HOLLANDE ET SA DECLARATION D’IMPÔT…PAS TRES NORMALE ! (Zebuzzeo)

Hollande et sa déclaration d’impôt pas très normale

HOLLANDE ET SA DECLARATION D'IMPÔT...PAS TRES NORMALE ! (Zebuzzeo) dans REFLEXIONS PERSONNELLES hollande2
M.Hollande et la valeur de son patrimoine au
Journal Officiel, là où le mensonge commence

Montrose+Cannes+Hollande FRANCE dans REFLEXIONS PERSONNELLES
J’aime pas les riches…de mon quartier

Nous allons vous dire la vérité et ce qu’il cache:

Il déclare une maison à Mougins (06) de 800.000€: c’est faux, la chambre des notaires estime cette maison à 1 380 000€, en effet le prix moyen du M2 est 5200€ à Mougins
L’appartement sur les Hauts de Cannes, rue Montrose, de 80m2 est déclaré à 230.000€: c’est faux, la Chambre des Notaires l’estime à 392.000€; le prix du m2 est de 4900€ quant à l’appartement rue Montrose de 54 m2 déclaré à 140.000€, c’est également faux, il est estimé à 264.600€.
Donc il déclare au JO du 11 mai 2012, 1.170.000€ alors qu’en fait le patrimoine est de 2.036.000€… presque le double.

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Si t’as pas une maison à Mougins t’as raté ta vie 

A Londres, par exemple, ou il se susurre qu’il serait propriétaire d’un appartement d’une valeur estimée à 2.622.000€. Mais il a oublié de déclarer des biens immobiliers à Londres au 6 Thomas More Street, d’une valeur estimée à  2.622.060€.
Nous arrivons donc à 4.658.060€… pas mal pour un Président Normal.

Mais il a oublié aussi sa SCI « La sapinière » au Capital de 914.694€, de location de biens immobiliers et de terrains dont le siège social est 28 avenue Duquesne 75007 Paris.

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Où lui et Ségoléne possèdent différents biens, SCI au CA environ de 218.000€ annuel.

Hollande canonisé par les journalistes pas sans raison:

En 1996, au nom d’une vaste réforme sur l’impôt sur le revenu, le gouvernement Juppé tire un trait sur toutes ces niches fiscales, «devenues sans rapport avec la réalité des frais professionnels supportés par les intéressés et qui ont donc perdu toute
justification». Une profession va particulièrement se plaindre, les journalistes.
Avant les primaires, les syndicats de journalistes notamment de l’Humanité ont demandé à M.François Hollande de rétablir l’abattement de 30% pour les journalistes, de plus, chose étrange, une certaine Valérie Massonneau (plus connu sous le nom de Valérie Trierweiler, future Madame Hollande) fut la porte-parole des journalistes accompagnée bien sûr d’Audrey Pulvar.
A savoir qu’en 2008 cette demande de rétablir les 30% fut demandée par les journalistes à Nicolas Sarkozy qui refusa, ce qui lui attira les foudres du monde journalistique, depuis ce jour la campagne anti-sarkozy commença, entre autres raisons.

Mme Trierweiler s’est battue pour, en effet, garder les 30% d’abattement, mais sans le plafond de 7650 € mentionné. Comme par hasard, c’est à ce moment là (2008) que l’antisarkozysme a démarré en trombe, suite au refus de celui-ci. Toujours comme par hasard, notre Président Normal a promis, lors de sa campagne, d’accéder à cette demande. De cette façon, Mme Rothweiler, pardon, je voulais dire Trierweiler, pu obtenir une jolie petite niche (fiscale, bien sûr).

Zebuzzeo                                                                                                                                            

JORF n°0110 du 11 mai 2012 page 9000 
texte n° 2 DECLARATION 
Déclaration de situation patrimoniale de M. François Hollande proclamé

Président de la République

NOR: HRUX1223026X

 

Nom : Hollande.
Prénom : François.
Régime matrimonial : ―
Profession du conjoint (mention facultative) :
Montant et origine des revenus (mention facultative : les personnalités soumises à l’obligation de déclaration de patrimoine ne sont pas tenues de déclarer l’origine et le montant de leurs revenus) :
Autres mandats ou fonctions : député, président du conseil général de la Corrèze.

I. ― Immeubles bâtis et non bâtis

LIEU DE SITUATION
Nature du bien (1)
Superficie
ORIGINE
de propriété
RÉGIME JURIDIQUE
du bien (2)
DATE D’ACQUISITION PRIX D’ACQUISITION
et montant des travaux
VALEUR ACTUELLE
Maison individuelle (130 m²), 112, avenue des Chênes, 06250 Mougins Acquisition indivise en 1986
Partage en 2011
Bien propre 1986
2011
408 000 F et 80 000 € pour ma part (60 %) 800 000 €
Appartement (54 m²), 22-28, avenue Montrose, 06 Cannes Acquisition Indivision (70 %) 2000 630 000 F pour ma part (70 %) 230 000 €
Appartement (80 m²), 22-28, avenue Montrose, 06 Cannes Acquisition SCI (30 %) 1997 450 000 F pour ma part (30 %) 140 000 €
(1) Appartement – Immeuble – Maison individuelle – Local commercial – Terrain – Garage.
(2) Bien propre – Bien commun – Bien indivis – Propriété directe – SCI.

II. ― Valeurs mobilièresValeurs non cotées en bourse

1.

Néant.

2. Valeurs cotées en bourse

Néant.

3. Placements divers (3)

Néant.

(3) SICAV, Fonds communs de placements, SCPI, etc.

