MALI: TRAVAUX DU SENAT ET DE L’ASSEMBLEE NATIONALE…CE QUE DISENT LES ELUS DE LA NATION !

Débat au Sénat:

Vote de l’autorisation

de prolongation de l’intervention

des forces armées au Mali

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(Crédit photo: AFP PHOTO / Pascal GUYOT)

SEANCE le 23/04/2013 à 10h30

http://www.dailymotion.com/video/xz9b45

Assemblée Nationale:

Déclaration du Gouvernement sur l’engagement

des forces armées en réponse à la demande

d’intervention militaire formulée par le

Président du Mali et débat sur cette déclaration

http://www.dailymotion.com/video/xwt1ob

http://www.dailymotion.com/video/xz9b45 Assemblée Nationale: Déclaration du Gouvernement sur l'engagement des forces armées en réponse à la ...&media=http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/files/2013/06/aaaaaaa6.jpg" onclick="window.open(this.href);return false;" >
Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 9 juin, 2013 |Pas de commentaires »

RETOUR SUR INFO. MALI: HOLLANDE A MENTI !…HOLLANDE EST UN MENTEUR PROFESSIONNEL (Thierry LAMIREAU / lesoufflecestmavie.unblog.fr)

MALI:

RETOUR SUR INFO. MALI: HOLLANDE A MENTI !...HOLLANDE EST UN MENTEUR PROFESSIONNEL (Thierry LAMIREAU / lesoufflecestmavie.unblog.fr) dans REFLEXIONS PERSONNELLES bbbbbbb2

François HOLLANDE au MALI début février 2013

(Crédit photo: AFP PHOTO / Pascal GUYOT)

HOLLANDE A MENTI !

http://www.dailymotion.com/video/xwrrvk

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Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 9 juin, 2013 |Pas de commentaires »

MALI: LA CONFERENCE DES DONATEURS FINANCE LA RUEE SUR L’AFRIQUE DE L’IMPERIALISME + LES ISLAMISTES DU MALI RESTENT UNE MENACE POUR L’AFRIQUE DE L’OUEST (Antoine LEROUGETEL / World Socialist Web Site / AFP)

MALI:

MALI: LA CONFERENCE DES DONATEURS FINANCE LA RUEE SUR L'AFRIQUE DE L'IMPERIALISME + LES ISLAMISTES DU MALI RESTENT UNE MENACE POUR L'AFRIQUE DE L'OUEST (Antoine LEROUGETEL / World Socialist Web Site / AFP) dans REFLEXIONS PERSONNELLES aaaaaaaa5

La conférence des donateurs finance la ruée sur

l’Afrique de l’impérialisme

(Antoine LEROUGETEL)
-World Socialist Web Site-
Une conférence des donateurs, organisée à Bruxelles le 13 mai 2013 par l’Union Européenne (UE), la France et le Mali, a rassemblé 108 pays et institutions internationales. Elle a fait une promesse de dons de €3,25 milliards d’aide au Mali de 2013 à 2014, pour « reconstruire » l’ancienne colonie française.

La liste des donateurs donne une idée des puissances qui se disputent l’influence en Afrique, surtout dans la région du Sahel, qui contient de vastes réserves de pétrole, gaz, or, uranium et autres minéraux précieux. L’UE a promis €520 millions , la France €280 millions, les USA $367 millions, le Royaume Uni et le Danemark €150 millions chacun, l’Allemagne €100 millions, la Banque Mondiale €250 millions, la Banque de Développement Islamique €130 millions et la Chine €50 millions.

Le Commissaire d’Aide au Développement de l’UE, Andris Piebalgs, a dit que la feuille de route de la stabilisation du Mali était la pierre angulaire de l’engagement de la communauté internationale pour le pays et devait être résolument suivie. Il a insisté pour dire que, au delà du Mali « l’engagement de l’UE est régional » et s’étend plus largement à la région du Sahel.

Laurent Fabius, Ministre des Affaires Etrangères, a déclaré que « à travers le Mali, l’avenir de la sous-région et au delà est en jeu. » Il a dit qu’une attention particulière serait faite à la traçabilité de l’aide et le suivi des projets.

Ces dons n’ont rien d’humanitaire, mais visent à stabiliser le régime malien soutenu par l’Occident et à aider la guerre actuelle dans le pays, menée par la France et les USA.

Depuis que la France a envahi le Mali le 11 janvier 2013, le pays est occupé par 4 500 soldats français qui conduisent quelque 7 000 soldats envoyés par les gouvernements fantoches des pays de la CEDEAO voisins et aussi du Tchad.

La date initiale fixée pour le retrait du contingent français, le mois d’avril, est bien dépassée, et l’ONU a déjà annoncé qu’elle enverra 11 200 soldats supplémentaires et 1400 forces spéciales de police dans toute la région, lesquelles viendront principalement de la France. Paris a dit que 1 000 soldats resteront au Mali après 2013 pour appuyer la force onusienne.

Le Premier Ministre britannique, David Cameron, a déclaré en janvier 2013 que la Grande Bretagne « travaillerait avec d’autres pour fermer cet espace de non-droit » au nord-est de l’Afrique, « une menace mondiale » qui « nécessiterait une réponse se comptant en années, voire même en décennies, plutôt qu’en mois. »
Bien que les forces d’opposition islamistes et de nationalistes Touaregs aient été chassées des villes qu’elles occupaient au nord du Mali, elles continuent de lancer des attaques contre les contingents des armées française, malienne et de la CEDEAO.

La résistance s’accroît à cause de la cruauté de l’armée malienne contre les Touaregs et les brutalités des forces d’occupation exercées contre l’immense majorité de la population du pays. En plus des ravages de la guerre, de la famine et du déplacement de 500 000 personnes, une grande partie de la pauvreté et de la perturbation économique de cette nation désespérément pauvre a été provoquée par l’embargo économique et de l’aide, imposé par la France et ses alliés, quand le capitaine Amadou Sanogo a fait son coup d’Etat militaire le 22 mars 2012.

Les donateurs veulent renforcer les forces d’occupation avant la date limite du 28 juillet 2013 fixée pour des élections nationales afin d’installer un gouvernement qui prenne la relève du président intérimaire Dioncounda Traoré, soutenu par la France. Cela signifiera que tout le nord du pays sera placé sous le contrôle du gouvernement central de la capitale Bamako, qui est contrôlée par l’armée française. Les Etats-Unis stipulent qu’aucune aide ne sera fournie jusqu’à la tenue des élections.

Si l’on n’organisait pas les élections dans le nord du pays, cela reviendrait à une division de facto du pays, chose que les puissances impérialistes craignent, car cela signifierait que le nord du Mali hébergerait des forces qui menacent les activités minières d’extraction d’uranium de la société française AREVA en Algérie et au Niger. L’uranium de France, extraite dans cette région, est nécessaire pour ses armes et centrales nucléaires qui fournissent 80% de l’électricité du pays.

Ces mobiles géostratégiques sous-tendent non seulement la guerre elle-même, mais aussi les financements octroyés par les donateurs à Bruxelles.

(Antoine LEROUGETEL)
-World Socialist Web Site-

Les islamistes du Mali restent une menace pour

l’Afrique de l’Ouest

NEW YORK – Les islamistes liés à al-Qaïda présents au Mali restent une menace pour l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest, estime le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon dans un rapport obtenu par l’AFP dimanche 9 juin 2013.

En exprimant son inquiétude à propos des élections prévues dans ce pays fin juillet 2013, le secrétaire général de l’ONU approuve le déploiement à partir du 1er juillet d’une force de maintien de la paix de l’ONU, même s’il souligne qu’elle est pauvrement équipée et mal entraînée.

La Mission Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) est censée prendre en juillet le relais de la force panafricaine (MISMA). Sa tâche sera de stabiliser le nord du Mali et d’encourager la transition politique à Bamako.

Les opérations menées par les troupes françaises et maliennes dans le nord du Mali ont affaibli les groupes islamistes armés qui y ont imposé la charia (loi islamique) pendant dix mois, estime M. Ban dans ce document.

Ils ont perdu l’avantage tactique et une grande partie du sanctuaire auquel ils ont eu accès pendant des années dans le nord du Mali, ajoute-t-il.

Le secrétaire général de l’ONU exprime cependant son inquiétude à propos des attentats suicides et autres opérations de guérilla menés par les islamistes au Mali et dans des pays voisins comme au Niger fin mai.

Les groupes armés conservent la capacité de faire peser une menace importante et ont toujours des réseaux de soutien et des structures de recrutement, déplore-t-il.

Il est important de garder à l’esprit le danger représenté par des éléments armés qui se déplacent vers des pays voisins pour mener des attaques terroristes et participer à des activités criminelles, ajoute M. Ban.

La MINUSMA comprendra à terme 12.600 soldats dont 6.000 venus des pays d’Afrique de l’Ouest sont déjà sur place au Mali. Les troupes françaises resteront dans la région pour effectuer des opérations anti-terrorisme.

M. Ban craint que les soldats de la paix ne doivent faire face à des actions de guérilla, comme celles que les forces africaines et maliennes ont déjà subies.

Il met également en avant le manque de matériel et d’entraînement des troupes ouest-africaines déjà au Mali. Les forces africaines ont disposé d’une période de faveur de quatre mois pour atteindre les normes de l’ONU, relève-t-il.

Un gros effort devra être fait pour combler les manques en équipement et en formation, notamment sur les hélicoptères d’attaque (cf.munitions à l’uranium « appauvri »), avertit M. Ban.

La mission de l’ONU au Mali doit aussi aider le gouvernement à rétablir l’autorité et à organiser les élections.

Selon le secrétaire général de l’ONU, le gouvernement malien n’a fait que des progrès limités pour restaurer l’ordre et une offensive gouvernementale pour déloger les Touareg de la ville de Kidal (nord-est) menacerait l’élection présidentielle prévue le 28 juillet.

L’ONU a continué à recevoir des allégations de graves violations des Droits de l’Homme dans le Nord, dont des exécutions sommaires, des arrestations arbitraires, des disparitions forcées ainsi que la destruction et le pillage de propriétés privées, note M. Ban.

Les informations sur des violences commises par l’armée malienne contre les Touareg ont un peu diminué mais ces violences continuent, ajoute-t-il.

Des élections dans ces circonstances seront inévitablement faussées, estime M. Ban dans ce rapport en relevant que Kidal et d’autres poches rebelles n’ont encore aucun matériel ni responsable électoraux.

Les négociations entre le pouvoir malien et les rebelles touareg occupant Kidal, dans le nord-est du Mali, ont commencé samedi 8 juin 2013 sous l’égide de la médiation burkinabè, qui a appelé à une cessation des hostilités en vue de la présidentielle.

Le secrétaire général de l’ONU note dans son rapport que les autorités maliennes devraient considérer attentivement si l’agenda qu’elles ont adopté donne assez de temps pour s’assurer que les élections contribueront vraiment à renforcer la stabilité et à promouvoir la réconciliation nationale.

Le conseil de sécurité de l’ONU a décidé en avril de déployer des troupes le 1er juillet 2013, restait à avoir l’aval du secrétaire général. Il se réunira une dernière fois le 25 juin pour faire le point.

(©AFP / 09 juin 2013 12h19)

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 9 juin, 2013 |Pas de commentaires »

LA GUERRE AU MALI: CE QUE LES MEDIAS FRANCAIS CENSURENT (VICE Staff)

LA GUERRE AU MALI:

LA GUERRE AU MALI: CE QUE LES MEDIAS FRANCAIS CENSURENT (VICE Staff) dans REFLEXIONS PERSONNELLES aaaaaaa3

Conférence de presse commune du Premier ministre malien Diango Cissoko et du Ministre des Affaires Etrangères Laurent Fabius, le 19 février 2013. Les « opérations militaires d’envergure arrivent à leur terme », a déclaré le chef du gouvernement malien. Propos relativisés par le chef de la diplomatie française, selon lequel, des missions « dures » restent à mener. (AFP PHOTO Eric FEFERBERG)

Ce que les médias français censurent

Ground Zero – Mali a été tourné à Gao le 21 février 2013. Ce sont les premières images légitimes de cette guerre. L’armée française n’accepte généralement pas la présence de journalistes et dispose de caméramen dans ses rangs, qui fournissent une vision forcément biaisée des combats.

À Gao, l’armée n’a pas eu le temps de nous mettre à l’écart puisque la ville calme en apparence, a subi l’attaque d’une poignée de djihadistes qui ont pris possession de plusieurs bâtiments officiels. Les Français ont décidé de laisser l’armée malienne se charger de l’assaut pour tester ses capacités. Des soldats maliens courageux mais largement sous-entraînés font face à une douzaine d’extrémistes, parfois très jeunes. Les rafales d’AK-47 ne les ont pas impressionnés et ce n’est qu’avec l’intervention des troupes françaises que la bataille de Gao connaîtra son dénouement.

Présenté par VICE Staff
http://www.vice.com/fr/ground-zero/mali-part-2#ooid=RoMWxqYTqFF45iOfAMr8d_iLSKmqBaBj
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MINES D’URANIUM: LA PROPAGANDE A L’ETAT PUR PAR AREVA. UN VERITABLE SCANDALE ! + DOCUMENTS TECHNIQUES CRITIQUES + IMAGES EXCLUSIVES DU FILM « URANIUM EN LIMOUSIN » DE THIERRY LAMIREAU (Thierry LAMIREAU / lesoufflecestmavie.unblog.fr)

Mines d’uranium:

Produire plus

et

produire mieux ?

