UKRAINE, LE NOUVEAU PRESIDENT MILLIARDAIRE PRO-OCCIDENTAL PETRO POROCHENKO UTILISE DES ARMES A L’URANIUM « APPAUVRI » POUR ATTAQUER LES « INSURGES PRO-RUSSES » ! (Thierry LAMIREAU/lesoufflecestma vie.unblog.fr/AFP)

UKRAINE: 

depleted-uranium1

(Photo: armes à l’URANIUM « APPAUVRI »)

Le nouveau Président

milliardaire pro-occidental

Petro POROCHENKO

utilise des armes

à l’URANIUM

« APPAUVRI » 

pour attaquer

les « insurgés pro-russes »

(Thierry LAMIREAU

avec infos AFP

via romandie.com)

Donetsk (Ukraine) – L’armée ukrainienne livrait lundi une bataille avec hélicoptères et parachutistes pour tenter de reprendre le contrôle de l’aéroport de Donetsk, occupé par des insurgés prorusses au lendemain de l’élection du milliardaire pro-occidental Petro Porochenko comme président de l’Ukraine.

M. Porochenko, officiellement déclaré lundi nouveau président de l’Ukraine élu avec plus de 54% des voix, avait annoncé dès dimanche soir qu’il se rendrait dans le Donbass, le bassin minier dans l’Est, coeur de l’insurrection. Lundi, il a promis de ne jamais laisser les insurgés, qu’il appelle les terroristes, transformer la région rebelle en Somalie.

L’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) a salué le scrutin, qu’elle a jugé conforme aux normes démocratiques. La Russie s’est dite prête au dialogue avec le président élu.

Mais la réponse des séparatistes prorusses n’a pas tardé: ils ont pris de nuit le contrôle de l’aéroport international de Donetsk, manière également de rappeler au président élu qu’il n’était pas le bienvenu.

Dans l’après-midi, des combats se poursuivaient dans l’enceinte de l’aéroport: fumée noire dans le ciel, bruit de mitrailleuses lourdes, tirs d’hélicoptères et vrombissement des avions de combat dans le ciel après l’annonce par l’armée ukrainienne qu’une opération anti-terroriste était en cours.

Dans la soirée, des renforts de combattants séparatistes arrivaient à l’aéroport, selon des journalistes de l’AFP.
Le maire de Donetsk, Olexandre Loukiantchenko, a conseillé aux habitants de rester chez eux et d’éviter surtout les zones de l’aéroport et de la gare ferroviaire après des combats ayant fait des victimes civiles.

Après des combats qui ont fait une quarantaine de morts lundi à l’aéroport international de Donetsk, la tension reste vive sur le terrain, avec des assauts des insurgés mercredi soir contre des forces ukrainiennes dans la région de Lougansk et des tirs jeudi 29 mai 2014, selon les médias locaux, dans le bastion rebelle de Slaviansk.

 L’Est ne sera pas la Somalie 

Quelques heures avant le début de la bataille de l’aéroport, Petro Porochenko avait annoncé qu’il poursuivrait l’opération militaire contre les insurgés de manière plus efficace pour les empêcher de transformer l’Est du pays en Somalie.

Ceux qui refusent de déposer les armes sont des terroristes et on ne négocie pas avec les terroristes. Leur objectif est de transformer le Donbass en Somalie, a lancé M. Porochenko au cours d’une conférence de presse. Je ne laisserai personne faire cela.

Le nouveau président, qui suscite d’énormes attentes en Ukraine et en Occident pour le règlement de la crise politique qui dure depuis plus de six mois, a confirmé l’orientation qu’il comptait donner à sa politique: en route vers l’intégration européenne.

La Russie s’est dite prête à un dialogue pragmatique avec Petro Porochenko, sans toutefois indiquer qu’elle reconnaissait la légitimité du président élu.

Signe de la tension, les garde-frontières ukrainiens ont déclaré lundi avoir repéré en Russie, à 10 kilomètres de la frontière avec l’Ukraine, quarante camions avec des combattants armés prêts à franchir la frontière.

Les Européens ont félicité M. Porochenko et émis l’espoir d’un apaisement dans la crise ukrainienne, qui a déclenché le pire conflit entre Moscou et les Occidentaux depuis la fin de la guerre froide.

Paris a appelé le nouveau chef de l’État ukrainien à mener des réformes dans un esprit d’apaisement, de stabilité et de dialogue national.

HOLLANDE et le nouveau Président Ukrainien POROCHENKO

(photo: Le président HOLLANDE et le nouveau président Ukrainien Petro POROCHENKO / FRANCE 2)

L’Union européenne a exprimé son souhait de travailler étroitement avec Petro Porochenko, afin de stabiliser la situation politique et économique du pays.

L’OSCE, qui avait déployé un millier d’observateurs, a estimé que l’élection avait été conforme aux normes démocratiques et a déclaré que le scrutin offrait à son vainqueur la légitimité pour dialoguer avec l’Est séparatiste.

Tâche titanesque 

Au soir de son élection, Petro Porochenko, deux fois ministre de précédents gouvernements, n’avait pas attendu les résultats officiels pour détailler les premières mesures qu’il prendra en tant que chef de l’Etat: ramener la paix en Ukraine et convoquer dès cette année des élections législatives anticipées.

Un travail titanesque attend le président, qui devra gérer tout autant la rébellion prorusse dans l’Est que la quasi-faillite de l’économie ukrainienne, ainsi que des réformes économiques impopulaires imposées en échange de l’aide de 27 milliards de dollars consentie par le FMI, la Banque Mondiale et l’Union européenne.

Le cinquième président de l’Ukraine indépendante devra également négocier avec la Russie sur la dette gazière que son pays a contractée auprès d’elle, un dossier qui inquiète les Européens, tributaires du gaz russe.

Le scrutin, soutenu par les Occidentaux, s’est déroulé après six mois d’une crise politique marquée par la sanglante répression du mouvement pro-européen de contestation de Maïdan, le rattachement express de la Crimée à la Russie et une insurrection armée pro-russe qui a pratiquement coupé l’Est russophone du reste de l’Ukraine.

Globalement, l’élection n’a pas pu se dérouler dans l’Est, entre refus ou peur des gens d’aller voter, commissions électorales locales sous le contrôle des séparatistes et en raison de l’absence d’urnes et de bulletins dans certains bureaux de vote.

En date du jeudi 29 mai 2014, les combats continuent toujours avec la présence des hélicoptères d’attaque et des avions de chasse.

Les attaques

des hélicoptères

et des avions de combat:

Explosion avec des armes à l'uranium appauvri

(Photo: explosion d’armes à l’URANIUM « APPAUVRI« )

Ce qui n’est pas dit 

par le nouveau Président

et par la presse !

Pour les attaques, les engins utilisés sont:

-Les hélicoptères Mi-24-

Photo hélicoptère Mi-24

-Les avions SOUKHOI SU-25 Scorpion « Frogfoot »-

Avion SUKHOI SU-25

Fiche descriptive:

Appareil : Sukhoï Su-25 Scorpion ‘Frogfoot’
Constructeur : Sukhoï P. O.
Désignation : Su-25
Nom / Surnom : Scorpion
Code allié / OTAN : Frogfoot
Variante :  
Mise en service : 1980
Pays d’origine :
Catégorie : Avions d’attaque
Rôle et missions : Avion d’assaut

Le Su-25 « Frogfoot » est un appareil d’attaque et d’appui d’aspect rustique, il est un redoutable appareil monoplace d’appui rapproché, adapté aux pistes très sommaire. Lourdement armé de canons et d’engins air-sol, cet avion a été spécialement conçu pour le soutien des troupes au sol. Le Su-25 fit son premier vol en 1976 et entra en service 4 ans plus tard, après une longue période de mise au point.

Comme ces missions sont très risquées, la cellule du Su-25 Frogfoot a été prévue pour pouvoir encaisser beaucoup de dommages, comme son homologue américain A-10 Thunderbolt II. Le pilote est placé dans une nacelle blindée au titane, les réservoirs sont spécialement conçus pour limiter les risques d’explosion.

Mais ces blindages n’ont pas empêcher l’avion de subir des pertes en Afghanistan, dues aux missiles sol-air portatifs des combattants. Mais en 60 000 sorties en 8 ans de guerre en Afghanistan, 23 Su-25 seulement furent perdus.

Les différentes versions sont nombreuses. Il y a le Su-25 « Frogfoot A » qui est la première version, capable d’embarquer 6 400 kg de bombes. Le Su-25B « Frogfoot B » est la version biplace d’entrainement. Le Su-25BK est sa version d’exportation.

Le Su-25UT est identique à la version UB mais dépourvue d’armement et rebaptisé Su-28. Le Su-25UTG est identique au Su-25UT mais est pourvu d’une crosse d’arrêt pour une utilisation sur porte-avions. Le Su-25T est la version monoplace du Su-25UT, destiné à l’attaque antichar.

La version Su-25T est l’ancienne désignation du Su-34, qui a été amélioré grâce aux enseignements de la guerre afghane, en particulier pour la survivabilité en environnement antiaérien intense. On estime que plus plus de 6.000 exemplaires ont été livrés avec pour utilisateurs la Russie, la Hongrie, la Bulgarie, l’Irak, la Tchéquie, la Slovaquie et l’Afghanistan.

Une nouvelle version du Su-25 Frogfoot, le Su-39 Frogfoot (désignée également Su-25TM) a été mise au point. Celle-ci se distingue par des améliorations au niveau de la capacité de dommages et du système de navigation et d’attaque.

Les pales du réacteurs sont mieux refroidis pour que la signature infrarouge soit plus faible. Cette nouvelle version est basée sur le biplace d’entraînement, dont le deuxième siège est remplacé par un réservoir et de l’avionique. Le Su-39 est très reconnaissable avec cette bosse derrière le fuselage.

Caractéristiques techniques:

Modèle : Sukhoï Su-25 ‘Frogfoot-A’
Envergure : 14.36 m
Longueur : 15.53 m
Hauteur : 4.80 m
Motorisation : 2 turboréacteurs MNPK Tumanski R-13-300
Puissance totale : 2 x 5100 kgp.
Armement : 1 canon rotatif de 30 mm
charge offensive de 4.500 kg
Charge utile : -
Poids en charge : 19200 kg
Vitesse max. : 880 km/h
Plafond pratique : 7000 m
Distance max. : 1100 Km
Equipage : 1
[...] Plan 3 vues

Plan 3 vues du Sukhoï Su-25 Scorpion ‘Frogfoot’

-Les avions MIG-29-

Avion MIG-29

Fiche technique MIG-29

Ces aéronefs utilisent, entre autres,

des armes

à l’URANIUM « APPAUVRI »

Un beau petit scandale caché par le nouveau Président de l’Ukraine, les occidentaux et la presse.

RAPPEL:

Des SU-25 pour le NIGER:

La FRANCE a participé

au financement.

ALERTE ! DES AERONEFS SU-25 POUR LE NIGER: LA FRANCE A PARTICIPE AU FINANCEMENT. CERTAINES ARMES SONT A L'URANIUM

Certaines armes sont à

l’uranium « appauvri » !

(Entreprises Défense et Relations Internationales)

L’Ukraine a récemment vendu au Niger deux SU-25 Frogfoot, tirés de ses stocks de guerre froide. La France, qui aurait participé au financement de cet achat conséquent pour un pays comme le Niger, voit d’un très bon œil le renfort de moyens aériens locaux dans sa lutte sahélienne contre les mouvances terroristes, particulièrement dans le contexte des attaques sur les sites d’AREVA.

SU-25 Ukrainien avec une partie de l'armement qu'il peut emporter (crédit : Wikimedia)