III. ― Assurances-vie

NATURE DU CONTRAT VALEUR DE RACHAT
Société générale – Assurance-vie 3 550 €

IV. ― Comptes bancaires courants ou d’épargne,

livrets, espèces, comptes courants de société

NATURE DU COMPTE VALEUR À LA DATE DE DÉCLARATION
Compte courant La Banque postale 4 960,73 €
Compte courant Société générale 508,20 €
Compte courant Société générale 2 790,65 €

V. ― Meubles meublants

Valeur d’acquisition, valeur d’assurance ou évaluation personnelle à la date de la déclaration.

BIEN VALEUR À LA DATE DE DÉCLARATION
Divers meubles 15 000 €

 VI. ― Collections, objets d’art,

bijoux, pierres précieuses, or

Néant.

VII. ― Véhicules terrestres à moteur,
bateaux, avions, etc.

Néant.

VIII. ― Fonds de commerce ou clientèles,
charges et offices

Néant.

IX. ― Autres biens

Néant.

X. ― Biens immobiliers et comptes détenus à l’étranger

Néant.

XI. ― Passif

ORGANISME PRÊTEUR
ou nom et adresse
du créancier
NATURE, DATE ET OBJET
de la dette
MONTANT TOTAL
de l’emprunt
SOMME RESTANT
à rembourser
MONTANT
des mensualités
Banque postale Prêt immobilier 2000 25 725 € 950 €
Société générale Prêt de trésorerie 2011 30 000 € 29 569,35 € 586,15 €
Banque postale Prêt de trésorerie 2012 30 000 € 30 000 €
M. Georges Hollande Suite aux opérations de partage et de cession de parts intervenues fin 2011 140 000 € 140 000 €
M. Philippe Hollande 30 000 € 30 000 €
XII. ― Observations
Il n’est pas fait mention des dettes afférentes aux frais de campagne électorale.

La fraction de ma nue-propriété des biens immobiliers de Cannes relève, selon les règles d’assiette de l’ISF, du patrimoine de l’usufruitier. Elle n’a donc pas été mentionnée.
Fait à Paris, le 15 mars 2012.

François Hollande   

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 2 janvier, 2013 |8 Commentaires »

LES VOEUX…REMANIES DU PRESIDENT HOLLANDE…POUR MONTRER LES MENSONGES HABITUELS DES POLITIQUES (Montage: PC-Front de Gauche)

Les voeux du Président de la République…

à voir absolument !

LES VOEUX...REMANIES DU PRESIDENT HOLLANDE...POUR MONTRER LES MENSONGES HABITUELS DES POLITIQUES (Montage: PC-Front de Gauche) dans REFLEXIONS PERSONNELLES hollande

Des voeux remaniés qui montrent les mensonges

de HOLLANDE

(Montage:PC-Front de gauche)

Des voeux qui ont provoqué la fureur du PARTI SOCIALISTE

REMARQUE IMPORTANTE:

C’est marrant est très vrai mais qui a appelé à voter Hollande sans condition et sans négociation?

Qui a refusé de participer au gouvernement se privant ainsi de représenter la « vraie gauche » et d’influer sur les décisions ?

Qui va quand même s’allier au PS aux municipales et aux autres élections ?
Qui appellera à voter PS à nouveau ?

Qui est un Franc Maçon et qui sert la soupe à ses maîtres en jouant les rebelles d’opérettes ?

Réponse: le PC-Front de Gauche

http://www.dailymotion.com/video/xw3p5v

http://www.dailymotion.com/video/xwbgju 

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 1 janvier, 2013 |1 Commentaire »

CE QUI CHANGE LE 1ER JANVIER 2013…EN FRANCE

Ce qui change le 1er janvier 2013

sine-hebdo-68

SMIC: Il passe à 9,43 euros l’heure, soit 1.430,22 euros brut mensuels pour 35 heures hebdomadaires.

LIVRET A: Relèvement de 25% du plafond, le montant maximal de dépôt est porté à 22.950 euros.

TIMBRE: La lettre prioritaire passe de 0,60 à 0,63 euro, la lettre verte de 0,57 à 0,58 euro.

BIERE: Le demi pression va coûter plus cher, en raison de l’augmentation des droits d’accises. Selon les Brasseurs de France, il pourrait passer de 2,60 euros à 3 euros. Bercy a calculé une hausse de 5,5 centimes pour 25 cl.

REDEVANCE TV: Elle passe à 131 euros en métropole (+ 6 euros) et à 85 euros outre-mer (+ 5).

ENERGIE: Le gaz augmente de 2,4%, l’électricité de 2,5%.

RATP: Hausse moyenne de 2,4%, avec des différences selon les forfaits. Le pass Navigo deux zones passe à 65,10 euros, le carnet de 10 tickets à 13,30 euros. Le ticket à l’unité reste à 1,70 euro.

TAXIS: Le prix de la course est majoré de 2,6%.

EMPLOI A DOMICILE: Les particuliers employeurs vont payer leurs cotisations patronales sur la base du salaire réel et non plus sur une assiette forfaitaire. En compensation, baisse de 0,75 euro par heure travaillée.

SANTE: Le remboursement de l’IVG passe à 100% pour toutes et la pilule devient gratuite pour les jeunes de 15 à 18 ans.

ALLOCATIONS: Le Revenu de Solidarité Active (RSA) passe à 483 euros pour une personne seule sans enfant, 724 euros pour un couple sans enfant.

Revalorisation de 2,1% des plafonds de ressources ouvrant droit aux prestations familiales et de 2,15% des APL (Aides Personnelles au Logement).

Revalorisation également de l’Allocation de Solidarité Spécifique (ASS), l’Allocation Equivalent Retraite (AER) et l’Allocation Transitoire de Solidarité (ATS).

