comme les canons d’artillerie et les hélicoptères Tigre. Dans l’armée de Terre, on insiste sur le fait que le LRU ne remplace ni partiellement ni totalement l’appui aérien duquel il est complémentaire.
Si le vecteur aérien porte plus loin, le LRU peut tirer par tout temps, quelles que soient les conditions météo. Il peut être positionné en veille permanente, permettant la destruction de cibles pas ou peu durcies, un délai de réactivité inférieur à 10 minutes avec des dommages collatéraux minimes. Sur le LRU, ce délai est d’une minute en tir planifié, de 3 à 6 minutes en tir d’opportunité et de 15 minutes en démarrage à froid. Ajoutons à cela le coût relativement réduit des roquettes par rapport à celui des bombes GBU.
Récemment modernisé, le système de pointage est plus rapide et accroît la survavibilité du lanceur. La nouvelle conduite de tir permet de tirer l’ensemble des roquettes de la famille GMLRS. Utiliser pleinement les possibilités du LRU impliquera pour l’artillerie de moderniser d’autres capacités avec deux chantiers prioritaires. L’amélioration de la précision en matière de localisation d’objectifs permettra de tirer pleinement partie des capacités de la roquette M31.
La coordination des moyens dans la troisième dimension (avec un effort déjà significatif) permettra à tous les acteurs qui y évoluent d’appuyer les troupes au sol sans brider les opportunités des uns ou des autres : avions, hélicoptères Tigre, canons 155, défense sol-air. Logique, quand on sait qu’en tir vertical, la flèche de roquette M31 monte à 25 000 mètres d’altitude…
La qualification du système devrait intervenir en mars prochain, tout comme la livraison des quatre premiers lanceurs. Pour une autorisation d’emploi dans l’armée de Terre en août 2014. Avant cela, des tirs d’expérimentation en environnement opérationnel (ATLAS) se dérouleront en Suède, sur le site de Vidsel. En trois ans, de mars 2011 (lancement de la réalisation) à mars 2014 (qualification), la DGA aura réussi à mener à bien toutes les étapes du programme.
ORIGINE:
ttu.fr
Le lance-roquettes unitaire a été développé par les États-Unis sur châssis chenillé BRADLEY M 270. Équipé d’un groupe motopropulseur de 500 chevaux et construit en Europe par la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Italie, le LRU équipera un régiment d’artillerie sol-sol de la brigade d’artillerie.
Ainsi, s’adaptant au contexte général des engagements actuels et futurs, le LRU est appelé à être engagé non seulement dans les conflits de « coercition de force », mais aussi dans un cadre général de « maîtrise de la violence », particulièrement avec des munitions de précision aux effets collatéraux réduits au maximum sans dégradation de leur efficacité.
La roquette guidée à charge explosive, capable de concentrer son efficacité sur une zone réduite, permettra de traiter :
– des cibles, peu ou moyennement durcies, sur une surface étendue ou très restreinte, en particulier en environnement urbain et sur des terrains entravés.
– des cibles abritées sous infrastructures peu ou moyennement durcies,
– des infrastructures de dimensions moyennes à réduites.
Pour accroître son efficacité terminale, le système d’armes LRU dispose d’une grande précision permettant de limiter le nombre de munitions, mais permettant aussi une graduation des effets par plusieurs modes de déclenchement de sa charge militaire.
Il s’inscrit dans le système numérisé de commandement et de conduite des feux pour les moyens d’artillerie ATLAS.
Avec le LRU, l’artillerie
va entrer
dans une nouvelle dimension
Une précision de l’ordre de cinq mètres à 70 kilomètres de portée : les caractéristiques du prochain matériel de l’artillerie, le LRU (lance roquette unitaire), font clairement entrer cette arme dans une nouvelle période de son histoire. En terme de capacité, la rupture est considérable : le système le plus moderne actuellement en dotation, le Caesar de 155 mm, affiche une portée de 38 km et une précision de l’ordre de 25 mètres à cette distance.
Pour avoir une idée de ce que cette portée signifie, installons un LRU sur l’esplanade des Invalides : il peut atteindre des cibles à Beauvais, Vernon, Dreux ou Fontainebleau… En 19818, le Pariser Kanone faisait mieux (120 km) mais sa précision était très aléatoire…
Ce LRU va remplacer les LRM (lance roquette multiples) auxquels la France a renoncé en signant la convention interdisant les armes à sous-munitions. L’armée de terre a toujours les lanceurs – qui équipaient deux régiments (1er et 12ème RA), mais ne peut plus rien lancer avec… Pour y remédier, la décision a été prise d’acquérir une nouvelle munition, la roquette M-31, et de rétrofiter les plate-formes – conçues à partir du blindé américain Bradley. Le matériel est essentiellement américain, mais des entreprises françaises y participent : Thalès, Cassidian, Roxel, Sagem.
Une première commande de 13 LRU a été passée le 8 septembre. Une seconde tranche de même volume est prévue. A cela s’ajoute la commande d’une première tranche de 252 roquettes pour une commande finale de 516.
