APPROVISIONNEMENT EN URANIUM: UN PROBLEME MAJEUR QUI S’ANNONCE ! (Michael DITTMAR /realinfos)

Uranium:

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Il n’y en aura bientôt plus pour tout le monde…!

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Les prix de l’uranium explosent. Est-ce normal ?
Quelle est la production et  la consommation d’uranium pour les centrales nucléaires dans le monde ? Quels seront les pays gagnants ou perdants ? Michael DITTMAR apporte son éclairage.

Ux U3O8 Prix © UxC.com

http://uxc.com/review/uxc_Prices.aspx

Peak uranium pour 2013: L’offre peine à suivre

Durant les 15 dernières années, l’uranium a navigué dans une fourchette de 7$ (années 90) à plus 140$ en 2008. Suite à la crise économique actuelle, l’uranium est retombé à 40$.

L’intérêt principal de l’uranium pour les spéculateurs réside dans la grosse pénurie de production prévue dès 2013 et le ratissage quasi général de la Chine de tout stock restant dans le monde. (lire La Chine fait main basse sur l’uranium d’Areva au Niger).

Beaucoup d’analystes s’accordent à dire que la demande pousse traditionnellement à la hausse ou à la baisse les prix des commodities (matières premières). Cependant quand l’offre est à la source du problème, c’est la situation idéale et rêvée par tous les spéculateurs. Leur chance de gains se démultiplie. L’uranium est un cas d’école parfait qui souligne avec bonheur les courbes et les espoirs des traders.

production_uranium CENTRALES NUCLEAIRES dans REFLEXIONS PERSONNELLES

Graphique: Le Kazakhstan est l’Arabie Saoudite de l’uranium mais sa production devrait arriver à son peak dans les prochaines années. Dès 2013, la situation sera également tendue au niveau de l’utilisation des stocks militaires russes et américains.

Les coûts de production explosent

Pendant la guerre froide, la production d’uranium fut très abondante et les prix restèrent au plancher pendant de trop nombreuses années. Cet aspect a totalement décimé la production minière durant les années 90.

Aujourd’hui alors que les stocks d’uranium militaires se tarissent, les prix flambent et devrait aider l’industrie minière. Cependant, de nombreuses années sont nécessaires pour mettre en service de nouvelles unités de production et les risques techniques sont élevés.

Tout est une question de timing. Si les probables nouvelles mines arrivent trop tard, de nombreux projets de centrales nucléaires seront mis aux oubliettes reléguant l’intérêt des investisseurs dans le secteur minier. C’est donc bien sur l’uranium qu’il faut miser ! Oubliez les mines et les constructeurs de centrales.

Le déficit de production devrait se produire dès 2013 avec la fin de l’accord entre la Russie et les USA. Il s’agit encore une question de timing: Quand monter dans le bon wagon pour s’assurer du maximum de rentabilité de son investissement?

L’uranium: un fort potentiel de hausse

Par le passé, la production minière était facile, avec des gisements généreux pour des frais d’extraction minimaux. Cette configuration s’apparente à deux gouttes d’eau au pétrole. Aujourd’hui, les gisements sont minimaux et il faut aller de plus en plus profond et loin pour trouver le précieux minerai. Les coûts d’exploitation explosent. En parallèle, les centrales nucléaires auront besoin de 90’000 tonnes en 2014. La question qui brûle les lèvres est : comment faire pour satisfaire tout le monde et pourrons-nous satisfaire tout le monde ?

Maintenant vous pouvez comprendre pourquoi les analystes et les investisseurs pensent que l’uranium a des bases solides de croissances pour les prochaines années. Pour tous ceux qui ont déjà investi dans l’uranium, la hausse des derniers mois les conforte dans leurs achats mais chacun espère dépasser le record de 2008.

Finalement, si l’on compare l’uranium aux autres matières premières, la hausse de 70% des derniers mois reste en retrait. Aujourd’hui l’uranium est encore très bon marché. Sa marge de progression est très prometteuse, d’autant plus que les centrales nucléaires devront se battre pour acquérir leur carburant pour ne pas tomber en panne. L’uranium a le potentiel de dépasser les 200$.

Mais le jeu comporte des risques. Si un accident nucléaire sérieux devrait se produire dans une centrale, la chute pourrait être brutale et rapide.

Par Laurent Horvath, Janvier 2011. Reproduction autorisée avec la mention 2000Watts.org
Cet article n’engage pas la responsabilité de 2000Watts.org ou de son auteur en cas de perte ou de gains boursiers.

Graphique: prix de production estimée de l’uranium

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http://www.2000watts.org/index.php/home/edito/528-investisseur-parier-sur-luranium-en-2011.html

FALEA ou la colonisation minière au Mali.

http://survie.org/francafrique/mali…

Déclaration des élus des douze communes du Cercle de Keniéba à propos de l’exploitation future de l’uranium dans la commune de FALEA.

http://www.falea21.org/spip.php?art…

Entretien avec Many Camara. FALEA 21 (Mali) 1/2

http://video-streaming.orange.fr/ac…

Source: Realinfos

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Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 21 janvier, 2013 |Pas de commentaires »

L’OPERATION MILITAIRE AU MALI: UN PROBLEME DE BUDGET EN PERIODE DE RIGUEUR ? (Libération)

L’opération militaire au MALI:

L'OPERATION MILITAIRE AU MALI: UN PROBLEME DE BUDGET EN PERIODE DE RIGUEUR ? (Libération) dans REFLEXIONS PERSONNELLES rafale-dassault-vente-france

Un problème de budget en période de rigueur ?

Jérôme Cahuzac le 3 janvier 2013 à Paris
Jérôme CAHUZAC le 3 janvier 2013 à Paris (Photo Lionel Bonaventure. AFP)

L’intervention militaire française au Mali pèsera lourdement sur le budget des Opérations Extérieures des Armées (OPEX) et révèle déjà des insuffisances en matière de transports, un domaine pour lequel la France est contrainte de faire appel à ses alliés.

Combien ça coûte ?

“Je ne peux pas l’évaluer encore. Tout cela sera public, évidemment” : une semaine après le début des opérations, Jean-Yves Le Drian, doit déjà répondre aux interrogations sur leur coût financier. D’autant que le Ministre de la Défense a prévenu que l’engagement “sera long”.

Concrètement, les crédits dédiés aux Opérations Extérieures (OPEX) pour 2013 s’élèvent à 630 millions d’euros. En baisse d’environ 90 millions par rapport à 2012, en raison du retrait français d’Afghanistan. Mais les économies escomptées du retrait afghan devraient être effacées par l’opération au Mali.

“C’est une opération qui durera au minimum une bonne partie de 2013, sinon toute l’année 2013. Ca ne tiendra pas dans le budget”, estime Axel Poniatowski, ancien président UMP de la Commission de la Défense de l’Assemblée Nationale.

En 2011, année des opérations en Libye, le coût des OPEX avait atteint 1,2 milliard d’euros. Il s’agissait alors d’une opération aéronavale très différente de l’intervention au Mali, avec une campagne aérienne de huit mois et le déploiement du porte-avions Charles de Gaulle en Méditerranée.

“Ca n’aura pas d’incidence sur le budget de la défense”, souligne pour sa part Jean-Louis Carrère, le président PS de la Commission des Affaires Etrangères et de la Défense du Sénat.

Quand le budget OPEX est dépassé, le gouvernement abonde habituellement les crédits, pour ne pas plomber le budget défense !…

Drones en bout de course

Le coût des opérations au Mali dépendra en premier lieu de leur durée. Mais les premiers jours du conflit ont confirmé certaines insuffisances des armées, notamment en moyens de transport et de ravitaillement.

Paris a dû demander l’aide de ses partenaires pour acheminer du matériel. La Grande-Bretagne, le Danemark, la Belgique ou le Canada, ont accepté de fournir des avions de transport et les Etats-Unis devraient également participer.

Autres conséquences financières, les opérations extérieures précipitent l’usure du matériel, en particulier dans des zones éprouvantes comme le Sahel.

Les Transall utilisés pour acheminer les troupes sont à bout de souffle et les deux drones Harfang de l’armée de l’air en bout de course après trois ans de service et 5.000 heures de vol en Afghanistan.

“Les militaires disent que les équipements français qui sont déployés permettent à peu près d’assurer une opération comme celle-ci, mais qu’on est vraiment très limite”, souligne Axel Poniatowski.

Autant d’inquiétudes qui viendront alimenter le débat sur le nouveau Livre Blanc de la Défense, qui devra s’attacher à faire coller les nouvelles priorités stratégiques aux capacités budgétaires de la France.

L’opération au Mali peut également servir de vitrine de la haute technologie française, notamment des avions Rafale, engagés dès les premiers jours. L’Inde, qui selon des sources proches des discussions pourrait en commander jusqu’à 189 à Dassault Aviation, avait annoncé son choix après que l’avion de combat français ait fait ses preuves lors de la guerre en Libye.

Source: Libération                                                                                                             

Commentaire:

(Le Souffle c’est ma Vie / Thierry LAMIREAU)

Il est toujours étrange que l’on nous dise:

« qu’il n’y a plus d’argent dans les caisses de l’Etat »…

et que l’on trouve toujours ce qu’il faut pour la GUERRE ! 

