Pascal LAMY, socialiste et ancien directeur général de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce), l’évoquait en estimant qu’un « petit boulot c’est mieux que pas de boulot du tout ».
Le président du MEDEF, Pierre GATTAZ, très attentionné, nous sort une connerie de plus: « pour les aider, il faudra baisser le SMIC. »
LAMY et GATTAZ:
(Photo: Pierre GATTAZ et François HOLLANDE
AFP)
Les médiocres sont de sortie
Tu gagnes une misère…mais c’est déjà beaucoup trop pour ces CONNARDS de service !…
Au fait, le fils à papa GATTAZ et le sieur LAMY « socialiste »…ils pourraient nous dire combien ils se mettent dans les popoches tous les mois ?
Une superbe idée pour ces MEDIOCRES qui n’ont aucune considération pour le genre humain.
S’ils le pouvaient, travailler GRATOS, ce serait encore mieux, pas vrai ?
Et puis, la « trouvaille » existe déjà en Allemagne depuis un bon bout de temps. En outre, le tiers des travailleurs allemands a un « salaire » (si l’on peut appeler cela ainsi) de 450 euros ! Génial !
Un magnifique
« modèle économique »
pour la France en effet !
Ces CONNARDS de LAMY et de GATTAZ proposent aux partenaires sociaux et au gouvernement la création d’un « salaire transitoire au-dessous du SMIC. »
Il faudrait leur dire merci en plus !
Eh, LAMY/GATTAZ, ça vous dit de gagner 450 euros par mois ?
Ouaiiiiiiiiiissss, génial !
On aimerait les faire disparaître
Des MINABLES de votre espèce, on aimerait les faire disparaître…et à petit feu, s’il vous plait !
Mais le problème, c’est que les mauvaises herbes repoussent toujours.
Le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) a remis son rapport sur l’état climatique de la Terre.
Un document très alarmiste. Pourtant, dirigeants et citoyens du monde ne semblent pas prendre conscience de l’urgence qu’il y a à se pencher sur l’état de notre environnement.
Zoom sur des images saisies depuis l’espace, qui viennent rappeler que l’activité humaine a bien un impact à l’échelle de la planète.
Aggravation des évènements météorologiques extrêmes, déclin de la survie des espèces animales et végétales, rendements agricoles modifiés, évolution des maladies, déplacements de population: les conséquences à venir du changement climatique sont de nature à déstabiliser une grande partie des équilibres actuels.
Risques
Pour chaque degré Celsius supplémentaire, la disponibilité des ressources en eau potable serait diminuée de 20% pour l’équivalent de 7% de la population mondiale.
Les risques d’inondations, notamment en Europe et en Asie, seraient augmentés par les émissions de gaz à effet de serre. La production de céréales pourrait baisser de 2% par décennie, alors que la demande risque de s’élever de 14% d’ici à 2050.
AFP
Chape de pollution sur la Chine
Le nord-est de la Chine noyé dans un épais brouillard de particules, sur une image satellite du 22 octobre 2013 fournie par la NOAA, l’agence américaine responsable de l’étude de l’océan et de l’atmosphère, et la NASA. La pollution atmosphérique a tué 7 millions de personnes en 2012 tous pays confondus, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). (AFP PHOTO / NASA / NOAA)
La pire marée noire de l’histoire des Etats-Unis
En 2010, après l’explosion de la plate-forme Deepwater Horizon de BP, plus de quatre millions de barils de brut se sont déversés dans le golfe du Mexique. Ci-dessus, la marée noire se déplaçant vers la Louisiane, sur une image capturée par l’instrument Modis, depuis le satellite Terra de la NASA, le 17 mai 2010. (AFP PHOTO/NASA)
Déforestation en Amazonie
L’état de Rondonia, dans l’ouest du Brésil, est l’une des régions les plus déboisées de l’Amazonie. Cette image, capturée le 12 août 2007 par l’instrument Modis du satellite Terra de la NASA, montre la forêt intacte, en vert foncé, tandis que les zones défrichées sont d’un brun roux (sol nu) ou vert clair (cultures, pâturages, ou, occasionnellement, forêt secondaire). (NASA)
RIP la mer d’Aral
A gauche, la mer d’Aral en 2008 ; à droite, le 22 septembre 2013, sur deux images satellite de la NASA. Située entre le Kazakhstan, au nord, et l’Ouzbékistan, au sud, cette étendue d’eau salée fut autrefois l’un des quatre plus grands lacs au monde, avec une superficie de 68.000 kilomètres carrés. Cette dernière n’a eu de cesse de diminuer depuis les années 1960, après que les fleuves qui l’alimentaient ont été détournés pour des projets d’irrigation soviétiques. (AFP PHOTO / NASA)
Le trafic aérien:
3% des émissions mondiales de CO2
Traînées de condensation créées par le trafic aérien sur la Bretagne, le 16 mai 2004. Le transport aérien contribue pour 3% aux émissions mondiales de CO2, un volume qui sera de quatre à six fois plus important d’ici à 2050 sans une action pour les limiter. (NASA/SIPA)
Paris, Ville Lumière
L’un des membres d’équipage à bord de la Station Spatiale Internationale (ISS) a, depuis l’espace, immortalisé cette image de Paris la nuit, le 7 avril 2013. Depuis le 1er juillet 2013, l’éclairage nocturne des bâtiments non résidentiels et des vitrines de magasins est limité en France. Objectifs visés : faire baisser la consommation d’électricité, ainsi que la quantité de CO2 rejeté dans l’atmosphère, et réduire l’impact négatif sur les écosystèmes naturels. (NASA/SIPA)
Le trafic maritime visible depuis l’espace
Le trafic des navires dans le nord-est de l’océan Pacifique est visible depuis l’espace sur cette image de la NASA datant de mars 2009. Le transport maritime est une source importante de pollution de l’air, et parmi les moins régulées, a averti l’Agence Européenne pour l’Environnement, dans un rapport publié en mars 2013. (NASA/SIPA)
Des débris par milliers gravitent autour de la Terre
Illustration de ce que représentent les objets déployés en orbite terrestre basse. Conséquence de cette activité intense : plus de 23.000 débris de plus de 10 centimètres sont actuellement recensés autour de la Terre, dont la majorité sur les orbites basses utilisées par les satellites d’observation de la Terre ou l’ISS. L’heure de faire le ménage a sonné, estiment les experts. (ESA/SIPA)
Grâce au regard franco-malien des réalisateurs Ladj Ly, Said Belktibia et Benkoro Sangaré, nous allons pénétrer au cœur du Nord-Mali pendant 365 jours, pour un témoignage inédit et authentique. 365 jours dans une région en pleine ébullition où Aqmi, milices et Touaregs se préparent à la guerre. Nous allons là où aucun occidental n’a mis les pieds depuis la fin de la colonisation il y a soixante ans. Ces réalisateurs nous livrent ainsi le pouls d’un Mali meurtri, déchiré entre traditions ancestrales et guerrières. Un Mali authentique…. Et personnel.
MOSCOU – Vladimir Poutine cherche à entretenir le chaos dans les régions russophones de l’est de l’Ukraine pour discréditer les autorités pro-européennes de Kiev et asseoir son influence, estiment des analystes qui ne croient pas au risque d’une invasion militaire.
Le brusque regain de tension ces derniers jours à Lougansk, Donetsk et Kharkiv, trois villes où pro-russes et loyalistes ukrainiens se font face, sous la menace de milliers de soldats russes massés à la frontière toute proche, font craindre le scénario appliqué en Crimée. Cette péninsule ukrainienne de la mer Noire a été rattachée à la Russie en mars après l’intervention d’hommes en armes sans signes d’appartenance et l’organisation d’un référendum non reconnu par Kiev et l’Occident, qui dénoncent une annexion.
Mais selon les experts interrogés, ce scénario ne devrait pas se répéter dans les régions russophones de l’est de l’Ukraine en raison des risques de nouvelles sanctions brandies par les États-Unis et l’Union européenne contre Moscou, et du manque de soutien parmi la population.
