SARKOZY VA S’EXPRIMER…A SA MANIERE !(Thierry LAMIREAU/lesoufflecestmavie.unblog.fr)

SARKOZY

va s’exprimer…

à sa manière !

(Thierry LAMIREAU)

SARKOZY va parler

SARKOZY Il revient

SARKOZY se prépare

SARKOZY De nouveau dans la lumière

L'UMP L'Union pour une Modération des perquisitionsSARKOZY dans la merde

SARKOZY Dessin de Plantu

SARKOZY et le bracelet électronique

SARKOZY Qui s'acharne

UMP Confiez leur le pouvoir ils s'occupent du resteUMP Les papys JUPE FILLON RAFFARIN font de la résistance pour l'instantUMP BYGMALION 2

PETIT PROBLEME:

SARKOZY est membre du Conseil Constitutionnel.

Normalement, la logique voudrait qu’il « ferme sa gueule » !

Il a, de fait, une « obligation de réserve ».

Mais tout le monde s’en fout…puisque personne ne respecte RIEN !…

Et surtout pas SARKOZY.

Thierry LAMIREAU

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 2 juillet, 2014 |Pas de commentaires »

ISRAËL: DE NOUVELLES FRAPPES AERIENNES A L’URANIUM « APPAUVRI » SUR GAZA (Thierry LAMIREAU/lesoufflecestmavie.unblog.fr)

ISRAËL:

Photo explosion à GAZA après un bombardement

De nouvelles

frappes aériennes

à l’URANIUM « APPAUVRI »

sur GAZA !

(Thierry LAMIREAU)

Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet 2014, Israël a encore frappé GAZA avec ses armes à l’URANIUM « APPAUVRI » larguées par ses aéronefs.

ISRAËL GAZA et la Coupe du Monde de football

Foot Mondial et GAZA

La Coupe du Monde de football attire les regards quant à l’utilisation d’armes à l’URANIUM « APPAUVRI » tout le monde s’en fout !

C’est normal, la presse et les Etats préfèrent distrairent les peuples avec des mecs de 22 ans qui tapent dans un ballon…

GAZA et ISRAËL

Crever d’empoisonnement avec un ADN détruit c’est tout de même moins « porteur » que des « gamins » footballeurs payés des millions pour exciter et endormir les Nations !

Permalien de l'image intégrée

On crève à cause des armes à l’URANIUM « APPAUVRI » dans ce beau monde, à GAZA, au MALI, en CENTRAFRIQUE, en UKRAINE ou en IRAK ?…

Enfant dépecé par une bombe à GAZA

Peu importe, qu’ils crèvent !…et à petit feu (si l’on peut dire) s’il vous plait !

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2014/07/20/investigation-exceptionnelle-il-faut-cesser-toute-forme-de-soutien-a-la-colonisation-israelienne-les-crimes-contre-lhumanite-disrael-investigation-de-thierry-lamireaulesoufflecestmavie-unblog/

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2020/09/10/radioactivite-larmee-francaise-a-merde-le-4-septembre-2020-thierry-lamireau/

Thierry LAMIREAU

Réalisateur du film « Uranium en Limousin »

Irradié en fin de vie

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 1 juillet, 2014 |Pas de commentaires »

IRAK: CE QUE LES JOURNALISTES ET LES ETATS OCCIDENTAUX NE DISENT PAS AVEC L’AIDE DE LA RUSSIE (Thierry LAMIREAU/lesoufflecestmavie.unblog.fr)

-Exclusif

Thierry LAMIREAU-

IRAK:

2440873.jpg

Ce que les journalistes

et les Etats occidentaux

ne disent pas

avec l’intervention

de la RUSSIE

(Thierry LAMIREAU)

2209525.jpg

L’Irak a reçu de la Russie une première livraison d’avions Sukhoï

SU-25 pour l’aider dans sa contre-offensive face aux insurgés

menés par les djihadistes qui se sont emparés de nombreux

territoires en IRAK.

En réalité, c’est une tentative de créer un caliphat islamique en

Syrie et en Irak.

Tous contre les Djihadistes

L'avancée des djihadistes en IRAK et en SYRIE Document AFP

Tous contre les djihadistes, après les Américains, les Iraniens et désormais les Russes !

L’annonce par Bagdad de cette livraison est survenue alors que les forces gouvernementales ont donné l’assaut pour reprendre la ville de Tikrit ancien fief de Saddam Hussein situé à 160 km au nord de Bagdad.

Les SU-25, qui viennent d’être livrés par Moscou, devraient être conduits par des pilotes de l’armée de l’air du temps du régime déchu de Saddam Hussein, qui ont eu l’habitude de piloter ces avions d’attaque au sol, a indiqué un responsable irakien.

Bagdad va acheter plus d’une douzaine d’avions à la Russie, un accord estimé à quelque 368 millions d’euros.

Un risque important de destabilisation du Proche-Orient

La dislocation de l’Irak déstabiliserait l’ensemble du Proche-Orient et les régions limitrophes pour des années, a estimé le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, samedi 28 juin 2014, à la télévision russe.

«Si l’Irak éclate (la Libye s’est presque disloquée, quelqu’un veut disloquer la Syrie), la région explosera, la déstabilisation s’y installera pour de longues années et non seulement au Proche-Orient et en Afrique du Nord, mais aussi dans les régions limitrophes», a déclaré le chef de la diplomatie russe.

Ce que les journalistes 

et les Etats occidentaux

ne disent pas

avec l’intervention

de la Russie:

SU-25 RUSSE pour l'IRAK 1

(Photo: Des militaires russes préparant les aéronefs SOUKHOI SU-25 pour l’IRAK)

La RUSSIE vend des avions 

armés à

l’URANIUM « APPAUVRI » !

-Les avions SOUKHOI SU-25

Scorpion « Frogfoot »-

Avion SUKHOI SU-25

Fiche descriptive:

Appareil : Sukhoï Su-25 Scorpion ‘Frogfoot’
Constructeur : Sukhoï P. O.
Désignation : Su-25
Nom / Surnom : Scorpion
Code allié / OTAN : Frogfoot
Variante :  
Mise en service : 1980
Pays d’origine :
Catégorie : Avions d’attaque
Rôle et missions : Avion d’assaut

Le Su-25 « Frogfoot » est un appareil d’attaque et d’appui d’aspect rustique, il est un redoutable appareil monoplace d’appui rapproché, adapté aux pistes très sommaire. Lourdement armé de canons et d’engins air-sol, cet avion a été spécialement conçu pour le soutien des troupes au sol. Le Su-25 fit son premier vol en 1976 et entra en service 4 ans plus tard, après une longue période de mise au point.

Comme ces missions sont très risquées, la cellule du Su-25 Frogfoot a été prévue pour pouvoir encaisser beaucoup de dommages, comme son homologue américain A-10 Thunderbolt II. Le pilote est placé dans une nacelle blindée au titane, les réservoirs sont spécialement conçus pour limiter les risques d’explosion. Mais ces blindages n’ont pas empêché l’avion de subir des pertes en Afghanistan, dues aux missiles sol-air portatifs des combattants. Mais en 60 000 sorties en 8 ans de guerre en Afghanistan, 23 Su-25 seulement furent perdus.

Les différentes versions sont nombreuses. Il y a le Su-25 « Frogfoot A » qui est la première version, capable d’embarquer 6 400 kg de bombes. Le Su-25B « Frogfoot B » est la version biplace d’entrainement. Le Su-25BK est sa version d’exportation.

Le Su-25UT est identique à la version UB mais dépourvue d’armement et rebaptisé Su-28. Le Su-25UTG est identique au Su-25UT mais est pourvu d’une crosse d’arrêt pour une utilisation sur porte-avions. Le Su-25T est la version monoplace du Su-25UT, destiné à l’attaque antichar. La version Su-25T est l’ancienne désignation du Su-34, qui a été amélioré grâce aux enseignements de la guerre afghane, en particulier pour la survivabilité en environnement antiaérien intense. On estime que plus plus de 6.000 exemplaires ont été livrés avec pour utilisateurs la Russie, la Hongrie, la Bulgarie, l’Irak, la Tchéquie, la Slovaquie et l’Afghanistan.

Une nouvelle version du Su-25 Frogfoot, le Su-39 Frogfoot (désignée également Su-25TM) a été mise au point. Celle-ci se distingue par des améliorations au niveau de la capacité de dommages et du système de navigation et d’attaque. Les pales du réacteurs sont mieux refroidis pour que la signature infrarouge soit plus faible. Cette nouvelle version est basée sur le biplace d’entraînement, dont le deuxième siège est remplacé par un réservoir et de l’avionique. Le Su-39 est très reconnaissable avec cette bosse derrière le fuselage.

Caractéristiques techniques:

Modèle : Sukhoï Su-25 ‘Frogfoot-A’
Envergure : 14.36 m
Longueur : 15.53 m
Hauteur : 4.80 m
Motorisation : 2 turboréacteurs MNPK Tumanski R-13-300
Puissance totale : 2 x 5100 kgp.
Armement : 1 canon rotatif de 30 mm
charge offensive de 4.500 kg
Charge utile : -
Poids en charge : 19200 kg
Vitesse max. : 880 km/h
Plafond pratique : 7000 m
Distance max. : 1100 Km
Equipage : 1
[...] Plan 3 vues

Plan 3 vues du Sukhoï Su-25 Scorpion ‘Frogfoot’

Cet aéronef utilise,

entre autres,

des armes

à l’URANIUM « APPAUVRI »

RAPPEL:

Des SU-25 pour le NIGER:

La FRANCE a participé

au financement.

ALERTE ! DES AERONEFS SU-25 POUR LE NIGER: LA FRANCE A PARTICIPE AU FINANCEMENT. CERTAINES ARMES SONT A L'URANIUM

Certaines armes sont à

l’uranium « appauvri » !

(Entreprises Défense et Relations Internationales)

L’Ukraine a récemment vendu au Niger deux SU-25 Frogfoot, tirés de ses stocks de guerre froide. La France, qui aurait participé au financement de cet achat conséquent pour un pays comme le Niger, voit d’un très bon œil le renfort de moyens aériens locaux dans sa lutte sahélienne contre les mouvances terroristes, particulièrement dans le contexte des attaques sur les sites d’AREVA.

SU-25 Ukrainien avec une partie de l'armement qu'il peut emporter (crédit : Wikimedia)

 SU-25 Ukrainien avec une partie de l’armement qu’il peut emporter

(crédit: Wikimedia)
En toute discrétion…
Les deux avions font la fierté de la petite mais vaillante armée de l’air nigérienne, qui jusque là ne comptait que quelques avions de transports et quelques hélicoptères de manœuvre. Les deux SU-25 (portant les numéros d’immatriculation 5U-MCC et 5U-MCF, 5U étant le préfixe OACI du Niger naturellement) seront les premiers véritables avions de chasse de cette armée de l’air.
Ils sont vraisemblablement arrivés au Niger en février 2013, car les premières informations à leur sujet remontent à cette date. Ils ont très certainement été livrés début février en toute discrétion, sous la forme de kits apportés par avions gros porteurs, en même temps que l’outillage et les pièces nécessaires à la maintenance.
Ces avions proviennent sans doute de la 4070ème Base de Réserve ukrainienne qui, jusqu’à une date récente, stockait sous cocon une trentaine de SU-25 en version de base.
Quelques exemplaires de cette version originelle du SU-25, aussi appelée Frogfoot-A en codification OTAN, ont déjà été vendus par l’Ukraine à la Macédoine (4 appareils en 2001, dont 1 SU-25UB biplace), à la Guinée équatoriale (4 exemplaires entre 2007 et 2009 dont 2 SU-25UB) et au Tchad (6 ou 7 exemplaires entre 2008 et 2010 dont au moins 2 SU-25UB).
Les appareils destinés au Niger ont d’abord suscité l’intérêt de la République Démocratique du Congo en 2012, qui a finalement renoncé à l’achat et créé une opportunité pour le Niger.
Bien que cet investissement ait été qualifié « d’urgent » par le Niger, il n’a pas de lien avec l’offensive terrestre française au Mali, état donné que la commande a été passée à l’été 2012. Par contre, il découle directement de l’aggravation de la situation sécuritaire au Mali dont la France continue de faire les frais à travers les otages enlevés sur le site d’Arlit il y aura bientôt trois ans.
 
Les pilotes:
Des mercenaires
A l’instar de ce qui se passe chez les autres clients du SU-25 en Afrique, le Niger va très probablement confier le pilotage et l’entretien de ces avions à des contractors ukrainiens, connus pour officier de la même façon au Tchad ou en Guinée équatoriale. Mais à la différence du Tchad, où des pilotes tchadiens sont formés à prendre la relève des pilotes ukrainiens, le Niger ne dispose pas de version biplace permettant une formation dans de bonnes conditions. Les avions nigériens vont donc rester vraisemblablement longtemps entre les mains de mercenaires coûteux, peu prompts à prendre des risques et dont le comportement au combat peut être sujet à caution.
Mais malgré les réticences que peut susciter l’emploi de mercenaires, le Su-25 est probablement le meilleur choix possible pour une armée africaine. C’est un avion rustique spécialisé dans l’attaque au sol et l’appui des forces terrestres.
Il est le pendant russe de l’A-10 américain, bien que son design et sa masse le rapproche plus de l’YA-9 de Northrop, concurrent malheureux de l’A-10 lors de l’appel d’offre. La ressemblance est d’ailleurs suffisamment prononcée pour se demander s’il n’y a pas eu migration discrète des schémas de l’YA-9 de l’autre côté du rideau de fer.
Quoiqu’il en soit le SU-25 est un biréacteur subsonique, avec environ 800 km de rayon d’action (à pleine charge avec deux réservoirs supplémentaires), ce qui est relativement faible notamment dans les immensités sahéliennes.
Ce rayon d’action limité est compensé par la facilité avec laquelle l’avion peut être déployé sur des pistes sommaires avancées, avec un minimum de logistique : sur de courtes périodes, le SU-25 ne nécessite pas d’infrastructures particulières, à part une piste d’une longueur suffisante. Une équipe d’une demi-douzaine de mécaniciens, équipée d’un outillage rudimentaire et de quelques pièces détachées permet une utilisation opérationnelle de plusieurs semaines sur des bases sommaires.
 
L’armement:
depleted-uranium1
(Photo:  quelques armes à l’URANIUM « APPAUVRI »)
Possibilité d’usage
des munitions
à l’uranium « appauvri ».
En termes d’armement, le SU-25 est équipé du redoutable canon GSh-30-2, canon de 30 mm automatique à deux tubes fixes, mais avec la particularité d’avoir une seule culasse. Ce canon tire toutes les munitions en calibre 30x165mm, dont certaines contiennent de l’uranium appauvri.
Il se retrouve également sur les MI-24P, facilement reconnaissable du fait des deux tubes visibles sur le côté droit du fuselage.
Il est également réputé pour être particulièrement rustique. Bien que pouvant tirer quasiment aux mêmes cadences que le canon GAU-8A de l’A-10 des munitions aux effets équivalents, on notera qu’il pèse 20 fois moins lourd : à peine 115 kilos hors munitions. Avec 4 tonnes de charge utile réparties sur 11 points d’emport, le SU-25 peut embarquer une bonne partie de l’inventaire soviétique des munitions air-sol, mais il est utilisé de manière privilégiée en Afrique avec des bombes lisses de 250 ou 500 kg de type RBK ou OFAB (voir article sur les bombes syriennes pour plus de détails sur les bombes russes).
Ce sont des munitions non guidées, à effet de zone ou effet de souffle. Aucun détail n’a pour l’instant filtré sur les munitions que pourraient emporter les SU-25, sachant que les Nigériens ne dispose pas de stocks de telles armes, en théorie, n’ayant eu jusque là aucun aéronef pour en utiliser.
COMMENTAIRE:
 
 
 Il est intéressant de noter
l’origine de cet article:
Entreprises Défense
et Relations Internationales.
 
Ce site, il y a quelques semaines, avait longuement critiqué des articles écrit par moi-même sur l’utilisation des armes à l’uranium « appauvri » par la France dans la guerre au MALI en précisant que c’était de la « désinformation ».
Or l’on note dans ce texte que la France a participé à l’achat
d’aéronefs qui utilisent des munitions à l’uranium « appauvri » !
« Le SU-25 est équipé du redoutable canon GSh-30-2, canon de 30 mm automatique à deux tubes fixes, mais avec la particularité d’avoir une seule culasse. Ce canon tire toutes les munitions en calibre 30x165mm, dont certaines contiennent de l’uranium appauvri. »…indique le site.
 
Ces « fameux » canons « redoutables » sont redoutables parce qu’ils utilisent justement des munitions à l’uranium « appauvri » !
 
En outre, la « codification OTAN » indique que ces aéronefs sont équipés d’armes à l’uranium « appauvri ».
En participant au financement d’un tel achat pour le Niger, la France pourra, d’une manière plus discrète, intervenir au Niger et ce avec toujours ces armes maléfiques à l’uranium « appauvri ».
On comprend mieux pourquoi la livraison s’est réalisée dans la plus grande discrétion !
Quel superbe achat pour un pays qui figure parmi les plus pauvres de la planète.
Bouffer de l’uranium « appauvri »…cela sera sûrement bon pour la santé des populations !
 
L’OMERTA continue !
SU-25 RUSSE pour l'IRAK 2
Le conflit en IRAK montre une nouvelle fois l’action des occidentaux et de la Russie.
Pour frapper FORT et VITE, on utilise toujours les mêmes armes à l’ URANIUM APPAUVRI.
 
Mais CHUT ! C’est un SECRET d’ETATS…
C’est l’OMERTA TOTALE !
 
Thierry LAMIREAU
Réalisateur du film « Uranium en Limousin »
Irradié en fin de vie
 
Sources images:
Ria Novosti, Wikipédia,enderi.fr
Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 30 juin, 2014 |Pas de commentaires »

HOLLANDE: JE M’ENGAGE A PARTIR (Thierry LAMIREAU/lesoufflecestmavie.unblog.fr)

HOLLANDE:

Je m’engage à partir…

(Thierry LAMIREAU)

HOLLANDE Je m'engage à PARTIR Peut-être MAINTENANT

Si seulement c’était vrai !

Mais pas pour l’autre SARKO !…

Ni pour la MARINE, la fifille à son papa qui cause trop !

Mais pour qui alors ?

Certainement pour un con…puisqu’il arrivera au pouvoir.

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 26 juin, 2014 |Pas de commentaires »

MANUEL VALLS: « C’EST LUI… »…TIENS, UNE ANAPHORE…CELA FAISAIT LONGTEMPS ! (Thierry LAMIREAU/lesoufflecestmavie.unblog.fr/France Inter)

Manuel VALLS:

Manuel VALLS à TREBES dimanche 22 juin 2014

« C’est lui… »

Tiens une anaphore !

Çela faisait longtemps… et c’est Manuel VALLS qui reprend la figure de rhétorique fétiche de François HOLLANDE pour « rendre ce double hommage au Président et à sa politique ! »

Manuel VALLS hier, dimanche 22 juin 2014, à Trèbes près de Carcassonne, dans un étonnant renversement des rôles.

On croirait entendre un Président de la République venant justifier le maintien de son Premier ministre, sauf que c’est l’inverse.

francois_hollande_etc-8bca8

« Moi, Président », disait HOLLANDE face à un SARKOZY « médusé ».

Les conneries républicaines sont à nouveau de sortie !

Et notre cher Manuel VALLS voudrait nous faire croire que la « gauche se meurt » !

Quelle gauche ?

OBAMA et HOLLANDE La Grande Embrouille Dessin comique

Cette gauche est déjà morte idéologiquement depuis longtemps !…

Votre essai de style est NUL cher monsieur VALLS.

VALLS et HOLLANDE imposent une politique de droite en divisant les couches sociales et en paupérisant le peuple à longueur de « pactes » !

Cette « démocratie » de pacotille n’est là que pour casser les « petits » que nous sommes.

Les politiques ne sont là que pour être les larbins des puissances financières nationales, européennes et internationales.

Cher monsieur VALLS:

L'OTAN apporte la démocratie

« J’en ai ASSEZ de votre politique lancinante, destructrice des richesses nationales et du citoyen ! »

HOLLANDE « n’incarne pas la France ni la République » et ne parlons pas des valeurs scandaleuses incarnées par un Président « Marie couche-toi là » !

HOLLANDE et l'URANIUM APPAUVRI

Quelles sont ces valeurs qui écrasent et condamnent pour l’éternité des populations entières Maliennes à coup de bombes et missiles à l’ URANIUM « APPAUVRI. »

Avez-vous conscience que vous touchez l’ADN de ces populations en utilisant ces armes ?

Des crimes contre l’Humanité

La DEMOCRATIE et les USA

Cher monsieur VALLS, ces « valeurs » sont celles d’un CRIME CONTRE L’HUMANITE, reconnues comme telles par les instances internationales.

« J’en ai ASSEZ de vos manipulations des consciences alors que VOTRE cher Président reçoit, ce lundi 23 juin 2014, le nouvel Emir du Qatar, cheikh Tamim bin HAMAD AL-THANI pour, entre autres contrats, essayer de vendre l’avion de combat RAFALE armé avec des armes à l’URANIUM « APPAUVRI » !

F15 AVION

« J’en ai ASSEZ de votre OMERTA qui cache l’utilisation de ces armes au MALI ou ailleurs dès que les aéronefs MIRAGE 2000, RAFALE ou les hélicoptères TIGRE interviennent dans tel ou tel pays !

J’en ai ASSEZ de vos MENSONGES CRIMINELS chers messieurs VALLS et HOLLANDE !

J’en ai ASSEZ de votre ACCAPAREMENT DES TERRES pour aller voler toutes les richesses minières des pays parmi les plus pauvres ! »

HONTE à vous !

L'HOMME est une grenouille

Oui, HOLLANDE, « c’est LUI qui détruit la DIGNITE HUMAINE. »

Oui, VALLS, « c’est LUI qui assume cette horrible politique de…DROITE !

Un joli petit montage

de

FRANCE INTER:

(Avec la complicité de Patrick COHEN)

HOLLANDE Je vous mens, je vous manipule et j'en suis fier avec signature Thierry LAMIREAU

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 23 juin, 2014 |Pas de commentaires »

RAPPEL: SARKOZY…LE MEILLEUR !

RAPPEL:

SARKOZY l'homme politique IDEAL

SARKOZY…LE MEILLEUR !

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2012/05/04/le-meilleur-de-nicolas-sarkozy/

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 19 juin, 2014 |Pas de commentaires »

FRAPPES AERIENNES DES OCCIDENTAUX: ISRAEL SUR GAZA, LES ETAT-UNIS EN IRAK, A NOUVEAU UNE UTILISATION CRIMINELLE DES ARMES A L’URANIUM « APPAUVRI » (Thierry LAMIREAU/lesoufflecestmavie.unblog.fr/AFP/Dan FAHEY/GRIP)

Frappes

aériennes israéliennes

sur GAZA

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[avec des armes

à

l’URANIUM « APPAUVRI]

après un tir de roquette:

L’aviation israélienne a lancé, samedi 14 juin 2014, plusieurs frappes sur le sud de la bande de GAZA, sans faire de victime, après un tir de roquette du territoire visant Israël, a-t-on appris de sources officielles israélienne et palestinienne.

Dans un communiqué, l’armée israélienne a indiqué que l’aviation avait touché un site d’activités terroristes et un dépôt d’armes dans le sud de la bande de GAZA.

Les raids israéliens

ont été confirmés

par les autorités de GAZA

Selon un porte-parole palestinien, des hélicoptères APACHE israéliens ont endommagé un camp d’entraînement de la branche armée du Hamas à l’ouest de Khan Younès et atteint un terrain vague à Rafah, près de la frontière égyptienne.

Samedi matin, un groupe armé palestinien avait tiré une roquette depuis GAZA vers le sud d’Israël, sans faire ni victime ni dégât, selon l’armée israélienne.

Dans l’après-midi trois autres roquettes ont été tirées, dont une a atterri en territoire israélien, ne faisant pas de victime ou de dégâts. L’armée a lancé des recherches pour retrouver les débris de deux autres engins, a annoncé un porte-parole militaire dans un communiqué.

L’aviation a ensuite lancé dans la soirée trois raids

Trois raids près de Rafah dans le sud de la bande de GAZA, sans faire ni victime ni dégât, a indiqué un porte-parole du ministère de l’Intérieur du Hamas.

Ces tirs de roquettes interviennent alors qu’une très vive tension règne sur le terrain. L’armée et les services de sécurité israéliens conduisent des recherches intensives pour retrouver trois jeunes Israéliens portés disparus depuis jeudi soir en Cisjordanie qui, selon le Premier ministre Benjamin Netanyahu ont été enlevés par un groupe terroriste.

Les deux principaux points de passage entre Israël et la bande de GAZA ont été fermés pour éviter que les trois disparus puissent éventuellement être transférés dans la bande de GAZA contrôlée par les islamistes du Hamas.

Selon de nouvelles statistiques de l’armée, plus de 200 roquettes ont été tirées depuis le début de l’année de la bande de GAZA vers le sud d’Israël.

Le dernier tir de roquettes remonte à mercredi. Peu après, l’armée israélienne avait lancé un raid aérien, tuant un Palestinien et en blessant deux autres. Le mort et un des blessés étaient des militants radicaux salafistes accusés par Israël d’attaques à la roquette.

Les attaques de groupes armés de GAZA ont nettement diminué ces derniers mois, le Hamas s’efforçant de les empêcher après avoir conclu une trêve avec Israël en novembre 2012.

Ces attaques sont régulièrement revendiquées par des groupes jihadistes salafistes, favorables à un retour aux pratiques de l’islam des origines, qui revendiquent quelques centaines de membres éparpillés entre diverses factions.

Un temps compagnons de route du Hamas, ils s’en sont progressivement éloignés, estimant qu’il n’allait pas assez loin dans l’imposition de la loi islamique.

Ils se distinguent de l’ensemble des mouvements palestiniens, y compris islamistes, en revendiquant une proximité idéologique avec Al-Qaïda.

(©AFP / 14 juin 2014 22h39) FRAPPES AERIENNES DES OCCIDENTAUX: ISRAEL SUR GAZA, LES ETAT-UNIS EN IRAK, A NOUVEAU UNE UTILISATION CRIMINELLE DES ARMES A L'URANIUM

 

Les hélicoptères APACHE:

RAPPEL:

-Boeing AH-64 APACHE Longbow Attack Helicopter-

LE PENTAGONE PRÊT A VENDRE

24 HELICOPTERES D’ATTAQUE A L’IRAK:

LE COMBLE DE L’HORREUR MACHIAVELIQUE !

(AFP et Thierry LAMIREAU / lesoufflecestmavie.unblog.fr)

Hélicoptère APACHE

WASHINGTON – Le Pentagone a notifié, lundi 27 janvier 2014, le Congrès américain d’un projet de vente à l’Irak de 24 hélicoptères d’attaque APACHE pour 4,8 milliards de dollars, a annoncé l’agence chargée des ventes d’armes à l’étranger.

Bagdad réclamait depuis des mois que Washington lui fournisse ces équipements mais de nombreux élus américains s’y opposaient, craignant que le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki ne s’en serve contre des groupes autres que ceux liés à Al-Qaïda. Le Congrès dispose de 30 jours pour soulever d’éventuelles objections, faute de quoi le contrat sera conclu.

Le projet de contrat porte sur 24 hélicoptères avec leurs équipements et pièces détachées. Il comporte également la vente de 480 missiles Hellfire, une arme antichar qui peut être tirée depuis des hélicoptères ou des avions.

Cette proposition de vente soutient les intérêts stratégiques des Etats-Unis en fournissant à l’Irak des moyens essentiels pour se protéger contre les menaces terroristes et conventionnelles et améliorer la protection des infrastructures pétrolières clés, justifie dans un communiqué l’Agence de Coopération de Défense et de Sécurité (DSCA), chargée des ventes d’armes à l’étranger.

Ces hélicoptères seront dédiés à des missions de soutien aérien pour les troupes au sol, de reconnaissance armée et de missions antichars, selon la DSCA.

Nouri al-Maliki, un chiite critiqué pour son manque d’ouverture envers les autres composantes de la société irakienne, est confronté à la perte de contrôle d’une partie de la province à majorité sunnite d’Al-Anbar, frontalière de la Syrie.