EMPLOI D’AVENIR: Mise en oeuvre des « Emplois d’Avenir Professeur », destinés à des étudiants boursiers venant de zones défavorisées et désirant devenir enseignant. Les bénéficiaires travaillent à temps partiel et perçoivent en moyenne 900 euros par mois.

CE QUI CHANGE LE 1ER JANVIER 2013...EN FRANCE dans REFLEXIONS PERSONNELLES crise

IMPOT SUR LE REVENU (revenus 2012):

- Barème gelé pour la deuxième année consécutive, ce qui s’apparente à une hausse d’impôt de près de 2% pour les contribuables, mais une décote permettra d’épargner 7,4 millions de personnes modestes.

- Avantage fiscal lié au quotient familial plafonné à 2.000 euros par demi-part supplémentaire, contre 2.336 euros auparavant.

- Plafonnement des niches fiscales: les réductions ou crédits d’impôts liés à une vingtaine de niches (emploi d’un salarié à domicile, garde d’enfant, travaux du logement en faveur du développement durable, immobilier locatif…) limités à 10.000 euros par foyer fiscal.

- La taxe à 75% pour la part des revenus d’activité supérieurs à un million d’euros par an et par contribuable a été censurée samedi 29 décembre 2012 par le Conseil Constitutionnel.

FIN DE L’AUTORISATION DE SORTIE DU TERRITOIRE:

Smic, tarifs, justice : le point sur ce qui va changer au 1er janvier

Les mineurs français voyageant seuls pourront désormais se déplacer dans l’Union Européenne avec une carte nationale d’identité ou un passeport et sans autorisation parentale de sortie du territoire. Hors Union Européenne, un passeport reste, dans la plupart des cas, obligatoire.

IMMOBILIER:

Le « Scellier » pour les investisseurs achetant des logements neufs pour les louer est remplacé par le « Duflot », aux conditions plus strictes mais assorti d’une réduction d’impôt plus intéressante, de 18% sur neuf ans, calculé sur un investissement maximal de 300.000 euros.

AUTOMOBILE: les véhicules émettant entre 135 et 140 grammes de CO2/km sont désormais taxées à hauteur de 100 euros. Actuellement, le malus s’applique à partir de 141 g/km.

Le malus pourra atteindre jusqu’à 6.000 euros pour les modèles émettant plus de 200 g/km.

EXTINCTION DES AMPOULES A FILAMENT:

Plus d’ampoules à filament dans les rayons. Leur retrait a été progressif depuis 2009. Ces ampoules, nées à la fin du XIXe siècle, ont peu à peu laissé la place aux lampes fluocompactes, halogènes et LED.

Source: Boursorama

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 30 décembre, 2012 |1 Commentaire »

L’ARRÊT DES HAUTS-FOURNEAUX DE FLORANGE: AUTOPSIE D’UNE COMMUNICATION RATEE !

L’arrêt des hauts-fourneaux de Florange:

L'ARRÊT DES HAUTS-FOURNEAUX DE FLORANGE: AUTOPSIE D'UNE COMMUNICATION RATEE ! dans REFLEXIONS PERSONNELLES mittalLe site ArcelorMittal à Florange, dans l’est de la France, le 30 novembre 2012 (Photo Jean-Christophe Verhaegen. AFP)

Autopsie d’une communication ratée

PARIS – Le sort du projet Ulcos et des haut-fourneaux de Florange était scellé dès le vendredi 30 novembre 2012 entre Matignon et ArcelorMittal, et pourtant, le secret, le flou et les non-dits ont entretenu l’ambiguité les jours suivants, nourri la colère des salariés et au final, fragilisé le gouvernement.

Au moment où Jean-Marc Ayrault prend la parole dans la soirée pour annoncer les résultats de la négociation entre le gouvernement et le géant de la sidérurgie, le Premier ministre sait parfaitement ce qu’il adviendra des hauts-fourneaux dans les prochains mois, ainsi que du projet de captage-stockage de CO2 Ulcos.

A l’issue de la période de dialogue social, les hauts-fourneaux seront complètement arrêtés, sans perspective à court ou moyen terme de redémarrage, et le projet Ulcos, qui porte depuis des mois les espoirs des salariés, est abandonné sous sa forme actuelle, car il n’est pas assez abouti.

Le sidérurgiste et le gouvernement s’accordent ainsi dès vendredi pour retirer leur soutien à la demande de financement européen et travailler sur un nouveau projet, un Ulcos 2, qu’il proposeront lors d’un appel à projet ultérieur de la Commission, ce qui repousse de plusieurs années sa réalisation.

Les deux parties formalisent ce point dans une annexe à l’accord, dont l’existence a été révélée à l’AFP par une source proche du dossier.

Pourtant, lors de sa déclaration, le Premier ministre fait le choix de ne pas annoncer abruptement que les hauts-fourneaux sont condamnés, et ce flou étalera sur toute la semaine la polémique et la rancoeur des salariés, malgré les nombreuses interventions du Premier ministre, et celle du Président François Hollande.

Amère potion 

La faible activité actuelle en Europe ne permet pas d’envisager un redémarrage des hauts fourneaux à court terme, indique, sybillin, le Premier ministre. Puis, curieusement, il lie l’avenir des hauts fourneaux à la réalisation d’Ulcos, qu’il sait être repoussée aux calendes grecques.

Le gouvernement a obtenu l’engagement du groupe de les maintenir dans un état qui permette, le moment venu, la réalisation d’un projet industriel d’avenir. C’est le projet Ulcos.

Les syndicats, qui auraient préféré la solution d’une nationalisation temporaire, se montrent déjà critiques sur l’accord, mais continuent de s’interroger, avec une déception à double détente en bout de piste.

