Comme d’habitude, je ne respecte pas mes engagements
(Photo: Fred DUFOUR / AFP)
Inscrit dans un bureau de vote de Corrèze, François HOLLANDE
a utilisé le FALCON présidentiel pour aller déposer son bulletin
dans l’urne de TULLE et rentrer ensuite à PARIS !
Le président n’a pas respecté, ce dimanche 23 mars 2014, les engagements qu’il a plusieurs fois exprimés en faveur des économies de moyens pour le fonctionnement de l’État.
Au mois d’août 2012 François HOLLANDE avait indiqué sa préférence pour le TGV lorsqu’il s’était rendu au fort de Brégançon. Le rail «correspond à mes principes», déclarait encore François HOLLANDE qui voulait alors marquer son souci d’économie.
Le voyage a coûté 9200 euros, selon une information transmise par l’Élysée au Parisien.
Petit problème, ce sont de fausses informations
Pour mémoire, au soir de son élection, le président s’était déjà vu reprocher d’avoir utilisé deux jets privés FALCON 900 B pour rentrer au plus vite de la Corrèze. Coût de l’aller-retour alors évalué à 30.000 euros. au minimum.
Or, ce qui n’est pas dit, c’est qu’un avion présidentiel en vol c’est un deuxième qui le suit, des motards, un préfet, ainsi que tout le personnel habituel effectuant l’aller-retour pour ce genre de déplacement (militaires, médecin, conseillers, véhicules divers motorisés, etc)… soit près de 100 000 € au bas mot !
Et comme c’est bizarre…le député PS René DOSIERE, spécialiste de ce genre d’affaire, ne dit rien ?…
Chut ! On la ferme lorsque c’est HOLLANDE !
Les journalistes du 20h abordent-ils ce sujet ? Niet, c’est l’OMERTA.
Ce serait du plus mauvais effet entre les deux tours des élections municipales !
HOLLANDE:
Un menteur et un voleur
de la République !
HOLLANDE est donc un MENTEUR puisqu’il n’indique pas les réels coûts (tout compris) de son déplacement aller-retour.
HOLLANDE est également un VOLEUR puisqu’il utilise les finances publiques pour son avantage personnel alors qu’il aurait bien pu prendre le train comme il aimait tant le dire dans le passé.
Un autre lui ressemble:
Rien ne change,
ils sont tous des menteurs et des voleurs
à ce niveau politique…
d’incompétence !
Et HOLLANDE se voulait « normal »…
Et SARKOZY se veut « un citoyen normal »…
Je ne dois donc pas être un « citoyen normal »…moi, Thierry LAMIREAU, professeur des écoles auprès d’enfants de maternelle.
Ces chers petits à qui je dois mentir en leur disant qu’il ne faut pas voler, qu’il faut être poli, respectueux de l’autre et accepter les différences.
Je suis donc moi aussi un comédien, je joue un rôle et je mens à des enfants de 4/5 ans futurs citoyens et électeurs !
J’ai parfois honte d’être enseignant lorsque je connais la suite de l’histoire…
Quand allons-nous les « pendre »…ces « normaux » qui nous manipulent et nous dominent ?
Ouvrez les fenêtres de la LIBERTE, vite, car ici ça pue le mensonge et la manipulation !
J’ai longuement hésité avant de prendre la parole. D’abord parce que je sais qu’il existe des sujets prioritaires pour nos compatriotes, à commencer par l’explosion du chômage. Ensuite, parce que, depuis deux ans, je me suis tenu à la décision de silence et de retrait que j’avais annoncée au soir du second tour de l’élection présidentielle de 2012. Contrairement à ce qui s’écrit quotidiennement, je n’éprouve nul désir de m’impliquer aujourd’hui dans la vie politique de notre pays. Je ne suis animé par aucune velléité de revanche et ne ressens nulle amertume à l’endroit des Français qui m’ont fait l’immense honneur de me confier, durant cinq ans, les rênes de notre pays. J’ai par ailleurs trop conscience des peines, des souffrances et des inquiétudes qu’endurent chaque jour tant de nos compatriotes pour ne pas mesurer la chance qui m’a si souvent accompagné tout au long de ma vie. Cette réalité mêlée à mon tempérament fait qu’aussi loin que je m’en souvienne je n’ai jamais aimé me plaindre. À 59 ans, il est sans doute trop tard pour changer. En tout cas, sur ce point…
Et pourtant, je crois qu’il est aujourd’hui de mon devoir de rompre ce silence. Si je le fais, c’est parce que des principes sacrés de notre République sont foulés aux pieds avec une violence inédite et une absence de scrupule sans précédent. Si je le fais par le moyen de l’écrit et non celui de l’image, c’est parce que je veux susciter la réflexion et non l’émotion.
Qui aurait pu imaginer que, dans la France de 2014, le droit au respect de la vie privée serait bafoué par des écoutes téléphoniques ? Le droit au secret des conversations entre un avocat et son client volontairement ignoré ? La proportionnalité de la réponse pénale, au regard de la qualité des faits supposés, violée ? La présomption d’innocence désacralisée ? La calomnie érigée en méthode de gouvernement ? La justice de la République instrumentalisée par des fuites opportunément manipulées ?
Que chacun réfléchisse à ce bref inventaire car demain il pourra, à son tour, être concerné. C’est de moi qu’il s’agit aujourd’hui. Je ne suis pas une victime. Je peux me défendre. Je peux en appeler au bon sens des Français, de gauche comme de droite. Tous n’auront pas et n’ont pas cette chance.
Ancien président de la République, je suis devenu un citoyen comme les autres. C’est la règle démocratique. Qui d’ailleurs pourrait prétendre que je l’ai, si peu que cela soit, enfreinte ? En vingt mois, j’ai subi quatre perquisitions qui ont mobilisé trois juges et quatorze policiers. J’ai été interrogé durant vingt-trois heures parce que l’on me suspectait d’avoir profité de la faiblesse d’une vieille dame ! Des milliers d’articles rédigés à charge ont été publiés. Sur le sujet, que reste-t-il de cette boue complaisamment répandue ? Rien, si ce n’est une décision de non-lieu après que toutes les investigations possibles ont été engagées. J’ai eu envie de crier: «Tout cela pour cela.» Mais je n’ai rien dit au nom du devoir que me créent les responsabilités qui furent les miennes. J’ai tout accepté, confiant dans la justice et surtout dans la vérité.
Et que dire de la prétendue affaire Karachi où, après des années d’enquête, les magistrats ont fini par découvrir que je n’y avais, au final, assumé aucune responsabilité. Là aussi, cela n’a pas empêché des centaines d’articles à charge.
Puis l’on s’est aperçu que j’avais été le seul de tous les candidats à avoir dépassé, durant la campagne présidentielle de 2012, les montants de dépenses autorisés ! De ce fait, je fus reconnu fautif d’un dépassement de 2,1 %. La sanction fut, pour la première fois dans l’histoire de la République, la suppression de 100 % des financements publics. Le 9 juillet 2013, il nous a fallu rembourser 11,3 millions d’euros, dont j’étais caution à titre personnel. Grâce aux soutiens de 137.000 Français et à la mobilisation de ma famille politique, ce fut réalisé en deux mois. Comment leur dire mon immense reconnaissance ? Cette fois encore, je n’ai rien dit. J’ai tout accepté.
Sans l’ombre d’une preuve et contre toute évidence, me voici accusé d’avoir fait financer ma campagne de 2007 par M. Kadhafi. On a parlé d’un virement de 50 millions d’euros ! Un détail… Après des mois d’enquête, des dizaines de commissions rogatoires, la justice n’a trouvé ni virement, ni banque de départ, ni banque d’arrivée. Toute l’accusation repose sur les témoignages «crédibles» du fils de M. Kadhafi et de son entourage, sans doute une référence morale, et de celui de M. Takieddine, dont on connaît aujourd’hui le passif judiciaire.
J’ai déposé plainte contre Mediapart pour faux et usage de faux à la suite de la publication d’un faux grossier. Ma plainte a paru suffisamment crédible pour que ses dirigeants soient placés par la justice sous statut de témoin assisté.