Intervenir militairement serait totalement absurde. Nos autorités ont déjà compris que le risque était trop élevé, que de sérieuses sanctions économiques étaient possibles, a déclaré à l’AFP l’analyste russe Alexeï Malachenko, du Centre Carnegie.
Les États-Unis et l’UE avaient réagi à la prise de contrôle de la Crimée par Moscou en adoptant des sanctions à l’encontre de responsables Russes ou Ukrainiens pro-russes. Le président américain, Barack Obama, a ensuite évoqué l’idée de s’en prendre à des secteurs clés de l’économie russe, déjà en perte de vitesse, en cas d’escalade.
Les risques sont plus élevés
De plus, souligne l’expert Konstantin Kalatchev, il n’y a pas de consensus à l’égard de la Russie dans les régions industrielles russophones de l’est de l’Ukraine.
Seulement 30% des habitants, selon les sondages, voudraient se séparer de l’Ukraine pour rejoindre la Russie, ce qui est loin de l’unanimité constatée en Crimée, observe M. Kalatchev.
Contrairement à la péninsule de Crimée, renchérit le quotidien Vedomosti dans un éditorial, ces régions ne sont pas isolées géographiquement, et ne comportent pas de base militaire russe.
Si l’on rationalise la politique du Kremlin à l’égard de l’Ukraine, toute intervention militaire dans le sud-est de l’Ukraine paraît inutile et sans intérêt. La situation sociale et le niveau de soutien n’ont rien à voir avec ce qui a été constaté en Crimée, les risques sont beaucoup plus élevés à tous points de vue, notamment financiers, estime le quotidien des affaires.
La politique actuelle du Kremlin consiste donc à soutenir et contrôler l’instabilité dans l’est de l’Ukraine, afin de mettre en doute la légitimité de l’élection présidentielle et d’essayer d’influer sur les réformes constitutionnelles dans l’ex-république soviétique, explique Vedomosti.
Car les favoris de ce scrutin prévu le 25 mai 2014 — fixé après la destitution fin février du président pro-russe Viktor Ianoukovitch qui avait tourné le dos à l’Europe au profit de Moscou — sont des pro-européens décidés à arrimer à l’Ouest ce pays de 46 millions d’habitants frontalier de l’Union européenne.
Les États-Unis ont accusé mardi la Russie de semer le chaos en Ukraine, Kiev qualifiant de son côté les séparatistes pro-russes occupant des bâtiments administratifs à Donestk, Kharkiv et Lougansk de terroristes et criminels.
Réfutant ces accusations, le président russe Vladimir Poutine a mis en garde Kiev mercredi contre toute action irréparable, après les menaces du gouvernement pro-européen à Kiev — que Moscou ne reconnaît pas — d’intervenir contre les séparatistes retranchés dans deux villes de l’Est.
Pour M. Kalatchev, l’objectif minimum de la Russie, c’est d’arriver à ce que l’Ukraine devienne une fédération, idée lancée fin mars par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui permettrait pour Moscou de protéger les droits de la population russophone.
Une telle structure avec davantage d’autonomie aux régions ukrainiennes permettrait de faire en sorte que tout ce qui ne convient pas à la Russie, par exemple l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, puisse être torpillé par référendum avec l’aide des régions de l’est russophone, estime M. Kalatchev.
PARIS – L’affaire de la société minière canadienne URAMIN a rebondi, jeudi 10 avril 2014, avec l’annonce de l’ouverture d’une enquête judiciaire préliminaire sur les conditions du rachat en 2007 de cette société par le géant français du nucléaire AREVA, dirigé alors par Anne LAUVERGEON.
URAMIN, qui ambitionnait d’exploiter des gisements dans plusieurs pays africains (Namibie, Afrique du Sud et Centrafrique), avait été achetée à prix d’or –2,5 milliards de dollars (1,8 milliard d’euros) et la transaction avait viré au désastre financier pour le groupe français.
L’enquête, confiée à la brigade financière de la police judiciaire parisienne, fait suite à un signalement auprès du Parquet National Financier par la Cour des Comptes, qui mène sa propre enquête, a indiqué à l’AFP une source judiciaire, confirmant une information du journal Le Monde.
Circonscrite à la seule période 2007-2011, elle vise des faits de présentation ou publication de comptes inexacts ou infidèles, diffusion d’informations fausses ou trompeuses, faux et usage de faux, selon le quotidien.
Le Monde précise aussi que la Cour des Comptes devrait rendre en mai un rapport définitif sur le groupe nucléaire français durant la période 2006-2012.
Un pré-rapport a déjà été rédigé, auquel Anne LAUVERGEON a répondu point par point la semaine dernière, avant son audition par les magistrats de la rue Cambon, selon un communiqué de l’ex-dirigeante.
Ma cliente est tout à fait sereine et je ne vois absolument pas quelle infraction pénale pourrait lui être reprochée, a indiqué à l’AFP son avocat, Me Jean-Pierre VERSINI-CAMPINCHI.
AREVA n’a de son côté pas souhaité faire de commentaire, tandis que la Cour des Comptes n’avait pas donné suite aux sollicitations de l’AFP.
Affaire d’espionnage
Après le départ de Mme LAUVERGEON, évincée avec l’aval de l’Elysée, sous la présidence de Nicolas SARKOZY, à la mi-2011 et remplacée par son adjoint Luc OURSEL, AREVA avait divisé par cinq la valeur comptable d’URAMIN.
La société avait dû inscrire dans ses comptes de 2010 et 2011 des provisions d’un montant total de près de 1,9 milliard d’euros.
L’ex-dirigeante était toutefois sortie blanchie d’une enquête menée par AREVA sur ce rachat.
Puis, en mars 2012, un rapport parlementaire avait largement repris les conclusions du comité d’enquête interne d’AREVA sur cette acquisition, qui avait estimé qu’elle n’avait pas donné lieu à des manoeuvres frauduleuses, mais avait été entachée par des dysfonctionnements en matière de gouvernance.
Ce rapport soulignait des carences tant du côté d’AREVA que de l’Agence des Participations de l’Etat (APE), l’organisme qui défend les intérêts de l’Etat au sein de ce groupe public à 87%, dans leurs échanges lors de l’acquisition d’URAMIN par le groupe nucléaire public.
Il estimait aussi que l’acquisition s’était révélée être un pari industriel, non illégitime pour AREVA, mais trop coûteux.
Mme LAUVERGEON a fait valoir que l’acquisition d’URAMIN était considérée comme stratégique à l’époque, soulignant qu’elle a été soumise et validée par toutes les instances de décision du groupe, et les règles de gouvernance ont été respectées.
La direction d’AREVA ainsi que les autorités de tutelle – l’Agence des Participations de l’Etat et le ministère de l’Industrie – se sont ainsi vus communiquer tous les éléments d’informations sur cette opération. En outre des analyses et des études avaient été menées, dans le cadre de cette acquisition, par des tiers indépendants, a-t-elle ajouté.
Pour Mme LAUVERGEON, les dépréciations des actifs miniers d’AREVA découlent pour l’essentiel de l’effondrement des cours de l’uranium consécutif à la catastrophe de Fukushima au Japon.
Cette affaire se double d’un autre volet, qui sera examiné le 16 mai 2014 par le Tribunal Correctionnel de Paris.
Anne LAUVERGEON s’est engagée depuis la fin 2011 dans un bras de fer judiciaire avec son ex-employeur après avoir découvert qu’elle et son mari avaient été espionnés par une officine suisse à laquelle AREVA avait commandité une enquête sur le rachat d’URAMIN.
En 2007, le groupe français s’offrait à prix d’or ce producteur
d’uranium apparemment prometteur.
L’exploitation est aujourd’hui au point mort.
Ce devait être une belle histoire. Une de ces OPA fondatrices qui transforment un groupe et couronnent un bilan. 15 juin 2007: AREVA lance une offre publique de 2,5 milliards de dollars sur le producteur canadien d’uranium URAMIN, propriétaire de trois gisements en Namibie (Trekkopje), en Centrafrique (Bakouma) et en Afrique du Sud (Ryst Kuil).