Leur inquiétude croît dès le lendemain avec le silence du groupe sur les hauts-fourneaux et Ulcos.

Le ministre du Redressement Productif, Arnaud Montebourg, le très actif chantre de la nationalisation retoquée par Matignon, pousse, lui, M. Ayrault à faire preuve d’encore plus de fermeté avec ArcelorMittal, avant de faire profil bas.

Mardi et mercredi, c’est la douche froide: plusieurs médias révèlent des extraits de l’accord, qui confirme l’arrêt des hauts-fourneaux au terme de la procédure légale.

Colère, foutage de gueule, mensonge, s’écrient les syndicats qui se sentent floués, et qui vont en intersyndicale à Matignon rencontrer Jean-Marc Ayrault.

Mais le calice n’est pas encore bu jusqu’à la lie, car l’annexe, qui enterre noir sur blanc le projet Ulcos 1 au profit du futur Ulcos 2, n’a pas été révélée au grand jour.

Le rideau se lève le lendemain, jeudi, quand est rendu public le courrier par lequel le groupe formalise l’abandon de la demande de subvention européenne.

Pour les syndicats, et notamment l’emblématique leader de la CFDT locale, Edouard Martin, c’est la trahison.

On nous a bananés, a lancé, le secrétaire général de Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly.

Des rebondissements en série sur lesquels les Français semblent s’être fait une idée: selon un sondage Tilder – LCI – OpinionWay rendu public jeudi 6 décembre 2012, 76% d’entre eux ne font pas confiance au gouvernement pour obtenir le respect des engagements pris par ArcelorMittal.

(©AFP / 07 décembre 2012 16h56) 

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 7 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

COMMUNIQUE DE PRESSE D’ASSOCIATIONS: M.HOLLANDE, LE CLIMAT N’ATTEND PLUS ! A QUAND UNE VERITABLE POLITIQUE DE SOBRIETE ET D’EFFICACITE ENERGETIQUE ?

Agir pour l’environnement

 Aitec 

Attac France

 Bizi !

Confédération paysanne 

Les Amis de la Terre 

Solidaires

COMMUNIQUE DE PRESSE D'ASSOCIATIONS: M.HOLLANDE, LE CLIMAT N'ATTEND PLUS ! A QUAND UNE VERITABLE POLITIQUE DE SOBRIETE ET D'EFFICACITE ENERGETIQUE ? dans REFLEXIONS PERSONNELLES climat2

Communiqué de presse 29 novembre 2012

Conférence de DOHA sur le climat

M.Hollande, le climat n’attend plus !

A quand une véritable politique de sobriété et

d’efficacité énergétique ?

François Hollande avait annoncé lors de la Conférence Environnementale vouloir être exemplaire en matière de lutte contre le réchauffement climatique et a proposé que la France accueille la Conférence de l’ONU sur le Climat de 2015.

La Conférence de DOHA (Qatar, 26 nov-7 déc) vient de s’ouvrir, mais les actes sont très éloignés des discours.

Alors que l’Agence Internationale de l’Energie a déclaré dans son dernier rapport qu’il ne fallait pas consommer plus d’un tiers des réserves prouvées d’énergies fossiles d’ici à 2050 pour avoir une chance sur deux de ne pas dépasser les 2°C de réchauffement global à la fin du siècle, le gouvernement français semble loin d’avoir pris la mesure des transformations nécessaires.

Malgré de nombreuses déclarations, François Hollande et son gouvernement laissent la porte ouverte à la possibilité d’exploration et d’exploitation des gaz et pétroles de schiste, ils s’entêtent à construire un nouvel aéroport international inutile et nocif, ils privilégient les projets de lignes à grande vitesse au détriment des lignes classiques, ils entendent poursuivre le développement de la filière nucléaire avec la construction de l’EPR, autant de verrous pour entamer une véritable transition énergétique.

La France et l’Union Européenne ne peuvent être considérés comme de bons élèves en matière climatique alors que leurs résultats et leurs engagements sont plus qu’insuffisants.

Les négociations internationales sur les dérèglements climatiques et les multiples politiques mises en œuvre depuis près de vingt ans n’ont pas enrayé l’augmentation des émissions des gaz à effets de serre et le réchauffement climatique global.

Au contraire, de nouveaux records sont battus quasiment chaque année. On ne compte plus les rapports annonçant des perspectives de réchauffement climatique au delà des 2°C. Les phénomènes climatiques extrêmes se multiplient et s’intensifient. Mais nos gouvernements laissent inchangées des politiques climatiques fondées sur des mécanismes de marché qui ont fait preuve de leur inefficacité.

Là où les pays de l’Union Européenne devraient réduire leurs émissions de 30 à 40 % en 2020 par rapport à 1990, selon les préconisations du GIEC, la réduction des émissions européennes corrigées des émissions liées aux produits importés est d’à peine 4%.

Loin d’avoir incité les industriels à réduire leurs émissions et d’avoir permis la substitution d’énergies renouvelables aux énergies fossiles, le marché carbone européen est un échec patent. Surabondants, les droits d’émission délivrés gratuitement par les pays se négocient actuellement à seulement quelques euros.

Leur vente constitue bien souvent un effet d’aubaine pour un grand nombre d’industriels fortement dotés et un effet d’opportunité pour la finance carbone. Par ailleurs, les mécanismes de flexibilité et de compensation carbone permettent à ces mêmes industriels d’éviter de réduire leurs propres émissions en finançant des projets hautement contestables dans les pays du Sud.