-Plateau de propagande

par AREVA-

MINES D'URANIUM: LA PROPAGANDE A L'ETAT PUR PAR AREVA. UN VERITABLE SCANDALE ! + DOCUMENTS TECHNIQUES CRITIQUES + IMAGES EXCLUSIVES DU FILM aaaaaaaaa12 AREVA dans REFLEXIONS PERSONNELLESbbbbbbbb3 CEAccccccccjpg CENTRALES NUCLEAIRES

aaaaaaaaa11 COGEMAQuelques documents d’information sur les

mines d’uranium:

fichier pdf Les vaches pondent des oeufs…Les déchets RADIOACTIFS son…

fichier pdf Abandon matière très radioactive par AREVA

fichier pdf Effets de l’exploitation minière d’uranium au NIGER Rappor…

fichier pdf Mines d’uranium au NIGER rapport SHERPA 230405

fichier pdf Effets des radiations sur le vivant Georges PETAVY Science et Vie de 1975

Les mines d’uranium, la contamination par le

radon, la mobilisation antinucléaire :

Deux ou trois choses que je sais d’elles

 (Michèle GRANIER / CLADE)

aaaaaaaaa9 ENREGISTREMENTS SONORESbbbbbbbb ENVIRONNEMENTImage attachée

bbbbbbb1 FRANCEaaaaaaa GAZ RADIOACTIF RADONbbbbbbbb4 MALIccccccc MINES D'URANIUMaaaaaaaa NIGERbbbbbbbb1 NUCLEAIREddddddddd PHOTOSeeeeeee POLITIQUEaaaaaaaaa10 POLLUTIONS PHYSICO CHIMIQUESaaaaaaaaaaa2 POLLUTIONS RADIOACTIVEScccccccc RADIOACTIVITEbbbbbbbb2 RADIUM

(Michèle GRANIER / CLADE)

Propos d’une militante antinucléaire

Le 11 Février 2009 l’émission télévisée -Pièces à Conviction- a frappé l’opinion sur le thème “ Uranium : le scandale de la France contaminée ”. Le Limousin et ses mines d’Uranium – Division Minière de la Crouzille en Haute-Vienne – se réveille à nouveau en première ligne, occasion pour lui de revenir sur la mobilisation des populations depuis 1975, contre l’extraction minière débutée en 1948 par le C.E.A puis COGEMA, et AREVA pour la “ remise en état des sites ” et l’installation d’une ICPE (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement), cadeau d’adieu si l’on peut dire, d’un entreposage de 199 900 tonnes d’uranium appauvri, résidu de l’enrichissement de l’uranium nécessaire à la fabrication du combustible, récemment rebaptisé pompeusement “ gisement énergétique pour les générations futures ”! Grand-merci pour Elles. Mais nous n’avons sans doute pas tout vu, il est question d’un URANIUM-LAND sur l’ancien site SIMO de concentration du minerai, qui – me dit-on à l’office du Tourisme, devrait attirer justement les touristes : Welcome au Pays de l’Uranium ! Gageons que le passé ressuscité par AREVA ne manquera pas de nous surprendre – nous qui savons encore comment c’était- et comblera d’aise les promoteurs. Mais qu’ils ne croient pas ce faisant, gagner notre pardon pour les exactions commises au nom du progrès nucléaire !

Pour faire bonne mesure l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) revient à la charge sur le sujet du Radon, ce qui vaut une manchette en première page du Populaire du Centre du 7 octobre 2009 : “ LE RADON NUIT GRAVEMENT A VOTRE SANTE ”, et une explication limpide “ le gaz radioactif, deuxième cause du cancer du poumon, n’est pas inoffensif à faibles doses. L’Organisation Mondiale de la Santé a décidé de diviser par 10 le seuil admissible de radon dans les bâtiments. Le Limousin est particulièrement concerné ”.
Tout ceci n’est pas vraiment nouveau pour les Limousins, pourtant Le Populaire signale que les scientifiques chargés du dossier radon en Limousin ont été déçus “ par une certaine indifférence de la population ”.

A vrai dire à la place de ces gens je me demanderais si je n’arrive pas un peu tard avec ce “ scoop ”. Il y a un moment déjà que la population sait que le radon est un problème de santé, et qu’elle a fini de croire COGEMA dont le crédo d’exploitant minier disait “ le radon est naturel donc pas dangereux !! ” Oui, l’arsenic aussi, n’empêche que dans le Poitou voisin, une dame appelée Marie Besnard a été soupçonnée d’avoir empoisonné des gens avec un élément chimique “ naturel ” !

A la veille de la mise en place par le Préfet de Région du Limousin, d’une CLIS « Commission Locale d’Information et de suivi » en Creuse, à Guéret, qui doit se pencher sur la réhabilitation des sites miniers creusois (au nombre de 20), exploités par des opérateurs privés tels que TCM, MOKTA… dont COGEMA avait repris les concessions, sites restés en l’état depuis 20 ans, il convient de remettre l’ouvrage sur le métier, et de témoigner de deux ou trois choses concernant le radon du Limousin. Revenons donc sur quelques aspects de la mobilisation antinucléaire datant des années 70, pour rappeler qu’elle a existé, je dirais en temps voulu, et que nous ne l’oublierons pas, car la vérité était bien de son côté. Honte à ceux qui ont voulu la ridiculiser pour sauvegarder l’exploitation minière tant qu’elle fut “ rentable ”, et au prix de la santé de la population.

LE CONTEXTE

En juin 1975, le n°693 de Science & Vie, annonce en couverture “ UN 1er BILAN : EFFETS DES RADIATIONS SUR LE VIVANT “. Sur fond de centrale atomique un bras armé d’une épée dont la lame scindée en trois flèches alpha, bêta, et gamma, prend pour cible un corps humain, dont les organes exposés par irradiation ou contamination sont visibles. L’article de 12 pages est rédigé par Georges Pétavy, biologiste du “ Groupe d’Orsay ”.
Rétrospectivement ces douze pages destinées au grand public sont une mise en garde qui n’a pas été prise en considération. Pourtant les voies de contamination et d’irradiation du vivant et les effets sur le corps humain étaient suffisamment connus et graves, pour renoncer au lancement du programme électronucléaire, sans état d’âme !
Cet article cite J.W. Gofman et A.R. Tamplin et la polémique déclenchée en 1969 par leurs estimations des effets d’une irradiation industrielle correspondant à un supplément de dose de 170 millirem/an [1,7 millisievert] soit annuellement pour la population des États-Unis :
– 32 000 morts supplémentaires par leucémies et cancers divers (évaluation optimiste émise en 1969 et en 1970) ;

- 104 000 morts supplémentaires pour les mêmes causes (évaluation pessimiste publiée en 1971)
[Dans le livre Les Barons de l’Atome (Peter Pringle et James Spigelman, traduction française éd. Seuil 1982), à propos de cette estimation est rappelée une discussion entre Gofman et son supérieur hiérarchique :
“ Jack, me dit-il, je vous reconnais absolument le droit, et même le devoir, de calculer qu’une certaine quantité de radiations causera 32 000 cancers terminaux supplémentaires chaque année. “ Puis il ajouta, à ma plus grande déception : “Qu’est-ce qui vous fait penser que ces 32 000 morts n’en valent pas la peine ?” J’en suis réduit à supposer qu’il pensait aux bénéfices espérés par la communauté nucléaire (…). Parfait exemple de technologie déshumanisée.
“ Mike, répondis-je, la raison est toute simple. Si je me surprends à penser que quelque chose peut valoir 32 000 cancers par an, je prendrai mon diplôme médical sous le bras et j’irai le porter au doyen de l’école de médecine où j’ai fait mes études en lui disant : Je ne le mérite pas” .]

Georges Pétavy annonçait dès 1975 un “ pari sur la santé publique. Les premières victimes seront, bien sûr le personnel des installations nucléaires et leur descendance, ainsi que, dans l’ensemble de la population, les enfants, particulièrement sensibles aux contaminations internes (…) ”. Il parle de l’induction de leucémies et cancers : réactions naturelles de défense amoindries contre les cellules malignes (ce qui est le fait des rayonnements ionisants), et de l’induction de mutations génétiques, citant Müller en 1928, qui découvrit l’effet génétique du rayonnement X (et donc des gamma) en irradiant des mouches du vinaigre. Un encadré “ Mines d’uranium : le Radon y provoque des cancers du poumon ” et de rappeler des statistiques effectuées sur les mineurs de Bohême, de 1895 à 1912 et de 1929 à 1938, montrant que l’incidence des cancers du poumon était de 30 à 50 fois supérieure à celle observée dans la population de Vienne. (…) les conditions d’aération qui permettent une évacuation plus rapide des émanations de radon, ont permis de diminuer le taux d’incidence des cancers pulmonaires chez ces travailleurs, qui demeure toutefois 5 fois supérieure à la normale dans les mines d’uranium américaines ”.

FLASH-BACK SUR QUELQUES ASPECTS DE LA LUTTE

ANTINUCLÉAIRE EN LIMOUSIN

En 1975 l’extraction de l’uranium bat son plein en Limousin. L’industrie minière dope l’économie de la Haute-Vienne, pourtant il y a quelques ombres au tableau. L’extraction du minerai pollue les ruisseaux… la poussière se répand partout, des mineurs sont malades… La contestation enfin se manifeste ! Nous l’évoquerons très succinctement, avec à l’appui pour l’illustrer le cas d’une école maternelle à Bessines s/Gartempe, siège de la Division Minière de la Crouzille. L’exemple de la maternelle de Bessines en aura été l’illustration première, d’autres suivront, Limoges, Compreignac, Pontarion…

Acte I: la mobilisation des associations 1979-1992

Il y a 30 ans, l’APMA (Association de Protection des Monts d’Ambazac), distribuait un tract consécutif au déversement de déchets radioactifs en provenance de l’Usine du Bouchet - en région parisienne- dans la mine à ciel ouvert du Brugeaud (Bessines), fosse en cours de remplissage avec les déchets de la SIMO (Usine de concentration du minerai d’Uranium -le yellow cake). Ce tract rendait compte de l’expertise faite en octobre – novembre 1978, suite à une plainte déposée par l’APMA contre la COGEMA, à savoir que : “ La production de RADON qui résulte des teneurs en Radium, est très inquiétante : 6,5 Curies par jour. La quantité globale d’Uranium stockée dans ces déchets est d’environ 3,2 tonnes. ” [6,5 Ci/jour soit 240 milliards de becquerels par jour].
– L’APMA annonçait son intention de poursuivre son action en justice. Plainte rejetée, par ordonnance de non-lieu du 15/6/83 et ses conclusions – portées à la connaissance de l’APMA en 1991, fortuitement, lors de l’inventaire des déchets stockés sur la Division Minière de la Crouzille – ses conclusions insistaient sur le fait que les 50 curies de Radium, et les résidus issus du traitement de minerais riches (0,6%, à 20% U) en provenance du Bouchet, ne représentaient que peu de choses par rapport à ce qu’il “ y a déjà ”. Naturellement ces transports de résidus avaient commencé fin 73, et se sont terminés en 78.

La mobilisation des associations allait battre son plein en 1979 (car trop de radium dans l’eau de Limoges). Une enquête de “ 50 Millions de Consommateurs” sur les mines d’uranium et leurs eaux d’exhaure contaminant les réserves d’eau potable de la ville, était relayée par Libération. L’émotion gagne la population ! Il y a de quoi : la teneur en Radium 226 dans l’eau potable de la ville de Limoges est égale à trois fois la recommandation de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) soit 10 picocuries par litre, teneur “ ramenée ” à 0,37 Bq/litre, chiffre moins traumatisant bien qu’il traduise exactement la teneur en picocuries mesurée, la magie du changement d’unité de mesure !
– Un livret de 10 pages sur les Mines d’uranium en Limousin, édité par le CLAN, (Collectif Limousin pour une Alternative au Nucléaire) fut distribué en Limousin. Rédigé avec l’aide de Michel Genestout (embauché par la Direction Régionale à l’Architecture et à l’Environnement du Limousin et chargé des eaux de Limoges, il sera révoqué deux jours après son entrée en fonction sur la demande du Chef de la Division Minière, Monsieur Avril, auprès de Monsieur Petin Directeur DRAE). “ Le trop grand succès de Michel Genestout auprès des associations ” fut l’argument utilisé pour justifier cette répression.

Les Associations n’en restèrent pas là puisque ces militants organisèrent dans la foulée le PREMIER RASSEMBLEMENT EUROPÉEN SUR L’URANIUM à Bessines du 4 au 6 juillet 1980, animé par Michel Genestout. Les participants sont venus des Pays-Bas, de Finlande, du Groenland, du Danemark, de Grande-Bretagne, d’Italie, de Suède, d’Espagne, d’Allemagne de l’Ouest, et de France : Savoie, Haute-Loire, Aveyron, Deux-Sèvres, Puy de Dôme, Loire-Atlantique, Ile de France, Haute-Vienne.

ACTE II: 1991, l’école maternelle Gérard Philipe à Bessines, un

cas d’école !

Cette fois l’association qui monte au créneau est la CRII-RAD Marche-Limousin, présidée par Martine Deguillaume, en compagnie de l’Association de Protection du Pays de St-Pardoux d’Anna Elsink, et Thierry Lamireau, les Amis du Limousin Vert de Christian Pénicaud, l’Association de Défense du Pays Arédien de Bernadette Prieur, et le secours sur le terrain d’une habitante de Bessines, Jeannette Gorbi dont le courageux soutien ne faiblira pas. Le cas de la maternelle de Bessines conduira le Préfet, J. P. Proust à mettre en place une CLI (Commission Locale d’Information) le 7 janvier 1992.
La pollution de la maternelle étant due au radon le tract édité par le CLAN en1979, qui mériterait une nouvelle édition, sera cité brièvement pour l’affaire qui nous occupe. On retiendra :

“(…) le radon est un gaz dangereux. Accumulé en “ quantité suffisante ” dans les poumons il provoque chez l’homme le cancer du poumon. Nous n’avons connaissance d’aucun dosage de teneur en radon dans l’atmosphère du Limousin (…) ”

Voilà c’est dit, le radon est dangereux ! Merci à eux, car s’il avait fallu attendre que l’info soit faite par les responsables – ceux que l’on dit crédibles, qui sont dans les bureaux de la DRIRE, de la DDASS… Ou dans les Conseils des municipalités, des départements et régions, – nous serions peut-être bien morts idiots !

Or, comme indiqué précédemment c’est le 7 octobre 2009, que la manchette du Populaire du Centre annonce la couleur “ le radon nuit gravement à votre santé ”. Il était temps, car il faut bien dire que cette vérité là fut menée à mal pendant les 30 ans qui se sont écoulés depuis la plainte de l’APMA. 
L’OMS donc, recommande de diviser par 10 le seuil admissible de radon dans les habitations : le Limousin est particulièrement concerné (selon Le Populaire) Sur ce sujet qui a fâché tant de responsables, élus, Préfets, Administrations : DDASS – DRIRE, et contrarié tant d’industriels, à commencer par COGEMA, jusqu’aux offices de tourisme, la lumière se fait enfin ! Oui le radon est dangereux, les antinucléaires avaient raison.