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 21 janvier, 2013 |2 Commentaires »

HOLLANDE LE GUERRIER: L’INTERVENTION IMPERIALISTE FRANCAISE AU MALI (Mohamed BELAALI)

François HOLLANDE le guerrier :

HOLLANDE LE GUERRIER: L'INTERVENTION IMPERIALISTE FRANCAISE AU MALI (Mohamed BELAALI) dans REFLEXIONS PERSONNELLES hollande8

L’intervention impérialiste française au MALI

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Mohamed BELAALI

Alors que le chômage et la précarité font ravage en France, François Hollande et son gouvernement, pour mieux masquer la faillite de leur politique économique et sociale, envoient leurs troupes au Mali ! « Nos forces armées ont apporté cet après-midi leur soutien aux unités maliennes pour lutter contre ces éléments terroristes » déclarait solennellement le président français vendredi 11 janvier 2013 (1). La droite et l’extrême droite approuvent et applaudissent. Le plan Vigipirate passe du « rouge » au « rouge renforcé ». Il deviendra probablement « rouge écarlate » comme le sang qui va couler au Mali et dans la région ! Les médias bourgeois, sans relâche, propagent leur chauvinisme et distillent comme du venin leur propagande guerrière justifiant l’intervention militaire. Journalistes, hommes et femmes politiques, consultants, militaires et experts en tout genre déferlent sur les plateaux de télévision pour asséner leur « vérité », détournant ainsi l’attention des classes populaires des véritables problèmes qui les rongent au quotidien pour mieux servir les intérêts de la classe dominante.

Cette intervention a été décidée au moment même où la bourgeoisie française vient d’obtenir, grâce à François Hollande, tout ce qu’elle voulait en matière de licenciements, de flexibilité de l’emploi et des baisses des rémunérations des salariés (2). Pour les sociaux-démocrates au pouvoir, l’ennemi à combattre n’est pas la bourgeoisie qui fait payer aux peuples ici et en Afrique les terribles conséquences de son système de production, mais « le terrorisme ». Il faut donc, vaille que vaille, battre les tambours de la guerre et mobiliser toute la nation derrière son chef, François Hollande. Peu importe le coût de cette énième guerre des sociaux-démocrates.

Les politiques d’austérité, de contraintes budgétaires et des réductions des dépenses publiques sont réservées aux classes populaires. Quand on mène une guerre au service des grands groupes français, on ne compte évidemment pas .Tout le discours sur la lutte contre les déficits publics répété bêtement et inlassablement par les représentants de la classe dominante s’évapore comme par enchantement ! On trouve facilement et rapidement les fonds nécessaires pour financer cette opération qui, selon le chef de l’État, « durera le temps nécessaire ».

La guerre est ainsi déclarée, non pas contre le despotisme des marchés financiers, contre le chômage, contre la misère, contre les injustices sociales mais contre « le terrorisme » au… Mali ! C’est vraiment la préoccupation première des ouvriers, des chômeurs, des précaires, des travailleurs pauvres, des sans abris, bref de tous les laissés- pour-compte broyés par la machine capitaliste.

De plus en plus de citoyens rejettent la politique du gouvernement Hollande et se rendent compte qu’elle n’est, en fait, que le prolongement de celle menée par Sarkozy : une politique exclusivement au service de la classe dominante. La guerre apparaît alors comme un puissant moyen pour « fabriquer » tout du moins à court terme, un consensus permettant de perpétuer la même politique de classe.

Il faut donc inventer des ennemis extérieurs pour mieux servir les intérêts des puissants à l’intérieur : « Dans ces circonstances, le rassemblement des Français est une force supplémentaire pour la réussite de notre action », disait François Hollande.

Sur le plan international, l’instrumentalisation de l’occupation du nord-Mali sert d’abord les intérêts des bourgeoisies des pays impérialistes (France, Grande Bretagne et bien sûr les États-Unis notamment). Rappelons que l’occupation d’une partie importante du territoire malien est la conséquence directe de l’intervention impérialiste en Libye.

Sans l’intervention de l’OTAN dans ce pays, le Nord-Mali n’aurait probablement jamais été occupé par le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) et ses alliés islamistes (AQMI, Ansar Dine, Mujao, BokoHaram, etc.). Cette occupation est « rendue possible grâce à la complicité des États-Unis, de la France et de leurs serviteurs locaux regroupés dans la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) » (3). Précisons que ces États de l’Afrique de l’Ouest sont dirigés par des despotes entièrement au service de la bourgeoisie occidentale notamment française à l’image d’Alassane Ouattara, président actuel de l’organisation, ou de Macky Sall, président du Sénégal. Ils ont soutenu l’intervention impérialiste en Libye et en Syrie comme ils participent aujourd’hui à cette nouvelle « expédition néocoloniale française ». Ce sont les dirigeants de la CEDEAO qui ont imposé au Mali l’intervention française.

Il y a trop d’intérêts dans cette région du monde !

L’Afrique est aujourd’hui l’objet de grandes convoitises.

Paradoxalement, la population du Mali est classée parmi les plus pauvres de la planète par les Nations-Unies (son IDH la classe au175è rang sur 187 pays), alors que son sous-sol est l’un des plus riches du continent africain. Si l’or reste la première richesse du pays, les autres ressources, notamment pétrolières, sont aussi nombreuses que sous-exploitées.

Le Niger, dont la population vit dans l’extrême pauvreté, est l’un des plus grands producteurs mondiaux de l’uranium exploité par le groupe nucléaire français AREVA depuis une quarantaine d’années. En 2008, le groupe AREVA s’est emparé du « droit » d’exploiter la mine géante(5000 tonnes par an) d’Imouraren dont le démarrage est prévu pour 2014. On va taire par pudeur les conditions de travail misérables dans les mines les plus dangereuses du monde contrôlées par AREVA. Les révoltes ouvrières contre leurs conditions d’esclaves sont systématiquement réprimées sans jamais trouver le moindre écho dans les médias bourgeois.

Après la Côte d’Ivoire, la Libye, c’est le tour du Mali et peut-être demain l’Algérie qui risque d’être victime des rapaces impérialistes qui menacent en permanence la paix du monde au profit de leurs bourgeoisies respectives. Le Qatar, lui, joue le rôle du sous traitant des impérialiste. Hier en Libye, aujourd’hui au Mali et en Syrie, le Qatar continue à financer des groupes armés au bénéfices de ses maîtres impérialistes.

Les « terroristes » que l’on prétend combattre aujourd’hui sont le produit du capitalisme mondialisé. Les bourgeoisies occidentales, notamment américaine ont contribué largement à l’affaiblissement dans le monde arabe et musulman de toute pensée laïque et progressiste. Nombreux sont les ouvriers, paysans, intellectuels, artistes chanteurs ou de simples militants progressistes tombés sous les balles des fanatiques religieux armés et financés par des régimes réactionnaires et corrompus soutenus par les États-Unis.

Rappelons pour mémoire, que les Talibans d’aujourd’hui, on les appelait hier, lorsqu’ils combattaient l’armée Soviétique en Afghanistan, les Moujahidines de la liberté (combattants de la liberté). Les politiques libérales d’ajustement structurel imposées par le FMI et la Banque mondiale, bras financier de l’impérialisme, le soutien indéfectible de ces bourgeoisies à l’État sioniste d’Israël, la guerre en Irak et ses ravages (4) pour ne citer que ces exemples, ont jeté une partie de la population arabe et musulmane dans les bras de l’islam politique.

L’élan et la vitalité du soulèvement populaire dans le monde arabe ont été brisés par l’impérialisme. En Tunisie comme en Égypte, les bourgeoisies occidentales ont favorisé l’accès au pouvoir des mouvements obscurantistes et réactionnaires.

A Bahreïn, l’impérialisme américain a envoyé les chars de l’Arabie Saoudite pour mater et réprimer dans le sang l’une des plus belles et des plus pacifiques révolte du monde arabe (5).

La social-démocratie européenne, main dans la main avec l’impérialisme, a toujours mené des guerres, « tantôt ouvertes, tantôt dissimulées » contre les peuples de la planète pour servir les intérêts exclusifs de la bourgeoisie. Entre autres exemples, ils ont déclenché l’une des plus meurtrières guerre de l’histoire en 1914. Ce sont eux qui ont assassiné Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht, figures emblématiques de la classe ouvrière allemande en 1919. « Les armes vont parler » disait François Mitterrand pour annoncer la première guerre du Golfe en 1991.

Ce sont encore eux qui ont brisé l’unité des peuples de la Yougoslavie.

« Le président de la République, en accord avec le gouvernement, a décidé la participation des forces françaises aux actions militaires, devenues inévitables, qui vont être engagées dans le cadre de l’Alliance atlantique » disait un communiqué conjoint du président J.Chirac et du premier ministre L. Jospin. Le 25 septembre 2012 aux Nations Unies, F. Hollande déclarait devant l’Assemblée générale « La première des urgences s’appelle la Syrie », l’autre urgence « qui doit nous mobiliser cette semaine, est le Sahel(…)

Oui, il faut que le Mali retrouve l’intégrité de son territoire et que le terrorisme soit écarté de cette zone du Sahel » (6). Le 11 janvier 2013, le même François Hollande envoie, au nom de la France, l’armée au Mali. Pour servir l’intérêt des puissants, les sociaux-démocrates ne reculent devant aucun moyen, y compris le plus abject, la guerre. A l’intérieur comme à l’extérieur, ils sont les ennemis des travailleurs.