La conférence de DOHA se situe dans la droite ligne de la séquence Copenhague-Durban qui a siphonné toute possibilité d’engagement contraignant en termes de réductions d’émissions, qui a considérablement affaibli le protocole de Kyoto sans fournir les financements additionnels attendus tout en discréditant le processus de négociations onusien.

La précédente conférence, à Durban (Afrique du Sud), avait abouti en effet à un accord sans engagement, condamnant la planète à une augmentation de la température globale de plus de 4°C. Les responsabilités sont désormais diluées à travers la négociation d’un nouveau mandat pour 2015 qui ne serait applicable qu’en 2020.

Dans un contexte de crises où les enjeux climatiques et plus largement écologiques sont relégués au second plan malgré l’urgence à agir, le gouvernement français doit clairement afficher ses choix : accompagner cette inertie des Etats et renoncer à ses engagements, ou faire siennes les alertes des scientifiques et les exigences et propositions portées par les mouvements sociaux.

Dans ce cas, il s’agit d’abandonner immédiatement les grands projets inutiles, de financer une politique de sobriété et d’efficacité énergétique à la hauteur des enjeux, d’accroître les ambitions de réductions d’émissions de l’UE, d’abandonner les dispositifs liés à la finance carbone pour introduire une taxation internationale sur l’énergie et un moratoire général sur toute nouvelle exploration d’énergies fossiles. Nous attendons de la France et de l’Union Européenne une politique exemplaire, seule capable de leur donner une légitimité pour accélérer les négociations internationales afin d’aboutir au plus vite à un accord international contraignant, juste et à la hauteur des enjeux.

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 5 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

« LA RENOVATION, C’EST TOUTE UNE TRADITION ! » (La Parisienne Libérée / Médiapart)

« La rénovation, c’est toute une tradition ! »

 (la Parisienne Libérée)

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 5 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

UN « FILM PHOTOGRAPHIQUE » SUR LE CONFLIT DE NOTRE-DAME-DES-LANDES (Johann ROUSSELOT)

Un “film photographique” sur le conflit de

Notre-Dame-des-Landes

UN Le projet d’Aéroport du Grand Ouest, un partenariat public-privé avec la société VINCI, a été controversé dès sa naissance en 1970.

Il a donné lieu au conflit dit de Notre-Dame-Des-Landes.

Les opposants sont des paysans, des résidents, des militants de tous bords, auxquels se sont joints, il y a trois ans, de nombreux jeunes anti-capitalistes qui occupent la zone en bâtissant des lieux de vie alternatifs, cabanes, jardins potagers, etc… Tous dénoncent un projet inutile, mégalomaniaque, et qui serait en outre un terrible destructeur de la zone humide du bocage nantais. Les zones humides sont protégées par l’Union Européenne, et c’est sur ce recours juridique que les opposants misent beaucoup d’espoir.

L’occupation et la défense physique de ce territoire par les Zadistes (de ZAD, Zone A Défendre) est surtout symbolique, tant les moyens mis en œuvre par l’Etat depuis la mi-octobre 2012 sous l’opération « César » sont lourds.

Cependant, la résistance est plus forte que ne l’avait imaginé le pouvoir en place.

Cette opération est censée déloger ceux que les autorités assimilent de manière volontairement réductrice à des marginaux anarcho-autonomes qui ne pensent qu’à en découdre avec la police. Pour la plupart jeunes, ne trouvant pas leur place dans la société, face à des difficultés financières souvent inextricables, récusant la société de croissance perpétuelle, ils avaient souhaité expérimenter ici des lieux de vie alternatifs, auto-gérés, hors du système.

Finalement tout autour s’agglomère une foule hétéroclite ainsi que des combats écologiques et sociétaux dépassant largement l’aspect local de cette lutte, livrant une guerre d’usure contre la logique développementiste globale.

Un “film photographique” sur le conflit de

Notre-Dame-des-Landes en ligne

Le photographe Johann ROUSSELOT a mis en ligne un « film photographique » de treize minutes sur la lutte des opposants au projet d’Aéroport du Grand-Ouest à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique). Un portfolio sonore qui montre les divers rassemblements et les barricades installées entre le 2 et le 7 novembre 2012. 

Des photos prises à l’aube, de jour, de nuit, aggrémentées de sons des diverses actions et de témoignages d’habitants ou de militants anti-aéroport.

Regardez le film de Johann Rousselot :

Image de prévisualisation YouTube

 

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 29 novembre, 2012 |Pas de commentaires »

LA POLITIQUE…C’EST COMME UNE MAUVAISE CUISINE ! (Thierry LAMIREAU)

La politique à l’UMP

c’est comme une très mauvaise cuisine !

LA POLITIQUE...C'EST COMME UNE MAUVAISE CUISINE ! (Thierry LAMIREAU) dans REFLEXIONS PERSONNELLES fillon-cope

Hier soir, en regardant le journal télévisé sur FRANCE 2, je me disais que vraiment ces politiques étaient des MINABLES !

Dans un reportage, on décelait la souffrance morale et physique des PAUVRES qui allaient chercher un peu d’aide (et notamment à MANGER) auprès des bénévoles des « RESTAURANTS DU COEUR », association créée, à l’époque, par COLUCHE…déjà la 28ème année !

Dans un reportage suivant on nous montrait l’attitude MINABLE et SCANDALEUSE de FILLON ET COPE qui allaient crier FAMINE auprès de JUPPE !…Le bébé de JUPPE est cassé ! L’UMP de JUPPE !…

Des politiciens de MERDE, des BOURGEOIS qui vomissent de tous côtés le FRIC et leur ARROGANCE.

Des politicards qui vivent en dehors des plots…ceux des VRAIS GENS…ceux d’EN BAS…comme disait un autre MINABLE !