D’abord prenons la température des opinions qui se sont exprimées lors de la double expertise ALGADE*/CRII-RAD sur la Division Minière de la Crouzille, conclusions remises en 1994.

a) Le dit des autorités:
Le radon a été l’occasion de vilipender les opposants à l’exploitation minière, suspectés d’alarmer la population sans raison, alors que les informations officielles délivraient un tranquillisant dont le credo n’a guère varié d’un Préfet à l’autre, d’un Chef de la Division Minière au suivant : Cette radioactivité est naturelle donc sans danger pour la population ! Et puis nous respectons les limites imposées par la réglementation française.

b) le dit de l’expert:
En novembre 1994, la société ALGADE concluant son expertise, menée en parallèle avec celle de la CRII-RAD, déclare :
“ les niveaux de radioactivité qui ont été mesurés ponctuellement sur les vecteurs air et eau dans l’environnement des sites COGEMA en Limousin, ne remettent pas en cause l’appréciation de la situation telle qu’elle est traduite par les réseaux de contrôle réglementaires depuis plus de 10 ans, et qui permettent de la qualifier de normale et conforme à la réglementation française en vigueur, c’est-à-dire sans impact sanitaire.

a+b) La synthèse autorité + expert:
Si la Société ALGADE est si sûre d’elle, la DRIRE, chargée de rédiger la synthèse de la double expertise CRII-RAD / ALGADE, se fera donc un devoir de retenir les seules conclusions de la filiale COGEMA, retenant l’affirmation : “ la situation (…) la qualifier de normale (…) c’est-à-dire sans impact sanitaire ”.

c) Le dit de l’exploitant:
En se reportant au courrier du 11 juin 1991 émanant de P.F. MOUREAU Chef de Division, et adressé à la CRII-RAD, concernant le site de l’Usine SIMO – soit plusieurs lieux de stockage de résidus – on constate que la formulation de COGEMA est quelque peu différente de celle d’ALGADE :
L’ensemble des installations fonctionne normalement, la surveillance de l’environnement est assurée et montre que l’impact des différents stockages sur la population est conforme aux prescriptions. [C’est moi qui souligne].

d) Le dit du Préfet:
Heureusement pour le moral de la population, le 21 juin 1991, le Préfet de Région, Henri ROUANET, dans un communiqué, précise : “ dans un article d’un quotidien régional du 21 juin 1991, un certain nombre d’affirmations concernant les déchets du site SIMO ont été avancées et sont susceptibles de soulever des inquiétudes illégitimes auprès de la population.”
L’activité du radium sur le site (8681 grammes) soit 320 000 milliards de becquerels, ne pose pas de problème pour le Préfet:
“ il convient de souligner que cette radioactivité est naturelle et ne présente aucun danger pour la population. Le contrôle des rejets liquides et une surveillance atmosphérique de l’environnement du site sont strictement organisés, conformément à la loi, depuis de nombreuses années. ”
Notons qu’ALGADE signale en 1994 que les contrôles auraient plus de 10 ans -voir ci-dessus en (b), ce qui en 1991 les ferait remonter à plus de 7 ans, “ de nombreuses années ” pour le préfet !

e) Le feuilleton de la maternelle de Bessines, en 1992:
La Directrice de l’Ecole, alertée par la CRII-RAD Marche-Limousin, questionne la Mairie responsable du bâtiment sur le taux de radon, si toutefois l’école est concernée, auquel cas les élèves et les institutrices seraient exposés. L’école est située en surplomb de la N20, empruntée par les camions de boues de résidus detraitement du minerai, qui sont déversés dans la Mine à Ciel Ouvert (MCO) de Bellezanne, tous les jours ouvrables c’est une noria de camions qui passe, tout en laissant tomber des boues sur les trottoirs et la chaussée, certaines maisons sont même arrosées par ces boues qui deviennent poussiéreuses par temps sec.
Au moment où nous appelons l’attention de la Directrice, un seul dosimètre de site sur la rue qui monte à la maternelle, avant ses bâtiments, et sur le trottoir d’en face quelques mètres avant l’Ecole… C’est le Centre de Radioprotection des Mines, CRPM, qui intervient, pendant les vacances de Toussaint, et communique ses conclusions par courrier du 14 décembre 1992, à M. Desmoulins, secrétaire de Mairie :
“(…) en lui transmettant les mesures de radon effectuées après travaux, le 1er décembre. Les niveaux mesurés, après mise en place de siphons sur les canalisations des sanitaires sont compris entre 20 et 140 Bq/m3, avec en moyenne dans les zones occupées par le personnel et les enfants, 90 Bq/m3.
Toutefois, nous avons pu constater une concentration en radon de 420 Bq/m3 sur la grille d’évacuation des eaux usées des sanitaires “ côté droit ”, ce qui montre qu’il est nécessaire de maintenir ces siphons en eau (…). Le dosimètre alpha de site, (…) installé le 12 décembre 1992 pour deux mois permettra de vérifier l’évolution des concentrations (…) ”.
Ce courrier est signé Y. VAUZELLE. Notons au passage que voilà une surveillance toute récente, le bons sens aurait voulu que l’on se préoccupe de ce bâtiment dès sa mise en service. Le bourg de Bessines surplombe la Gartempe sur sa rive gauche, tandis que la mine à ciel ouvert MCO du Brugeaud, et la SIMO lui font face, rive droite.
Mais mille péripéties vont venir troubler la vie de cette école. Et l’expertise montrera que le CRPM avait fourni des mesures très optimistes. Ainsi, à la rentrée de Pâques 1994, dans un article de La Montagne du 8 mars 1994, on apprend que ALGADE fait des mesures supplémentaires, que la teneur en radon a été divisée par 2 (moins de 500 Bq/m3 au lieu de 1000) grâce à “ l’installation la semaine dernière d’un dispositif de ventilation (…). Mais quel qu’en soit le prix, l’opération sera réalisée, si elle s’avère nécessaire (pose de drains sous la chape) car “seule importe la santé des enfants” a souligné, hier, le maire de Bessines, Bernard Brouille ”…
On se dira : tout de même plus de deux ans pour quelques siphons et une ventilation ? Mais heureusement la bonne nouvelle c’est que le même article signale que les Autrichiens se soignent… au radon. À doses homéopathiques peut-être ?

Précisions: Le Conseil Départemental d’Hygiène, en sa séance du 4 Mars 1994 reflète bien l’état d’esprit des élus, que je me permets de citer “Monsieur Brouille – Maire de Bessines – informe les membres du vœu du Conseil Municipal de Bessines. Ce dernier souhaite qu’une étude comparative soit réalisée dans la région Limousin pour savoir si d’autres écoles ou d’autres habitations connaissent le même problème. Si les résultats font apparaître que la région de Bessines est seule concernée du fait de la présence des mines d’uranium, il sera demandé à la COGEMA de partir. En ce qui le concerne, il pense que le problème du radon existe ailleurs qu’à Bessines. Il souhaite toutefois que le vœu du conseil municipal soit repris par le Conseil Départemental d’Hygiène dans un souci d’apaisement. ”
Et 4 paragraphes plus loin: “ Monsieur Brouille informe les membres qu’un comité de suivi est constitué depuis lundi avec des parents d’élèves, des élus et des représentants de la Sté Algade. Des appareils de mesure ont été posés chez des élèves et les mesures révèlent des taux de radon pour beaucoup supérieurs à ceux trouvés à l’école (jusqu’à 5000 Bq/m3) ”.
Bessines-la-Jolie, et ses cures de radon 365 jours par an, à plein temps !

Enfin, en 1998, Les Cahiers de COGEMA du mois de février, sur le réaménagement des sites miniers, sous le titre Recherches et Expertises pour Garantir la Pérennité, je note une étude initiée en 1995-1997, dont je n’ai point le résultat, intitulée “ La diffusion du radon dans les sols et la discrimination du radon naturel et du radon d’origine industrielle ” dans le cadre d’un PIC (Programme d’Intérêt Commun) avec l’IPSN. Tout un programme ! Et en plus je parie qu’on va s’apercevoir que le radon naturel est responsable de tout, parce que l’autre…
Voir plus haut le vœu du Conseil Municipal de Bessines, dont on sait qu’il n’a pas été suivi du départ de COGEMA. CQFD.

Et aujourd’hui:

Tout ça pour vous dire que désormais les Limousins sont pris en charge par LIMAIR et PEARL, société créée à Limoges en 2005 dans le berceau de la Fac de Sciences. La ravissante jeune fille qui traque le radon sur le plateau de Millevaches déclare “ Nous avons été un peu déçus au début par une certaine indifférence de la population lors de la douzaine de réunion d’informations que nous avons tenues ”. Qui l’eut cru !!!

Michèle GRANIER,

CLADE,
6, rue Porte Panet 87000 Limoges.
Extrait du bulletin n° 119 du Comité Stop Nogent-sur-Seine.

* A propos d’ALGADE, témoignage de Roger Belbéoch invité par le conseil municipal de Bessines afin d’analyser les 4 projets COGEMA sur Bessines (site de stockage d’uranium appauvri, laboratoires pour le conditionnement de nitrates de thorium, le traitement de produits uranifères contenant du mercure, l’enrichissement d’uranium) : « Parmi les présents, le responsable d’ALGADE, filiale de COGEMA chargé des mesures de radioactivité. Au cours de mon exposé je parle des dangers du radon et le responsable ALGADE réagit violemment et déclare “ Le radon est un gaz neutre et est donc sans danger ”. »

Pour en savoir plus sur cette période:
– le film de Thierry Lamireau, “ Uranium en Limousin ”.
Le Limousin radioactifSciences et Vie n°899, août 1992.
– Gazette Nucléaire 117/118, août 1992 : Recours en annulation à l’encontre de la SIMO déposé par la FLEPNA, 19 novembre 1991 ; droit de réponse au Figaro de Martine Deguillaume 13 janvier 1992 ; texte de Christian Pénicaud.

« URANIUM EN LIMOUSIN »

Disponibilité en DVD du film documentaire

de

Thierry LAMIREAU

AAAAAAAAAA

Ce film retrace l’histoire de l’exploitation minière de l’uranium en LIMOUSIN, depuis l’après-guerre jusqu’aux stockages de déchets radioactifs tels que l’uranium « appauvri ».
50 millions de tonnes de « résidus de traitement », 200 kilomètres de galeries et des millions de « stériles » ne peuvent laisser l’environnement indemne.
Ces déchets contiennent plus de 80% de la radioactivité initiale du minerai et rendent cette radioactivité susceptible de dispersion contrairement à la gangue minérale initiale.
L’infiltration des eaux entraîne les radioéléments dont certains sont classés parmi les plus radiotoxiques.
Les vents dispersent le gaz radioactif RADON et soumettent les populations environnantes aux doses radioactives.
C’est remettre aux générations futures la responsabilité de la gestion de ces sites dont la radioactivité restera augmentée pour des millions d’années. »
Le film (copyright 1995) a reçu de très nombreux prix internationaux et nationaux. Il a été diffusé une fois sur PLANETE CABLE en 1995 et a ensuite été censuré sous pression du Ministère de l’Industrie (sous DSK !) et des services du Premier Ministre de l’époque. Il est sur internet en basse résolution.
Si des gens sont intéressés, je peux leur fournir un exemplaire DVD avec jaquette couleur au prix de 25 euros (port compris). J’en suis l’auteur unique et depuis 2001 j’enchaîne de graves pathologies à cause de mes multiples irradiations sur les sites nucléaires.

L’adresse pour le DVD:

LAMIREAU Thierry 
12, chemin du Panorama 74960 CRAN GEVRIER

Pour rappel, parce que j’avais écrit un article sur les mines d’uranium, en 2009 avait eu lieu la fameuse émission « Pièces à conviction » (FRANCE 3 Elise LUCET) sur les mines d’uranium qui avait fait tant de bruit. Je participais d’ailleurs à l’émission.

 Quelques images de mon documentaire

« URANIUM EN LIMOUSIN »

NOTA:

Si vous copiez ces images, merci d’indiquer

copyright: Thierry LAMIREAU

20070403-151405.bmp REFLEXIONS PERSONNELLES

Un fût d’uranium « appauvri » dans des boues radioactives

sur le site de JOUAC (Nord Haute-Vienne).

20070403-151331.bmp1 SANTE PUBLIQUE

Ancienne mine d’uranium de BELLEZANE

remplie de boues hautement radioactives et chimiques.

(Près de BESSINES/Haute-Vienne).

20070403-151914.bmp1 uranium20070403-152119.bmp URANIUM APPAUVRI

M.René FRUGIER, ancien mineur.ccccccccc VIDEOS

20070403-152205.bmp1

Très ancienne mine d’uranium sur le site de MARGNAC.

Lieu où de très nombreux déchets radioactifs

extérieurs à la région LIMOUSIN ont été enfouis.

20070403-152209.bmp

De très nombreux sites sont laissés à l’abandon

avec des pollutions majeures des eaux, des sols et de l’air.

(Site de MARGNAC/Haute-Vienne).

20070403-152250.bmp 

Travail des mineurs dans les mines d’uranium.

20070403-152521.bmp20070403-152525.bmp

Boues radioactives à BESSINES sur le site du BRUGEAUD…

Au-dessus de la rivière GARTEMPE…

polluée par les produits chimiques et radioactifs.

20070403-152532.bmp

Détail des boues radioactives

au-dessus de la rivière GARTEMPE à BESSINES.

aaaaaaaa2

Fonctionnement du processus d’évacuation de la radioactivité

dans les sols.

20070403-152646.bmpvieilles-sagnes

Sur cette grille, le compteur GEIGER indiquait:

60000 impulsions par minute…

alors que le maximum tolérable des normes internationales est de…

10 impulsions par minute !

20070403-152818.bmp

Site nucléaire de BESSINES en pleine exploitation avant sa destruction.

Sur ce lieu était traité le minerai d’uranium

pour en sortir le « yellow cake » à destination de l’enrichissement

avant intégration dans les centrales nucléaires.

20070403-152820.bmp

Site nucléaire de BESSINES.

20070403-152823.bmp

Exploitation du minerai d’uranium près de BESSINES

On voit, au loin, le gaz radioactif RADON qui sort d’un aérateur.

20070403-152827.bmp

20070403-152945.bmp

Site nucléaire de BESSINES.

20070403-153020.bmp

Site nucléaire de BESSINES.

20070403-153101.bmp

Site nucléaire de BESSINES:

Le minerai est déposé en tas pour un tri.

La voie ferrée est là pour recevoir l’arrivée de déchets radioactifs

provenant d’autres régions françaises et de l’étranger.

20070403-153214.bmp

Dosimètre de site placé par COGEMA/AREVA/ALGADE.

Dosimètres toujours placés là où la radioactivité est moins importante…

pour dire que tout va bien et que l’industrie ne pollue pas !

20070403-153217.bmp

Aérateur évacuant le gaz radioactif RADON

près de maisons habitées ou expropriées.

20070403-153234.bmp

Rivière VINCOU déviée pour favoriser l’exploitation de l’uranium.

Près des mines d’uranium de MARGNAC 

sur la commune de COMPREIGNAC (Haute-Vienne).

20070403-153238.bmp

Puits de MARGNAC et canaux radioactifs

de déviation des cours d’eau avec traitements chimiques.

20070403-153241.bmp

Traitement chimique des eaux près des mines d’uranium.

Lieu: MARGNAC. Traitement au Baryum.

20070403-153243.bmp

Déviation des écoulements des eaux 

et traitement chimique car…trop radioactives !

20070403-153245.bmp

Ecoulement des eaux polluées près du puits de MARGNAC.

20070403-153247.bmp

Ecoulement des eaux dans des bassins de décantation.

Les eaux sont très polluées par les composés chimiques et radioactifs.

Lieu: Mines de MARGNAC.

20070403-153249.bmp

20070403-153253.bmp

Déchets et fûts radioactifs jetés dans une ancienne mine à MARGNAC.