Le simple bon sens devrait amener à considérer que la guerre que nous avons conduite en Libye a duré dix mois. Durant cette période, si M. Kadhafi avait eu le moindre document à utiliser contre moi, pourquoi ne l’a-t-il pas fait, alors même que j’étais le chef de la coalition contre lui ?
Or voici que j’apprends par la presse que tous mes téléphones sont écoutés depuis maintenant huit mois. Les policiers n’ignorent donc rien de mes conversations intimes avec ma femme, mes enfants, mes proches. Les juges entendent les discussions que j’ai avec les responsables politiques français et étrangers. Les conversations avec mon avocat ont été enregistrées sans la moindre gêne. L’ensemble fait l’objet de retranscriptions écrites dont on imagine aisément qui en sont les destinataires !
Ajoutant l’illégalité à l’illégalité, on n’hésite pas à publier des extraits tronqués et mensongers de ces mêmes enregistrements. Qui a donné ces documents alors même qu’aucun avocat n’a accès à la procédure ? Les seuls détenteurs en sont les juges ou les policiers… Sont-ils au-dessus des lois sur le secret de l’instruction ?
On me met sur écoute en septembre 2013 pour des faits supposés de corruption qui auraient été commis en 2007 ! On le fait, non parce que l’on dispose d’indices, mais parce que l’on espère en trouver. Aujourd’hui encore, toute personne qui me téléphone doit savoir qu’elle sera écoutée. Vous lisez bien. Ce n’est pas un extrait du merveilleux film La Vie des autres sur l’Allemagne de l’Est et les activités de la Stasi. Il ne s’agit pas des agissements de tel dictateur dans le monde à l’endroit de ses opposants. Il s’agit de la France.
Suis-je en droit de m’interroger sur ce qui est fait de la retranscription de mes conversations ? Je sais, la ministre de la Justice n’était pas au courant, malgré tous les rapports qu’elle a demandés et reçus. Le ministre de l’Intérieur n’était pas au courant, malgré les dizaines de policiers affectés à ma seule situation. De qui se moque-t-on ? On pourrait en rire s’il ne s’agissait de principes républicains si fondamentaux. Décidément, la France des droits de l’homme a bien changé…
Heureusement, des milliers d’avocats, quelles que soient leurs sensibilités, ont décidé que trop, c’était trop. Avec le bâtonnier à leur tête, ils veulent faire entendre cette vérité qu’un avocat dans l’exercice de ses fonctions doit être protégé de la même manière qu’un journaliste. Dans la République, on n’écoute pas les journalistes, pas davantage que les avocats dans l’exercice de leurs fonctions!
Mais cela n’est pas tout. Mon propre avocat se trouve accusé d’avoir abusé de son influence auprès de notre juridiction suprême. Cette fois, fini de rire, car c’est à pleurer d’indignation. Son «crime»: être l’ami depuis trente ans d’un avocat général à la Cour de cassation, un des plus fameux juristes de France, à qui il a demandé des avis sur la meilleure stratégie de défense pour son client. Le problème, c’est que le client, c’est moi. Alors «le conseil» devient un «trafic d’influence» supposé. Peu importe que ce magistrat ne puisse exercer la moindre influence sur une chambre criminelle dans laquelle il ne siège pas. Détail, encore, que le gouvernement monégasque ait solennellement déclaré qu’il n’y avait jamais eu la moindre intervention. Dérisoire, le fait que le poste, auquel ce magistrat postulait pour après sa retraite, ait été pourvu un mois avant qu’il ait pensé à en signaler l’existence à mon avocat.
Tout ceci ne résiste pas à l’évidence. Eh bien, cela n’a pas empêché trois juges et vingt policiers de multiplier les perquisitions aux domiciles et au bureau de mon avocat, quatorze heures durant ! Après avoir démonté sa machine à laver et exigé, qu’au moment de sa douche, à 6 h 30 du matin, il laissât la porte ouverte. La juge en charge est repartie avec ses téléphones. Dois-je considérer comme une anecdote le fait que cette magistrate soit membre du Syndicat de la magistrature ? Ce syndicat désormais célèbre pour avoir affiché dans ses locaux le tristement fameux «mur des cons», où j’occupe une place de choix ! Dois-je considérer qu’il s’agit d’un exercice serein et impartial de la justice ? Augmenterai-je la gravité de mon cas en informant mes lecteurs que l’un des juges qui enquêtent sur le prétendu financement Kadhafi est celui-là même qui a signé, en juin 2012, l’appel des quatre-vingt-deux juges d’instruction, dont le ciblage de ma personne et de ma politique est transparent ? Au moins dois-je être tranquillisé sur la clarté des opinions politiques d’un magistrat dont le devoir est pourtant d’enquêter à charge et à décharge. Pour la charge, je crois que l’on peut être confiant, mais pour la décharge… Quel justiciable voudrait connaître une situation semblable ?
Et pourtant, envers et contre tout, je garde confiance dans l’institution judiciaire, dans l’impartialité de l’immense majorité des juges, dans la capacité de la justice à ne pas se laisser instrumentaliser.
Mon propos n’est pas de me plaindre. Je ne demande à personne de s’apitoyer sur mon sort. Ce texte est un appel à la conscience, aux convictions, aux principes de tous ceux qui croient en la République.
Aux Français qui n’ont pas voté pour moi, je demande d’oublier mon cas personnel et de penser à la République et à la France. Au nom de leurs propres convictions, peuvent-ils accepter ces violations répétées de nos principes les plus chers ?
À ceux qui me sont attachés, je veux dire que je n’ai jamais trahi leur confiance. J’accepte tous les combats à condition qu’ils soient loyaux. Je refuse que la vie politique française ne fasse place qu’aux coups tordus et aux manipulations grossières.
Je veux affirmer que je n’ai jamais demandé à être au-dessus des lois, mais que je ne peux accepter d’être en-dessous de celles-ci. Enfin, à tous ceux qui auraient à redouter mon retour, qu’ils soient assurés que la meilleure façon de l’éviter serait que je puisse vivre ma vie simplement, tranquillement… au fond, comme un citoyen «normal » !
Nicolas SARKOZY
(21 mars 2014)
COMMENTAIRES:
(Le souffle c’est ma Vie / Thierry LAMIREAU)
Après la lecture de la lettre de ce cher SARKOZY, il me vient à l’esprit cette ancienne vidéo des INCONNUS:
Les Inconnus:
JT MARSEILLE
En fait, SARKOZY et HOLLANDE nous disent la même chose:
Même utilisation des armes à l’URANIUM « APPAUVRI » !
SARKOZY comme HOLLANDE ont ordonné, à travers divers conflits, l’utilisation d’armes à l’URANIUM « APPAUVRI » par l’armée française notamment à l’aide des aéronefs TIGRE, MIRAGE 2000 et RAFALE.
Ils ont donc effectué des CRIMES CONTRE L’HUMANITE.
(Texte ci-dessous d’après de nombreux articles de presse)
Nicolas Sarkozy, le petit BERLUSCONI de service
Nicolas Sarkozy, gère des sujets sérieux d’une manière caricaturale. Il traite la justice comme si c’était une marionnette entre les mains du pouvoir, à la BERLUSCONI.
Claude Chabrol disait de lui : « Il est plus Michel Drucker que Hitler. Il monte le spectacle et dedans, il y’a toujours quelque chose qui nous étonne. Il fait de la France, une république très Lubitschienne. Ce qu’il fait, pourrait se terminer par des ennuis, eux-mêmes seront comiques. Pour l’instant, on est dans le spectacle »
Une attaque de deux fondements de la République
Nicolas Sarkozy, dans sa tribune publiée dans Le Figaro du 21 Mars 2014, s’attaque à deux fondements de la République : la justice et la presse.
Comme l’indique Edwy PLENEL, Nicolas SARKOZY n’hésite pas à comparer les « tactiques » du Président de la République actuel (HOLLANDE) à celles de BERLUSCONI et POUTINE, entre « justice soumise » et « presse muselée »..