Ces pauvres politiciens…enfants gâtés de leur cour de récré comme si l’ESSENTIEL était là…comme si leur NOMBRIL pissait leur suffisance !

Et ce matin, un autre MINABLE s’est manifesté sur FRANCE INTER…le sieur BORLOO qui se voudrait le SAUVEUR de L’HUMANITE…il en a encore dit une bien bonne : « il ne veut pas faire partie de l’assaisonnement il veut être le plat principal ! » Oui, il a raison ce BORLOO: la politique n’est qu’une affaire de CUISINE !…mais une cuisine toujours loupée et qui sent le RECHAUFFE !…comme ses « MAISONS BORLOO » à 100 000 euros qui n’étaient que des merdes et dont le principe a vite été balancé avec…les EPLUCHURES de sa MAUVAISE CUISINE !

Et ils voudraient à nouveau nous représenter la CUISINE de SARKOZY ?…

Ils n’ont rien d’autre de mieux dans leur panier ?

Non !…rien !…car il est TROUE !

Mais la CUISINE des AYRAULT, MONTEBOURG, VALLS et HOLLANDE n’est guère MEILLEURE…elle sent tout aussi mauvais ! HONTE à vous ! Vous me dégoûtez !…de DROITE comme de GAUCHE !

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 26 novembre, 2012 |Pas de commentaires »

LA MEMOIRE COURTE DE JEAN-VINCENT PLACE DE « EUROPE ECOLOGIE LES VERTS » (Henry MOREIGNE / agoravox.fr)

La mémoire courte de Jean-Vincent PLACE

LA MEMOIRE COURTE DE JEAN-VINCENT PLACE DE

(Henry MOREIGNE / agoravox.fr)

Les écologistes ne manquent pas d’air. A commencer par le

président de leur groupe au Sénat. Ce vendredi, Jean-Vincent

Placé s’est interrogé au micro de Radio Classique sur les raisons

de la participation d’EELV au gouvernement. C’est oublier un

peu vite les accords préélectoraux avec le PS qui ont offert sur

un plateau aux écologistes une représentation au Sénat et à

l’Assemblée qu’ils n’auraient pas obtenu par eux-mêmes dans les

urnes.

Que les écologistes aient des états d’âme peut se comprendre mais leur capacité à demander le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière confirme qu’ils sont des alliés dont la fiabilité est fluctuante.

Il est vrai que depuis l’élection de François HOLLANDE, EELV, avale couleuvre après couleuvre. La mutation imposée de Nicole BRICQ de l’écologie au commerce extérieur a d’entrée donné le ton sur la place réservée par l’exécutif aux questions environnementales. A aucun moment les deux ministres écologistes n’ont réussi à donner la moindre coloration verte à l’action gouvernementale. Attachés à leurs maroquins ministériels comme des moules à leur rocher, ils sont contraints de subir la Loi CHEVENEMENT selon laquelle, « un ministre ça ferme sa gueule ou sa démissionne ».

On peut le regretter pour l’écologie mais pas pour les écologistes dont l’appétit de pouvoir et la volonté d’avoir des places au soleil coûte que coûte est apparue au plein jour avant les présidentielles.

Selon l’accord de mandature passé entre les deux formations politiques en novembre 2011, une soixantaine de circonscriptions a été réservée aux écologistes, dont une vingtaine de gagnables en cas de victoire de la gauche afin de leur permettre d’avoir leur propre groupe parlementaire. Lorsque cet accord avait été débattu au sein du Conseil Fédéral d’EELV – avant d’être adopté à 74% – Alice LE ROY, militante parisienne, avait eu une analyse des plus lucides. « Cet accord est le reniement de toutes nos valeurs pour se mettre les fesses au chaud » devait-elle dénoncer.

Jean-Vincent PLACE ne doit pas avoir froid à son postérieur. Celui qui joue aujourd’hui les mauvais garçons était hier le même qui réalisait une hallucinante danse du ventre pour obtenir la constitution d’un groupe politique au Sénat. Un accord électoral et à la constitution de listes communes avec le PS, le PCF et le PRG permettait ainsi de passer de 4 à 10 sénateurs écologistes aux élections de 2011. Le tour de force de Jean-Vincent PLACE aura été de faire abaisser le nombre minimal de sénateurs de 15 à 10 pour constituer un groupe. Une manœuvre loin d’être désintéressée. La constitution d’un groupe donne de nombreuses prérogatives, participation à la Conférence des Présidents, droit de parole élargi, de constitution d’une commission d’enquête, de présentation d’une proposition de loi dans une séance réservée au groupe (niche parlementaire)… Sur le plan matériel, outre une voiture de fonction avec chauffeur, un bureau et une indemnité supplémentaire pour le président, le groupe bénéficie d’une dotation pour son fonctionnement évalué à 350.000 euros par an, … en l’espèce défalquée sur celle du groupe PS.

En fin connaisseur de la Haute Assemblée, David ASSOULINE, porte-parole du PS et sénateur de Paris, a bien une petite idée sur les raisons de la sortie de son collègue. »Peut-être que Jean-Vincent PLACE se poserait d’autant moins la question s’il était ministre lui-même », a-t-il malicieusement glissé sur LCI.

Crédit photo : Wikipédia

Henry MOREIGNE

agoravox.fr

PLACE lance la polémique

sur la présence

des

Verts au gouvernement

PARIS (Sipa) — Après avoir donne un « coup de pied dans la fourmilière » vendredi 9 novembre 2012 matin en s’interrogeant sur le bien-fondé de la présence des écologistes au gouvernement, le sénateur Jean-Vincent Placé a pondéré ses propos un peu plus tard et exprimé son inquiétude. La sortie du numéro deux d’EELV avait mis le feu vendredi matin et poussé les socialistes a réaffirmer que « les Verts ont toute leur place dans la majorité ».