A ces guerres impérialistes au service des classes dominantes, les ouvriers et l’ensemble des classes populaires du monde entier doivent opposer la guerre civile contre leur propre bourgeoisie et leurs alliés sociaux-démocrates.

Mohamed BELAALI

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Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 20 janvier, 2013 |Pas de commentaires »

MALI: LA FRANCE, L’ETAT GUERRIER (Djamel LABIDI / lequotidien-oran.com / legrandsoir.info)

L’Etat guerrier

MALI: LA FRANCE, L'ETAT GUERRIER (Djamel LABIDI / lequotidien-oran.com / legrandsoir.info) dans REFLEXIONS PERSONNELLES avion

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Djamel LABIDI

Une intervention militaire française en chasse une autre : Côte d’ivoire, puis Libye, puis Mali, sans parler de la volonté appuyée d’intervenir en Syrie. Les troupes françaises ont à peine commencé à quitter l’Afghanistan qu’elles interviennent de nouveau au Mali.

La France apparaît ainsi, actuellement, comme le pays le plus agressif de la planète. Même les USA paraissent, en comparaison, plus réservés, dans le rôle de gendarme. Et s’il y a une distribution des tâches dans ce rôle, on peut dire que la France fait preuve dans le sien d’un zèle particulier.

C’est inquiétant. Car cet Etat par deux fois, en Libye et maintenant au Mali, est venu, avec ses armées, aux frontières de l’Algérie et des pays du Maghreb. Chaque Algérien, chaque Nord-Africain, ressent cette inquiétude, celle d’avoir en face, de l’autre côté de la méditerranée, un Etat guerrier.

François Hollande est célébré en France comme « un chef de guerre ». Sur tous les médias français, journaux, radios, télés, on proclame qu’il « est vraiment devenu président de la république maintenant qu’il a déclenché une guerre ». Comme le président Bush après la guerre contre l’Irak, et comme le président Obama, sacré « chef de guerre » après avoir fait tuer Ben Laden, ou comme le président Sarkozy après l’attaque contre la Libye. Non pas Président de la république respecté parce qu’il a réglé des problèmes économiques, des problèmes sociaux, parce qu’il est un homme de paix, mais parce qu’il a déclenché une guerre.

On reste songeur devant une telle vision, devant cette culture belliqueuse, devant « cette civilisation » qui nous ramène aux temps où les Consuls et Césars ne devenaient légitimes et populaires, à Rome, qu’au retour d’une expédition victorieuse, à l’époque où les rois ne le devenaient réellement qu’après avoir conquis de nouveaux territoires, et où ils demandaient à leurs vassaux d’envoyer des contingents pour la guerre, comme l’injonction en est faite aujourd’hui par la France au Tchad, au Niger, au Sénégal, au Togo, au Benin, à la Côte d’Ivoire, et à d’autres pays africains.

C’est l’union sacrée autour du nouveau « chef de guerre », François Hollande.

C’est, de la gauche jusqu’à l’extrême droite française, l’unanimité de la classe politique française pour l’intervention militaire. Un tel unanimisme, une démocratie aussi verrouillée, a des allures de totalitarisme. Les socialistes français retrouvent leurs premiers amours, et les parfums enivrants du chauvinisme de gauche et des expéditions vers des lieux aux noms exotiques : Tombouctou, Gao, le Sahara. Beaucoup d’intellectuels français les suivent. Comme cela avait été le cas pour la Libye, ils sont pris d’excitation guerrière, d’émotion et de fierté patriotiques devant le spectacle des avions « Rafale » qui décollent et celui du déploiement martial de leurs forces armées. De joie, l’un d’eux s’écrie : « Pour tous ceux qui parlaient de décadence française, c’est la preuve que nous sommes toujours un grand pays car nous sommes capables d’intervenir. » (Nicolas Domenach, Chaîne ITélé, émission « ça se dispute », 12 janvier 2013).

La communauté malienne en France se voit soudain entourée de sollicitude. Elle en est étonnée et même gênée. Pourvu que ça dure. Les médias français découvrent avec tendresse que la ville française de Montreuil est, après Bamako, la seconde ville malienne par sa population originaire de ce pays. Le parti français, le « Front National », juge cette intervention légitime, d’autant plus « qu’elle concerne, dit-il, un pays francophone ». Les émigrés maliens ne sont plus donc, pour le moment, des « émigrés qui envahissent la France et viennent manger le pain des français ». On pressent déjà des tentatives pour opposer Arabes et Africains dans l’immigration française, Afrique du Nord et Afrique noire, mais ce sera difficile tant la solidarité maghrebo-africaine est grande.

Bref, peu de voix se font entendre, en France, pour dénoncer l’intervention militaire, ou alors elles sont difficilement audibles. Aujourd’hui, pour l’instant, le principal reproche fait au Président François Hollande par le leader du Front de gauche, J.F. Mélenchon, ainsi que par les représentants du parti communiste français et de la gauche écologique c’est de…ne pas avoir convoqué le parlement avant d’avoir décidé de la guerre. A quoi le gouvernement français répond superbement qu’il n’en avait pas le temps et qu’il « fallait agir vite ».

Cet argument, « qu’il fallait agir vite » est trop souvent répété, asséné, sur tous les médias français pour ne pas en devenir suspect. Il rappelle, le même, utilisé pour la Libye, lorsqu’on criait qu’il fallait vite intervenir à Benghazi, pour éviter un massacre. On sait comment cette justification s’est avérée mensongère et d’où est finalement venu le massacre.

Il semble, en réalité, que l’armée malienne avaient lancé des opérations sur la route menant à la ville de Mobti et en direction de la ville de Douentza, dés la journée de Lundi 7 Janvier 2013 (cf »le Quotidien d’Oran », 9 janvier 2013, p 6). Ces opérations, organisées en coordination avec le commandement français, avaient pour but, selon des experts occidentaux, de faire sortir les colonnes de pick-up des groupes rebelles de leurs bases et des villes afin de les bombarder en rase campagne et de permettre ainsi à l’aviation française d’intervenir. La version officielle française vise donc à justifier la précipitation de l’intervention française et à en cacher les véritables raisons. Affaire donc à suivre, tant la gestion de ces interventions militaires par le mensonge est devenue coutumière.

LA LÉGITIMATION

Il est remarquable de voir comment chaque intervention militaire s’entoure d’un discours de légitimation. Chaque fois qu’elle a eu lieu, l’intervention militaire a été proclamée légitime, qu’il s’agisse de défendre un pouvoir contre des groupes armés rebelles comme c’est le cas au Mali, ou, au contraire, de soutenir des groupes armés rebelles contre un pouvoir comme cela a été le cas en Libye ou c’est le cas en Syrie.

Le droit d’ingérence n’est en fait que le droit du plus fort. Il ne s’embarrasse pas de cohérence. Mais en aucun cas, les puissances occidentales qui s’en réclament et interviennent, ne mettront leur influence, pourtant grande, au service d’une solution politique, pacifique. L’intervention est toujours violente et elle laisse toujours le pays dévasté, exsangue, meurtri physiquement et moralement, fragile pour longtemps.
Dans le registre de la légitimation, il y a aussi l’argumentaire de la « menace terroriste islamiste ».

Depuis que le Président Bush a trouvé et désigné ainsi le nouvel ennemi global de l’Occident, l’argument sert  » à toutes les sauces », y compris d’ailleurs à des alliances avec ceux désignés auparavant comme « terroristes » lorsque la « realpolitik » l’exige.

La référence à la « menace terroriste » offre l’avantage à la fois de n’avoir rien à justifier et de donner une justification à n’importe quoi. Le président de la République Française, François Hollande, et son ministre des affaires étrangères n’ont cessé de répéter, de marteler, qu’il s’agissait, au Mali, de lutter contre  » des groupes terroristes criminels ». On aura remarqué le pléonasme. Il a pour fonction d’accroître la tension. C’est ainsi qu’un amalgame est fait entre les différents groupes armés « rebelles », et que se trouvent obscurcies les véritables raisons de la crise malienne, et du même coup celles véritables de l’intervention française. Elles sont, ici comme ailleurs, à chercher, banalement hélas, dans le pillage des richesses de la région et dans le maintien de l’influence nécessaire à cet effet.

L’Histoire se répète sur le continent africain..Entre l’an 397 et 398, Gildon, prince Amazigh, se révolta contre la domination romaine et s’allia avec les rebelles donatistes et circoncellions. Il arrêta les exportations de blé d’Afrique du Nord vers Rome. Celle-ci utilisa contre lui, le fameux poète romain Claudien (un média de l’époque) qui mobilisa, à travers notamment un long poème propagandiste, l’opinion romaine, et déclencha la peur dans l’Empire en faisant croire à la population qu’elle allait connaître la famine. Les méthodes sont les mêmes. Seule la technologie a changé.