Nicolas Sarkozy parle de : la République foulée aux pieds et découvre les écoutes, parle de complot politique, accuse la justice, et la police qui sont contre lui, de la fin des droits de l’Homme, insulte les juges et les policiers, Il se dit « en dessous » des lois…
Que disait Nicolas SARKOZY auparavant ?
« Dans un monde où la déloyauté est la règle, vous me permettez d’afficher, de manière peut-être provocante, ma loyauté envers Jacques Chirac ». Juin 1992, un an avant de trahir Jacques Chirac pour Edouard Balladur.
L’électroencéphalogramme de la Chiraquie est plat. Ce n’est plus l’Hôtel de Ville, c’est l’antichambre de la morgue. Chirac est mort, il ne manque plus que les trois dernières pelletées de terre. (1994)
« Tu as de la chance, Philippe, tu aimes la France, son histoire, ses paysages. Moi, tout cela me laisse froid. Je ne m’intéresse qu’à l’avenir. » 1999, Nicolas Sarkozy, dans Nicolas Sarkozy face à Philippe de Villiers.
« La police, ce n’est pas du social. Vous n’êtes pas là pour arrêter les voyous, pas pour organiser des matchs de foot » Toulouse le 04 Février 2003.
« On va la nettoyer au Kärcher, la cité » à la Courneuve le 19 juin 2005.
« Vous en avez assez de cette bande de racailles ? Eh bien, on va vous en débarrasser.» le 25 octobre 2005 Argenteuil.
« Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire. Le paysan africain, qui depuis des millénaires, vit avec les saisons, dont l’idéal de vie est d’être en harmonie avec la nature, ne connaît que l’éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles. Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n’y a de place ni pour l’aventure humaine, ni pour l’idée de progrès. Dans cet univers où la nature commande tout, l’homme échappe à l’angoisse de l’histoire qui tenaille l’homme moderne mais l’homme reste immobile au milieu d’un ordre immuable où tout semble être écrit d’avance. Jamais l’homme ne s’élance vers l’avenir. Jamais il ne lui vient à l’idée de sortir de la répétition pour s’inventer un destin.
Le problème de l’Afrique et permettez à un ami de l’Afrique de le dire, il est là. Le défi de l’Afrique, c’est d’entrer davantage dans l’histoire. C’est de puiser en elle l’énergie, la force, l’envie, la volonté d’écouter et d’épouser sa propre histoire. Le problème de l’Afrique, c’est de cesser de toujours répéter, de toujours ressasser, de se libérer du mythe de l’éternel retour, c’est de prendre conscience que l’âge d’or qu’elle ne cesse de regretter, ne reviendra pas pour la raison qu’il n’a jamais existé. » Nicolas Sarkozy, 26 juillet 2007, Dakar.
« Pour être président de la République, il faut être calme … Et utiliser des mots qui ne sont ne sont pas des mots qui blessent, parce que quand en emploie des mots qui blessent, on divise son peuple, alors qu’il faut le rassembler. » Débat de l’entre deux tours de l’élection présidentielle, le 2 Mai 2007.
« Casse-toi, pauv’ con ! » Au Salon de l’Agriculture, le 23 Février 2008.
« Désormais, quand il y a une grève, plus personne ne s’en aperçoit » le 6 Juillet 2008 au siège de l’UMP.
« Si je suis élu, je me retirerai quelques jours, sans doute dans un monastère.. » Le 05 Mai 2007, il partira finalement en croisière sur le yacht de son ami milliardaire Vincent Bolloré.
« Marine Le Pen a le droit de se présenter, donc elle est compatible avec la République », 24 avril 2012 Télégramme, 24 avril 2012.
« Je veux apporter des réponses, des réponses qu’on ne comprendra pas dans certains cercles dirigeants, des réponses qu’on va regarder avec cette méprisance, cette attitude hautaine » Le Parisien, paru le 28 mars 2012.
« Alors moi, en 2012, j’aurai 57 ans, je me représente pas. Et quand je vois les milliards que gagne Clinton, moi, j’m’en mets plein les poches ! Je fais ça pendant cinq ans et ensuite je pars faire du fric comme Clinton. Cent cinquante mille euros la conférence ! » le 3 juillet 2008, Paris, dans « Sarkozy off » Le Point.
Sarkozy et ses « potes »
L’épisode de l’élection municipale à Neuilly en Pasqua (*), à propos duquel il déclare en 1983 « tout le monde sait que je suis son double », avec qui il a au moins un point commun : la multitude des affaires avec la justice, reflète l’ambition et l’obsession maladive du pouvoir de Nicolas Sarkozy. Suite au décès d’Achille Peretti, d’un arrêt cardiaque, Pasqua est pressenti pour lui succéder. Mais hospitalisé, suite à une opération. N .Sarkozy organise la prise du pouvoir municipal en magouillant avec quelques conseillers municipaux de l’époque, malgré l’intervention de Jacques Chirac.
A ce sujet, N. Sarkozy déclare »Je les ai tous niqués !
Il déclara quelques années plus tard : « Je suis prêt à donner beaucoup. Les Français demandent de l’action, ils demandent que l’on bouscule les idées vieillies. Je n’ai pas la vocation à démonter les serrures à Versailles pendant que la France gronde » à l’adresse de Jacques Chirac qu’il compare à Louis XVI après le vote contre le référendum sur l’Europe en 2005.
Les petites « techniques »
de SARKOZY
Emmanuel Todd, disait de ce modèle : « L’habileté du sarkozysme est de fonctionner sur deux pôles : d’un côté la haine, le ressentiment ; de l’autre la mise en scène d’actes en faveur du culte musulman ou les nominations de Rachida Dati ou de Rama Yade au gouvernement. La réalité, c’est que dans tous les cas la thématique ethnique est utilisée pour faire oublier les thématiques de classe. » (1)
Quand à Michel Onfray, il l’a décrit par : « La pensée sarkozienne ne mériterait guère le détour tant elle est superficielle et mensongère. Mais elle nous mène au chaos. Qu’il lui ait fallu récupérer un concept d’un philosophe de gauche est le signe de la nécessité de trouver une enveloppe humaine à une politique de civilisation visant en vérité à la déshumanisation. » (2)
Au sujet de la thèse de l’identité nationale, Gérard Noisiel écrivait « Le miracle du discours sarkozyen, c’est donc de proposer une « définition » de l’identité nationale qui réconcilie la droite et la gauche. L’identité de la France, c’est Barrès et Jaurès enfin devenus amis, le chantre de l’antisémitisme cheminant bras dessus, bras dessous, sur les routes de France avec le militant des droits de l’homme. » (3)
SARKOZY « baigne »
dans de sacrées affaires
Chaque jour « une nouvelle révélation sur les affaires » qui le touchent directement ou indirectement. Ce n’est pas de l’acharnement, ni du harcèlement. La justice fait uniquement son travail.
Quelques rappels:
Les sondages de l’Elysée
L’affaire TAPIE
L’affaire Karachi
Le supposé financement libyen de la campagne présidentielle
L’affaire BETTENCOURT
Les écoutes téléphoniques
La réaction de SARKOZY
La victimisation est une tactique classique tant qu’un homme politique n’est pas mis en examen ce qui est le cas de Nicolas Sarkozy et, a fortiori, condamné.
Tout en se considérant par l’allusion au « citoyen normal », il donne un message politique, il publie une tribune dont l’objectif est de créer la panique pour faire oublier les charges graves qui le menacent tout en focalisant l’attention médiatique sur le bras de fer politique qui s’annonce. Il n’hésite pas, comme à son habitude, à mobiliser les interventions de ses amis politiques sur tous les médias pour accuser le gouvernement, les juges et la police.
Non, SARKOZY n’est pas
un « citoyen normal »
En tant qu’ancien Président de la République, il dispose de moyens fournis par la République ce qui est, à mes yeux, absolument ANORMAL puisqu’il est théoriquement redevenu un « citoyen normal » comme il voudrait nous le faire croire !