« Je préviens le gouvernement, et ce n’est ni une menace, ni un coup de semonce, c’est vraiment la volonté de faire réussir ce gouvernement pour qu’il y ait plus d’écologie dans ce pays », a déclaré M. Placé vendredi midi sur RTL. « Je suis prêt évidemment à ce que ça dure cinq ans mais c’est comme en amour (…), il faut qu’il y ait des preuves », a-t-il ajouté.

Des propos plus tempérés que ceux tenus le matin sur Radio Classique où il avait affirmé que « de plus en plus, les écologistes s’interrogent, depuis le virage post-rapport Gallois et les annonces très en faveur des entreprises sans contreparties et sans conversion écologique », se disant « de plus en plus perplexe quant à cette participation gouvernementale ».

Le sénateur a par ailleurs souligné à midi que même le président de la République s’interroge sur la présence des écologistes au gouvernement. Dans un entretien à paraître samedi dans l’hebdomadaire Marianne, François Hollande juge en effet « possible » un départ des Verts du gouvernement mais « ne le souhaite pas ». « Je pense que quelque part il mesure (…) qu’il n’y a pas beaucoup de signaux écologistes dans ce gouvernement », a analysé Jean-Vincent Placé.

Des propos pondérés par les Verts

Ces propos avaient été immédiatement pondérés par le patron des députés écologistes, François de Rugy: « on n’attend pas de nous qu’on s’interroge à haute voix devant les micros, mais que l’on propose, que l’on agisse ». « Notre action au gouvernement (…) n’a pas à faire l’objet d’interrogations », a-t-il déclaré sur BFM TV. « Il y a quelques sujets de crispations, ils ne sont pas d’ailleurs totalement nouveaux », a-t-il ajouté.

Pour Denis Baupin, député des Verts et vice-président de l’Assemblée Nationale, il y a en effet « beaucoup de sujets sur lesquels nous sommes dans une difficulté avec nos partenaires socialistes », comme l’écologie verte, l’aéroport de Notre-Dame des Landes ou le rapport Gallois. « Mais pour autant je ne pense pas que le moment soit venu de se poser la question de sortir du gouvernement », a-t-il affirmé dans les couloirs de l’Assemblée.

« Nous avons décidé de participer de prendre des responsabilités. Ce n’était pas juste pour faire coucou et repartir. (…) Les écologistes ont décidé de participer au gouvernement sur la base d’un accord qui a été passé avec nos partenaires. Donc nous allons évaluer régulièrement si cet accord est tenu », a-t-il prévenu.

Plus catégorique, Noël Mamère s’est exprimé lui aussi à l’Assemblée: « nous ne sommes pas dans une caserne, nous n’avons pas à être caporalisés. Il est normal qu’à l’issue d’un certain nombre de divergences et de mauvais coups nous nous exprimions. Mais nous sommes parfaitement conscients que nous sommes minoritaires dans une majorité écrasante », a déclaré le député.

« Il ne faudrait pas que ça continue comme ça (…). C’est suicidaire de se soumettre et d’avaler des couleuvres, mais ce serait aussi suicidaire pour nous (…) que de partir du gouvernement et de quitter cette majorité. Donc nous n’avons pas beaucoup le choix », a-t-il ajouté

Les Verts font partie de la majorité

« J’ai écouté Monsieur de Rugy qui a nettement pondéré ces propos », a réagi pour sa part le sénateur PS David Assouline. « Les ministres écologistes n’ont pas l’air de se poser des questions, ils sont à plein dans leur job », a-t-il ajouté LCI. Quant à la question de savoir pourquoi Jean-Vincent Placé était si perplexe, le porte-parole socialiste a lancé: « parce qu’il n’est pas ministre ».

« Je pense que c’est une question qui concerne cette formation politique et qu’ils doivent se la poser entre eux », a renchéri Fleur Pellerin, Ministre déléguée de l’Innovation et de l’Economie Numérique. « C’est peut-être une impatience vis-à-vis de la fiscalité écologique (…). Ca ne s’improvise pas à la hâte comme ça, c’est un travail qui est en cours sous l’égide de Delphine Batho », a-t-elle ajouté sur i-Télé.

« Je crois que Les Verts ont toute leur place au gouvernement », a aussi jugé le Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls sur France Info. Pour lui, les ministres Verts « savent qu’il faut redresser les comptes publics, qu’il faut se tenir à la compétitivité de nos entreprises ».

Il s’agit d’une « remarque personnelle qui ne reflète pas l’état d’esprit des écologistes », a ajouté Harlem Désir, le patron du PS jugeant les propos « décalés ». « Les écologistes ont toute leur place dans la majorité », a-t-il ajouté comme pour colore le débat.

La majorité se fissure?

Du côté de l’UMP, on raille cette sortie. « Ca montre que la majorité continue de se fissurer et qu’il y a une très grande fragilité de la majorité hétéroclite que François Hollande a soudé uniquement sur l’anti-sarkozysme », a asséné Valérie Pécresse, soutien de François Fillon dans la course à la présidence de l’UMP.

La crise « est larvée mais elle existe », a encore jugé Valérie Pécresse sur France 2. « Elle va apparaître au grand jour au fur et à mesure où la majorité refusera de voter les textes proposés par François Hollande. François Hollande, non seulement n’est pas capable de décider, n’est pas capable de fixer un cap, mais en plus n’est pas capable de se faire obéir par sa majorité. C’est assez tragique comme situation ».