 SU-25 Ukrainien avec une partie de l’armement qu’il peut emporter

(crédit: Wikimedia)
En toute discrétion…
Les deux avions font la fierté de la petite mais vaillante armée de l’air nigérienne, qui jusque là ne comptait que quelques avions de transports et quelques hélicoptères de manœuvre.
Les deux SU-25 (portant les numéros d’immatriculation 5U-MCC et 5U-MCF, 5U étant le préfixe OACI du Niger naturellement) seront les premiers véritables avions de chasse de cette armée de l’air.
Ils sont vraisemblablement arrivés au Niger en février 2013, car les premières informations à leur sujet remontent à cette date. Ils ont très certainement été livrés début février en toute discrétion, sous la forme de kits apportés par avions gros porteurs, en même temps que l’outillage et les pièces nécessaires à la maintenance.
Ces avions proviennent sans doute de la 4070ème Base de Réserve ukrainienne qui, jusqu’à une date récente, stockait sous cocon une trentaine de SU-25 en version de base.
Quelques exemplaires de cette version originelle du SU-25, aussi appelée Frogfoot-A en codification OTAN, ont déjà été vendus par l’Ukraine à la Macédoine (4 appareils en 2001, dont 1 SU-25UB biplace), à la Guinée équatoriale (4 exemplaires entre 2007 et 2009 dont 2 SU-25UB) et au Tchad (6 ou 7 exemplaires entre 2008 et 2010 dont au moins 2 SU-25UB).
Les appareils destinés au Niger ont d’abord suscité l’intérêt de la République Démocratique du Congo en 2012, qui a finalement renoncé à l’achat et créé une opportunité pour le Niger.
Bien que cet investissement ait été qualifié « d’urgent » par le Niger, il n’a pas de lien avec l’offensive terrestre française au Mali, état donné que la commande a été passée à l’été 2012. Par contre, il découle directement de l’aggravation de la situation sécuritaire au Mali dont la France continue de faire les frais à travers les otages enlevés sur le site d’Arlit il y aura bientôt trois ans.
LES PILOTES:
-Des mercenaires-
A l’instar de ce qui se passe chez les autres clients du SU-25 en Afrique, le Niger va très probablement confier le pilotage et l’entretien de ces avions à des contractors ukrainiens, connus pour officier de la même façon au Tchad ou en Guinée équatoriale. Mais à la différence du Tchad, où des pilotes tchadiens sont formés à prendre la relève des pilotes ukrainiens, le Niger ne dispose pas de version biplace permettant une formation dans de bonnes conditions.
Les avions nigériens vont donc rester vraisemblablement longtemps entre les mains de mercenaires coûteux, peu prompts à prendre des risques et dont le comportement au combat peut être sujet à caution.
Mais malgré les réticences que peut susciter l’emploi de mercenaires, le Su-25 est probablement le meilleur choix possible pour une armée africaine.
C’est un avion rustique spécialisé dans l’attaque au sol et l’appui des forces terrestres. Il est le pendant russe de l’A-10 américain, bien que son design et sa masse le rapproche plus de l’YA-9 de Northrop, concurrent malheureux de l’A-10 lors de l’appel d’offre.
La ressemblance est d’ailleurs suffisamment prononcée pour se demander s’il n’y a pas eu migration discrète des schémas de l’YA-9 de l’autre côté du rideau de fer.
Quoiqu’il en soit le SU-25 est un biréacteur subsonique, avec environ 800 km de rayon d’action (à pleine charge avec deux réservoirs supplémentaires), ce qui est relativement faible notamment dans les immensités sahéliennes.
Ce rayon d’action limité est compensé par la facilité avec laquelle l’avion peut être déployé sur des pistes sommaires avancées, avec un minimum de logistique : sur de courtes périodes, le SU-25 ne nécessite pas d’infrastructures particulières, à part une piste d’une longueur suffisante.
Une équipe d’une demi-douzaine de mécaniciens, équipée d’un outillage rudimentaire et de quelques pièces détachées permet une utilisation opérationnelle de plusieurs semaines sur des bases sommaires.
L’ARMEMENT:
Possibilité d’usage des munitions à l’uranium « appauvri ».
En termes d’armement, le SU-25 est équipé du redoutable canon GSh-30-2, canon de 30 mm automatique à deux tubes fixes, mais avec la particularité d’avoir une seule culasse.
Ce canon tire toutes les munitions en calibre 30x165mm, dont certaines contiennent de l’uranium appauvri.
Il se retrouve également sur les MI-24P, facilement reconnaissable du fait des deux tubes visibles sur le côté droit du fuselage. Il est également réputé pour être particulièrement rustique. Bien que pouvant tirer quasiment aux mêmes cadences que le canon GAU-8A de l’A-10 des munitions aux effets équivalents, on notera qu’il pèse 20 fois moins lourd : à peine 115 kilos hors munitions.
Avec 4 tonnes de charge utile réparties sur 11 points d’emport, le SU-25 peut embarquer une bonne partie de l’inventaire soviétique des munitions air-sol, mais il est utilisé de manière privilégiée en Afrique avec des bombes lisses de 250 ou 500 kg de type RBK ou OFAB (voir article sur les bombes syriennes pour plus de détails sur les bombes russes).
Ce sont des munitions non guidées, à effet de zone ou effet de souffle. Aucun détail n’a pour l’instant filtré sur les munitions que pourraient emporter les SU-25, sachant que les Nigériens ne dispose pas de stocks de telles armes, en théorie, n’ayant eu jusque là aucun aéronef pour en utiliser.
COMMENTAIRE:
Il est intéressant de noter l’origine de cet article:
Entreprises Défense et Relations Internationales.
Ce site, il y a quelques semaines, avait longuement critiqué des articles écrits par moi-même sur l’utilisation des armes à l’uranium « appauvri » par la France dans la guerre au MALI en précisant que c’était de la « désinformation ».
Or l’on note dans ce texte que la France a participé à l’achat d’aéronefs qui utilisent des munitions à l’uranium « appauvri » !…
« Le SU-25 est équipé du redoutable canon GSh-30-2, canon de 30 mm automatique à deux tubes fixes, mais avec la particularité d’avoir une seule culasse. Ce canon tire toutes les munitions en calibre 30x165mm, dont certaines contiennent de l’uranium appauvri. »…indique le site.
Ces « fameux » canons « redoutables » sont redoutables parce qu’ils utilisent justement des munitions à l’uranium « appauvri » !
En outre, la « codification OTAN » indique que ces aéronefs sont équipés d’armes à l’uranium « appauvri ».
En participant au financement d’un tel achat pour le Niger, la France pourra, d’une manière plus discrète, intervenir au Niger et ce avec toujours ces armes maléfiques à l’uranium « appauvri ».
On comprend mieux pourquoi la livraison s’est réalisée dans la plus grande discrétion !
Quel superbe achat pour un pays qui figure parmi les plus pauvres de la planète.
Bouffer de l’uranium « appauvri »…cela sera sûrement bon pour la santé des populations !
L’OMERTA CONTINUE !
Le conflit en Ukraine montre une nouvelle fois l’action des occidentaux et de la Russie.
Pour frapper FORT et VITE, on utilise toujours les mêmes armes à l’ URANIUM APPAUVRI.
Mais CHUT ! C’est un SECRET d’ETATS
C’est l’OMERTA TOTALE !
RAPPEL GÉNÉRAL:
Thierry LAMIREAU
Réalisateur du film « Uranium en Limousin »
Irradié en fin de vie
 
Sources images:
Ria Novosti, Wikipédia,enderi.fr
Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 29 mai, 2014 |Pas de commentaires »

ALLOCUTION DU PRESIDENT HOLLANDE DU 26 MAI 2014: LES CONNERIES HABITUELLES ET UN BEAU LAPSUS LINGUAE ! (Thierry LAMIREAU/lesoufflecestmavie.unblog.fr)

-26 mai 2014-

Allocution de

F. HOLLANDE:

adsl TV 2014-05-26 20-00-04 France 2 HD

Les conneries habituelles

et un beau lapsus linguae !

(Thierry LAMIREAU)

Le cadre serré du plan télé

adsl TV 2014-05-26 20-01-33 France 2 HD

(Photo: F.HOLLANDE qui ferme le poing et tape sur son bureau,

pas content le Président !)

Qui a décidé de cadrer cette intervention de François HOLLANDE super serré ? On dirait que ça manque de recul.

C’est vrai, HOLLANDE manque de recul et nous présente toujours les mêmes conneries.

Incroyable lapsus !…

HOLLANDE dit:

« C’est vrai, partout, les partis européens progressent ». Au lieu d’ « anti-européens ! » Et c’est enregistré à la 13ème seconde !

Troisième erreur technique

HOLLANDE frappe sur son micro en fermant les doigts JE SUIS EUROPEEN

A 1 mn 45s, HOLLANDE frappe sa poitrine et touche son micro avec un gros « cloc » pour nous dire : « Je suis européen »…il veut nous convaincre en fermant ses doigts pour toucher sa poitrine.

Nouvelle erreur technique et geste inutile et ridicule de la part d’un Président de la République.

On n’a pas besoin de cette séquence pour savoir que HOLLANDE est pro-européen !

Des conseillers en communication

à jeter

Un plan trop serré, un catastrophique lapsus dès la treizième seconde et un problème technique mélangé à un geste inutile…

C’est top les p’tits gars !

Ce n’était pas du direct. HOLLANDE et ses conseillers ne revisionnent pas l’enregistrement et envoient cela sur toutes les chaînes.

Les mecs, c’est très PRO, y’a pas à dire !

adsl TV 2014-05-26 20-03-23 France 2 HD

(Photo: Je ferme mes doigts, 

j’ai raison, je veux vous convaincre)

Le résumé de son intervention:

HOLLANDE Créer du VENT

« La vérité est douloureuse »

« Six français sur dix ne se sont pas déplacés.

Un électeur sur quatre a voté pour l’extrême droite.

Ce vote doit-être regardé en face, c’est ce que je fais. C’est une défiance à l’égard de l’Europe, des partis et des politiques.

C’est une peur du déclin de la France et de la mondialisation. C’est un abandon face à la dureté de la vie.

Le pire ce serait de renoncer à ce qui fait la France: ses valeurs, son rang, son influence, son ambition, sa place en Europe et dans le Monde.

Mon devoir: réformer la France et réorienter l’Europe.

L’Europe a réussi à surmonter la crise de la zone euro…mais à quel prix…celui de l’austérité qui a fini par décourager les peuples.

HOLLANDE yes we tax

Je réaffirmerai que la priorité c’est la CROISSANCE, l’EMPLOI, l’INVESTISSEMENT.

L’Europe est devenue illisible, lointaine et incompréhensible…même pour les Etats.

Cela ne peut plus durer

L’Europe doit-être simple, claire pour être efficace là où elle est attendue et doit se retirer là où elle n’est pas nécessaire.

L’Europe doit préparer l’avenir

Les nouvelles technologies, la transition énergétique et sa propre défense.

Elle doit protéger ses frontières, ses intérêts, ses valeurs et sa culture.

Pour parler d’une voix forte, la France doit, elle-même, être forte.

HOLLANDE le troisième en pire

Depuis dix ans, elle perd ses emplois et notamment dans l’industrie. Sa compétitivité se dégrade, son déficit commercial se creuse. 

Depuis dix ans, la France a accumulé des dettes.

Les réformes doivent-être menées à bien pour la France et c’est ce que j’ai décidé.

adsl TV 2014-05-26 20-03-34 France 2 HD

(Photo: Je ne suis pas très sûr

mais vous n’avez pas le choix)

La feuille de route confiée

au gouvernement

de Manuel VALLS

HOLLANDE Le changement c'est maintenant Un gros mensonge Photo de François DOURLEN

C’est l’emploi, le soutien aux entreprises, le pacte de responsabilité, le pouvoir d’achat par des baisses d’impôts, la justice sociale par la priorité répétée et réaffirmée à l’éducation, la simplification, la modernisation de la réforme territoriale.

Cette ligne de conduite ne peut pas dévier en fonction des circonstances. Il faut de la constance, de la ténacité, du courage mais aussi de la rapidité dans la mise en oeuvre parce que les français ne peuvent pas attendre.

L’avenir

Nos institutions sont solides et nous donnent le moyen d’agir. Ce sera la réussite, la réussite de TOUS.

Ce qui nous unit

Notre rattachement à la démocratie, l’amour de la France. Ce sera le combat de mon quinquennat. »

COMMENTAIRE:

adsl TV 2014-05-26 20-04-11 France 2 HD

(Photo: Je veux convaincre,

j’ai raison)

En bref, HOLLANDE ne change RIEN 

Il réaffirme son objectif, ne change pas de cap et garde sa constance.

Son objectif est la CROISSANCE…la belle connerie habituelle…et c’est d’ailleurs le même baratin chez la plupart des politiques, de droite comme de gauche !

La guerre contre la nature

Ces personnages oublient que nous vivons sur la même planète terre et que c’est un monde clos. 

La CROISSANCE est une FOLIE…le développement durable est une ARNAQUE !

adsl TV 2014-05-26 20-04-15 France 2 HD

(Photo: On se calme,

je maitrise tout,

je ne change pas de cap)

Marre d’entendre les mêmes baratins

adsl TV 2014-05-26 20-04-54 France 2 HD

La grandeur de la France, son rang, son influence, son ambition, etc.

Non, l’Europe n’a pas surmonté la crise. 

Oui, les citoyens en ont marre de cette austérité imposée injustement. Oui, la Mondialisation est une manipulation des consciences.

Oui, la vie est dure pour de plus en plus de gens.

Oui, l’Europe est illisible, lointaine, incompréhensible mais ceci est voulu par le monde de la finance, les technocrates et les lobbies.

Non, l’Europe ne sera jamais simple, claire et efficace à cause de ses structures internes et de son fonctionnement.

Oui, la France perd ses emplois…les politiques qui ont accepté la mise en place de la mondialisation ne voudraient pas de ses inconvénients ?…Trop tard !

HOLLANDE Serais je négatif

La COMPETITIVITE, la tarte à la crème des politiques continue…elle se dégrade ?…normal, les dés étaient pipés d’avance !

Les REFORMES ?…Elles se réalisent sur le lit de la paupérisation des populations européennes !

HOLLANDE promet l’emploi ? C’est un beau MENSONGE…un de plus.

Le PACTE DE RESPONSABILITE ?…Une invention de nos chères têtes pensantes tout droit sortie de l’ENA (âne) !

Le POUVOIR D’ACHAT ? Il diminue pour tous les pauvres et les classes moyennes…quant aux riches, tout roule pour eux et encore mieux qu’avant grâce à toutes ces arnaques étatisées basées sur l’indignité humaine !

Juste LIBRE

La JUSTICE SOCIALE ? Mon cul ! Les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres. Belle justice sociale !

La priorité répétée et réaffirmée à l’EDUCATION ? De qui se moque-t-on cher HOLLANDE !

Le leurre de l’égalité des chances tourne toujours, comme c’est joli ! 

HOLLANDE, moi qui ai 30 élèves de 4/5 ans dans ma classe de maternelle, tu crois que l’on fait du bon boulot ?

JAMAIS, bien sûr !

Rien, c’est NUL ! Tu nous les files quand, les classes à 15 pour faire un VRAI TRAVAIL DE FOND ?

Ne pas t’étonner qu’arrivés en sixième, de plus en plus d’enfants soient en échec scolaire ! 

HOLLANDE et l'URANIUM APPAUVRI

Tu préfères envoyer des armes à l’URANIUM « APPAUVRI » qui coûtent un max sur la gueule de populations autochtones étrangères !

Il faut du COURAGE ? Alors cher HOLLANDE, tu l’avoues quand cette utilisation des armes à l’URANIUM « APPAUVRI » ?

Non, tu es un MINABLE qui n’ose même pas reconnaître cette utilisation car cela est précisé par les instances internationales comme un CRIME CONTRE L’HUMANITE !

La CROISSANCE

L’AVENIR, ce sera la REUSSITE…et la réussite de TOUS ? Qui va croire cela cher Président ?…De qui vous moquez-vous.