Des combattants de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL, lié à Al-Qaïda) se sont notamment emparés de la ville de Fallouja, à 60 km à l’ouest de Bagdad.

Dans un projet de contrat séparé, la DSCA a également notifié lundi le Congrès du projet de location de six autres hélicoptères APACHE à Bagdad pour un montant de 1,37 milliard de dollars.

Cette location doit permettre à l’armée irakienne de débuter l’entraînement opérationnel et de maintenance dans l’attente de la livraison des 24 appareils achetés, un processus qui prend des mois sinon des années.

Les six appareils en location ne sont donc pas destinées à être utilisés pour des opérations, a fortiori pour faire face à la situation actuelle dans la province d’Al-Anbar.

Le Pentagone a en outre notifié vendredi le Congrès d’un autre projet de contrat portant sur l’achat par Bagdad de 500 missiles Hellfire pour un montant de 82 millions de dollars.

Face aux événements qui secouent la province d’Al-Anbar, Washington s’est par ailleurs engagé ces dernières semaines à accélérer les livraisons de missiles Hellfire et de drones de surveillance. Ces livraisons correspondent à des contrats déjà passés avec Bagdad.

Quelque 75 missiles Hellfire ont ainsi été livrés à Bagdad à la mi-décembre. Cent missiles Hellfire supplémentaires et 10 drones ScanEagle doivent être livrés au printemps, selon le Pentagone.

Face à la résurgence d’Al-Qaïda en Irak, Washington envisage enfin de former dans un pays tiers des forces irakiennes pour des missions antiterroristes, selon un haut responsable américain de la Défense.

La Jordanie s’est dit prête à accéder à la requête de Washington pour que l’entraînement de forces irakiennes se déroule sur son sol.

Malgré le retrait de ses troupes d’Irak fin 2011, Washington s’est imposé comme le principal partenaire de l’Irak en matière de sécurité et de défense. Les États-Unis ont fourni pour plus de 14 milliards de dollars d’armements à Bagdad entre 2005 et 2013.

La formation de troupes irakiennes serait en revanche une première depuis 2011, la centaine de militaires américains stationnée à l’ambassade américaine à Bagdad étant cantonnée à des missions de conseil au niveau ministériel.

(©AFP / 27 janvier 2014 22h57) 

LE PENTAGONE PRÊT A VENDRE 24 HELICOPTERES D'ATTAQUE A L'IRAK: LE COMBLE DE L'HORREUR MACHIAVELIQUE ! (AFP et Thierry LAMIREAU / lesoufflecestmavie.unblog.fr) dans ENVIRONNEMENT 01-99-091-02-08

COMMENTAIRE:

Liens et photos WIKIPEDIA: 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Boeing_AH-64_Apache

http://fr.wikipedia.org/wiki/AGM-114_Hellfire

File:Balad AH1 Cobra 1.jpg

File:Lockheed Martin Longbow Hellfire.jpg

http://fr.wikipedia.org/wiki/Calibre_30_mm

File:30 mm.jpg

Désigné au départ Hughes Model 77l’AH-64A APACHE a été développé par la firme McDonnell Douglas pour répondre aux exigences de l’US Army, qui réclamait un hélicoptère capable d’effectuer des missions d’appui au sol et de lutte antichar, de jour comme de nuit, et bénéficiant d’une survivabilité élevée.

Le prototype YAH-64 effectua son vol initial en 1975, tandis que les premières machines de série étaient livrées en janvier 1984 (675 exemplaires doivent être livrés à l’US Army). L’équipement de l’APACHE comprend des missiles antichars Hellfire, un système d’acquisition de cibles et de visualisation de nuit Martin, un télémètre à laser International, un écran de visée Honeywell, un système de navigation Doppler, un récepteur de veille radar passif et des brouilleurs radar ou à infrarouges. Une version améliorée, le Longbow, a été développée.

Mi-juin 2014 ?

Les livraisons annoncées:

36 avions de combat F-16, avec des armes à l’URANIUM « APPAUVRI ».

Les 24 hélicoptères APACHE, avec des armes à l’URANIUM « APPAUVRI ».

Des centaines de missiles à l’URANIUM « APPAUVRI ».

Divers blindés et une cinquantaine de drones armés d’armes à l’URANIUM « APPAUVRI ».

Le comble de l’horreur machiavélique

est atteint par ces chers ETATS-UNIS !

Après avoir pollué et contaminé pour l’éternité (cf. durée de vie des éléments radioactifs déposés in situ) l’Irak en attaquant le pays avec des armes à l’URANIUM « APPAUVRI », les Etats-Unis vendent de nombreux matériels qui utilisent des armes à l’URANIUM APPAUVRI !

La raison:

Sous couvert de protéger l’Irak contre « des menaces terroristes » (les USA ne reculent devant aucune contradiction),les Etats-Unis veulent uniquement protéger les intérêts économiques en jeux et notamment les réserves de pétrole.

« Cette proposition de vente soutient les intérêts stratégiques des Etats-Unis en fournissant à l’Irak des moyens essentiels pour se protéger contre les menaces terroristes et conventionnelles et améliorer la protection des infrastructures pétrolières clés, justifie dans un communiqué l’Agence de Coopération de Défense et de Sécurité (DSCA), chargée des ventes d’armes à l’étranger. »

C’est donc très clair !

L’Irak, après avoir été contaminé par les armes à l’uranium « appauvri » des Etats-Unis, va utiliser elle-même des armes fournies par les Etats-Unis qui vont polluer et contaminer le pays !

Les Etats-Unis sont très rusés:

En donnant de telles armes, ils ont l’assurance que la santé de la population irakienne va encore plus être détruite…La domination n’en sera que plus complète !

Les décideurs américains (politiques et militaires) sont vraiment des « ordures » et surtout des CRIMINELS puisqu’ils commettent des CRIMES CONTRE L’HUMANITE en attaquant, entre autres problèmes, l’ADN des populations.

MACHIAVEL serait fier de constater que les Etats-Unis sont de valeureux héritiers…

Thierry LAMIREAU

 

RAPPEL:

GAZA:

GENOCIDE A L’URANIUM

« APPAUVRI » !

L’ARMEE ISRAELIENNE

UTILISE A NOUVEAU

DES ARMES RADIOACTIVES…

(Thierry LAMIREAU / prisonplanet.com /

trapockpeace.org)

GAZA: GENOCIDE A L'URANIUM

Une photo de la presse israélienne montre sans équivoque possible que l’armée israélienne utilise bien des armes à l’Uranium « appauvri » dans ses bombardements contre des zones densément peuplées de civils palestiniens à Gaza.

Idan Cohen Photo Idan Chesler -Ynet 25/06/07
-Idan COHEN Photo: Idan Chesler -Ynet 25/06/2007-
En regardant les images diffusées ici ou là montrant l’attaque d’ISRAEL sur GAZA, je constate à nouveau, mon expérience sur le sujet me l’indique, que les munitions flèches à l’URANIUM « APPAUVRI » sont utilisées en cette fin de novembre 2012…et j’en suis, une fois de plus, SCANDALISE !
L’armée israélienne a été accusée d’utiliser des armes à l’UA  contre le Liban.
Une photo avait été publiée montrant un soldat israélien tankiste chargeant un obus à dard à l’UA. 
Le site internet du quotidien israélien à grand tirage Yedihot Aharonot Ynet, avait publié le 25/06/07 une photo d’un camarade de bataillon du soldat Gilad SHALIT, prisonnier depuis un an de la résistance palestinienne à GAZA, portant sur l’épaule un obus à dard à l’UA (voir photo ci-dessus prise par Idan CHESLER) en accompagnement d’un article sur Shalit de Hanan GREENBERG intitulé « Shalit’s army buddies hopeful. »
L’article portait sur un message audio de Shalit transmis récemment aux israéliens et les réactions de ses compagnons tankistes. 
Le caporal Gilad SHALIT et son camarade, le sergent de réserve Idan COHEN (sur la photo), faisaient partie d’un bataillon de tanks stationné aux alentours de la Bande de Gaza, d’ailleurs toujours en poste le long de la frontière Bande de Gaza/Israel. 
 
La Bande de GAZA a subi de violents bombardements par air, terre (canonnières de tanks et artillerie) et mer.
Il apparaît donc clairement que SHALIT, dont les medias occidentaux ont publié en boucle une photo « innocente » (visage souriant, poupon) a passé une partie de son service militaire à bombarder des zones densément peuplées de civils palestiniens dans la Bande de GAZA avec des obus à l’Uranium « appauvri ». 
La Bande de GAZA, une zone étroite avec une densité de population la plus élevée au monde – sa population palestinienne de 1,4 millions d’habitants en grande partie des réfugiés est constituée à plus de 50 % d’enfants – n’est plus simplement une prison à ciel ouvert, ainsi dénommée par beaucoup, pour ces 1,4 millions de palestiniens soumis à une terrible punition collective (blocus économique, alimentaire, médical, destruction des infrastructures…), mais un camp d’extermination
En effet, les particules d’Uranium « appauvri » constituent un véritable gaz toxique radioactif, poison non seulement pour les actuels habitants de la Bande de GAZA, mais aussi pour les générations à venir.
Les particules d’Uranium « appauvri » s’attaquent à l’ADN, au patrimoine génétique, provoquant cancers, malformations congénitales, un héritage qui va se transmettre de génération en génération. Pas de chambre à gaz dans la Bande de GAZA, mais un poison mortel destructeur du patrimoine génétique palestinien.
L’état sioniste commet donc, en toute impunité, un génocide, avec les encouragements et (ou) le silence complice des gouvernements occidentaux et des populations occidentales qui se taisent. 
L’état d’ISRAEL a, semble-t-il, trouvé la solution à ce qu’il appelle ouvertement « un problème démographique » : l’élimination progressive de la population palestinienne dont le seul tort est de vivre depuis des générations sur une terre convoitée par les sionistes qui ont tout fait et continuent de tout faire pour se l’approprier soit en en chassant brutalement  et/ou en exterminant lentement la population palestinienne autochtone. 
Un expert américain renommé
dénonce l’utilisation
de munitions
à l’URANIUM « APPAUVRI »
par Israël
idfchem CONVENTION DE GENEVE dans LA MER
Le DC Doug ROKKE expert renommé en Uranium « appauvri » montre du doigt Israël pour son utilisation de munitions illégales et létales à l’UA contre le peuple libanais – munitions vendues par le gouvernement des Etats-Unis – et demande une cessation immédiate de ces pratiques. 
Le Dc Doug ROKKE a fait carrière dans l’armée US pendant 40 ans avant d’être nommé à la tête de l’équipe d’investigation de l’armée US portant sur l’évaluation et l’enseignement des dangers de l’uranium « appauvri ».
Il a été conseiller auprés de: Centers of Disease Control, Department of Defense, National Academy of Sciences, Institute of Medicine, U.S Senate, U.S. House of Representatives, U.S. Department of Transportation, FAA, U.S. Department of Defense. U.S. General Accounting Office, Department of Veterans Affairs, British Royal Society, British House of Lords and House of Commons, United Nations, and Presidential Special Oversight Board. 
L’Uranium « appauvri », qui est un poison radioactif toxique, touche tout le monde sans discrimination. Interviewé lors d’une émission TV d’Alex JONES, le DC ROKKE a décrit certains des effets de l’UA – une arme utilisée sur les champs de bataille qui, une fois utilisée, ne peut être nettoyée et reste dans l’atmosphère pour l’éternité
« Voilà ce que nous connaissons par des expérience directes notamment par ce qui est arrivé à certains d’entre nous pendant la 1ère guerre du Golfe, et ce que nous avons appris lorsque nous avons mené nos recherches pour l’armée US.
La première chose qui vous touche c’est les problèmes respiratoires, puis vous avez des rougeurs, puis vous commencez à avoir des atteintes pulmonaires définitives au bout de quelques mois à cause des radiations et de la toxicité chimique, puis vous avez des problèmes neurologiques, puis vous avez des problèmes gastro intestinaux. » 

« Vous avez une décalcification des os et des dents – puis vous avez tous les problèmes ophtalmiques causés par les rayons alpha et gamma – et puis les cancers, la leucémie et tout le reste « a dit ROKKE. 
« C’est catastrophique.
Une présentation faite par l’armée US aux dirigeants du Pentagone avant la 2ème guerre du Golfe expliquait tous les problèmes liés à l’utilisation des armes à l’UA, mais ces responsables n’en ont pas tenu compte et, en public, ils ont dit qu’il n’y en avait pas». 
Suite aux bombardements de l’Afghanistan, une étude scientifique conduite par des scientifiques britanniques Chris BUSBY et Saoirse MORGAN a conclu qu’une quantité élevée d’UA avait contaminé l’Europe, s’étant propagée par voie aérienne du Moyen Orient et de l’Asie Centrale
ROKKO a dit que les israéliens ont commencé à utiliser des munitions à l’UA contre les égyptiens pendant la guerre arabo israélienne de 1973-74Il a brièvement exposé la manière dont les israéliens utilisent des munitions à l’UA, ces « sales bombes » du monde civilisé, au Liban ces deux dernières semaines. 
« L’armée américaine a explicitement confirmé avoir utilisé 500 tonnes d’uranium de munitions à l’UA dans les deux premiers mois de la guerre en Irak – dans l’opération « Shock and Awe » – et l’armée a confirmé que la bombe GBU 28, une bombe guidée au laser – qui comporte 5000lb d’explosifs contient une tête à l’UA – ces bunkers busters.
Les Etats-Unis ont fourni 100 GBU 28 à Israël pendant son offensive pour qu’ils les utilisent contre des cibles au Liban ».
« L’armée a explicitement confirmé que c’est une bombe radioactive et que les fragments qui restent après sont utilisation le sont aussi et que c’est un véritable problème. »
« Ainsi maintenant nous avons une confirmation sous forme de photos – et je veux le répéter, nous avons confirmation sous forme de photos que les canonniers israéliens ont chargé des obus à l’UA dans les tanks israéliens et les ont utilisé au Liban » a dit ROKKE à JONES. 
« Ce que nous avons là c’est une utilisation délibérée de munitions radioactives, des munitions à l’UA, qui sont illégales selon les Nations Unies. »
« Nous avons tous les libanais qui en subissent les effets, toutes les femmes et les enfants qui en subissent les effets, tous les israéliens aussi, et les zones touchées là bas sont si petites que toute la région en subit les effets et est contaminée pour l’éternité. »
« Nous avions connaissance de la livraison des GBU 28, nous savions que c’était une certitude – maintenant nous recherchions les dommages causés au Liban, et tous les dommages indiquent l’UA, mais jusqu’à ce que nous ayons ces photos des bombes à l’UA chargées par un canonnier tankiste israélien nous n’avions pas vraiment de preuve et celle-ci est arrivée hier. (27/07.06) »
« Les photos de soldats israéliens chargeant des munitions à l’UA ont étrangement disparu de nombreux sites d’informations sur internet peu de temps après qu’elles aient été publiées, mais on a pu en sauver des petits formats des archives de GETTI . » 
Note:En observant attentivement les photos on peut discerner le dard à l’Uranium « Appauvri » sur chaque obus. ROKKE s’est exprimé sur les opérations israéliennes utilisant des munitions à l’UA dans un article dans lequel il affirme que « l’utilisation d’armes à l’UA est totalement inacceptable, et un crime contre l’humanité.
Par conséquent les citoyens du monde et tous les gouvernements doivent agir pour que cesse l’utilisation d’armes à l’UA.
Je dois demander maintenant qu’Israël fournisse une aide médicale à toutes les personnes victimes de l’UA au Liban et qu’il nettoie la contamination à l’UA. » 
En lien avec tout cela, un ancien agent des renseignements américain Wayne MADSEN a révélé que certaines sources lui avaient dit que les israéliens ont délibérément ciblé et tué les 4 observateurs de l’ONU parce qu’ils avaient obtenu des preuves des atrocités commises par les israéliens contre la population libanaise. 
Source :www.prisonplanet.com 
Des scientifiques libanais soupçonnent Israël d’avoir utilisé des armes radioactives au sud Liban.
Suivant une dépêche du Daily Star (journal libanais) du 21 août 2006, deux scientifiques libanais Mohammad Ali Qobeissi, un membre du Conseil National de Recherche Scientifique, et Ibrahim Rashidi de la Faculté des Sciences de l’Université du Liban ont inspecté un cratère de 3 m de profondeur sur 10 m de diamètre fait par une bombe larguée par l’aviation israélienne dans Khiam, dans le quartier Jlahiyyeh.
Ils y ont constaté un « haut degré de matériaux radioactifs non identifiés » en utilisant un compteur Geiger Muller et un détecteur de radioactivité.
Une équipe du Conseil testera un échantillon du cratère pour trouver de quels matériaux radioactifs il s’agit. Qobeissi a ajouté que les armes israéliennes utilisées contre Khiam et des zones voisines du sud Liban « contiennent probablement une haute teneur en uranium ».
Pourquoi les bombes
à l’UA sont illégales.
Une arme est illégale
de deux façons:
 
 DROIT INTERNATIONAL dans NUCLEAIRE
1 – Par l’adoption d’un traité spécifique l’interdisant 

2 – Parce qu’elle ne peut pas être utilisée sans violer les lois et coutumes existantes régissant la guerre. 

Une arme  est rendue illégale parce qu’il existe un traité spécifique en interdisant l’utilisation n’est seulement illégale que pour les pays qui ont ratifié ce traité.

Une arme qui est illégale en lien avec une loi existante est illégale pour TOUS les pays. Ceci est vrai même si il existe déjà un traité concernant cette arme, et qu’un pays n’a pas ratifié ce traité. Comme il n’existe pas de traité spécifique interdisant les armes à l’UA, l’illégalité de l’utilisation de celles-ci doit être établie de la deuxième manière. Les lois et coutumes de guerre (Droit Humanitaire) comprennent tous les traités régissant les opérations militaires, l’utilisation des armes et la protection des victimes de guerre de même que le droit international coutumier (comprend notamment la Convention de la Haye réglementant les opérations militaires et la Convention de Genève réglementant la protection des parties en tant de guerre) sur ces sujets.
En d’autres termes, pour évaluer si une arme spécifique est légale ou illégale quand il n’y a pas de traité spécifique la concernant, tout le Droit Humanitaire doit être consulté. 
Il existe 4 règles découlant du Droit International en ce qui concerne les armes : 
1 – Les armes ne peuvent être utilisées que dans le champ légal de bataille, défini comme des cibles militaires légales de l’ennemi en guerre. Les armes ne peuvent pas avoir un effet négatif au-delà du champ légal de bataille (le test « territorial »). 

2 – Les armes ne peuvent être utilisées que seulement pendant la durée du conflit. Une arme qui est utilisée ou continue d’agir après la fin de la guerre viole ce critère. (le test « temporel ») 

3 – Les armes ne peuvent pas être excessivement inhumaines (le test « d’humanité ») La Convention de la Haye de 1899 et de 1907 utilise les termes « souffrance inutiles » et « blessure superflue » pour ce concept.

4 – Les armes ne peuvent pas avoir un effet négatif excessif sur l’environnement naturel (le test « environnemental »). 

L’armement à l’UA échoue à ces 4 tests.

pic.php DROITS DE L'HOMME dans PHOTOS
1 – Il ne peut pas être « limité » aux champs de bataille légaux et échoue au test territorial. A l’opposé, l’UA est transporté par voie aérienne loin du champ des cibles légales vers des cibles illégales (civiles) : hôpitaux, écoles, abris civils et même des pays voisins avec lesquels l’utilisateur n’est pas en guerre. 
2 – Il ne peut être « arrêté » quand la guerre est finie. A l’opposé, l’armement à UA continue d’agir après la fin des hostilités et par conséquent échoue au test de temporalité. Même avec des nettoyages rigoureux des zones de combat, les particules aériennes ont une vie de ½ billion d’années et ont le potentiel de tuer et blesser d’anciens combattants et non combattants bien après que la guerre soit terminée. 
3 – Il est inhumain et par conséquent échoue au test d’humanité. Cet armement est inhumain à cause de la façon dont il tue – cancer, maladie des reins… et bien après la fin des hostilités alors que la tuerie doit cesser. L’UA est inhumain parce qu’il peut provoquer des malformations génétiques telles que des anomalies crâniennes et faciales, l’absence de membres, des bébés déformés et non viables, par conséquent touchant des enfants qui n’ont jamais été des cibles militaires et qui sont nés après la fin de la guerre.
La nature teragénique des armes à l’UA et l’atteinte possible du patrimoine génétique des générations futures font qu’il est possible de considérer l’utilisation des armes à l’UA comme un génocide. 

4 – Ces armes à l’UA ne peuvent être utilisées sans causer des dommages excessifs à l’environnement naturel et donc échoue au test sur l’environnement. Les dommages à l’environnement naturel comprennent la contamination de l’eau et des terres agricoles dont l’exploitation sert à la subsistance des populations civiles bien au-delà de la durée de vie de ces populations. Le nettoyage est une science inexacte de toute façon, qui coûte très cher – bien au-delà des capacités de financement d’un pays pauvre. 

L’une des clauses les plus utiles du traité sur le Droit Humanitaire c’est la « clause Martens » de la Convention de la Haye de 1907 qui est reprise dans les traités suivants concernant le Droit Humanitaire.

La Clause Martens stipule que dans des situations ou il n’existe pas de clause spécifique dans un traité (ce qui est le cas pour l’UA) la communauté internationale est néanmoins liée par « les règles de principes de la loi des nations, issues des usages établis parmi les peuples civilisés, par les lois humanitaires et ce que dicte la conscience publique. » 

Il existe un effort international immense de la part d’une grande variété de groupes représentant de multiples facettes de la société civile.

L’existence d’un réseau anti UA est légalement pertinent concernant l’affirmation que l’UA est illégal, et pour soutenir comme argumentaire que l’utilisation d’armements à l’UA est un crime de guerre ou crime contre l’humanité, et ce réseau peut jouer un rôle décisif pour arrêter la prolifération de ces armes. 

Conséquences de l’utilisation

d’armements à l’UA

dans des opérations militaires.

depleted-uranium1

Selon le droit international, il existe un certaines exigences pour remédier aux violations des Conventions de Genève et autres règles formant les lois et coutumes de la guerre. Une exigence minimum du devoir de réparer l’utilisation d’armements illégaux c’est la compensation des victimes.

Cela peut comprendre, par exemple, les victimes civiles et militaires de guerres et les armements à l’UA utilisés sur des zones militaires de tirs. Pour remédier au minimum à l’utilisation de l’UA, c’est le devoir de fournir tous les renseignements sur les armes leur développement et leur déploiement.

En ce qui concerne les dommages environnementaux, les utilisateurs de ces armes sont obligés d’effectuer un nettoyage effectif des zones contaminées.

Quand des terres et des ressources en eau ne peuvent être effectivement nettoyées, l’état qui a causé les dommages doit payer en dommages un montant égal à la perte d’exploitation des terres et des ressources en eau du patrimoine national.

En dollars Us, le coût des poursuites juridiques et du nettoyage environnemental pour les seules guerres du Golfe pourraient atteindre des chiffres prodigieux. En plus de la responsabilité pour les dommages causés aux victimes et à leur environnement, les utilisateurs d’armements à l’UA devraient être sanctionnés légalement selon les clauses des lois humanitaires existantes.
Par exemple, la Convention de Genève exige des états membres signataires (Israël en fait partie ndt) qu’ils aient des mécanismes légaux internes pour juger les personnes qui sont soupçonnés d’avoir commis des violations sérieuses du droit humanitaire.
De plus, l’Article 146 stipule que tous les états signataires ont le devoir de rechercher les violateurs mis en cause et de les juger devant leurs propres tribunaux quelque soit leur nationalité.
L’article 148 interdit à tout état de s’absoudre lui-même ou d’absoudre un autre état de la responsabilité de violations sérieuses. A cause des ces clauses de la Convention de Genève, les « accords » recherchés et obtenus par les Etats-Unis comme quoi d’autres états se sont engagés à n’entreprendre aucune action contre le personnel militaire US pendant un certain nombre d’années doivent être considérés comme nuls et non avenus puisqu’ils violent les Conventions de Genève.
Alors que les Etats-Unis peuvent obtenir des accords anticipés pour que son personnel militaire ne soit pas traduit devant la Cour Internationale de Justice, dont les US ne font pas partie, les Etats-Unis ne peuvent abroger ces règles des Conventions de Genève ou exiger d’autres états de le faire. 
Bases pour considérer comme
crime de guerre
et crime contre l’humanité
l’utilisation d’armements à l’UA.
 
post-18-1309204296 GAZA dans REFLEXIONS PERSONNELLES
Certaines avancent que les armements à l’UA, bien que violant les normes existantes, ne pourraient constituer un crime de guerre ou un crime contre l’humanité. Crimes de guerre et crimes contre l’humanité sont définis par la Charte de Nuremberg, dans les articles des Conventions de Genève portant sur la « violation grave » et les protocoles additionnels de ces Conventions, et dans d’autres sources contenues dans des traités internationaux sur les crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Dans la 4ème Convention de Genève portant sur la protection des civils par exemple, des violations graves inclues « tuer volontairement… ou traitement inhumain… causer volontairement de grandes souffrances ou des blessures sérieuses au corps ou à la santé » des civils – c’est exactement ce que fait l’UA.
L’Article 85 du Protocole Additionnel I ajoute les attaques indiscriminées touchant les civils et d’autre actes qui arrivent nécessairement en utilisant des armements à l’UA à l’énumération des « violations graves ».
Les effets génocidaires sur les peuples bien après la fin des hostilités constituent une autre base pour considérer l’utilisation des armements à l’UA comme un crime contre l’humanité. 
Source : Extraits d’un rapport de Karen PAEKER, JD intitulé « The Illégality of DU Weaponry » publié sur http://www.traprockpeace.org . Karen PARKER a été déléguée non gouvernementale auprès de la Commission des Droit de l’Homme de l’ONU et sa sous commission à partir de 2002. Ce rapport a été préparé et présenté lors de laConférence Internationale sur les Armements à l’UA qui s’est tenue en 2003 en Allemagne à Hambourg.
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G1687

Date d’insertion:

23/06/99

ARMES A URANIUM APPAUVRI:

Leçons de la guerre du Golfe

par, Dan Fahey, Swords to Plowshares (USA)

(Traduction de : Depleted Uranium : a post-war disaster for environment and health» – Laka Foundation – Mai 1999)

    La Guerre du Golfe Persique de 1991 a fait étalage des armes les plus effrayantes et les plus dévastatrices du vingtième siècle, armes nucléaires, chimiques et biologiques toutes prêtes à l’usage, chacune pouvant causer des pertes massives tant chez les alliés que chez l’ennemi.

Lorsque les hostilités ont pris fin en mars 1991, le monde a poussé un soupir de soulagement à l’idée qu’aucune arme de destruction massive n’avait été utilisée. Mais était-ce vraiment le cas?

    Pendant la Guerre du Golfe, les forces américaines et britanniques ont utilisé pour la première fois des munitions antichars faites d’uranium appauvri, un déchet radioactif toxique. A la fin de la guerre, plus de 290.000 kilos d’uranium appauvri avaient contaminé le matériel et le sol des champs de bataille d’Arabie Saoudite, du Koweït et du sud de l’Irak.

Bien que des enquêtes soient encore en cours et que des recherches complémentaires soient nécessaires, il apparaît maintenant que certains anciens combattants et des civils exposés à la contamination par uranium appauvri souffrent aujourd’hui de problèmes de santé, notamment de lésions rénales et de cancers.

    L’utilisation de déchets radioactifs toxiques dans les munitions annonce l’arrivée d’une ère nouvelle de guerres terrestres dangereuses, une ère où la frontière entre la guerre conventionnelle et non conventionnelle sera irréversiblement trouble.

La prolifération et l’utilisation d’armes contenant de l’uranium appauvri joueront un rôle dans les conflits armés dans un avenir proche. Il faut par conséquent tirer les leçons de l’utilisation d’armes à uranium appauvri pendant la Guerre du Golfe et prendre des mesures pour réduire à un minimum et prévenir les effets nuisibles sur les soldats, les civils et les réserves alimentaires et aquifères.

    L’uranium appauvri (UA) est un résidu du processus d’enrichissement du minerai d’uranium permettant son utilisation dans des armes et réacteurs nucléaires. Comme d’autres métaux lourds tels que le plomb, l’uranium appauvri est chimiquement toxique mais il s’agit aussi et surtout d’un émetteur de particules alpha d’une demi-vie radioactive de 4,5 milliards d’années.