(Sipa / 09.11.2012 13h47)

 

« Verts »:

Pascal DURAND

met en garde

contre les

« propos trop définitifs »

 

PARIS (Sipa) — « Je crois que chacun doit se garder de propos trop définitifs ou d’emportements passagers », déclare vendredi le secrétaire national d’Europe Ecologie-Les Verts, Pascal DURAND, réagissant sur le site du Journal du Dimanche aux interrogations exprimées le matin même par le président du groupe EELV au Sénat Jean-Vincent PLACE sur le bien-fondé de la présence des écologistes au gouvernement.

« Il y a des interrogations légitimes », reconnaît M. DURAND, citant en exemple « l’entêtement » sur le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et « les arbitrages sur le rapport Gallois ». Sur les 22 milliards de crédit d’impôt à destination des entreprises décidés par le gouvernement, « nous aurions aimé mettre des conditionnalités aux aides », développe-t-il, regrettant une « absence (…) de dialogue ». Le chef des écologistes appelle également le gouvernement à mettre en oeuvre une fiscalité écologique avant 2016. « Jean-Marc AYRAULT a pris cet engagement. Il a clairement dit qu’elle serait mise en oeuvre dans le cadre de la grande réforme fiscale de 2014″, rappelle-t-il.

Pascal DURAND ne remet toutefois pas en cause la participation des écologistes au gouvernement. « Il faut effectivement que les écologistes montrent qu’ils apportent une valeur ajoutée à l’action de la majorité et du gouvernement. C’est ce que font nos deux ministres », juge-t-il. « Le concert des petites phrases, ça fait parler des uns et des autres, mais ça n’aide pas le travail collectif », insiste-t-il.

(Sipa / 09.11.2012 15h44)  

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 9 novembre, 2012 |Pas de commentaires »

SOMMET EUROPEEN: LES BANQUES JUBILENT, LES PEUPLES TRINQUENT ! (Fréséric LEMAIRE / dessousdebruxelles)

Sommet européen :

(Frédéric LEMAIRE)

 dessousdebruxelles

Les banques jubilent, les peuples trinquent !

 

SOMMET EUROPEEN: LES BANQUES JUBILENT, LES PEUPLES TRINQUENT ! (Fréséric LEMAIRE / dessousdebruxelles) dans REFLEXIONS PERSONNELLES bruxelles


Lors du dernier sommet européen, les dirigeants européens ont

évoqué les prochaines étapes qui suivront l’adoption du Pacte

Budgétaire. Union budgétaire, union bancaire, pacte de

croissance… Les grandes déclarations des chefs d’Etat qui

annoncent « plus d’Europe », dissimulent mal des mesures qui

prévoient « plus d’austérité », sans aucune garantie pour une

véritable régulation bancaire.

Le projet d’union bancaire était censé permettre, entre autres, une recapitalisation directe des banques en difficulté à l’échelle européenne, évitant ainsi un transfert des dettes du privé au public. Finalement, cette possibilité sera renvoyée à 2014, date annoncée de la mise en œuvre de l’union bancaire. Le système bancaire sera par ailleurs mis à contribution, certes, mais de manière très insuffisante ; et ce seront le MES ou la BCE (et finalement, les contribuables européens) qui assureront la majorité des sauvetages [1].

Le second aspect de l’union bancaire concerne la supervision par la BCE des banques européennes, censée permettre une remise en ordre d’un système bancaire à la dérive, guetté par l’insolvabilité et les faillites. François HOLLANDE se félicite que cette supervision s’appliquera à l’ensemble des banques européennes. Il oublie de préciser qu’elle sera fondée sur des directives européennes particulièrement laxistes, notamment en termes d’obligation de fonds propres, puisqu’elles sont plus laxistes que les propositions du Comité de Bâle III, déjà largement édulcorées par le lobbying des banques.

Ce n’est pas pour rien que la Fédération Bancaire Européenne avait annoncé qu’elle se réjouissait de cette régulation a minima qui permettra de « préserver l’intégrité du marché intérieur [2] ».

La question de la future union budgétaire a été soigneusement évitée et renvoyée au sommet de décembre (lire notre précédent article). La veille de l’ouverture du Sommet, la chancelière allemande avait annoncé la couleur : pour elle, l’union budgétaire passe par une ingérence des institutions européennes dans les politiques économiques des Etats de la zone euro vers plus d’austérité et de réformes pour la compétitivité : flexibilisation du marché du travail, réforme de la protection sociale…

Ces mesures pro-compétitivité sont déjà prévues dans le cadre du fameux pacte de croissance tant vanté par le président HOLLANDE. Dans le détail, ce projet prévoit une plus grande libéralisation et dérégulation du marché intérieur (notamment dans l’énergie et le transport), la poursuite du libre-échange à tout-va… Les 120 milliards évoqués par HOLLANDE, en partie fictifs et détournés de fonds européens existants, serviront à financer des partenariats publics privés [3].

Reste la taxe sur les transactions financières, qui sera mise en place dans le cadre d’une coopération renforcée. Mais dans un contexte institutionnel qui se caractérise par une offensive néolibérale sans précédent, il y a fort à parier que la TTF ne sera qu’une goutte dans un océan d’austérité.

Frédéric LEMAIRE
dessousdebruxelles

[1] Lire Corporate Europe Observatory, Not about safer banks, septembre 2012 : corporateeurope.org/blog/not-about-safer-banks#footnote8_3idpq99

[2] European Banking Federation, communiqué de presse, 12. Septembre 2012,http://www.ebf-fbe.eu/uploads/mwp/D….

[3] DDB, 5 recettes socialistes pour réorienter l’Europe, septembre 2012 :http://dessousdebruxelles.ellynn.fr…

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 6 novembre, 2012 |Pas de commentaires »
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