20070403-153255.bmp

Déchets et fûts concassés ou pas: tout est très radioactif…

et laissé dans la nature sans aucune protection.

Lieu: ancienne mine de MARGNAC.

20070403-153258.bmp

Conduites de traitement des eaux près du site de déchets radioactifs de LAVAUGRASSE.

Près de l’usine nucléaire de BESSINES (Haute-Vienne)

20070403-153259.bmp

Usine nucléaire de BESSINES.

Traitement chimique des produits radioactifs.

20070403-153300.bmp

Fûts radioactifs jetés dans des boues radioactives.

Lieu: Mine de JOUAC (Nord Haute-Vienne).

20070403-153302.bmp

Bassins de dépôts de boues radioactives et chimiques.

Lieu: Mines de JOUAC.

Les eaux, sols, champs, cultures et animaux sont continuellement

contaminés par ces pollutions majeures de l’environnement.

20070403-153406.bmp

Camion partant de l’usine SIMO/COGEMA/AREVA

du site nucléaire de BESSINES pour aller jeter les boues radioactives

dans l’ancienne mine de BELLEZANE.

20070403-153513.bmp

Camion rempli de boues radioactives

passant, sans protection, dans les rues de BESSINES.

Une contamination majeure s’est produite dans toutes les habitations

et dans les jardins.

20070403-153551.bmp

Entrée de la mine de BELLEZANE (BESSINES)

20070403-153555.bmp20070403-153605.bmp

Les camions déversent les boues radioactives dans la mine de BELLEZANE.

20070403-153610.bmp20070403-153614.bmp

20070403-153618.bmp

La mine de BELLEZANE remplie de déchets radioactifs.

Une pollution majeure des eaux, des sols et de l’air…

pour des millions d’années.

20070403-153626.bmp

Boues radioactives dans les mines de JOUAC.

Une pollution majeure des eaux, des sols et de l’air.

20070403-153630.bmp20070403-153635.bmp

Vue très rapprochée des boues radioactives…

J’étais dans les boues: compteur GEIGER bloqué !

20070403-153640.bmp

Mines d’uranium de JOUAC.

Lixiviation in situ avec de l’acide pour récupérer les jus contenant

encore de l’uranium.

20070403-153645.bmp

Boues radioactives et chimiques à l’air libre: JOUAC.

20070403-153648.bmp

Détail de boues radioactives à JOUAC.

Compteur GEIGER bloqué, irradiation MAXIMALE.

20070403-153652.bmp

Détail très rapproché des boues radioactives.

Irradiation très forte.

20070403-153659.bmp

Le compteur GEIGER compte les chocs radioactifs et ne s’arrête plus !…

DANGER maximum pour ma santé !

20070403-153815.bmp

Fûts radioactifs laissés à l’abandon dans la nature

près des mines d’uranium de MARGNAC…

et près de chemins de randonnée.

20070403-153839.bmp

Fûts concassés radioactifs laissés à l’abandon.

Anciennes mines d’uranium de MARGNAC.

20070403-154006.bmp

Fûts radioactifs sur le site nucléaire de BESSINES.

Fûts provenant du site canadien « CIGAR LAKE ».

Photo prise clandestinement:

Irradiation personnelle puis irradiation supplémentaire

sur le site nucléaire de BESSINES

pour ne pas se faire arrêter par les vigiles et la gendarmerie.

20070403-154045.bmp

Site nucléaire de BESSINES.

Au loin: fûts radioactifs d’uranium « appauvri ».

20070403-154104.bmp20070403-154106.bmp

Fûts rouillés radioactifs d’uranium « appauvri »

provenant de l’ancien site nucléaire du BOUCHET (région parisienne).

Lieu de la photo: Site nucléaire de BESSINES.

Prise de risque personnelle très importante.

Irradiation MAXIMALE.

20070403-154244.bmp

L’on pourrait croire que ce lieu est bucolique.

Non, c’est une ancienne mine d’uranium !…

Là où l’on a vu les photos précédentes sur le site de MARGNAC.

20070403-154246.bmp

En bas, c’est désormais un chemin de randonnée !

Au-dessus à droite, ce sont les « stériles miniers »…

Désormais recouverts par les feuillages à l’automne.

Et pourtant, de ces « stériles », sortent encore 75% 

de la radioactivité initiale. 

Lieu: Anciennes mines de MARGNAC

(Commune de COMPREIGNAC/Haute-Vienne)

20070403-154249.bmp

Le village de COMPREIGNAC.

Bourré de radioactivité à cause des mines d’uranium…

à cause du gaz radioactif RADON.

J’ai habité 10 ans au-dessus de la mairie.

Dans l’appartement, il y avait 1200 Bq/m3 !

Ma plainte de l’époque contre la mairie…

avait été classée sans suite !

COMMENTAIRE:

Vous l’aurez compris, pour faire ce film, pour prendre des milliers de photos, 

pour faire plaisir à des journalistes qui voulaient des scoops, pour me faire « exploiter » par des « écologistes » en col blanc (élus du Conseil Général ou du Conseil Régional), je me suis irradié pendant 25 années d’actions militantes.

Ces photos sont UNIQUES et EXCLUSIVES !

J’ai réalisé seul ce film parce qu’une équipe de FRANCE2 « Envoyé Spécial », dirigée par la journaliste Isabelle STAES, n’avait pas eu le courage de passer outre les pressions exercées en 1992 par le Ministère de l’Industrie et les services du Premier Ministre de l’époque.

Désormais, depuis 2001, j’enchaîne de graves pathologies à cause d’irradiations multiples et répétées.

Je dénonçais les dangers de la radioactivité et…je ne me protégeais pas !

Comme si, inconsciemment, je croyais être « protégé » par mon action de « lanceur d’alerte »!

Je regrette toutes ces actions car depuis, rien n’a changé !

J’y ai donc laissé ma santé, une femme (divorce) et j’ai perdu tant de moments avec mes deux filles…

Donc, pour toutes ces raisons, merci de ne pas oublier de noter

mon nom si vous utilisez ces quelques photos.

Voir ici le film URANIUM EN LIMOUSIN:

https://www.youtube.com/watch?v=3ChXzVv1lmk&feature=youtu.be

            Ici un reportage de FRANCE 3 LIMOUSIN:

http://www.ina.fr/video/LM00001313536/dossier-la-memoire-est-au-fond-de-la-mine-video.html

là un reportage de FRANCE 3 nationale:

https://www.youtube.com/watch?v=zJokzr8nryk

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 5 juin, 2013 |4 Commentaires »

MALI: LE MNLA ACCUSE D’ATTAQUER LA POPULATION NOIRE A KIDAL (AFP)

MALI:

MALI: LE MNLA  ACCUSE D'ATTAQUER LA POPULATION NOIRE A KIDAL (AFP) dans REFLEXIONS PERSONNELLES aaaaaaaaa5

(Photo:© Sara PRESTIANNI)

Le MNLA accusé d’attaquer la population noire à

Kidal

BAMAKO – Des habitants de Kidal ont affirmé, dimanche 2 juin 2013 à l’AFP, que des membres du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg) s’en sont pris aux populations noires de cette ville du nord-est du Mali pour les expulser vers Gao, localité située plus au sud.

Le MNLA a démenti toute chasse aux Noirs, assurant rechercher des éléments infiltrés envoyés par les autorités maliennes.

Une chasse à l’homme noir est engagée à Kidal depuis ce matin. Le MNLA s’attaque aux populations noires, y compris femmes et enfants. Ils disent qu’ils vont les renvoyer vers le Mali, c’est-à-dire à Gao avec une complicité flagrante des Français qui ne font rien, a affirmé un habitant de Kidal, joint au téléphone depuis Bamako.

Des soldats français sont basés à l’aéroport de Kidal, ville occupée par le MNLA revenu dans cette localité à la faveur de l’intervention militaire française qui a débuté le 11 janvier au Mali. Cette intervention, au côté des militaires maliens et d’autres armées africaines, a permis de chasser en grande partie les jihadistes qui ont occupé le nord de ce pays pendant plusieurs mois en 2012.

Des coups de feu sont entendus dans la ville de Kidal. Le MNLA prévoit d’embarquer les expulsés noirs dans des camions vers Gao, la plus grande ville du nord malien, a ajouté cet habitant, dénonçant du racisme pur et simple.

Le MNLA exige des Noirs à Kidal de les appuyer dans les manifestations contre le Mali et de s’affirmer +azawadiens+ ou de quitter Kidal de force. Il n’y pas de mort, pas de blessé connu, a indiqué la même source.

L’Azawad est le nom donné par les autonomistes touareg à l’immense région nord du Mali, considérée comme le berceau de cette communauté. Le MNLA refuse la présence de l’armée et l’administration maliennes à Kidal, compromettant pour l’heure la tenue du premier tour de la présidentielle prévu dans tout le Mali le 28 juillet.

Des négociations sont en cours à Ouagadougou pour un accord sur le vote à Kidal.

Depuis ce matin, le MNLA arrête les Noirs dans la ville de Kidal. Ils disent qu’ils veulent se venger des Maliens qui ont tué des Tamasheq (touareg) à Gossi (dans la région de Gao), a affirmé un autre habitant de Kidal.

Le maire de Gossi, Oumar Wadarassane, un Touareg noir, avait été attaqué mardi à son domicile, puis ligoté par des hommes armés, selon la presse locale.

Le MNLA a déclaré que plusieurs dizaines de personnes, dont un officier malien, ont été arrêtées dimanche par ses hommes à Kidal, mais a affirmé qu’il était archifaux de dire qu’il fait la chasse aux Noirs.

Nous ne faisons que rechercher des infiltrés dans notre zone, a expliqué le porte-parole du MNLA Mossa Ag Attaher, présent à Ouagadougou pour des discussions entre les groupes touareg et les autorités du Burkina Faso, pays médiateur dans la crise malienne.

Selon lui, parmi les personnes interpellées figure un officier de l’armée, qui a indiqué qu’il y a huit autres officiers maliens dans Kidal.

Nous allons pousser les enquêtes, ceux qui n’auront rien à voir avec des actes criminels ou des actes d’espionnage seront libérés, a assuré M. Attaher.

(©AFP / 02 juin 2013 21h44) 

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 2 juin, 2013 |Pas de commentaires »

ALERTE ! DES AERONEFS SU-25 POUR LE NIGER: LA FRANCE A PARTICIPE AU FINANCEMENT. CERTAINES ARMES SONT A L’URANIUM « APPAUVRI » ! (Entreprises Défense et Relations Internationales / Thierry LAMIREAU / lesoufflecestmavie.unblog.fr)

Des SU-25 pour le NIGER:

La FRANCE a participé au financement.

ALERTE ! DES AERONEFS SU-25 POUR LE NIGER: LA FRANCE A PARTICIPE AU FINANCEMENT. CERTAINES ARMES SONT A L'URANIUM

Certaines armes sont à l’uranium « appauvri » !

(Entreprises Défense et Relations Internationales)

L’Ukraine a récemment vendu au Niger deux SU-25 Frogfoot, tirés de ses stocks de guerre froide. La France, qui aurait participé au financement de cet achat conséquent pour un pays comme le Niger, voit d’un très bon œil le renfort de moyens aériens locaux dans sa lutte sahélienne contre les mouvances terroristes, particulièrement dans le contexte des attaques sur les sites d’AREVA.

SU-25 Ukrainien avec une partie de l'armement qu'il peut emporter (crédit : Wikimedia)