L’Institut de Politique Environnementale de l’armée américaine (U.S. Army Environmental Policy Institute) spécifie que « l’UA est un déchet radioactif de faible activité qui doit, par conséquent, être entreposé dans des sites autorisés ».

    Dans les années 50, le Ministère américain de la défense (U.S. Department of Defense) a commencé à s’intéresser à l’utilisation de métal d’uranium appauvri dans les armes car il est extrêmement dense, pyrophore, bon marché et disponible en énormes quantités aux États-Unis.

Au cours des années 60 et 70, les recherches et les essais à ciel ouvert réalisés sur divers sites aux États-Unis ont démontré l’efficacité de l’uranium appauvri dans les perforateurs à énergie cinétique qui sont des projectiles de métal solide tirés par des canons.

Les perforateurs à énergie cinétique n’explosent pas; ils se fragmentent et se consument à travers le blindage « en raison de la nature pyrophore du métal d’uranium et des températures extrêmes atteintes au moment de l’impact. » Dans les années 80, l’uranium appauvri a également été développé pour être utilisé dans le blindage des chars.

    Pendant l’Opération Tempête du Désert, les chars américains M1A1, M1 et M60 ainsi que les chars britanniques Challenger ont tiré des milliers de projectiles perforants de grand calibre à uranium appauvri.

Les avions américains A-10 et AV-8B ont tiré des centaines de milliers de projectiles de petit calibre contenant de l’uranium appauvri. Les tireurs isolés américains ont utilisé des balles de 7,62 mm et probablement de calibre 0,5 contenant de l’uranium appauvri.

Par ailleurs, un tiers (654) des chars américains utilisés pendant la guerre (2.054) étaient équipés d’un blindage contenant de l’uranium appauvri. Les perforateurs contenant de l’uranium appauvri ont accru l’avantage tactique des forces américaines et britanniques sur l’Armée irakienne mais l’efficacité du blindage des chars contenant de l’uranium appauvri n’a jamais été testé sur le champ de bataille. L’Irak n’avait pas de blindages ni de munitions contenant de l’uranium appauvri dans son stock d’armements.

    En dépit de toute la publicité faite après la guerre autour des succès remportés par les armements de pointe onéreux, il est étonnant que les responsables du Pentagone et de l’industrie américaine de la défense n’aient émis que peu de louanges à propos des armes contenant de l’uranium appauvri.

On trouve une possible explication à ce silence prudent dans les rapports rédigés par l’Armée américaine avant la guerre, lesquels mettaient en garde contre le fait que l’utilisation d’armes contenant de l’uranium appauvri pourrait avoir de graves conséquences sur la santé et l’environnement et provoquer une « réaction hostile de l’opinion internationale. »

Néanmoins, les rapports publiés après la guerre ont préconisé une politique favorable à l’usage illimité et à la prolifération des armes à uranium appauvri. L’intérêt du Pentagone pour cette politique favorable à l’UA a anticipé sur les enquêtes et recherches à propos des maladies frappant à la fois les soldats ayant combattu dans la force expéditionnaire dirigée par les Américains et les populations du sud de l’Irak, maladies pouvant être en rapport avec l’exposition de ces personnes à l’uranium appauvri.

    Les leçons à tirer de l’utilisation d’armes à uranium appauvri pendant la Guerre du Golfe sont inquiétantes mais les comprendre nous permettra à l’avenir de prévenir ou de réduire au maximum les effets des armes contenant de l’uranium appauvri.

 Première leçon:

Les armes contenant de l’uranium appauvri contaminent les zones d’impact avec des poussières radioactives et toxiques extrêmement fines.

    Les tests réalisés par l’Armée américaine ont révélé que 18 à 70% d’un perforateur à uranium appauvri, en se consumant et en s’oxydant, se transforment en particules extrêmement petites au moment de l’impact. L’impact d’un perforateur de 120 mm à uranium appauvri tiré d’un char américain Abrams crée par conséquent entre 900 et 3.400 grammes de poussières d’oxyde d’uranium.

Les tests de l’armée américaine ont par ailleurs démontré que « l’aérosol d’oxyde d’UA formé pendant l’impact (moment où l’uranium appauvri entre en contact avec le blindage) contient un pourcentage élevé de particules d’une taille leur permettant d’être inhalées (50 à 96%) » et que 52 à 83% de ces particules inhalables sont insolubles dans les liquides pulmonaires.

Les particules inhalables (moins de 5 microns de diamètre) sont facilement inhalées ou ingérées. Les particules insolubles ne sont pas aisément excrétées du corps et peuvent rester dans les poumons ou d’autres organes pendant des années.

    Les recherches de l’armée américaine ont révélé dernièrement que certaines poussières d’uranium inhalables restent en suspension dans l’air pendant des heures après l’impact.

Comme démontré dans les années 70 par l’émission d’uranium appauvri lors de la fabrication de munitions à uranium appauvri près d’Albany (Etat de New York), les poussières d’uranium appauvri peuvent être transportées par le vent à 40 kilomètres de distance, voire plus.

La plupart des poussières créées par un impact sont concentrées dans la cible, sur la cible ou dans un périmètre de 50 mètres autour de la cible. Les tests de l’armée américaine ont toutefois révélé que les poussières d’uranium appauvri pouvaient être remises en suspension par l’action du vent ou le mouvement des personnes et des véhicules.

    Les dangers à long terme de la contamination par uranium appauvri sont examinés dans un manuel d’entraînement de l’U.S. Army Chemical School (Ecole de chimie de l’armée américaine):

La mobilité de l’UA dans l’eau est due au fait qu’il peut se dissoudre facilement. Les composés solubles d’UA se dissoudront facilement et se déplaceront avec l’eau de surface ou les nappes phréatiques. Boire l’eau contaminée, l’utiliser pour le nettoyage ou tout autre contact avec cette eau répandront la contamination… Après la contamination de l’air et de l’eau, l’UA se dépose dans le sol. Une fois qu’il s’y trouve, il y reste à moins qu’il n’en soit retiré. En d’autres termes, la zone restera contaminée et ne se décontaminera pas d’elle-même.

    Aucun nettoyage du sol contaminé par de l’uranium appauvri n’a eu lieu en Irak ou au Koweït. Curieusement, le Ministère américain de la défense prétend avoir testé le sol du Koweït et n’avoir trouvé aucune présence de contamination par uranium appauvri. Pourtant, en 1995 et 1997, des équipes tournant des films documentaires ont décelé une contamination à l’uranium appauvri sur des véhicules détruits et dans le sol au sud de l’Irak.

    Outre les fines poussières d’uranium créées par les impacts, les fragments d’uranium appauvri et les perforateurs intacts en uranium appauvri présentent également un risque.

En mars 1991, une note interne de l’Agence Nucléaire de la Défense Américaine (U.S. Defense Nuclear Agency) faisait remarquer que « les particules alpha (poussières d’oxyde d’uranium) des projectiles épuisés sont inquiétantes pour la santé mais les particules bêta provenant des fragments et des projectiles intacts présentent un sérieux risque pour la santé, avec un taux possible d’exposition de 200 millirads par heure s’il y a contact ».

Un perforateur à uranium appauvri trouvé en avril 1991 dans le port de Damman, en Arabie Saoudite, avait une radiation de 260-270 mrad/heure.

Le taux de corrosion dans le sol d’un perforateur à uranium appauvri dépend de la composition chimique du sol et d’autres facteurs environnementaux. En se corrodant, les perforateurs à UA exposés aux éléments se transforment principalement en poussières d’uranium solubles dans l’eau.

    Les doses limites établies pour l’absorption de poussières d’uranium appauvri démontrent qu’une toute petite quantité représente une menace sérieuse pour la santé. La dose limite d’absorption fixée pour un professionnel est de 0,001 gramme par semaine (U.S. Nuclear Regulatory Commission – Commission américaine de réglementation nucléaire) et de 0,008 gramme par an (Ministère britannique de la défense). La dose limite d’absorption pour le public est fixée à 0,002 gramme par an (Autorité Britannique de Contrôle de l’Energie Atomique).

    Le chemin suivi par l’uranium appauvri dans le corps dépend de la forme d’exposition (contamination par inhalation, ingestion, implantation ou blessure) et de la taille ainsi que de la solubilité des particules. Des recherches récentes ont révélé que les particules d’uranium appauvri peuvent rester dans les poumons lorsqu’elles sont inhalées, ou voyager dans le sang et se déposer dans le cerveau, les reins, les os, le système reproductif, les muscles et la rate.

Les particules insolubles d’uranium appauvri (jusqu’à 83% du volume total des poussières créées par un impact), si elles sont inhalées, « présentent d’abord un risque radiologique et non chimique et toxicologique ».

En 1997, de l’uranium appauvri a été décelé dans le sperme de cinq anciens combattants américains sur vingt-deux soldats qui avaient été blessés par des fragments à uranium appauvri en 1991.

    Bien que des études complémentaires sur les effets de l’uranium appauvri sur la santé soient nécessaires, il est reconnu que la présence d’uranium appauvri dans le corps cause des lésions rénales, des cancers du poumon et des os, des maladies respiratoires non malignes, des problèmes de peau, des troubles neurocognitifs, des lésions chromosomiques et des malformations à la naissance.

Un rapport de l’U.S. Army Armament, Munitions and Chemical Command (Commandement de l’armée américaine chargé de l’armement, des munitions et des produits chimiques) datant de juillet 1990 revèle que l’uranium appauvri est un « émetteur de rayons alpha de faible activité qui peut provoquer le cancer lorsque les expositions sont internes, la toxicité chimique causant pour sa part des lésions rénales ».

En août 1993, l’U.S. Army Surgeon General’s Office (bureau médical de l’armée) a confirmé que les « effets physiologiques estimés suite à l’exposition à des poussières d’uranium appauvri incluent une possibilité de risque accru de cancer (du poumon ou des os) et de lésions rénales ».

Un rapport datant de juin 1995 de l’Institut de politique environnementale de l’armée américaine ajoute que « la dose de radiation infligée à des organes vitaux dépend de la période pendant laquelle l’UA réside dans les organes. Lorsque cette valeur est connue ou estimée, les risques de cancer et les risques héréditaires peuvent être déterminés ».

    L’utilisation d’armes à uranium appauvri entraîne une contamination du matériel endommagé et de l’environnement par la présence de poussières et de déchets d’uranium appauvri en quantités dangereuses.

Les particules inhalables formées durant les impacts et les poussières solubles d’oxyde d’uranium formées par les perforateurs en se corrodant peuvent être transportées par le vent ou l’eau et peuvent contaminer les réserves alimentaires ou aquifères. Tant les alliés que l’ennemi peuvent inhaler ou ingérer les poussières d’uranium appauvri et souffrir de graves problèmes de santé à court et long terme.

 Deuxième leçon:

 Il est peu probable que les forces armées soient protégées contre une exposition à la contamination par l’uranium appauvri.

    En 1974 déjà – soit dix-sept ans avant que les armes à uranium appauvri ne soient utilisées dans la Guerre du Golfe -, un groupe d’études du Ministère Américain de la Défense prédisait que « Dans des situations de combat impliquant l’utilisation courante de munitions à uranium appauvri, les possibilités d’inhalation, d’ingestion ou d’implantation de composés d’uranium appauvri peuvent être localement importantes ».

En juillet 1990, un fournisseur de l’armée américaine a également lancé une mise en garde:

« Les expositions des soldats à l’uranium appauvri sous forme d’aérosol sur le champ de bataille pourrait être importantes et avoir des effets radiologiques et toxicologiques…

Dans des conditions de combat, les individus les plus exposés sont probablement les troupes terrestres qui pénètrent sur un champ de bataille après un échange de tirs de munitions antichars, qu’ils soient à pied ou motorisés ».

    En dépit des avertissements catégoriques émis dans les rapports de l’armée américaine avant la guerre, aucune mise en garde sur les dangers de l’uranium appauvri n’a été transmise aux forces américaines ni aux forces de la coalition qui allaient être confrontées à une contamination par uranium appauvri sur les champs de bataille de la Guerre du Golfe.

Les combattants et le personnel de soutien n’ont pas été informés du besoin de vérifier si les blessures des soldats ne présentaient pas de signe de contamination par uranium appauvri et on ne leur a pas dit qu’il fallait revêtir des vêtements de protection totale en cas de contact avec le matériel et le sol contaminés.

En violation des règlements de l’armée américaine et de la Commission Américaine de Réglementation Nucléaire, aucun test ni suivi médical n’a été prodigué aux soldats qui avaient été blessés par des fragments contenant de l’uranium appauvri ou qui risquaient d’avoir inhalé ou ingéré des poussières d’UA.

    Bien que les responsables militaires américains n’aient jamais offert d’explication sur le fait de ne pas avoir averti les troupes à propos des dangers des armes à uranium appauvri, il semble que leur inaction ait été inspirée par leur désir d’éviter de soulever des préoccupations dans les rangs de l’armée et dans l’opinion publique.

Suite à une enquête menée en 1992, les enquêteurs de l’U.S. General Accounting Office ont rapporté que « les responsables de l’armée [américaine] estiment que les systèmes de protection contre l’uranium appauvri peuvent être laissés de côté pendant les combats et autres situations extrêmement dangereuses car les risques que présente l’uranium appauvri pour la santé sont largement inférieurs aux risques inhérents aux combats ».

Lorsqu’il est apparu clairement que les responsables militaires américains n’avaient pris aucune mesure de protection contre l’uranium appauvri pendant et après la Guerre du Golfe, l’Institut de Politique Environnementale de l’armée américaine a exprimé sa préoccupation quant aux coûts des soins médicaux à prodiguer aux soldats ayant été exposés:

« Quand l’uranium appauvri sera accusé d’être la cause du syndrome de la Guerre du Golfe, l’armée devra disposer de données suffisantes pour séparer la fiction de la réalité. S’il y a un manque de prévoyance et de données, les implications financières des indemnités versées pour des incapacités à long terme et pour les frais de soins de santé seront excessives ».

    En janvier 1998, le Ministère Américain de la Défense a admis pour la seule et unique fois sa responsabilité dans les expositions à l’uranium appauvri lors de la Guerre du Golfe:

Nos recherches sur les risques potentiels que présente l’uranium appauvri pour la santé mettent en évidence le manque significatif d’informations de nos troupes à propos des effets, sur la santé, de l’uranium appauvri se trouvant sur le champ de bataille… Les troupes de combat ou les membres du personnel de soutien ignoraient généralement que l’uranium appauvri contaminait le matériel, notamment les véhicules ennemis touchés par des projectiles à uranium appauvri, et qu’il requérait une manipulation spéciale… Le fait de ne pas avoir diffusé ces informations parmi les troupes de façon adéquate et à tous les niveaux peut avoir entraîné inutilement des milliers de cas d’expositions.

    Une carte publiée par le Ministère Américain de la Défense en novembre 1998 montre à la fois les zones principales où a été émis l’uranium appauvri pendant la Guerre du Golfe et les mouvements de centaines de milliers de soldats américains et de soldats des forces de la coalition dans ces zones contaminées.

Bien que le Ministère Américain de la Défense reconnaisse que des « milliers » de soldats américains pourraient avoir été inutilement exposés à la contamination par uranium appauvri, il affirme également qu’il est impossible qu’un seul soldat américain soit malade en raison d’une exposition à l’uranium appauvri.

    L’incendie d’un dépôt de munitions à la base de l’armée américaine de Doha, au Koweït, en juillet 1991, illustre bien les risques d’émissions accidentelles d’uranium appauvri.

Parmi la grande quantité d’engins et de munitions détruits pendant les vingt-quatre heures qu’a duré l’incendie, se trouvaient 660 obus pour chars contenant 3.200 kg d’uranium appauvri.

Alors que le feu faisait rage, le Commandement central américain a reconnu que:

« … l’uranium appauvri émet des rayons alpha lorsqu’il prend feu. Les particules d’uranium peuvent être dangereuses lorsqu’elles sont inhalées.

Le 11ACR [le commandement de l'armée américaine à Doha] a été informé qu’il fallait traiter la zone comme s’il s’agissait d’une zone chimique, c’est-à-dire qu’il fallait rester du côté du vent et porter un masque de protection dans le voisinage ».

Malgré cela et en dépit d’autres avertissements, les soldats américains n’ont pas été informés des dangers que présente l’uranium appauvri et ils n’ont pas reçu l’ordre de porter du matériel de protection, même pendant les opérations de nettoyage qui ont suivi l’incendie.

En outre, la fumée provoquée par l’incendie s’est déplacée et est arrivée à proximité de la ville de Koweït, risquant d’exposer les populations sous le vent à l’uranium appauvri porté par l’air.

    La protection adéquate des forces armées contre l’exposition à la contamination par uranium appauvri demande une formation, l’utilisation de vêtements de protection dans un milieu contaminé et la distribution d’appareils de détection de la radiation au personnel médical.

Malheureusement, étant donné que les cancers et autres problèmes de santé ne risquent pas de se développer avant la fin d’une bataille ou d’une guerre, les responsables militaires sont peu encouragés à se conformer à des procédures de sécurité qui pourraient affecter la prestation d’un soldat ou d’un ‘marine’ sur le champ de bataille.

La Guerre du Golfe a démontré que les responsables militaires ne seront pas tenus responsables de l’émission non contrôlée de déchets radioactifs toxiques ou de la violation des règles de sécurité exigeant que des examens médicaux aient lieu et que des soins soient prodigués aux soldats exposés.

    La Guerre du Golfe de 1991 a démontré qu’il est peu probable que les membres des forces armées recevront une protection adéquate contre l’exposition à l’uranium appauvri pendant ou après de futurs conflits ou émissions accidentelles.

Par ailleurs, il est peu probable que les gouvernements procurent des soins médicaux à long terme aux anciens combattants souffrant de problèmes de santé en rapport avec l’uranium appauvri.

 Troisième leçon:

 Il est peu probable que les populations civiles locales soient averties lorsque des armes à uranium appauvri sont utilisées – même si l’uranium appauvri contamine leurs réserves alimentaires ou aquifères.

    Avant la Guerre du Golfe, l’armée américaine était consciente que la contamination par uranium appauvri pourrait entraîner des problèmes de santé parmi les populations civiles.

Pourtant, pendant et après la Guerre du Golfe, le Ministère Américain de la Défense n’a pris aucune mesure pour avertir les habitants du Koweït, d’Arabie Saoudite et d’Irak de la contamination de leurs terres par de l’uranium appauvri.

Au contraire, les rapports de l’armée américaine donnent à penser que celle-ci s’inquiète davantage des protestations de l’opinion publique et de futures restrictions concernant l’utilisation d’armes à uranium appauvri que de la contamination de terres étrangères et de l’empoisonnement de civils.

    Un rapport de l’armée américaine datant de juillet 1990 prédisait que:

« Suite aux combats, les conditions des champs de bataille et les risques à long terme pour la santé des habitants et des anciens combattants pourraient mettre en question l’acceptabilité de la poursuite de l’emploi de perforateurs à énergie cinétique à UA pour des applications militaires ».

Cette préoccupation a été réitérée en mars 1991 alors que la guerre prenait fin:

« L’impact de l’UA sur l’environnement a soulevé et continue de soulever des inquiétudes. Par conséquent, même si personne ne met en doute l’efficacité de l’UA sur les champs de bataille, les projectiles à UA pourraient devenir politiquement non acceptables et être donc éliminés des arsenaux… Je crois qu’il faudrait penser à cette question délicate au moment de rédiger les rapports après les opérations ».

    Une fois que les hostilités ont pris fin et que l’ampleur de la contamination par uranium appauvri dans le sud de l’Irak et au Koweït a été connue, la U.S. Defense Nuclear Agency a également fait part de sa préoccupation:

« Alors que l’Explosive Ordnance Disposal (équipes d’enlèvement du matériel explosif de l’armée), les unités de combat au sol et les populations civiles d’Arabie Saoudite, du Koweït et d’Irak sont de plus en plus en contact avec les pièces d’artillerie contenant de l’UA, nous devons nous apprêter à gérer les problèmes qui pourraient se poser.

Les souvenirs de guerre toxique, le scandale politique et les opérations de nettoyage d’après-guerre (accord avec le pays d’accueil) ne sont que quelques-uns des problèmes qui devront être abordés ».

    En avril 1991, l’Autorité Britannique de Contrôle de l’Energie Atomique a également exprimé son inquiétude à propos de la contamination par uranium appauvri au Koweït:

Il serait imprudent pour la population de rester à proximité de grandes quantités d’UA pendant de longues périodes, et cela concerne évidemment les gens qui collectent ce métal lourd et le conservent. Il est certains endroits où de nombreuses salves ont été tirées et où la contamination des véhicules et du sol peut excéder les limites permises, ce qui présente un risque à la fois pour les équipes de nettoyage et pour la population locale… De plus, si l’UA rentre dans la chaîne alimentaire ou dans l’eau, cela entraînera probablement des problèmes de santé.

    La possibilité de problèmes politiques a aussi été relevée:

« Toute la question de la contamination au Koweït comporte une charge émotive et doit donc être traitée de façon délicate.

Il est nécessaire d’informer le gouvernement koweïtien du problème avec tact et il vaut probablement mieux le faire par l’entremise de l’Ambassadeur du Royaume-Uni au Koweït ».

    Les Etats-Unis ont créé un précédent pendant la Guerre du Golfe en autorisant une force armée à utiliser des armes à uranium appauvri sans prévenir les populations civiles de la contamination de leur pays.

Les Etats-Unis poursuivent cette pratique dans la guerre au Kosovo. Les nations impliquées dans les conflits dans lesquels des armes à uranium appauvri sont utilisées peuvent se trouver confrontées à des coûts « excessifs » pour prodiguer des soins de santé à long terme aux soldats et aux civils exposés.

Les conséquences des armes à uranium appauvri sur la santé et l’environnement attireront probablement moins l’attention dans les pays où les populations ne sont pas conscientes de leur utilisation ou ne peuvent pas exprimer leurs préoccupations et faire valoir leurs droits.

 Quatrième leçon:

 Les armes à uranium appauvri prolifèrent et seront probablement employées couramment dans les conflits terrestres.

    Un manuel d’entraînement de la U.S. Army Chemical School relève que:

« Le succès rencontré par les Etats-Unis en utilisant de l’UA dans les combats nous amène à conclure que d’autres nations, pas toutes amies, utiliseront l’UA dans le futur ». Par ailleurs, « il est probable que l’UA devienne également pour nos ennemis potentiels la principale munition permettant de mettre les tanks hors d’état de nuire… dans les batailles à venir, presque tous les tanks et véhicules de combat atteints par des projectiles seront probablement contaminés par de l’UA ».

    Un autre rapport de l’armée américaine datant de 1995 fait observer que:

« Etant donné que les armes à UA sont ouvertement disponibles sur le marché mondial des armes, elles seront utilisées dans les futurs conflits … Le nombre de patients contaminés par l’UA sur les champs de bataille sera considérablement plus élevé car d’autres pays utiliseront des systèmes contenant de l’UA ».

Les soldats et « marines » américains seront probablement parmi les patients contaminés par de l’UA sur les champs de bataille, comme le fait remarquer un rapport de 1998 publié par le Ministère américain de la défense: « L’efficacité de l’UA sur les champs de bataille a encouragé sa prolifération constante tant dans les arsenaux de nos alliés que dans ceux de nos adversaires. Que l’UA sera utilisé contre nos troupes dans les conflits du futur laisse donc peu de place au doute ».

    Depuis 1991, les Etats-Unis sont les premiers à utiliser et à faire proliférer les armes à uranium appauvri.

Après l’Opération Tempête du Désert, ils ont commencé à utiliser des projectiles à uranium appauvri dans les véhicules de combat Bradley M2 et M3 (25 mm), les véhicules amphibies légers (25 mm), les hélicoptères d’attaque APACHE (30 mm) et les hélicoptères de combat « Whiskey Cobra » AH-1W (20 mm).

En 1994 et 1995, les avions de chasse américains ont tiré des salves contenant de l’uranium appauvri contre des cibles serbes en Bosnie et pendant les entraînements près d’Okinawa, au Japon.

    En avril 1999, le Ministère Américain de la Dfense n’a ni confirmé ni démenti l’utilisation par les avions A-10 de munitions à uranium appauvri au Kosovo.

Il est toutefois intéressant de relever que l’armée américaine a déclaré que les hélicoptères APACHE ne tireraient pas de projectiles à uranium appauvri car les analystes estimaient que des projectiles hautement explosifs suffiraient pour détruire les chars serbes.

L’intérêt croissant de l’opinion publique et des médias sur l’utilisation d’armes à UA au Kosovo a manifestement forcé les responsables militaires à reconsidérer leur usage de munitions à uranium appauvri.

    La liste croissante des pays possédant ou fabriquant des armes à uranium appauvri comprend les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie, la Grèce, la Turquie, Israël, l’Arabie Saoudite, le Koweït, Bahrein, l’Egypte, la Thaïlande, Taïwan et le Pakistan.

L’ « interopérabilité » des forces militaires de l’OTAN pourrait également permettre à d’autres forces armées en Europe d’obtenir et d’utiliser des armes à uranium appauvri.

    Sans trop faire l’objet de débats et assez discrètement, les armes à uranium appauvri se sont installées dans les arsenaux des nations puissantes et pauvres dans quelques-unes des régions les plus explosives du globe.

Le Ministère Américain de la Défense prévoit l’emploi d’armes à uranium appauvri dans les conflits à venir ainsi qu’un nombre croissant d’expositions à l’uranium appauvri tant chez les alliés que chez les ennemis.

Longtemps après que les fusils se seront tus et que les survivants seront rentrés chez eux, le nombre de victimes et le coût de l’utilisation des armes à uranium appauvri continueront à monter.

 Cinquième leçon:

 Il est peu probable que des opérations de nettoyage soient entreprises par les vainqueurs ou les vaincus s’il y a contamination par l’uranium appauvri en raison du coût extrêmement élevé et du risque de dommages environnementaux plus grands encore.

    L’armée américaine fait remarquer que:

« La terre contaminée [par l'UA]… devrait être enlevée et mise dans des conteneurs à l’instar des déchets radioactifs ».

C’est la procédure qui a été suivie aux Etats-Unis lors des opérations de nettoyage effectuées suite à la contamination par l’uranium appauvri dans les installations de Starmet à Concord, dans le Massachussetts (où sont fabriqués des perforateurs en UA) et à la base aérienne Sandia National Laboratory and Kirkland Air Force Base au Nouveau-Mexique (où ont été testés les perforateurs en UA).

    L’armée américaine déclare que le nettoyage doit consister à enlever « la couche supérieure du sol », ce qui pourrait être dévastateur pour l’environnement, surtout si l’uranium appauvri contamine les terres cultivables ou les zones humides.

Par ailleurs, le coût que représente le fait d’enlever la couche supérieure du sol dans les zones contaminées pourrait être astronomique.

A titre d’exemple, le coût du nettoyage et de l’enlèvement d’environ 69.000 kg de poussières et de déchets d’uranium appauvri sur 200 hectares au Jefferson Proving Ground (site d’expérimentation de l’armée américaine) dans l’Indiana a été estimé à 4 ou 5 milliards de $US.

Le coût du nettoyage de 290.000 kg d’uranium appauvri sur des milliers d’hectares en Arabie Saoudite, au Koweït et en Irak pourrait donc facilement se chiffrer à des dizaines de milliards de dollars américains.

    Un rapport de l’armée américaine datant de juillet 1990 lançait une mise en garde:

« En supposant que les normes réglementaires et les pratiques américaines en matière de protection de la santé soient appliquées, il est probable que des actions réparatrices soient nécessaires après les combats sur les sites contaminés par de l’UA ».

Cependant, dès lors que l’ampleur et que le coût des opérations de nettoyage de l’uranium appauvri dans la région du Golfe Persique sont apparus clairement, l’Institut de Politique Environnementale de l’Armée Américaine a informé les responsables politiques américains:

« Qu’il n’existe aucune loi, aucun traité, aucune réglementation ni aucune coutume au niveau international exigeant que les Etats-Unis réparent les dégâts causés sur les champs de bataille du Golfe Persique ».