Ce programme associe la France, l’Italie et l’Allemagne. C’est d’ailleurs ce dernier pays qui s’occupe du contrat, via sa propre DGA, la BWV. Américains et Britanniques possèdent des systèmes comparables – largement utilisés en Afghanistan.
Le coût global de la la commande de 13 LRU se situe entre 80 et 90 millions d’euros.
Chaque LRU peut tirer douze roquettes, mais il ne s’agit pas de les tirer par salves, comme c’était le cas pour le LRM, une arme de saturation. La portée de la roquette est de 15 à 70 kilomètres, même si des tirs d’essai ont déjà à 85 km. Chaque roquette transporte 89 kg d’explosif – à comparer au 5 à 7 kg d’un obus de 155 mm. Elle peut percer jusqu’à 60 cm de béton.
Elle est guidée par une centrale inertielle, qui recale sa position tout au long de la trajectoire, couplée à un GPS. A portée maximale, la roquette monte à très haute altitude (24 km) et il existe deux options pour la trajectoire terminale : soit quasiment verticale, soit plus classique, en fonction de la balistique. Pour la portée maximale, le temps de vol de la roquette est d’environ 5 minutes.
Le LRU n’équipera qu’un seul régiment, le 1er RA de Belfort. A terme, il devrait y avoir théoriquement quatre batteries de six LRU. Les premières capacités opérationnelles sous la forme d’un module projetable de quatre engins sont prévues pour la mi-2014.
« Si nous l’avions déjà, le LRU serait en Afghanistan », confie un officier d’artillerie. « Avec deux engins, on couvrirait toute la Kapissa ». Pouir la même mission, l’artillerie déploie aujourd’hui six Caesar sur trois sites.
L’arrivée du LRU va se traduire par une révision des concepts. Cette arme se situe en effet entre l’obus classique de 155 mm et la bombe d’aviation GBU de 250 kg. Comment acquérir les objectifs et évaluer les dommages à 70 km ? Cela pose la question du rôle des drones et des observateurs d’artillerie, comme celle de la coordination avec l’aviation.
ORIGINE:
marianne.net/blogsecretdefense
Un sniper doté de
70 km de portée
au défilé du 14 juillet
Qualifié par la DGA le 16 mai 2014 et dorénavant en cours d’intégration au sein du 1er régiment d’artillerie de Belfort, le lance-roquettes unitaire (LRU) est sur le point d’effectuer sa première sortie officielle lors du très attendu défilé militaire du 14 juillet.
Deux lanceurs LRU du 1er RA aux répétitions du défilé du 14 juillet
Le programme LRU, lancé en 2009, fût formalisé en 2011 avec l’attribution du marché par le Bundesamt für Ausrüstung, Informationstechnik undNutzung der Bundeswehr (BAAINBw), homologue allemand de la DGA, à la société Krauss Maffei Wegmann, à la tête d’un ensemble industriel franco-allemand incluant Thales, Airbus Defence and Space et Sagem.
Le programme LRU répond avant tout au besoin d’effectuer par tout temps des frappes terrestres de précision métrique dans un rayon allant de 15 à 70 km. Il consiste à transformer des lance-roquettes multiple M270 (LRM), entrés en service au début des années 90, pour leur permettre de tirer la munition à charge explosive unitaire M31. La roquette M31, d’un calibre de 227 mm et guidée par GPS, est dotée d’une charge militaire de 90 kg et vise à remplacer les roquettes à sous munitions M26 destinées à être détruites. L’armée française doit être à terme dôtée d’un stock total de 504 roquettes, produites par Lockheed Martin en collaboration avec la société française Roxel pour la partie moteur.
Le 1er RA de Belfort dispose actuellement de sept lanceurs LRU sur les douze qui doivent lui être livrés d’ici 2016. Plusieurs équipages du 1er RA sont d’ores et déjà opérationnels sur LRU et composent l’épine dorsale des trois batteries de tirs prévues, chacune devant à terme être équipée de quatre LRU. Un treizième exemplaire reste, pour l’instant, en expérimentation complémentaire à la DGA.
ORIGINE:
forcesoperations.com
Barkhane :
1er tir opérationnel
pour le LRU
Le 4 mars 2016 a eu lieu le premier tir opérationnel du lance-roquettes unitaire (LRU).
La force barkhane est dotée depuis le 14 février 2016 d’un nouveau système d’artillerie. Il a été engagé pour la première fois ce jour contre un objectif des groupes terroristes décelé dans le Nord du Mali.
Le commandement de tir a été donné à près de 2 000 kilomètres, à N’Djamena. La cible a été touchée en moins de deux minutes. Un Reaper du détachement de drones de Niamey a permis de suivre la situation en temps réel et de s’assurer du bilan. Déployé actuellement à Tessalit aux côtés des LRU, le radar du centre de détection et de contrôle mobile (CDC-m) établissait de son côté la situation aérienne en temps réel pour éviter la présence d’un aéronef dans la zone.