SU-25 Ukrainien avec une partie de l’armement qu’il peut emporter
(crédit: Wikimedia)
En toute discrétion…
Les deux avions font la fierté de la petite mais vaillante armée de l’air nigérienne, qui jusque là ne comptait que quelques avions de transports et quelques hélicoptères de manœuvre. Les deux SU-25 (portant les numéros d’immatriculation 5U-MCC et 5U-MCF, 5U étant le préfixe OACI du Niger naturellement) seront les premiers véritables avions de chasse de cette armée de l’air. Ils sont vraisemblablement arrivés au Niger en février 2013, car les premières informations à leur sujet remontent à cette date. Ils ont très certainement été livrés début février en toute discrétion, sous la forme de kits apportés par avions gros porteurs, en même temps que l’outillage et les pièces nécessaires à la maintenance.
Ces avions proviennent sans doute de la 4070ème Base de Réserve ukrainienne qui, jusqu’à une date récente, stockait sous cocon une trentaine de SU-25 en version de base. Quelques exemplaires de cette version originelle du SU-25, aussi appelée Frogfoot-A en codification OTAN, ont déjà été vendus par l’Ukraine à la Macédoine (4 appareils en 2001, dont 1 SU-25UB biplace), à la Guinée équatoriale (4 exemplaires entre 2007 et 2009 dont 2 SU-25UB) et au Tchad (6 ou 7 exemplaires entre 2008 et 2010 dont au moins 2 SU-25UB).
Les appareils destinés au Niger ont d’abord suscité l’intérêt de la République Démocratique du Congo en 2012, qui a finalement renoncé à l’achat et créé une opportunité pour le Niger.
Bien que cet investissement ait été qualifié « d’urgent » par le Niger, il n’a pas de lien avec l’offensive terrestre française au Mali, état donné que la commande a été passée à l’été 2012. Par contre, il découle directement de l’aggravation de la situation sécuritaire au Mali dont la France continue de faire les frais à travers les otages enlevés sur le site d’Arlit il y aura bientôt trois ans.
Les pilotes:
Des mercenaires
A l’instar de ce qui se passe chez les autres clients du SU-25 en Afrique, le Niger va très probablement confier le pilotage et l’entretien de ces avions à des contractors ukrainiens, connus pour officier de la même façon au Tchad ou en Guinée équatoriale. Mais à la différence du Tchad, où des pilotes tchadiens sont formés à prendre la relève des pilotes ukrainiens, le Niger ne dispose pas de version biplace permettant une formation dans de bonnes conditions. Les avions nigériens vont donc rester vraisemblablement longtemps entre les mains de mercenaires coûteux, peu prompts à prendre des risques et dont le comportement au combat peut être sujet à caution.
Mais malgré les réticences que peut susciter l’emploi de mercenaires, le Su-25 est probablement le meilleur choix possible pour une armée africaine. C’est un avion rustique spécialisé dans l’attaque au sol et l’appui des forces terrestres. Il est le pendant russe de l’A-10 américain, bien que son design et sa masse le rapproche plus de l’YA-9 de Northrop, concurrent malheureux de l’A-10 lors de l’appel d’offre. La ressemblance est d’ailleurs suffisamment prononcée pour se demander s’il n’y a pas eu migration discrète des schémas de l’YA-9 de l’autre côté du rideau de fer.
Quoiqu’il en soit le SU-25 est un biréacteur subsonique, avec environ 800 km de rayon d’action (à pleine charge avec deux réservoirs supplémentaires), ce qui est relativement faible notamment dans les immensités sahéliennes. Ce rayon d’action limité est compensé par la facilité avec laquelle l’avion peut être déployé sur des pistes sommaires avancées, avec un minimum de logistique : sur de courtes périodes, le SU-25 ne nécessite pas d’infrastructures particulières, à part une piste d’une longueur suffisante. Une équipe d’une demi-douzaine de mécaniciens, équipée d’un outillage rudimentaire et de quelques pièces détachées permet une utilisation opérationnelle de plusieurs semaines sur des bases sommaires.
L’armement:
Possibilité d’usage des munitions à l’uranium « appauvri »
En termes d’armement, le SU-25 est équipé du redoutable canon GSh-30-2, canon de 30 mm automatique à deux tubes fixes, mais avec la particularité d’avoir une seule culasse. Ce canon tire toutes les munitions en calibre 30x165mm, dont certaines contiennent de l’uranium appauvri. Il se retrouve également sur les MI-24P, facilement reconnaissable du fait des deux tubes visibles sur le côté droit du fuselage. Il est également réputé pour être particulièrement rustique. Bien que pouvant tirer quasiment aux mêmes cadences que le canon GAU-8A de l’A-10 des munitions aux effets équivalents, on notera qu’il pèse 20 fois moins lourd : à peine 115 kilos hors munitions. Avec 4 tonnes de charge utile réparties sur 11 points d’emport, le SU-25 peut embarquer une bonne partie de l’inventaire soviétique des munitions air-sol, mais il est utilisé de manière privilégiée en Afrique avec des bombes lisses de 250 ou 500 kg de type RBK ou OFAB (voir article sur les bombes syriennes pour plus de détails sur les bombes russes). Ce sont des munitions non guidées, à effet de zone ou effet de souffle. Aucun détail n’a pour l’instant filtré sur les munitions que pourraient emporter les SU-25, sachant que les Nigériens ne dispose pas de stocks de telles armes, en théorie, n’ayant eu jusque là aucun aéronef pour en utiliser.
COMMENTAIRE:
(Le Souffle c’est ma Vie / Thierry LAMIREAU)
Il est intéressant de noter l’origine de cet article:
Entreprises Défense et Relations Internationales.
Ce site, il y a quelques semaines, avait longuement critiqué des articles écrit par moi-même sur l’utilisation des armes à l’uranium « appauvri » par la France dans la guerre au MALI en précisant que c’était de la « désinformation ».
Or l’on note dans ce texte que la France a participé à l’achat d’aéronefs qui utilisent des munitions à l’uranium « appauvri » !…
« Le SU-25 est équipé du redoutable canon GSh-30-2, canon de 30 mm automatique à deux tubes fixes, mais avec la particularité d’avoir une seule culasse. Ce canon tire toutes les munitions en calibre 30x165mm, dont certaines contiennent de l’uranium appauvri. »…indique le site.
Ces « fameux » canons « redoutables » sont redoutables parce qu’ils utilisent justement des munitions à l’uranium « appauvri » !
En outre, la « codification OTAN » indique que ces aéronefs sont équipés d’armes à l’uranium « appauvri ».
En participant au financement d’un tel achat pour le Niger, la France pourra, d’une manière plus discrète, intervenir au Niger et ce avec toujours ces armes maléfiques à l’uranium « appauvri ».
On comprend mieux pourquoi la livraison s’est réalisée dans la plus grande discrétion !
Quel superbe achat pour un pays qui figure parmi les plus pauvres de la planète.
Bouffer de l’uranium « appauvri »…cela sera sûrement bon pour la santé des populations !
Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 2 juin, 2013 |Pas de commentaires »

ROLAND RIES: LE ROI DE LA CHOUCROUTE CUMULARDE (« Le Canard Enchaîné » / lalsace.fr / Thierry LAMIREAU / lesoufflecestmavie.unblog.fr))

Roland RIES:

ROLAND RIES: LE ROI DE LA CHOUCROUTE CUMULARDE (

Roland RIES. (Photo J.-M. L.)

Le roi de la choucroute cumularde

Sans doute dans le cadre de sa lutte contre le cumul des mandats et des fonctions, le gouvernement vient de bombarder au conseil d’administration de la SNCF le sénateur-maire PS de Strasbourg, Roland RIES.

Véritable boulimique des titres et des fonctions, le camarade est, dans la capitale alsacienne dont il est le maire, président de la Compagnie des Transports Strasbourgeois, président du Centre Communal d’Action Sociale, président du Conseil de Surveillance des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, premier vice-président de la Communauté Urbaine de Strasbourg et de l’Eurodistrict.

A Paris et au Palais du Luxembourg, sa collection est presque aussi impressionnante: vice-président de la Commission des Affaires Européennes du Sénat, membre de la Commission du Développement Durable, des Infrastructures, de l’ Equipement et de l’Aménagement du Territoire (ouf!), membre suppléant de la Délégation Française à l’Assemblée Parlementaire de l’OTAN et président délégué du Groupe France-Balkans Occidentaux pour la Serbie.

Et ce n’est pas fini, car Roland RIES préside aussi le Groupement des Autorités Responsables de Transport et est membre du Haut Comité de la Qualité de Service dans les Transports.

Tant de dévouement à l’action publique ne peut qu’émouvoir.

« Le Canard Enchaîné »

Mardi 7 mai 2013

COMMENTAIRE:

(Le Souffle c’est ma Vie / Thierry LAMIREAU)

Malheureusement ce « cas d’école » n’est pas unique, tant d’autres politiques sont également multi-cartes !

Comment de tels individus peuvent-ils être présents à chaque réunion de chaque organisme ?

Comment peuvent-ils être indépendants ?

Combien gagnent-ils par mois ?….et ce souvent « sur le dos » du contribuable.

Ce milieu (politique) est pourri jusqu’à l’os. A ce niveau l’on peut assurer, sans trop se tromper, que ces personnages tendent vers un fonctionnement de type « mafieux ».

http://www.lalsace.fr/actualite/2012/02/22/bamako-roland-ries-serein-sur-l-issue-de-l-

enquete

Visé par une information judiciaire pour

d’éventuelles infractions au code des

marchés publics, le sénateur-maire de

Strasbourg, Roland RIES (PS), dit « ne pas

douter des conclusions de l’enquête en

cours ».

C’est une affaire à tiroirs, révélée par le site Médiapart, au moment même où le conseil municipal de Strasbourg siégeait ( L’Alsace d’hier). On y apprenait l’ouverture d’une information judiciaire en octobre 2010, conduite par une juge d’instruction de Nancy où l’affaire a été dépaysée. L’enquête vise trois marchés pour des études d’un total d’environ 50 000 € pour le tram de Bamako, confiées à trois bureaux d’études, sans publicité, ni présentation d’autres devis, ce qui est exigé par le code des marchés publics. Des faits constitutifs du délit d’octroi d’avantage injustifié passible de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende.

La signature du maire

D’après nos confrères, c’est l’ancien directeur général des services, Bernard Debry, qui aurait alerté la justice, après avoir été congédié par le maire et le président de la Cus au printemps 2010. Il aurait — tout comme Chantal Augé, adjointe chargée des marchés publics et Caroline Ctorza, adjointe à la prévention des risques et des contentieux — fait part, en 2009, à Roland Ries de ses doutes quant à la légalité des marchés que le maire a signés personnellement.

Depuis, les deux ex-adjointes ont créé Anticor, Association de Lutte contre la Corruption, en novembre 2011. « Mon rôle de lanceur d’alerte m’a valu d’être remerciée, puis révoquée comme adjointe en janvier », signale Chantal Auger. Caroline Ctorza, elle, avait démissionné de son poste d’adjointe en novembre 2009

Ces suites judiciaires, qui n’ont pour l’heure débouché, ni sur une mise en examen, ni même sur l’audition de Roland Ries, s’inscrivent dans un dossier plus large, celui du tram de Bamako, capitale du Mali, qui a fait l’objet de débats houleux au sein du conseil municipal de Strasbourg. « Nous avons conduit une action de coopération sur la question des déplacements avec Bamako, à la demande des autorités de la ville et de l’État. Il existe un réel besoin de transport public à Bamako », a répété Roland Ries, hier, dans un communiqué.

Les intermédiaires

Lors de sa venue en septembre 2010 à Strasbourg dans le cadre de la Foire européenne, le président Amadou Toumani Touré avait dit tout son intérêt pour le tram. À l’époque, Robert Lohr, patron du groupe de Duppigheim, avait été mis en contact avec les autorités de ce pays d’Afrique de l’Ouest pour y vendre son tram sur pneus. Une convention a été signée en août 2011, mais chez Lohr, on indique que « les études sont toujours en cours… »

Lors des débats sur l’accord de coopération avec Bamako, la centriste Anne Schumann avait interpellé le maire sur l’intérêt de cet investissement dans l’un des pays les plus pauvres du monde. Une vision qualifiée alors de « colonialiste par le maire », se souvient la conseillère d’opposition qui avait alors fait part « de ses doutes, non sur la procédure, mais sur les intermédiaires ». Ou sur un intermédiaire, Roland Boehler dont le nom apparaîtrait dans l’enquête. « Nul ne remet en cause la qualité des études réalisées qui ont débouché sur la décision de principe de construction d’un tramway », a indiqué, hier, Roland Ries, « se disant totalement serein sur les suites de l’enquête en cours… »

Plutôt que de verser la subvention de 50 000 € à la Ville de Bamako, Roland Ries a expliqué, devant le conseil municipal, qu’il avait préféré rémunérer les trois bureaux d’études avec qui la Ville de Strasbourg a l’habitude de travailler. Agissait-il, dès lors, dans le cadre d’un marché public ou pour la Ville de Bamako ?

le 22/02/2012
Yolande BALDEWECK
www.lalsace.fr

Le patrimoine de Roland RIES…d’après lui !

Roland RIES, sénateur-maire PS de Strasbourg, a décidé de dévoiler l’état de son patrimoine. M. RIES a utilisé pour cela sa page Facebook, qu’il alimente régulièrement depuis quelques semaines.

« Comme de nombreux élus, écrit-il, je suis très sollicité par les journalistes qui souhaitent connaître ma position sur la communication du patrimoine des élus. En qualité de parlementaire, comme en qualité de maire, nous faisons une déclaration officielle de patrimoine en début de mandat, puis en fin de mandat. L’administration dispose donc déjà de toutes les informations sur le patrimoine des élus et sur l’évolution de celui-ci. »

Le maire de la capitale alsacienne a décidé de « communiquer en toute transparence ». Ainsi, Roland RIES indique être locataire de sa résidence principale à Strasbourg depuis toujours ». Il est en revanche propriétaire d’une maison de campagne dans la vallée de Sainte-Marie-aux-Mines, achetée en 1975 pour 70 000 francs.

M. RIES indique également y avoir réalisé des travaux lui-même. Il a enfin acheté, en 2004, « une petite maison de village en Auvergne , payée 22 000 €.

Je sais qu’il n’y a rien de bien spectaculaire dans tout cela… et espère ne pas décevoir les plus curieux, conclut le maire de Strasbourg. Je suis bien sûr prêt à faire connaître un état plus détaillé, conforme aux déclarations de patrimoine que j’ai déjà faites ».

Cette parution de patrimoine paraît, pour le moins, étrange vu le nombre de fonctions présentées par le sieur RIES.

Il est évident qu’il se moque du monde !

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 30 mai, 2013 |Pas de commentaires »

NIGER: AU MOINS 20 MORTS DANS DEUX ATTENTATS-SUICIDES…LE MUJAO REVENDIQUE ! (AFP / Thierry LAMIREAU / Bella BELBEOCH)

Niger:

NIGER: AU MOINS 20 MORTS DANS DEUX ATTENTATS-SUICIDES...LE MUJAO REVENDIQUE ! (AFP / Thierry LAMIREAU / Bella BELBEOCH) dans REFLEXIONS PERSONNELLES aaaaaaaaar

Au moins 20 morts dans deux attentats-suicides,

le MUJAO revendique

NIAMEY – Un double attentat à la voiture piégée contre l’armée nigérienne et le groupe français AREVA, revendiqué par les islamistes du Mujao, a fait dans le nord du Niger au moins 20 morts, essentiellement des militaires.

A Agadez, des élèves officiers sont retenus en otages par un assaillant impliqué dans l’opération perpétrée à l’aube contre un camp militaire de cette grande ville du nord désertique du Niger, selon le gouvernement.

Il s’agit des premiers attentats du genre dans l’histoire de ce pays sahélien très pauvre engagé depuis début 2013 au Mali voisin, aux côtés de troupes françaises et africaines, contre des mouvements jihadistes.

Le Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), l’un des groupes armés qui occupait le nord du Mali depuis 2012 avant d’en être chassé depuis janvier, a revendiqué la double attaque.

Grâce à Allah, nous avons effectué deux opérations contre les ennemis de l’islam au Niger, a déclaré à l’AFP le porte-parole Abu Walid Sahraoui. Nous avons attaqué la France, et le Niger pour sa coopération avec la France dans la guerre contre la charia (loi islamique), a-t-il lancé.

Ce groupe, également accusé de trafic de drogue, a déjà commis plusieurs attentats-suicides dans le nord du Mali depuis la reprise de cette région par les troupes françaises et africaines, mais c’est la première fois qu’il revendique de tels attentats en dehors du Mali et de l’Algérie.

Le premier attentat à la voiture piégée a visé un camp militaire d’Agadez, vers 05H00 (04H00 GMT).

A Agadez, nous avons 19 morts, 18 militaires et un civil, a déclaré le Ministre de l’Intérieur Abdou Labo, faisant aussi état de 13 blessés, dont six graves dans les rangs de l’armée.

Quatre kamikazes sont morts dans l’explosion, a-t-il poursuivi.

Un cinquième kamikaze s’est enfermé dans un local avec des otages élèves officiers en formation à Agadez, a-t-il ajouté. Selon lui, les dispositions sont prises pour arrêter le kamikaze et libérer les quatre à cinq otages, toujours dans l’enceinte même du camp.

Le président français François Hollande a averti que Paris appuierait tous les efforts des Nigériens pour faire cesser la prise d’otages et anéantir les auteurs des attaques.

Il ne s’agit pas d’intervenir au Niger comme nous l’avons fait au Mali mais nous aurons la même volonté de coopérer pour lutter contre le terrorisme, a-t-il dit en marge d’une visite en Allemagne.

Les autorités nigériennes regardent vers la Libye voisine. Les kamikazes viennent effectivement de Libye. La Libye est en train de devenir un sanctuaire des terroristes, a assuré un haut responsable civil de la région d’Agadez.

Barka Sofa, un habitant d’Agadez, a évoqué une forte explosion devant le camp, suivie de rafales et d’échanges de tirs à l’arme lourde.

L’explosion a eu lieu à l’intérieur même du camp et a fait beaucoup de dégâts, a rapporté un journaliste local, décrivant des bâtiments détruits, des corps déchiquetés de kamikazes sur le sol.