Forts de leur position de première puissance mondiale aujourd’hui, les Etats-Unis ont établi une norme de comportement dans la Guerre du Golfe qui permet aux nations et aux forces armées d’utiliser des armes à uranium appauvri sans assumer la moindre responsabilité quant au nettoyage, à la restauration de l’environnement ou aux soins de santé à prodiguer aux combattants ou aux civils exposés.

    Au cours des cent ans qui se sont écoulés depuis la première conférence de La Haye, les effets dévastateurs de la guerre se sont multipliés proportionnellement à l’augmentation de la mobilité des forces armées et à la capacité de destruction sans précédent des armes utilisées.

Dans les conflits du siècle prochain et de ceux qui suivront, d’énormes étendues de terres et un nombre incalculable de soldats et de civils risqueront d’être empoisonnés par des déchets radioactifs toxiques tirés de véhicules blindés, d’avions, d’armes légères et de bateaux.

Les armes à uranium appauvri sont le produit des armes nucléaires. Il s’agit de l’arme la plus récente capable de causer des destructions massives. Si la communauté internationale accepte l’utilisation des armes à uranium appauvri dans la guerre, elle doit aussi accepter l’obligation morale d’assumer pleinement les conséquences de cette utilisation pour la santé et l’environnement, quel qu’en soit le coût.

 

Personne de contact:

Dan Fahey
c/o Swords to Plowshares
1063 Market Street
San Francisco, CA 94139, USA

Tél: +1-415-252-4788
Fax: +1-415-252-4790
Adresse électronique: duweapons@hotmail.com


griplogo75 ARMES A dans REFLEXIONS PERSONNELLES
G
roupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité
70 Rue de la Consolation, B-1030 Bruxelles
Tél.: +32.2.241 84 20 – Fax : +32.2.245 19 33
Internet : www.grip.org - Courriel : admi@grip.org 

Situation actuelle en IRAK,

L’ URANIUM  »appauvri », ou U-238, est le déchet du phénomène d’enrichissement de l’uranium naturel permettant d’obtenir de l’uranium U-238 fissile, utilisé à des fins militaires (armes et sous-marins nucléaires) ou civiles (centrales nucléaires, aviation). C’est le métal le plus dense, le plus lourd. Projeté à une vitesse de 1 200 mètres/seconde (Mach 5), il perfore les blindages des chars et peut transpercer une plaque de béton sous trois mètres de terre.

Il est donc beaucoup plus efficace que le tungstène utilisé jusqu’alors. En outre, il ne coûte rien (c’est, littéralement, un déchet de l’industrie nucléaire), contrairement au tungstène, qu’il faut importer, et son utilisation pour l’armement permet de résoudre en partie l’incontournable problème du stockage des déchets nucléaires.

Les Etats-Unis vont utiliser

des drones

REAPER PREDATOR

pour contrer l’avancée

des Djihadistes proches

de BAGDAD

ce mi-juin 2014

MQ-9 REAPER UAV

PREDATOR

Origine de la vidéo:

Armée américaine.

Ces DRONES sont armés d’armes à l’URANIUM « appauvri » !

Ils vont donc polluer pour l’éternité les sols, les eaux et l’air tout en contaminant les populations autochtones en touchant de plus leur ADN !

CONCLUSION:

ISRAËL et les ETATS-UNIS effectuent donc des crimes contre l’Humanité !…comme tous les pays employant ces armes…comme la FRANCE au MALI, en LIBYE, etc.

Que font les médias occidentaux ?

RIEN ! Ils ne disent rien et participent honteusement à l’OMERTA TOTALE imposée par tous les Etats utilisateurs de ces armes machiavéliques !

Que disent les politiques

des pays occidentaux ?

RIEN !

HONTE à vous !

fichier pdf Utilisation des drones armés Considérations juridiques et pratiques

http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2020/09/10/radioactivite-larmee-francaise-a-merde-le-4-septembre-2020-thierry-lamireau/

Thierry LAMIREAU

Réalisateur du film « Uranium en Limousin »

Irradié en fin de vie

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 17 juin, 2014 |Pas de commentaires »

LES GARS DE L’UMP: CEUX QUI AIMENT S’ECOUTER PARLER ! (Thierry LAMIREAU/lesoufflecestmavie.unblog.fr/france24.com/le journal du dimanche/lejdd.fr/lefigaro.fr/liberation.fr)

Les GARS de l’UMP:

Les GARS de l'UMP

Décision de l’UMP du mardi 10 juin 2014 + le cas des BALKANY (FRANCE 2):


ACTE 1

Hervé MARITON…

ton ton, ton taine…

Ceux qui aiment

s’écouter parler.

(Thierry LAMIREAU)

Hervé MARITON photo de Jean-Christophe MARMARA LE FIGARO

twitter(@HerveMariton)

Hervé MARITON

-Député UMP de la Drôme-

Hervé MARITON

brigue la présidence

de l’UMP

Le député de la Drôme Hervé MARITON a anoncé son intention, jeudi 5 juin 2014, de briguer la présidence de l’UMP, et ce même en cas de candidature de Nicolas Sarkozy, selon le Figaro.

Sur son blog « Droit au cœur », l’élu chargé du projet du parti, explique son choix :

« La France est en crise, les Français subissent la faillite de la majorité d’aujourd’hui. Nous devons aussi reconnaître l’échec de l’exécutif en 2012. Il est, alors, urgent que l’opposition se fasse entendre d’une voix nouvelle et claire. Hervé MARITON manifeste la volonté de renouer avec la confiance des militants pour rassurer les électeurs et construire un projet vigoureux pour l’UMP. »

Dans une interview au Figaro, il expliquait  : 

« C’est sans doute une démarche atypique, venant de la personne en charge du projet du parti, mais cela a un sens : le projet doit être central pour l’avenir ».

lefigaro.fr

Photo de Hervé MARITON à l'Assemblée Nationale

« SORTIR DE LA PÉRIODE

DE TRANSITION »

Alors que « la situation est grave » et « le gouvernement incompétent »« l’UMP doit sortir rapidement de la période de transition » qui est la sienne depuis la démission de son président Jean-François Copé, pour « faire le choix éclairé »d’une équipe dirigeante, estime le député.

« Si je suis élu président de l’UMP, je ne serai pas candidat à la primaire » en vue de la présidentielle de 2017, a-t-il ajouté, confirmant une intention déjà affichée sur son blog. Le contraire serait « entretenir la confusion et le déséquilibre » au parti.

Hervé Mariton s’était illustré en 2013 par sa farouche opposition au mariage pour tous, qu’il avait vivement combattu à l’Assemblée nationale. Il s’était fait au moment des débats une spécialité des rappels incessants au règlement et des invectives lancées depuis son fauteuil, période pendant laquelle il a gagné le surnom de « Maritroll ». Ce libéral revendiqué fut aussi l’un des rares députés UMP favorables à une intervention militaire en Irak.

Hervé MARITON

Hervé Mariton en 2009.

Hervé MARITON, né le 5 novembre 1958 à Alger (Algérie), est un homme politique français, député de la Drôme depuis 1993, maire de Crest depuis 1995ministre de l’Outre-mer dans le gouvernement de Dominique de Villepin du 27 mars au 15 mai 2007.

État civil:

Issu d’une famille modeste, il est le fils d’un père militaire drômois et catholique, et d’une mère pied-noir juive, dont il adopte le culte ; marié, et père de quatre enfants, ces derniers sont élevés dans la religion catholique, celle de son épouse(1).

Élève au lycée Louis-le-Grand à Paris, Hervé MARITON est ingénieur de l’École polytechnique (X 77), titulaire d’un DEA de gestion de l’Université Paris-Dauphine et diplômé de l’IEP de Paris. Il est Ingénieur en chef du Corps des mines. Hervé MARITON parle couramment le russe. Il a notamment obtenu un prix au concours général dans cette matière en 1974.

Il est réélu député de la 3e circonscription au terme des élections législatives de 2012.

En janvier 2013, à la suite de l’accord entre Jean-François Copé et François Fillon qui a suivi la crise politique du congrès de novembre 2012 de l’UMP, il est nommé responsable du pôle projet, assisté par la copéiste Valérie Debord et le filloniste Bruno Retailleau(8).

En novembre 2013, il décide de transformer son club « Réforme et Modernité » en le renommant « Droit au cœur » pour peser sur le débat à l’UMP et le choix de son candidat pour la présidentielle de 2017(9,10).

En mars 2014, la liste qu’il mène obtient 57 % des voix au premier tour et Mariton est réélu maire(11).

En juin 2014, dans une interview au quotidien Le Figaro, il annonce sa candidature à la présidence de l’UMP(12).

Positions:

La présentation

de Hervé MARITON

sur son site

Photo Hervé MARITON WIKIPEDIA

Dans un souci de rassemblement et après avoir reçu le soutien de plusieurs parlementaires, élus locaux et acteurs de la société civile, Hervé MARITON se porte candidat à la présidence de l’UMP.

La France est en crise, les français subissent la faillite de la majorité d’aujourd’hui. Nous devons aussi reconnaître l’échec de l’exécutif en 2012. Il est, alors, urgent que l’opposition se fasse entendre d’une voix nouvelle et claire. Hervé MARITON manifeste la volonté de renouer avec la confiance des militants pour rassurer les électeurs et construire un projet vigoureux pour l’UMP.

Pour donner à l’UMP les plus grandes chances dans l’élection présidentielle de 2017, les primaires seront utiles. Pour les préparer, le plus efficacement et paisiblement, le futur président de l’UMP devra s’abstenir d’y participer.

Homme d’aucun clan, Hervé Mariton s’est tenu éloigné des querelles intestines pour se concentrer sur les enjeux de fond. Hervé MARITON entend désormais prendre ses responsabilités, avec de nombreux parlementaires et élus locaux, pour rebâtir l’unité de la famille politique. Courage, rigueur et bienveillance seront les maîtres-mots pour redonner à l’UMP audace et sérénité.

Hervé MARITON

Hervé MARITON

à FRANCE INTER

le mardi 10 juin 2014:

Et le gars MARITON voudrait être -crédible pour les électeurs en 2017-…c’est une plaisanterie MARITON !
MARITON adore s’écouter parler et nous proposer un abaissement de la dignité humaine comme « retarder l’âge de la retraite ou augmenter la durée de cotisation. »
En tout cas, pour sûr, les députés se votent EUX-MÊMES leurs petits changements pour avoir une retraite sympa !
MARITON est content de lui et adore que l’on parle de lui depuis qu’il fait de la politique depuis l’âge de 24 ans; là est l’essentiel pour cet ingénieur de l’école polytechnique et fervent défenseur du TOUT NUCLEAIRE !
C’est vrai, MARITON, tu as raison:
« Les français en ont assez de cette politique, ils veulent de l’air, quelque chose sur des bases renouvelées. » Les BALKANY et autres MINABLES…en prison !
Marre que les 99% de la population comblent les trous et les erreurs des 1% les plus riches de cette planète !
Alors toi et tes petits camarades de l’UMP, on en a ras-le-bol comme ceux d’en face du PS et non merci pour les autres du FRONT NATIONAL !
Le p’tit gars MARITON qui veut:« fonder son autorité à l’UMP non pas sur une auto-proclamation mais sur une valeur ajoutée apportée. » 
Oui, MARITON, ton ton ton taine…aime s’écouter parler !

ACTE 2

Bruno LE MAIRE

article_photo_Bruno LE MAIRE

Bruno LE MAIRE

candidat à la présidence de l’UMP

Depuis ce mercredi 11 juin 2014, l’UMP connaît un nouveau candidat pour la présidence, dont le sort se décidera lors du congrès, à l’automne.

Invité de Jean-Jacques BOURDIN sur RMC et BFMTV à 8h30, Bruno LE MAIRE a annoncé qu’il briguait la tête du parti.

Il dit vouloir « porter le renouveau politique complet ».

« Je veux être un chef qui rassemble, je ne suis pas un homme de clan », fait valoir l’ancien ministre. Qui prend un engagement : « Si je suis élu président de l’UMP, je ferai en sorte que des primaires soient organisées, et soient ouvertes et équitables. »

« Les primaires s’imposeront à tous », même à Nicolas SARKOZY donc.

Sera-t-il candidat à cette primaire ? « On ne va pas multiplier les candidatures », balaye-t-il.

« Rompre avec les pratiques

politiques du passé »

Il ne faisait déjà pas mystère de sa candidature la semaine dernière. En coulisses, il se préparait à franchir cette étape.

Déterminé, il expliquait au JDD :  »Sur le marché du renouveau, je suis le seul. Il faut rompre avec les pratiques politiques du passé. L’hypothèse que j’aille à la présidence de l’UMP est forte. Y compris contre SARKOZY. »

Dimanche soir, il glissait sur BFMTV :  »Tout est ouvert, ce n’est pas la peine de se précipiter dans la vie, laissons les choses se faire au bon rythme ».

L’ancien ministre de l’Agriculture s’est prévu un véritable plan média pour annoncer sa candidature. Après, il doit filer à Vernon, dans l’Eure, son département, pour un déjeuner militant auxquels plusieurs journalistes sont conviés.

Bruno LE MAIRE:

Autoportrait

en candidat UMP

«Renouveau», «révolution démocratique», «passion», «détermination», Bruno LE MAIRE, qui s’est déclaré candidat à la présidence de l’UMP, martèle sur tous les médias ses ambitions à la première personne pour se faire connaître.

Cyrielle BALERDI

liberation.fr

Encore un énarque comme candidat

à la présidence de l’UMP !

Bruno_Le_Maire_2010

Bruno LE MAIRE, né le 15 avril 1969 à Neuilly-sur-Seine, est un homme politique français, membre de l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP).

Ancien directeur de cabinet de Dominique de Villepin et député de l’Eure, il est nommé, le 23 juin 2009, ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, ainsi que de la Ruralité et l’Aménagement du territoire le 14 novembre 2010, poste qu’il occupe jusqu’au 10 mai 2012. Il est depuis redevenu député.

Biographie:

Fils de Maurice LE MAIRE, cadre du groupe Total, et de Viviane Fradin de Belabre, directrice des établissements privés catholiques Notre-Dame de France (Paris 13e), puis du Saint-Louis-de-Gonzague (16earrondissement de Paris), il entre à l’École normale supérieure en 1989, où il débute des études de littérature française, avec un mémoire sur La Statuaire dans « À la recherche du temps perdu » de Proust, sous la direction de Jean-Yves Tadié1. En 1992, il est reçu premier de l’agrégation de lettres modernes. Diplômé par la suite de l’Institut d’études politiques de Paris (1995), il intègre l’ENA en 1996.

En 1998, à sa sortie de l’ENA, il entre au ministère des Affaires étrangères, à la Direction des Affaires stratégiques, de Sécurité et du Désarmement. Il collabore avec Dominique de Villepin lorsque ce dernier estsecrétaire général de la présidence de la République. Il le suit lorsque celui-ci devient ministre des Affaires étrangères, entre 2002 et 2004. Il a notamment établi l’absence d’armes de destruction massives en Irak durant la crise irakienne de 2002-2003. Continuant à suivre le parcours de Dominique de Villepin, il entre au ministère de l’Intérieur en mars 2004, puis à Matignon en mai 2005, où il devient le conseiller politique du Premier ministre. Il est nommé directeur de cabinet du Premier ministre, en remplacement de Pierre Mongin, nommé PDG de la RATP.

Lors des élections législatives de juin 2007, candidat de l’UMP, il est élu député dans la 1re circonscription de l’Eure2, une circonscription occupée pendant plus de deux décennies par Jean-Louis Debré, démissionnaire en raison de sa nomination en mars 2007 au Conseil constitutionnel. Il est alors opposé à un élu local, Louis Petiet, président de la fédération UMP de l’Eure, qui est contraint de se présenter comme dissident.

Il est par ailleurs, du 16 mars 2008 à 2012 conseiller municipal de la ville d’Évreux.

Nommé conseiller politique de l’UMP en avril 2008, il est nommé secrétaire d’État aux Affaires européennes à la place de Jean-Pierre Jouyet (nommé à la tête de l’Autorité des Marchés Financiers) le12 décembre 2008. La passation des pouvoirs a eu lieu le 13 décembre au Quai d’Orsay(3).

Seul candidat à la primaire, il est désigné par les militants UMP pour conduire la liste du parti aux élections régionales de 2010 en Haute-Normandie, obtenant 1 502 voix (participation : 34,94 %)(4). Mais en mars 2010 il ne réussit pas à ravir la région à Alain Le Vern, perdant dans le cadre d’une triangulaire incluant le FN. Il est néanmoins élu conseiller régional. Le 23 juin 2009, à la faveur d’un remaniement ministériel, Bruno Le Maire est nommé ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche.

Il a présenté, le 13 janvier 2010 en Conseil des ministres, un projet de loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche(5,6), dont le texte est promulgué le 27 juillet 2010(7).

Le 14 novembre 2010, lors de la formation du troisième gouvernement Fillon, il est reconduit dans ses fonctions ministérielles et obtient en plus les portefeuilles de la Ruralité et de l’Aménagement du territoire.

Il se déclare candidat à la présidence de l’UMP le 19 août 20128. Il publie peu de temps après son premier roman consacré au chef d’orchestre autrichien Carlos Kleiber(9).

Il démissionne du ministère des Affaires étrangères, et est radié à partir du 8 octobre 2012(10).

Il est marié à Pauline DOUSSAU DE BAZIGNAN, et a quatre fils. Sa femme a été l’une de ses assistants parlementaires de 2007 à 2013(11)

(Extraits WIKIPEDIA)

On le voit, Bruno LE MAIRE baigne dans le prolétariat et a même le culot d’engager sa femme comme assistante parlementaire !

 Acte 3

LES GARS DE L'UMP: CEUX QUI AIMENT S'ECOUTER PARLER ! (Thierry LAMIREAU/lesoufflecestmavie.unblog.fr/france24.com/le journal du dimanche/lejdd.fr/lefigaro.fr/liberation.fr) dans REFLEXIONS PERSONNELLES article_cope-strasbourg

Succession de COPE 

L’UMP a donc affiché, mardi 10 juin 2014, son unité en s’accordant à l’unanimité sur une période de transition, encore incertaine, qui la mènera d’ici novembre à un congrès de refondation dont les sarcozystes pourraient faire une rampe de lancement pour l’ancien président.

Au terme de plus de deux heures de débats, le bureau politique du parti a entériné l’installation d’un « triumvirat » composé des anciens Premiers ministres Alain JUPPE, Jean-Pierre RAFFARIN et François FILLON et doté de larges pouvoirs. Il assurera l’intérim à compter du 15 juin 2014, date effective de la démission du président Jean-François COPE, emporté par l’affaire Bygmalion.

Le trio sera assisté du vice-président délégué sortant Luc CHATEL au poste de secrétaire général. Le congrès extraordinaire appelé à désigner le futur président du parti aura lieu « au plus tard en novembre ». « Il y a eu un vote unanime sur une résolution qui précise le rôle, la place des anciens Premiers ministres, le calendrier, le périmètre de leur action qui est très important », a dit à Reuters le député Bernard ACCOYER.

Les trois anciens Premiers ministres ont proposé au bureau politique, qui l’a acceptée, la nomination de Luc CHATEL au poste de secrétaire général, précise la motion.

Des secrétaires généraux adjoints et un trésorier national seront nommés le 17 juin 2014 à leur initiative, lors d’un nouveau bureau politique. D’autres nominations seront actées « sans délai » pour assurer la transition.

Les GARS de l'UMP

Eteindre la fronde

SARKOZY l'homme politique IDEAL

L’éclatement de l’affaire Bygmalion a déclenché cette tempête au sein du parti d’opposition. Pour dissimuler un dépassement du plafond de dépenses de la campagne de Nicolas SARKOZY en 2012, des factures auraient été indûment transvasées des comptes de campagne à ceux du parti, via Bygmalion, une agence de communication fondée par deux amis de Jean-François COPE.

http://www.france24.com/fr/20140610-ump-luc-chatel-direction-provisoire-triumvirat-raffarin-jupe-fillon/?utm_medium=twitter&utm_source=dlvr.it

SARKOZY

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SARKOZY l'homme politique IDEAL

« J’accorde toute ma confiance à la direction collégiale menée par les trois anciens Premiers ministres. » Cette phrase c’est bien… Nicolas Sarkozy qui l’a prononcée mercredi 11 juin 2014. 

Alors en Russie, il s’entretenait au téléphone avec Jean-Pierre RAFFARIN, l’un des trois « pachas » qui doivent être confirmés mardi soir pour mener le parti jusqu’à l’élection d’un nouveau président de l’UMP. Une manière de baisser les armes, alors que certains de ses proches s’acharnent contre ce ­triumvirat « hors statut » ? Non, plutôt une manière de gagner du temps. Et surtout de tenter de déjouer l’opération anti-Sarko qui se met en place à l’UMP.

Les principaux dirigeants du parti se sont trouvé un objectif commun : empêcher son retour et verrouiller le principe de ces primaires dont SARKOZY ne veut pas. Dans cette course, chacun joue la montre. Convaincu qu’il doit vite prendre le parti, l’ancien chef de l’État n’en finit pas d’accélérer. Devant des sénateurs, il avait évoqué, il y a dix jours, une entrée en scène à la fin août. Il pourrait en fait se lancer dans la course à la présidence de l’UMP d’ici à la fin du mois. Il présentera son « plan de décollage » à son cercle rapproché lundi ou mardi rue de Miromesnil.

Un déplacement à L’Isle-Adam (Val-d’Oise) a été envisagé puis annulé. D’ores et déjà, les sarkozystes ont reçu leurs éléments de langage.

« On n’est plus en tension, on est en crise. » Ou encore : « Trois ans, ça va être long d’abord pour HOLLANDE, pas pour SARKOZY. »

Autre variante : « Face à la crise, les Français attendent des solutions et un leader, pas Xavier BERTRAND ou Bruno LE MAIRE. »

Vendredi, il a nargué les journalistes massés dans la tribune presse de Ouistreham, lors des cérémonies de commémoration du D-Day en leur lançant, bravache : « À très bientôt! »

1633212_3_ad3b_jean-francois-cope-le-15-janvier-a-paris_109c409c6699e493952c76f86f6bfd97 AFFAIRE BYGMALION dans REFLEXIONS PERSONNELLES

Les primes de départ de COPE

Mercredi soir, le député de Meaux tiendra un ultime meeting à Aulnay-sous-Bois, en banlieue parisienne, chez son soutien, le nouveau maire, Bruno BESCHIZZA.

Jeudi, il a prévu de rassembler tout le personnel de l’UMP à 12 heures pour un « moment convivial ». Avant de partir, il a tenté d’attribuer des primes de départ à certains de ses proches. Selon nos informations, Éric CESARI se serait opposé au versement d’une prime de 15.000 euros à Brice RABASTE, chef de cabinet de COPE.

Samedi, le maire de Meaux est attendu au Salon du livre de Nice pour une conférence sur la guerre 14-18.

Et après ?

Le rendez-vous annuel de son club, Génération France, à la fin de l’été, n’est pas confirmé. De leur côté, les copéistes sont toujours persuadés que leur patron va être blanchi dans l’affaire Bygmalion. COPE a d’ailleurs fait savoir cette semaine à un élu qu’il n’avait nullement l’intention de protéger SARKOZY, dont la sincérité des comptes de campagne est mise en question.

« Je ne suis pas né de la dernière pluie, a expliqué COPE. Il peut se mettre le doigt dans l’œil. »

Un de ses amis n’exclut pas qu’il prétende une nouvelle fois… à la présidence de l’UMP.

Bruno JEUDY et Soazig QUEMENER – Le Journal du Dimanche

(Extraits)

http://www.lejdd.fr/Politique/UMP-face-a-Sarkozy-la-resistance-s-organise-670642

Un petit exemple de contrat 

entre BYGMALION 

et la République 

du CAMEROUN

fichier pdf Bygmalion_Biya_strategie

Les comptes truqués

de l’UMP

et BYGMALION

(Source: Médiapart)

Comptes UMP BYGMALION par Médiapart

Patrick DEVEDJAN

parle des comptes

de l’UMP

sur FRANCE INTER

mercredi 11 juin 2014

Patrick_Deve0398-b1a88 BALKANY

SARKOZY et le BAC

PENDANT CE TEMPS Â L'ELYSEE... dans REFLEXIONS PERSONNELLES pendant_ce_temps_a_lelysee-ac09a

http://lesoufflecestmavie.e.l.f.unblog.fr/files/2014/06/decision-de-lump-mardi-10-juin-2014-sur-sa-gestion-france-2.mp3 ACTE 1 Hervé MARITON... ton ton, ton taine... Ceux qui aiment s'écouter parler. (Thierry LAMIREAU) twitter(@HerveMariton) Hervé MARITON -Député UMP de la Drôme- Hervé MARITON brigue ...&media=http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/files/2014/06/les-gars-de-lump.png" onclick="window.open(this.href);return false;" >
Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 11 juin, 2014 |Pas de commentaires »

LE DEBARQUEMENT DU 6 JUIN 1944: DU MYTHE D’AUJOURD’HUI A LA REALITE HISTORIQUE (Annie LACROIX-RIZ/legrandsoir.info)

Le Débarquement du 6 juin 1944 :
Le jour où la civilisation fut sauvée D DAY
Du mythe d’aujourd’hui
à la réalité historique
LE DEBARQUEMENT DU 6 JUIN 1944: DU MYTHE D'AUJOURD'HUI A LA REALITE HISTORIQUE (Annie LACROIX-RIZ/legrandsoir.info) dans REFLEXIONS PERSONNELLES arton25845-86f3d
Annie LACROIX-RIZ

Le triomphe du mythe de la libération

américaine de l’Europe

En juin 2004, lors du 60e anniversaire (et premier décennal célébré au XXIe siècle) du « débarquement allié » en Normandie, à la question « Quelle est, selon vous, la nation qui a le plus contribué à la défaite de l’Allemagne » l’Ifop afficha une réponse strictement inverse de celle collectée en mai 1945 : soit respectivement pour les États-Unis, 58 et 20%, et pour l’URSS, 20 et 57% [1]. Du printemps à l’été 2004 avait été martelé que les soldats américains avaient, du 6 juin 1944 au 8 mai 1945, sillonné l’Europe « occidentale » pour lui rendre l’indépendance et la liberté que lui avait ravies l’occupant allemand et que menaçait l’avancée de l’armée rouge vers l’Ouest. Du rôle de l’URSS, victime de cette « très spectaculaire [inversion des pourcentages] avec le temps » [2], il ne fut pas question. Le (70e) cru 2014 promet pire sur la présentation respective des « Alliés » de Deuxième Guerre mondiale, sur fond d’invectives contre l’annexionnisme russe en Ukraine et ailleurs [3].

La légende a progressé avec l’expansion américaine sur le continent européen planifiée à Washington depuis 1942 et mise en œuvre avec l’aide du Vatican, tuteur des zones catholiques et administrateur, avant, pendant et après la Deuxième Guerre mondiale de la « sphère d’influence “occidentale” » [4]. Conduite en compagnie de et en concurrence avec la RFA (puis l’Allemagne réunifiée), cette poussée vers l’Est a pris un rythme effréné depuis la « chute du Mur de Berlin » (1989) : elle a pulvérisé les « buts de guerre » que Moscou avait revendiqués en juillet 1941 et atteints en 1944 (récupération du territoire de 1939-1940) et 1945 (acquisition d’une sphère d’influence recouvrant l’ancien « cordon sanitaire » d’Europe centrale et orientale, vieille voie germanique d’invasion de la Russie) [5]. Le projet américain avançait si vite qu’Armand Bérard, diplomate en poste à Vichy et, après la Libération, conseiller d’ambassade à Washington (décembre 1944) puis à Bonn (août 1949), prédit en février 1952 : « les collaborateurs du Chancelier [Adenauer] considèrent en général que le jour où l’Amérique sera en mesure de mettre en ligne une force supérieure, l’URSS se prêtera à un règlement dans lequel elle abandonnera les territoires d’Europe Centrale et Orientale qu’elle domine actuellement. » [6] Les prémonitions, alors effarantes, de Bérard-Cassandre, sont en mai-juin 2014 dépassées : l’ancienne URSS, réduite à la Russie depuis 1991, est menacée à sa porte ukrainienne.