L’objectif est ambitieux: rattraper les deux leaders mondiaux de l’extraction d’uranium, CAMECO et RIO TINTO, et assurer l’approvisionnement du groupe à long terme. « AREVA possède les capacités techniques et commerciales pour mettre ces gisements en exploitation rapidement », assure alors Olivier Mallet, directeur du secteur mines, chimie et enrichissement de AREVA. La mise en exploitation du gisement namibien, le plus prometteur, est même prévue dès 2008-2009.
Illusions perdues
Quatre ans plus tard, la belle histoire a viré au cauchemar. Aucun des trois gisements n’est entré en production: pour Trekkopje, gisement à faible teneur qui nécessite une technologie d’exploitation très complexe, cela a été reporté à fin 2013 au mieux ; Bakouma et Ryst Kuil, eux, sont renvoyés aux calendes grecques.
AREVA a également reconnu fin juillet un « risque de baisse du niveau des ressources » en Namibie, le principal actif d’URAMIN.
Quant aux cours de l’uranium, ils sont passés de 120 dollars la livre en 2007 à 50 dollars aujourd’hui, sous le double effet de la crise et de Fukushima.
Résultat: après avoir passé 426 millions d’euros de dépréciations sur l’exercice 2010 sous l’influence du commissaire général à l’investissement René Ricol, appelé en catastrophe au comité d’audit du groupe, AREVA va devoir encore supporter des pertes.
« Il faudra passer de nouvelles provisions fin 2011, probablement plusieurs centaines de millions d’euros, pour tenir compte de l’effondrement des cours de l’uranium », pointe un proche du conseil de surveillance. L’affaire a-t-elle participé au non-renouvellement du mandat d’Anne Lauvergeon, remplacée par Luc Oursel en juin dernier? Ses adversaires y ont en tout cas vu l’occasion idéale de sortir la Grosse Bertha. Début 2011, une note non signée, transmise à l’Elysée et que Challenges a pu consulter, dénonçait pêle-mêle une « transaction financièrement inexplicable et commercialement contestable », « un rachat au prix le plus élevé », à savoir 2,5 milliards de dollars, quand « tous les experts évaluaient URAMIN au maximum entre 600 et 800 millions d’euros », et des gisements centrafricain et sud-africain « en dehors du champ des possibles ». Le document évoque même ouvertement « des intermédiaires en Belgique, au Luxembourg ou au Canada », qui auraient « exploité cet acharnement impérieux [à acquérir URAMIN. NDLR] pour se servir au passage ».
« Accusations fantaisistes du clan Proglio-Djouhri, rétorque un proche d’Anne Lauvergeon. Lors de son passage au comité d’audit, René Ricol n’a rien trouvé de condamnable. » Mais l’histoire a fait suffisamment de bruit pour que la commission des Finances de l’Assemblée nationale demande, fin juin, aux députés Marc Goua et Camille de Rocca Serra de tirer l’histoire au clair dans le cadre d’un audit sur les comptes d’AREVA et d’EDF, dont la publication est prévue fin octobre. « La grande question est celle du prix consenti, souligne Marc Goua 2,5 milliards de dollars pour des gisements qui n’ont rien produit depuis quatre ans, on est en droit de s’interroger. »
Diversification voulue
Comment AREVA a-t-il pu s’embarquer dans une telle galère?
Sans nier le prix très élevé de l’opération, le groupe défend aujourd’hui encore son intérêt stratégique.
« Cette acquisition répondait à la nécessité de diversifier nos sources d’approvisionnement et de réduire la dépendance d’AREVA au Niger et au Kazakhstan, deux pays aux risques politiques significatifs, explique Sébastien de Montessus, directeur général adjoint en charge du Business Group Mines et membre du directoire d’AREVA.
URAMIN était la seule « junior » à avoir un portefeuille de projets sur trois pays.
« De fait, le contexte géopolitique de la mi-2007 était loin d’être idéal pour les sites miniers de AREVA: au Niger, le directeur général du groupe était expulsé en juillet pour « atteinte à la sûreté de l’Etat », dans un contexte de rumeurs de nationalisation des gisements.
Au Canada, la mine géante de Cigar Lake, codétenue par AREVA et son concurrent CAMECO et dont l’entrée en production était prévue en 2007, avait été noyée fin 2006 par des infiltrations d’eau, qui repoussaient la mise en service de sept ans…
« Nous étions fragilisés sur nos bases, il fallait réagir », assure un cadre dirigeant. Le choix de URAMIN pose pourtant question.
La société, créée en 2005 par un ancien du groupe aurifère Barrick Gold, n’avait pas extrait la moindre tonne d’uranium, les gisements ayant seulement fait l’objet d’explorations. L’entreprise, cotée à Londres et Toronto mais immatriculée aux îles Vierges venait de connaître un incroyable envol boursier, avec un quadruplement de sa capitalisation en six mois portée par l’intérêt de China National Nuclear Corp.
« Tout le monde savait que cette spéculation sentait le soufre » assure un spécialiste des matières premières. « Le prix était justifié par les perspectives de relance du nucléaire à l’époque ; et on savait que les Chinois, les Russes et les grands miniers étaient aussi sur le coup », répond AREVA. D’aucuns avancent une autre explication.
« Notre vraie cible c’était la mine australienne de OLYMPIC DAM, la plus grande du monde assure un ancien dirigeant.
L’APE [Agence des Participations de l'Etat. NDLR] et Thierry Breton, alors à Bercy ont mis leur veto à deux reprises en 2005 et c’est BHP Billiton qui a raflé la mise.
URAMIN était la meilleure cible qui restait sur le marché.
« Pas forcément la plus fiable malheureusement: « On s’est fait enfler sur les estimations de réserves reconnaît un cadre. Cela fait partie des risques des acquisitions dans les mines, surtout à cette époque, où les carottages étaient moins fiables qu’aujourd’hui. » Fin 2008, AREVA croit pourtant voir débarquer un sauveur: l’électricien chinois CGNPC qui veut prendre 49% du capital d’URAMIN.
Le deal échouera sans raison apparente. « Les conditions qu’ils demandaient étaient inacceptables: ils voulaient les deux tiers de la production pour la moitié du prix », assure une source interne.
La responsabilité partagée
Qui porte la responsabilité du cas URAMIN ?
Celle-ci semble aller bien au-delà de la seule Anne Lauvergeon.
« Pour une acquisition à partir de 80 millions d’euros il faut l’aval de l’APE au conseil de surveillance d’AREVA pointe un familier de l’entreprise. Cette OPA a été validée par Bercy et tous les niveaux de l’Etat il est ridicule qu’ils se réveillent aujourd’hui en criant au loup. » Marc Goua chargé d’élucider l’affaire pour la commission des Finances de l’Assemblée nationale, a pu se rendre compte du caractère sensible de la question: « J’ai le plus grand mal à avoir accès aux documents en possession de l’APE. Ils ne veulent pas me les transmettre, je vais devoir aller les consulter chez eux… »
En attendant, AREVA continue de travailler à la mise en exploitation de Trekkopje. « L’usine pilote a sorti les premières tonnes d’uranium, assure une source interne.
La vraie question est celle des conditions de marché pour voir quand ce projet pourra être lancé. » Le cas sud-africain est plus complexe, AREVA ayant le plus grand mal à obtenir les permis d’exploration. La seule satisfaction réside dans le gisement centrafricain qui totaliserait 50.000 tonnes de réserves contre 18.000 escomptées. Même à URAMIN on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise.
(Croquis: carte des pays les plus pollueurs de la planète)
« There’s no tomorrow »
Percutant et superbement réalisé, ce film d’animation questionne notre mode d’exploitation des énergies fossiles et des ressources naturelles, ses conséquences au niveau planétaire et l’impasse où nous mène notre modèle de croissance.
Version française 2013 due à l’initiative du groupe de Liège du mpOC, Mouvement Politique des Objecteurs de Croissance (le mpOC n’est pas un parti politique).
Avec le soutien de : Amis de la Terre Belgique, ASPO.be (section belge de l’Association for the Study of Peak Oil and Gas), GRAPPE (Groupe de Réflexion et d’Action Pour une Politique Ecologique), IEW (Inter-Environnement Wallonie), Imagine demain le monde, mpOC.