Vous parlez de DEMOCRATIE ? Pourquoi suis-je mis en examen en France après une plainte de Vincent BOLLORE pour la simple raison d’avoir diffusé un article sur l’accaparement des terres en Afrique, en Asie et en Amérique Latine par certaines multinationales comme celle dirigée par Vincent BOLLORE ?

Votre Démocratie est celle qui écrase les « petits » de mon espèce, rien d’autre.

La REPUBLIQUE

Ah oui, j’oubliais, vous participez aussi, cher Président, à l’accaparement des terres en allant chercher le minerai d’URANIUM dans d’autres pays que le vôtre…vous ne valez pas mieux que Vincent BOLLORE d’autant que vous avez le culot de balancer des déchets RADIOACTIFS sur la gueule des MALIENS avec vos armes à l’URANIUM « APPAUVRI ! C’est très logique, si l’on peut dire.

On exploite les pauvres en volant leurs « richesses » naturelles et on les empoisonne pour l’ETERNITE en polluant leurs eaux, leurs terres, leur air et en touchant leur ADN…

C’est certainement votre « COMBAT du QUINQUENNAT. »

L'élite vit de l'ignorance du peuple

Mon COMBAT est celui du respect de la DIGNITE HUMAINE.

Nous ne sommes pas dans la même « catégorie »…

Thierry LAMIREAU

lesoufflecestmavie.unblog.fr

LA VIDEO:

LE SON:

LE SON

POUR MIEUX

COMPRENDRE

QUE HOLLANDE

NE CHANGE RIEN

ET QU’IL NOUS PREND

POUR DES CONS:

Le décalage de l’allocution de HOLLANDE que je vous propose ainsi souligne plus certains passages et le « creux » de certains mots.

C’est, à mes yeux, très frappant.

NOTA:

Images (certaines !), vidéo et son: Présidence de la République

Quand allons-nous

nous révolter ?

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2013/01/21/10-bonnes-raisons-de-faire-a-nouveau-la-revolution-syti-net/

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 26 mai, 2014 |Pas de commentaires »

LE MONDE EN GIF (Gaëtan PELLETIER/legrandsoir.info)

Le monde en GIF
LE MONDE EN GIF (Gaëtan PELLETIER/legrandsoir.info) dans REFLEXIONS PERSONNELLES arton24804-32429
Gaëtan PELLETIER

La Terre est une ronde bombe. Intra-bombes et extra-bombes. Vu la capacité de tuer à coups de largages de bombes, les moustique, eux-mêmes, ne résisteront plus.

Qui donc veut raser la Terre ?

Le vinaigre ou vin-aigre 

Les bulletins télévisés, ce sont les fast-foods de notre intellect : plus on en mange, plus notre peur grossit. Et plus nous sommes emmêlés dans notre jargon de disséquer les aberrations quotidiennes. Le poison n’est plus seulement dans notre assiette, il est dans nos esprits controuvés, « délicatement » transformés en éponges. Et comme à Jésus, quand il eu soif, on lui a servi du vinaigre.

Les industries et le culte de l’argent sont en couleur, mais la politique est en noir et blanc. Ça fait de belles photos, c’est bien rigolo, mais rien n’avance. La politique est en fauteuil roulant pendant que le développement des énormes corporations mondialistes roulent en formule 1 sur une piste ronde, déchirant les champs d’OGM, de tubulures transporteuses d’or noir, etc. Qui plus est, Nestlé puise l’eau partout et le vend en bouteilles. Ce qui nécessite, pour le transport, autant de pétrole que d’eau.

Face à ces critiques, Nestlé tente de laver son image. Dans le camp de Kebribeyah, en Ethiopie, 20 000 réfugiés bénéficient gratuitement d’un système d’alimentation en eau potable. Ils attendent simplement qu’il soit réparé. Autre exemple édifiant, à Lahore, au Pakistan. Hier, l’eau y était gratuite. Aujourd’hui, on ne sert plus que Pure Life, la nouvelle gamme de Nestlé. Purifiée et enrichie en minéraux, c’est l’eau en bouteille la plus vendue au monde. Les classes privilégiées du Pakistan ont servi de marché test. Mais, près des bidonvilles, les sources s’épuisent et sont de plus en plus insalubres. Désormais inaccessible pour des dizaines de milliers d’habitants, à Lahore comme ailleurs, l’eau potable n’existe plus qu’en bouteille. (Le monde) 

tumblr_mghvcnloLx1qiz3j8o1_500
« Sommes-nous en train de « fumer » la Terre ? » Blaster QuitOn

INF-EAU KARASHI, PAKISTAN 

LA POLITIQUE ET LA PLANETE

La télé, l’internet, et le reste en format papier, c’est comme l’eau. Au Pakistan, l’eau coûte une journée de travail, mais si vous la puisez aux quelques sources qui restent, on y trouve des vers, des saletés, et il faut la faire bouillir. Et les enfants souffrent de problèmes intestinaux. Mais Nestlé vide les nappes souterraines, défendant aux habitants de creuser un puits sous la nappe « appartenant » à Nestlé. 

Karashi

IMAGE

Sher Shah est l’un des principaux marchés d’occasion de matériel obsolète. Ici, les ordinateurs, les téléphones et tous les autres objets électroniques non utilisables sont compactés sous forme de cubes. Ces derniers sont ensuite laissés le long des routes et des rivières, menaçant ainsi l’environnement. Des planches affichées à l’extérieur d’une clinique de rue de Karachi montrent les maladies qu’encourent les recycleurs : brûlures provoquées par le mercure, lésions du système respiratoire causées par le plomb, malformations fœtales dues à l’acide chlorhydrique. Selon les scientifiques, à partir du moment où les ouvriers travaillent dans ces décharges, leur espérance de vie n’excède pas dix ans.  (Wikipédia) 

La schizophrénie

des mélanges bizarres

de savoirs et d’ignorance en boucle 

NOIRS

La schizophrénie est une maladie mentale se développant généralement au début de la vie adulte. Elle est caractérisée par des difficultés à partager une interprétation du réel avec les autres, ce qui entraîne des comportements et des discours bizarres, parfois délirants. (Wikipédia) 

C’est comme ça. À force d’analyser, de vouloir comprendre mais, surtout, de vouloir corriger les sociétés, nous voilà dans un monde en format GIF qui ne permet que d’avoir accès à une partie du film qui se déroule devant nous et EN nous. Tout va si vite et tout est si complexe, que même sur la toile nous sommes devenus les schizophrènes les plus savants et les plus en santé jamais apparus sur la planète. Nous avons l’illusion de pouvoir cerner une réalité. En fait, nous ne tournons qu’en rond.

La vie est un film, mais la politique et les organisations sociales sont en format GIF.

INF-EAU, VERSION OCCIDENTALE 

caroline_recopie_la_version_officielle-3b69f

Si nous sommes ce que nous buvons et mangeons, dans ce mitraillage dit d’informations, nous avalons et tentons de refaire le puzzle des mouvements de société – Venezuela, France, USA, Canada- peu importe, car le format d’info est fait de la même manière. On a mondialisé l’information dans un format étriqué pouvant convenir à la plupart des spectateurs. Pour ce qui est de l’International, la plupart des chaînes n’offrent que quelques minutes. Mais la machine à fabriquer des « coups d’État », elle, fonctionne 24 heures sur 24, avec des moyens payés par les travailleurs de tous les pays.

Information, surinformation, sous-information, information trafiquée, tronquée, c’est la nourriture « intellectuelle » que nous mangeons. Même découpée en morceaux, plus facile à avaler, la rapidité des mouvements des marchands de bonheurs qui concentrent tout en un mot- économie- est une menace voilée de vous enlever vos petits avoirs : terres, emplois, vies, etc. Tout est désormais plongé et centrifugé vers la peur et l’ignorance.

C’est l’eau des occidentaux, bien tranquilles, allant voter, sûr de changer l’Histoire, mais complètement dépassés par les remous frelatés par cette accélération soudaine de la différence entre ce que nous pouvons percevoir, contrôler.

Nous buvons aux puits de ce qui nous est offert. Mais cette effervescence, perçue comme la vitesse du progrès, est sans doute la plus architecturale construction néfaste et empoisonnante, non pas seulement de l’ignorance, mais surtout de la capacité d’agir sur le développement de nos vies, de nos sociétés, et pire encore, d’une planète entière.

L’obsession du progrès – ce à quoi nous croyons -, est un énorme subterfuge de celle de la science bouturée à la vie simple. En fait de toutes les activités humaines sous couvert de « science ». Une appellation « contrôlée »…

Nous avons vendu nos âmes à des machinistes magiciens, des mécanos numérisés.

Mais le plus grand problème reste le suivant : comment le prisonnier peut-il sortir de la prison à laquelle il s’est inscrit et à laquelle il croit ?

Le prisonnier peut-il changer la prison ?

Gaëtan PELLETIER

15 mars 2014

URL de cet article 24804
http://www.legrandsoir.info/le-monde-en-gif.html
Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 25 mai, 2014 |Pas de commentaires »

EUROPEENNE: LE MEPRIS DU CITOYEN PAR CERTAINS JOURNALISTES DE FRANCE INTER ! (Thierry LAMIREAU/lesoufflecestmavie.unblog.fr)

Européenne:

Drapeau européen je vote NON

Le mépris du citoyen

qui ne vote pas

par des journalistes 

de

FRANCE INTER

(Thierry LAMIREAU)

« L’Edito politique »

de Thomas LEGRAND

Photos de Thomas Legrand par Julien FALSIMAGNE

-Ne pas voter est un caprice citoyen

d’enfant gâté de la Démocratie-

Thomas LEGRAND en quelques dates:

1963: Naissance à Paris.
1988: Entre à RMC.
1993-2008: RTL. Couvre les attentats du 11 septembre 2001 à New York.
2008: Rejoint France Inter pour y faire l’édito politique.
2014: La République bobo, avec Laure WATRIN, éd. Stock.

Thème:

Le débat politique de FRANCE 2 du jeudi 22 mai 2014 consacré aux élections européennes avec des invités « de choix » représentants de différents partis politiques français.

Rémunéré (en partie) par la redevance audiovisuelle, Thomas LEGRAND, chroniqueur politique dans les matinales de FRANCE INTER, prend plaisir chaque matin à décortiquer la cuisine politicienne, raisonne par raccourcis et adore nous donner ses commentaires sur cette politique de « cour et de jardin. »

Petit problème…son analyse politique est parfois moralisatrice voire insultante pour le citoyen comme dans la conclusion de son édito de ce vendredi 23 mai 2014 où il dit que: « ne pas voter est un caprice citoyen d’enfant gâté de la Démocratie. »

On apprécie Thomas LEGRAND depuis 8 ans. Depuis 8 ans ? C’est bien là le problème: toujours prompts à dénoncer le cumul des mandats et leur non renouvellement, on aimerait que les journalistes -le quatrième pouvoir- s’ appliquent la leçon qu’ils donnent aux politiques.

8 ans avec le même son de cloche de Thomas LEGRAND qui peine à se renouveler. La double peine avec l’ indéracinable Bernard GUETTA, le bras armé journalistique de l’ Europe qui fait chaque matin la leçon à ceux qui osent se questionner sur cette Europe sans démocratie.

« Le choix est large

et le tout est de le faire »

de Bernard GUETTA

Bernard GUETTA de FRANCE INTER source Wikipédia Forum de Libération en 2008 à Grenoble

(Photo: Bernard GUETTA à Grenoble en 2008)

Naissance 28 janvier 1951 (63 ans)
à Boulogne-Billancourt
Nationalité Drapeau : France Française
Profession Journaliste
Géopolitique
Récompenses Prix Albert-Londres (1981)
Médias
Média principal Radio
Pays Drapeau de la France France
Radio France Inter
Fonction Chroniqueur géopolitique
Autres médias Presse : Le Monde 

-L’abstention n’est pas un choix

mais une paresse civique

ou une bouderie sans effet-

« On en est à J-2. C’est après-demain qu’on vote mais un nombre impressionnant de Français et d’autres Européens hésite encore à se rendre aux urnes et, surtout, à savoir pour qui voter à ces élections européennes. Quelques six électeurs sur dix sont plus que tentés par l’abstention. Les autres sont encore nombreux à balancer entre plusieurs listes et la seule certitude dans cette profonde incertitude est qu’il faut aller voter.

Il le faut, bien sûr, parce qu’il est choquant de ne pas utiliser son droit de vote alors que tant de gens sont morts et meurent aujourd’hui pour le conquérir. Il le faut car si, vous ne vous intéressez pas à la politique, la politique s’intéressera à vous mais, en l’occurrence, il le faut car ces élections sont tout, sauf secondaires.

Qu’on les juge bonnes ou mauvaises, le fait est que les politiques européennes façonnent toujours plus nos vies et nos politiques nationales. Le fait est que nos échanges commerciaux sont encadrés par nos règles communes et que nos rapports avec nos voisins de l’Est et du Sud – la crise ukrainienne nous le rappelle – sont de plus en plus déterminés par les choix que nous faisons à 28.

Le fait est aussi que nos rapports de force avec les plus grands pays du monde émergent ou développé dépendent de notre unité et de négociations menées, en notre nom à tous, par les instances européennes. Le fait est enfin que la seule de ces institutions à être élue au suffrage universel européen, par tous les citoyens de l’Union, est le Parlement de Strasbourg dont nous sommes appelés à élire les députés dimanche. L’abstention n’est pas un choix mais une paresse civique ou une bouderie sans effet mais cela étant dit, pour qui voter ?

Alors, en France, si vous estimez, comme Mme Le Pen, qu’il faut « tout bloquer » dans l’Union pour en sortir au plus vite et revenir au franc, votre choix est fait. C’est pour le Front national que vous devez voter mais le fait est que ce vote ne pèsera guère sur les évolutions européennes qui seront déterminées c’est ainsi, par les compromis entre les autres groupes, ceux des différents partisans de l’unité européenne.