La « menace terroriste islamiste » est brandie, comme à la plus belle époque du Président Bush junior. Le thème est repris en boucle par tous les hommes politiques et les médias français ce qui permet, collatéralement, de différer, au nom de « l’union sacrée », les échéances de la grave crise économique, sociale et morale actuelle de la société française ou d’y faire diversion. Mais le thème comporte néanmoins un inconvénient, puisque, depuis, il y a eu le Président Obama et sa nouvelle stratégie envers le monde arabe et musulman, qui consiste à ne plus se contenter de brandir l’épouvantail de l’islamisme. Là se trouve une contradiction et une gêne, qu’on perçoit chez bien des commentateurs français lorsqu’il s’agit de passer du discours sur « le printemps arabe » et de la prise en compte de l’Islam politique à celui de la « menace islamiste ».

Dans le registre de la légitimation de l’intervention au Mali, il faut parler, enfin, de la référence à la décision du Conseil de sécurité de l’ONU à ce sujet. Les responsables français s’enveloppent dans celle-ci comme si la France ne faisait que se mettre, par altruisme, au service du Droit International.

Mais c’est précisément la France qui a fait le siège du Conseil de Sécurité pour obtenir une résolution autorisant l’intervention au Mali. Encore que cette intervention prévoyait d’abord de s’efforcer de trouver une solution politique aussi bien aux revendications légitimes des Touaregs du Nord Mali, qu’à la question de la légitimité du pouvoir politique malien, mise à mal par le coup d’Etat récent.

Et à ce propos, d’ailleurs, quelle légitimité peut bien avoir un pouvoir qui ne peut se maintenir que par une intervention armée étrangère, laquelle, par ricochet, révèle d’ailleurs, par là même, sa propre illégitimité. Là est la faiblesse originelle de cette intervention militaire française. On peut s’attendre à la voir se révéler de plus en plus au fur et à mesure du développement de la situation.

Djamel LABIDI

Le Quotidien d’Oran http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5178055

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Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 20 janvier, 2013 |Pas de commentaires »

MALI: FALEA OU LA COLONISATION MINIERE URANIFERE AU MALI (Juliette POIRSON / survie.org)

FALEA ou la colonisation minière au MALI

MALI: FALEA OU LA COLONISATION MINIERE URANIFERE AU MALI (Juliette POIRSON / survie.org) dans REFLEXIONS PERSONNELLES arevajpg

(Juliette POIRSON)
La commune de Falea, dans la région de Kayes au sud ouest du Mali est menacée par l’implantation d’une mine d’uranium et subit déjà les affres de la prospection. L’Association des Ressortissants et Amis de la Commune de Falea (ARACF) s’est lancée en 2010 dans un combat acharné contre l’exploitation uranifère.

Dans la commune de Falea qui regroupe 21 villages et ses 17 000 habitants, l’histoire de l’exploration du sous-sol ne date pas d’hier : dans les années 1970, déjà, la COGEMA et le Bureau de Recherche Géologique Minière en collaboration avec la société d’Etat malienne SONAREM avaient effectué travaux de prospection. L’exploitation n’avait pas semblé rentable à l’époque, notamment du fait de l’enclavement de la zone, des problèmes d’accès à l’eau et de l’énergie nécessaire au fonctionnement de la mine.

Depuis, le contexte mondial a changé et c’est désormais une véritable « colonisation minière » qui se joue à Falea en passe d’être dépecée : le permis d’exploration de la société canadienne Rockgate pour l’uranium, l’argent et le cuivre concerne plus du tiers de la superficie de la commune, auquel se rajoute celui de la sud-africaine Iamgold pour l’or sur la plus grande partie des deux tiers restant sans oublier celui de la bauxite. La surface préservée de toute exploration est réduite à peau de chagrin.

La situation qui a cours à Falea est le parfait reflet de la politique nationale de « diversification de la production minière », justifiée par le Ministère des Mines au nom de la lutte contre la pauvreté. Comment adhérer à ce discours quand les Maliens n’ont guère vu les retombées sociales et économiques positives qui auraient dû découler de la production d’or : le Mali est actuellement 3ème producteur d’or en Afrique, avec 8 mines aurifères en exploitation, la dernière ayant ouvert en février 2012.

En réalité, le Mali est pieds et poings liés aux demandes des multinationales et le Ministère des Mines, créé sous Alpha Oumar Konaré en 1995, au moment de la libéralisation du code minier et des réglementations en matière d’investissement sous l’impulsion de la Banque Mondiale, en est l’instrument docile.

Un ministère qui travaille de concert avec les sociétés minières comme l’a révélé le scandale consécutif à la mission d’information des eurodéputées écologiques Eva Joly et Michèle Rivasi en mars 2011 sous l’impulsion de l’ARACF. Les deux eurodéputées avaient alors rencontré le président Amadou Toumani Touré (ATT), qui avait prétendu ne pas être informé du projet uranifère à Falea et s’était même engagé à ne pas octroyer de permis d’exploitation et à favoriser le développement agricole.

Une déclaration très vite démentie sous la pression de son entourage tandis que Bamako bruissait de rumeurs sur le montant astronomique du bakchich qu’aurait déboursé Rockgate. Le lendemain, ATT limogeait son 1er ministre, Modibo Sidibe, le Ministre des Mines, Aboubacar Traore et le ministre des finances, Sanoussi Toure qui s’arrangeaient pour faire passer en Conseil des Ministres l’attribution des permis miniers lorsque le président était en déplacement. Mieux : le ministre des mines avait créé un cabinet fiscaliste pour conseiller les compagnies minières en même d’être actionnaire de certaines compagnies minières !

En plus de la compromission des élites, le code minier malien ne prévoit aucune contrainte pour les compagnies minières en termes de responsabilité environnementale et sociale pendant la phase d’exploration et de prospection.

Cette faiblesse législative rend le sous-sol malien extrêmement attractif. A cet égard la visite des sites de forage sur la commune de Falea est édifiante. La société française Foraco, basée à Marseille et cotée en bourse à Toronto, qui effectue les forages pour le compte de Rockgate, travaille dans un mépris total des populations et de l’environnement : absence d’information donnée aux riverains, forages faits à quelques mètres des habitations ou dans les champs des agriculteurs, pollution de puits par les boues issues du forage, rejets de carottes de forage dans le lit de la rivière…

AREVA, futur exploitant ?

L’ARACF fait un travail considérable pour la formation des populations riveraines et l’interpellation des élus et des institutions. Ainsi, le Forum Uranium Santé Environnement organisé à Bamako du 16 au 18 mars 2012, auquel Survie a pris part, visait à renforcer l’information des habitants de Falea et à mobiliser un réseau international d’acteurs antinucléaires ou militants pour une exploitation maîtrisée et juste des ressources.

Sur le terrain, une équipe de radioprotection a été formée sur place et la radio locale explique les dangers liés à la radioactivité et à l’implantation de sociétés minières. Les autorités locales militent désormais de leur côté contre l’exploitation de l’uranium : les 21 maires des villages de la commune de Falea ont signé un mémorandum à ce propos en mars 2012. L’association souligne aussi l’inconséquence que serait l’exploitation d’autant que la concentration en uranium du sous-sol est faible : le gisement de Falea contiendrait entre 5000 et 11 000 tonnes au total selon les estimations officielles – soit plus ou moins ce qu’extrait annuellement AREVA au Niger ; elle demanderait en outre des investissements importants pour drainer l’eau et produire l’électricité nécessaire. Le prix à payer pour les populations et l’environnement serait énorme.

Pour l’ARACF, il ne fait nul doute que Rockgate ne sera pas la société exploitante le cas échéant : cette société créée en 2004 n’a ni expérience ni expertise dans l’extraction et la production de l’uranium, toutes ses activités concernent l’exploration, et, fait étonnant, elle enregistre, année après année, des comptes déficitaires à tel point qu’elle aurait perdu 80% de sa cotation en bourse mais parvient pourtant à être recapitalisée.

Aussi, l’ARACF ne s’est pas étonnée que l’Ambassadeur de France en poste en 2011 au Mali, déclare à mesdames Joly et Rivasi qu’AREVA serait le futur exploitant de la mine d’uranium à Falea. Une déclaration à prendre au sérieux même si dans le contexte actuel les habitants pourraient bien être sauvés par les déboires d’AREVA – dont les projets miniers en Afrique sont gelés- mais aussi par le travail conséquent de l’ARACF et les changements politiques que Many Camara, un des animateurs de l’association, appelle de ses vœux pour le Mali.

Note 1:

Rien que pour l’uranium, trois zones uranifères sont connues : ce sont, outre Falea, dans les la zone des Iforas et la zone de Gao au Nord Note 2; environ 50 tonnes d’or produites par an, selon le Ministère des Mines Malien.

Juliette POIRSON

survie.org

 

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 19 janvier, 2013 |Pas de commentaires »

LA GUERRE CONTRE LE MAL AU MALI: VIDEO PAR « LA PARISIENNE LIBEREE » (Documentation: MIMOSO)

LA GUERRE CONTRE LE MAL AU MALI

LA GUERRE CONTRE LE MAL AU MALI: VIDEO PAR  (LA PARISIENNE LIBEREE / Documentation: MIMOSO)

– Sur l’intervention militaire française au MALI et la propagande qui l’accompagne-

La phrase de conclusion du clip est empruntée au chant traditionnel «Kele Magni» : la guerre est mauvaise, le mal c’est la guerre.