Ce tir, véritable démonstration d’une intégration interarmées efficiente, a permis de détruire une position de repli des groupes armés terroristes dans l’Adrar des Ifoghas.
L’opération Barkhane compte 3500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.
Droits : Ministère de la défense
ORIGINE:
defense.gouv.fr
Enfin, je voudrais rappeler aussi l’utilisation du missile JAVELIN par les forces terrestres au MALI comme ailleurs.
(photo: tir de missile JAVELIN
Armée française)
L’on retrouve aussi une partie en URANIUM « appauvri.
Il faut noter que le missile MILAN vient d’être vendu à l’ARABIE SAOUDITE et est proposé, comme le missile JAVELIN, à certains groupes armés par la FRANCE et d’autres pays de la coalition…ce qui est, à mes yeux, complètement CRIMINEL et INCONSCIENT !
(Photo: l’armée française livre des missiles MILAN
à l’ARABIE SAOUDITE / Armée française)
Vive la guerre, pas vrai ? Cela rapporte du fric à tous les marchands d’armes…alors tout va bien…
Thierry LAMIREAU
SUPPLEMENT
IMPORTANT:
Quelques brevets d’armes d’artillerie
susceptibles de permettre
l’utilisation d’uranium
A Canjuers (sud de la FRANCE) l’armée ne tire qu’avec des armes d’artillerie, selon l’officier du camp en charge de la protection de l’environnement que j’ai eu au téléphone. Les brevets sont une façon intéressante de connaître les armes qui utilisent de l’uranium. De nombreux brevets ou références de brevets de roquettes d’artillerie et d’armes similaires autorisent l’utilisation d’uranium. Souvent les créateurs des brevets incluent au moins de façon implicite l’uranium dans les brevets d’armes de guerre pour protéger leurs inventions en cas de copie.
Number one :
Le brevet « Roquette d’artillerie » fait référence au brevet« Petite arme intelligente » de 2007 qui mentionne explicitement l’utilisation d’uranium « appauvri ».
Ce brevet de tête militaire de roquette et celui-ci ne font pas directement référence à l’uranium mais permettent de « ne pas suivre exactement les instructions » tout en restant « dans le cadre de l’invention » et ouvrent donc la porte à l’utilisation d’uranium.
Ce brevet de bombe de mortier cite le brevet d’un projectile d’artillerie qui permet d’utiliser:
suitable metal inserts 35 of a suitable material such as for example copper, tantalum, tungsten or other materials which are as heavy and ductile as possible and which build up fragment areal patterns in a plurality of and preferably as shown six directions 36A through 36G
ce qui est quasiment une référence explicite à l’uranium.
Cette arme fait également référence à un autre brevet de tête militaire qui dit que:
The projectile is composed of a first material 1110. The first material is heavy metal. Heavy metal is an alloy and may contain tungsten, iron, nickel and cobalt. The heavy metal may have a density in the order of 17-18 g/mm3. The projectile is also composed of a second material 1120. The second material is surrounded by the first material. The second material is largely located close to the first end of the projectile. The second material is a metal which is capable of burning, such as Zr, Ti, Mg etc. or a pyrotechnic mixture, such as a tracer mixture, for example. The second material is the material which provides the incendiary effect.
Le premier métal comme le second peuvent être de l’uranium, et EN PLUS LE SECOND METAL DOIT FORCEMENT CONTENIR UNE CERTAINE PROPORTION D’URANIUM ENRICHI.
Le même brevet de bombe de mortier US8794154 fait référence à un brevet de missile multi-têtes qui lui fait même explicitement référence à l’utilisation de « depleted uranium », et aussi à un brevet d’arme à fragmentation propulsée par fusée qui fait également référence à l’uranium ! Les armes à fragmentation sont interdites mais l’utilisation du premier est parfaitement « légale »…
Le brevet d’un autre projectile d’artillerie cite un brevet de tête militaire qui évoque, comme au-dessus, l’utilisation de deux types de métal, un métal lourd comme le tungstène (on peut donc soupçonner aussi de l’uranium, métal très lourd) et un métal incendiaire – et, comme je le disais au-dessus, l’uranium lorsqu’il contient de l’U235 a des propriétés incendiaires ! Et on retrouve cet uranium non appauvri au Liban ou en Irak, cf. travaux de Chris Busby !
Enfin le brevet de composante de sous-munition / munition fléchette propose l’utilisation de tungstène « ou d’un autre métal », évocation transparente de l’uranium.
Et ce n’est qu’un début, je n’ai pas regardé tous les brevets de roquettes d’artillerie sur Google Patents ! mais il est évident que ces armes sont utilisées et qu’elles le sont à Canjuers.
La roquette LRU, par exemple, utilisée par les nouveaux lance-roquettes de l’armée de terre, a été développée au départ aux Etats-Unis, et il est évident que les Américains ont développé un matériel contenant de l’uranium !
La France se contente de les importer ! Et elle les utilise à Canjuers, causant la contamination que l’on sait.
Florent PIROT