Si vous êtes de droite et donnez la priorité, comme l’ensemble des droites européennes, à la poursuite des politiques de désendettement de nos pays, c’est pour l’UMP qu’il faudra voter. Si vous êtes socialiste ou social-démocrate et souhaitez accompagner ces politiques de désendettement national de politiques européennes d’investissement dans la croissance, c’est une liste PS qu’il faudra glisser dans l’urne. Si vous êtes à la gauche du PS, aspirez à la fin des actuelles politiques de rigueur européennes et souhaitez l’effacement d’une partie des dettes nationales, il faudra voter pour le Front de gauche qui s’inscrit, comme les europhobes, dans un courant montant dans l’Union.

Si vous êtes, enfin, résolument européen et prônez de marcher au plus vite vers une union politique, même à quelques uns seulement au départ, un double choix s’offre à vous. En fonction des courants politiques dont vous vous sentez le plus proche, vous pouvez soit voter pour les Verts soit pour les centristes. Le choix est large. Il est clair. Le tout est de le faire. »

Bernard GUETTA

Thomas LEGRAND et Bernard GUETTA sont des « enfants gâtés de la Démocratie » qui oublient trop vite que des citoyens aux bas salaires sont outrés d’être insultés par des journalistes qui n’oseraient même pas endosser l’habit de celles et ceux qui vivent dans la paupérisation, la misère et qui n’ont que faire des institutions européennes au service de la finance, des lobbies et de castes bourgeoises prêtes à écraser du petit doigt tout mouvement social, toute réaction saine des citoyens en souffrance !

Honte à vous journalistes, complices de l’écrasement de la dignité humaine, complices d’une Europe inhumaine et technocratique !

Thierry LAMIREAU

lesoufflecestmavie.unblog.fr

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 24 mai, 2014 |1 Commentaire »

EUROPEENNE: SI JE VOTAIS…(Thierry LAMIREAU/lesoufflecestmavie.unblog.fr)

Européenne:

Si je votais…

EUROPE

(Thierry LAMIREAU)

Drapeau européen je vote NON

Mais je n’irai pas voter !

Ce fonctionnement européen tel qu’il est me dégoûte.

Thierry LAMIREAU

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 22 mai, 2014 |Pas de commentaires »

POUR QUE LE GOUVERNEMENT PRENNE L’ARGENT DONT LE PAYS A BESOIN CHEZ LES 500 PREMIERES FORTUNES DE FRANCE (Justine PIC/mesopinions.com)

Pour que le Gouvernement

prenne l’argent dont le pays a besoin

chez les 500 premières fortunes de France.

Occidentaux et Afrique

(Justine PIC)

À l’attention :

Ministère de l’Economie et des Finances :

Mr Michel Sapin et Mr Arnaud Montebourg

HOLLANDE dans la tempête et qui ne voir RIEN

Les inégalités économiques se sont amplifiées rapidement dans la plupart des pays depuis le début de la crise, a dénoncé l’ONG Oxfam dans un rapport publié à la veille de l’ouverture du Forum économique mondial de Davos, le rendez-vous planétaire des capitalistes.

Près de la moitié des richesses mondiales (46%) sont aujourd’hui détenues par 1% de la population, selon ce rapport qui rappelle que les 85 personnes les plus riches possèdent autant que la moitié la plus pauvre de la population. La richesse de ces 1% s’élève à 110 trillions de dollars soit 65 fois la richesse totale de la moitié la moins riche de la population mondiale…

Le gouvernement et l'horizon

Les 500 premières fortunes de France ne connaissent pas la crise et ont même vu leur richesse globale augmenter de près d’un quart en un an, rapporte l’hebdomadaire Challenge. 

Leur richesse cumulée s’établit désormais à 330 milliards d’euros et n’a jamais été aussi élevée depuis 1996, année où Challenges a lancé le classement des 500. Elle a quadruplé en une décennie et représente 16 % du produit intérieur brut du pays. Ce groupe de 500 compte 55 milliardaires, soit 10 de plus que l’année dernière, le plus petit des 445 millionnaires affichant 64 millions d’euros de patrimoine.

Une embellie qui permet même aux riches français de s’inscrire dans le nouveau palmarès des 100 premières fortunes européennes, publié par le magazine suisse Bilan. En tête de liste, Bernard Arnault, PDG de LVMH, affiche une fortune de 24,3 milliards d’euros, en hausse de 3,1 milliards. Il est suivi de l’héritière de L’Oréal, Liliane Bettencourt, avec une fortune de 23,2 milliards, qui a fait un bond de 7,9 milliards. Gérard Mulliez, du groupe de distribution Auchan, arrive non loin derrière, avec 19 milliards (+ 1 milliard), suivi de Bertrand Puech (Hermès), dont la richesse s’est maintenue à 17,4 milliards. Les suivants sont Serge Dassault, du groupe industriel Marcel Dassault (12,8 milliards d’euros), François Pinault (Kering, 11 milliards), Vincent Bolloré (Bolloré, 8 milliards), le « roi de la bière et du vin », Pierre Castel (7 milliards), qui fait cette année son entrée dans le top 10, Alain Wertheimer de Chanel (7 milliards) est lui aussi un nouveau membre du club des dix.

HOLLANDE timbre-poste

Il n’est pas juste que moins de 1% de la population continue de s’enrichir toujours plus chaque année pendant que plus de 99% voient leurs conditions de vie baisser.

Faisons savoir au gouvernement que les citoyens ne veulent plus accepter cette situation, qu’ils savent que la dette peut être remboursée et la crise résolue très simplement, en allant chercher l’argent là où il se trouve : dans les « paradis fiscaux ».

Pourquoi serait-il interdit de récupérer ce qui a été pris aux citoyens?
Comment ces grandes entreprises peuvent-elles accroître leur chiffre d’affaire quand les finances du pays sont au plus bas?
Pourquoi devrions-nous laisser se faire une telle injustice?

Il est inadmissible que les politiques se disent impuissants face à la finance et à l’évasion fiscale. S’ils sont au gouvernement, c’est pour qu’ils agissent en faveur du pays et de tous ses citoyens.

Il est inadmissible de faire payer des impôts trop lourds à des individus qui ont besoin de l’argent qu’ils ont gagné pour vivre quand moins de 0,1% de la population a les moyens de mettre fin à la misère dans le monde.

Il est inadmissible de nous faire croire que nous ne pouvons rien à rien, de faire durer les procédures (alors que ça semble simple d’aller chercher cet argent « évadé fiscal » puisqu’il est censé être dû à l’Etat) et de nous faire accepter la pauvreté comme une fatalité quand on sait qu’on a la possibilité de l’éradiquer.

cahuzac-2-57561

Nous demandons donc au gouvernement un vrai combat contre l’évasion fiscale. 

Nous lui demandons de prendre l’argent là où il est afin de pouvoir rembourser la dette et relancer le et aussi de mettre fin à la possibilité de gagner autant d’argent.
S’il existe un salaire minimum, alors la logique voudrait qu’il existe aussi un salaire maximum (et le surplus pourrait être donné à des organismes qui créeraient de l’emploi, ce serait une sorte de solidarité forcée, mais nécessaire vu le taux de chômage).

Parce que si l’on prend en compte la situation mondiale (pauvreté, pollution, chômage etc. donc le besoin d’argent pour y remédier), il devrait être interdit de pouvoir avoir autant d’argent aujourd’hui. Ces richesses sont démesurées et absurdes, elles manquent au pays. Comment 500 familles peuvent-elle avoir plus de pouvoir et d’argent que tout un pays?

Les 99% en ont assez que le monde soit dominé par les inégalités à cause de moins de 0,1% de la population qui possède de quoi faire vivre la Terre entière mais qui ne fait que l’affamer.

francois_hollande_etc-8bca8

C’est la population française contre 500 familles qui déséquilibrent le pays.

Justine PIC

http://www.mesopinions.com/petition/justice/gouvernement-prenne-argent-dont-pays-besoin/12056

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 21 mai, 2014 |Pas de commentaires »

LA CROISSANCE: LA PLUS FORTE DES CROYANCES ECONOMIQUES (Antoine DUMINI, François RUFFIN/http://www.fakirpresse.info)

La croissance d’abord ?

La crise financière expliquée aux nuls

« C’est la plus forte

des croyances économiques. »

Par Antoine DUMINI, François RUFFIN, 8/04/2014 ,

fakirpresse.info- N°56 (juillet-septembre 2012)

La croissance, l’économiste Jean Gadrey,

hier « productiviste »,

ne l’attend plus.

Il lui a dit « adieu », même.

Et d’après lui, c’est tant mieux.

LA CROISSANCE: LA PLUS FORTE DES CROYANCES ECONOMIQUES (Antoine DUMINI, François RUFFIN/http://www.fakirpresse.info) dans REFLEXIONS PERSONNELLES croissance_1

« Là, tous les travaux, les bulldozers, c’est pour le grand stade du grand foot lillois. » 

Jean Gadrey nous accueille à la sortie du métro Cité scientifique, à Villeneuve-d’Ascq, dans le Nord. Et d’emblée, il embraie :
« Pour ce grand projet, ils vont installer des parkings partout aux alentours, jusqu’à plus d’un kilomètre à la ronde… et même en plein cœur de l’université. Tout un symbole : ils vont faire de l’université un parking !
– Ça crée de l’emploi,
 on le taquine.

– C’est ce qu’ils disent. Pendant qu’ils le bâtissent, mais après…
– C’est de la croissance, 
on insiste.

– Mais pour quoi faire ? Pour que ce soit occupé quarante soirs par an ? Et à la place, c’est une troisième ligne de métro vers les quartiers populaires qui ne sera pas construite, ou des logements sociaux bien isolés… » Nous voilà arrivés à son pavillon.

Le vaudou des dirigeants

Pour votre sécurité vous n'aurez plus de libertés

Fakir : Je voudrais commencer par une déclaration de François Hollande, c’était au G8 : 

« J’avais, au nom de la France, l’objectif de mettre la croissance au cœur des débats et de faire que cette dimension de croissance puisse trouver toute sa place dans toutes les réunions. Le président Obama a voulu que la croissance soit évoquée comme une manière de donner confiance aux opinions publiques, et aussi aux marchés. Mais je dois dire que dans le G8, cette volonté de croissance, même si chacun des participants pouvait y mettre ses propres mots, a été partagée. Voilà pourquoi je considère que ce G8 a été utile, fructueux, et permet d’envoyer un double message, un message de confiance et un message de croissance. Il n’y aura pas de croissance sans confiance. Il n’y aura pas de confiance sans croissance. »
En moins d’une minute, François Hollande prononce huit fois le mot croissance et quatre fois le mot confiance. Là, on est un peu dans l’incantation, l’invocation d’une puissance céleste.

JG : C’est comme si l’on pratiquait le vaudou pour que la croissance revienne. Mais elle ne reviendra pas. Surtout, c’est se tromper sur la crise en cours, sur ses causes. Cette crise est apparue aux États-Unis, puis elle a traversé l’Atlantique, après une période de belle croissance. C’est, d’une certaine façon, une crise de croissance.

Fakir : Avec cet appel à la croissance, c’est comme si on voulait signer un retour en arrière, simplement à avant la chute de Lehman Brothers. Et pourtant, en 2007 déjà, pendant la présidentielle, on avait Ségolène Royal qui prononçait soixante-dix fois le mot croissance. Elle lançait : « La croissance repartira de l’avant et la France se relèvera. » Alleluia ! Et à peine Nicolas Sarkozy élu, il nous promettait d’aller chercher un point de croissance supplémentaire…

JG : Avec les dents !

Fakir : … alors qu’à l’époque, en 2006, en 2007, on avait déjà 2 % de croissance. C’était pas nul. C’est comme si, pour avoir du progrès social, il fallait atteindre et attendre des taux de croissance chinois, de 4, 5, 6 % !

JG : C’est ça. Nous vivons sur cette image du gâteau, le Produit intérieur brut (PIB), qui doit grossir. Et si ce gâteau ne grossit pas, on ne pourra pas en donner aux plus pauvres, même des miettes… C’est une image excessivement trompeuse. D’abord, à qui ont profité les dix années, 1997-2007, de croissance aux USA ? Ça s’est accompagné d’une stagnation, voire d’une régression, pour 90 % des ménages. Une très belle croissance, donc, mais qui ne profitait qu’aux 10 % et surtout aux 1 % les plus riches. Les parts étaient de plus en plus inégales.
Et surtout, le gâteau qui grossit sans cesse, il est de plus en plus bourré de substances toxiques, d’actifs toxiques. Il est de plus en plus empoisonné. Partager un gâteau empoisonné, qui ça fait vraiment saliver ? Voilà ce que nous cachent les discours enflammés de Hollande, d’Obama et du G8 prônant le « retour à la croissance ». Jamais ils ne s’interrogent : n’y a-t-il pas contradiction entre la poursuite dans la voie du « toujours plus » et le règlement des grandes questions, du climat, de la biodiversité, ou de la pauvreté dans le monde ?

Fakir : On est comme coincés, en ce moment. La droite a tellement entonné le refrain de l’austérité que, par un mouvement de balancier, on prie pour la croissance…

JG : Mais vous pouvez avoir les deux, et vous l’aurez sans doute : la croissance privée dans l’austérité publique. Le sacrifice des biens communs par rapport aux biens privés. Des restrictions de budgets pour la santé, l’éducation, les retraites, bref, ce qui nous apparaît le plus précieux, et des encouragements à consommer des téléphones 4G. Ou à construire des autoroutes.