(2) Concept de politique de civilisation, développé par Edgar Morin, récupéré par Nicolas Sarkozy dans ses vœux aux Français du 31 décembre 2007.
« Une politique de régression », Michel Onfray et Patrick Braouezec, Le Monde, mardi 22 janvier 2008, p. 20.
(3) A quoi sert l’identité nationale, Gérard Noiriel, éd. Agone, 2007, p. 87
(4) Dire Non : Edwy Plenel, Mars 2014. P 32.
(*) Charles Pasqua et l’Intégrité publique:
Charles Pasqua a été l’objet de plusieurs informations judiciaires pour divers faits survenus durant sa carrière politique ou ministérielle (il lui serait reproché d’avoir profité de ses fonctions place Beauvau et dans les Hauts-de-Seine, deux lieux où Sarkozy va lui succéder, pour truquer des marchés) :
Affaire du trafic d’armes vers l’Angola
Affaire de la Sofrem
Affaire du casino d’Annemasse
Affaire du déménagement du siège d’Alsthom
Affaire de la Fondation Hamon (mis en examen le 23 mai 2006)
Dans l’Affaire Pétrole contre nourriture et selon un rapport de synthèse
par Guillaume ERNER du lundi au vendredi de 10h à 11h
Les français se méfient des politiques, des syndicalistes mais aussi et surtout des journalistes. De là à dire qu’il s’agit de la profession la plus méprisée de France, il n’y a qu’un pas, franchi récemment par Patrick Buisson.
Qu’est-ce que les français reprochent aux journalistes ?
Si vous avez envie de taper sur un journaliste, n’hésitez pas, appelez-nous au 01 45 24 70 00 ou commentez sur ce site et sur les réseaux sociaux nous sommes servicepublicfi.
Céline PIGALLE, Directrice de la rédaction d’i-TELE , Directrice de l’information du groupe Canal+
Jérôme BOUVIER, médiateur de RADIO FRANCE
Reportage: Antoine LY
Anne Hommel est conseillère en communication. Avant de lancer sa propre société « Majorelle », elle a travaillé pour le compte de Dominique Strauss-Kahn et Jérôme Cahuzac. Elle les a accompagnés au pire moment de leur vie médiatique.
L’affaire Nafissatou Diallo pour DSK, et l’affaire des comptes suisses pour Cahuzac.
A chaque fois, c’est Anne Hommel qui a géré leur communication de crise. Elle sait que son métier est souvent mal perçu. Elle a accepté de donner sa vision de son travail à notre reporter Antoine LY.
COMMENTAIRE:
(Le Souffle c’est ma Vie / Thierry LAMIREAU)
Ce jeudi 13 mars 2014, à FRANCE INTER, dans l’émission « Service Public », l’on a joué à fond l’hypocrisie, le mensonge par omissionet lacensure.
A FRANCE INTER, le producteur-animateur Guillaume ERNER veut nous faire croire que tout peut-être dénoncé sur le thème du journalisme…sauf qu’il ne faut surtout pas parler des journalistes de FRANCE INTER.
Le journaliste Simon TIVOLLE en est l’exemple type.
J’ai donc choisi d’appeler le standard de FRANCE INTER ce jeudi 13 mars à 9h27, bien avant l’émission entre 10h et 11h.
A FRANCE INTER comme dans tous les autres médiasla vérité est cachée, l’OMERTA est totale quant au fait de dénoncer l’utilisation des armes à l’URANIUM « APPAUVRI » par la France aussi bien avec les Présidents SARKOZY que HOLLANDE pour ne reprendre que les deux derniers.
FRANCE INTER a préféré me censurer…alors qu’elle avait une occasion unique de dénoncer l’attitude scandaleuse d’un de ses journalistes (Simon TIVOLLE) responsable des affaires liées aux armées et au Ministère de la Défense !
FRANCE INTER manipule donc les auditeursen faisant croire que la ligne est ouverte pour « taper sur un journaliste » !
FRANCE INTER, une radio qui ne manque pas d’air…pour se taire.
NATIONS UNIES (Etats-Unis) – La question de la taille et du financement du projet visant à déployer des milliers de Casques Bleus en Centrafrique était, jeudi 6 mars 2014, au coeur des discussions du Conseil de Sécurité, l’ambassadeur français prédisant une négociation difficile.
Ce sera une négociation difficile car pour beaucoup de pays, le coût des opérations de maintien de la paix pose problème, a souligné Gérard Araud à l’issue de la réunion.
La première du Conseil sur la proposition de Ban Ki-moon de déployer d’ici la mi-septembre 12.000 soldats et policiers en République centrafricaine (RCA) pour rétablir l’ordre dans un pays immense en proie à l’anarchie et à la violence entre communautés chrétienne et musulmane.
Tous les Etats membres comprennent la nécessité d’une opération de maintien de la paix mais il y a des questions, des nuances sur la nature de la menace, a poursuivi l’ambassadeur français. Il a admis qu’il s’agirait d’une opération lourde et inscrite dans la durée, qui coûterait plusieurs centaines de millions de dollars par an selon les estimations de l’ONU.
La France va proposer, dans les semaines qui viennent, à ses partenaires d’adopter une résolution autorisant cette opération, qui prendra le relais de la force de l’Union Africaine (MISCA) déjà sur place aux côtés des 2.000 soldats français de l’opération SANGARIS.
Selon l’ambassadrice américaine à l’ONU Samantha Power, les Etats-Unis soutiennent la demande du secrétaire général de l’ONU et sont prêts à travailler en collaboration étroite avec leurs partenaires sur ce projet.
Il est clair, a déclaré Mme Power à l’AFP, qu’une (telle) opération devra être soutenue par des partenaires sur le terrain, y compris par le biais d’une présence militaire continue et solide -une invitation à la France à maintenir un contingent en RCA.
L’administration Obama devra cependant
convaincre le Congrès de financer l’opération.
Nous sommes d’accord sur l’objectif (…) mais un certain nombre de questions ont été posées, a de son côté expliqué le patron des opérations de maintien de la paix de l’ONU Hervé Ladsous. Il a fait valoir que l’opération serait flexible et sa mise en place progressive afin d’amortir un coût important, qu’il a chiffré à des centaines de millions mais pas un milliard de dollars par an.
En présentant le plan de M. Ban au Conseil, M. Ladsous avait reconnu qu’il n’y avait pas de solution miracle en République centrafricaine, jugeant toutefois une opération de maintien de la paix indispensable.
Retarder une réponse durable pourrait être encore plus coûteux, a-t-il plaidé en soulignant l’impact négatif potentiel pour la stabilité de la région, y compris une division du pays et la création d’un terrain propice aux groupes extrémistes.
En attendant l’arrivée des Casques Bleus à l’automne, il avait appelé à apporter d’urgence à la MISCA un soutien financier rapide et généreux. La plupart des futurs Casques Bleus viendront des rangs de la MISCA.
La patronne des opérations humanitaires de l’ONU Valérie Amos a, elle aussi, plaidé pour l’envoi de renforts. A l’heure où je vous parle, des gens vivent dans la peur d’être attaqués et la communauté internationale semble paralysée, a-t-elle déclaré devant le Conseil.
Il faut donc rétablir la sécurité
pour faciliter la livraison de l’aide humanitaire:
La route de Douala, au Cameroun, à Bangui n’est pas sûre et cela oblige à acheminer les secours par avion, ce qui coûte presque huit fois plus cher que par la route, a-t-elle expliqué.
Le financement de l’aide est insuffisant alors qu’une crise alimentaire menace:
Des 551 millions de dollars de l’appel de fonds de l’ONU pour 2014, seuls 16% ont été versés.
Mme Amos s’est rendu récemment en RCA, de même que le Haut Commissaire de l’ONU aux réfugiés Antonio Guterres.
Ce dernier a confié au Conseil qu’en huit ans de mandat il avait rarement ressenti autant d’émotion que pendant cette visite.
Depuis début décembre, nous assistons à un « nettoyage » frappant la majorité de la population musulmane dans l’ouest de la RCA, a-t-il dénoncé, expliquant que 15.000 musulmans étaient encore pris au piège dans l’ouest de la RCA, sous la menace d’éléments anti-Balaka.