Traduction : Francis Leboutte. Voix : Caroline Lamarche. Mixage voix : Margarida Guia. Sous-titres en néerlandais, allemand, anglais, français, espagnol et italien.
Ce petit film d’animation très percutant et très bien réalisé nous fait nous interroger sur notre mode d’exploitation des énergies fossiles, des ressources naturelles ainsi que de ses conséquences sur notre planète. Cette vidéo qui ne vous laissera pas insensible dresse un bilan assez pessimiste de notre écosystème !
Réalisé par Dermot O’ Connor et produit par Incubate Pictures, il aborde de façon très intelligible toute une série de problématiques liées à la croissance de notre système économique. Le réalisateur américain Dermot O’ Connor analyse de façon très pointue notre façon de consommer et synthétise les données sur les énergies.
Disparition progressive des combustibles fossiles et des autres ressources non renouvelables, destruction de l’environnement et de la biodiversité, problème de la surpopulation et de la nourriture, sans oublier l’absurdité de notre système économique… Tout est passé au crible pendant 35 minutes. Un excellent outil d’information qui fait froid dans le dos !
Face à un tel constat, on se sent concerné et on aimerait que les choses changent. Nous sommes au quotidien entourés par les technologies et bien que nous ayons conscience de ces conséquences énergétiques, nous continuons de les utiliser sans aucun changement de comportement.
Pour votre information, au Canada et aux USA, Le système actuel de crédit et de monnaie sous contrôle de banques privée est illégal en vertu de la constitution des pays. Ce qui signifie que les dettes des deux nations sont aussi illégales, donc nulles. Autrement dit, les dettes actuelles sont des supercheries. Le problème n’est donc pas au plan du droit.
Même si les chefs d’États jurent allégeance à la constitution de leur État dès leur entrée en fonction, ceci n’est qu’apparence. Un fois en poste, ils n’ont plus que deux maîtres : les individus propriétaires de la banque à qui l’État doit rembourser sa dette et ceux qui ont financé sa campagne électorale.
S’ils agissent dans le but d’appliquer la constitution, ils en paient de leur vie. C’est ce que les présidents Jackson, Lincoln, Garfield, McHinley et Kennedy ont tenté de faire.
Crise financière expliquée aux nuls
Ah la dette publique…
et nos chers politiciens !
La CROISSANCE !
…ah, la croissance !
Quand ces inconscients arrêteront-ils de parler de croissance ?
Ils oublient tout simplement que nous vivons sur un monde fini.
Nous sommes sur la planète terre.
Parler de croissance c’est consommer jusqu’à ce que mort de l’humanité s’en suive.
Mais là, les politiques, les banquiers, les industriels, les économistes s’en foutent !
Ils ne regardent que leur nombril et ne pensent qu’à leur profit immédiat.
Thierry JUSIAK et sa femme craignent pour leur santé ainsi que pour leur relogement.
Sylvie, assistante maternelle, et Thierry, son mari, habitaient jusqu’à la semaine dernière une ancienne station service TOTAL reconvertie en maison.
Cette famille résidait dans une maison édifiée dans les années 1960 à Bessines-sur-Gartempe, au nord de Limoges, dont les sols, riches en minerai d’uranium, ont fait pendant des décennies l’objet d’une exploitation minière, selon un communiqué de la préfecture et de l’Agence Régionale de Santé (ARS), diffusé dans la soirée, précisant que les services de l’Etat en ont été informés le 10 mars 2014.
Les occupants ont exercé dans cette maison, entre 2000 et 2014, une activité de garde à domicile qui concernerait 22 enfants, qui ont joué dans le jardin mais aussi à l’intérieur de l’habitation, issus de seize familles qui ont été identifiées et seront contactées. Une enquête administrative est en cours, a-t-on ajouté.
Suite à ça, il y a eu des examens de faits. On nous a dit qu’on était relogés et qu’on ne pouvait pas rester dans la maison.
Étant donné que ma femme est assistante maternelle, elle ne peut plus exercer son activité », raconte Thierry.
« Je me suis crue dans un cauchemar », a confié de son côté Audrey, 22 ans, l’aînée de la famille.
Le Radon induit morbidité et mortalité
d’une manière importante
(Photo: Image du film « URANIUM EN LIMOUSIN »)
Le propriétaire indique:
« Il y a une vingtaine d’enfants qui sont passés dans la maison. Le matin dès 8h jusqu’au soir 18h (…) Les médecins vont convoquer chaque personne pour faire un bilan médical ».
C’est dans les pièces du logement et dans la cave que d’importantes doses de Radon ont été mesurées. Il s’agit d’un gaz radioactif impossible à détecter pour un humain, étant incolore, inodore et insipide et se diluant facilement dans l’air. En cas de longues et régulières expositions, il peut notamment déclencher des cancers du poumon.
« On a peur pour notre avenir, s’inquiète Thierry. Au niveau santé et de ce qu’ils (les autorités, ndlr) vont nous proposer après ».
L’Institut de Radioprotection
et de Sûreté Nucléaire.
Saisie de l’affaire
(croquis: Sortie des éléments radioactifs liés à l’uranium
et au dégazage du RADON / IRSN)
Les quantités de gaz n’ont pas été précisées mais des niveaux «significativement supérieurs aux valeurs maximales observées» dans la région ont été mesurés, conduisant au relogement des habitants. Les mesures ont été faites dans le cadre du Programme de Recensement des Lieux de Réutilisation des Stériles Miniers d’Uranium (éléments constitués par les sols et roches excavés lors de l’exploitation d’une mine), diligenté par AREVA, a-t-on précisé.
Outre des stériles miniers, des résidus de traitement de minerai d’uranium ont été utilisés «en remblais sous cette habitation et sont à l’origine des concentrations de radon mesurées», précise le communiqué, selon lequel «la présence de tels résidus en dehors des sites miniers et des lieux de stockage autorisés est tout à fait anormale et contraire à la réglementation».
Une enquête sanitaire est en cours
La famille concernée, qui vit pour l’instant dans un camping, doit subir vendredi une batterie d’examens pour tenter d’en savoir plus sur les conséquences de cette exposition au radon. L’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire a été saisi de l’affaire afin d’évaluer le degré d’exposition des occupants et les éventuels risques sanitaires encourus. Car en plus de la famille, de nombreux enfants ont donc fréquenté les lieux.
«Les services de l’Etat prendront toutes les mesures nécessaires pour assurer la prise en charge des personnes concernées et garantir une totale transparence sur cette situation», assure la préfecture et l’Agence Régionale de Santé (ARS) du LIMOUSIN.
VIDEO. Maison radioactive à Bessines-sur-Gartempe (France Télévisions)
LA REALITE:
UN PETIT EXEMPLE
DE L’HERITAGE
CATASTROPHIQUE
DE COGEMA/AREVA
ET UN PROBLEME MAJEUR
DE SANTE PUBLIQUE
Ce malheureux exemple est l’héritage catastrophique de COGEMA/AREVA à travers son ancienne exploitation minière de l’uranium et de son délaissement totalement scandaleux alors que des éléments contenus dans les sols et les eaux seront présents pour 4,5 milliards d’années !
Cette affaire met le doigt
sur de nombreux points essentiels:
Le sujet du gaz radioactif Radon est un PROBLEME MAJEUR DE SANTE PUBLIQUE en FRANCE et dans tous les pays touchés par l’exploitation de l’uranium.
On retrouve toujours les mêmes constantes dans le dossier.
Responsabilité TOTALE des exploitants (ici le CEA/COGEMA/AREVA) fonctionnant sous couvert d’une OMERTA TOTALE avec la COMPLICITE ACTIVE (ou passive) des élus de tout bord (conseillers municipaux, maires, conseillers généraux, conseillers régionaux, députés, etc) et des différentes administrations et institutions locales et nationales concernées par le sujet ainsi que les divers chefs d’Etat !