LA GUERRE CONTRE LE MAL
Paroles et musique : la Parisienne Libérée

C’est une guerre africaine, soi-disant nécessaire
Une guerre aérienne, un combat exemplaire
Une guerre juste et bonne – il paraît que ça existe
Qui protège l’uranium en tuant des terroristes

Il neige sur Paris des flocons bien légers
Les bombes du Mali se sont mises à tomber
Dans l’union nationale, dans l’unanimité
La guerre contre le Mal a commencé (bis)

Les mouvements islamistes ne sont pas plus islamiques
Que les scientologistes ne sont scientifiques
On a chacun nos fous, qu’on fabrique quelquefois
Avant de lâcher les loups et les avions de combat

Il neige sur Paris des flocons bien légers
Les bombes du Mali se sont mises à tomber
Dans l’union nationale, dans l’unanimité
La guerre contre le Mal a commencé (bis)

On a tout plein de soutiens, mais toujours pas de mandat
Le parlement discute mais il ne vote pas
Nos alliés, nos amis, donnent chacun un avion
Un drone, une pharmacie et puis un petit camion

Il neige sur Paris des flocons bien légers
Les bombes du Mali continuent à tomber
Dans l’union nationale, dans l’unanimité
La guerre contre le Mal a commencé (bis)

Je vois les cristaux qui dansent dans le feu des lampadaires
À Douentza quand j’y pense, on doit vivre l’enfer
Je regarde à la télé cette belle guerre en 3D
Faire la guerre pour la paix, je ne m’y ferai jamais

Il neige sur Paris des flocons bien légers
Les bombes du Mali continuent à tomber
Dans l’union nationale, dans l’unanimité
La guerre contre le Mal a commencé (bis)


SOURCE ET CREDIT

PHOTOS
Tour Eiffel
Esplanade de la Concorde
Cour des Invalides
Esplanade des Invalides
Bois de Vincennes
Banc dans un square
Faculté de droit

JOURNAL TÉLÉVISÉ
Les images de JT viennent du 13h et du 20h de France 2, entre le 12 et le 16 janvier 2013

LA GUERRE DU MALI
http://www.mediapart.fr/journal/international/110113/hollande-envoie-larmee-francaise-au-mali
http://www.mediapart.fr/journal/international/150113/mali-la-guerre-aveugle-et-solitaire-de-la-france
http://www.mediapart.fr/journal/international/dossier/notre-dossier-mali-guerre-et-crises
http://www.jeuneafrique.com/special-mali.php

LE CONTEXTE AU MALI

Enquête exclusive
http://www.youtube.com/watch?v=V7sqtkr9eJ0

Plateau France 24
http://www.youtube.com/watch?v=p_TAL8J38H0

TV5 Monde
http://www.youtube.com/watch?v=_XDDlorqRZE

Arte
http://youtu.be/35SNp0uuuO8

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 18 janvier, 2013 |Pas de commentaires »

LA FRANCE A ENVOYE SES AVIONS AU MALI: DESSIN DE DAMIEN GLEZ

La FRANCE a envoyé ses avions au MALI

(Damien GLEZ)

LA FRANCE A ENVOYE SES AVIONS AU MALI: DESSIN DE DAMIEN GLEZ dans REFLEXIONS PERSONNELLES mali_hollande

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 18 janvier, 2013 |Pas de commentaires »

LE RAP DU MALI: « WOKLOW » (Amkoullel / Pap G / Young Keitch)…UNE VIDEO TRES ACTUELLE

« WOKLOW » (Amkoullel / Pap G / Young Keitch)

LE RAP DU MALI:

LE RAP DU MALI

Le combat du bien contre le mal nécessite l’union des énergies. A mes côtés, PAP G et YOUNG KEITCH, jeunes guerriers de lumière de WOKLO BARKA PROD !

Jamais nous ne laisserons le mal l’emporter ! Braaahhh

Voici mon nouveau son, en espérant que le message soit compris pour ce qu’il est. Rien de personnel, juste des convictions profondes et sincères qui m’ont toujours poussé à me donner corps et âme à mon pays.

Me donner tout entier pour de vrai, et non pour les projecteurs [:-)] !!

Image de prévisualisation YouTube

Amkoullel: «Ce sont les Maliens qui ont détruit

le Mali!»

(Sabine CESSOU)

Amkoullel, l’enfant peul. Nom de scène du rappeur Issiaka Bah. 

Amkoullel, rappeur malien, lance un SOS pour son pays dans un single sorti en ligne. La chanson, payante, peut être téléchargée sur Internet. Les profits iront à la Croix Rouge Malienne pour venir en aide aux civils en situation de grave crise humanitaire et soumis à des violences dans le nord du pays. Un des couplets dit: «Etranger kidnappé / non non plus jamais ça / démocratie en papier / fonds publics détournés / le moins riche condamné / religion manipulée…» Plus jamais ça, c’est aussi le nom d’un collectif dont Amkoullel est membre, et qui a été fondé au lendemain du putsch du 22 mars par des jeunes actifs et non politisés de Bamako. Pour le rappeur, il n’est pas question d’imputer tous les torts au seul Amadou Toumani Touré (ATT), le Président au pouvoir ces dix dernières années, renversé le 22 mars. Un ancien militaire auquel beaucoup reprochent son laxisme, mais aussi de n’avoir pas vu venir la crise dans laquelle le Mali a plongé.

Slate Afrique: Votre chanson SOS adresse beaucoup de reproches à ATT. Est-il seul en cause?

Amkoullel: Non, ATT n’est pas seul visé. Nous sommes tous responsables pour avoir accepté cet État de mensonge et de corruption. En fait, tout le monde s’attend à une crise depuis un an, et la menace pesait de plus en plus fort les six derniers mois, avant le putsch. Et en février et mars, encore plus. Beaucoup de facteurs ont concouru au fait qu’un homme comme Amadou Sanogo ait vu l’opportunité à prendre. Les militaires l’ont saisie dans l’improvisation, mais ils ont matérialisé ce qui était dans l’air. En réalité, n’importe qui aurait pu faire ce putsch…

Slate Afrique: Aviez-vous vu venir la crise?

A: Des gens me disent que le Mali ne mérite pas ça. Mais quand on court vers le mur tête baissée, il ne faut pas s’étonner qu’on se l’éclate! Au Mali, il existe une corruption qui se fait sans aucune gêne. Beaucoup sont devenus voleurs, arnaqueurs, au vu et au su de tout le monde. Quand les gens volent, les autres disent qu’ils ont réussi dans la vie. Personne n’est plus choqué, tout le monde fonctionne comme ça. Quand tu veux travailler honnêtement, tu crèves la dale. Le Mali était une référence au niveau de la démocratie, mais en réalité, plus personne n’a l’amour du pays… Les gens se taisent sur les pots-de-vin, chacun vole, grignote ce qu’il peut. Que les gars soient des opportunistes, soit. Mais à un moment, il faut arrêter, sous peine de scier la branche sur laquelle on est assis… Le sentiment patriotique, le fait de placer l’intérêt du pays d’abord, ça n’existe pas. Nous en payons les conséquences.

Slate Afrique: Le régime ATT porte donc une lourde responsabilité…

A: Le coup d’État résulte d’un mal beaucoup plus profond. Mettre un sparadrap sur une jambe de bois, ça ne sert à rien du tout! A un moment, il faut arrêter d’être des hypocrites, des voleurs et des menteurs. Nous sommes en train d’oublier qui nous sommes, en tant que Maliens. Il faut qu’on se regarde en face et qu’on arrête de dire que tel président a détruit le Mali. Ce sont les Maliens qui ont détruit le Mali. Qui manifeste contre les trompeurs, les voleurs qui nous achètent? Ils nous donnent de l’argent pour des T-tshirts, des babioles, des pacotilles. Qu’on assume nos responsabilités!

Slate Afrique: Que penser des derniers évènements à Bamako, avec les heurts entre l’ancienne garde présidentielle d’ATT et les éléments de la junte?

A: L’attention des médias est trop focalisée sur les guerres du pouvoir en cours, les réactions de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), sur tous les hommes politiques qui cherchent des fauteuils. La priorité, ce sont les gens qui souffrent au nord du Mali. Mais on s’en fiche royalement! Même si l’Azawad ne va pas durer, après cette crise, il y aura deux Mali. Ceux du Nord vont s’estimer abandonnés. C’est le drame que nous risquons aujourd’hui. Les opportunistes qui vont et qui viennent, on s’en fout!

Slate Afrique: Vous appartenez au collectif « Plus jamais ça », qui a organisé le 25 avril une chaîne humaine pour la paix à Bamako. S’inspire-t-il du mouvement Y’en a marre du Sénégal?