L’hégémonie idéologique « occidentale » accompagnant ce Drang nach Osten a été secondée par le temps écoulé depuis la Deuxième Guerre mondiale. Avant la Débâcle, « l’opinion française » s’était fait « dindonn[er] par les campagnes “idéologiques” » transformant l’URSS en loup et le Reich en agneau. La grande presse, propriété du capital financier, l’avait persuadée que l’abandon de l’alliée tchécoslovaque lui vaudrait préservation durable de la paix. « Une telle annexion sera et ne peut être qu’une préface à une guerre qui deviendra inévitable, et au bout des horreurs de laquelle la France courra le plus grand risque de connaître la défaite, le démembrement et la vassalisation de ce qui subsistera du territoire national comme État en apparence indépendant », avait averti, deux semaines avant Munich, une autre Cassandre du haut État-major de l’armée [7]. Trompée et trahie par ses élites, « la France » connut le destin prévu mais ses ouvriers et employés, subissant 50% de baisse des salaires réels et perdant 10-12 kg entre 1940 et 1944, se laissèrent moins « dindonn[er] par les campagnes “idéologiques” ».

Ils perçurent certes les réalités militaires plus tard que « les milieux bien informés », mais, en nombre croissant au fil des mois, ils suivirent sur les atlas ou les cartes de la presse collaborationniste l’évolution du « front de l’Est ». Ils comprirent que l’URSS, qui réclamait en vain depuis juillet 1941 l’ouverture, à l’Ouest, d’un « second front » allégeant son martyre, portait seule le poids de la guerre. L’« enthousiasme » que suscita en eux la nouvelle du débarquement anglo-américain en Afrique du Nord (8 novembre 1942) était « éteint » au printemps suivant : « Aujourd’hui tous les espoirs sont tournés vers la Russie dont les succès remplissent de joie la population tout entière […] Toute propagande du parti communiste est devenue inutile […] la comparaison trop facile entre l’inaction inexplicable des uns et l’héroïque activité des autres prépare des jours pénibles à ceux qui s’inquiètent du péril bolchevique », trancha un rapport d’avril 1943 destiné au BCRA gaulliste [8].

Si duper les générations qui avaient conservé le souvenir du conflit était délicat, l’exercice est aujourd’hui devenu aisé. À la disparition progressive de ses témoins et acteurs s’est ajouté l’effondrement du mouvement ouvrier radical. Le PCF, « parti des fusillés », a longtemps informé largement, bien au-delà de ses rangs, sur les réalités de cette guerre. Ce qui en demeure en traite moins volontiers dans sa presse, elle-même en voie de disparition, voire bat sa coulpe sur le passé « stalinien » contemporain de sa Résistance. L’idéologie dominante, débarrassée d’un sérieux obstacle, a conquis l’hégémonie sur ce terrain comme sur les autres. La sphère académique n’oppose plus rien (voire s’associe) à l’intoxication déchaînée dans la presse écrite et audiovisuelle ou le cinéma [9]. Or, les préparatifs et objectifs du 6 juin 1944 ne sont éclairés ni par le film « Il faut sauver le soldat Ryan » ni par le long documentaire « Apocalypse ».

La Pax Americana

vue par Armand Bérard

en juillet 1941

La DEMOCRATIE et les USA

C’est bien avant le « tournant » de Stalingrad (janvier-février 1943) que les élites françaises saisirent les conséquences américaines de la situation militaire née de la « résistance […] farouche du soldat russe ». En témoigne le rapport daté de la mi-juillet 1941 que le général Paul Doyen, président de la délégation française à la Commission allemande d’armistice de Wiesbaden, fit rédiger par son collaborateur diplomatique Armand Bérard [10] :

1° Le Blitzkrieg était mort. « Le tour pris par les opérations » contredisait le pronostic des « dirigeants [du] IIIème Reich [qui…] n’avaient pas prévu une résistance aussi farouche du soldat russe, un fanatisme aussi passionné de la population, une guérilla aussi épuisante sur les arrières, des pertes aussi sérieuses, un vide aussi complet devant l’envahisseur, des difficultés aussi considérables de ravitaillement et de communications.

Les batailles gigantesques de tanks et d’avions, la nécessité, en l’absence de wagons à écartement convenable, d’assurer par des routes défoncées des transports de plusieurs centaines de kilomètres entraînent, pour l’Armée allemande, une usure de matériel et une dépense d’essence qui risquent de diminuer dangereusement ses stocks irremplaçables de carburants et de caoutchouc. Nous savons que l’État-Major allemand a constitué trois mois de réserves d’essence. II faut qu’une campagne de trois mois lui permette de réduire à merci le communisme soviétique, de rétablir l’ordre en Russie sous un régime nouveau, de remettre en exploitation toutes les richesses naturelles du pays et en particulier les gisements, du Caucase. Cependant, sans souci de sa nourriture de demain, le Russe incendie au lance-flamme ses récoltes, fait sauter ses villages, détruit son matériel roulant, sabote ses exploitations ».

2° Le risque d’une défaite allemande (longuement détaillé par Bérard) contraignait les maîtres de la France à rallier un autre protecteur que l’impérialisme « continental » choisi depuis la « Réconciliation » des années 1920. Un tel tournant s’avérant impossible « dans les mois à venir », on passerait avec doigté de l’hégémonie allemande à l’américaine, inéluctable. Car « déjà les États-Unis sont sortis seuls vainqueurs de la guerre de 1918 : ils en sortiront plus encore du conflit actuel. Leur puissance économique, leur haute civilisation, le chiffre de leur population, leur influence croissante sur tous les continents, l’affaiblissement des États européens qui pouvaient rivaliser avec eux font que, quoi qu’il arrive, le monde devra, dans les prochaines décades, se soumettre à la volonté des États-Unis. » [11] Bérard distinguait donc dès juillet 1941 le futur vainqueur militaire soviétique – que le Vatican identifia clairement peu après [12] ‑, que la guerre d’attrition allemande épuiserait, du « seul vainqueur », par « puissance économique », qui pratiquerait dans cette guerre comme dans la précédente la « stratégie périphérique ».

« Stratégie périphérique »

et Pax Americana 

contre l’URSS

Les guerres les enrichissent

Les États-Unis, n’ayant jamais souffert d’occupation étrangère ni d’aucune destruction depuis la soumission du Sud agricole (esclavagiste) au Nord industriel, avaient cantonné leur armée permanente à des missions aussi impitoyables qu’aisées, avant (et éventuellement depuis) l’ère impérialiste : liquidation des populations indigènes, soumission de voisins faibles (« l’arrière-cour » latino-américaine) et répression intérieure. Pour l’expansion impériale, la consigne du chantre de l’impérialisme Alfred Mahan ‑ développer indéfiniment la Marine ‑, s’était enrichie sous ses successeurs des mêmes prescriptions concernant l’aviation [13]. Mais la modestie de leurs forces armées terrestres dictait leur incapacité dans un conflit européen. Victoire une fois acquise par pays interposé, fournisseur de la « chair à canon » (« canon fodder »), des forces américaines tardivement déployées investiraient, comme à partir du printemps 1918, le territoire à contrôler : désormais, ce serait à partir de bases aéronavales étrangères, celles d’Afrique du Nord s’ajoutant depuis novembre 1942 aux britanniques [14].

L’Entente tripartite (France, Angleterre, Russie) s’était en 1914 partagé le rôle militaire, finalement dévolu, vu le retrait russe, à la France surtout. C’est l’URSS seule qui l’assumerait cette fois dans une guerre américaine qui, selon l’étude secrète de décembre 1942 du Comité des chefs d’États-majors interarmées (Joint Chiefs of Staff, JCS), se fixait pour norme d’« ignorer les considérations de souveraineté nationale » des pays étrangers. En 1942-1943, le JCS 1° tira du conflit en cours (et du précédent) la conclusion que la prochaine guerre aurait « pour épine dorsale les bombardiers stratégiques américains » et que, simple « instrument de la politique américaine, une armée internationale » chargée des tâches subalternes (terrestres) « internationaliserait et légitimerait la puissance américaine » ; et 2° dressa l’interminable liste des bases d’après-guerre sillonnant l’univers, colonies des « alliés » comprises (JCS 570) : rien ne pourrait nous conduire à « tolérer des restrictions à notre capacité à faire stationner et opérer l’avion militaire dans et au-dessus de certains territoires sous souveraineté étrangère », trancha le général Henry Arnold, chef d’état-major de l’Air, en novembre 1943 [15].

La « Guerre froide » transformant l’URSS en « ogre soviétique » [16] débriderait les aveux sur la tactique subordonnant l’usage de la « chair à canon » des alliés (momentanés) aux objectifs des « bombardements stratégiques américains ». En mai 1949, Pacte atlantique signé (le 4 avril), Clarence Cannon, président de la commission des Finances de la Chambre des Représentants (House Committee on Appropriations) glorifia les fort coûteux « bombardiers terrestres de grand raid capables de transporter la bombe atomique qui “en trois semaines auraient pulvérisé tous les centres militaires soviétiques” » et se félicita de la « contribution » qu’apporteraient nos « alliés […] en envoyant les jeunes gens nécessaires pour occuper le territoire ennemi après que nous l’aurons démoralisé et anéanti par nos attaques aériennes. […] Nous avons suivi un tel plan pendant la dernière guerre » [17].

Les historiens américains Michael Sherry et Martin Sherwin l’ont montré : c’est l’URSS, instrument militairede la victoire, qui était la cible simultanée des futures guerres de conquête – et non le Reich, officiellement désigné comme ennemi « des Nations unies » [18]. On comprend pourquoi en lisant William Appleman Williams, un des fondateurs de « l’école révisionniste » (progressiste) américaine. Sa thèse sur « les relations américano-russes de 1781 à 1947 » (1952) a démontré que l’impérialisme américain ne supportait aucune limitation à sa sphère d’influence mondiale, que la « Guerre froide », née en 1917 et non en 1945-1947, avait des fondements non idéologiques mais économiques, et que la russophobie américaine datait de l’ère impérialiste [19]. « L’entente [russo-américaine] lâche et informelle […] s’était rompue sur les droits de passage des chemins de fer [russes] de Mandchourie méridionale et de l’Est chinois entre 1895 et 1912 ». Les Soviets eurent au surplus l’audace d’exploiter eux-mêmes leur caverne d’Ali Baba, soustrayant aux capitaux américains leur immense territoire (22 millions de km2). Voilà ce qui généra « la continuité, de Theodore Roosevelt et John Hay à Franklin Roosevelt en passant par Wilson, Hugues et Hoover, de la politique américaine en Extrême-Orient » [20] ‑ mais aussi en Afrique et en Europe, autres champs privilégiés « d’un partage et d’un repartage du monde » [21] américains renouvelés sans répit depuis 1880-1890.

Washington prétendait opérer ce « partage-repartage » à son bénéfice exclusif, raison fondamentale pour laquelle Roosevelt mit son veto à toute discussion en temps de guerre avec Staline et Churchill sur la répartition des « zones d’influence ». L’arrêt des armes lui assurerait la victoire militaire à coût nul, vu l’état pitoyable de son grand rival russe, ravagé par l’assaut allemand [22]. En février-mars 1944, le milliardaire Harriman, ambassadeur à Moscou depuis 1943, s’accordait avec deux rapports des services « russes » du Département d’État (« Certains aspects de la politique soviétique actuelle » et « La Russie et l’Europe orientale ») pour penser que l’URSS, « appauvrie par la guerre et à l’affût de notre assistance économique […,] un de nos principaux leviers pour orienter une action politique compatible avec nos principes », n’aurait même pas la force d’empiéter sur l’Est de l’Europe bientôt américaine. Elle se contenterait pour l’après-guerre d’une promesse d’aide américaine, ce qui nous permettrait « d’éviter le développement d’une sphère d’influence de l’Union Soviétique sur l’Europe orientale et les Balkans » [23]. Pronostic manifestant un optimisme excessif, l’URSS n’ayant pas renoncé à s’en ménager une.

La Pax Americana

dans le tronçon français

de la zone d’influence.

 Les plans de paix synarchique…

L'OTAN apporte la démocratie

Ce « levier » financier était, tant à l’Ouest qu’à l’Est, « une des armes les plus efficaces à notre disposition pour influer sur les événements politiques européens dans la direction que nous désirons » [24].

En vue de cette Pax Americana, la haute finance synarchique, cœur de l’impérialisme français particulièrement représenté outre-mer – Lemaigre-Dubreuil, chef des huiles Lesieur (et de sociétés pétrolières), le président de la banque d’Indochine Paul Baudouin, dernier ministre des Affaires étrangères de Reynaud et premier de Pétain, etc. –, négocia, plus activement depuis le second semestre 1941, avec le financier Robert Murphy, délégué spécial de Roosevelt en Afrique du Nord. Futur premier conseiller du gouverneur militaire de la zone d’occupation américaine en Allemagne et un des chefs des services de renseignements, de l’Office of Strategic Services (OSS) de guerre à la Central Intelligence Agency de 1947, il s’était installé à Alger en décembre 1940. Ce catholique intégriste y préparait le débarquement des États-Unis en Afrique du Nord, tremplin vers l’occupation de l’Europe qui commencerait par le territoire français quand l’URSS s’apprêterait à franchir ses frontières de 1940-1941 pour libérer les pays occupés [25]. Ces pourparlers secrets furent tenus en zone non occupée, dans « l’empire », via les « neutres », des pro-hitlériens Salazar et Franco, sensibles aux sirènes américaines, aux Suisses et aux Suédois, et via le Vatican, aussi soucieux qu’en 1917-1918 d’assurer une paix douce au Reich vaincu. Prolongés jusqu’à la fin de la guerre, ils inclurent dès 1942 des plans de « retournement des fronts », contre l’URSS, qui percèrent avant la capitulation allemande [26] mais n’eurent plein effet qu’après les 8-9 mai 1945.

Traitant d’affaires économiques immédiates (en Afrique du Nord) et futures (métropolitaines et coloniales pour l’après-Libération) avec les grands synarques, Washington comptait aussi sur eux pour évincer de Gaulle, également haï des deux parties. En aucun cas parce qu’il était une sorte de dictateur militaire insupportable, conformément à une durable légende, au grand démocrate Roosevelt. De Gaulle déplaisait seulement parce que, si réactionnaire qu’il eût été ou fût, il tirait sa popularité et sa force de la Résistance intérieure (surtout communiste) : c’est à ce titre qu’il entraverait la mainmise totale des États-Unis, alors qu’un « Vichy sans Vichy » offrirait des partenaires honnis du peuple, donc aussi dociles « perinde ac cadaver » aux injonctions américaines qu’ils l’étaient aux ordres allemands. Cette formule américaine, finalement vouée à l’échec vu le rapport de forces général et français, eut donc pour héros successifs, de 1941 à 1943, les cagoulards vichystes Weygand, Darlan puis Giraud, champions avérés de dictature militaire [27], si représentatifs du goût de Washington pour les étrangers acquis à la liberté de ses capitaux et à l’installation de ses bases aéronavales [28].

On ne s’efforçait pas d’esquiver De Gaulle pour subir les Soviets : épouvantés par l’issue de la bataille de Stalingrad, les mêmes financiers français dépêchèrent aussitôt à Rome leur tout dévoué Emmanuel Suhard, instrument depuis 1926 de leurs plans de liquidation de la République. Le cardinal-archevêque (de Reims) avait été, la Cagoule ayant opportunément en avril 1940 liquidé son prédécesseur Verdier, nommé à Paris en mai juste après l’invasion allemande (du 10 mai) : ses mandants et Paul Reynaud, complice du putsch Pétain-Laval imminent, l’envoyèrent amorcer à Madrid le 15 mai, via Franco, les tractations de « Paix » (capitulation) avec le Reich [29]. Suhard fut donc à nouveau chargé de préparer, en vue de la Pax Americana, les pourparlers avec le nouveau tuteur : il devait demander à Pie XII de poser « à Washington », via Myron Taylor, ancien président de l’US Steel et depuis l’été 1939 « représentant personnel » de Roosevelt « auprès du pape », « la question suivante : “Si les troupes américaines sont amenées à pénétrer en France, le gouvernement de Washington s’engage-t-il à ce que l’occupation américaine soit aussi totale que l’occupation allemande ?” », à l’exclusion de toute « autre occupation étrangère (soviétique). Washington a répondu que les États-Unis se désintéresseraient de la forme future du gouvernement de la France et qu’ils s’engageaient à ne pas laisser le communisme s’installer dans le pays » [30]. La bourgeoisie, nota un informateur du BCRA fin juillet 1943, « ne croyant plus à la victoire allemande, compte […] sur l’Amérique pour lui éviter le bolchevisme. Elle attend le débarquement anglo-américain avec impatience, tout retard lui apparaissant comme une sorte de trahison ». Ce refrain fut chanté jusqu’à la mise en œuvre de l’opération « Overlord » [31].

… contre les espérances populaires

OBAMA et HOLLANDE La Grande Embrouille Dessin comique

Au « bourgeois français [qui avait] toujours considéré le soldat américain ou britannique comme devant être naturellement à son service au cas d’une victoire bolchevique », les RG opposaient depuis février 1943 « le prolétariat », qui exultait : « les craintes de voir “sa” victoire escamotée par la haute finance internationale s’estompent avec la chute de Stalingrad et l’avance générale des soviets » [32]. De ce côté, à la rancœur contre l’inaction militaire des Anglo-Saxons contre l’Axe s’ajouta la colère provoquée par leur guerre aérienne contre les civils, ceux des « Nations unies » compris. Les « bombardements stratégiques américains », ininterrompus depuis 1942, frappaient les populations mais épargnaient les Konzernepartenaires, IG Farben en tête comme le rapporta en novembre « un très important industriel suédois en relations étroites avec [le géant chimique], retour d’un voyage d’affaires en Allemagne » : à Francfort, « les usines n’ont pas souffert », à Ludwigshafen, « les dégâts sont insignifiants », à Leverkusen, « les usines de l’IG Farben […] n’ont pas été bombardées » [33].

Rien ne changea jusqu’en 1944, où un long rapport de mars sur « les bombardements de l’aviation anglo-américaine et les réactions de la population française » exposa les effets de « ces raids meurtriers et inopérants » : l’indignation enflait tant depuis 1943 qu’elle ébranlait l’assise du contrôle américain imminent du territoire. Depuis septembre 1943 s’étaient intensifiées les attaques contre la banlieue de Paris, où les bombes étaient comme « jetées au hasard, sans but précis, et sans le moindre souci d’épargner des vies humaines ». Nantes avait suivi, Strasbourg, La Bocca, Annecy, puis Toulon, qui avait « mis le comble à la colère des ouvriers contre les Anglo-Saxons » : toujours les mêmes morts ouvriers et peu ou pas d’objectifs industriels touchés. Les opérations préservaient toujours l’économie de guerre allemande, comme si les Anglo-Saxons « craignaient de voir finir la guerre trop vite ». Ainsi trônaient intacts les hauts-fourneaux, dont la « destruction paralyserait immédiatement les industries de transformation, qui cesseraient de fonctionner faute de matières premières ». Se répandait « une opinion très dangereuse […] dans certaines parties de la population ouvrière qui a été durement frappée par les raids. C’est que les capitalistes anglo-saxons ne sont pas mécontents d’éliminer des concurrents commerciaux, et en même temps de décimer la classe ouvrière, de la plonger dans un état de détresse et de misère qui lui rendra plus difficile après la guerre la présentation de ses revendications sociales. Il serait vain de dissimuler que l’opinion française est, depuis quelque temps, considérablement refroidie à l’égard des Anglo-Américains », qui reculent toujours devant « le débarquement promis […]. La France souffre indiciblement […] Les forces vives du pays s’épuisent à une cadence qui s’accélère de jour en jour, et la confiance dans les alliés prend une courbe descendante. […] Instruits par la cruelle réalité des faits, la plupart des ouvriers portent désormais tous leurs espoirs vers la Russie, dont l’armée est, à leur avis, la seule qui puisse venir à bout dans un délai prochain de la résistance des Allemands » [34].

C’est donc dans une atmosphère de rancœur contre ces « alliés » aussi bienveillants pour le Reich qu’avant et après 1918 qu’eut lieu leur débarquement du 6 juin 1944. Colère et soviétophilie populaires persistèrent, donnant au PCF un écho qui inquiétait l’État gaulliste imminent : « le débarquement a enlevé à sa propagande une part de sa force de pénétration », mais « le temps assez long qu’ont mis les armées anglo-américaines à débarquer sur le sol français a été exploité pour démontrer que seule l’armée russe était en mesure de lutter efficacement contre les nazis. Les morts provoquées par les bombardements et les douleurs qu’elles suscitent servent également d’éléments favorables à une propagande qui prétend que les Russes se battent suivant les méthodes traditionnelles et ne s’en prennent point à la population civile » [35].

Le déficit de sympathie enregistré dans ce morceau initial de la sphère d’influence américaine se maintint entre la Libération de Paris et la fin de la guerre en Europe, comme l’attestent les sondages de l’Ifop d’après-Libération, parisien (« du 28 août au 2 septembre 1944 ») et de mai 1945, national (déjà cité) [36]. Il fut après-guerre, on l’a dit, d’abord progressivement, puis brutalement comblé. Il n’est donc plus grand monde pour rappeler qu’après la bataille des Ardennes (décembre 1944-janvier 1945), seuls combats importants livrés par les Anglo-Saxons contre des troupes allemandes (9 000 morts américains) [37], le haut-commandement de la Wehrmacht négocia fébrilement sa reddition « aux armées anglo-américaines et le report des forces à l’Est » ;

- que, fin mars 1945, « 26 divisions allemandes demeuraient sur le front occidental », à seule fin d’évacuation « vers l’Ouest » par les ports du Nord, « contre 170 divisions sur le front de l’Est », qui combattirent farouchement jusqu’au 9 mai (date de la libération de Prague) [38] ;

- que le libérateur américain, qui avait doublé à la faveur de la guerre son revenu national, avait sur les fronts du Pacifique et d’Europe perdu 290 000 soldats de décembre 1941 à août 1945 [39] : soit l’effectif soviétique tombé dans les dernières semaines de la chute de Berlin, et 1% du total des morts soviétiques de la « Grande guerre patriotique », près de 30 millions sur 50.

Du 6 juin 1944 au 9 mai 1945, Washington acheva de mettre en place tout ou presque pour rétablir le « cordon sanitaire » que les rivaux impérialistes anglais et français avaient édifié en 1919 ; et pour transformer en bête noire le pays le plus chéri des peuples d’Europe (français inclus). La légende de la « Guerre froide » mériterait les mêmes correctifs que celle de l’exclusive libération américaine de l’Europe [40].

Annie LACROIX-RIZ

Professeur émérite d’histoire contemporaine, université Paris VII-Denis Diderot

NOTA:

Images rajoutées par Thierry LAMIREAU

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Si vous le pouvez du vôtre, essayez…

[1] Frédéric Dabi, « 1938-1944 : Des accords de Munich à la libération de Paris ou l’aube des sondages d’opinion en France », février 2012, http://www.revuepolitique.fr/1938-1944-laube-des-sondages-dopinion-en-france/, chiffres extraits du tableau, p. 5. Total inférieur à 100 : 3 autres données : Angleterre ; 3 pays ; sans avis.

[2Ibid., p. 4.

[3] Campagne si délirante qu’un journal électronique lié aux États-Unis a le 2 mai 2014 a prôné quelque pudeur sur l’équation CIA-démocratie http://www.huffingtonpost.fr/charles-grandjean/liberte-democratie-armes-desinformation-massive-ukraine_b_5252155.html

[4] Annie Lacroix-Riz, Le Vatican, l’Europe et le Reich 1914-1944, Paris, Armand Colin, 2010 (2e édition), passim.

[5] Lynn E. Davis, The Cold War begins […] 1941-1945, Princeton, Princeton UP, 1974 ; Lloyd Gardner,Spheres of influence […], 1938-1945, Chicago, Ivan R. Dee, 1993 ; Geoffrey Roberts, Stalin’s Wars : From World War to Cold War, 1939-1953. New Haven & London : Yale University Press, 2006, traduction chez Delga, septembre 2014.

[6] Tél. 1450-1467 de Bérard, Bonn, 18 février 1952, Europe généralités 1949-1955, 22, CED, archives du ministère des Affaires étrangères (MAE).

[7] Note État-major, anonyme, 15 septembre 1938 (modèle et papier des notes Gamelin), N 579, Service historique de l’armée de terre (SHAT).

[8] Moral de la région parisienne, note reçue le 22 avril 1943, F1a, 3743, Archives nationales (AN).

[9] Lacroix-Riz, L’histoire contemporaine toujours sous influence, Paris, Delga-Le temps des cerises,2012.

[10] Revendication de paternité, t. 1 de ses mémoires, Un ambassadeur se souvient. Au temps du danger allemand, Paris, Plon, 1976, p. 458, vraisemblable, vu sa correspondance du MAE.

[11] Rapport 556/EM/S au général Koeltz, Wiesbaden, 16 juillet 1941, W3, 210 (Laval), AN.

[12] Les difficultés « des Allemands » nous menacent, se lamenta fin août Tardini, troisième personnage de la secrétairerie d’État du Vatican, d’une issue « telle que Staline serait appelé à organiser la paix de concert avec Churchill et Roosevelt », entretien avec Léon Bérard, lettre Bérard, Rome-Saint-Siège, 4 septembre 1941, Vichy-Europe, 551, archives du ministère des Affaires étrangères (MAE).

[13] Michael Sherry, Preparation for the next war, American Plans for postwar defense, 1941-1945, New Haven, Yale University Press, 1977, chap. 1, dont p. 39.

[14] Exemples français et scandinave (naguère fief britannique), Lacroix-Riz, « Le Maghreb : allusions et silences de la chronologie Chauvel », La Revue d’Histoire Maghrébine, Tunis, février 2007, p. 39-48 ; Les Protectorats d’Afrique du Nord entre la France et Washington du débarquement à l’indépendance 1942-1956, Paris, L’Harmattan, 1988, chap. 1 ; « L’entrée de la Scandinavie dans le Pacte atlantique (1943-1949) : une indispensable “révision déchirante” », guerres mondiales et conflits contemporains (gmcc), 5 articles, 1988-1994, liste, http://www.historiographie.info/cv.html.

[15] Sherry, Preparation, p. 39-47 (citations éparses).

[16] Sarcasme de l’ambassadeur américain H. Freeman Matthews, ancien directeur du bureau des Affaires européennes, dépêche de Dampierre n° 1068, Stockholm, 23 novembre 1948, Europe Généralités 1944-1949, 43, MAE.

[17] Tél. Bonnet n° 944-1947, Washington, 10 mai 1949, Europe généralités 1944-1949, 27, MAE, voir Lacroix-Riz, « L’entrée de la Scandinavie », gmcc, n° 173, 1994, p. 150-151 (150-168).

[18] Martin Sherwin, A world destroyed. The atomic bomb and the Grand Alliance, Alfred a Knopf, New York, 1975 ; Sherry Michael, Preparation ; The rise of American Air Power : the creation of Armageddon, New Haven, Yale University Press, 1987 ; In the shadow of war : the US since the 1930’s, New Haven, Yale University Press, 1995.

[19] Williams, Ph.D., American Russian Relations, 1781-1947, New York, Rinehart & Co., 1952, et The Tragedy of American Diplomacy, Dell Publishing C°, New York, 1972 (2e éd).

[20] Richard W. Van Alstyne, recension d’American Russian Relations, The Journal of Asian Studies, vol. 12, n° 3, 1953, p. 311.

[21] Lénine, L’impérialisme, stade suprême du capitalismeEssai de vulgarisation, Paris, Le Temps des cerises, 2001 (1e édition, 1917), p. 172. Souligné dans le texte.

[22] Élément clé de l’analyse révisionniste, dont Gardner, Spheres of influence, essentiel.

[23] Tél. 861.01/2320 de Harriman, Moscou, 13 mars 1944, Foreign Relations of the United States 1944IV, Europe, p 951 (en ligne).

[24Ibid.

[25] Lacroix-Riz, « Politique et intérêts ultra-marins de la synarchie entre Blitzkrieg et Pax Americana, 1939-1944 », in Hubert Bonin et al.Les entreprises et l’outre-mer français pendant la Seconde Guerre mondiale, Pessac, MSHA, 2010, p. 59-77 ; « Le Maghreb : allusions et silences de la chronologie Chauvel », La Revue d’Histoire Maghrébine, Tunis, février 2007, p. 39-48.