HOLLANDE je suis le Roi
LA CROISSANCE, KÉZAKO ?
La croissance est la hausse du Produit intérieur brut. Le PIB additionne l’ensemble des biens et services produits contre rémunération. Engagement social et tâches domestiques ne sont donc pas, ou très peu, pris en compte.En 1968, favori pour les primaires démocrates aux États-Unis, Robert F. Kennedy, frère cadet de JFK, prononçait un discours iconoclaste peu avant son assassinat.« Notre PIB prend en compte… la publicité pour le tabac et les courses des ambulances qui ramassent les blessés sur nos routes. Il comptabilise les systèmes de sécurité que nous installons pour protéger nos habitations et le coût des prisons où nous enfermons ceux qui réussissent à les forcer. Il intègre la destruction de nos forêts de séquoias ainsi que leur remplacement par un urbanisme tentaculaire et chaotique. Il comprend la production du napalm, des armes nucléaires et des voitures blindées de la police destinées à réprimer des émeutes dans nos villes. Il comptabilise la fabrication du fusil Whitman et du couteau Speck, ainsi que les programmes de télévision qui glorifient la violence dans le but de vendre les jouets correspondants à nos enfants…

« En revanche, le PIB ne tient pas compte de la santé de nos enfants, de la qualité de leur instruction, ni de la gaieté de leurs jeux. Il ne mesure pas la beauté de notre poésie ou la solidité de nos mariages. Il ne songe pas à évaluer la qualité de nos débats politiques ou l’intégrité de nos représentants. Il ne prend pas en considération notre courage, notre sagesse ou notre culture. Il ne dit rien de notre sens de la compassion ou du dévouement envers notre pays. En un mot, le PIB mesure tout, sauf ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue. »

Abolissons les privilèges des pauvres

La branche des économistes

JG : La croissance est la plus forte des croyances économiques, elle traverse presque tous les courants de pensée politiques. Et tous les courants de la pensée économique… Même les copains. Prenez les économistes atterrés. J’ai signé leur manifeste parce que, contre les dogmes libéraux, ils cognent bien. Mais ils sont keynésiens, ils misent sur la croissance… Y compris certains qui disent : « Si on m’enlève la croissance, je ne peux plus rien faire. » Ils se sentent désarmés. Pourtant, il y a deux Keynes. Il y a le Keynes qui dit, en gros, « dans une situation de crise, de chômage, il faut relancer l’économie. » Et puis, il y a le Keynes qui écrit Les Perspectives économiques pour mes petits-enfants. Il estimait que, deux générations après la sienne, les hommes seraient environ huit fois plus riches qu’à son époque et qu’avec cette abondance matérielle, je vous le cite, c’est formidable, « il sera temps pour l’humanité d’apprendre comment consacrer son énergie à des buts autres qu’économiques… L’amour de l’argent comme objet de possession, qu’il faut distinguer de l’amour de l’argent comme moyen de se procurer les plaisirs et les réalités de la vie, sera reconnu pour ce qu’il est : un état morbide plutôt répugnant, l’une de ces inclinations à demi-criminelles et à demi-pathologiques dont on confie le soin en frissonnant aux spécialistes des maladies mentales ! » Mais les keynésiens d’aujourd’hui oublient ce Keynes-là. Je me souviens d’avoir débattu de ça avec Jean-Paul Fitoussi, il y a deux ans. Je lui ai dit : « Mais tu es bien keynésien, Jean-Paul ? Keynes, il a écrit ça… – Oui mais, Keynes, il s’est juste trompé d’un siècle. Dans un siècle on pourra raisonner comme ça. » Évidemment, le Fitoussi de dans un siècle, il dira que c’est valable pour le siècle suivant et d’ici-là, l’humanité aura connu quelques problèmes…

Fakir : C’est comme s’il y avait un Keynes technicien…

JG : Voilà, un technicien de court terme, contre un Keynes philosophe… Les économistes de gauche ne retiennent que le premier. Et pour eux, quand c’est la crise, c’est pas le moment de remettre en cause la croissance. Et quand ça va, eh bien, c’est pas le moment non plus ! De toute façon, c’est jamais le moment… Quand je discute avec ces collègues, je leur demande : « Mais, est-ce que vous connaissez un modèle qui permet de diviser les émissions de gaz à effet de serre par cinq d’ici 2050 et de quand même maintenir 2 % de croissance par an ? » Non, mais ils vous parlent des « technologies », qui vont permettre de tout résoudre comme par magie. Je ne leur dis pas comme ça mais, au fond, ils pensent comme Claude Allègre… Un converti contre la croissance

Fakir : Mais vous aussi, vous êtes économiste. Comment vous en êtes venu, alors, à remettre en cause la croissance ?

JG : J’ai eu ma période marxiste dur, productiviste, au Parti communiste, la totale. Et puis, dans les années 80, j’ai commencé à me poser des questions sur les indicateurs de productivité, mais pas du tout à partir de questions d’environnement. Je travaillais sur les services, j’étais un spécialiste des services, et pendant des années je me suis dit : « La productivité a un certain sens dans l’industrie, mais quand on l’applique à la santé, à l’éducation, ça signifie quoi ? C’est quoi la productivité d’un toubib, d’une aide à domicile ? Qu’elles s’occupent des personnes âgées en dix minutes au lieu d’une demi-heure ? ça veut dire qu’on laisse complètement de côté les questions de qualité ? » Ç’a été mon premier doute, intellectuellement. Et puis, j’ai viré ma cuti dans les années 2000, via les dommages écologiques. C’est la voie qu’empruntent la plupart des gens : la crise environnementale finit par les toucher, les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), le climat, ou l’agriculture… Dans mes recherches, j’ai alors découvert l’indicateur d’empreinte écologique, fondé par des chercheurs écolos. La même année où Chirac a expliqué, au sommet de la Terre, que si tout le monde consommait comme les Français, il faudrait trois planètes. Voilà : il arrive que même des économistes soient touchés par la grâce. Mais ça sera vraiment la dernière profession à changer – puisque, estiment-ils, ils sont assis sur cette branche, la croissance.

La reprise est là

Une histoire du dogme

Fakir : Est-ce qu’on pourrait faire un historique de comment la croissance s’est installée dans les têtes ?

croissance_2 CROISSANCE dans REFLEXIONS PERSONNELLES

JG : Oui, en effet, car c’est une invention…

Fakir : Première question : quand est-ce que naît la croissance, en tant que réalité économique ?

JG : En gros, les niveaux de vie moyens dans le monde n’ont presque pas bougé entre l’an 0 et le XVIIe siècle. Le premier pays, d’après les historiens, ayant connu un peu de croissance aurait été les Pays-Bas au XVIIe. C’est la division du travail, à partir du XVIIIe siècle, qu’Adam Smith étudie dans la manufacture des têtes d’épingles, qui va engendrer des gains de productivité, faire exploser les quantités produites. C’est dans cette période, entre 1800 et 1850, que naît l’idée de croissance, à défaut du terme, puisqu’on parle d’« augmentation des quantités », ou de « rendement », de choses comme ça…

Fakir : Ensuite, deuxième question : quand apparaît la mesure de cette croissance, avec des indicateurs comme le PIB ?

JG : Ça date du XXe siècle. C’est une invention récente. Les premières mesures de la croissance, non pas dans un domaine,« l’automobile » ou encore « le blé », mais nationales, les premières mesures, ce sont les années 1930 aux États-Unis.
Et en France, c’est au tournant des années 1950 que la comptabilité nationale s’installe définitivement. Avec un grand consensus entre des catholiques, des gaullistes, des communistes, pour la reconstruction, avec la conviction que, si la France a vécu la débâcle en 1940, c’est qu’elle ne produisait pas assez. L’obsession de ces gens-là, c’est : « La France a perdu la guerre, parce qu’elle n’avait pas les capacités productives. » Mais quand les innovateurs, dans l’après- guerre, allaient présenter ça au ministère, auprès de l’élite de la finance publique, on les prenait pour des rigolos. Il a fallu des années, l’appui de Mendès-France, le rôle de L’Express, pour que cette innovation prenne. On s’inspire alors en partie des méthodes soviétiques, en privilégiant la production matérielle par rapport aux services. Il a fallu trente ans, en 1976, pour que la santé, l’éducation, soient intégrées dans le PIB.

Fakir : Enfin, quand est-ce que la mesure de cette croissance devient la mesure du progrès ?

JG : Un fétiche ?

Fakir : Voilà.

JG : Il faut le noter, aux États-Unis, en URSS, comme en France, c’est dans une situation de crise ou de guerre, de reconstruction, que les questions de croissance prennent le plus d’importance politique et symbolique.
On a parlé d’une alliance de la CGT et des polytechniciens. Déjà parce qu’il y avait la reconstruction, l’idée d’une union sacrée, au-delà des divergences de classes. L’ambiance générale était « il faut produire, il faut produire ». C’était « la bataille du charbon »« du logement », et ce n’est pas moi qui vais les critiquer. Vraiment pas. La France est alors à genoux. D’après les historiens, 74 départements ont servi de champs de bataille. La production industrielle ne représente que 29 % du niveau de 1929 ! Après vient la période des Trente Glorieuses, pas si glorieuses à bien des égards. Mais qui a été célébrée, à droite comme à gauche, encore plus à gauche, comme un moment de « partage des fruits de la croissance ». Au fond, il y avait une sorte de deal : « D’accord, je continue à t’exploiter, tes conditions de travail ne sont pas terribles, il y a des ouvriers spécialisés, mais les gains de productivité vont être correctement répartis. »

Fakir : C’est la base d’un consensus social.

JG : Il y avait des combats, entre autres sur les salaires, mais en effet, c’était le fondement d’un compromis – qui portait sur « le pouvoir d’achat »« le niveau de vie ». Et ces catégories sont devenues des institutions. Quand on les remet en cause aujourd’hui, quand on dit « mais il n’y a pas que le pouvoir d’achat dans la vie. Par exemple, vous pourriez rendre les premiers litres d’eau gratuits, et proposer plus de gratuité pour les transports, pour l’énergie, ça améliorerait la justice sociale, la qualité de vie », les candidats ont l’impression que l’électorat les fuirait.

La spécialité de MONTEBOURG

La gauche sans la croissance ?

Fakir : Même dans la gauche critique. Si on regarde le Front de gauche, la revendication mise en avant, c’est « le smic à 1 700 € ».

JG : Je suis pour. Mais pas besoin de croissance pour ça. Or, il y a deux jours, Jacques Généreux, le « chief economist » du Front de Gauche, expliquait comment il comptait y parvenir. Je le cite : « Pour les petites entreprises, nous ferons en sorte qu’il n’y ait aucun choc en trésorerie, c’est-à-dire que pendant les années de transition nécessaires pour qu’on soit dans le nouveau régime de croissance, de gains de productivité, qui permettent de supporter normalement ce nouveau coût du travail, ça ne coûterait absolument rien à ces petites entreprises… » Ça, c’est préoccupant pour quelqu’un comme moi, parce que Jacques Généreux raisonne encore avec le schéma de pensée du « gâteau qui doit grossir ».
Je trouve dommage que le Front de gauche ne reprenne pas, au fond, le vieil argument de l’économiste John Stuart Mill, dont je suis fan : « C’est seulement dans les pays retardés du monde que l’accroissement de la production est un objectif important : dans les plus avancés, ce dont on a besoin sur le plan économique est une meilleure répartition. » Et cela date de 1848 ! C’est le grand-père de l’écologie politique. Or, la hausse du salaire minimum, la retraite à 60 ans, on peut le faire sans croissance. Simplement en distribuant mieux. Le Smic brut à 1 700 euros, soit 21 % d’augmentation, c’est quinze milliards d’euros en plus à verser. Les bénéfices non-réinvestis des entreprises, essentiellement des dividendes, c’est cent milliards d’euros. Il y a une marge de manœuvre.
croissance3 ECONOMIE

Avec quelles forces sociales ?

ECOLOGIE

Fakir : Quel est votre modèle, alors ? Qu’est-ce qu’on fait ?

JG : Il faut arrêter la voie du « toujours plus ».

Fakir : Soit, mais encore ?

JG : On n’en sortira pas tout de suite : on ne peut pas opérer un tournant à angle droit dans un véhicule aussi lourd, avec une pareille inertie, qui roule aussi vite. On n’abandonne pas instantanément l’agriculture productiviste… On ne quitte pas en claquant des doigts le nucléaire… On ne rase pas des maisons qui sont des passoires à calories… mais on peut commencer tout de suite.

Fakir : Un point aveugle de ce projet politique, il me semble, c’est le« avec qui ? » Quand on lit les ouvrages d’économistes écologiques, Tim Jackson, Lester Brown, on a l’impression qu’ils se prennent pour des Premiers ministres du monde. Donc, oui, s’ils régnaient, ils réduiraient le taux de fécondité dans les pays du Sud, ils renforceraient les aides au développement, etc. Mais ils ne se posent aucune question sur les forces sociales, ils ne proposent aucune analyse de classe. Or, l’écologie, ça a la cote dans la petite bourgeoisie intellectuelle – dont nous sommes. Mais ça apparaît souvent, pour les classes populaires, comme une contrainte supplémentaire, voire comme une menace sur les emplois ?

JG : Oui. Peut-être parce que je suis un ancien syndicaliste, ou parce que ma femme est sociologue, ça compte, mais je suis préoccupé, à peu près en permanence, par la question des alliances.
La première condition d’une conversion écologique, elle est sociale. Je vais prendre un exemple. Aujourd’hui, les dépenses d’énergie, c’est en moyenne de 15 % pour les 20 % de ménages les plus pauvres, contre 6 % pour les 20 % les plus riches. Donc, si la solution proposée, c’est d’augmenter le coût de l’essence, du gaz, de l’électricité, je le refuse – tout comme je me suis opposé à la taxe carbone : c’est encore un fardeau pour les foyers les plus modestes. Il faut d’abord une réforme fiscale d’ampleur, qui lisse les revenus. De même, pour les ouvriers, la sauvegarde de l’environnement est souvent synonyme de risque, de casse industrielle. Évidemment, il y a des secteurs qu’il va falloir abandonner, mais il faut imposer comme impératif, comme préalable, comme absolu, la protection de l’emploi, la sécurité sociale et professionnelle, des droits à la formation, des offres de reconversion – et pas à cent ou mille kilomètres de chez soi. Et je soulignerais ça : l’écologie, au contraire, c’est une chance d’en finir avec le chômage de masse. On peut, certes, et on doit le faire, diminuer le temps de travail. Mais surtout : la décroissance sélective créerait de l’emploi ! Car « produire plus propre et plus social », ça exige plus d’heures de travail. L’agriculture, par exemple, avec moins d’engrais, moins de pesticides, et des circuits courts, c’est un secteur qui recrutera. Tout comme le bâtiment, si on revoit l’isolation de tous les logements, etc.