A: Non, il existe un mouvement de rappeurs au Mali plus proche de Y’en a marre: Les Sofas de la République. Les deux collectifs travaillent ensemble. A long terme, Plus jamais ça veut faire office de sentinelle, dans des secteurs et à une échelle différents. Le collectif veut par exemple donner des formations pour permettre aux citoyens de mieux maîtriser la Constitution, organiser des débats sur la démocratie, le respect de la loi, les abus de pouvoir.

http://www.slateafrique.com/

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 18 janvier, 2013 |Pas de commentaires »

MALI: L’OMERTA SUR L’UTILISATION DES ARMES A L’URANIUM « APPAUVRI » PAR LA FRANCE (Thierry LAMIREAU)

MALI:

MALI: L'OMERTA SUR L'UTILISATION DES ARMES A L'URANIUM

L’omerta sur l’utilisation des armes

à l’uranium « appauvri » par la FRANCE                      

Le 12 octobre 2012, lors d’une interview exclusive par FRANCE 24, TV5 Monde et RFI, François HOLLANDE indiquait en substance: « La France, l’Afrique, désormais deux mots distincts. Il n’y aura plus de « Françafrique ».

Ceci, bien sûr, était un mensonge parmi tant d’autres !

Le colonialisme est toujours là, bien évidemment….ne serait-ce que pour voler les ressources minières diverses…et les otages de AREVA en sont une preuve pour l’instant encore vivante.

La majorité des problèmes en Afrique existent parce que la France et d’autres pays ont laissé s’installer (voire ont installé directement) des Présidents dictateurs et corrompus.

Ce matin, mercredi 16 janvier 2013, dans le « 7 / 9″ de FRANCE INTER, l’on a pu entendre ce cher Monsieur Bernard KOUCHNER, lui qui a tant navigué dans les eaux troubles de la politique en suivant souvent « le sens du vent » pour flatter sa vanité personnelle.

Cet adorateur du « Droit d’ingérence » et des « Droits de l’Homme », grand porteur de sac de riz…

Ce matin donc, sur FRANCE INTER, M.KOUCHNER nous parlait de « petits matériels » envoyés par la FRANCE au MALI.

Ceci est une vaste plaisanterie.

2595873-3660257 ARMES A L'URANIUM APPAUVRI dans REFLEXIONS PERSONNELLES

Déjà des MIRAGE 2000, des RAFALE, des hélicoptères TIGRE et certains blindés sont en action.

Ces appareils utilisent des armes dites « munitions flèches » à l’URANIUM « appauvri ». 

Dans tous les conflits, les pays comme la France ou d’autres comme les Etats-Unis, l’Angleterre, Israël, la Russie, etc…utilisent ces armes pour détruire plus profondément leurs « cibles ».

Pour rappel, le bout de ces « munitions flèches » est constitué d’URANIUM métal plus dense que le plomb. Ainsi, au lieu de traverser un char, cela peut en traverser deux, au lieu de pénétrer dans 10 mètres de béton cela en pénètre encore plus !

Cela permet, également, aux industries nucléaires de se séparer à bon compte d’un URANIUM « appauvri » dont elles ne savent que faire !

Le problème majeur est que, lorsque ces armes atteignent leurs « cibles » et explosent, elles se consument à des températures très élevées et libèrent de nombreuses particules fines TRES RADIOACTIVES et des éléments importants de métaux lourds.

Ainsi, pour des milliers d’années, l’air, les sols et les eaux sont définitivement contaminés et pollués.

Les populations autochtones ingèrent et inhalent « éternellement » ces contaminants.

Cela induit de très nombreuses pathologies et notamment sur les enfants et toutes les générations naissantes à venir.

Photos of Babies Deformed at Birth as a Result of Depleted Uranium (DU) 2003 photos: Dr. Jenan Hassan

On note une augmentation MAJEURE de la morbidité (différentes maladies comme leucémies, cancers solides, troubles neurologiques, cardiaques, déficiences intellectuelles, malformations à la naissance, etc) et de la mortalité.

La FRANCE utilise donc actuellement ces armes à l’URANIUM « appauvri » au MALI !

Une OMERTA est présente actuellement pour ne rien dévoiler.

La presse, si prompte à dénoncer d’autres scandales voire des « faits divers », se tait !

Les élus…se taisent !…évidemment, ils sont pour l’intervention de la France au MALI.

J’ACCUSE le Président de la République française d’utiliser les armes à l’URANIUM « appauvri » dans tous les conflits, qu’ils soient au nom de la France ou sous l’égide de l’OTAN et de l’ONU.

Je vais prochainement envoyer une « lettre ouverte » à François HOLLANDE pour lui demander d’être clair sur le sujet et de bien vouloir s’engager à abandonner l’utilisation de ces armes y compris dans le cadre des missions de l’OTAN et de l’ONU.

Il doit répondre clairement et indiquer s’il souhaite toujours utiliser ces armes.

Je ne suis pas naïf: toutes les armes devraient être interdites…mais déjà le dire…c’est sûrement être naïf !

Mais je m’en moque, jusqu’à ma mort, je lutterai à mon petit niveau pour dénoncer l’utilisation de ces armes à l’URANIUM « appauvri » parce qu’elles touchent l’ADN du vivant, parce qu’elles détruisent l’équilibre séculaire naturel, parce qu’elles sont la signification de l’approche du NEANT !

Thierry LAMIREAU

Réalisateur du film « URANIUM EN LIMOUSIN »

PS: Je vous renvoie aux autres articles de mon blog sur l’uranium « appauvri »

Image de prévisualisation YouTube               

Un exemple d’article très intéressant:

L’URANIUM « APPAUVRI »:

CHEVAL DE TROIE

DE LA GUERRE NUCLEAIRE

Par Leuren Moret, juillet 2004

L’usage des armes à l’uranium appauvri par les Etats-Unis, défiant tous les traités internationaux, annihilera doucement toutes les espèces sur terre y compris l’espèce humaine, et pourtant ce pays continue à le faire en pleine connaissance de leur potentiel destructeur.

Depuis 1991, les Etats-Unis ont mené quatre guerres utilisant des armes à l’uranium appauvri, illégales devant tous les traités internationaux, conventions et accords, aussi bien que devant la loi militaire US. L’usage continu de ces armes radioactives illégales, qui ont déjà contaminé de vastes régions avec un faible niveau de radiation et qui contamineront d’autres parties du monde, est vraiment une affaire mondiale et un sujet international. L’intention plus profonde en est révélée en comparant les régions maintenant contaminées à l’uranium appauvri – de l’Egypte, du Moyen Orient, d’Asie Centrale et de la moitié nord est de l’Inde – avec les impératifs géostratégiques US décrits dans le livre de Zbigniew Brzezinski en 1997 Le Grand Echiquier.

Région du Sud : « Cette vaste région secouée de haines versatiles et entourée de puissants voisins en compétition peut probablement être un champ de bataille majeur, autant pour des guerres entre états-nations que plus probablement, pour la prolongation de la violence ethnique et religieuse. Que l’Inde se restreigne ou qu’elle saisisse l’opportunité d’imposer sa volonté au Pakistan affectera grandement les possibilités régionales de conflits probables. Les tensions internes entre la Turquie et l’Iran vont probablement non seulement s’aggraver mais réduire considérablement le rôle stabilisateur que ces états sont capables de jouer dans cette région volcanique. De tels développements rendront plus difficile l’intégration de la nouvelle Asie Centrale dans la communauté internationale affectant négativement dans le même temps la sécurité sous domination US du Golfe Persique. Dans tous les cas, les US et la communauté internationale peuvent peut-être se retrouver là face à un challenge qui minimisera la récente crise de l’Ancienne Yougoslavie. » Brzezinski

Le fait est que les US et leurs partenaires militaires ont mis en place quatre guerres nucléaires utilisant de sales bombes et de sales armes dans les pays qu’ils ont besoin de contrôler. Sous forme d’aérosols l’uranium appauvri contaminera en permanence de vastes régions et détruira doucement le futur génétique des populations vivant dans ces régions où se trouvent des ressources que les US doivent contrôler pour établir et maintenir leur primauté.

Décrit comme le Cheval de Troie de la guerre nucléaire, l’uranium appauvri est l’arme qui continue à détruire. La demie-vie de l’uranium-238 est de 4.5 milliards d’années, l’age de la Terre. Et, comme l’uranium-238 dégénère en sous-produits radioactifs, en quatre étapes avant de se transformer en graphite, il continue d’émettre plus de radiations à chaque étape. Il n’y a pas moyen de l’arrêter, et il n’y a pas moyen de le nettoyer. Il s’accorde avec la propre définition du Gouvernement US des Armes de Destruction Massive.

Après la formation de microscopiques et nanoscopiques particules insolubles d’oxyde d’uranium sur le champ de bataille, celles-ci restent suspendues dans l’air et voyagent autour de la Terre comme composantes radioactives de la poussière cosmique, contaminant l’environnement, tuant sans discrimination, mutilant et causant des maladies à tout ce qui vit là où la pluie, la neige et l’humidité les prélèvent de l’atmosphère. La contamination radioactive mondiale issue des essais atmosphériques équivalait à 40.000 bombes d’Hiroshima, et elle continue à contaminer l’atmosphère et la basse altitude aujourd’hui. La quantité de pollution de basse-radioactivité à l’uranium appauvri depuis 1991 est de nombreuses fois supérieure (déposée à l’intérieur du corps) aux retombées émises lors des tests atmosphériques.