La liste serait trop longue pour la présenter mais, pour faire court, l’on pourrait remplir plusieurs prisons avec tout ce beau monde COMPLICE de très importants problèmes de morbidité (maladies et pathologies diverses) et de très nombreux décès!
Lorsque l’exploitation minière de l’uranium fonctionnait « à merveille », tous ces horribles personnages COUPABLES et RESPONSABLES s’en mettaient plein les poches (pour leur compte personnel parfois) et souriaient en se faisant réélire s’ils étaient des élus.
HONTE à eux !
J’attends des condamnations
fermes et précises
dans ce domaine
« Les quantités de gaz n’ont pas été précisées mais des niveaux significativement supérieurs aux valeurs maximales observées dans la région ont été mesurés, conduisant au relogement des habitants » indique l’IRSN.
On sait ce que cela veut dire:
Cette phrase très « administrative » est tout simplement SCANDALEUSE car elle laisse sous-entendre que les niveaux de mesures sont extrêmement IMPORTANTS.
D’ailleurs, l’IRSN refuse de communiquer les niveaux de radioactivité relevés dans et sous l’habitation.
Voici le mail envoyé
ce jeudi 27 mars 2014
à 23h11 à l’IRSN:
« URGENT Affaire de la famille relogée à BESSINES SUR GARTEMPE à cause d’un problème majeur de RADON.
LAMIREAU Thierry
Réalisateur du film « URANIUM EN LIMOUSIN »
Madame, Monsieur,
Pour compléter un article sur mon blog, je vous serais très obligé de me donner le maximum d’infos concernant ce dossier et notamment les niveaux relevés dans et sous l’habitation. En vous remerciant par avance, veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’assurance de mes meilleurs sentiments. Thierry LAMIREAU »
Le préfet actuel et l’Agence Régionale de Santé du LIMOUSIN indiquent: « Vouloir garantir une totale transparence sur cette situation. »
C’est une PLAISANTERIE d’autant que certains membres de l’ARS du LIMOUSIN ont eu dans le passé une attitude plus que complaisante dans les dossiers divers concernant COGEMA/AREVA.
Le Programme de Recensement des Lieux de Réutilisation des Stériles Miniers d’Uranium diligenté par AREVA est un véritable SCANDALE !
Le CEA puis COGEMA et actuellement AREVA ont pollué pour l’éternité (4,5 milliards d’années) les eaux, les sols et l’air de toutes les régions et pays concernés par l’exploitation de l’uranium.
Un Programme de Recensement des Lieux de Réutilisation des Stériles Miniers d’Uranium est désormais mis en place par les POLLUEURS !
Ces pollueurs reconnaissent (pas devant la justice…pas fous les mecs !) leurs pollutions et cherchent les lieux sauvages pollués !
Ce qui est un rappel simple de l’utilisation fréquente, courante et clandestine des « stériles miniers » (contenant plus de 75% de la radioactivité initiale du minerai) et des boues radioactives ET chimiques après traitement du minerai d’uranium (boues données par le CEA/COGEMA/AREVA à l’époque aux artisans et aux entreprises de construction des régions pendant l’activité minière) dans la préparation des terrains et des constructions privées et publiques des lieux concernés !
(Photo: Exemple de boues radioactives données clandestinement par COGEMA/AREVA
aux entreprises du bâtiment en LIMOUSIN ou à des particuliers /
Image du film « URANIUM EN LIMOUSIN » de Thierry LAMIREAU)
(Photo: Mesure de radioactivité sur les boues clandestines.
Niveau maximal international toléré:
20 impulsions par minute…
Niveau mesuré: 30 000 impulsions par minute !
Donc, une irradiation très importante.
Image du film « URANIUM EN LIMOUSIN » /
Thierry LAMIREAU)
Des COUPABLES
et des
RESPONSABLES
Et l’on retrouve, par hasard, des pollutions majeures dans des lieux comme chez la famille JUSIAK !
Il faut le dire franchement: ces attitudes réalisées sciemment ont été et sont CRIMINELLES.
La VÉRITÉ ne sera JAMAIS donnée pour ce problème majeur de Santé Publique car trop d’enjeux et trop de responsabilités sont induits !
Maison radioactive
à
BESSINES:
46 personnes
sous surveillance
(http://www.lepopulaire.fr)
Ce ne sont pas 22 personnes comme annoncé au départ mais plus du double qui ont séjourné dans la maison de BESSINES où un niveau anormal de radon a été décelé.
Au départ, les autorités avaient parlé de vingt-deux personnes. Elles sont finalement quarante-six à avoir été identifiées. Quarante-six à avoir séjourné dans la maison de BESSINES, évacuée à cause de niveaux particulièrement élevés de radon, deuxième cause de cancer du poumon en France après le tabac.
C’est là que vivaient depuis dix-sept ans Thierry JUSIAK, sa femme Sylvie, assistante maternelle, qui y gardait des enfants ainsi que leurs deux filles.
La famille a depuis été évacuée dans un camping.
L’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) et l’Agence Régionale de Santé du Limousin ont finalement identifié d’autres particuliers susceptibles d’y avoir également séjourné et d’avoir été contaminés. « Six gérants avec leurs enfants se seraient succédé dans la station-service transformée ensuite en maison », reconnaît Jean JAOUEN à l’Agence Régionale de la Santé.
Une association et des poursuites
Tous ont été conviés à se présenter dans un camion spécialement affrété par l’IRSN, garé sur le parking de l’hôpital de la mère et de l’enfant pour y subir des analyses.
C’est le cas de Laurent COUVIDAT, 34 ans, dont les parents ont un temps géré la station.
« J’ai vécu il y a vingt-sept ans dans cette maison et j’y suis resté trois ans. Evidemment, nous avons été surpris mais surtout inquiets d’apprendre qu’elle était contaminée. J’ai subi des analyses jeudi. Ils n’ont pour l’instant rien trouvé », se rassure-t-il.
Ce particulier a subi comme les autres des analyses d’anthroporadiamétrie et d’urine dont les résultats seront communiqués dans trois semaines.
Il reste en contact avec plusieurs mères de famille ayant amené leurs bambins en garde dans cette maison.
« Comme moi, elles sont en colère », confie-t-il.
Une association réunissant toutes les personnes exposées au radon devrait voir le jour prochainement et des poursuites pourraient être engagées.
(Photo: Image tirée du film « URANIUM EN LIMOUSIN »
Thierry LAMIREAU)
Ce mardi 1er avril 2014 (ce n’était pas un poisson d’avril) j’ai appelé la responsable de la Communication de AREVA LIMOUSIN puis envoyé un mail de confirmation de mes questions.
Une réponse de AREVA est promise…Elle est aux abonnés absents !
Mail envoyé à AREVA LIMOUSIN
(Photo: Très ancienne galerie d’un des sites de MARGNAC sur la commune de COMPREIGNAC (87) Image tirée du film « URANIUM EN LIMOUSIN »)
Faisant suite à notre communication téléphonique de ce mardi 1er avril 2014 à 10h46, veuillez recevoir, comme convenu, quelques questions concernant plusieurs dossiers.
Comme vous pourrez le constater sur mon blog, j’ai déjà abordé le sujet de la famille JUSIAK à BESSINES-SUR-GARTEMPE.
En cherchant sur mon blog, vous noterez d’autres textes de ma part sur le thème du nucléaire y compris des actions de AREVA en France et à l’étranger.
Il est clair que je ne suis pas dans votre système de pensée et d’analyse.
Cependant, je vous indique que votre réponse (liée aux questions ci-dessous) sera insérée en TOTALITE dans mon article déjà mis en ligne sur BESSINES.
Sujets:
1 / L’après-exploitation de l’uranium en France à travers le DIAM.
2 / Le Centre UREKA.
3 / L’entreposage d’uranium « appauvri ».
4 / Le laboratoire Maurice TUBIANA.
5 / Le SEPA.
1 / Le DIAM (Direction Internationale
de l’Après-Mine)
(Photo: Traitement du minerai de l’uranium.
Ancienne usine SIMO/COGEMA sur le site nucléaire de BESSINES.