AREVA encore visé

Environ une demi-heure après le premier attentat, un autre véhicule a explosé sur un site du groupe nucléaire français AREVA à Arlit (240 km au nord d’Agadez), a indiqué un employé de la Somaïr, une filiale de AREVA exploitant l’uranium dans la zone.

Un homme en treillis militaire conduisant un véhicule 4×4 bourré d’explosifs s’est confondu avec les travailleurs de la Somaïr et a pu faire exploser sa charge devant la centrale électrique de l’usine de traitement d’uranium située à 7 km d’Arlit, a-t-il affirmé.

Deux kamikazes sont morts, selon les autorités, qui déplorent 49 blessés parmi les forces de sécurité, ainsi qu’un civil.

AREVA a annoncé qu’une personne était décédée et que le bilan à ce stade de cette attaque faisait également état de 14 blessés, tous transférés à l’hôpital de Somair.

Toutes les victimes sont nigériennes, a précisé un porte-parole.

En outre, des dégâts ont occasionné l’arrêt de l’usine de traitement d’uranium, selon une source au sein d’AREVA à Niamey.

Le groupe nucléaire a jugé « odieuse » cette attaque terroriste et annoncé un renforcement de la sécurité sur ses différents sites, assuré par les forces nigériennes.

Après cette double attaque, le gouvernement a décrété un deuil national de trois jours à compter de ce jeudi.

Le Niger a subi ces dernières années plusieurs attaques et enlèvements perpétrés par des groupes islamistes, notamment dans le nord du pays.

Sept employés d’AREVA et d’un sous-traitant avaient été enlevés le 16 septembre 2010 à Arlit par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Quatre Français restent aux mains de leurs ravisseurs.

Depuis le lancement de l’opération franco-africaine dans le nord du Mali, l’armée nigérienne avait renforcé la surveillance de sa longue frontière avec ce voisin pour empêcher l’infiltration d’éléments islamistes.

(©AFP / 23 mai 2013 17h21)

Le Mujao, de la mouvance Al-Qaïda, un des

maîtres du nord du Mali en 2012

BAMAKO – Le Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), qui a revendiqué les attentats meurtriers dans le nord du Niger, est né fin 2011 d’une scission d’avec Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) et est devenu en 2012 un des maîtres du nord du Mali.

Le MUJAO est apparu au grand jour en décembre 2011 avec pour objectif affiché d’étendre l’insurrection jihadiste à toute l’Afrique de l’Ouest.

Jusqu’au double attentat dans le nord du Niger contre un camp de l’armée nigérienne et le groupe français AREVA, le MUJAO n’avait jamais revendiqué d’attentats en dehors des territoires malien et algérien.

Toutefois, il avait déjà agi au Niger en revendiquant le rapt en octobre 2012 de cinq Nigériens et d’un Tchadien travaillant pour des ONG humanitaires dans le sud-est de ce pays. Les Nigériens avaient été libérés, mais le Tchadien, blessé par balle lors du rapt, était décédé.

L’acte de naissance du MUJAO remonte au 10 décembre 2011: le groupe, issu d’une scission au sein d’AQMI, revendique alors l’enlèvement fin octobre 2011 dans l’ouest de l’Algérie de trois coopérants européens, de nationalités espagnole et italienne.

Après l’offensive lancée en janvier 2012 dans le nord du Mali par la rébellion touareg du Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA), alors alliée à AQMI, le MUJAO y devient un acteur majeur aux côtés de la branche maghrébine d’Al-Qaïda et d’un autre groupe islamiste, ANSAR DINE (Défenseurs de l’islam).

Il est présent dans les principales villes de la région, mais c’est la plus grande d’entre elles, Gao, qui va devenir son fief à partir de fin juin 2012. Après des combats meurtriers avec le MNLA qui sera évincé de la ville, il en devient le maître absolu, y commettant de nombreuses exactions.

Trois mois auparavant, il y était déjà très influent et avait enlevé le consul d’Algérie et six membres de sa mission à Gao, dont trois ont été libérés. Le groupe armé a annoncé l’exécution du vice-consul en septembre, mais Alger a dit ne disposer d’aucune information sur cette annonce.

Le MUJAO, AQMI et ANSAR DINE, qui se sont partagés le nord du Mali et ont gardé d’étroites relations, ont été chassés des grandes villes de cette région par l’intervention de l’armée française alliée à d’autres armées africaines, à partir du 11 janvier 2013.

Mais ils y gardent des capacités de nuisance et le MUJAO a revendiqué plusieurs attentats suicides dans les régions de Gao, Kidal et Tombouctou.

Le MUJAO, qui a également revendiqué l’enlèvement d’un des sept otages français dans le Sahel, a été fondé par le Mauritanien Hamada Ould Mohamed Kheirou, alias Abou Ghoum-Ghoum.

Un de ses dirigeants est Omar Ould Hamaha, un Malien de Kidal (nord), ancien lieutenant d’un des principaux chefs jihadistes du Sahel, l’Algérien Mokhtar Belmokhtar. Belmokhtar est un ancien d’AQMI qui a créé son propre groupe, Les Signataires par le Sang.

Le MUJAO est considéré comme le moins idéologue des groupes islamistes de la région, mais davantage comme un groupe criminel vivant de trafics divers.

Hicham Bilal, seul Noir d’Afrique subsaharienne à avoir dirigé une katiba (brigade combattante) d’un groupe islamiste armé, en l’occurrence le MUJAO, avait fait défection fin 2012 pour rentrer dans son pays d’origine, le Niger, dénonçant alors les pratiques de ce mouvement, dont le trafic de cocaïne.

(©AFP / 23 mai 2013 18h46)

COMMENTAIRE:

(Le Souffle c’est ma Vie / Thierry LAMIREAU)

AREVA juge « odieuse l’attaque terroriste » !

Ce qui est odieux c’est qu’une entreprise étrangère prenne le minerai dans un pays tout en exploitant la population et contaminant « pour l’éternité » les eaux, les sols, l’air et la santé des peuples autochtones !

La FRANCE, à travers « ses intérêts économiques » se comporte en véritable colonisateur et s’étonne du « retour de bâton » de certains !

C’est un retour logique des choses, rien d’autre.

carriere_uranium_niger AL QAIDA dans REFLEXIONS PERSONNELLES
Mine d’uranium au Niger.

 Mines d’uranium au Niger:

Un scandale nommé COGEMA / AREVA

(Bella BELBEOCH, physicienne)

 Le nucléaire, l’uranium

et l’ « indépendance énergétique » française

Sur le site internet de COGEMA [1] on trouve les précisions suivantes: « Le groupe COGEMA est l’un des leaders mondiaux pour la production d’uranium naturel, il en produit de l’ordre de 7 000 tonnes par an soit environ 20% de la production mondiale. (…) En France plus de 70 000 tonnes d’uranium ont été exploitées depuis 1946. Les principaux gisements se situaient dans le Limousin, le Forez, la Vendée et l’Hérault (…). Dès le début des années soixante, les équipes de prospection du groupe COGEMA ont engagé des recherches hors de France (…). Les succès les plus remarquables ont été rencontrés au Gabon (près de 27 000 tonnes d’uranium découvertes et exploitées de 1960 à 1999) et surtout au Niger (près de 80 000 tonnes d’uranium produites depuis l’origine) (…) ».

L’année 1988 correspond à la production maximale des mines d’uranium en France mais à partir de cette date les fermetures de sièges miniers vont se succéder (a). Pourtant, huit ans plus tard, dans la publication CEA « Memento sur l’énergie 1996″ il est indiqué au chapitre « Réserves énergétiques françaises » que le taux d’indépendance de la France vis-à-vis de l’uranium est de 100% alors que les mines françaises sont en fin de vie. Dans les publications ultérieures ce chapitre a disparu.

Notons que cette façon de voir l’indépendance de la France est parfaitement logique dans le système économique actuel. La production d’une entreprise n’appartient pas au pays où l’entreprise est implantée mais à son propriétaire. Si les mines d’uranium en Afrique ou ailleurs sont la propriété de COGEMA alors l’uranium produit est français. L’économie moderne nous a permis de récupérer des territoires coloniaux que nous avions perdus. Une façon moderne de gérer la colonisation ! Ainsi, notre soit disant « indépendance énergétique » qui serait due à l’uranium vient, en réalité, d’Afrique depuis bien des années déjà, mais aussi du Canada, d’Australie, et COGEMA développe désormais des activités minières en Asie centrale dans des républiques de l’ex-URSS (Kazakhstan et Mongolie).

 La réalité COGEMA / AREVA et ses mythes

Une plainte avec constitution de partie civile pour pollution, mise en danger de la vie d’autrui, abandon et dépôt de déchets concernant tous les sites miniers du Limousin a été déposée contre COGEMA en mars 1999 par l’association Sources et Rivières du Limousin, trois ans après que plusieurs associations aient dénoncé la radioactivité des eaux du Lac de St Pardoux [2]. La COGEMA, en tant que personne morale, a été effectivement mise en examen le 30 août 2002 pour « pollution, abandon et dépôt de déchets ».

Comment est-ce possible ? Les habitants du Limousin et de tous les sites miniers ne doivent-ils pas être rassurés et heureux des activités menées par COGEMA – la prospection, l’activité minière et la réhabilitation après la fermeture des installations – si l’on en croit le panégyrique publicitaire de COGEMA qu’on peut trouver sur internet ? Citons quelques passages. Les activités minières Cogéma ce n’est pas seulement « Découvrir et produire » mais aussi: « Favoriser le développement durable (…) En fin d’exploitation, COGEMA réaménage les sites miniers pour les rendre au milieu naturel et maintient une surveillance sur les sites une fois réaménagés. Sans attendre la phase de réaménagement, COGEMA entreprend à chaque stade des opérations, des actions de précaution et de prévention, afin de minimiser les impacts et les risques environnementaux ». « La sécurité et la santé des travailleurs, COGEMA a été pionnière dans la profession pour la protection des mineurs contre les radiations ionisantes (…) ».« Les relations avec les populations locales, COGEMA est à leur écoute et contribue à la vie économique et sociale de façon adaptée à chaque situation : – Assistance médicale dans les pays ne disposant pas de système de santé publique (exemple de l’hôpital d’Arlit au Niger) (…) «  Cette auto-complaisance a de quoi faire grincer les dents. Nous allons la confronter à deux réalités, celle du Limousin et celle d’Arlit au Niger.

 COGEMA et les mines d’uranium en LIMOUSIN

Ne manquez pas de voir le film de Thierry LAMIREAU « Uranium en Limousin«  en Realvideo 21Kb [3] qui raconte une autre histoire, moins triomphaliste et plus triste, de sites saccagés, d’opposants, de travailleurs malades. L’histoire racontée par un médecin, de son patient qui a ses mouchoirs toujours jaunes comme est jaune la couleur du « yellowcake » issu des traitements chimiques du minerai d’uranium (b), qui va mourir et être autopsié et dont les résultats ne seront jamais communiqués.

Les oppositions à COGEMA ont été nombreuses en Limousin comme en témoigne la dizaine d’associations [4] créées au cours des ans dans toute la région. Michèle Granier (CLADE) nous fait un bref résumé: « En Limousin, la Division Minière de la Crouzille exploite l’uranium depuis 1949. Au début des années 1970 la contestation naît dans la population et une plainte en justice est déposée lorsque les déchets et matériaux provenant du démantèlement de l’usine du Bouchet [5] en région parisienne sont déversés dans une mine à ciel ouvert, Le Brugeaud, où sont stockées les boues de concentration du minerai. (Il a été question de 40 – 50 curies de radium 226 provenant du Bouchet). Il y a eu une grande variété de luttes ponctuelles, par exemple contre les permis d’exploitation dans les secteurs miniers.

Dans les années 90 les opposants ont obtenu une pré-étude sur l’état radiologique des sites d’exploitation du Limousin, payée par les Conseils général et régional, effectuée par la CRIIRAD, association indépendante (Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité), et la société ALGADE choisie par la COGEMA. Les deux séries de mesures ont été concordantes mais pas l’interprétation des résultats ! Les conclusions de la DRIRE (Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement) ont été celles d’ALGADE qui dédouanent la COGEMA, en bref: l’exploitation minière n’a eu aucun impact sanitaire en Limousin. L’inertie des élus et de la population aidant, les recommandations formulées par la CRIIRAD ont été enterrées. Mais cela n’empêche pas les problèmes de refaire surface très périodiquement: réservoirs d’eau potable de la ville de Limoges contaminés par les eaux d’exhaure des anciennes mines d’uranium « abandonnées ou délaissées ». Lac touristique de Saint-Pardoux faisant de la « rétention » de radioactivité dans les sédiments ; maison à taux de radon record, vendue à des particuliers par COGEMA, que Kouchner – le ministre de la santé – fait évacuer, le tout avec procès à la clé (annulation de la vente au motif que COGEMA étant « expert en la matière » a réalisé une vente en connaissance du vice caché) ; plainte déposée par Sources et Rivières du Limousin pour empoisonnement des eaux du Limousin aboutissant en 2002 à la mise en examen de COGEMA (à suivre). Plainte le 2 octobre 2002 contre l’Etat français, Ministère de l’environnement chargé des installations classées, déposée par l’ADEPAL [5] auprès de la Commission des communautés européennes au sujet de l’autorisation préfectorale accordée à COGEMA de stockage de 199 900 tonnes d’oxyde d’uranium appauvri à Bessines, dans des hangars de surface (c). (Avec la réponse récente de la CCE l’Etat a gagnéA suivre). D’autres actions ont eu lieu au cours des ans, on ne peut les citer toutes (d).

 Hors LIMOUSIN

Concernant la Division minière du Forez, l’étude mandatée par le collectif des Bois Noirs, la Mairie de Saint Priest la Prugne et les élus locaux sera rendue début 2003. (A noter que la fermeture du site date de 20 ans et que c’est l’état du site et les préoccupations de santé des populations qui obligent les élus à se pencher sur le problème (mesures de la contamination du site par la CRIIRAD et SUBATECH choisi par COGEMA).

Par ailleurs la Division minière de Vendée a, elle aussi, demandé à la CRIIRAD de faire une étude qui a obligé l’industriel à reprendre certains sites. Quant à la Division de Lodève (Hérault) elle sert de vitrine de « réaménagement modèle » mais il faut noter que jusqu’à présent la contestation ne s’est pas fait entendre. Il se pourrait que s’engage le même processus que sur tous les sites visités par COGEMA ». 

 Le scandale d’Arlit.

COGEMA soit-disant: « pionnière pour la protection des mineurs d’uranium » !