Un rapport indépendant établi en 2003 par le Comité Européen sur le Risque des Radiations (ECRR) pour le Parlement Européen, déclare sur la base d’études de Tchernobyl que le risque lié à la basse-radioactivité est de 100 à 1.000 fois supérieur aux estimations du Comité International pour la Protection contre les Radiations basées sur des études erronées conduites par les US. Se référant aux effets extrêmement meurtriers des radiations sur les systèmes biologiques, Dr Rosalie Bertell, l’une des 46 experts internationaux en radiations du rapport de l’ECRR, le décrit ainsi :

« Le concept d’annihilation de l’espèce signifie une fin relativement prompte et délibérément induite de l’histoire, de la culture, de la science, de la reproduction biologique et de la mémoire. C’est l’ultime rejet humain du cadeau de la vie, un acte qui nécessite un nouveau mot pour le décrire : omnicide.  »

Le « Manhattan Project 1943″ modèle pour l’uranium appauvri

Dans une note déclassée au Général Leslie R. Groves, datée du 30 Octobre 1943, trois des plus importants physiciens du Projet Manhattan, Dr James B. Conant, A.H .Compton et H.C. Urey, firent leurs recommandations, en tant que membres du Sous-Comité de l’Exécutif S-1, sur l’  »Usage de Matériaux Radioactifs comme Arme Militaire. » :

« Utilisé comme gaz de guerre, le matériau serait pulvérisé en particules de taille microscopique pour former de la poussière et de la fumée et mis à feu au sol par des lance-projectiles, des véhicules de terrain, ou des bombes aériennes. Sous cette forme, il serait inhalé par le personnel. La quantité nécessaire pour causer la mort de la personne qui inhale le matériau est extrêmement petite… Il n’y a pas de méthodes de traitement connues à de telles blessures… cela traversera un filtre de masque à gaz standard en quantités assez grandes pour être extrêmement dommageables. »

 Comme Contaminant de Terrain :

« Pour être utilisé de cette manière, le matériau radioactif devrait être répandu sur le sol soit par voie aérienne ou à partir du sol, si en territoire contrôlé par l’ennemi. Afin d’interdire le terrain à l’un ou l’autre côté, excepté aux dépends d’exposer du personnel aux radiations malfaisantes…Des endroits ainsi contaminés par le matériau radioactif seraient dangereux jusqu’à ce que la lente décomposition naturelle du matériau s’effectue…pour le terrain courant il n’y a pas de méthodes de décontamination connues. Le développement de vêtements de protection efficaces pour le personnel ne semble pas possible. …Des réservoirs ou des puits seraient contaminés ou la nourriture empoisonnée avec un effet similaire à celui résultant de l’inhalation de la poussière ou de la fumée. »

Exposition interne :

« …Les particules inférieures à 1 micron se déposeraient plus probablement dans les alvéoles où soit elles resteraient indéfiniment, soit elles seraient absorbées par le système lymphatique ou le sang…pourraient pénétrer le système gastro-intestinal à partir de l’eau polluée, ou de la nourriture, ou de l’air. …pourraient être prélevées des poumons ou du système G-I par le sang et ainsi, distribuées à travers le corps. »

Les deux produits de fission et le déchet uranium appauvri issus du Projet Bombe Atomique devaient être utilisés dans le cadre de ce plan. La nature pyrophorique de l’uranium appauvri, qui le fait commencer à brûler à la très basse température de la friction dans le canon de l’arme, en fit dès lors et jusqu’à maintenant une arme à gaz radioactif idéale. Il était aussi plus disponible parce que la quantité d’uranium appauvri produite était beaucoup plus grande que la quantité de produits de fission produite en 1943.

La Grande-Bretagne pensait à l’utilisation de gaz empoisonné sur l’Irak bien avant 1991 :

« Je suis fortement favorable à l’utilisation de gaz empoisonné contre les tribus non-civilisées. L’effet moral devrait être bon…et il répandrait une vive terreur…  » (Winston Churchill commentant l’usage de gaz empoisonné contre les Irakiens après la Première Guerre Mondiale).

SYSTEMES D’ARMES GUIDEES

Les armes à l’uranium appauvri ont été fournies en premier par les US à Israël pour un usage sous supervision US dans la guerre du Sinaï contre les Arabes en 1973. A partir de là les US ont testé, manufacturé et vendu des systèmes d’armes à uranium appauvri à 29 pays. Un tabou international empêcha leur utilisation jusqu’en 1991, quand les US brisèrent le tabou et les utilisèrent pour la première fois sur les champs de bataille d’Irak et du Koweït.

Les militaires US admirent utiliser des projectiles à uranium appauvri dans des tanks et des avions, mais la présence d’ogives dans des missiles et des bombes est classifiée ou désignée comme un « dense » ou « mystérieux métal ». Dai Williams, un chercheur de la Conférence Mondiale sur les Armes à l’Uranium Appauvri de 2003 a rapporté l’existence de 11 brevets pour systèmes d’armes guidées utilisant le terme « uranium appauvri » ou « métal dense », dont la densité ne peut-être que celles de l’uranium appauvri ou du tungstène pour s’adapter aux dimensions de l’ogive.

Des bombardements intensifs, des bombardements sélectifs, et l’usage fréquent de missiles et de balles à l’uranium appauvri sur les habitations de régions densément peuplées ont eu lieu en Irak, en Yougoslavie et en Afghanistan. La découverte en 1999 que des cratères de bombes en Yougoslavie étaient radioactifs, et qu’un missile non-explosé contenait une ogive d’uranium appauvri, implique que la quantité totale d’uranium appauvri utilisé depuis 1991 a été grandement sous-estimée. Ce qui est encore plus inquiétant, est que 100% de l’uranium appauvri des bombes et missiles est vaporisé dès l’impact et immédiatement libéré dans l’atmosphère. Cette quantité peut aller jusqu’à 1,5 tonnes pour les grosses bombes. Pour les balles et les obus, la quantité vaporisée est de 40-70%, laissant des morceaux et des obus non-explosés dans l’environnement, qui seront de nouvelles sources de poussière radioactive et de contamination des eaux souterraines par le métal dissout de l’uranium appauvri, longtemps après la fin des batailles, comme rapporté par le Programme de l’ONU pour l’Environnement sur la Yougoslavie dans un rapport de 2003.

Considérant que les US ont admis avoir utilisé 34 tonnes d’uranium appauvri sous forme de balles et d’obus en Yougoslavie, et le fait que 35.000 missions de bombardements de l’OTAN y ont eu lieu en 1999, la quantité potentielle d’uranium contaminant la Yougoslavie et sa dérive transfrontalière dans les pays environnants est colossale.

A cause de maladies mystérieuses et de naissances défectueuses après la guerre rapportées parmi des Vétérans du Golfe ainsi que des civils dans le sud de l’Irak, et de maladies relatives aux radiations chez des Casques Bleus de l’ONU servant en Yougoslavie, des inquiétudes grandissantes au sujet des effets des radiations et des dommages causés à l’environnement ont soulevé l’outrage international quant à l’utilisation d’armes radioactives par les US après 1991. A la réunion 2003 des membres du Traité de Non-prolifération Nucléaire discutant le désir US de maintenir leur stock d’armes nucléaires, le Major Tadatoshi AKIBA d’Hiroshima a déclaré :

« Il incombe au reste du monde…de se lever maintenant et de dire à tous nos chefs militaires que nous refusons d’être menacés ou protégés par des armes nucléaires. Nous refusons de vivre dans un monde de peur continuellement recyclée et de haine. »

ILLEGALES DEVANT LE DROIT INTERNATIONAL

Quatre raisons pour lesquelles l’utilisation des armes à uranium appauvri viole la Convention de l’ONU des Droits Humains :

TEST DE LEGALITE DES ARMES DEVANT LE DROIT INTERNATIONAL

TEST DE TEMPORALITE – Les armes ne doivent pas continuer à agir une fois la bataille terminée.

TEST ENVIRONNEMENTAL – Les armes ne doivent pas être indûment malfaisantes pour l’environnement.

TEST TERRITORIAL – Les armes ne doivent pas agir hors du champ de bataille.

TEST D’HUMANITE – Les armes ne doivent pas tuer ou blesser inhumainement.

L’avocate et humanitaire de International Human Rights, Karen Parker, a déterminé que l’armement à uranium appauvri échoue aux quatre tests des armes légales devant le droit international, et qu’il est aussi illégal sous la définition d’une arme «  poison  ». Grâce aux efforts continus de Karen Parker, une sous-commission de la Commission des Droits Humains de l’ONU a déterminé en 1996 que l’uranium appauvri est une arme de destruction massive qui ne devrait pas être utilisée :

RESOLUTION 1996/ 16 SUR L’ARRET DE L’UTILISATION DE L’URANIUM APPAUVRI – UA

L’utilisation militaire de l’UA viole la législation internationale humanitaire actuelle, incluant le principe qu’il n’y a pas de droit illimité au choix des moyens et méthodes de guerre (Art. 22 Convention VI de La Haye (HCIV) ; Art. 35 du Protocole Additionnel de Genève (GP1) ; l’interdiction de causer d’inutiles souffrances et des blessures superflues (Art. 23 §le HCIV ; Art. 35 §2 GP1), la guerre aveugle (Art. 51 §4c et 5b GP1) aussi bien que l’utilisation de poison ou d’armes empoisonnées.

Le déploiement et l’utilisation de l’UA violent les principes de protection des droits internationaux humains et environnementaux. Ils contredisent le droit à la vie établi par la résolution 1996/16 du sous-comité à l’ONU des Droits Humains.