[26] Dont la capitulation de l’armée Kesselring d’Italie, opération Sunrise négociée en mars-avril 1945 par Allen Dulles, chef de l’OSS-Europe en poste à Berne, avec Karl Wolff, « chef de l’état-major personnel de Himmler » responsable de « l’assassinat de 300 000 juifs », qui ulcéra Moscou. Lacroix-Riz, Le Vatican, chap. 10, dont p. 562-563, et Industriels et banquiers français sous l’Occupation,Paris, Armand Colin, 2013, chap.

[27] Jean-Baptiste Duroselle, L’Abîme 1939-1945, Paris, Imprimerie nationale, 1982, passim ; Lacroix-Riz, « Quand les Américains voulaient gouverner la France », Le Monde diplomatique, mai 2003, p. 19 ; Industriels, chap. 9.

[28] David F Schmitz, Thank God, they’re on our side. The US and right wing dictatorships, 1921-1965, Chapel Hill, University of North Carolina Press, 1999.

[29] Index Suhard Lacroix-Riz, Le choix de la défaite : les élites françaises dans les années 1930, etDe Munich à Vichy, l’assassinat de la 3e République, 1938-1940, Paris, Armand Colin, 2010 (2e édition) et 2008.

[30] LIBE/9/14, 5 février 1943 (visite récente), F1a, 3784, AN. Taylor, Vatican, chap. 9-11 et index.

[31] Information d’octobre, reçue le 26 décembre 1943, F1a, 3958, AN, et Industriels, chap. 9.

[32] Lettre n° 740 du commissaire des RG au préfet de Melun, 13 février 1943, F7, 14904, AN.

[33] Renseignement 3271, arrivé le 17 février 1943, Alger-Londres, 278, MAE.

[34] Informations du 15 mai, diffusées les 5 et 9 juin 1944, F1a, 3864 et 3846, AN.

[35] Information du 13 juin, diffusée le 20 juillet 1944, « le PC à Grenoble », F1a, 3889, AN.

[36] M. Dabi, directeur du département Opinion de l’Ifop, phare de l’ignorance régnant en 2012 sur l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale, déplore le résultat de 1944 : « une très nette majorité (61%) considèrent que l’URSS est la nation qui a le plus contribué à la défaite allemande alors que les États-Unis et l’Angleterre, pourtant libérateurs du territoire national [fin août 1944 ??], nerecueillent respectivement que 29,3% et 11,5% », « 1938-1944 », p. 4, souligné par moi.

[37] Jacques Mordal, Dictionnaire de la Seconde Guerre mondiale, Paris, Larousse, 1979, t. 1, p. 109-114.

[38] Gabriel Kolko, The Politics of War. The World and the United States Foreign Policy, 1943-1945, New York, Random House, 1969, chap. 13-14.

[39] Pertes « militaires uniquement », Pieter Lagrou, « Les guerres, la mort et le deuil : bilan chiffré de la Seconde Guerre mondiale », in Stéphane Audoin-Rouzeau et al., dir., La violence de guerre 1914-1945, Bruxelles, Complexe, 2002, p. 322 (313-327).

[40] Bibliographie, Jacques Pauwels, Le Mythe de la bonne guerre : les USA et la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles, Éditions Aden, 2012, 2e édition ; Lacroix-Riz, Aux origines du carcan européen, 1900-1960. La France sous influence allemande et américaine, Paris, Delga-Le temps des cerises, 2014.

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Quelques commentaires:
OBAMA Game of Drones
05/06/2014 à 07:59 par BEYER Michel

Voici ce que titre en page 4 Ouest-France du 05/06/14 :
La reconquête de l’Europe a démarré en Normandie.
Voila comment on fait l’Histoire. Heureusement que des historiennes comme Annie LACROIX-RIZ apportent des éléments pour corriger toute cette propagande.

05/06/2014 à 09:53 par jean-marie DEFOSSE

Un grand MERCI à Annie LACROIX-RIZ qui me réconcilie peu à peu avec nos « historiens français » desquels je m’étais prudemment éloignés , ces derniers ayant trop tendance à nous rejouer l’histoire de France suivant le bon vouloir de ceux qui tirent profits de notre République depuis des lustres .

05/06/2014 à 10:19 par Nina

« La légende de la « guerre froide » mériterait les mêmes correctifs que celle de l’exclusive libération américaine de l’Europe » tout est dit.
1) Annie LACROIX-RIZ devrait faire partie des manuels d’histoire dès le collège de nos enfants…
2) Et imaginons un grand débat POUTINE – OBAMA ce 6 juin 2014 avec LACROIX-RIZ pour arbitre…
Mais faut pas rêver !!

L'enfant qui désigne l'adulte Tu es coupable
05/06/2014 à 10:37 par Scalpel

@Michel BEYER
Ouest-France est en 2014 ce que Ouest-Eclair (son collabo d’ancêtre) fut en 1940 : un ardent organe de désinformation, sur le mode pâté d’alouette, s’asseyant sur toutes les vérités dérangeantes pour ne cracher que mensonges et contrevérités à la face de se son cheptel de lecteurs.
Je m’honore de boycotter ce torchon depuis des lustres et invite à faire de même.

@ Annie LACROIX-RIZ
Les USA ont donc volé (au secours de ) la victoire contre le nazisme (au nez et à la barbe des russes) pour en pérenniser le fond idéologique à leur exclusif profit.
Aussi avéré que soit cet implacable constat, il n’en est pas moins vrai que la propagande supplante la réalité, le mensonge la vérité, la voracité infinie d’une poignée de psychopathes le simple désir de vivre harmonieusement de l’écrasante majorité de nos congénères.
J’irai jusqu’à dire que si nous ne sommes pas en dictature totale, ce n’est que parce du point de vue de la clique de perpétuels criminels contre l’humanité, triomphants bénéficiaires du système, leur mensonge hollywoodien, rouage maintenant l’illusion collective, est plus efficient dans une démocratie de façade, fut-elle bien lézardée, que la vérité crue de la barbarie totalitaire et que, internet aidant, la quantité critique ( tolérable pour ne pas menacer directement leur funeste joug) de consciences éveillées est sur le point d’être atteinte.
JP Morgan, banque hier partenaire d’Adolphe Hitler, n’appelait-elle pas ouvertement dès 2013 à l’avènement d’un totalitarisme européen. ?

L'EUROPE un emprisonnement
05/06/2014 à 10:47 par Placide PRCF

Cette article d’Annie LACROIX-RIZ a été initialement publié sur le site La Faute à Diderot, ainsi que sur le site web du PRCF, dont Annie LACROIX-RIZ est également militante, sous le chapeau suivant :
Notre camarade Annie LACROIX-RIZ, historienne professeur d’histoire contemporaine émérite de l’Université Paris VII Diderot, nous rappelle dans un article très documenté, fort opportunément, les dimensions véritables du 6 juin 1944.
La déferlante médiatique qui accompagne le 70e anniversaire de l’événement est à la hauteur du mensonge historique qui se met en place depuis des années sur la IIe guerre mondiale. (NDLR : Il suffit de voir la chape de plomb sur le 70e anniversaire de la bataille de Stalingrad l’année dernière totalement passée sous silence par les médias dominant, alors que la seule commémoration le 2 février 2013 à Paris de cette victoire décisive pour la libération de la France à l’initiative du PRCF a été totalement censurée. Sur le sujet lire nos articles que vous pouvez retrouver par la fonction recherche avec le mot clé Stalingrad, notamment :

http://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/stalingrad-on-noub…
http://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/70e-anniversaire-de-…
http://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/les-70-ans-de-stalin…
http://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/un-monument-digne-de…)

05/06/2014 à 18:39 par ARCHER Gabrielle

Toutes « les commémorations » d’événements guerriers ou malheureux du passé ne sont en fait que les intentions cachées d’hypocrites vindicatifs qui entretiennent leur haine en la déversant sur leurs enfants et dans un futur saccagé et détruit d’avance….. !
Les yankees en passant sur un grand nombre de petites Françaises écervelées sont seulement venus défendre leurs uniques intérêts en Europe et en particulier les usines d’armement de la famille Kennedy qui se trouvent encore entre Coblence et la forêt noire *in Deutchland*

Marché transatlantique
05/06/2014 à 19:16 par ARCHER Gabrielle

« Les Français savent que la Russie soviétique « URSS » a joué le rôle principal dans leur libération. »
(Phrase de Charles DE GAULLE à Moscou en 1966) »

'Reaper' moniker given to MQ-9 unmanned aerial vehicle
05/06/2014 à 21:40 par Dwaabala

Puisqu’il est fait allusion aux bombardements sur Paris en 1942, et que sur un autre fil il était question de polars, en voici un de Léo Malet qui se situe à cette époque :

Nestor Burma contre CQFD”. Il y en a d’autres, du même LM, qui reflètent de façon intéressante la France de l’occupation, de la ligne de démarcation, du manque de tabac pour la pipe du héros, et des tickets de rationnement. Ce dernier point en rapport aussi avec l’amaigrissement des Français dont parle l’article au temps des restrictions.
À la Libération, il n’était pas interdit aux enfants de jouer aux soldats de plomb ni à la petite guerre. À part les gendarmes et les voleurs, les billes, le cerceau, et les castagnettes maison, et plus tard les cow-boys et les indiens, il n’y avait même que cela.
D’ailleurs je portais des culottes courtes taillées dans du drap de récupération allemand. – Allemands prisonniers que je vis un jour passer en rangs dans la rue, les mains sur la nuque.
Pour me rapprocher de l’article, dans la cour de récréation la discussion pouvait porter sur le point de savoir grâce à qui l’Allemagne avait été vaincue. Je me souviens d’une empoignade à la Petit Nicolas avec le fils d’un aventurier (atténuation) qui se retrouvait à la direction de la presse locale, qui roulait déjà (!) en voiture américaine de luxe, et qui tenait que c’était par les Américains. Je ne sais pourquoi (bien que j’aie quelques soupçons), je défendais mordicus que c’étaient les Russes grâce à leurs chars ! … et plus tard, il y eu la mort de Marcel Cerdan, mais je dérape.

L'élite vit de l'ignorance du peuple
05/06/2014 à 22:39 par Gérard

J’ai très peu de temps en ce moment pour effectuer des recherches, donc à c’est à vous de « jouer », mais je suis certain d’avoir entendu vite fait un présentateur d’une chaîne de télé nationale avoir dit en substance ceci : « Certes le débarquement (du 6 juin) a eu un impact sur la fin de la guerre, mais il ne faut pas oublier que c’est l’Union Soviétique qui a payé le plus lourd tribut de cette guerre » et si je me souviens bien, il a rajouté : « avec ses 21 millions de morts, et que sans elle le débarquement n’aurait pas pu avoir lieu »…
Est-il à l’heure actuelle dans un placard ?
Que rajouter après Annie LACROIX-RIZ et ses fabuleuses et implacables analyses (les mots me manquent !), sinon que paradoxe parmi les paradoxes, qu’elle est citée admirativement sur des sites qu’ont dit d’extrême droite, nationalistes, traditionalistes, ou autre (?) mais surtout pas fascistes…
Çà donnerait plutôt à réfléchir, non ?
Voir ci-dessous ce que j’ai trouvé, d’où cela provient-il ?…voir ci-dessus, mais je n’apporterai aucune référence.
C’est assez long pour un commentaire, et il y a un nom qui risquera de choquer. Je ne connais rien de lui, culture de Gauche oblige, c’est donc à chacun de Juger…
(@ Viktor)
« Ce n’est pas parce que la palette a été mélangée dans les têtes que les couleurs fondamentales n’existent plus. »
J’aime bien cette expression, mais reste à mettre en évidence quelles sont ces « couleurs fondamentales »

Dans le Manifeste du Parti Communiste (1848), Karl Marx écrit : « La bourgeoisie a noyé les frissons sacrés de l’extase religieuse, de l’enthousiasme chevaleresque, de la sentimentalité à quatre sous dans les eaux glacées du calcul égoïste. Elle a fait de la dignité personnelle une simple valeur d’échange et, à la place des libertés si chèrement acquises, elle a substitué l’unique et impitoyable liberté du commerce (…) Elle force toutes les nations à adopter le style de production de la bourgeoisie, même si elles ne veulent pas y venir. Elle les force à introduire chez elles la prétendue civilisation, c’est-à-dire à devenir bourgeoises. En un mot, elle forme le monde à son image ».

Comment mieux décrire les effets destructeurs, pour les cultures, de l’esprit marchand propagé par la bourgeoisie ? Ces cultures se trouvent ainsi réduites à de simples comportements de consommation et le seul langage admis est celui du pouvoir d’achat, potentiellement égal chez tous les peuples et sur toute la Terre. Cette volonté de diffusion d’un seul mode de vie menace à terme la richesse culturelle de l’humanité. De même que pour les marchands classiques, les frontières et les mœurs variées constituaient des obstacles intolérables, pour la société marchande, les différences ethniques, culturelles, nationales, sociales et même personnelles, doivent être inexorablement résolues. Le rêve universaliste d’un vaste et homogène marché mondial de la consommation annonce l’avènement de l’homo œconomicus.

Dépassant ainsi largement sa fonction de satisfaction des besoins matériels essentiels, l’économie est devenue le fondement même de la nouvelle « culture » universelle. Cette mutation a réduit l’homme à n’être plus que ce qu’il achète : pour employer un mot à la mode, il s’est réifié. Et Valéry Giscard d’Estaing de définir en ces termes son projet politique : « Promouvoir une immense classe moyenne de consommateurs ». Dictature du bien-être ?
Dès 1927, Drieu La Rochelle nous mettait en garde : « L’étouffement des désirs par la satisfaction des besoins, telle est l’économie sordide, découlant des facilités dont nous accablent les machines, qui viendra à bout de nos races. L’abondance de l’épicerie tue les passions. Bourrée de conserves, il se fait dans la bouche de l’homme une mauvaise chimie qui corrompt les vocables. Plus de religions, plus d’arts, plus de langages. Assommé, l’homme n’exprime plus rien » (Le Jeune Européen).

N’est-ce pas ça la « couleur fondamentale » ?

Missile russe TOPOL M
06/06/2014 à 15:12 par Dominique

Sur http://www.mondialisation.ca/6-juin-44-ce-quon-ne-vous-dira-pas/5385768 :

6 juin 44 : ce qu’on ne vous dira pas
Par Michel COLLON
Mondialisation.ca, 05 juin 2014

« Oui, mais quand même les Américains nous ont ont libérés en 45 ! » combien de fois, l’ai-je entendue celle-là ! sur les bancs de l’école. mais aussi lors de débats sur les guerres actuelles des USA.

40-45, la seule ‘bonne’ guerre US ? Peut-être à nuancer. Quelques faits troublants sont documentés dans un excellent livre de l’historien Jacques Pauwels (1). Ses documents irréfutables prouvent qu’une grande partie des sociétés US ont carrément collaboré avec Hitler, et pas seulement au début de la guerre : Du Pont, Union Carbide, Westinghouse, General Electric, Goodrich, Singer, Kodak, ITT, JP Morgan…

Pire. La grande nouveauté stratégique d’Hitler, ce fut la “Blitzkrieg”, la guerre-éclair : porter très vite ses troupes au cœur de l’adversaire. Pour cela, deux conditions indispensables : des camions et de l’essence. L’Allemagne n’ayant aucun des deux, c’est Esso qui a fourni l’essence, tandis que les camions provenaient des usines allemandes de Ford et General Motors.

“Que cette guerre dure le plus longtemps possible !”

Pauwels montre que :

1. Une grande partie du patronat US était pro-Hitler dans les années 30 et 40.

2. Cela n’a changé qu’au moment où les ventes des firmes US furent mises en danger par l’agressivité commerciale allemande en Amérique latine et ailleurs. Et par les occupations japonaises qui confiquaient tout le commerce en Asie.

En fait, les Etats-Unis jouaient double jeu. Ils souhaitaient que la guerre dure longtemps. Pourquoi ?

D’un côté, les énormes profits que leurs sociétés réalisaient en Allemagne étaient en croissance. De l’autre côté, ils s’enrichissaient en prêtant à la Grande-Bretagne qui supportait tout le poids financier de la guerre. Washington posait d’ailleurs comme condition que Londres abandonne ses colonies après la guerre. Ce qui fut fait. Les Etats-Unis ont réussi à profiter de la Deuxième Guerre mondiale pour affaiblir leurs rivaux et devenir la seule superpuissance capitaliste.

Henry Ford : ”Ni les Alliés, ni l’Axe ne devraient gagner la guerre. Les USA devraient fournir aux deux camps les moyens de continuer à se battre jusqu’à ce que tous deux s’effondrent.”

Le futur président Harry Truman, 1941 : ” Si l’Allemagne gagne, nous devons aider la Russie et si la Russie gagne, nous devons aider l’Allemagne, afin qu’il en meure le maximum de chaque côté.”

Ce jeu cynique ne cessa que lorsque l’URSS vainquit Hitler. Alors seulement, les Etats-Unis se précipitèrent pour sauver leurs intérêts en Europe.

Le 6 juin 2014, on fera comme si la guerre avait été gagnée en Normandie et non à Stalingrad. On ne dira pas qu’Hitler perdit 90% de ses soldats à l’Est. Que pour un soldat US tué, il y en eut 53 soviétiques. Les manuels scolaires sont parfois bizarres, non ?

Voilà, désolé de vous avoir ôté une de vos dernières illusions. Le 6 juin 2014, vous pourrez penser à tout ça lorsque sur une plage normande, on fêtera George Bush alors que son grand-père a financé Hitler. Dans quel monde vivons-nous ?

Michel COLLON

Note :

(1). Paru en néerlandais sous le titre ”Le mythe de la bonne guerre (l’Amérique et la Deuxième Guerre mondiale) , EPO 2000. Il existe aussi la version française. A recommander, c’est aussi plein de révélations sur Roosevelt, Truman, la menace d’envahir l’URSS, la récupération des espions et criminels nazis, Churchill, De Gaulle, Yalta…

http://www.legrandsoir.info/le-debarquement-du-6-juin-1944-du-mythe-d-aujourd-hui-a-la-realite-historique.html

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 8 juin, 2014 |Pas de commentaires »

NIGER-AREVA: LES COULISSES D’UNE TRES LONGUE NEGOCIATION + RETOUR SUR INFO AVEC LA CRIIRAD ET THIERRY LAMIREAU REALISATEUR DU FILM « URANIUM EN LIMOUSIN » (Christophe BOISBOUVIER/economie.jeuneafrique.com)

Niger-AREVA :

Mine d'IMOURAREN au NIGER

Les coulisses

d’une très longue

négociation

(Christophe BOISBOUVIER) 
Niger Areva Arlit cAreva-Taillat-Jean-Marie
La mine d’extraction d’uranium d’AREVA à Arlit, au Niger. © AREVA/Taillat Jean-Marie

AREVA refusait de payer des taxes plus élevées sur l’extraction de

l’uranium d’Arlit.

Au terme d’un interminable bras de fer, les Nigériens ont fini par

l’emporter. 

Intox, infiltration de l’adversaire, manifestations de rue…

Ces derniers mois, tous les coups ont été permis pour gagner le bras de fer sur l’uranium du Niger. Voilà quarante ans que les Français creusent dans la roche désertique d’Arlit, au nord du pays, pour en extraire du yellow cake – de la poudre d’uranium de couleur jaune – afin de faire tourner les centrales nucléaires qui produisent 80 % de leur électricité.

Pour les Nigériens, ce minerai est tout aussi stratégique : il représente 40 % de leurs exportations. A-t-on frôlé la rupture ? Sans doute. C’est pourquoi, le 26 mai 2014 à Niamey, Omar Hamidou Tchiana, le ministre nigérien des Mines, et Luc Oursel, le président du directoire d’AREVA, ont affiché un sourire qui ressemblait à un gros ouf de soulagement.

Fiscalité

Mine d'uranium de ARLIT au NIGER photo de pierre VERDY AFP

Au coeur de la discorde, il y avait les exonérations fiscales dont bénéficiait AREVA au Niger.

Depuis le vote d’une loi minière en 1993, l’exploitant français – via ses deux filiales nigériennes, Somaïr et Cominak – payait une taxe ne dépassant pas 5,5 % de la valeur des ressources extraites. En 2006, sous la présidence de Mamadou Tandja, une nouvelle loi a porté la redevance à 12 %. AREVA a fait la sourde oreille en invoquant la convention minière décennale de 2004, qui en restait à 5,5 %.

Problème : ladite convention arrivait à échéance le 31 décembre 2013. Le président Mahamadou Issoufou, qui a lui-même été un cadre de la Somaïr dans les années 1980, s’est alors juré de faire plier son ancien employeur sur la taxe à 12 %.

Le 5 février 2014, Pascal Canfin, ministre français de l’époque délégué au Développement, déclare au Palais Bourbon : « Les demandes du Niger sont légitimes. » Le vent a tourné en la faveur de Niamey.

Pour ne pas passer à la caisse, AREVA a dramatisé l’enjeu.

« Vous savez, le site de la Cominak [près d'Arlit] n’est plus rentable, ont lancé l’an dernier les experts français à leurs interlocuteurs nigériens. Le site de la Somaïr [également près d'Arlit] est encore en bon état, mais l’autre est en fin de cycle.

 Bluff ou réalité ?

PHOTOS_ArevaauNiger

À l’aide de quelques fuites opportunes dans la presse, le groupe français a voulu faire croire à son partenaire nigérien qu’il envisageait de fermer le site de la Cominak dans deux ou trois ans et qu’il comptait se redéployer au Kazakhstan, premier pays fournisseur d’AREVA, voire en Mongolie ou en Namibie, là où Anne Lauvergeon, le prédécesseur de Luc Oursel, a acheté une mine à un prix exorbitant.

>> Lire aussi : Guéguerre nucléaire au Niger

Des drones et des avions de chasse pour traquer les jihadistes

Le 1er janvier 2014, nouveau coup de bluff.

Au lendemain de la date d’expiration du contrat de 2004, AREVA arrête l’extraction sur ses deux sites « pour des raisons de maintenance » et met au chômage technique une bonne partie de ses quelque 3 200 salariés. Luc Oursel voulait en finir…

C’était compter sans la politique.

Tout bascule en février 2014, sans doute lors d’un échange discret entre Mahamadou Issoufou et François Hollande.

Les deux chefs d’État se tutoient depuis longtemps – ils se sont rencontrés en 1997, lors d’un congrès du Parti socialiste français à Brest. Au moment où le Niger accueille, sur l’aéroport de Niamey, deux drones et des avions de chasse français pour traquer les jihadistes du Sahel, Hollande peut difficilement dire non à une demande pressante d’Issoufou. Et AREVA étant détenu à 87 % par l’État français, Oursel ne peut pas refuser grand-chose à Hollande.

Dès le 5 février 2014, en réponse à une question « téléphonée » du député écologiste Noël Mamère, Pascal Canfin, ministre français de l’époque délégué au Développement, déclare au Palais Bourbon :

« Les demandes du Niger sont légitimes. » Aussitôt, les Nigériens comprennent que le vent tourne en leur faveur.

Les ONG et les écologistes français ont-ils été leurs « agents infiltrés » à Paris ? « Aujourd’hui, l’échiquier s’est enrichi d’un nouvel acteur de poids, la société civile. Et après quarante ans d’injustice à l’égard d’un pays dont 60 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, AREVA, qui a bénéficié de quelque 600 millions d’euros d’exonérations fiscales, a l’occasion de devenir socialement responsable », souligne le Camerounais Guy Gweth, consultant en intelligence économique et fondateur de Knowdys Consulting Group

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Luc Oursel, patron d’AREVA et le président Mahamadou Issoufou, lors de la signature de l’accord de Niamey, le 26 mai 2014. © Areva

 La rénovation de la route de l’uranium

Selon l’accord du 26 mai 2014, le groupe français accepte donc de s’acquitter de cette fameuse taxe à 12 %. Et pour le Niger, le profit n’est pas mince. « Les impôts d’AREVA vont augmenter d’environ 30 %, glisse un ministre nigérien. Sur une année fiscale, nous attendons entre 20 et 30 millions d’euros de recettes supplémentaires. » Par ailleurs, le groupe minier s’engage à financer la rénovation de la « route de l’uranium » Arlit-Tahoua à hauteur de 90 millions d’euros. Le ministre nigérien des Mines promet : « L’accord sera rendu public après ma communication en Conseil des ministres. Et si les députés souhaitent en savoir plus, c’est avec plaisir que j’irai à l’Assemblée Nationale. »

Reste le sujet qui fâche : Imouraren

Radioactivité mine de ARLIT au NIGER

Au grand dam de Niamey, depuis 2012, AREVA ne cesse de reporter la date d’ouverture de ce site géant. L’accord du 26 mai 2014 soumet sa mise en exploitation à une remontée des cours de l’uranium. De bonne source, le document signé par les deux parties évoque les premières sorties de yellow cake en 2019 ou en 2020. Pourquoi le Niger ne remet-il pas Imouraren sur le marché international, comme le réclame le Réseau (nigérien) des Organisations pour la Transparence et l’Analyse Budgétaire (ROTAB) ?

« Soyons honnêtes, si nous récupérons Imouraren, rien ne dit que nous trouverons quelqu’un qui en lancera tout de suite l’exploitation, souffle un ministre nigérien. De plus, si nous mettions aujourd’hui les 5 000 tonnes d’Imouraren sur le marché, les cours de l’uranium tomberaient encore plus bas. Depuis la catastrophe de Fukushima [au Japon, en 2011], le marché est très déprimé.

Attendons la reprise. Le nucléaire a de beaux jours devant lui. »

http://economie.jeuneafrique.com/index.php?option=com_content&view=article&id=22248

« Le nucléaire a de beaux jours devant lui »…

Pas sûr l’ami ministre !

NIGER-AREVA: LES COULISSES D'UNE TRES LONGUE NEGOCIATION + RETOUR SUR INFO AVEC LA CRIIRAD ET THIERRY LAMIREAU REALISATEUR DU FILM

Mine d’uranium au Niger.

 Mines d’uranium au Niger:

Un scandale nommé

COGEMA

 Le nucléaire, l’uranium

et l’ « indépendance énergétique » française

Sur le site internet de COGEMA [1] on trouve les précisions suivantes: « Le groupe COGEMA est l’un des leaders mondiaux pour la production d’uranium naturel, il en produit de l’ordre de 7 000 tonnes par an soit environ 20% de la production mondiale. (…) En France plus de 70 000 tonnes d’uranium ont été exploitées depuis 1946. Les principaux gisements se situaient dans le Limousin, le Forez, la Vendée et l’Hérault (…). Dès le début des années soixante, les équipes de prospection du groupe COGEMA ont engagé des recherches hors de France (…). Les succès les plus remarquables ont été rencontrés au Gabon (près de 27 000 tonnes d’uranium découvertes et exploitées de 1960 à 1999) et surtout au Niger (près de 80 000 tonnes d’uranium produites depuis l’origine) (…) ».

L’année 1988 correspond à la production maximale des mines d’uranium en France mais à partir de cette date les fermetures de sièges miniers vont se succéder (a). Pourtant, huit ans plus tard, dans la publication CEA « Memento sur l’énergie 1996″ il est indiqué au chapitre « Réserves énergétiques françaises » que le taux d’indépendance de la France vis-à-vis de l’uranium est de 100% alors que les mines françaises sont en fin de vie. Dans les publications ultérieures ce chapitre a disparu.

Notons que cette façon de voir l’indépendance de la France est parfaitement logique dans le système économique actuel. La production d’une entreprise n’appartient pas au pays où l’entreprise est implantée mais à son propriétaire. Si les mines d’uranium en Afrique ou ailleurs sont la propriété de COGEMA alors l’uranium produit est français. L’économie moderne nous a permis de récupérer des territoires coloniaux que nous avions perdus. Une façon moderne de gérer la colonisation ! Ainsi, notre soit disant « indépendance énergétique » qui serait due à l’uranium vient, en réalité, d’Afrique depuis bien des années déjà, mais aussi du Canada, d’Australie, et COGEMA développe désormais des activités minières en Asie centrale dans des républiques de l’ex-URSS (Kazakhstan et Mongolie).