Pour illustrer les « bonnes oeuvres » de la COGEMA en Afrique, le site minier d’Arlit au Niger est exemplaire et nous donnons ci-après la traduction par Anne-Marie Chenet (Stop Nogent) d’un article de Roger Moody publié par Wise-Amsterdam le 22 avril 1982 [6] :

 « Scandale de l’uranium au Niger »

« Des gamins de quinze et seize ans se font irradier dans les mines sous contrôle français au Niger. Il n’y a quasiment aucune protection contre l’inhalation de gaz radon. La main d’oeuvre, presque exclusivement des nomades Touaregs, reste totalement ignorante des effets de l’exploitation minière. La détection des radiations et les contrôles sanitaires sont inexistants. »

Ce ne sont là que quelques uns des faits rapportés par un réalisateur de télévision britannique qui, avec une équipe de caméramans de l’émission Panorama (UK) ont été les premiers étrangers à visiter Arlit dans la partie nord du Niger. [Le réalisateur] Christopher Olgiati est un jeune homme grand et mince, parlant avec aisance. Il n’exprime pas de griefs particuliers contre le gouvernement militaire du Président Kountché: de fait il le défend contre l’accusation qui s’est répandue selon laquelle le gouvernement aurait permis à la Libye de détourner le minerai d’uranium. (Olgiati pense que c’est peut-être une désinformation qu’a fait courir la CIA).

Pour ce que j’en sais Chris Olgiati peut très bien être un défenseur de l’énergie nucléaire. Mais ce qui l’a choqué lors de sa visite durant dix jours de cette région uranifère, une des plus importantes de la planète, ce sont les conditions de vie de la main d’oeuvre locale. Et le contraste avec celles des Français qui occupent les postes de direction.

« Arlit est absolument au milieu de nulle part » m’a-t-il dit dans une interview en exclusivité.  » C’est une oasis artificielle construite selon le modèle colonial. Elle a sa propre ville-dortoir avec supermarchés, courses de chevaux, produits de luxe importés de la métropole. Un incroyable choc culturel si l’on compare avec les travailleurs nomades ». Selon Olgiati c’est la main d’oeuvre nomade qui vient vers la compagnie plutôt que l’inverse. Souvent les nomades ne restent pas plus d’une semaine, prennent leur paie et s’en vont. Certains ne restent qu’une journée. « C’était la grande récrimination française » dit Olgiati, « les ouvriers ne font juste que passer ».

« Il va de soi que les Français n’informent pas les indigènes qu’ils travaillent dans les mines les plus dangereuses du monde, ils n’entendent jamais parler de mesures dosimétriques des rayonnements et un suivi sanitaire quel qu’il soit est impensable ».

« Un sympathique directeur d’Arlit nous a concédé que les nomades travaillaient dans l’ignorance absolue de ce qui pouvait leur arriver dans vingt ou trente ans ». Il y a de grandes mines souterraines à Arlit que l’équipe de la télévision a visitées: « une journée sous terre était plus qu’assez » a commenté Olgiati. « Le renouvellement d’air semblait correct mais le bruit du forage était insupportable. Je n’ai vu personne porter de masque. Les mineurs remontent des galeries en fin de journée recouverts de poussière radioactive de la tête aux pieds ». Arlit n’est pas la seule mine d’uranium du Niger mais elle a été la première et elle reste la deuxième en importance. La production commerciale a démarré en 1971 – la production a été de 1900 tonnes en 1980. La teneur moyenne en uranium est actuellement de 0,25% mais en 1978 elle atteignait les 3%. Si l’on se réfère au terrible taux de mortalité parmi les mineurs des mines de Kerr McGee dans les années 50-60 (et leurs conditions de travail étaient probablement meilleures qu’ici) cela signifie que les Français ont signé l’arrêt de mort de milliers de Nigériens dans les années à venir.

Seulement le tiers du consortium SOMAIR d’Arlit appartient au gouvernement nigérien. La COGEMA (filiale du CEA, Commissariat à l’énergie atomique) en détient 27% tandis que la société IMETAL en détient aujourd’hui 19% à travers la compagnie française MOKTA. L’autre géant français de l’uranium MINATOME détient 8% des actions. Des parts moindres sont détenues par Urangesellschaft (6,5%) ouest-allemande et la société italienne AGIP (6,5%) (e). Mais la direction est solidement tenue par les Français. « J’ai eu l’impression d’être en première ligne » dit Olgiati. « Arlit est très important pour les Français. Ils ont une station émettrice très puissante qui communique directement avec la France et ils ont littéralement haï qu’il y ait une équipe de télévision ici ». L’uranium du Niger est non seulement indispensable au programme électronucléaire massif de la France mais aussi à sa production d’armement (…). L’uranium est transporté vers le monde extérieur par camions vers le Bénin et aussi vers la Libye par Agadez à 250 km au sud-est d’Arlit où l’avion prend la relève. Chaque convoi est gardé sévèrement mais des accidents et des déversements de « yellowcake » sont chose courante. « Il y a toutes sortes d’histoires qui circulent au sujet de déversements d’uranium hors des camions et qui contaminent les réserves d’eau » dit Olgiati.

Cependant, le plus grand danger est la mine elle-même. Ici, des gens parmi les plus pauvres de la planète travaillent dans un environnement parmi les plus mortels qui soient pour fournir l’énergie aux norias de trains mus à l’électricité des nations les plus riches et alimenter leurs bombes en combustible. Ils sont maintenus dans l’ignorance totale des conséquences de leur travail et lorsqu’ils mourront leur corps ne sera même pas soumis à la formalité d’un examen post-mortem [autopsie]. Il serait difficile de trouver un exemple plus frappant de néo-colonialisme rampant.

Remarque:  Ce scandale des conditions de travail des mineurs d’uranium africains n’a jamais fait partie des préoccupations syndicales en France. Ni d’ailleurs des ONG comme Médecins du Monde que nous avons essayé de sensibiliser à ce problème, mais sans succès [7].

Ceci n’est pas étonnant puisque même en France les syndicats des mineurs d’uranium ne se sont guère intéressés à l’excès de mortalité par cancers chez les mineurs d’uranium en particulier par cancers du poumon. Bien plus, ils ont contribué à masquer le problème comme en témoigne le fait que la réunion sur le thème des déchets miniers et de la surmortalité par cancer chez les mineurs d’uranium [8] n’a pu se tenir à Bessines le 16 décembre 1993 que sous la protection des gendarmes pour empêcher l’intervention violente des dirigeants syndicaux (CGT) qui voulaient casser le matériel de projection de Thierry Lamireau.

Bella BELBEOCH,

Lettre d’information du Comité Stop Nogent-sur-Seine n°95.

Références:

[1] COGEMA: Compagnie Générale des Matières Nucléaires, dont la présidente était Anne Lauvergeon (ancienne sherpa de François Mitterrand). Dans le cadre de la réorganisation de la filière nucléaire, création le 3 septembre 2001 par CEA-Industrie, Framatome et COGEMA, du groupe AREVA dont le directoire est présidé par Anne Lauvergeon. Dans AREVA: un pôle nucléaire avec COGEMA et Framatome ANP – Framatome Advanced Nuclear Power Inc.- (66% Framatome et 34% Siemens) et un pôle « technologie de l’information et de la communication » avec FCI (Framatome connections international) et ST Microelectronics. [Framatome ANP est très présent aux USA, entre autres pour assurer la maintenance des réacteurs]

[2] La Montagne, 7 sept. 2002 « La Cogéma mise en examen »

[3] Thierry Lamireau, 6, bis route de la FULY 74150 RUMILLY. 

Uranium en Limousin, film/vidéo de 36 mn, 1ère version 1993, Copyright Thierry LAMIREAU 1995.

Plusieurs fois primé (non exhaustif): mai 1994 2ème prix au Festival audiovisuel des cultures minorisées d’Europe. Septembre 1994 « Meilleure oeuvre vidéo » 5èmes rencontres de l’image-nature et environnement, Martigues. Novembre 1994 1er prix catégorie « amateur », Rencontres documentaires traces de vie Vicle Comte/Clermont-Ferrand. Mars 1995, Prix du Ministère de l’Environnement au Festival Eurorégional du film d’environnement de Roubaix. Projeté dans plusieurs festivals dont le festival du film scientifique de Palaiseau (Novembre 1995) et le festival « territoires en images » (Institut de géographie, Paris, Mars 2002).

[4] Amis de la Terre Limousin et Marche, APMA association de la protection des monts d’Ambazac, ALV les amis du Limousin vert, APPSP association pour la protection du pays de Saint-Pardoux, AICIN association intercommunale d’information sur le nucléaire, ADEMAU association de défense des monts d’Auriat, CRIIRAD Marche-Limousin, CLAN collectif limousin pour une alternative au nucléaire, CLADE coordination limousine anti-déchets radioactifs, ADEPAL association de défense du pays arédien en Limousin. Il en manque peut-être !

[5] En région parisienne, à l’usine du Bouchet (CEA) les murs de certains laboratoires étaient devenus jaunes-orangés, comme les poudres d’uranates traités… N’étant pas d’une santé florissante les travailleurs du Bouchet ont eu du mal à se recaser pour raisons médicales dans les centres CEA après la fermeture de l’usine en 1971 et certains devaient être licenciés ce qui est apparu comme le début d’une campagne plus générale de licenciements prévus par l’administration du CEA qui a entraîné une riposte du personnel (« Non à la politique du citron pressé, non aux licenciements »), les syndicats ont appelé à la grève le 5 mai 1971, largement suivie à Saclay.

Il n’y a pas eu d’étude épidémiologique sérieuse des travailleurs du Bouchet. Obtenir la reconnaissance en maladie professionnelle de ceux morts par cancer est un véritable parcours du combattant. En 1990 la décontamination du site n’était toujours pas terminée et suscita de multiples protestations d’habitants du voisinage (Ballancourt, Itteville, Vert-le-Petit) en particulier des Amis de la Terre. Le Parisien des 28-29 avril 1990 titrait « Essonne : 20 000 tonnes de déchets nucléaires dorment près de Paris ».

[6] WISE-Amsterdam, Number 134.967, 22.4.82 (WISE, World Information Service on Energy). Nous remercions Wise-Amsterdam pour nous avoir retrouvé ce document de 1982. (En 1982 Roger Moody habitait Londres. Militant très actif il a, entre autres, fondé un groupe de recherche et d’action en faveur des minorités indigènes coloniales, il collaborait à Wise-Amsterdam, et devait se rendre en Australie visiter une mine appartenant à COGEMA).Wise publie désormais un bulletin Nuclear Monitor conjointement avec Nuclear Information and Resource Service (NIRS, Washington- USA). Contact: WISE Amsterdam, PO Box 59636, 1040 LC Amsterdam,http://www.antenna.nl/wise

[7] Lors de cette rencontre le 12 mai 1987 avec plusieurs membres de Médecins du Monde (le président était à l’époque Bernard Kouchner) nous avons expliqué les problèmes liés aux mines d’uranium, l’importance des mesures de radioprotection (évidemment ces mesures ont un coût qui se répercute sur le prix de l’uranium), signalé ce témoignage paru dans le bulletin de WISE sur l’emploi d’adolescents Touareg. Nous leur avons suggéré de faire une enquête sur les conditions de travail à Arlit. Cela ne devait pas poser de problèmes car des médecins de MdM sont présents en Afrique. Aucun écho, si ce n’est qu’au cours de la discussion il est apparu qu’une des femmes présentes était descendue dans une mine souterraine d’Arlit (il y a aussi à Arlit des mines à ciel ouvert). Elle ne s’était pas inquiétée des conditions de travail mais a pali quand on a expliqué l’importance du radon etdes poussières d’uranium sur l’incidence des cancers du poumon.

[8] Roger BELBEOCH, « Les risques de cancer chez les mineurs d’uranium français«  La Gazette Nucléaire 129/130, décembre 1993, p.10-15. Colloque Uranium et santé, Limoges novembre 1993.

Notes:

a) Dossier: l’uranium, par Pierre-Christian GUIOLLARD http://www.minerapole.com/f_/fi_01_1.html. Jouac, la toute dernière mine d’uranium française non loin de Limoges, a fermé le 31 mai 2001. D’après la publication CEA Informations utiles, Edition 2001, la répartition de la production d’uranium en 1999 par les compagnies du groupe COGEMA (5528 tonnes) était la suivante: Afrique 58% ; Canada 32% ; Jouac 8% ; divers (USA) 2%.

b) Le « yellowcake » est un concentré issu du traitement chimique du minerai. C’est un diuranate de couleur jaune. A Bessines ces traitements étaient effectués à l’usine SIMO (société industrielle des minerais de l’ouest). C’est sous forme de « yellowcake » que l’uranium est ensuite envoyé aux différentes usines de conversion.

c) La présence d’un tel tonnage d’oxyde d’uranium appauvri sous forme de poudre n’a guère mobilisé les antinucléaires hors Limousin. Et pourtant si un avion s’écrasait sur les hangars ou si un incendie se déclarait (acte malveillant, amorçage de réaction chimique transformant UO2 résiduel en U3O8 etc.) ce serait pire que la dispersion des oxydes formés par l’impact des obus utilisés dans la guerre du Golfe et au Kosovo car, dans les hangars, c’est déjà de l’oxyde d’uranium sous forme de poudre qui se disperserait.

d) Action collective symbolique réussie à Auriat: deux forages destinés à l’étude de l’enfouissement en couche géologique profonde de déchets radioactifs sont définitivement bouchés. Il ne s’agissait pas de la Cogéma mais de forages de l’Institut de Protection et de la Sûreté Nucléaire (IPSN).

e) D’après Wise-Amsterdam (mise à jour 2 août 2002) deux groupes SOMAIR et COMINAK se partagent l’exploitation de l’uranium au Niger dans les sites respectifs d’Arlit et Akouta et COGEMA est majoritaire: SOMAIR: 56,86% COGEMA, 6,54% Urangeselschaft Allemagne, 36,6% ONAREM Niger. COMINAK: 34% COGEMA, 31% ONAREM Niger, 25% OURD Japon, 10% ENUSA Espagnehttp://www.antenna.nl/wise/uranium/uoafr.html

A lire:

- Communiqué de la CRIIRAD, 16/02/2005: Areva – Niger – Uranium

- (format word): Malgré l’opposition des filiales de la Cogéma, la CRIIRAD et SHERPA ont mis le pied au Niger et commencé les investigations autour des sites miniers (déc. 2003).

Le Limousin radioactif

Radon, un gaz mortel qui vient du sol

Action:

-  »Sortir du nucléaire » décline l’offre d’AREVA et lance une souscription pour une inspection indépendante.