Image tirée du film « URANIUM EN LIMOUSIN »
Thierry LAMIREAU)
Dans sa page internet, AREVA indique: « AREVA a pris en charge la surveillance environnementale de l’ensemble des anciens sites miniers répartis sur le territoire français. La DIAM assure les activités de gestion de l’après-mine, étape intégrée dès le début du cycle de vie d’un projet minier. »
A mes yeux, la prise en charge des sites n’existe pas mis à part quelques couvertures en surface avec de la terre végétale.
Je vous renvoie à mon film « URANIUM EN LIMOUSIN » ou aux 1000 diapositives vendues à l’Association « Sources et Rivières du Limousin ».
Tous les éléments radioactifs et chimiques (« stériles miniers », boues radioactives et chimiques, déchets extérieurs civils et militaires à la région) sont toujours dans les eaux et les sols de la région LIMOUSIN.
En outre, AREVA elle-même a reconnu que la totalité du RADIUM 226 se trouvait dans les lieux. Le radium 226 est classé par les organismes officiels comme « très radiotoxique ».
Les durées de vie sont de 4,5 milliards d’années…donc pour l’éternité puisque cela correspond au temps d’existence de notre planète terre !
L’affaire JUSIAK à BESSINES n’est qu’un épiphénomène du problème global : outre les stériles miniers, des résidus de traitement de minerai d’uranium ont été utilisés « en remblais sous cette habitation et sont à l’origine des concentrations de radon mesurées », précisent les communiqués du Préfet et de l’IRSN , selon lesquels « la présence de tels résidus en dehors des sites miniers et des lieux de stockage autorisés est tout à fait anormale et contraire à la réglementation ».
Ce malheureux exemple est l’héritage catastrophique de COGEMA/AREVA à travers son ancienne exploitation minière de l’uranium et de son délaissement totalement scandaleux alors que des éléments contenus dans les sols et les eaux seront présents pour 4,5 milliards d’années !
Le sujet du gaz radioactif Radon est un PROBLEME MAJEUR DE SANTE PUBLIQUE en FRANCE et dans tous les pays touchés par l’exploitation de l’uranium.
On retrouve toujours les mêmes constantes dans le dossier.
Responsabilité TOTALE des exploitants (ici le CEA/COGEMA/AREVA) fonctionnant sous couvert d’une OMERTA TOTALE avec la COMPLICITÉ ACTIVE (ou passive) des élus de tout bord (conseillers municipaux, maires, conseillers généraux, conseillers régionaux, députés, etc.) et des différentes administrations et institutions locales et nationales concernées par le sujet ainsi que les divers chefs d’État.
Le préfet actuel et l’Agence Régionale de Santé du LIMOUSIN indiquent: « Vouloir garantir une totale transparence sur cette situation. »
Le Programme de Recensement des Lieux de Réutilisation des Stériles Miniers d’Uranium diligenté par AREVA est un véritable SCANDALE !
Le CEA puis COGEMA et actuellement AREVA ont pollué pour l’éternité (4,5 milliards d’années) les eaux, les sols et l’air de toutes les régions et pays concernés par l’exploitation de l’uranium.
Un Programme de Recensement des Lieux de Réutilisation des Stériles Miniers d’Uranium est désormais mis en place par les POLLUEURS !
Ces pollueurs reconnaissent leurs pollutions et cherchent les lieux sauvages pollués…ce qui est un COMBLE !
Ce qui est un rappel simple de l’utilisation fréquente, courante et clandestine des « stériles miniers » (contenant plus de 75% de la radioactivité initiale du minerai) et des boues radioactives ET chimiques après traitement du minerai d’uranium (boues données par le CEA/COGEMA/AREVA à l’époque aux artisans et aux entreprises de construction des régions pendant l’activité minière) dans la préparation des terrains et des constructions privées et publiques des lieux concernés !
(Photo: Ancienne mine des « Vieilles Sagnes »
Mesure: 60 000 impulsions/minute
Norme internationale maximale tolérée: 20 impulsions/minute
Nota: Dans la poche, un compteur GEIGER
Analyse CRIIRAD indiquant de très FORTES contaminations radioactives et chimiques
Radioactivité ENORME sur un lieu simplement recouvert
sur ordre du préfet de l’époque)
Question:
Comment AREVA se positionne-t-elle pour JUSTIFIER L’INJUSTIFIABLE ?
Et merci de ne pas faire une réponse style « langue de bois » genre désinformation comme vous l’indiquez sur votre site internet…je cite:
« UNE GESTION RESPONSABLE, Le site de Bessines est ainsi certifié ISO 14001 et OHSAS 18001, deux normes internationales reconnaissant respectivement la préservation et la gestion durable de l’environnement, et une gestion rigoureuse et efficace de la santé et de la sécurité au travail (…) TRANSPARENCE ET DIALOGUE. »
2 / Le Centre UREKA ou le musée de la mine d’uranium
Centre ouvert au public et aux scolaires.
Pour « son » musée, AREVA a dépensé 8,5 millions d’euros sur les 10 millions de budget, le solde revenant à la charge du Conseil Régional du LIMOUSIN….
Le Conseil Régional du LIMOUSIN qui glorifie l’action de COGEMA/AREVA alors q’une POLLUTION MAJEURE est là pour 4,5 milliards d’années ! Ces élus seront toujours aussi « dégueulasses » dans ce dossier.
Les pages internet et les plaquettes en quadrichromie sont SCANDALEUSES pour le moins.
L’on voit des mineurs qui « sortent » du tableau de commande des mines pour tendre les mains aux enfants…ces enfants aux grands sourires heureux de découvrir le monde merveilleux de la mine où des employés effectuent des mesures de minerais près de ces gentils bambins et de ces familles heureuses.
Plaquettes publicitaires que l’on aurait cru appartenir aux années 20 après le prix Nobel de physique attribué à à Henri BECQUEREL et au couple Pierre et Marie CURIE pour la découverte de la radioactivité.
Rappelons-nous, à titre d’exemple, les publicités pour les corsets radioactifs, les lames de rasoir au radium, les produits de beauté au radium à une époque où le milieu de la science croyait et écrivait:
« Le radium est le symbole de ces découvertes scientifiques majeures de l’aube du XXè siècle, de celles qui génèrent un immense élan d’enthousiasme, et qui apportera la solution à tous les problèmes dont souffre l’humanité. »
(cf. « La fantastique histoire du Radium » de Jean-Marc COSSET et Renaud HUYNH – Editions OUEST FRANCE 2011)
Une belle DESINFORMATION digne de ce cher GOEBBELS…
Questions:
Quels ont été les financeurs de ce « Musée de la mine » (les privés et les collectivités locales) ?
Quels sont les objectifs de AREVA ?…apporter son « information » ? Toucher la sensibilité des familles, des enfants, des milieux scolaires ?
[INFO du 4 avril 2014]
Le musée de la Mine à BESSINES
touché suite à un incendie
Le feu a pris hier soir entre minuit et 2 heures du matin dans la cantine du musée de la mine de Bessines-sur-gartempe.
Les pompiers sont intervenus rapidement, aucun blessé n’est à déplorer.
L’incendie dans la cafétéria a occasionné des dégâts dans le musée.
Suite à l’intervention des pompiers de Bessines et du SDIS 87, le faux plafond a été touché et le réseau électrique est hors service.
La gendarmerie de Bessines-sur-Gartempe s’est rendue aujourd’hui sur place afin de déterminer l’origine du sinistre.
L’origine du sinistre est d’origine criminelle d’après les informations en date du 8 avril 2014.
FRANCE 3 LIMOUSIN
3 / L’entreposage d’uranium « appauvri »
(Photo: fûts rouillés et très contaminants d’uranium « appauvri »
de l’ancienne usine militaire du BOUCHET
sur le site nucléaire SEPA de BESSINES-SUR-GARTEMPE / Thierry LAMIREAU)
AREVA s’approche progressivement des 200 000 tonnes de stockage d’uranium « appauvri » sur le site de BESSINES-SUR-GARTEMPE.