Fakir : C’est beau sur le papier. Mais sur le terrain, je me répète, avec quelles forces sociales vous le faites advenir ?

JG : Près d’ici, dans le Nord, dans le bassin minier, il y a une petite commune qui s’appelle Loos-en-Gohelle, dirigée par un type qui s’appelle Jean-François Caron, un Vert. Il est petit-fils de mineur. C’est une ville sinistrée, avec un taux de chômage énorme, un environnement dégradé… Eh bien, ça fait vingt ans qu’il mène une politique écologique et sociale. Il est réélu avec des scores à faire pâlir d’envie les anciennes démocraties dites populaires. 80 %. Un Vert, dans le domaine des socialistes et du Front national… Pourquoi ? Parce que sa politique environnementale n’est pas perçue comme anti-sociale. À l’inverse, ses réformes apparaissent non seulement « acceptables » par les gens, mais désirables.

Fakir : Qu’est-ce qu’il fait, par exemple ?

JG : La réhabilitation thermique des logements. Et il commence par les foyers les plus modestes, pour qu’ils voient leurs factures d’électricité et d’eau diminuer, divisées par deux ou trois. Il donne la priorité aux logements sociaux. On fait ça, et si ça marche on voit si on a les moyens d’aller plus loin. Le « pouvoir d’achat » des gens augmente suite à des mesures écologiques !

Fakir : Quoi d’autre ?

JG : Ça fait quinze ans qu’il se bat pour récupérer du foncier périurbain, détenu par des agriculteurs productivistes, type FNSEA. Il vient, après un combat féroce, de récupérer des terres pour y installer des agriculteurs bios, maraîchers, Amap (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne), etc., avec l’idée de mettre du tarif social aussi. Le combat politique, je ne le vois pas seulement comme l’affirmation de grands principes souhaitables mais comme la généralisation, le soutien, à ce qui naît dans les interstices du vieux monde. Parce qu’il n’y a que comme ça qu’on fait craquer un vieux monde, déjà au bord de la ruine, mais qui l’ignore.

AAAAAAAAAA

Les grands projets

Fakir : Tout à l’heure, en arrivant, vous évoquiez votre grand stade. Mais il n’y a pas qu’ici. Chez nous, dans la Somme, c’est la « ferme des mille vaches » – qui d’après son promoteur va « créer de l’emploi ». Et un projet qui concerne nos deux régions, c’est le canal Seine-Nord, dont le but est de faire passer des plus gros bateaux. Ailleurs, c’est le TGV Lyon-Turin, qui doit permettre d’aller plus vite entre la France et l’Italie, l’aéroport Notre-Dame-des- Landes pour accélérer le trafic aérien, etc. C’est comme si, dans le discours officiel, on avait changé des mots, « développement durable », etc., mais dans la pratique, la bétonneuse tourne comme avant…

JG : Et pourtant, le cas de l’Espagne devrait nous inspirer. Parce que eux, ils ont foncé encore plus loin et plus vite que nous dans les grands projets inutiles, d’aéroports surdimensionnés, qui restent totalement vides.

POUR ALLER PLUS LOIN:
de_croissance_livres ENVIRONNEMENT
De Jean Gadrey, Adieu à la croissance, éditions Alternatives économiques, 2012. Et surtout, son blog, à mettre d’urgence parmi vos favoris : www.alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/Le dernier livre d’Aurélien Bernier, un bouquin important, dont on reparlera : Comment la mondialisation a tué l’écologie, éditions Mille et une Nuits.
Et bien sûr, le vaillant mensuel La Décroissance, qui tape avec constance, avec obstination, sur ce clou.
http://www.fakirpresse.info/La-croissance-d-abord-C-est-la.html
Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 21 mai, 2014 |Pas de commentaires »

LES CHAISES VIDES DU CERN (http://lonelychairsatcern.tumblr.com)

Les chaises vides du CERN

(http://lonelychairsatcern.tumblr.com)

Best of lonely chairs

in the largest laboratory

of particle physics

in the world !

Chaise au CERN

Le meilleur

des chaises solitaires

dans le gigantesque laboratoire

de physique des particules

du CERN

L’Organisation Européenne pour la Recherche Nucléaire, aussi

appelée Laboratoire Européen pour la Physique des Particules et

couramment désignée sous l’acronyme CERN, est le plus grand

centre de physique des particules du monde.

#lonelychairsatcern white chair with white garbage #b16 #CERN
#lonelychairsatcern white chair with white garbage #b16 #CERN
#lonelychairsatcern corridor chair and light from an open office #b15 #CERN
#lonelychairsatcern corridor chair and light from an open office #b15 #CERN
#lonelychairsatcern chair, cables, and cable reel #b354 #cables #CERN
#lonelychairsatcern chair, cables, and cable reel #b354 #cables #CERN
#lonelychairsatcern outside chair #b154 #CERN
#lonelychairsatcern outside chair #b154 #CERN
#lonelychairsatcern chair at the window with coffee cup in the theory division #b4 #TH #CERN
#lonelychairsatcern chair at the window with coffee cup in the theory division #b4 #TH #CERN
#lonelychairsatcern chair close to the Proton Synchrotron #PS #b152 #CERN
#lonelychairsatcern chair close to the Proton Synchrotron #PS #b152 #CERN
#lonelychairsatcern chair in the computing center #b513 #computingpower #CERN
#lonelychairsatcern chair in the computing center #b513 #computingpower #CERN
#lonelychairsatcern tilted chair in the grass of the #R2 parking #CERN
#lonelychairsatcern tilted chair in the grass of the #R2 parking #CERN
#lonelychairsatcern chair close to the stairs #b186 #CERN
#lonelychairsatcern chair close to the stairs #b186 #CERN
#lonelychairsatcern chair and stool under the sun #b6773 #CERN
#lonelychairsatcern chair and stool under the sun #b6773 #CERN
#lonelychairsatcern chair inside room #b3585 #SX5 #p5 #CMS #CERN
#lonelychairsatcern chair inside room #b3585 #SX5 #p5 #CMS #CERN
#lonelychairsatcern #b500 #s201 lonely chair under the main building #CERN
#lonelychairsatcern #b500 #s201 lonely chair under the main building #CERN
#lonelychairsatcern chair in the corridor of #b6 #CERN
#lonelychairsatcern chair in the corridor of #b6 #CERN
#lonelychairsatcern chair with plant #b40 #CERN
#lonelychairsatcern chair with plant #b40 #CERN
#lonelychairsatcern chair on top of the elevator shaft, 100 meters above #CMS, #b3578 #SDX5 #LHC #CERN
#lonelychairsatcern chair on top of the elevator shaft, 100 meters above #CMS, #b3578 #SDX5 #LHC #CERN
#lonelychairsatcern chair in a limited stay radiation area #b150 #CERN
#lonelychairsatcern chair in a limited stay radiation area #b150 #CERN
#lonelychairsatcern glamour chair with regular chair at the #CMS tent #p5 #CERN
#lonelychairsatcern glamour chair with regular chair at the #CMS tent #p5 #CERN
#lonelychairsatcern Chair in jail #b354 #R-431 #CERN
#lonelychairsatcern Chair in jail #b354 #R-431 #CERN
#lonelychairsatcern #B18 Fire extinguisher, ashtray, and chair
#lonelychairsatcern #B18 Fire extinguisher, ashtray, and chair
Lonely chairs at CERN does not accept submissions, it is a personal tumblr. However, this picture is too good not to post, scary (scared?) chair in the green pipes #lonelychairsatcern
Lonely chairs at CERN does not accept submissions, it is a personal tumblr. However, this picture is too good not to post, scary (scared?) chair in the green pipes #lonelychairsatcern
#lonelychairsatcern #B3562 the mystical chair inside the shower room in #p5 #CMS #LHC #CERN
#lonelychairsatcern #B3562 the mystical chair inside the shower room in #p5 #CMS #LHC #CERN
#b3582 #SUX5 #lonelychairsatcern chair behind green walls #p5 #CMS #CERN
#b3582 #SUX5 #lonelychairsatcern chair behind green walls #p5 #CMS #CERN
#lonelychairsatcern #b32 emergency chairs #CERN
#lonelychairsatcern #b32 emergency chairs #CERN
#lonelychairsatcern #b150 #linac lonely chair close to the radiation sign #CERN
#lonelychairsatcern #b150 #linac lonely chair close to the radiation sign #CERN
#lonelychairsatcern #b3562 #YSLAC00221 Lonely stool in restricted area #CMS #CERN (too many lonely chairs, too little time)
#lonelychairsatcern #b3562 #YSLAC00221 Lonely stool in restricted area #CMS #CERN (too many lonely chairs, too little time)
#lonelychairsatcern #B150 #LEIR Balcony
#lonelychairsatcern #B150 #LEIR Balcony
And another one #lonelychairsatcern #b3562 R-403 #CMS #p5 #LHC #CERN
And another one #lonelychairsatcern #b3562 R-403 #CMS #p5 #LHC #CERN
#lonelychairsatcern with a piece of the#CMS #Solenoid #p5 #tent
#lonelychairsatcern with a piece of the#CMS #Solenoid #p5 #tent
Building 249 #CERN #Tension with the classic solitary vintage chair
Building 249 #CERN #Tension with the classic solitary vintage chair
I think I will start a series: #LonelyChairsAtCern #B354 #CERN #Chair
I think I will start a series: #LonelyChairsAtCern #B354 #CERN #Chair
Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 19 mai, 2014 |Pas de commentaires »

RETOUR SUR INFO. « J HAVE A DRONE ». LE BAL DES TUEURS MENTEURS: BARACK OBAMA AND MITT ROMNEY (thejuicemedia.com)

« I HAVE A DRONE » 

-Le bal des tueurs menteurs-

'Reaper' moniker given to MQ-9 unmanned aerial vehicle

Barack OBAMA

and

Mitt ROMNEY

-Version RAP-

It’s nearing the end of 2012, and the bastion of world democracy (The United States of America) is displaying its free and open process of elections for the world to observe. As is customary every four years, the rigorous selection process has served up a number of philosopher kings and queens from which to choose. But why have so many choices when with a bit of effort you can whittle it down to two candidates and let the people pick from those? Especially when it makes for such scintillating debates. Join Juice Rap News stalwart host Robert Foster as he shares his dreams for the Presidential Debates… and then receives something of a rude awakening.

C’est presque la fin de 2012, et le bastion de la démocratie mondiale (Etats-Unis d’Amérique) présente au monde son processus libre et ouvert des élections.

Comme c’est la coutume tous les quatre ans, le processus de sélection rigoureux a servi un certain nombre de personnes. Mais pourquoi tant de choix quand avec un peu d’effort, vous pouvez rogner vers le bas en gardant uniquement deux candidats ? Surtout lorsque les débats sont si « brillants ».

- Written & created by Giordano Nanni & Hugo Farrant in a suburban backyard home-studio in Melbourne, Australia – on Wurundjeri Land.

- Gratitude to our donors whose generosity has made this episode possible. SUPPORT the creation of new episodes of Juice Rap News, an independent show which relies on private donations:http://thejuicemedia.com/donate- 

- CONNECT with us:
* Website: http://thejuicemedia.com
* Twitter: http://twitter.com/juicerapnews
* Farcebook: https://www.facebook.com/juicerapnews

- DOWNLOAD:
* FREE MP3: https://soundcloud.com/juice-rap-news…
http://thejuicemedia.com/video 
* LYRICS available here: http://thejuicemedia.com/video/lyrics

- CREDITS:
* MAIN BEAT: « Rivals » Produced by the one and only Red Skull Beats: http://www.redskullbeats.tumblr.com Instrumental available here: http://www.youtube.com/watch?v=yYoJmo…
* BARACK OBAMA performed and rapped by Ben Bizuneh: 
http://www.benbizuneh.tumblr.com
http://www.twitter.com/benbizuneh
* ARTWORK & WEBSITE wizardry by Zoe Tame ofhttp://visualtonic.com.au
* VIDEO ANIMATIONS for « Legitimate Debate » by Jonas Schweizer
* MUSIC & BEAT for « Legitimate Debate » composed by Adrian Sergovich
* VOICES for Romney, Elmo & Cookie Monster performed by Ming Lang
* MUSIC/VIDEO EDITING by Giordano
* PRESIDENTIAL PUPPETRY by Lucy and Hugo 
* PROPS: Thanks to Zoe Umlaut of Umlautronics for constructing the miniature podia, sewing the itty-bitty collars and ties for Elmo & Cookie Monster. Thanks to the gang at Rose Chongs Costumes for styling the RMoney wig.
* FILMING in L.A. of Obama scenes by Justin Small and Dustin Jones; Thanks to Steve Rea at Green Screen Downtown for assistance: http://www.greenscreendowntown.com/ 
* THANKS to D-Bot for many political conversations leading up to this episode; to Brother Damian for shoot assist and inspiration. And, as always, deep gratitude to Lucy & Caitlin for all the ongoing support (and patience).

- CAPTIONS: Merci to Koolfy from la Quadrature du Net for creating the sync’d English captions for our episodes!