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 28 mai, 2013 |Pas de commentaires »

LA FRANCE ACHETE DES DRONES AUX USA PARCE QU’IL Y A « URGENCE » !…URGENCE POUR QUOI…POUR QUI ? (Thierry LAMIREAU / lesoufflecestmavie.unblog.fr / Wikipédia)

 Achat de drones aux USA:

« Il y a urgence pour la France »…

 URGENCE…POUR QUOI…POUR QUI ?…

(Thierry LAMIREAU et AFP)
drone américain MQ-9 Reaper
drone américain MQ-9 Reaper.
(Crédits: Ethan Miller / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)
Le Ministre de la Défense, Jean-Yves LE DRIAN a justifié l’achat par la France de deux drones aux USA par le fait que le pays avait raté le virage des drones.
Des discussions sont aussi en cours avec Israël pour l’achat d’autres appareils.
« Il y a aujourd’hui deux pays au monde qui construisent des drones, les USA et Israël, nous sommes entrés en contact avec les uns et les autres pour pouvoir en acquérir immédiatement », a confirmé le Ministre de la Défense au « Grand rendez-vous Europe1-Itélé-Le Parisien. » La France doit notamment acheter deux drones de surveillance Reaper aux USA pour une livraison avant la fin 2013 afin de soutenir ses opérations au MALI.

Interrogé sur le nombre de drones que la France comptait acquérir, le Ministre n’a pas souhaité répondre. « Il nous en faut quelques uns mais je ne vais pas livrer ici les discussions que nous avons avec les uns et les autres. Dans le Livre Blanc de la Défense, on en annonce douze », a-t-il toutefois rappelé en précisant « qu’il s’agissait de drones d’observation pas des drones armés ».

Bientôt un drone européen ?

« La France a raté le rendez-vous des drones. Elle ne produit pas de drones, ce qui est invraisemblable pour une nation qui a un savoir faire technologique,  aéronautique, électronique considérable avec des entreprises majeures qui étaient en situation de pouvoir le faire », a regretté le Ministre, affirmant avoir fait cette découverte en prenant ses fonctions. « J’ai constaté en arrivant qu’il était indispensable d’avoir cette capacité-là qui nous permet d’avoir une vision d’un territoire, d’un théâtre d’opération extrêmement précis. Donc, c’est un outil indispensable dans les perspectives de demain », a-t-il souligné.

« Seulement, il n’y en a pas. Alors qu’est-ce-qu’on fait ? On attend que peut-être un jour certains industriels décideront d’agir ensemble pour le produire ? Mais ça sera quand ? Dans dix ans. Mais il y a une urgence et j’assume cette responsabilité », a lancé le Ministre de la Défense tout en précisant qu’il s’agit pour la France d’une solution provisoire. « Il faut donc aujourd’hui que, sur notre demande, les industriels français et européens se mettent en relation pour élaborer ce que pourra être demain le drone de nouvelle génération qui ne sera pas uniquement français, puisqu’il y a la même demande du côté allemand et du côté britannique. Voilà une bonne manière de construire l’Europe de la Défense », a-t-il conclu !

LA FRANCE ACHETE DES DRONES AUX USA PARCE QU'IL Y A

COMMENTAIRE:

 (Le Souffle c’est ma Vie / Thierry LAMIREAU)

 L’armée française achète des drones pour « avoir une vision d’un territoire »..mais pas seulement.

Si l’on se réfère à la documentation du REAPER, l’on constate qu’il peut être armé et notamment avec des armes à l’uranium « appauvri ».

Il est évident que la FRANCE se sert de ces drones pour surveiller et espionner. C’est aussi une manière plus discrète et moins onéreuse pour tuer et pour utiliser en toute discrétion des armes y compris à l’uranium « appauvri » !

Ces drones peuvent être armés…la FRANCE ne se gênera pas pour le faire !

General Atomics MQ-9 Reaper

 

(WIKIPEDIA)

Pix.gif Flag of the United States.svg MQ-9 Reaper Su-27 silhouette.svg
MQ-9 Reaper - 071110-F-1789V-991.jpgVue de l’avion

Constructeur Flag of the United States.svg General Atomics
Rôle Drone de combat
Statut en production
Premier vol 2/2/2001
Coût unitaire 13-16 M€1
Équipage
sans (2 contrôleurs au sol)
Motorisation
Moteur Honeywell TPE-331-10T
Nombre 1
Type turbopropulseur
Dimensions
MQ-9 Reaper dimensioned sketch.png
Envergure 20 m
Longueur 11 m
Hauteur 3,56 m
Masses
À vide 2 220 kg
Maximale 4 540 kg
Performances
Vitesse maximale 480 km/h
Plafond 15 200 m
Rayon d’action 1 850 km
Armement
Externe soit :4x missiles air-sol AGM-114 Hellfire
2x missiles air-air AIM-92 Stinger
2x bombes GBU-12 Paveway II
Avionique
Radar à synthèse d’ouverture (SAR) + Tourelle Electro-optique
modifier Consultez la documentation du modèle

Le General Atomics MQ-9 Reaper (en anglais, reaper correspond ici à « faucheuse », l’allégorie de la mort) est un drone de surveillance et de combat construit par General Atomics pour l’United States Air Force, l’United States Navy, l’Aeronautica Militare, la Royal Air Force et l’Armée de l’air turque.

Sommaire

[masquer]

Conception [modifier]

Après le succès du drone RQ-1 Predator, General Atomics a étudié un nouveau modèle de drone, en version combattante, et sur ses fonds propres.

Ce nouveau modèle constitue un des fers de lance de la stratégie américaine de lutte contre Al-Qaïda et les Taliban, notamment au Pakistan dans les zones tribales.

Fin 2011, 54 Reaper sont en service dans les forces armées des États-Unis2.

Les prototypes Predator B [modifier]

Le premier prototype « Predator B-001″ a fait son premier vol le 2 février 2001. Son moteur était un turbopropulseur Garrett AiResearch TPE-331-10T de950 ch (712 kW), distribué ensuite par la société Honeywell. Les ailes avaient été allongées jusqu’à 20 m, la vitesse portée à 390 km/h, la charge utile à340 kg, le plafond à 15 200 mètres et l’autonomie à 30 heures3.

General Atomics a ensuite fait évoluer son concept dans deux directions différentes.

Le prototype « Predator-B002″ était équipé d’un turboréacteur Williams FJ44-2A de 10,2 kN de poussée, une capacité d’emport de 215 kg, un plafond de18 300 mètres et une autonomie de 12 heures. L’US Air Force a commandé deux exemplaires pour évaluation, livrés en 20074.

Le prototype « Predator-B003″, rebaptisé « Altair », était équipé du même turbopropulseur TP-331-10T. Mais c’était un modèle agrandi avec une envergure de 25,6 m, un poids au décollage de 3 175 kg, une capacité d’emport de 1 360 kg, un plafond de 15 800 mètres et une autonomie de 36 heures5.

La version pour l’US Air Force [modifier]

200px-First_MQ-9_Reaper_at_Creech_AFB_2007 AFGHANISTAN dans REFLEXIONS PERSONNELLES
magnify-clip DRONES

Le premier MQ-9 arrive sur la base de l’US Air Force de Creech (Mars 2007)

En octobre 2001, l’US Air Force signa un contrat avec General Atomics pour l’acquisition de deux Predator B-003 en vue d’évaluation. Le premier fut livré en 2002 et reçut le nom de Reaper. La désignation d’Altair reste pour les deux prototypes initiaux ou une version non armée destinée à la NASA3.

Le MQ-9 dispose de 6 pylones d’emport de charges. Les pylones intérieurs peuvent emporter une charge de 680 kg chacun, les pylones centraux 270 kg et les pylones extérieures 90 kg. Un MQ-9 avec deux réservoirs supplémentaires de 450 kg de carburant chacun et 450 kg d’armement peut voler 42 heures6.

Les munitions emportées sont les bombes guidées laser GBU-12 Paveway II, les missiles air-sol AGM-114 Hellfire et les missiles air-air AIM-92 Stinger. Des tests sont en cours pour l’emport de bombes GBU-38 JDAM

Engagements [modifier]

L’Air Force pense utiliser le MQ-9 en tant que menace permanente, avec un appareil qui vole jour et nuit en attendant qu’une cible se présente. C’est un complément aux avions pilotés qui disposent de davantage d’armes, mais pour des cibles précises5.

Le 18 mai 2006 l’administration fédérale de l’aviation US a accordé une autorisation de vol des MQ-1 et MQ-9 dans l’espace aérien civil US pour la recherche de survivants après des catastrophes7. En 2005, faute de cette autorisation, les drones n’avaient pu être utilisés après le passage de l’ouragan Katrina.

220px-MQ-9_Reaper_taxis ENVIRONNEMENT

magnify-clip ETATS-UNIS

Décollage d’un MQ-9 en Afghanistan

220px-MQ-1_Predator_controls_2007-08-07 FRANCE

magnify-clip GUERRES

Controleurs de drone sur la base de Balad, Irak, 20/4/2005

En octobre 2007, l’US Air Force dispose de 9 MQ-98 et devrait décider d’autres commandes en 2009.

Des MQ-9 sont utilisés en Afghanistan à partir de la base de Balad qui est la plus grande base aérienne US dans le pays. La première attaque a eu lieu le 28 octobre 2007avec le tir de missiles Hellfire contre des troupes rebelles9.

Comme les MQ-9 réalisent des missions en coopération avec des avions pilotés, l’US Air Force cherche à former des pilotes en tant que contrôleurs de ces appareils. Le manque de pilotes suffisamment formés est un obstacle au déploiement sur le terrain10.

La version pour l’US Navy [modifier]

General Atomics a développé une version pour l’US Navy appelée « Mariner » dans le cadre du programme BAMS (Broad Area Maritime Surveillance, Surveillance maritime à grande distance). L’emport de carburant a été augmenté pour permettre des missions de 49 heures11. Cette version a aussi été adaptée aux porte-avions avec des ailes repliables, un train d’atterrissage plus compact et plus solide, une crosse d’appontage, une surface ventrale lisse, six pylônes d’emport pour une charge totale de 1 360 kg. Cependant, c’est le RQ-4 Global Hawk qui a été retenu.

Le service US des douanes et des frontières a commandé une autre version navale du MQ-912.

La version pour la NASA [modifier]

220px-Altair_UAV MALI

magnify-clip MINISTERE DE LA DEFENSE

version NASA Altair

220px-Ikhana NUCLEAIRE

magnify-clip PHOTOS

version NASA Ikhana

La NASA a évalué les divers prototypes du MQ-95, notamment dans le cadre duprogramme ERAST13.

Ikhana est le nom donné à un drone MQ-9 non armé reçu en novembre 2006. Ikhana a été modifié pour diverses missions et expériences, dont des analyses des contraintes mécaniques que subit l’appareil pendant le vol14. Il a été pour cela équipé de 3 000 micro-capteurs à fibre optique, dont 2 000 sur les ailes (extrados). Le but premier de ce drone est l’étude du vol suborbital, mais Ikhana a aussi été utilisé pour surveiller les incendies de Californie d’octobre 200715,16.

Version pour la sécurité intérieure US [modifier]

220px-MQ-9_Reaper_CBP POLITIQUE

magnify-clip REFLEXIONS PERSONNELLES

Le MQ-9 du département US de surveillance des frontières

Le Département de la Sécurité intérieure des États-Unis a commencé à utiliser un « Predator B » pour la surveillance des frontières le 2 octobre 2005. Mais le 25 avril 2006, l’appareil s’est écrasé dans le désert de l’Arizona suite à une erreur humaine. Dans l’intervalle, il avait réalisé 959 heures de vol et il était partie prenante dans2 309 arrestations, la saisie de 4 véhicules et de 13 tonnes de marijuana17. En raison de ces succès un second appareil est entré en service le 18 octobre 2006

Le département US de surveillance des frontières dispose en 2006 de 5 MQ-9 opérationnels. L’un est basé dans le Nord Dakota et les quatre autres dans l’Arizona. Ils sont équipés du radar à synthèse d’ouverture Lynx de General Atomics et de caméras dans les rayonnements visibles et infrarouges de la société Raytheon18.

Version britannique [modifier]

Depuis 2007, la Royal Air Force utilise trois MQ-9 Reaper en Afghanistan19. Le9 novembre 2007, le Royaume-Uni a annoncé son intention d’acquérir 10 appareils supplémentaires. Ils sont exploités au sein de 2 escadrons de la Royal Air Force : le 13e et le 39e20.

Autres versions [modifier]

L’Australie, l’Allemagne, la France21,22, l’Italie ,l’Algerie et la Turquie s’intéressent à l’appareil.

Notes et références [modifier]

  1.  Selon l’article du Monde La France “étudie“ l’achat de quatre drones aux Etats-Unis [archive] (11 octobre 2009), l’achat par la France de quatre aéronefs couterait entre 54 et 67 millions d’euros.
  2.  (en[PDF] Jeremiah Gertler, « US unmanned aerial systems » [archive], sur Service de recherche du Congrès, 3 janvier 2012. Consulté le10 janvier 2012
  3. ↑ a et b Le site web officiel du Predator B de General Atomics [archive]
  4.  air-force-technology.com article Predator RQ-1 / MQ-1 / MQ-9 Reaper – Unmanned Aerial Vehicle (UAV), USA [archive]
  5. ↑ ab et c Histoire des drones militaires [archive]
  6.  ‘Reaper’ moniker given to MQ-9 unmanned aerial vehicle [archive]
  7.  SSgt Amy Robinson, « La FAA autorise les Predators à la recherche de survivants » [archive], Air Combat Command Public Affairs, 11/8/2006
  8.  Un drone des l’US Air Force est opérationnel en Afghanistan. [archive]
  9.  Frappes du Reaper en Afghanistan [archive], Air Force Times, 27/10/2007. Consulté le 15/8/2008
  10.  Waterman, Shaun, « Déploiement de drones Reaper en Irak » [archive], sur Washington Times, 5/8/2008
  11.  http://www.uav.com/products/mariner.html [archive]
  12.  http://www.cbp.gov/linkhandler/cgov/newsroom/fact_sheets/marine/uas.ctt/uas.pdf [archive]
  13.  NASA ERAST Fact Sheet [archive]
  14.  Ikhana, un drone de la Nasa qui ressent les efforts sur ses ailes [archive]
  15.  http://ic.arc.nasa.gov/story.php?id=388&sec= [archive]
  16.  http://www.nasa.gov/centers/dryden/news/NewsReleases/2006/06-45.html [archive]
  17.  doc pdf sur les drones [archive], sur Département US de la surveillance des frontières. Consulté le 31/10/2006
  18.  Aperçu des drones du [archiveUnited States Customs and Border Protection, 6/2/2006. Consulté le 7/2/2009
  19.  http://news.bbc.co.uk/1/hi/sci/tech/7087910.stm [archive]
  20.  Les MQ-9 du Royaume-Uni [archive]. Consulté le 2/2/2008
  21.  http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/La-France-va-acheter-des-drones-americains-Reaper-actualise_a151.html [archive]
  22.  http://www.liberation.fr/politiques/2013/05/19/defense-la-france-a-la-foire-du-drone_904150 [archive]

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Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 28 mai, 2013 |Pas de commentaires »
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