Alors, même si la Renault Zoé ne s’est écoulée qu’à 10.000 exemplaires un an après son lancement en grande pompe, l’industriel breton n’en démord pas: « La voiture électrique est la voiture de demain », assure-t-il au micro de RTL.
Développer le réseau de bornes électriques
« Tous ceux qui habitent dans les villes voient la pollution. Tout le monde a envie de la voiture électrique, assure l’homme d’affaires. C’est naturel d’hésiter à acheter une voiture avec une technologie nouvelle. Mais je ne doute pas que ça va venir », poursuit-il.
Pour cela, l’industriel mise avant tout sur le développement du maillage national de bornes électriques. »L’un des points pour le développer, c’est d’avoir un réseau national de bornes. Il y en a déjà grâce à nous beaucoup en Île-de-France et à Bordeaux, il faut maintenant qu’il y en ait un peu partout en France pour que le véhicule électrique puisse servir partout », estime-t-il.
Arnaud Montebourg a annoncé une proposition de loi qui vise à créer un opérateur national afin de pourvoir la France d’un réseau essentiel de bornes électriques de recharges. Vincent Bolloré devrait évidemment être de la partie. »On est bien sûr candidats, avec EDF, lâche-t-il. On a dû installer 90% des bornes existantes. Notre intention est de couvrir le reste des villes de France », ajoute-t-il.
Un investissement d’avenir
Depuis le début du projet, en 1993, son pari de l’électrique lui a déjà coûté près de 2 milliards d’euros. »C’est beaucoup d’argent pour une famille, concède l’industriel. Mais on est un groupe qui a la chance de ne pas être dominé par les financiers, ce qui permet des politiques à très long terme », assure-t-il.
« Aujourd’hui, on se rend bien compte que c’est un secteur d’avenir. Nos batteries servent non seulement pour les voitures mais aussi pour des bus, des tramways et aussi pour l’éolien et le photovoltaïque. Des énergies que tout le monde veut développer et nos batteries vont permettre de réaliser cette transition énergétique », explique-t-il.
Un penchant pour Anne Hidalgo
Alors que la bataille pour la mairie de Paris s’intensifie, l’industriel tient d’ailleurs à saluer la volonté politique de Bertrand Delanoë dans le lancement d’Autolib. »Delanoë à osé à l’époque où personne n’y croyait. Ce qui a été fait à Paris, à Lyon ou à Bordeaux, ce sont des démarrages formidables », assure-t-il. Aussi serait-il plus enclin à trouver un terrain d’entente avec celle qui est désignée pour lui succéder, Anne Hidalgo, qu’avec NKM.
« Anne Hidalgo dit qu’elle va permettre de faciliter l’auto partage électrique. Forcément, on abonde dans cette politique, confie-t-il. Imaginer une ville où il n’y a plus de bruit et de pollution, c’est quand même ce qu’on veut laisser à nos enfants. Je fais partie d’une génération où je me baladais dans Paris la fenêtre ouverte il y a quarante ans. Donc tous les politiques qui sont dans cette orientation, je suis avec eux », continue l’industriel.
Depuis la création du groupe on a eu trois rois,
un empereur et 24 présidents de la République
(Vincent Bolloré)
Par ailleurs, Vincent Bolloré se félicite du tournant entrepris par François Hollande avec son pacte de responsabilité. »C’est sûrement la bonne direction. Pour que les gens entreprennent, il faut leur donner les bonnes conditions, estime-t-il. Quand je suis arrivé à la tête de l’entreprise, la première chose que j’ai pu faire c’est de donner confiance. Je n’avais pas d’argent, pas beaucoup d’idées mais je pouvais donner confiance. Si le gouvernement va dans ce sens, c’est excellent », poursuit l’homme d’affaires.
Et de conclure : « Depuis la création du groupe on a eu trois rois, un empereur et 24 présidents de la République. Depuis 192 ans, on s’est débrouillés, on va continuer ».
Crédit:
Marc-Olivier FOGIEL
Interview
de
Vincent BOLLORE
(RTL)
RETOUR SUR INFOS:
Non, cher ami BOLLORE,
tous les gens ne sont pas
ceux que vous croyez !
Observatoire du Nucléaire
- Communiqué
du
8 novembre 2013-
Voiture électrique :
Une nouvelle victoire
de
l’Observatoire du Nucléaire
qui obtient enfin
la reddition du pollueur
et menteur
Bolloré !
Mais Bolloré reste coupable
d’allégations « écologiques »
injustifiées en faveur de sa Bluecar.
Après trois mois et demi d’enfermement dans le déni et le mensonge, la société Bolloré vient enfin de retirer, ce vendredi 8 novembre 2013, la mention « propre » du site web publicitaire qu’elle consacre à sa voiture électrique Bluecar, utilisée d’ailleurs par Autolib (Paris), BlueLy (Lyon) ou BlueCub (Bordeaux).
Pour mémoire, le 17 juin 2013, l’Observatoire du Nucléaire a saisi le Jury de déontologie publicitaire concernant les allégations publicitaires des principaux constructeurs de voitures électriques, lesquelles étaient abusivement présentées comme « propres », « vertes » ou « écologiques ». Tout comme Renault, Citroën, Opel ou Nissan, la société Bolloré a été amenée à s’engager à modifier ses publicités et, en l’occurrence, à retirer la mention « propre ».
C’est en effet par écrit, daté du 24 juillet 2013, que la société Bolloré s’est engagée par ces termes : « Afin de ne pas créer de confusion dans l’esprit du consommateur, nous consentons à retirer le mot « propre » de notre publicité. » (cfhttp://observ.nucleaire.free.fr/observatoire-bollore-bluecar.jpg )
Or, plusieurs mois après cet engagement écrit, et contrairement aux autres constructeurs qui ont immédiatement rectifié leurs publicités, la société Bolloré n’a pas tenu parole, poussant l’Observatoire du Nucléaire à saisir à nouveau le Jury de déontologie publicitaire mais aussi à mettre en ligne début novembre une page web dénonçant ce scandale : http://blue.car.bollore.free.fr
C’est assurément suite à cette nouvelle offensive que, le vendredi 8 novembre 2013, la société Bolloré a enfin retiré de son site web la mention « propre » qui désignait abusivement la Bluecar.
Il est intéressant de noter que Bolloré a effectué cette rectification sans en informer l’Observatoire du Nucléaire : des personnes suspicieuses pourraient en déduire que l’objectif de cette manoeuvre discrète pourrait être d’attaquer ensuite l’Observatoire du Nucléaire pour « diffamation », ses accusations n’étant plus d’actualité. Il faut en effet savoir que Bolloré est coutumier des procédures visant à faire taire les critiques émises à son encontre (cf http://www.bastamag.net/article3402.html )
Toutefois, tout en prenant acte de la reddition justifiée de Bolloré, l’Observatoire du Nucléaire note que les publicités concernant la Bluecar comportent toujours des allégations « écologiques » parfaitement injustifiées : ainsi, il est prétendu que la Bluecar « ne consomme aucun combustible fossile, ne provoque aucune pollution directe et contribue ainsi à préserver notre environnement. »
Or :
- si elle ne brûle pas d’hydrocarbures comme carburant, la Bluecar en consomme lors de sa fabrication. – le subterfuge que constitue l’utilisation de la formule « aucune pollution directe » ne saurait dédouaner la Bluecar de la pollution due en particulier aux pneus et aux batteries. – le subterfuge que constitue l’utilisation de la formule « aucune pollution directe » ne saurait faire oublier que l’extraction du lithium contenu dans la fameuse batterie LMP (Lithium Métal Polymère) de Bolloré est directement responsable de graves pollutions, et que c’est aussi le cas en cas d’incendie et en fin de vie. Or, Bolloré va jusqu’à prétendre que cette batterie est « uniquement composée de matériaux non polluants » et « ne représente aucun danger pour l’environnement » (cf http://www.bluecar.fr/fr/pages-innovation/batterie-lmp.aspx )
Qui plus est, lorsque la Bluecar est en position de rechargement de ses batteries, elle utilise de l’électricité qui, au même moment, est produite par des installations terriblement polluantes (en particulier les centrales nucléaires, dont provient 80% de l’électricité utilisée en France). La pollution est alors encore plus « directe »…
En conséquence, tout en notant que Bolloré a enfin cessé de prétendre que la Bluecar était « propre », l’Observatoire du Nucléaire continue son offensive et, par exemple, va à nouveau saisir le Jury de déontologie publicitaire par rapport aux autres allégations injustifiées décrites ci-dessus.