- TRANSLATIONS: 
* Thanks to Jonas Maebe for Dutch translation
* Thanks to Euclides for Portuguese translation
* Thanks to Julie Chatagnon for French translation
* Thanks to Matija for Slovenian translation
* Thanks to Marjan Rizov for Macedonian translation
* Thanks to Alf for Spanish translation (and Ricardo for addtional suggestions)
* Thanks to Rafael for German translation
* Thanks to Martins for Latvian translation
* Thanks to Tamara for Serbian translation
* Thanks to Rav for Polish translation
* Thanks to Ahmad Nimer for Arabic translation
* Thanks to Jonathan for Hebrew translation
* Thanks to Prokhor Ozornin for Russian translation

** If you’d like to translate this episode into your language, please contact us via our website http://thejuicemedia.com/contact

- IMPORTANT LINKS:

* MUST READ (Duty of Care) article by Daniel Ellsberg, « Progressives: In Swing States, Vote for Obama »http://www.huffingtonpost.com/daniel-…

* Check out DemocracyNow’s « Expanding the Debate » series, in which you can hear Third-Party candidates responding to the same questions posed in the Presidential Debates – from which they are excluded by the Commission on Presidential Debates. 
1) First Presidential debate including Jill Stein & Rocky Anderson:http://www.democracynow.org/2012/10/4… 
2) VP Debate including Green Party and Justice Party VPs:http://www.democracynow.org/2012/10/1…
3) Second Presidential Debate including Jill Stein, Rocky Anderson and Virgil Goode: http://www.democracynow.org/2012/10/1…

* « Green Party Candidates Arrested, Shackled to Chairs For 8 Hours After Trying to Enter Hofstra Debate »:http://www.democracynow.org/2012/10/1…

NOTA:

Cliquer sur « cc » et français pour le sous-titre en français.

RETOUR SUR INFOS:

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2013/05/04/reves-en-infrarouges-un-teleguideur-de-drones-raconte-son-parcours-nicolas-abe-httpwww-legrandsoir-info/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2013/05/28/la-france-achete-des-drones-aux-usa-parce-quil-y-a-urgence-urgence-pour-quoi-pour-qui-thierry-lamireau-lesoufflecestmavie-unblog-fr-wikipedia/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2013/05/16/le-marathon-de-boston-cette-chose-que-lon-appelle-le-terrorisme-et-les-etats-unis-willian-blum-httpwilliamblum-orgaerread116/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2013/01/19/i-have-a-dream-i-have-a-drone-legrandsoir-info/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2013/01/13/les-guerres-intelligentes-du-21-eme-siecle-mercenaires-et-drones-predator-chems-eddine-chitour-legrandsoir-info/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2012/07/06/avez-vous-votre-tapette-a-drones-gaetan-pelletier/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2012/06/30/des-drones-evoluent-au-dessus-des-etats-unis-tom-carter/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2012/06/30/jimmy-carter-ex-president-americain-accuse-obama-detre-un-assassin-bill-van-auken/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2012/06/23/des-meurtres-injustifies-lonu-demande-aux-etats-unis-de-justifier-les-attaques-de-drones/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2012/06/13/lart-de-la-guerre-drones-sicaires-pour-la-kill-list-il-manifesto/

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 15 mai, 2014 |Pas de commentaires »

LE PROJET CIGEO D’ENFOUISSEMENT EN PROFONDEUR DES DECHETS NUCLEAIRES A BURE: UN CRIME CONTRE LA BIOSPHERE (Hans ZUMKELLER…pseudonyme)

Le projet CIGEO d’enfouissement en profondeur

des déchets nucléaires à BURE :

Comment

l’aventurisme des nucléocrates

s’apprête à

engager la France

dans un désastre

sans précédent

qui pourrait bien,

un jour,

être qualifié

de crime contre la biosphère

AAAAAAAA

par Hans ZUMKELLER

(pseudonyme)

Je me présente. Je travaille depuis longtemps au CEA dans le secteur de la thermique. C’est-à-dire autour de tout ce qui tourne autour de la production de vapeur, des turbines, de leur couplage avec les alternateurs. Mes responsabilités s’étendent également dans le domaine de la sécurité et du refroidissement des coeurs en cas d’arrêt d’urgence.

J’ai également participé à des études concernant la circulation du sodium fondu dans les réacteurs à neutrons rapides. J’ai un poste de chef de service. Mais je n’ai pas de responsabilités dans le domaine de la neutronique, de la tenue des matériaux face à leur irradiation, de leur fragilisation, du retraitement, du comportement des nouveaux combustibles, etc. Mes connaissances d’ancien élève d’une des plus prestigieuses Grandes Ecoles françaises font que j’ai a priori plus de moyens pour aborder les problèmes qu’un simple technicien. A la différence de nombreux collègues, ma curiosité foncière fait que j’ai acquis au fil des ans un ensemble de connaissances couvrant pas mal de domaines, même si je ne les couvre pas tous.

Immédiatement, tout le monde comprendra que je ne saurais m’exprimer en dehors de la protection par un pseudonyme. La réaction serait immédiate. Ceci étant, nombre de collègues ont un point de vue identique au mien, ou très voisin, et gardent le silence. Il est rare que nous en parlions entre nous, de  façon directe. A notre niveau, qui est celui de responsables importants de la filière, je dois convenir que les problèmes sont plutôt évoqués dans notre milieu, fermé, à mots couverts ou sous forme de plaisanteries. Prudence exige.

Voici mon point de vue. S’agissant de stockage souterrain il y a deux types de stratégies. Soit on se propose d’entreposer sous terre des éléments qu’on pourrait qualifier de « passifs », comme par exemple de l’amiante, soit il s’agit de déchets « actifs », qu’il s’agisse de déchets issus de l’industrie chimique ou de l’industrie nucléaire.

Cette « activité » peut s’entendre sous deux points de vue. Des déchets « actifs » peuvent simplement évoluer. Constitués de « colis » composites, leurs contenus les plus toxiques et dangereux peuvent se trouver libérés, du fait de la dégradation de leur système d’entreposage, ou parce que leur évolution donne naissance à des sous produits capables de migrer plus facilement. On pense évidemment à l’émission de substances sous forme gazeuse.

20070403-151331.BMP

(Photo: Déchets radioactifs et chimiques

Mine d’uranium de Bellezane

BESSINES-Haute-Vienne

Thierry LAMIREAU)

Le stockage souterrain, sur le long terme, est toujours dangereux, parce que peu accessible et donc très difficile à contrôler[1]. Un mouvement de terrain, le développement de fissures, l’extension d’un réseau phréatique peut entraîner une pollution irréversible, extrêmement dommageable pour la santé de personnes, sur des superficies considérables[2].

L’entreposage souterrain de déchets nucléaires entre sans équivoque dans la catégorie de la gestion de déchets très actifs. On sait par exemple que les déchets constitués par de la matière plastique se décomposent en produisant de l’hydrogène. Ces molécules, les plus petites qui soient, passent au travers de n’importe quoi. Cela n’est qu’une question de temps.

Le danger majeur de l’entreposage envisagé à Bure, dans le cadre du projet CIGEO, est le confinement très important qui y est envisagé. Dans un confinement souterrain émerge immédiatement un problème fondamental. Les liquides conduisent mieux la chaleur que les gaz, et c’est la raison pour laquelle on procède à un préstockage des éléments les plus chauds,  issus du déchargement de coeurs, dans de l’eau, pendant des années quand le combustible est de l’uranium, temps qui atteindra 50 à 60 années pour le combustible MOX[3], où l’éléments thermogène est le plutonium. Dans les solides, tout mouvement de convexion est par définition impossible et, si on excepte les métaux,  ce sont les milieux les moins conducteurs de la chaleur qui soient.

Ainsi toute alvéole, toute galerie contenant des colis dégageant de la chaleur est susceptible de se transformer en four.

Il y a d’ailleurs une sorte de dérision consistant à présenter l’opération ultime de stockage sous la forme d’alvéoles munies d’opercules scellées par des briques de bentonite, laquelle a la propriété de se dilater en absorbant l’eau[4]. . Comme si on s’imaginait qu’en logeant des débris à longue durée de vie de cette manière très compacte, on s’en protégerait au maximum.

S’agissant de « réversibilité », si la bentonite se dilate en présence d’eau, elle libérera en revanche son contenu aqueux en cas de chauffage intempestif. Ainsi  cette idée de scellement durable est-elle sujette à caution. Elle a plutôt été proposée par des gens habitués aux travaux de tunnellerie, où le problème d’un chauffage subit ne se pose évidemment pas, et cette idée a aussitôt été considérée comme providentielle par ceux qui tiennent à ce que ce projet d’enfouissement des déchets nucléaires aboutisse rapidement, coûte que coûte (et « quoi qu’il en coûte » au contribuable).

Selon ce projet de stockage dans une configuration de facto confinée, et n’importe quel ingénieur thermicien le confirmerait immédiatement, le moindre dégagement de chaleur, même s’il ne s’agit pas d’une explosion brutale, transformerait un logement, nécessairement exigu, en four.

20070403-151405.BMP

(Photo: Fût radioactif dans des boues radioactives

Mine d’uranium de JOUAC

Thierry LAMIREAU)

Dans cette optique, les systèmes de stockage et de confinement envisagés deviennent dérisoires. Le verre, par exemple, donne une image de stabilité, à l’échelle d’âges géologiques. Toutes les mers du monde contiennent des verreries qui ont gardé leurs propriétés et leurs géométries au fil de millénaires. Et cela est encore plus visible quand leur entreposage a été effectué dans de l’air, dans des nécropoles. Ce qui a ainsi « tenu » pendant des milliers d’années semble présenter l’assurance de tenir pendant des dizaines de milliers d’années, voire plus.

Cela se joue ainsi en termes de produit de solubilité. Quand la structure est cristalline, l’assurance de pérennité est encore accrue. Pour reprendre le titre d’un film de James Bond : «  les diamants sont éternels[5] ». Des diamants se révéleront inaltérables dans de l’eau de mer, comme « le coeur de l’océan », du film « Titanic ». Il en est de même pour l’inaltérabilité de certains métaux, comme l’or, absolument intacts après des milliers d’années en immersion. Sur le plan chimique, l’or, les diamants sont insolubles dans l’eau, dans les acides et dans les bases.

Mais la stabilité chimique, l’insolubilité ne sont pas les seuls critères à prendre en compte. Bien qu’il soit exclu d’envisager de stocker des déchets dangereux dans des enveloppes de diamant, ou d’or, on trouvera aisément que le diamant brûle à une température dépassant 600 à 800°C. Quant à l’or, il fond à mille degrés, ce qui est une température aisément obtenue dans le four le plus sommaire.

Revenant à la question du stockage des déchets nucléaires, on sait que la longévité des classiques bidons métalliques est de brève durée, vis à vis des temps à prendre en compte, au bout desquels leurs contenus peuvent être considérés comme inoffensifs.

A terme, ils se corroderont. Et c’est encore pire quand ils sont au contact de l’eau (immersions dans la Manche, stockage dans la mine de sel allemande d’Asse, victime d’une infiltration issue de sa fissuration sous l’effet de contraintes mécaniques, liées au creusement des galeries ).

Ne parlons pas du bitume, qui s’enflamme à 300° et se ramollit au dessus de 60°. Le béton constitue lui aussi une protection illusoire. Ce composé n’est pas stable. Il ne faut pas oublier que le béton est le produit d’une réaction d’hydratation. Quand il est armé par des tiges de fer, ces armatures internes ne sont pas à l’abri d’une oxydation. L’oxydation entraîne une dilatation des tiges, donc la fragilisation des structures (on parle alors de « cancer du béton »). Quand on pense au stockage souterrain, qu’adviendra-t-il des arceaux de soutènement des très nombreuses galeries, que ceux ci soient métalliques ou en béton armé ?

Revenant sur la tenue en température, se pose alors la question du conditionnement des déchets à vie longue, les plus dangereux, dans leurs sarcophages de verre.

La question du « point de fusion du verre » ne se pose pas, car le verre, amorphe, « non cristallin », n’est pas un solide au sens strict du terme. On a pu lire qu’on avait mesuré un affaissement de certains éléments de vitraux, dus à la gravité. Mais tout cela est lié au mode de fabrication. Le verre possède une certaine viscosité. Mais à la température ordinaire, la géométrie des verres ordinaires n’évolue pas, même à l’échelle de temps géologiques, même sur des milliards d’années. Ce conditionnement, si on vise une dispersion minimale semble donc optimal, s’ajoutant à une très faible solubilité dans l’eau et à une excellente résistance aux attaques chimiques.

DECHETS NUCLEAIRES

Reste son point faible : sa faible tenue thermique.

Le verre se comporte comme un fluide à une température  de 1400-1600°C, toujours aisément atteignable dans un four. Par four il faut entendre un dispositif à l’intérieur duquel de la chaleur est dégagée, et ne peut que très difficilement être évacuée vers l’extérieur[6]. La conductivité de l’argillite callovo-orxfordienne est faible.

Les renseignements que l’on peut trouver[7] ne sont pas très abondants, concernant les résultats des expériences concernant la tenue thermique de cet environnement argileux. Par contre on lit qu’au moment de leur enfouissement les colis dégageront des flux thermiques allant de 200 watts, jusqu’à 500 et 700 watts pour ceux qui contiennent des déchets issus des coeurs ou du retraitement.

C’est absolument énorme.

URANIUM 17

Dans ce même document, on dit que le contrôle thermique devra être assuré de telle façon que la température de l’argile se maintienne en dessous de 70 à 90°C pour éviter tout remaniement structural, à l’aide d’une ventilation[8]. En d’autres termes le matériau dans lequel on envisage d’opérer cet enfouissement est foncièrement instable vis à vis de la température. Or 90° sera une température aisément atteinte si la réfrigération des galeries et même des alvéoles n’est pas assurée pendant un temps suffisant.

Il y a a priori deux sources d’échauffement possibles. Celles issues des décompositions radioactives, qui sont calculables et celles, accidentelles, qui découleraient de l’inflammation d’hydrogène dégagé au fil de la décomposition de matières plastiques, qui ne sont ni calculables, ni prédictibles, ne serait-ce que parce qu’on ne dispose pas d’un inventaire précis des contenus de chaque colis scellé.