La réalité COGEMA

et ses mythes

AAAAAAAAAA

(photo: Image tirée du film « URANIUM EN LIMOUSIN »

de Thierry LAMIREAU)

Une plainte avec constitution de partie civile pour pollution, mise en danger de la vie d’autrui, abandon et dépôt de déchets concernant tous les sites miniers du Limousin a été déposée contre COGEMA en mars 1999 par l’association Sources et Rivières du Limousin, trois ans après que plusieurs associations aient dénoncé la radioactivité des eaux du Lac de St Pardoux [2]. La COGEMA, en tant que personne morale, a été effectivement mise en examen le 30 août 2002 pour « pollution, abandon et dépôt de déchets ».

Comment est-ce possible ? Les habitants du Limousin et de tous les sites miniers ne doivent-ils pas être rassurés et heureux des activités menées par COGEMA – la prospection, l’activité minière et la réhabilitation après la fermeture des installations – si l’on en croit le panégyrique publicitaire de COGEMA qu’on peut trouver sur internet ? Citons quelques passages. Les activités minières COGEMA ce n’est pas seulement « Découvrir et produire » mais aussi: « Favoriser le développement durable (…) En fin d’exploitation, COGEMA réaménage les sites miniers pour les rendre au milieu naturel et maintient une surveillance sur les sites une fois réaménagés. Sans attendre la phase de réaménagement, COGEMA entreprend à chaque stade des opérations, des actions de précaution et de prévention, afin de minimiser les impacts et les risques environnementaux ». « La sécurité et la santé des travailleurs, COGEMA a été pionnière dans la profession pour la protection des mineurs contre les radiations ionisantes (…) ». « Les relations avec les populations locales, COGEMA est à leur écoute et contribue à la vie économique et sociale de façon adaptée à chaque situation : – Assistance médicale dans les pays ne disposant pas de système de santé publique (exemple de l’hôpital d’Arlit au Niger) (…) «  Cette auto-complaisance a de quoi faire grincer les dents. Nous allons la confronter à deux réalités, celle du Limousin et celle d’Arlit au Niger.

COGEMA

et les mines d’uranium

en Limousin

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(Photo: Mine d’uranium de BELLEZANE près de BESSINES en Haute-Vienne /

Film « URANIUM EN LIMOUSIN »)

Ne manquez pas de voir le film de Thierry LAMIREAU « Uranium en Limousin«  [3] qui raconte une autre histoire, moins triomphaliste et plus triste, de sites saccagés, d’opposants, de travailleurs malades. L’histoire racontée par un médecin, de son patient qui a ses mouchoirs toujours jaunes comme est jaune la couleur du « yellowcake » issu des traitements chimiques du minerai d’uranium (b), qui va mourir et être autopsié et dont les résultats ne seront jamais communiqués.

Les oppositions à COGEMA ont été nombreuses en Limousin comme en témoigne la dizaine d’associations [4] créées au cours des ans dans toute la région. Michèle Granier (CLADE) nous fait un bref résumé: « En Limousin, la Division Minière de la Crouzille exploite l’uranium depuis 1949. Au début des années 1970 la contestation naît dans la population et une plainte en justice est déposée lorsque les déchets et matériaux provenant du démantèlement de l’usine du Bouchet [5] en région parisienne sont déversés dans une mine à ciel ouvert, Le Brugeaud, où sont stockées les boues de concentration du minerai. (Il a été question de 40 – 50 curies de radium 226 provenant du Bouchet). Il y a eu une grande variété de luttes ponctuelles, par exemple contre les permis d’exploitation dans les secteurs miniers.

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(Photo: Dépôts de boues radioactives et chimiques sur le site de JOUAC en Haute-Vienne / Film « URANIUM EN LIMOUSIN »)

Dans les années 90 les opposants ont obtenu une pré-étude sur l’état radiologique des sites d’exploitation du Limousin, payée par les Conseils Général et Régional, effectuée par la CRIIRAD, association indépendante (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité), et la société ALGADE choisie par la COGEMA. Les deux séries de mesures ont été concordantes mais pas l’interprétation des résultats ! Les conclusions de la DRIRE (Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement) ont été celles d’ALGADE qui dédouanent la COGEMA, en bref: l’exploitation minière n’a eu aucun impact sanitaire en Limousin.

L’inertie des élus et de la population aidant, les recommandations formulées par la CRIIRAD ont été enterrées.

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(Photo: Fûts radioactifs abandonnés dans la nature par COGEMA/AREVA sur le site de MARGNAC en Haute-Vienne / Film « URANIUM EN LIMOUSIN »)

Mais cela n’empêche pas les problèmes de refaire surface très périodiquement: Réservoirs d’eau potable de la ville de Limoges contaminés par les eaux d’exhaure des anciennes mines d’uranium « abandonnées ou délaissées ». Lac touristique de Saint-Pardoux faisant de la « rétention » de radioactivité dans les sédiments ; maison à taux de radon record, vendue à des particuliers par COGEMA, que Kouchner – le Ministre de la Santé – fait évacuer, le tout avec procès à la clé (annulation de la vente au motif que COGEMA étant « expert en la matière » a réalisé une vente en connaissance du vice caché) ; plainte déposée par Sources et Rivières du Limousin pour empoisonnement des eaux du Limousin aboutissant en 2002 à la mise en examen de COGEMA (à suivre). Plainte le 2 octobre 2002 contre l’Etat français, Ministère de l’Environnement chargé des installations classées, déposée par l’ADEPAL [5] auprès de la Commission des communautés européennes au sujet de l’autorisation préfectorale accordée à COGEMA de stockage de 199 900 tonnes d’oxyde d’uranium appauvri à Bessines, dans des hangars de surface (c). (Avec la réponse récente de la CCE l’Etat a gagnéA suivre). D’autres actions ont eu lieu au cours des ans, on ne peut les citer toutes (d).

Hors Limousin

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(Photo: Ancien site contaminé de MARGNAC en Haute-Vienne / Film « URANIUM EN LIMOUSIN »)

Concernant la Division minière du Forez, l’étude mandatée par le Collectif des Bois Noirs, la Mairie de Saint Priest la Prugne et les élus locaux sera rendue début 2003. (A noter que la fermeture du site date de 20 ans et que c’est l’état du site et les préoccupations de santé des populations qui obligent les élus à se pencher sur le problème (mesures de la contamination du site par la CRIIRAD et SUBATECH choisi par COGEMA).

Par ailleurs la Division Minière de Vendée a, elle aussi, demandé à la CRIIRAD de faire une étude qui a obligé l’industriel à reprendre certains sites. Quant à la Division de Lodève (Hérault) elle sert de vitrine de « réaménagement modèle » mais il faut noter que jusqu’à présent la contestation ne s’est pas fait entendre. Il se pourrait que s’engage le même processus que sur tous les sites visités par COGEMA ». 

Mine d'uranium de ARLIT au NIGER photo de pierre VERDY AFP

Le scandale d’Arlit.

COGEMA soit-disant: « pionnière pour la protection des mineurs d’uranium » ! 

Pour illustrer les « bonnes oeuvres » de la COGEMA en Afrique, le site minier d’Arlit au Niger est exemplaire et nous donnons ci-après la traduction par Anne-Marie Chenet (Stop Nogent) d’un article de Roger Moody publié par Wise-Amsterdam le 22 avril 1982 [6] :

« Scandale de l’uranium

au Niger »

 PHOTOS_ArevaauNiger

« Des gamins de quinze et seize ans se font irradier dans les mines sous contrôle français au Niger. Il n’y a quasiment aucune protection contre l’inhalation de gaz radon. La main d’oeuvre, presque exclusivement des nomades Touaregs, reste totalement ignorante des effets de l’exploitation minière. La détection des radiations et les contrôles sanitaires sont inexistants. »

Ce ne sont là que quelques uns des faits rapportés par un réalisateur de télévision britannique qui, avec une équipe de caméramen de l’émission Panorama (UK) ont été les premiers étrangers à visiter Arlit dans la partie nord du Niger. [Le réalisateur] Christopher Olgiati est un jeune homme grand et mince, parlant avec aisance. Il n’exprime pas de griefs particuliers contre le gouvernement militaire du Président Kountché: de fait il le défend contre l’accusation qui s’est répandue selon laquelle le gouvernement aurait permis aux Libyens de détourner le minerai d’uranium. (Olgiati pense que c’est peut-être une désinformation qu’a fait courir la CIA).

Pour ce que j’en sais Chris Olgiati peut très bien être un défenseur de l’énergie nucléaire. Mais ce qui l’a choqué lors de sa visite durant dix jours de cette région uranifère, une des plus importantes de la planète, ce sont les conditions de vie de la main d’oeuvre locale. Et le contraste avec celles des Français qui occupent les postes de direction.

« Arlit est absolument au milieu de nulle part » m’a-t-il dit dans une interview en exclusivité.  » C’est une oasis artificielle construite selon le modèle colonial. Elle a sa propre ville-dortoir avec supermarchés, courses de chevaux, produits de luxe importés de la métropole. Un incroyable choc culturel si l’on compare avec les travailleurs nomades ». Selon Olgiati c’est la main d’oeuvre nomade qui vient vers la compagnie plutôt que l’inverse. Souvent les nomades ne restent pas plus d’une semaine, prennent leur paie et s’en vont. Certains ne restent qu’une journée. « C’était la grande récrimination française » dit Olgiati, « les ouvriers ne font juste que passer ».

« Il va de soi que les Français n’informent pas les indigènes qu’ils travaillent dans les mines les plus dangereuses du monde, ils n’entendent jamais parler de mesures dosimétriques des rayonnements et un suivi sanitaire quel qu’il soit est impensable ».

« Un sympathique directeur d’Arlit nous a concédé que les nomades travaillaient dans l’ignorance absolue de ce qui pouvait leur arriver dans vingt ou trente ans ». Il y a de grandes mines souterraines à Arlit que l’équipe de la télévision a visitées:

« Une journée sous terre était plus qu’assez » a commenté Olgiati. « Le renouvellement d’air semblait correct mais le bruit du forage était insupportable. Je n’ai vu personne porter de masque. Les mineurs remontent des galeries en fin de journée recouverts de poussière radioactive de la tête aux pieds ». Arlit n’est pas la seule mine d’uranium du Niger mais elle a été la première et elle reste la deuxième en importance. La production commerciale a démarré en 1971 – la production a été de 1900 tonnes en 1980. La teneur moyenne en uranium est actuellement de 0,25% mais en 1978 elle atteignait les 3%. Si l’on se réfère au terrible taux de mortalité parmi les mineurs des mines de Kerr McGee dans les années 50-60 (et leurs conditions de travail étaient probablement meilleures qu’ici) cela signifie que les Français ont signé l’arrêt de mort de milliers de Nigériens dans les années à venir.

Seulement le tiers du consortium SOMAIR d’Arlit appartient au gouvernement nigérien. La COGEMA (filiale du CEA, Commissariat à l’Energie Atomique) en détient 27% tandis que la société IMETAL en détient aujourd’hui 19% à travers la compagnie française MOKTA. L’autre géant français de l’uranium MINATOME détient 8% des actions. Des parts moindres sont détenues par Urangesellschaft (6,5%) ouest-allemande et la société italienne AGIP (6,5%) (e). Mais la direction est solidement tenue par les Français. « J’ai eu l’impression d’être en première ligne » dit Olgiati.

« Arlit est très important pour les Français. Ils ont une station émettrice très puissante qui communique directement avec la France et ils ont littéralement haï qu’il y ait une équipe de télévision ici ». L’uranium du Niger est non seulement indispensable au programme électronucléaire massif de la France mais aussi à sa production d’armement (…). L’uranium est transporté vers le monde extérieur par camions vers le Bénin et aussi vers la Lybie par Agadez à 250 km au sud-est d’Arlit où l’avion prend la relève. Chaque convoi est gardé sévèrement mais des accidents et des déversements de « yellowcake » sont chose courante. « Il y a toutes sortes d’histoires qui circulent au sujet de déversements d’uranium hors des camions et qui contaminent les réserves d’eau » dit Olgiati.

Cependant, le plus grand danger est la mine elle-même. Ici, des gens parmi les plus pauvres de la planète travaillent dans un environnement parmi les plus mortels qui soient pour fournir l’énergie aux norias de trains mus à l’électricité des nations les plus riches et alimenter leurs bombes en combustible. Ils sont maintenus dans l’ignorance totale des conséquences de leur travail et lorsqu’ils mourront leur corps ne sera même pas soumis à la formalité d’un examen post-mortem [autopsie]. Il serait difficile de trouver un exemple plus frappant de néo-colonialisme rampant.

Remarque : Ce scandale des conditions de travail des mineurs d’uranium africains n’a jamais fait partie des préoccupations syndicales en France. Ni d’ailleurs des ONG comme Médecins du Monde que nous avons essayé de sensibiliser à ce problème, mais sans succès [7].

Ceci n’est pas étonnant puisque même en France les syndicats des mineurs d’uranium ne se sont guère intéressés à l’excès de mortalité par cancers chez les mineurs d’uranium en particulier par cancers du poumon. Bien plus, ils ont contribué à masquer le problème comme en témoigne le fait que la réunion sur le thème des déchets miniers et de la surmortalité par cancer chez les mineurs d’uranium [8] n’a pu se tenir à Bessines le 16 décembre 1993 que sous la protection des gendarmes pour empêcher l’intervention violente des dirigeants syndicaux (CGT) qui voulaient casser le matériel de projection de Thierry LAMIREAU.

Bella BELBEOCH

Lettre d’information du Comité Stop Nogent-sur-Seine n°95.

Références:

[1] COGEMA: Compagnie Générale des Matières Nucléaires, dont la présidente était Anne Lauvergeon (ancienne sherpa de François Mitterrand). Dans le cadre de la réorganisation de la filière nucléaire, création le 3 septembre 2001 par CEA-Industrie, Framatome et COGEMA, du groupe AREVA dont le directoire est présidé par Anne Lauvergeon. Dans AREVA: un pôle nucléaire avec COGEMA et Framatome ANP – Framatome Advanced Nuclear Power Inc.- (66% Framatome et 34% Siemens) et un pôle « technologie de l’information et de la communication » avec FCI (Framatome connections international) et ST Microelectronics. [Framatome ANP est très présent aux USA, entre autres pour assurer la maintenance des réacteurs]

[2] La Montagne, 7 sept. 2002 « La Cogéma mise en examen »

[3] Thierry LAMIREAU, 6 bis, route de la FULY 74150 RUMILLY. Uranium en Limousin, film/vidéo de 37 mn, 1ère version 1993, Copyright Thierry LAMIREAU 1995.

Plusieurs fois primé (entre autres): Mai 1994 2ème prix au Festival Audiovisuel des Cultures Minorisées d’Europe.Septembre 1994 « Meilleure oeuvre vidéo » 5èmes rencontres de l’Image-Nature et Environnement, Martigues. Novembre 1994 1er prix catégorie « amateur », Rencontres Documentaires Traces de Vie à Vic le Comte/Clermont-Ferrand. Mars 1995, Prix du Ministère de l’Environnement au Festival Eurorégional du Film d’Environnement de Roubaix. Projeté dans plusieurs festivals dont le Festival du Film Scientifique de Palaiseau (Novembre 1995) et le festival « Territoires en Images » (Institut de Géographie, Paris, Mars 2002).

[4] Amis de la Terre Limousin et Marche, APMA Association de la Protection des Monts d’Ambazac, ALV les Amis du Limousin Vert, APPSP Association pour la Protection du Pays de Saint-Pardoux, AICIN Association Intercommunale d’Information sur le Nucléaire, ADEMAU Association de Défense des Monts d’Auriat, CRIIRAD Marche-Limousin, CLAN Collectif Limousin pour une Alternative au Nucléaire, CLADE Coordination Limousine Anti-Déchets Radioactifs, ADEPAL Association de Défense du Pays Arédien en Limousin. Il en manque peut-être !

[5] En région parisienne, à l’usine du Bouchet (CEA) les murs de certains laboratoires étaient devenus jaunes-orangés, comme les poudres d’uranates traités… N’étant pas d’une santé florissante les travailleurs du Bouchet ont eu du mal à se recaser pour raisons médicales dans les centres CEA après la fermeture de l’usine en 1971 et certains devaient être licenciés ce qui est apparu comme le début d’une campagne plus générale de licenciements prévus par l’administration du CEA qui a entraîné une riposte du personnel (« Non à la politique du citron pressé, non aux licenciements »), les syndicats ont appelé à la grève le 5 mai 1971, largement suivie à Saclay.

Il n’y a pas eu d’étude épidémiologique sérieuse des travailleurs du Bouchet. Obtenir la reconnaissance en maladie professionnelle de ceux morts par cancer est un véritable parcours du combattant. En 1990 la décontamination du site n’était toujours pas terminée et suscita de multiples protestations d’habitants du voisinage (Ballancourt, Itteville, Vert-le-Petit) en particulier des Amis de la Terre. Le Parisien des 28-29 avril 1990 titrait « Essonne : 20 000 tonnes de déchets nucléaires dorment près de Paris ».

[6] WISE-Amsterdam, Number 134.967, 22.4.82 (WISE, World Information Service on Energy). Nous remercions Wise-Amsterdam pour nous avoir retrouvé ce document de 1982. (En 1982 Roger Moody habitait Londres. Militant très actif il a, entre autres, fondé un groupe de recherche et d’action en faveur des minorités indigènes coloniales, il collaborait à Wise-Amsterdam, et devait se rendre en Australie visiter une mine appartenant à COGEMA).Wise publie désormais un bulletin Nuclear Monitor conjointement avec Nuclear Information and Resource Service (NIRS, Washington- USA). Contact: WISE Amsterdam, PO Box 59636, 1040 LC Amsterdam, http://www.antenna.nl/wise

[7] Lors de cette rencontre le 12 mai 1987 avec plusieurs membres de Médecins du Monde (le président était à l’époque Bernard Kouchner) nous avons expliqué les problèmes liés aux mines d’uranium, l’importance des mesures de radioprotection (évidemment ces mesures ont un coût qui se répercute sur le prix de l’uranium), signalé ce témoignage paru dans le bulletin de WISE sur l’emploi d’adolescents Touareg. Nous leur avons suggéré de faire une enquête sur les conditions de travail à Arlit. Cela ne devait pas poser de problèmes car des médecins de MdM sont présents en Afrique. Aucun écho, si ce n’est qu’au cours de la discussion il est apparu qu’une des femmes présentes était descendue dans une mine souterraine d’Arlit (il y a aussi à Arlit des mines à ciel ouvert). Elle ne s’était pas inquiétée des conditions de travail mais a pali quand on a expliqué l’importance du radon et des poussières d’uranium sur l’incidence des cancers du poumon.

[8] Roger Belbéoch, « Les risques de cancer chez les mineurs d’uranium français«  La Gazette Nucléaire 129/130, décembre 1993, p.10-15. Colloque Uranium et santé, Limoges novembre 1993.

Notes:

a) Dossier: l’uranium, par Pierre-Christian GUIOLLARD http://www.minerapole.com/f_/fi_01_1.html. Jouac, la toute dernière mine d’uranium française non loin de Limoges, a fermé le 31 mai 2001. D’après la publication CEA Informations utiles, Edition 2001, la répartition de la production d’uranium en 1999 par les compagnies du groupe COGEMA (5528 tonnes) était la suivante: Afrique 58% ; Canada 32% ; Jouac 8% ; divers (USA) 2%.

b) Le « yellowcake » est un concentré issu du traitement chimique du minerai. C’est un diuranate de couleur jaune. A Bessines ces traitements étaient effectués à l’usine SIMO (Société Industrielle des Minerais de l’Ouest). C’est sous forme de « yellowcake » que l’uranium est ensuite envoyé aux différentes usines de conversion.

c) La présence d’un tel tonnage d’oxyde d’uranium appauvri sous forme de poudre n’a guère mobilisé les antinucléaires hors Limousin. Et pourtant si un avion s’écrasait sur les hangars ou si un incendie se déclarait (acte malveillant, amorçage de réaction chimique transformant UO2 résiduel en U3O8 etc.) ce serait pire que la dispersion des oxydes formés par l’impact des obus utilisés dans la guerre du Golfe et au Kosovo car, dans les hangars, c’est déjà de l’oxyde d’uranium sous forme de poudre qui se disperserait.

d) Action collective symbolique réussie à Auriat: deux forages destinés à l’étude de l’enfouissement en couche géologique profonde de déchets radioactifs sont définitivement bouchés. Il ne s’agissait pas de la COGEMA mais de forages de l’Institut de Protection et de la Sûreté Nucléaire (IPSN).

residus_Cominak AREVA dans REFLEXIONS PERSONNELLES 

Résidus radioactifs de COMINAK à l’air libre (plus de 10 millions de tonnes), source CRIIRAD, décembre 2003.

e) D’après Wise-Amsterdam (mise à jour 2 août 2002) deux groupes SOMAIR et COMINAK se partagent l’exploitation de l’uranium au Niger dans les sites respectifs d’Arlit et Akouta et COGEMA est majoritaire: SOMAIR: 56,86% COGEMA, 6,54% Urangeselschaft Allemagne, 36,6% ONAREM Niger. COMINAK: 34% COGEMA, 31% ONAREM Niger, 25% OURD Japon, 10% ENUSA Espagnehttp://www.antenna.nl/wise/uranium/uoafr.html

A lire :

- Le dossier de la Criirad, « Niger : mines d’uranium« 


Le Limousin radioactif

Radon, un gaz mortel qui vient du sol

Les atomes du Limousin

(Thierry LAMIREAU)

Le DVD est disponible chez: 
Thierry LAMIREAU
6bis, route de la FULY 74150 RUMILLY
Tél fixe: 09 52 12 70 03   Portable: 06 32 18 94 37
Email: 
t.lamireau@free.fr

PRIX (port compris): 25 euros

THIERRY restaurant  bord du lac d'ANNECY PHOTO REDUITE pour internet OVS

Interview de Thierry LAMIREAU (au format MP3, 18 Mo)

Lire sur le Radon: Une supercherie institutionnalisée pour se refaire une virginité (document Word) Lire: Communiqué de Presse, 30 0ctobre 2008 

Les vaches pondent des oeufs
Les poules ont des dents
Les déchets RADIOACTIFS
En LIMOUSIN et ailleurs
Sont SANS DANGER
Ou comment redire quelques vérités oubliées…
 
(document Word)

Un demi-siècle

d’exploitation

de l’uranium en Limousin

ou l’histoire

d’une odieuse supercherie

Exploitation uranium à BESSINES

(Photo: Ancien site nucléaire de BESSINES en Haute-Vienne / Film « URANIUM EN LIMOUSIN »)

LE LOBBY NUCLÉAIRE

RÈGNE EN MAÎTRE

Depuis l’après-guerre, le CEA (Commissariat à l’Énergie Atomique) puis ensuite la COGEMA (Compagnie Générale des Matières Nucléaires) ont toujours eu un comportement de colonialiste dans les régions comme le LIMOUSIN.

On promettait que toutes les Communes allaient s’enrichir grâce à l’exploitation minière de l’uranium ; c’est désormais le contraire qui se produit d’autant plus que l’industriel se désengage de plusieurs régions françaises.

Le CEA, la COGEMA ont toujours utilisé le vieux principe de la filière du nucléaire français : « Faites-nous confiance, on s’occupe de tout. De toute façon vous n’y connaissez rien ! »

Une politique dite « d’indépendance Nationale » incluant la construction d’une force nucléaire, un choix énergétique en faveur du nucléaire a conduit la France à être pendant de nombreuses années le principal producteur d’uranium de l’Europe Occidentale.

Désormais l’on veut toujours nous « faire avaler la pilule » en prônant l’indépendance de l’approvisionnement de l’uranium alors que la COGEMA est obligée d’acheter les consciences en prenant des parts importantes de marché dans toutes les grandes exploitations minières mondiales.

Cela a généré et générera encore de longs siècles des déchets radioactifs redoutables en amont et en aval de la chaîne du nucléaire.

Il est évident que depuis 1948 le CEA et la COGEMA ont travaillé comme ils l’ont voulu, sans aucune considération de l’environnement, des travailleurs et de la population. La France est le berceau de la Démocratie, pourtant depuis les découvertes des BECQUEREL et autres CURIE le lobby nucléaire règne en Maître.

carte_mines_limousin_1957 ARLIT

Le point sur les mines en 1957.

 DES SIMILITUDES

ENTRE LE DIKTAT

DU LOBBY NUCLÉAIRE

ET CELUI DU FASCISME

Boues radioactives grises pour l'habitat

(Photo: boues radioactives servant de mélange au béton utilisé par les entreprises de construction en LIMOUSIN / Film « URANIUM EN LIMOUSIN »)

Rappelons par exemple que M Edouard PARKER (pro-nucléaire à souhait) fut membre du « Comité National pour l’Énergie Nucléaire », lié au « Parti Ouvrier Européen », parti d’extrême droite. Au Conseil Supérieur d’hygiène Publique de France, à l’Académie des Sciences règne toujours l’éminent cancérologue mais piètre pro-nucléaire Monsieur Maurice TUBIANA.

Il est très frappant de voir les similitudes entre le Diktat du lobby nucléaire et celui du Fascisme :

1/ « Parler à la masse et lui asséner une pâture préparée », dit GOEBBELS, pour des milliers de cerveaux simultanément.

2/ Le succès est le seul critère. Il n’y a pas de propagande bonne ou mauvaise. Il y a des propagandes qui réussissent et des propagandes qui échouent.

3/ La propagande ne distingue ni le bien du mal, ni le juste de l’injustice. N’est vrai que ce qu’on fait croire.

4/ On ne s’adressera ni à l’intelligence, ni au bon sens, moins encore à la conscience, mais à l’instinct et aux passions des foules.

5/ Les slogans les plus simples et les plus gros seront les meilleurs. « Plus le mensonge sera patent, plus le mythe sera absurde, mieux il prendra à condition d’être répété sans cesse, inlassablement. » (« Le Chercheur d’Absolu »/ Théodore MONOD page 101/ Éditions « LE CHERCHE MIDI Éditeur »). M Maurice TUBIANA ne se gène pas, lors de ses conférences, pour donner en exemple… M GOEBBELS. On pourrait continuer longtemps ainsi avec d’autres personnalités du même milieu.

 L’EXPLOITATION MINIÈRE

DE L’URANIUM

ET SES NOMBREUSES

CONSÉQUENCES

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(Photo: Fûts rouillés d’URANIUM « APPAUVRI » de l’ancienne usine militaire du BOUCHET sur le site de BESSINES / Film « URANIUM EN LIMOUSIN »)

L’exploitation minière et les nouveaux projets de stockage de matières radioactives entraînent de nombreuses conséquences:

· Pollution des eaux, de l’air et des sols.

· Accroissement des cancers ; problèmes immunitaires et dermatologiques.

· Baisse du tourisme.

· Forte dévalorisation des produits agricoles (dont les produits dits « biologiques »).

· Chute des valeurs immobilières.

· Accentuation du désert économique.

· Bref, c’est la mort annoncée d’une belle région, celle de l’arbre et de l’eau.

Depuis toujours il y a eu volontairement, de la part de l’Etat, du CEA, de la COGEMA, des différents services de l’administration, des gouvernements et politiques, une sous-évaluation des risques.

Comprenons que 50 millions de tonnes de « résidus de traitement  » 200 km de galeries, des millions de tonnes de « stériles » (économiques mais pas sanitaires) ne peuvent laisser l’environnement indemne. Les « résidus de traitement » sont des déchets radioactifs, contenant plus de 80 % de la radioactivité initiale du minerai mais surtout ayant rendu cette radioactivité susceptible de dispersion dans l’environnement contrairement à la gangue minérale d’origine. L’infiltration par les eaux entraîne les radioéléments dont plusieurs sont classés parmi les plus radiotoxiques (le radium 226 par exemple), les vents dispersent le Radon (gaz radioactif), les populations environnantes sont ainsi soumises a ce que l’on appelle des « faibles doses radioactives« .

Ignorer le risque présenté par ces doses constitue non seulement une atteinte à un environnement sain des personnes vivant près des sites, mais c’est aussi remettre aux générations futures la responsabilité de la gestion de ces sites dont la radioactivité restera augmentée pour des millions d’années.

Faut-il rappeler que le CEA et la COGEMA ont toujours indiqué : « qu’ils enlevaient la radioactivité dans le LIMOUSIN grâce à l’exploitation des mines et aux usines de traitement des minerais d’uranium ! » C’est évidemment de la propagande et surtout une contrevérité scientifique.