Observatoire du nucléaire
- Communiqué – Vendredi 25 octobre 2013-
Voiture électrique :
L’Observatoire
du Nucléaire
ajoute
Nissan et Mitsubishi
à son palmarès !
(Photo: Vincent BOLLORE près d’une voiture et d’une borne électriques / DR)
La voiture électrique est souvent prétendue « propre », « verte », ou « écologique », ce qui est faux de façon générale . et encore plus lorsque le rechargement des batteries par l’électricité d’origine nucléaire est présenté comme vertueux ! (*)
C’est pour cela que l’Observatoire du Nucléaire, en saisissant le Jury de déontologie publicitaire, a contraint Renault, Citroën, Opel et Bolloré à reconnaître leurs torts et à rectifier leurs publicités mensongères ou trompeuses (cf http://observ.nucleaire.free.fr/observ-contre-voitelec.htm ).
Nissan ayant pour sa part obtenu un délai en assurant ne pas avoir reçu à temps les documents de la procédure, l’Observatoire du Nucléaire en a profité pour faire citer aussi Mitsubishi qui était passé entre les mailles du radar.
L’Observatoire du Nucléaire peut aujourd’hui se féliciter d’avoir aussi ramené à la raison ces deux constructeurs japonais qui, en pleine catastrophe de Fukushima, devraient savoir mieux que quiconque qu’une voiture électrique rechargée à l’électricité nucléaire (80% de la production française) est encore plus polluante que tout autre modèle.
Désormais, Mitsubishi « admet qu’un véhicule électrique ne peut être regardé comme n’ayant aucun impact sur l’environnement. » (**)
Pour sa part, Nissan a fait savoir que « cette publicité a échappé à la vigilance de ses services en charge du respect des règles déontologiques » (***). Il apparaît que les services en question ont réussi à remettre la main sur la publicité qui s’était échappée, et à la rectifier.
L’Observatoire du Nucléaire doit cependant faire savoir que le pollueur Bolloré est aussi un gros menteur puisqu’il continue à prétendre que son modèle Leaf est un « véhicule propre », mention qu’il s’était pourtant lui-même engagé à retirer « afin de ne pas créer de confusion dans l’esprit du consommateur » (cf http://observ.nucleaire.free.fr/observatoire-bollore-bluecar.jpg )
Par malchance, l’AFP (Agence France PRESQUE) a omis de faire connaître le succès de l’Observatoire du Nucléaire, et surtout l’engagement pris et bafoué par Bolloré. Et comme la plupart des médias se contentent de reprendre ce que publie l’Agence France Presque, l’opinion publique a presque été informée.
Le mensonge et la confusion sont donc de mise, Bolloré étant il est vrai encouragé dans cette voie sans issue par l’inénarrable François Hollande : ce dernier a apporté sa caution élyséenne en visitant le 20 septembre l’usine polluante de batteries polluantes de Bolloré, qui plus est en la faisant passer pour un exemple de démarche écologique, le tout étant abondamment couvert par l’Agence France Presque qui avait retrouvé son clavier.
- La visite de M. Hollande à l’usine Bolloré a donc lieu sur fond de mensonge et de tromperie
– Bolloré bafoue son engagement pris par courrier auprès du Jury de déontologie publicitaire
Attaquée par l’Observatoire du Nucléaire qui l’a assignée devant le Jury de déontologie publicitaire (http://www.jdp-pub.org ), au même titre d’ailleurs que Renault, Citroën, Opel et Nissan, la société Bolloré a été elle aussi obligée de reconnaître ses torts : elle ne peut pas prétendre que la voiture électrique est « propre » (ou « écologique », ou « verte »)
Par courrier du 24 juillet 2013 (*), adressé au Jury de déontologie publicitaire en réponse à la procédure de l’Observatoire du nucléaire, Bolloré s’engage formellement « à retirer le mot « propre » de [sa] publicité » pour la Bluecar :
La décision du Jury de déontologie publicitaire, prenant acte de l’engagement de Bolloré, a été publiée hier 19 septembre (**)
Or, il est facile de le constater sur son site web (***), Bolloré continue de prétendre que la Bluecar est « un véhicule propre« . (***)
En visitant l’usine des batteries pour voitures électriques de Bolloré, le Président François Hollande commet une lourde erreur puisqu’il accrédite l’idée, complètement fausse comme reconnu par les constructeurs (****), que la voiture électrique serait « propre. »
Le pire est que cette visite se déroule sur fond de mensonges et de reniements de la part de la société Bolloré qui n’a pas mis à exécution son engagement de retirer le mot « propre » de ses publicités pour la voiture électrique.
-Renault, Citroën, Bolloré, Opel et Nissan corrigent leurs publicités-
(Photo: Vincent BOLLORE / AFP)
Mis en cause par l’Observatoire du nucléaire, qui les a assignés devant leJury de déontologie publicitaire, les principaux constructeurs automobiles ont été obligés de reconnaître que leurs voitures électriques sont polluantes etils ont en conséquence corrigé leurs publicités (*).
Ce jeudi 19 septembre 2013, le Jury de déontologie publicitaire a mis en ligne ses décisions (cf http://www.jdp-pub.org ) concernant Renault (modèle ZOE), Citroën (modèle C-zéro), Opel (modèle Amperra) et Bolloré (modèle Bluecar).
Nissan (modèle Leaf) a obtenu un délai jusqu’à début octobre (et comparaîtra en même temps que Mitsubishi, modèle I-Miev) mais a aussi reconnu ses torts et rectifié ses publicités.
Avant même l’audience, les constructeurs avaient reconnu la pertinence des accusations portées par l’Observatoire du Nucléaire et rectifié leurs publicités : ils n’ont effectivement pu que reconnaître que la voiture électrique n’est ni « propre », ni « écologique », ni « verte », etc
En particulier, il n’est pas acceptable de prétendre que la voiture électrique serait « propre »… parce que ses batteries seraient rechargées avec de l’électricité d’origine nucléaire : cette électricité, et donc les voitures qui l’utilisent, est coupable de toutes les tares et graves pollutions de l’industrie de l’atome, des mines d’uranium aux déchets radioactifs, sans oublier les catastrophes comme celle de Fukushima.
De toute façon, l’Observatoire du Nucléaire rappelle qu’un véhicule, électrique ou non, n’est JAMAIS « propre » ou « écologique », et ce pour quatre raisons principales :
- la construction de tout véhicule nécessite des matières premières et de l’énergie dont l’extraction et la production ont inévitablement des impacts sur l’environnement.
- tout véhicule motorisé utilise des pièces et éléments extrêmement polluants, en particulier les pneus et les batteries.
- tout véhicule représente une certaine quantité de déchets lorsqu’il arrive en fin de vie.
- enfin, la source d’énergie – en particulier électricité et essence – utilisée pour faire fonctionner un moteur est toujours cause de pollution.
L’Observatoire du Nucléaire dénonce les promoteurs de la fumeuse « transition énergétique »dont le but principal, de toute évidence, est de continuer les gaspillages d’énergie et de matières premières en tentant de relancer, par des investissements insensés et sous prétexte de croissance prétendue « verte », des industries moribondes comme le nucléaire et l’automobile.
La visite demain du Président de la République dans l’usine Bolloré de batteries pour voitures électriques est l’illustration parfaite de cette fuite en avant absurde. M. Hollande ferait bien de prendre acte de la démonstration magistrale apportée par l’Observatoire du Nucléaire : qu’elle soit produite par Bolloré ou tout autre constructeur, la voiture électrique est polluante.