Revenons à cette question de la tenue thermique des « colis ». 

C’est là que le bât blesse, ce me semble. Si des containers en verre massif présentent une bonne garantie à la température ordinaire, il n’en est pas de même dès que la température monte de quelques centaines de degrés. Dans une verrerie, on travaille ce matériau à des températures allant de 400 à 600°. Le verre se présente alors sous la forme d’une pâte visqueuse, malléable. A partir de 1400°, c’est un fluide. Ces températures seront aisément atteintes dans une structure confinées et isolée thermiquement, donc dans une alvéole ou galerie.

A propos du béton, sa tenue thermique est également limitée[9]. A une température de 700 à 1000° le béton s’écaille. On dit même « qu’il se pèle comme un oignon ».

S’ajoute un phénomène de choc thermo-hydrique, qui fait que le béton « explose littéralement ». On en a des témoignages récents  après examens d’incendies dans des tunnels. Lire le très intéressant document cité en référence, illustré par des photos très suggestives[10]. Empressons-nous de préciser que ces dégagements de chaleur, accidentels, ne correspondent qu’à des phénomènes de brève durée.

En règle générale, le béton se décompose chimiquement au delà de 1100° ce qui est une température relativement basse[11]. Il se … déshydrate, tout bêtement et, lorsqu’on s’est livré au CEA à des simulations de pénétration d’un « corium » au travers d’un radier de béton ( dont l’épaisseur est de 8 mètres à Fukushima ) les bulles qu’on voyait apparaître à la surface n’étaient autres que de la vapeur d’eau.

PS PROGRAMME

Ces considérations rapides font que la conclusion s’impose, vis à vis d’un projet comme CIGEO. Le seul système de stockage tout à la fois actuellement praticable et politiquement responsable est un stockage en surface, qui permet une évacuation illimitée de calories, à un rythme élevé et continu, par convexion, sans risque de surchauffe accidentelle, avec accessibilité garantie.

Le stockage en milieu confiné, qui ne permet d’évacuer cette chaleur, en l’absence de moyens mis en oeuvre avec dépense d’énergie (ventilation) que par conduction est par essence dangereux, surtout quand le dégagement thermique peut s’avérer brutal, lors d’explosions, pouvant engendrer des fissurations, la destruction d’un système de ventilation, l’endommagement d’un puits, de galeries d’accès.

Des fissurations résulteront également du creusement de nombreuses galeries, comme cela a été le cas à Asse, en Allemagne[12].

L’argillite a les défauts de ses qualités. C’est un matériau très hétérogène, d’un niveau de cristallinité faible. Cela le dote de faibles qualités mécaniques. Il se désagrège dans l’eau. Son étanchéité n’est ainsi nullement garantie, avec des épaisseurs aussi faibles ( 130 mètres ), situant ce filon entre une couche de calcaire oxfordien en partie supérieure et une couche de calcaire dogger en partie inférieure[13]. Les couches calcaires qui entourent cette fine couche d’argile se prêtent à l’apparition d’une structure karstique. A la moindre pénétration d’eau dans le système de galeries, par le haut, aussi minime que puisse être une fissure, de quelque origine que ce soit, celle-ci donnerait rapidement passage à un flux liquide par phénomène de « puits de Fontis[14] » ( érosion vers le haut ).

URANIUM 3

(Photo: Coeur d’une centrale nucléaire / EDF / CEA)

En règle générale, la production électronucléaire, outre sa dangerosité et l’impossibilité de démanteler les installations, représente une erreur technologique de notre temps.

L’accumulation de déchets ingérables, d’origine nucléaire, s’inscrit dans l’ensemble des activités humaines, dans la mesure où celles-ci se sont résolument écartées de toute idée d’équilibre naturel. Ce n’est que très récemment, dans notre histoire, que l’humanité a forgé l’expression, le label du « bio-dégradable ».

Tout ce que produit la nature est par essence biodégrable, depuis les excréments, les rejets gazeux, jusqu’aux structures pourrissantes. Les incendies, la respiration des animaux produisent du CO2, qui est recyclé par les plantes. Les tissus animaux ou végétaux sont transformés par des créatures nécrophages, à toutes les échelles. Une infinité de mécanismes sont en place qui débouche sur une régulation, un équilibre de la biosphère, qui avait fait ses preuves jusqu’à l’apparition de l’homo technologicus.

L’espèce humaine, longtemps négligeable à l’échelle de la planète, génère aujourd’hui des nuisances dans tous les domaines, est la source de tous les déséquilibres, et va faire sombrer le navire « Terre » à moins qu’elle n’apprenne au plus vite à se réguler elle-même. Elle réduit, comme le dit Bourguignon, l’agriculture au niveau de la gestion d’une pathologie végétale, l’agriculteur moderne ayant tué toute vie sous la surface du sol qu’il entend exploiter.

L’homme, outre la surexploitation qu’il en fait, a empoisonné ses océans, ses rivières, ses lacs et bientôt son atmosphère. Le monde de la consommation et du profit est aussi celui du superflu, du périssable, de l’obsolète, synonymes de gâchis et de mauvaise gestion.  En jouant dangereusement avec la génétique l’homme risque d’endommager le patrimoine génétique de la planète, dans tous les règnes, en réduisant comme peau de chagrin un élément régulateur indispensable de la biosphère : sa biodiversité naturelle.

L’homo technologicus est un accumulateur de déchets de longue durée de vie. Les déchets de l’industrie nucléaire ne font qu’étendre la gamme des déchets en tous genres. La caractéristique des déchets nucléaires est leur capacité de dispersion planétaire, par voie aérienne, ou en utilisant poissons et animaux comme vecteurs. Une autre caractéristique est leur dangerosité à dose infinitésimale (le plutonium) et leur durée de vie considérable. Aucun agent biologique ou chimique ne peut les dégrader.

URANIUM 11

(Photo: barres de combustible nucléaire / CEA)

L’idée d’entreposer des déchets dont la durée de vie se chiffrerait en milliers de générations humaines dans des galeries ajoute le risque d’une contamination de la croûte terrestre, sur des étendues que personne aujourd’hui ne saurait suspecter, du fait des incontrôlables circulations phréatiques, si ce système venait à se développer, comme on peut le craindre s’il est donné suite au projet CIGEO, pour de simples et évidentes raisons de profits et pour enlever des pieds des nucléocrates cette épine appelée « déchets ».

Si la dangerosité des matières nucléaires est à craindre, une solution consisterait non à les placer sous la surface du sol, mais dans des grottes, accessibles, taillées à flancs de falaises, légèrement surélevées pour mettre leur contenu hors d’atteinte d’une inondation, naturellement ventilées et placées sous bonne garde. Il ne pourrait s’agir que d’une façon de gérer les actuels déchets, non d’y stocker des déchets d’une activité nucléaire qu’on entendrait poursuivre. Sur ce plan, bien « qu’étant de la maison » et y ayant fait toute ma carrière (je suis à quelques années de mon départ en retraite) je rejoins totalement l’ex-responsable américain de l’équivalent de l’Autorité de Sûreté Nucléaire française, à Savoir Gregory Jaczko, qui fut de 2010 à 2012 responsable du NRC américain (Nuclear Regulatory Commission). Pour lui, comme pour une quantité d’autres, dont je fus, la catastrophe de Fukushima joua un rôle de révélateur. Dans une vidéo[15], il déclare sans ambages :

Bure-1

Enfin il est stupéfiant de voir des scientifiques tabler sur des conditions d’évolution d’un ensemble technologique, sur des durées qui sont des deux ordres de grandeur supérieures à l’âge de notre technologie d’aujourd’hui.

Je rappelle que le Néo-Zéalandais Ernest Rutherford découvrit l’atome en 1905, il y a 111 ans à peine.

En un demi-siècle la technologie nucléaire a pris son essor, le prétexte initial étant militaire[16]. En un demi-siècle, avec l’avènement d’un premier plasma de fusion, sur la machine anglaise JET de Culham, les températures de notre technologie ont fait un bon d’un facteur 10.000.

En 2005, dans le laboratoire Sandia, Nouveau Mexique, une température de trois milliards de degrés ayant été obtenue, c’est un nouveau gain de 3 109 / 1,5 108 qui a été obtenu, ce qui correspond à un facteur 20, par rapport aux températures visées dans les machines à fusion. Selon le spécialistes de ces types de compresseurs électromagnétiques cette température ne serait nullement limitée au sens où, par opposition à la fusion[17] envisagée sur ITER, les instabilités, la turbulence électromagnétiques accroissent la température obtenue en fin de compression, comme la turbulence le fait dans les cylindres de nos automobiles, alors que dans les tokamaks comme ITER cette turbulence, prenant le nom de disruption, fait s’effondrer la température en un millième de seconde.

Non seulement ce nouveau progrès, traduit par cet accroissement des températures ouvre la voie à une fusion directement électrogène aneutronique, ne produisant pas de neutrons et, comme déchet, de l’hélium le plus ordinaire, mais l’obtention de ces ultra-hautes températures débouche sur une technologie nucléaire totalement différente de celle que nous connaissons actuellement. Il ne faut pas oublier, quand on est confronté à des déchets moléculaires toxiques, que les solutions ultimes envisagées impliquent des élévations de température et des modification de la pression, de manière à inciter ces substances toxiques à se muer en espèces plus stables et non toxiques.

URANIUM 9

(Photo: Wagons de déchets radioactifs

Surveillance militaire / ASN / CEA)

La physique nucléaire n’est rien d’autre qu’une chimie des noyaux, dont nous sommes très loin d’avoir fait le tour, un peu comme des primitifs qui, ayant inventé le feu, seraient à mille lieues d’imaginer ce que la chimie pourrait réserver à leurs descendants.

C’est grâce à la catalyse que sont réalisées nombre de synthèses chimiques de notre temps.

Ces sont les états métastables qui ont donné naissance au laser. L’électrochimie a donné naissance aux piles, aux accumulateurs, aux techniques électrolytiques. La physique quantique, ignorée au début du siècle dernier, a engendré la supracondution, la semi-conductivité, et nombre de techniques impensables jusque là, défiant toute logique. La mise en oeuvre de lois comme celle de Le Châtelier ont permis de diriger des réactions chimiques vers des buts précis.

Pourquoi cette « chimie nucléaire » serait-elle moins riche que la chimie dite « minérale » ?

C’est la réelle maîtrise de cette moderne « chimie des noyaux » qui, en mettant en oeuvre des mécanismes qui, à haute température permettront d’orienter les processus de transmutations, rendront possible de réellement retraiter ces dix millions de tonnes de déchets nucléaires dont nous ne savons que faire, que nos descendants, quand ils sauront maîtriser ces technologies, peut-être dans moins d’un siècle au train où vont les choses, seront alors bien en peine de récupérer, si nous décidons de donner suite à ce projet de stockage profond, qui risquerait de conduire à la plus grande catastrophe environnementale de tous les temps, rigoureusement irrémédiable qui, un jour peut-être sera qualifiée de crime contre la biosphère.


[1] Le concept de “réversibilité”, ajouté au projet CIGEO, fait sourire l’ingénieur que je suis. Ca n’est qu’un voeu pieux.

[2] Je n’ai pas été sans noter que le filon callovo-oxfordien où se situe le projet CIGEO présente un pendant de plus d’un degré en direction du nord ouest, c’est à dire du … Bassin Parisien.

[3] Je remarque au passage que CIGEO n’a nullement été conçu pour stocker les déchets qui seront issus du MOX (combustible nucléaire constitué d’environ 7 % de plutonium et 93 % d’uranium appauvri).

[4] La bentonite est très largement utilisée dans les travaux de construction, le forage des tonnels, du fait de sa capacité de colmatage et d’étanchéification de coffrages. http://fr.wikipedia.org/wiki/Bentonite

[5] Du moins sur des échelles de temps considérable. En effet le diamant tend à se transformer en graphite, qui est une forme carbonée plus stable, mais en un temps excédant l’âge de l’univers.

[6] La conductivité thermique de l’argillite du callovo-oxfordien du site d’enfouissement de Bure est de 1,3 à 2,7 W/m/°K. Source :http://fr.wikipedia.org/wiki/Laboratoire_de_Bure#S.C3.A9lection_du_site_de_Bure

[8] Pendant combien de temps et sur la base de quelle source d’énergie?

[11] Source : Bruno Tarride, professeur à l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires : Physique, fonctionnement et sûreté des réacteurs à eau pressurisée. Maîtrise des situations accidentelles du réacteur.http://books.google.fr/books?id=4cU2AAAAQBAJ&pg=PA213&lpg=PA213&dq=tenue+en+température+du+béton%2Bcorium&source=bl&ots=_MluGEb8x_&sig=gx5sp-pEbVPuTfkOp-g3NP2SUPw&hl=fr&sa=X&ei=Bu_XUrSpNqTI0AXduYHoAw&ved=0CE8Q6AEwBQ#v=onepage&q=tenue%20en%20température%20du%20béton%2Bcorium&f=false

[12] Les experts avaient assuré que ce dôme de sel présentait une stabilité garantie sur des millions d’années, conclusion chaudement approuvée par le député Bataille. Certes, … à condition de ne pas créer des trous dedans ! Il en est de même pour le filon d’argile de Bure, considéré comme stable “depuis cent millions d’années”, sans ses futures galeries…

[16] Il en est hélas de même, aujourd’hui, pour le développement de la fusion aneutronique, sous le couvert du secret défense, au USA et en Russie.

[17] La fusion deuterium-tritium n’est qu’une réaction de fusion parmi une foule d’autres. C’est simplement celle qui nécessite la température la plus basse.

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 14 mai, 2014 |Pas de commentaires »
1...34567...55

consultationjuridique |
mediatorspot |
femmebattueencolere |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | tribulationsdepsys
| Bonjour d'Algérie Sou...
| kabylia2007