Quels en sont les buts sachant que l’argumentation de « revalorisation » n’est plus valable si l’on s’en réfère aux écrits des organismes officiels et sachant que la FRANCE utilise des ARMES à l’URANIUM « APPAUVRI » (notamment avec les aéronefs hélicoptères TIGRE, MIRAGE 2000 et RAFALE) sous couvert de brevets américains ?
4 / Le Laboratoire Maurice TUBIANA (LMT)
(Photo: AREVA)
AREVA indique sur son site internet: « Une expertise au service de la médecine nucléaire. Depuis fin 2013, le laboratoire industriel d’AREVA Med produit du plomb 212 de qualité médicale nécessaire au développement et à la mise au point de traitements innovants contre le cancer. »
Ce cher Maurice TUBIANA qui faisait la promotion des techniques de communication de GOEBBELS (nom cité par M.TUBIANA lui-même) lors d’une conférence à la Faculté de Médecine de LIMOGES dans les années 1990 (j’étais présent) !
Question:
Comment AREVA peut justifier une telle démarche alors que cette entreprise (GOGEMA et le CEA compris bien sûr) a induit et induit toujours actuellement de très nombreuses pathologies (morbidité) comme des cancers et des leucémies et de très nombreux décès à cause de ses pollutions MAJEURES des sols, des eaux et de l’air à travers ses actions « légales » de l’exploitation de l’uranium et illégales comme l’on en a un exemple avec le cas de la famille JUSIAK ?
5 / Le SEPA
(Photo: Laboratoire du SEPA / AREVA)
Dans le passé, lorsque j’habitais le LIMOUSIN, j’ai mis en évidence (preuves écrites à l’appui confirmées ensuite par l’administration et photos des produits) une gestion ILLEGALE de différents déchets radioactifs comme ceux de l’URANIUM « APPAUVRI » de l’ancienne usine militaire du BOUCHET. L’administration et le SEPA ont pris comme unique décision de reconditionner ces déchets et de les balancer dans les boues radioactives de JOUAC (nord Haute-Vienne) ! Le tout est désormais recouvert !
Belle gestion des déchets radioactifs: « cacher la merde sous le tapis » ! C’est, en effet, on ne peut plus simple.
Par contre, la pollution est toujours présente, majeure, et surtout ne me parlez pas des mesures avec les piézzomètres ou avec les balises de mesures de radon qui sont judicieusement mises au bon endroit pour prouver que tout est en « accord avec la réglementation ».
Les normes internationales ISO 14001 et OHSAS 18001 ne sont qu’un trucage international pour permettre aux multinationales de continuer leurs actions et leurs pollutions.
Question:
Le SEPA détient encore des éléments radioactifs non déclarés et HORS CONTRÔLE EURATOM. Pourquoi et quand ces déchets radioactifs seront-ils déclarés à l’administration ? Comment se fait-il que le SEPA utilise des produits radioactifs en des quantités non autorisées et pour quelles raisons ?
AREVA parlant de « préservation et de gestion durable de l’environnement, une gestion rigoureuse et efficace de la santé et de la sécurité au travail » pourrait porter à sourire si le sujet n’était pas aussi grave, aussi bien pour les travailleurs du nucléaire de la FRANCE et de l’étranger que pour les populations autochtones de chaque pays concernés par l’exploitation de l’uranium.
Enfin, je voudrais vous signaler qu’avec mes nombreuses et fortes irradiations successives j’enchaîne depuis 2001 de très nombreuses pathologies radio-induites (opéré oesophage/estomac d’un stade pré-cancéreux, phlébite, AVC, deux problèmes cardiaques, nombreuses tumeurs solides opérées, 8 cancers de la peau, maladie de BOWEN, sommeil très perturbé, etc.).
Il est clair que j’ai été irradié par le CEA, COGEMA et AREVA et vous comprendrez que, jusqu’à ma mort, je serai là pour être ce que l’on appelle maintenant « un lanceur d’alerte ».
Merci de me répondre dans les meilleurs délais et avec le plus de précision possible.
Thierry LAMIREAU
Communication téléphonique
avec
le cabinet du Préfet
de la Haute-Vienne
Des informations importantes nouvelles
(Photo: M.René FRUGIER, ancien mineur COGEMA,
mort d’un cancer
et inhumé le 16 janvier 1995
Image du film « URANIUM EN LIMOUSIN »)
1 / Le Préfet s’apprête à porter plainte contre X ou contre AREVA à cause des déchets radioactifs insérés sous et dans la maison de la famille JUSIAK (cf. communication téléphonique avec l’ARS LIMOUSIN).
2 / Les niveaux relevés dans la maison de la famille sont très importants: 30 000 Bq/m3 (niveau habituel 50 Bq/m3).
L’IRSN donne, en traduction d’effet sur le corps humain, un niveau de 0,6 microSievert par heure ce qui correspond à des niveaux importants comparables à certains lieux proches de FUKUSHIMA. Il faut noter que cette transcription en microSievert par heure est très en-dessous de ce que l’on devrait donner si l’on se réfère aux 30 000 Bq/m3 !…
Communication téléphonique
avec le service de presse de l’IRSN
Mail envoyé à l’IRSN
(Institut de Radioprotection
et de Sûreté Nucléaire)
Réalisateur du film « URANIUM EN LIMOUSIN », ancien irradié et auteur d’un blog, je souhaiterais avoir confirmation d’une information donnée par l’ARS LIMOUSIN.
Concernant l’affaire à BESSINES de la famille JUSIAK et de AREVA, les niveaux relevés donnés sont de 30 000 Bq/m3 pour équivalence de 0,6 microsievert par heure.
Confirmez-vous ces mesures très importantes ?
Que va faire l’IRSN dans ce dossier qui montre une pollution majeure disséminée dans tous les lieux proches de l’exploitation de l’uranium en FRANCE ?
Considérant également que les pollueurs sont le CEA, COGEMA et AREVA.
Considérant que les responsabilités sont à chercher auprès des Préfets successifs et de l’Etat français ?
Merci de me répondre dans les plus brefs délais et sans « langue de bois » s’il vous plait.
Thierry LAMIREAU
Bonjour t.lamireau@free.fr
Nous avons bien reçu votre question et vous en remercions.
Nous nous efforçons d’y répondre dans les plus brefs délais.
A bientôt sur notre site
L’équipe IRSN.fr
Bonjour,
J’ai transféré votre demande aux personnes compétentes, même si, comme je vous l’ai dit, l’IRSN communiquera sur le sujet qu’une fois ses analyses terminées.
Pour information, le service de presse ne s’occupe normalement que des demandes de journalistes, mais vous pouvez adresser vos e-mails à l’adresse « contact » du site internet.
Cordialement,
Benjamin Gandouin Relations presse Direction de la communication IRSN Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire
Tél : 01 58 35 95 93/ 06 76 07 60 43
Bonjour, Suite à votre question posée à l’IRSN, nous vous informons que la réalisation des mesures est toujours en cours à Bessines-sur-Gartempe. Lorsqu’ils seront disponibles, les résultats de ces mesures seront publiés sur notre site internet www.irsn.fr.
cordialement, L’IRSN
RAPPEL de la situation
pour les journalistes
ignorants, fainéants ou complices
(Croquis: fonctionnement de l’exploitation de l’uranium / COGEMA)
Journalistes: faites VOTRE travail et ayez, au moins une fois dans votre vie, le courage d’aborder ce sujet catastrophique du problème du Radon, problème majeur de Santé Publique, je le répète.
Il y a un beau « merdier » à remuer dans ce domaine et ce depuis l’après-guerre !
Et tant que l’on y est:
(Photo: fûts rouillés et très contaminants d’uranium « appauvri »
de l’ancienne usine militaire du BOUCHET
sur le site nucléaire de BESSINES-SUR-GARTEMPE / Thierry LAMIREAU)
Je vous attends aussi pour traiter très sérieusement le sujet de l’utilisation des armes à l’URANIUM « APPAUVRI » par la FRANCE à travers déjà de très nombreux conflits !