(*) Aveux des constructeurs :
Renault : « La mention du caractère écologique du véhicule électrique ZOE sans aucune relativisation est, en effet, contraire aux engagements que nous avons pris (…) en signant la charte pour une communication responsable. Nous avons en conséquence apporté les modifications nécessaires, dès réception de votre courrier. » : LIEN
Citroën : « Cette page concernant la C-Zéro (…) intègre effectivement des termes contraires à la SNDD (stratégie nationale du développement durable) (…) J’ai donc fait procéder immédiatement à la correction de cette page dès réception de votre courrier… » : LIEN
Opel – General Motors : « La communication sur l’Opel Ampera à laquelle vous vous référez (…) est en effet inexacte et maladroite aussi, à réception de votre courrier, nous l’avons immédiatement corrigée… » : LIEN
Bollore fait pour sa part preuve d’une réelle mauvaise foi en tentant de justifier ses allégations concernant le caractère prétendu « propre » de sa Bluecar, mais »consent » quand même à revenir à la raison : « Néanmoins, afin de ne pas créer de confusion dans l’esprit du consommateur, nous consentons à retirer le mot « propre » de notre publicité… » : LIEN
Nissan a aussi fini par rectifier son site Internet consacré au modèle électrique Leaf , cessant d’affirmer de façon sidérante que ce véhicule « n’a AUCUN impact sur l’environnement« . LIEN
Rappel :
Observatoire du nucléaire
Communiqué du 26 août 2013
-Mise à jour le 3 septembre avec la capitulation de Nissan-
Quintuple victoire
de l’Observatoire
du Nucléaire
sur l’industrie
de la voiture
électrique…
et nucléaire
- Non, la voiture électrique n’est pas « propre » ni « écologique ». Oui, elle est polluante… en particulier lorsqu’elle est rechargée en France avec des centrales nucléaires.
- Avant l’audience du 6 septembre 2013 du Jury de déontologie publicitaire, saisi par l’Observatoire du Nucléaire, Renault, Citroën, Bollore, Nissan et Opel avouent leurs fautes et rectifient leurs publicités.
L’Observatoire du Nucléaire est d’ores et déjà assuré de remporter, vendredi 6 septembre 2013, une victoire fracassante sur la désinformation opérée par les industriels de la voiture électrique… et nucléaire.
En effet, convoqués par le Jury de déontologie publicitaire sur saisine de l’Observatoire du nucléaire, les industriels Renault, Citroën, Bollore, Opel et Nissan ont reconnu leurs torts avant même l’audience et ont immédiatement rectifié leurs publicités :
Renault : « La mention du caractère écologique du véhicule électrique ZOE sans aucune relativisation est, en effet, contraire aux engagements que nous avons pris (…) en signant la charte pour une communication responsable. Nous avons en conséquence apporté les modifications nécessaires, dès réception de votre courrier… » : LIEN
Citroën : « Cette page (…) intègre effectivement des termes contraires à la SNDD (stratégie nationale du développement durable) (…) J’ai donc fait procéder immédiatement à la correction de cette page dès réception de votre courrier. » : LIEN
Opel - General motors : « La communication sur l’Opel Ampera à laquelle vous vous référez (…) est en effet inexacte et maladroite aussi, à réception de votre courrier, nous l’avons immédiatement corrigée » : LIEN
Bolloré fait pour sa part preuve d’une réelle mauvaise foi en tentant de justifier ses allégations concernant le caractère prétendu « propre » de sa Bluecar, mais fini quand même par revenir à la raison : « Néanmoins, afin de ne pas créer de confusion dans l’esprit du consommateur, nous consentons à retirer le mot « propre » de notre publicité » : LIEN
Nissan, muette dans un premier temps, a finalement répondu aux interpellation sur Twitter ( LIEN ) et rectifié sa publicité consacrée au modèle électrique Leaf qui affirmait de façon sidérante que ce véhicule « n’a AUCUN impact sur l’environnement« . Aujourd’hui, la page en question prétend « seulement » que la Leaf « n’a aucune émission polluante (à l’utilisation) », ce qui est moins grave mais reste contestable (cf plus bas).
L’Observatoire du Nucléaire rappelle donc qu’un véhicule, électrique ou non, n’est JAMAIS « propre » ou « écologique », et ce pour quatre raisons principales :
- la construction de tout véhicule nécessite des matières premières et de l’énergie dont l’extraction et la production ont inévitablement des impacts sur l’environnement.
- tout véhicule motorisé utilise des pièces et éléments extrêmement polluants, en particulier les pneus et les batteries.
- tout véhicule représente une certaine quantité de déchets lorsqu’il arrive en fin de vie.
- enfin, l’énergie utilisée pour faire fonctionner un moteur est toujours cause de pollution.
Ce dernier point est bien connu lorsqu’il s’agit d’un véhicule thermique utilisant un carburant issu du pétrole ou du gaz, mais c’est aussi le cas pour un véhicule fonctionnant à l’électricité, par exemple lorsque cette dernière est produite par des centrales nucléaires car celles-ci occasionnent d’importants rejets radioactifs et chimiques dans leur environnement et produisent des déchets radioactifs qui vont rester dangereux pendant des millénaires.
L’industrie de l’atome est d’ailleurs responsable de nombreuses autres pollutions tout au long de sa chaine, de la mine d’uranium au stockage des déchets radioactifs. Il est de fait dérisoire de prétendre, comme c’est trop souvent le cas, que c’est en France que les véhicules électriques sont « les plus propres » du fait que l’électricité y est à 75% d’origine nucléaire.
D’autre part, c’est avec mauvaise foi que des constructeurs communiquent sur le fait que les voitures électriques n’occasionnent aucun rejet « en fonctionnement », ou « à l’utilisation » : ces rejets ont en effet eu lieu au préalable lors de la production de l’électricité : la voiture électrique ne fait finalement que déplacer la pollution dans le temps et dans l’espace, mais elle ne la réduit absolument pas.
La collusion entre les industriels de l’automobile et ceux de l’atome se concrétise par ailleurs autour du projet de compteur « intelligent » Linky, véritable Cheval de Troie qui doit être installé massivement en France chez les citoyens pour leur faire consommer plus d’électricité, pour installer un parc de voiture électriques rechargées par les centrales nucléaires, mais aussi pour recueillir sur la population d’innombrables informations qui seront utilisées à des fins commerciales puis policières.
Moins polluante
mais pas écologique:
La pub pour la voiture électrique
De BOLLORE
épinglée
(AFP/3 avril 2014)
Bordeaux – Le Jury de Déontologie Publicitaire (JDP) a épinglé la Bluecub, voiture électrique d’autopartage du groupe BOLLORE lancée en janvier 2014 à Bordeaux, en estimant que le véhicule, quoique moins polluant que d’autres transports, ne peut se présenter comme écologique.
Dans une décision publiée mercredi 2 avril 2014, le JDP, instance liée à l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP) qui avait été saisie par une ONG anti-nucléaire (l’Observatoire de Nucléaire), a mis à l’index le site internet de la Bluecub, présentant la voiture comme Ecologique, précisant: 0 bruit, 0 odeur, 0 émissions de CO2.
Le jury constate que les précisions sur l’absence de bruit, d’odeur et CO2 ne permettent pas, à elles seules, de qualifier le service d’+écologique+, et que l’utilisation des véhicules électriques, si elle apparaît moins polluante que celle de véhicules conventionnels, l’est davantage que d’autres modes de transport compte tenu notamment des sources d’énergie nécessaires à leur fonctionnement.
Le JDP rappelle que lorsqu’il est impossible de justifier des formulations globales comme écologique, vert, éthique, durable etc, la publicité doit les relativiser avec des formulations telles que « contribue à ».
Le jury a donc demandé le non-renouvellement de la diffusion de cette publicité.
La Bluecub, lancée sur la Communauté Urbaine de Bordeaux (725.000 habitants) doit disposer d’ici 2015 de 200 voitures 4 places, d’une autonomie de 250 km, rechargeable dans 80 stations.