QUATRE GUERRES NUCLEAIRES

Bien que restreinte aux champs de bataille d’Irak et du Koweït, la Guerre du Golfe de 1991 a été l’une des plus toxiques et dévastatrices pour l’environnement de l’histoire du monde. Incendies de puits de pétrole, bombardement de pétroliers et de puits qui répandirent des millions de litres de pétrole dans le Golfe d’Arabie et le désert, et la dévastation des réservoirs et des équipements lourds ont détruit l’écosystème du désert. Les effets à long terme et de grande envergure, et la dispersion d’au moins 340 tonnes d’armes à uranium appauvri, ont eu un effet environnemental mondial. De la fumée des feux de pétrole a été trouvée plus tard sous forme de dépôts en Amérique du Sud, dans l’Himalaya et à Hawaï. Les grands vents de sable annuels qui partent d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient, et d’Asie Centrale répandront rapidement la contamination radioactive autour du monde, et le fil des saisons sur les vieilles munitions à uranium appauvri des champs de bataille et autres régions produira de nouvelles sources de contamination radioactive dans les années futures. Sous le vent de la dévastation radioactive de l’Irak, Israël souffre aussi une grande augmentation de cancers du sein, de leucémies et de diabète infantile.

LE RAYONNEMENT NE RESPECTE AUCUNE FRONTIERE, AUCUNE CLASSE SOCIO-ECONOMIQUE, AUCUNE RELIGION.

…/…Près de 700.000 vétérans de la Guerre du Golfe rentrèrent aux US d’une guerre qui ne dura que quelques semaines. Aujourd’hui plus de 240.000 d’entre eux sont en incapacité médicale permanente, et plus de 11.000 sont morts. Une étude du Gouvernement US sur les bébés nés après la guerre de 251 vétérans, rapporte que 67% des bébés présentent de graves maladies ou de graves anomalies congénitales. Ils sont nés sans yeux, sans oreilles, avaient des organes manquants, les doigts palmés, des disfonctionnements de la thyroïde et autres. L’uranium appauvri contenu dans le sperme des soldats a contaminé leurs femmes. De sévères anomalies congénitales ont été rapportées chez des bébés nés de civils contaminés en Irak, Yougoslavie, et Afghanistan et l’incidence et la gravité des anomalies s’accroissent avec le temps. Les femmes de Yougoslavie, d’Afghanistan et d’Irak ont maintenant peur d’avoir des bébés, et quand elles accouchent, au lieu de demander si c’est une fille ou un garçon, elles demandent «  est-ce qu’il est normal ?  »

Dr Keith Baverstock, un conseiller expert en rayonnement qui était en charge à l’OMS, participa à un rapport ( http://www.mindfully.org/Nucs/DU-Radiological-Toxicity-WHO5nov01.htm) en novembre 2001, avertissant que les effets à long terme de l’uranium appauvri mettraient en danger les populations civiles d’Iraq, et que la sécheresse du climat augmenterait l’exposition aux minuscules particules environnantes qui seraient inhalées pendant des années à venir. L’OMS lui refusa la permission de publier son étude, cédant à la pression de l’Agence Internationale à l’Energie Atomique. Dr Baverstock livra le rapport compromettant aux médias (http://www.mindfully.org/Nucs/2004/DU-WHO-Suppressed22feb04.htm) en février 2004. Pekka Haavisto, président de l’Unité d’Evaluation des Conflits d’après-guerre du Programme pour l’Environnement de l’ONU à Genève, partage l’anxiété de Baverstock à propos de l’uranium appauvri, mais ses experts n’ont pas été autorisés à se rendre en Irak pour évaluer la pollution.

« PEUR DE L’URANIUM APPAUVRI. » – clamée par G.W.Bush sur le site officiel de la Maison Blanche :

« Pendant la guerre du Golfe, les forces de la coalition ont utilisé des munitions perforantes faites en uranium appauvri, lequel est idéal dans ce cas pour sa grande densité. Ces dernières années, le régime Irakien a commis de substantiels efforts pour promouvoir la fausse plainte que les tirs à uranium appauvri des forces de la coalition ont causé des cancers et des anomalies congénitales en Irak. L’Irak a distribué d’horribles photos d’enfants avec des malformations de naissance et les a reliés à l’uranium appauvri. La campagne a deux ateliers de propagande majeurs. »

« Uranium est un nom qui a d’effrayantes associations dans l’esprit de la moyenne des gens, ce qui fait le mensonge relativement facile à vendre; et l’Iraq pourrait tirer avantage d’un réseau international établi d’activistes anti-nucléaires qui ont déjà lancé leur propre campagne contre l’uranium appauvri. »

« Mais des scientifiques qui travaillent pour l’Organisation Mondiale pour la Santé, le Programme Environnemental de l’ONU, et l’Union Européenne n’ont trouvé aucun effet sur la santé lié à l’exposition à l’uranium appauvri. »

La guerre US en Afghanistan montra clairement que ce n’était pas une guerre DANS le tiers-monde, mais une guerre CONTRE le tiers-monde. En Afghanistan où 800 à 1.000 tonnes d’uranium appauvri ont été estimées avoir été utilisées en 2001, même les Afghans sans instruction comprennent l’impact que ces armes ont eu sur leurs enfants et sur les futures générations.

« Après que les Américains aient détruit notre village et tué beaucoup d’entre nous, nous avons aussi perdu nos maisons et n’avons rien à manger. Cependant nous aurions enduré ces misères et les aurions même acceptées, si les Américains ne nous avaient pas tous condamnés à mort. Quand j’ai vu mon petit-fils déformé, j’ai réalisé que mes espoirs pour le futur avaient disparu pour de bon, différemment du désespoir du barbarisme Russe, même si à cette époque j’ai perdu mon fils aîné Shafiqullah. Cette fois, cependant, je sais que nous faisons partie du génocide invisible que les US nous ont apporté, une mort silencieuse de laquelle je sais que nous ne nous évaderons pas. »

(Jooma Khan de la province de Lagham, mars 2003)

En 1990, l’Autorité à l’Energie Atomique du Royaume Uni (UKAEA) écrivit un rapport avertissant de la catastrophe potentielle pour la santé et l’environnement de l’utilisation des armes à uranium appauvri. Les effets sur la santé étaient connus depuis longtemps. Le rapport envoyé au Gouvernement du Royaume Uni avertissait «  dans leur estimation, si 50 tonnes de poussière résiduelle d’UA restent «  dans la région  » il pourrait y avoir un demi million de cancers en plus à la fin du siècle [2000].  » Les estimations d’armes à uranium appauvri utilisées en 1991, vont maintenant de 325 tonnes admises par le Pentagone, à 900 tonnes selon d’autres corps scientifiques. Cela porterait l’estimation du nombre de cancers à 9.000.000, selon la quantité utilisée pendant la guerre du Golfe de 1991. Dans la guerre du Golfe de 2003, des estimations de 2.200 tonnes ont été données – causant à peu près 22.000.000 de nouveaux cas de cancer. Dans son ensemble, le nombre total de patients atteints de cancer estimé en utilisant les données de l’UKAEA serait de 25.250.000. En juillet 1998, la CIA estimait la population de l’Iraq aux environs de 24.683.313.

Ironiquement, la résolution 661 de l’ONU appelant à des sanctions contre l’Irak, a été signée le jour anniversaire d’Hiroshima, le 6 août 1990.

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 16 janvier, 2013 |5 Commentaires »

MALI: L’INTERVENTION MILITAIRE COÛTE 400 000 EUROS PAR JOUR…POUR L’INSTANT (algerie1.com)

MALI:

MALI: L'INTERVENTION MILITAIRE COÛTE 400 000 EUROS PAR JOUR...POUR L'INSTANT (algerie1.com) dans REFLEXIONS PERSONNELLES mali2

L‘intervention militaire coûte 400.000

euros par jour…pour l’instant

La France accroît son effort militaire au Mali. Le dispositif va passer de 550 à 2.500 hommes. Et plusieurs Rafale ont été déployés dès dimanche 13 janvier 2013 depuis leur base de l’est de la France pour assurer des missions d’attaque au sol au Sahel, en plus des Mirage 2.000 déjà prépositionnés en Afrique.

Ce déploiement de force pose inévitablement la question de son coût. Pour 2013, le budget prévisionnel des opérations militaires extérieures, les Opex, est de 630 millions d’euros, en nette baisse par rapport aux années précédentes.

En 2011, avec l’opération en Libye, le surcoût des Opex avait atteint 1,2 milliard d’euros sur un budget total militaire de 37 milliards.

Pour 2012, avec le désengagement d’Afghanistan, il était descendu à 873 millions d’euros, même s’il ne s’agit que de prévisions, toujours inférieures à la réalité budgétaire constatée au final.

En Afghanistan, la présence militaire française a nécessité 1,4 million d’euros par jour. En Libye, l’opération Harmattan qui a impliqué l’envoi du groupe aéronaval de Toulon au large des côtes libyennes durant 7 mois est revenue à 1,7 million par jour. Il est vrai que 4 000 hommes ont été impliqués plus 31 avions de l’aéronaval et de l’armée de l’air.

Source: Algérie1.com

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 16 janvier, 2013 |Pas de commentaires »
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