En LIMOUSIN, les Associations découvrent les projets et mensonges, la presse révèle (parfois) et la COGEMA en profite pour avouer ou « régulariser » avec la complicité de l’administration.

Ainsi va la transparence à la mode.

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(Photo: Ancienne mine d’uranium de MARGNAC en Haute-Vienne recouverte par la végétation près d’un chemin de randonnée ! / Film « URANIUM EN LIMOUSIN »)

Sous prétexte de ne pas affoler la population, on préfère ne pas informer et on laisse à une caste la responsabilité de décider à la place des gens et au moment où l’information vient sur la place publique, on rassure, on calme le jeu, on met en doute la bonne foi de ceux qui révèlent ces informations… et surtout on recherche en toute hâte, dans l’arsenal des textes réglementaires, l’alinéa ou la phrase dont la rédaction sera suffisamment ambiguë pour tenter de justifier l’injustifiable.

Avant 1992, la COGEMA, la DRIRE LIMOUSIN (Direction Régionale de l’Industrie de la Recherche et de l’Environnement, dépendant du Préfet), les Préfets, la DDASS (Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales), les élus disaient dans leurs communications officielles: « Il n’y a aucun déchet radioactif enfoui en LIMOUSIN ».

Dans sa lettre du 10 Juin 1998 le Directeur de l’ANDRA (Agence Nationale pour la Gestion des Déchets Radioactifs) m’indiquait : « Nous nous sommes rapprochés de la DRIRE LIMOUSIN, de l’OPRI (Office de Protection contre les Rayonnements Ionisants) et des éventuels propriétaires sur la foi de vos informations. Un premier constat s’impose: les sites que vous définissez comme contenant des déchets clandestins sont d’anciennes mines d’uranium et ne constituent pas des sites de déchets radioactifs aujourd’hui !  » (souligné par moi).

Dans ma lettre en réponse je précisais : « Pour le coup, ce que vous indiquez ici est véritablement un scoop ! « 

Et de rappeler d’une manière technique mais non exhaustive ce qui le contredisait totalement : le rapport CASTAING d’octobre 1984, le rapport CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité) du 15 juin 1994 commandé par le Conseil Régional du LIMOUSIN et le Conseil Général de la HAUTE-VIENNE, le décret 66- 450 du 6 juin 1996 et ses annexes qui fixent les règles de classification des matériaux radioactifs, le rapport BARTHELEMY, le rapport DESGRAUPES, les rapports de l’OFFICE PARLEMENTAIRE D’ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES concernant les déchets miniers, etc.

D’ailleurs en avril 1997 la DRIRE et le Préfet indiquaient (en se contredisant par rapport à la période antérieure à 1992) dans la « Synthèse des études et expertises relatives aux anciens sites miniers de la COGEMA » à LA CROUZILLE  »Pendant la phase d’exploitation, des produits mai identifiés ont été déposés et mélangés aux résidus de traitement »… triste aveu ! quand on sait qu’un Préfet est « garant de la sécurité et de la salubrité publiques ».

 LA SITUATION RADIOLOGIQUE

DU LIMOUSIN

EST AGGRAVÉE

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(Photo: Fûts radioactifs concassés à l’abandon près d’un chemin de randonnée sur le site de MARGNAC en Haute-Vienne / Film « URANIUM EN LIMOUSIN »)

Il faut le dire franchement : la gestion morcelée et hypocrite du lourd dossier nucléaire en LIMOUSIN aggrave la situation radiologique de la Région.

Dans ce dossier, la vérité ne résulte pas d’une analyse de documents envoyés par l’administration, les producteurs ou détenteurs de déchets (à l’ANDRA) ni d’un modèle mathématique. La vérité est au bout d’une complète et minutieuse investigation sur tous les sites miniers.

Certains disent que cela aurait un coût important : ce n’est pas le problème des Citoyens à qui l’on n’a rien demandé depuis l’existence du Nucléaire en France sauf désormais de bien vouloir « s’occuper » des déchets dont l’État, l’ANDRA, les industriels, les politiques et les scientifiques ne savent que faire.

Comme je l’indiquais dans ma lettre au Directeur de l’ANDRA « Passez-moi l’expression, je crois que voir la Merde de ses yeux est très formateur surtout avec un compteur GEIGER-MULLER et des analyses des eaux, des sols et de l’air ».

Tous les « responsables » mais pas coupables doivent savoir que par leur ignorance, leur complaisance ou leur mensonge ils engagent injustement la Vie des générations Limousines futures.

Il faut rappeler ce que disait un ancien mineur de la COGEMA lors d’une manifestation de la CLADE (Coordination Limousine Anti-Déchets) devant le site nucléaire de BESSINES (87) le samedi 10 février 1996  »Vous feriez mieux de vous occuper de toutes les saloperies que la COGEMA a enfouies partout sans rien dire, notamment dans la mine des VIEILLES SAGNES« .

Sagnes_Ambazac ENVIRONNEMENT 

Photo: ancienne de la tour d’extraction du puits des Sagnes à Ambazac (Haute Vienne). Mine d’uranium exploitée entre 1952 et 1959, dépendant du siège de Fanay.

Ainsi, j’accuse personnellement tout mineur (syndicaliste ou non) de vouloir encore dissimuler les sites clandestins de stockage par omission : assainir les sites créerait de nombreux emplois pendant de longues années. Se taire c’est accepter les décès par cancers voire les leucémies comme on peut en trouver dans ces villages dits « à cancer » par les mineurs eux-mêmes !

On peut lire dans des documents de l’ANDRA (Inventaire National des Déchets Radioactifs):

« Ce qui compte avant tout, c’est la façon dont les déchets sont gérés sur place et leur environnement surveillé. Ainsi, une source radioactive « oubliée » ou « perdue », même de faible activité, est potentiellement plus dangereuse pour la Santé Publique qu’une usine où sont entreposés ou produits des déchets radioactifs sous surveillance. »

Le laboratoire de la CRIIRAD a indiqué dans son rapport sur les sites miniers « Vu les taux de radioactivité et les pollutions chimiques, radiotoxiques des eaux et des sols, les sites de la COGEMA et d’autres sont très au-dessus des lieux considérés comme INB (Installation Nucléaire de Base) »

Pour le présent, la COGEMA, laissée libre par l’administration de contrôler seule ses installations, n’a rien prévu du tout si ce n’est de « faire beau en surface »

On peut rappeler le Principe de Précaution inscrit dans le Traité de MAASTRICHT et dans la Loi française:

« Face à une incertitude scientifique ou face à des risques de dommages graves ou irréversibles, il ne faut pas remettre à plus tard l’adoption de mesures visant à prévenir la dégradation de l’environnement ».

A ce jour, toutes les plaintes déposées en relation avec ces problèmes ont été « classées sans suite » !

Les Directeurs successifs de la COGEMA en LIMOUSIN ont toujours indiqué lors de leurs visites « Portes Ouvertes » que la GARTEMPE (rivière située en aval des digues de déchets radioactifs) à Bessines (87) est le seul « Juge de Paix » ! On sait désormais que ce « Juge de Paix » indique que la COGEMA ment sur toute la ligne.

tranchee_devia_Gartempe FRANCE

L’étude CRIIRAD présente une pollution majeure des sédiments de la GARTEMPE 70 km en aval du site nucléaire de BESSINES. Sur un sujet aussi grave qui condamne l’avenir d’une région, à l’échelle de la Vie Planétaire (thorium : période de 14 milliards d’années !), la Démocratie exige que l’on prenne et que l’on respecte l’avis des populations concernées.

Il est indigne d’avoir négocié, aux dépens des habitants du LIMOUSIN, un projet au bénéfice d’une économie avide de subventions, de taxes, d’artifices, destructrice de l’équilibre du tissu social. Reboucher des mines à ciel ouvert avec de l’eau, combler les anciennes galeries de béton, boues et autres ferrailles radioactives en provenance de sites nucléaires civils et militaires, cacher avec des « stériles » des lieux suspects ne coûte pratiquement rien à la COGEMA.

reamenagement_MCO_1994 HOLLANDE

 Photo de 1994.

reamenagement_MCO_1996 IMOURAREN 

Voir cette autre photo du Puy-de-l’Age de la Cogéma.

Malheur à ceux qui reprennent gratuitement (ou pour un franc symbolique !) certains de ces terrains : toute Municipalité ou toute Association qui va posséder ces lieux va, selon la Loi, acheter un passif. Si des problèmes de gestion des sites (voire sanitaires) apparaissent par la suite ce sont ces Municipalités et ces Associations qui devront payer le prix fort. La COGEMA, de ce fait, aura fait de sacrées affaires puisque, aux yeux de la Loi, elle ne sera plus responsable.

La COGEMA annonce dans ses plaquettes de propagande en quadrichromie:  » Malgré cela, il n’a été constaté aucun impact sanitaire ». Cette entreprise prend les LIMOUSINS pour des imbéciles : la préexpertise CRIIRAD présente une pollution due à l’exploitation de l’uranium. Ce n’est pas une étude épidémiologique !

Que disent les ingénieurs de la DRIRE LIMOUSIN (cf. enregistrement d’une communication téléphonique du mercredi 19 mars 1997) ? :

« Le type de réaménagement est conforme à la réglementation. La COGEMA doit faire un autocontrôle ; elle doit prendre toutes les mesures et prendre les moyens de vérifier qu’il ne se passe rien. A la DRIRE on n’a pas beaucoup de matériels et de moyens humains pour mesurer. Réaménager un site c’est remettre ce qui était dessus. On a cassé l’équilibre d’avant, donc il faut recouvrir. En France il n’est pas interdit de rejeter des produits polluants. Il faut juste être en dessous des normes réglementaires. Si la réglementation change, on reverra les dossiers« . Belle approche des problèmes et des dossiers que celle de la DRIRE LIMOUSIN!…

 ÉTUDES ÉPIDÉMIOLOGIQUES,

RAYONNEMENTS IONISANTS

ET PROTECTION DES POPULATIONS

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(Photo: Détail de boues radioactives et chimiques sur le site de JOUAC en Haute-Vienne / Film « URANIUM EN LIMOUSIN »)

Cela m’amène à aborder rapidement le problème plus général mais essentiel des effets des rayonnements ionisants et de la protection des populations.

Il faudrait en France une étude épidémiologique autour de chaque site nucléaire civil et militaire pour bien cerner les effets liés à ce grave problème de Santé Publique.

Rendons hommage au courage et à l’honnêteté intellectuelle du professeur Jean-François VIEL pour ses travaux autour du site de LA HAGUE.

N’oublions pas le Radon (gaz radioactif) qui reste une « difficulté majeure de Santé Publique » (cf. rapport « Radon » de l’Organisation Mondiale de la Santé/1996) puisque les 3/4 des régions françaises sont concernées (cf. cartographie de l’institut de Protection et de Sûreté Nucléaire/1997).

Pour le compte de l’OMS et de l’IPSN, Madame Margot TIRMARCHE (épidémiologiste) indique une fourchette de 2000 à 7000 morts par an à cause du radon. D’autres épidémiologistes, considérant que l’on minimise volontairement les calculs, affirment que l’on pourrait aller jusqu’à 15000 décès.

Depuis 1997 le radon est inscrit sur la liste des substances cancérigènes chez les humains par l’ AGENCE INTERNATIONALE DE RECHERCHE SUR LE CANCER (IARC volume 43).

Reconnaître le risque radon

(cf. les rares interventions de l’État français)

c’est avouer l’avoir caché.

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(Photo: Diffusion d’acide sur des boues radioactives pour récupérer un peu plus l’uranium. Diffusion énorme de radioactivité sur les lieux / Film « URANIUM EN LIMOUSIN »)

Les travaux du Docteur CHAMEAUD pour le compte de la COGEMA en HAUTE-VIENNE sont clairs:

« On sait que même pour des doses faibles qui peuvent exister, dans certaines conditions, à l’intérieur des habitations, le radon et ses descendants, surtout s’ils sont associés à la fumée de tabac, présentent encore un risque. D’ailleurs, dans quelques pays, cette question déborde actuellement le cadre de la pathologie professionnelle pour entrer dans celui de la Santé Publique ». (Documents internes de la COGEMA liés aux travaux du Laboratoire de Pathologie Pulmonaire Expérimental de RAZES en Haute-Vienne/Mai 1986).

Toute dose engendre des effets : la notion de seuil n’existe pas même si les pro-nucléaires disent le contraire de manière à nous refiler désormais incognito les produits faiblement radioactifs dus aux premiers démantèlements de centrales nucléaires. L’Europe accepte désormais des seuils dits « d’exemption » permettant toute dissémination de produits radioactifs « faiblement » contaminés.

L’OPRI a, par exemple, autorisé un fabricant de laine de verre à intégrer des déchets faiblement radioactifs dans ses matériaux, d’où inévitablement une augmentation de la radioactivité ambiante dans les habitations.

Ainsi dans l’hémisphère Nord en particulier et dans la biosphère en général, toutes les activités liées au nucléaire civil et militaire ont augmenté ce fameux « bruit de fond » sur lequel se base sans cesse le Monde du lobby nucléaire pour obliger les populations à subir un niveau de rayonnements ionisants plus élevé.

Le rapport de conversion (issu de la Commission Internationale de Protection Radiologique/CIPR) de la concentration moyenne d’activité du radon à l’équilibre dans le temps, en équivalent de dose efficace annuelle indique que : 1 mSV par an correspond à 20 Bq par mètre cube (20 désintégrations radioactives par seconde dans un mètre cube).

Même si la CIPR ne parle que « de dose efficace résultant de l’activité industrielle » l’effet reste identique sur le noyau cellulaire, l’ADN, l’ARN de tout individu même si cela est dû à la radioactivité dite « naturelle ».

Les normes de radioprotection pour le public à ne pas dépasser sont atteintes par un homme de 25 ans, de 70 kg, bien portant rien qu’en inhalation sans comptabiliser l’ingestion des descendants radioactifs de la chaîne de l’uranium.

On ne parle pas de la femme enceinte, de l’enfant ou du même homme deux ans plus tard. En France on ne fait que de vagues recommandations pour le radon. Rien n’existe dans la Loi ; de cette manière les responsabilités ne seront jamais posées.

La CIPR, l’AGENCE INTERNATIONALE DE L’ÉNERGIE ATOMIQUE, L’OMS, les DIRECTIVES EUROPÉENNES, les INSTANCES SANITAIRES Françaises et l’administration sont cependant responsables et coupables puisqu’elles ne tiennent pas compte uniquement des problèmes de Santé Publique.

Dans la mise en place de ces normes recommandées et non incluses dans la Loi est intégré un rapport coût économique/Santé Publique.

Ces « responsables » refusent

de protéger les populations 

Ils protègent avant tout le Nucléaire.

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(Photo: Fûts radioactifs dans des boues radioactives et chimiques sur le site de JOUAC en Haute-Vienne / Film « URANIUM EN LIMOUSIN »)

D’ailleurs l’ancien Directeur du Service Central de Protection contre les Rayonnements Ionisants représentant la France au sein de l’AIEA (le professeur Pierre Pellerin qui avait arrêté le nuage de TCHERNOBYL aux frontières françaises !) et le Ministère de la Santé indiquent: « Pour raison d’ordre psychologique et médiatique la limite de 1 mSV serait immédiatement dépassée en cas d’incident même mineur. Or la population n’acceptera pas, en situation accidentelle, que l’on applique des normes moins sévères que celles applicables en circonstances normales ».

Puisque nous sommes en Démocratie, il y a donc culpabilité des « responsables » pour une mise en danger d’autrui mais aussi pour une abstention délictueuse (on connaît les dangers et l’on ne dit rien).

En bref : les radiations ionisantes, même à faibles doses, dérèglent le métabolisme cellulaire, affaiblissent les défenses immunitaires et provoquent un stress organique menant au vieillissement prématuré de l’organisme.

D’ailleurs la courbe doses/effets n’est pas tout à fait linéaire les risques les plus dommageables pour le noyau cellulaire sont réalisés à faibles et très fortes doses. Il existe une progression plus lente à moyennes doses.

L’alibi des morts à cause du tabac ne tient pas longtemps mais les « responsables » omettent de le signaler : lorsque l’on fume une cigarette, des descendants du radon sont libérés et irradient le fumeur (polonium et bismuth), mais le dire signifierait que les faibles doses ont une action destructrice et participent aux nombreux décès annoncés (comme le goudron et la nicotine).

 LE PROBLÈME MAJEUR:

LE RISQUE

D’UNE CATASTROPHE NUCLÉAIRE

EN FRANCE

AAAAAAAAA

Les « Atomes du LIMOUSIN » sont malheureusement très présents dans la vie des gens : effets liés à l’exploitation minière de l’uranium, problème du radon, problème grave de l’irradiation médicale dont j’aurais pu parler et problème primordial qu’il faut aborder: les centrales nucléaires et notamment celle de CIVAUX à 100 km de LIMOGES.

Comme le disent Bella et Roger BELBEOCH, physiciens (cf. « SORTIR DU NUCLÉAIRE C’EST POSSIBLE AVANT LA CATASTROPHE » /Éditions « L’esprit FRAPPEUR » n°20/10F): « le problème majeur est le risque d’une catastrophe nucléaire en France ».

En LIMOUSIN il faut donc rajouter ce danger à tous les autres. Il suffit d’une seule centrale et d’une seule fois.

Je ne parle pas non plus d’une éventuelle mise en place d’un stockage « profond » à 100 km de LIMOGES (toujours dans la Vienne) des déchets hautement radioactifs dont nul ne sait que faire.

 UNE URGENCE:

SORTIR TRÈS RAPIDEMENT

DU NUCLÉAIRE

BBBBBBBB

Je rejoins donc l’analyse des BELBEOCH : sortons du nucléaire très vite avant la catastrophe car après il sera trop tard ; plus nous attendons plus nous allons droit à l’impasse, plus nous retournerons dans un nouveau cycle nucléaire.

Des décisions importantes doivent être prises en LIMOUSIN comme ailleurs mais la population n’est pas au Pouvoir et le Pouvoir n’est pas aux États mais à la « Mafia » internationale pronucléaire.

Le nucléaire est un piège. Le MOX (« mixed oxides »), l’enfouissement profond, le stockage en subsurface, la transmutation des déchets (car elle est inimaginable hors des réacteurs), affirmer que les énergies renouvelables peuvent progressivement remplacer le nucléaire sont un leurre.

 » Méfions-nous de ceux qui aujourd’hui se présentent en gestionnaires rigoureux pour demain alors que nous devons faire face à leur catastrophique imprévoyance d’hier ».

Les « responsables » et coupables de ce Monde hyper nucléarisé paieront-ils un jour leurs crimes contre l’Humanité ?…

Thierry LAMIREAU
Auteur du film « URANIUM EN LIMOUSIN »

 Imouraren (NIGER):

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AREVA accusée de violer ses engagements

Publié par: Lamine SOULEYMANE (La Roue de l’Histoire N°628)

Les conditions d’extraction de l’uranium qui seront mises en oeuvre au niveau de la mine d’Imouraren ne sont pas celles décrites dans l’étude d’impact initiale signée entre le gouvernement nigérien et AREVA.

Telle est la substance du communiqué de presse rendu public le samedi 1er septembre 2012 par la Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité (CRIIRAD) et l’Ong nigérienne de protection de l’environnement AGHIR IN MAN. En effet, la mise en commun des informations dont disposent les deux associations a permis de découvrir (…) que « le rapport de l’étude d’impact sur l’environnement (REIE) du projet d’Imouraren qu’AREVA a soumis aux autorités nigériennes et qui a fait l’objet en juillet 2008 d’un certificat de conformité environnementale délivré par l’Etat du Niger viole clairement la réglementation nigérienne en vigueur», relève ce communiqué.

Les deux ONG ont dit relever une supercherie que le géant du nucléaire civil, AREVA veut fomenter à l’insu de l’Etat du Niger. Dans son étude d’impact sur l’environnement, AREVA avait indiqué que l’uranium serait extrait des minerais selon deux techniques : 58% par lixiviation dynamique et 42% par lixiviation par tas produisant au total 245 millions de tonnes de résidus radioactifs en 35 ans d’exploitation. Toutefois, souligne ce communiqué, lors de la réunion du comité local d’information qui s’est tenue à Arlit en décembre 2011, AREVA va annoncer que l’ensemble des minerais seraient finalement traités par lixiviation en tas contrairement à ce qu’elle a pris comme engagement dans l’étude d’impact initial.

Ceci constitue une modification fondamentale du projet tout entier qui nécessite une révision de l’étude d’impact. Face aux réelles menaces que cette décision d’AREVA constitue tant pour l’environnement physique que pour la santé des populations, la Commission de Recherche et d’Information indépendantes sur la Radioactivité (CRIIRAD) et l’Ong nigérienne de protection de l’environnement AGHIR IN MAN a alerté le gouvernement nigérien et exigé d’AREVA une nouvelle étude d’impact environnemental pour son projet d’exploitation d’uranium à Imouraren et d’apporter des réponses précises aux questions relatives à l’impact hydrogéologique et à l’entreposage des déchets radioactifs, ainsi que les moyens de compensation pour les populations touchées.

D’ores et déjà, ce communiqué relève que des «puits sont asséchés dans l’environnement du site d’Imouraren». Selon l’étude d’impact initiale d’AREVA, «l’extraction de l’uranium d’Imouraren entraînera une forte consommation d’eau de la nappe fossile, estimée entre 12 et 13 millions de mètres cubes par an et conduira à un assèchement local des nappes du Tchirezine et du Teloua dans l’environnement proche en fin d’exploitation», précise-t-on. Pour atténuer et compenser cet impact, AREVA indiquait dans l’étude d’impact initiale que des nouvelles études hydrogéologiques allaient être réalisées. Le péril est déjà là car l’ONG AGHIRRIN’MAN a récemment constaté dans le cadre d’une visite de terrain, que de nombreux puits traditionnels utilisés par les populations locales de la région étaient asséchés.

Selon les témoignages recueillis sur place auprès des populations concernées, cet assèchement est un phénomène nouveau. En attendant de trouver une solution à ce problème, les populations sont contraintes d’utiliser pour tout besoin les eaux de surface déposées par les pluies. Un autre fait nouveau qui ne figure pas dans l’étude d’impact initiale qu’AREVA veut imposer aux populations est son intention d’amputer 450 KM2 d’espaces pastoraux pour ériger, autour du complexe industriel d’Imouraren, une zone exclusive «sanitaire» inaccessible tant aux populations qu’aux animaux. CRIIRAD et AGHIR IN MAN se sont dites convaincues que, «l’extraction de l’uranium conduira à la production de centaines de millions de tonnes de résidus radioactifs dont AREVA n’est pas actuellement en mesure de définir comment en sera garanti le confinement pendant des centaines de milliers d’années».

A l’appui de leur inquiétude, les deux ONG font cas des mines d’uranium d’Arlit exploitées par les filiales d’AREVA, où environ 45 millions de tonnes des résidus radioactifs sont actuellement à l’air libre depuis plus de 40 ans. Les poussières radioactives et le radon peuvent se disperser au gré des vents, prévient le communiqué de presse de CRIIRAD et AGHIR IN MAN.

http://www.tamtaminfo.com/imouraren-niger-areva-accusee-de-violer-ses-engagements/

Conférence de presse

CRIIRAD AGHIRIN’MAN le 12 juin 2014 au Sénat

Collaboration scientifique

Greenpeace International / CRIIRAD (06/05/2010)


Le 6 mai 2010, Greenpeace International et la CRIIRAD ont rendu publique
une étude sur l’impact de l’exploitation des mines d’uranium au Niger.

RAPPORTS SCIENTIFIQUES CRIIRAD (en français):

CRIIRAD SCIENTIFIC REPORTS (in english):

Download GREENPEACE original report (May 2010) / (English version) :

www.greenpeace.org/leftinthedust

GREENPEACE INTERNATIONAL PRESS RELEASE (English version):

http://energie-climat.greenpeace.fr/au-niger-areva-empoisonne-l-eau-l-air-et-la-terre

Archives CRIIRAD :

L’impact de l’extraction de l’uranium

au Niger :

Le discours de AREVA et la réalité du

terrain (synthèse de 2008)

Mission CRIIRAD au Niger en 2003 : visionner l’extrait du film « Nucléaire, une pollution durable » sur les conditions d’exploitation des mines d’uranium au Niger.
Réalisation : Dominique Berger ; production et co-scénario : Paul Lannoye. Date du tournage : décembre 2003.

1 / Les activités d’AREVA au Niger. L’exploitation de l’uranium (A1). (pdf – 260ko)

2 / L’ ONG de défense des droits humains et de protection de l’environnement AGHIR IN MAN demande l’intervention de la CRIIRAD.
Brefs rappels chronologiques et description des opérations d’intimidation par les exploitants et les autorités (A2).(pdf – 32ko)

3 / Principaux constats effectués par le laboratoire de la CRIIRAD à partir des campagnes de mesures

effectuées ou coordonnées par son laboratoire au Niger, de décembre 2003 à mai 2007 (mesures in situ
et analyses radiologiques en laboratoire) et de l’analyse de documents publiés par AREVA. La violation
des règles de radioprotection et la pollution de l’environnement.

moustapha_alhacen LA MONTAGNE

 Mission CRIIRAD au Niger (déc. 2003) / M. Almoustapha Alhacen, président de l’ONG AGHIR IN MAN

 ARCHIVES:

• La CRIIRAD et l’association AGHIR IN MAN renforcent leur partenariat au Niger.

30/07/2009 - Communiqué CRIIRAD

 • Des ferrailles et textiles contaminés dans le domaine public à Arlit.

31/07/2009 - Lettre de la CRIIRAD à Madame Lauvergeon


• Le charbon au service du nucléaire au Niger :
La question de l’impact des installations de la SONICHAR.

30/07/2009 - Communiqué CRIIRAD



• Soutenir les ONG du NIGER !

26/06/2006 – Communiqué CRIIRAD (word) - (pdf)


• Rapports d’enquête SHERPA et CRIIRAD sur l’impact de l’exploitation de l’uranium par des filiales du groupe Cogéma-AREVA au Niger – avril 2005.

- Invitation à la conférence de presse CRIIRAD – SHERPA
du 25 avril 2005 (word) – (pdf)

- Impact de l’exploitation de l’uranium par les filiales de COGEMA-AREVA au NIGER – Note CRIIRAD. (word) – (rtf) – (pdf)

- Rapport d’enquête SHERPA. (word) – (pdf)


• Somaïr refuse les congés qui auraient permis à M. Almoustapha ALHACEN, président de l’ONG AGHIRIN’MAN d’assister au Colloque sur la Prévention des Risques organisé par la CRIIRAD les 1 et 2 avril 2005 à Lyon.

- Echanges de courriers CRIIRAD / SOMAÏR. (word) – (pdf)

- Déclaration de M. ALHACEN diffusée lors du colloque. (word) – (pdf)


• Réaction de la CRIIRAD et de SHERPA à la mission de communication du groupe Cogéma-AREVA.

- Communiqué de presse CRIIRAD – 16 fév. 2005 (word) – (pdf)
« Communication du groupe COGEMA-AREVA sur les conditions d’exploitation de l’uranium au Niger ».

- Communiqué de presse SHERPA – 16 fév. 2005. (word) – (pdf)
« Arlit (Niger) : de sérieuses interrogations sur l’origine des problèmes de santé subsistent ».


• Mission préliminaire CRIIRAD / SHERPA au Niger – décembre 2003.

- Compte rendu de mission CRIIRAD – (word) - (pdf avec photos)
- Complément photographique de la mission CRIRAD. (html)

- Communiqué de presse CRIIRAD – 18 déc. 2003. (word) (pdf)
- Communiqué de presse de SHERPA – 19 déc. 2003. (word
- Compte rendu de mission SHERPA – décembre 2003. (word)
« Pré rapport de mission à ARLIT / NIGER ».


Le Réseau Sortir du Nucléaire lance une souscription:
« Afin de pouvoir organiser une mission d’inspection indépendante des mines d’uranium d’AREVA au Niger avec des experts scientifiques de la CRIIRAD, le Réseau Sortir du nucléaire appelle les citoyens à participer à une souscription nationale. » www.sortirdunucleaire.org

Plus d’infos sur la CRIIRAD:

http://www.criirad.org

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 5 juin, 2014 |Pas de commentaires »
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