Et de l’URANIUM « APPAUVRI » il y en a presque 200 000 tonnes à BESSINES-SOUS- GARTEMPE sous de simples hangars agricoles…cet uranium « appauvri » qui, entre autres éléments radioactifs et chimiques, a tant détruit ma santé après 25 années de militantisme in situ là où les autres n’allaient pas…uniquement pour être un « lanceur d’alerte »…très cher payé, n’est-ce pas, avec mes très nombreuses pathologies radio-induites…
C’est la raison pour laquelle je ne souhaite plus « mettre de gants » pour dire ce que je pense sur le sujet.
Je n’ai pas de leçon à recevoir de qui que ce soit…
Où est votre engagement, où sont vos convictions, où sont vos investigations ?
Ah oui, c’est vrai, j’oubliais, vous êtes des COMPLICES du « système » et vous voulez garder votre petite place et votre confort professionnel…BRAVO, restez comme cela, ne changez RIEN…le Monde vous remerciera un jour !
L’ancien irradié et le mis en examen que je suis après une plainte pour diffamation de Vincent BOLLORE (procès en 2015 au TGI de PARIS) n’a plus grand chose à perdre.
Ma vie est faite:
Interview de Thierry LAMIREAU:
(Interview réalisée en 2003)
Ma vie est faite et j’emmerde tous les « grands de ce Monde » !
Méfions-nous de ceux qui AUJOURD’HUI se présentent en gestionnaires rigoureux pour DEMAIN alors que nous devons faire face à leur catastrophique imprévoyance d’HIER.
CARPE DIEM.
Thierry LAMIREAU
Réalisateur du film « URANIUM EN LIMOUSIN »
NOTA:
Des photos ont été censurées
sur cet article le 9 avril 2014.
Je viens de les remettre…
A suivre !
Le 11 avril 2014:
Deux photos censurées
et remises en ligne.
A suivre !
« URANIUM
EN
LIMOUSIN »:
Disponibilité en DVD
du film documentaire
de Thierry Lamireau
Ce film retrace l’histoire
de l’exploitation minière
de l’uranium en LIMOUSIN,
depuis l’après-guerre
jusqu’aux stockages
de déchets radioactifs
tels que l’uranium « appauvri ».
50 millions de tonnes de « résidus de traitement », 200 kilomètres de galeries et des millions de « stériles » ne peuvent laisser l’environnement indemne. Ces déchets contiennent plus de 80% de la radioactivité initiale du minerai et rendent cette radioactivité susceptible de dispersion contrairement à la gangue minérale initiale. L’infiltration des eaux entraîne les radioéléments dont certains sont classés parmi les plus radiotoxiques (Durée de vie de 4,5 milliards d’années !) Les vents dispersent le gaz radioactif RADON et soumettent les populations environnantes aux doses radioactives. C’est remettre aux générations futures la responsabilité de la gestion de ces sites (s’ils ne sont pas oubliés !) dont la radioactivité restera augmentée pour l’éternité ».
Le film (copyright 1995) a reçu de très nombreux prix internationaux et nationaux.
Il a été diffusé une fois sur PLANETE CABLE en 1995 et a ensuite été censuré sous pression du Ministère de l’industrie et des services du Premier Ministre de l’époque. Il n’est pas sur internet. Si des gens sont intéressés, je peux leur fournir un exemplaire DVD avec jaquette couleur au prix de 25 euros (port compris). J’en suis l’auteur unique et depuis 2001 j’enchaîne de nombreuses pathologies à cause de mes multiples irradiations sur les sites nucléaires.
L’adresse pour la demande du DVD :
LAMIREAU Thierry 12, chemin du PANORAMA 74960 CRAN GEVRIER
Pour rappel, parce que j’avais écrit un article sur les mines d’uranium,
et parce que mon documentaire « URANIUM EN LIMOUSIN » existait,
le 11 février 2009 avait eu lieu la fameuse émission « Pièces à conviction » (FRANCE 3 Elise LUCET) sur les mines d’uranium qui avait fait tant de bruit.
Je participais d’ailleurs à l’émission:
Lorsque ÉLISE LUCET
m’utilise…sans me le dire
Élise LUCET, journaliste tant connue, m’a donc « utilisé »…sans me parler directement.
Comment ? Fastoche, c’est une boîte de production (« Ligne de Mire Production ») qui m’a contacté (en me disant qu’un de mes articles avait déclenché le projet) pour m’impliquer dans la « fameuse » émission intitulée: « Uranium: le scandale de la France contaminée » diffusée dans le cadre de l’émission « Pièces à conviction » de France 3 (diffusée le 11 février 2009).
L’équipe a travaillé d’après mes informations, mes diapositives, mon intervention in situ, et des extraits de mon film « Uranium en Limousin »…que j’ai tourné seul après la censure orchestrée par la COGEMA (AREVA/ORANO) sur le dos de l’émission « Envoyé Spécial » de France 2…en 1992. Un comble !
« Voilà une manière de se racheter une « Virginité »……après avoir pollué et pourri les sols (et sous-sols) de la région pendant des années . 6 Ha de panneaux photovoltaïques vont venir « greenwascher » les environs.CEA/COGÉMA/ ARÉVA/ ORANO/ EDF Énergies Nouvelles…la boucle est bouclée pour mettre la poussière sous le tapis » (Jipé deux i)
A Fukushima, on ne sait que faire de ces dangereux déchets:
(Photo: Détail de la centrale de FUKUSHIMA / TEPCO)
Dans les zones contaminées on rencontre un peu partout des amoncellements de sacs contenant les déchets de la « décontamination », en attente d’un stockage plus durable. Des sacs de déchets ont également été enterrés dans les jardins des particuliers. Jusque dans la banlieue de Tokyo on entasse des déchets de décontamination « provisoirement » (boues de curage des fossés, cendres d’incinération…). L’état voudrait bien trouver des sites pour entasser tous ces déchets, mais les communes rechignent à devenir des sites de poubelles nucléaires.
Sur le site de la centrale en ruines, c’est la catastrophe:
Des centaines de réservoirs pleins d’eaux radioactives fuient régulièrement. La nappe phréatique sous jacente est largement polluée. Des centaines de m3 d’eau contaminée fuient chaque jour vers l’Océan où ils échappent à tout contrôle [et polluent toute la planète.][fin de phrase rajouté par Thierry LAMIREAU]
Quand aux combustibles des 4 réacteurs: 3 ont fondu et ont percé leurs enceintes de confinement : on ne peut même pas s’en approcher sous peine de mort tant le rayonnement est fort. TEPCO est en train de vider la piscine du réacteur n°4 du combustible qui y est stocké…pour l’instant cela se passe bien…mais ils vont bien devoir mettre tout celà quelque part par la suite…
Le Japon n’et pas une exception sur ce sujet:
Nulle part on ne sait stocker les déchets nucléaires en sécurité
Déjà en URSS, l’année 1957 il y a eu une explosion très contaminante dans un stockage de déchets radioactifs de Maïak (Oural – Tcheliabinsk) avec évacuation de la population. Cet accident a été classé de niveau 6 sur 7 Plus de détails sur Wikipedia
Depuis le 14 Février 2014, aux USA, la décharge expérimentale de déchets nucléaires «WIPP» au Nouveau Mexique fuit suite à peut-être un effondrement dans la mine de sel où elle a été creusée.
Elle émet à l’air libre notamment du Plutonium; c’est l’un des produits les plus dangereux et de très longue durée: (240.000 ans).
Voyez ci dessous l’exposé sous-titré en français d’Arnie Gundersen, expert mondialement reconnu en physique nucléaire.
Merci à KNA pour son travail de sous-titrage.
En France, nous n’avons aucun site de stockage
longue durée en sécurité:
Nous ne disposons d’aucun site sûr de stockage des tonnes de déchets radioactifs produits par l’armée et l’industrie nucléaire civile. Il existe un projet expérimental à BURE, dans l’argile, très controversé…[en réalité une parodie de démocratie et une hypocrisie technologique.][phrase rajoutée par Thierry LAMIREAU]
L’industrie nucléaire ne sait toujours pas à ce jour assurer la sécurité des populations…[et ne le saura jamais !][fin de phrase rajouté par Thierry LAMIREAU]