Le JDP avait été saisi par l’Observatoire du Nucléaire, qui a salué dans sa décision, une nouvelle victoire sur la communication trompeuse des lobbies de la voiture et de l’automobile.
Pour l’Observatoire du Nucléaire, en France on peut désigner par le terme +véhicules nucléaires+ les véhicules électriques, car 75% de l’électricité est d’origine nucléaire.
Le groupe BOLLORE a assuré, jeudi 3 avril 2014, qu’en bons élèves, s’il faut retirer un mot d’une pub, on va le retirer. Mais une fois obtenus des certificats d’énergie renouvelable pour ses Bluecub sur Bordeaux, comme Paris et Lyon, on remettra le mot qu’on veut.
« Mais ce n’est pas le sujet. Le sujet c’est qu’il y a de la pollution dans toutes les villes, qui forcent à la circulation alternée à Paris, que dans le monde entier des villes se tournent vers les solutions BOLLORE comme dépolluantes, comme Indianapolis ou Londres récemment », a déclaré à l’AFP Julien VARIN, directeur de communication du groupe BOLLORE.
PARIS – L’Elysée envisage de fermer plusieurs centrales nucléaires françaises vieillissantes, outre celle de Fessenheim, et de les remplacer sur les mêmes sites par des réacteurs EPR de troisième génération, rapporte lundi 10 février 2014 le journal Le Monde.
Les centrales visées sont celles dont le prolongement au-delà de 40 ans coûterait trop cher à l’électricien EDF, sommé par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) de les mettre aux normes décidées après la catastrophe de Fukushima, en mars 2011 au Japon.
L’Elysée et Matignon, comme EDF et le groupe nucléaire AREVA, n’ont pas commenté l’information.
A Bercy et au ministère de l’Ecologie et de l’Energie, on rappelle que l’engagement du président François Hollande de réduire de 75% à 50% la part de l’énergie nucléaire dans la production électrique française à l’horizon 2025 sera tenu, ainsi que celui de plafonner à son niveau actuel la capacité française de production nucléaire.
Le président s’est engagé sur 50% de nucléaire en 2025, sur les manières de l’atteindre un débat existe, admet-on toutefois au ministère de l’Ecologie.
Le chef de l’Etat s’est également engagé à diviser par deux la consommation énergétique d’ici à 2050.
Selon Le Nouvel Observateur toutefois, cet objectif de 50% d’électricité d’origine nucléaire serait retardé à 2028 au plus tôt, comme l’avait déjà indiqué le journal Libération.
En échange de la fermeture d’une vingtaine de réacteurs, EDF obtiendrait le feu vert pour la construction de deux, voire trois EPR, comme l’EPR finlandais d’AREVA, précise le magazine.
Une source proche du dossier a confirmé à l’AFP qu’a priori ce ne sera pas le même nombre de fermetures que d’ouvertures de centrales.
Le Nouvel Observateur ajoute que rien n’est encore formellement arbitré à l’Elysée, où les discussions impliquent les ministres Pierre Moscovici (Economie), Arnaud Montebourg (Redressement Productif) et Philippe Martin (Ecologie et Energie).
Seule la fermeture des deux réacteurs de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) est pour l’heure prévue, fin 2016, sur les 58 réacteurs répartis dans 19 centrales nucléaires françaises.
Elle doit être compensée par la mise en service de l’EPR de Flamanville (Manche), dont le chantier a pris quatre ans de retard pour un coût de 8,5 milliards d’euros, triplé par rapport au budget initial.
Selon Le Monde, le PDG d’EDF, Henri Proglio, estime que la part du nucléaire diminuera mécaniquement en raison de la hausse de la consommation d’électricité liée aux nouvelles technologies et à un accroissement de la population de 6 millions d’habitants supplémentaires.
Le lobby du nucléaire ne va pas se laisser faire d’autant qu’il est bien intégré dans tous les postes clefs de l’Etat.
HOLLANDE ne fera pas grand chose pour contraindre le milieu pro-nucléaire quant aux dits « écologistes » ils ne disent que des conneries sur le sujet !
Pour rappel, je vous invite à relire le lien ci-dessous…qui ne plait pas à tous les « écologistes »:
Des Mirage 2000 en vol vers le Tchad depuis leur base de Nancy, le 12 janvier 2013. | AP/Richard Nicolas-Nelson
N’DJAMENA (Alwihda Info) - Le président tchadien Idriss Deby a accepté l’extension de la base militaire française.
Le nouveau redéploiement de la présence militaire française concerne le renforcement de l’effectif au Tchad avec trois cents nouveaux soldats avec une extension au nord du pays.
Il s’agit de renforcer la présence militaire à Faya et de créer une nouvelle base à Zouar. Avoir un œil vigilant sur ce qui se passe au Sud libyen pour prévenir toute tentative de déstabilisation de la ceinture africaine frontalière, tel est l’objectif de la nouvelle stratégie française.
La France est impliquée directement dans trois conflits importants:
(Photo: Avion RAFALE au-dessus du MALI en février 2013 / Ministère de la Défense)
La Libye, le Mali et la Centrafrique. Si dans les deux premiers, l’intervention s’est passée « au moins pire », en Centrafrique, les soldats français sont montrés du doigt dans les atrocités de la milice chrétienne antibalaka contre la communauté minoritaire musulmane.
Barack Obama a accueilli François Hollande, le 10 février 2014, à sa descente de l’avion.
(Crédit: AFP)
François Hollande a profité de sa visite aux Etats-Unis pour rappeler les liens d’amitié entre la France et l’Amérique, déclarant les deux pays « amis pour toujours ».
1 /OBAMA n’a plus envie de se « brûler les ailes » sur le terrain de l’Afrique.
HOLLANDE continuera donc son sale boulot à l’aide des armes à l’URANIUM « APPAUVRI » !…comme le fait OBAMA ailleurs notamment à l’aide de ses drones tueurs chargés aussi à l’URANIUM « APPAUVRI ».
Entre CRIMINELS DE GUERRE on se comprend !
2 / HOLLANDE s’est retrouvé seul comme un minable après le retrait des Etats-Unis pour d’éventuelles frappes sur la Syrie.
3 / HOLLANDE ne voit rien à redire quant aux pratiques de la NSA…entre « amis », on continuera donc à s’espionner mutuellement !
4 / Retrouver les patrons des géants d’internet, Facebook, Twitter, Mozilla ou Google est, pour le moins, du plus mauvais goût d’autant que ces entreprises ne sont pas un modèle du genre quant au respect de la législation française.
La pratique favorite de HOLLANDE est donc le masochisme.
C’est une nouvelle confirmation que le Monde est tenu par des MANIPULATEURS et des MENTEURS.
Thierry LAMIREAU
lesoufflecestmavie.unblog.fr
Barack Obama – François Hollande:
Mais pourquoi tant d’amour?
(Thomas GUIEN / metronews.fr)
ANALYSE – Se donnant du « François » et du « Barack », le président français et son homologue américain n’en finissent pas d’afficher leur entente parfaite depuis lundi. Une attitude qui ne doit rien au hasard. Explications.
François Hollande et Barack Obama, lundi à la Maison Blanche.
(Photo: Alain JOCARD / AFP)
Quelques phrases balbutiantes en anglais pour l’un, plaisanteries glissées en français pour l’autre… Depuis l’arrivée de François Hollande sur le sol américain ce lundi, le président français et son homologue Barack Obama rivalisent de mots complices pour afficher au grand jour les liens étroits entre les deux nations.
Vol à bord d’Air Force One, honneurs militaires, fastueux dîner… les Etats-Unis couvrent en effet d’attentions le chef d’Etat tricolore, en particulier durant le volet washingtonien de cette visite, la première du genre pour un chef d’Etat français en 18 ans. Et pour cause : les deux hommes ont besoin l’un de l’autre. Pourquoi Barack Obama est-il aussi démonstratif ? Pourquoi tant d’amour franco-états-uniens ? Explications.
1. Obama a besoin de Hollande sur les dossiers internationaux
Il semble loin le temps où Washington vilipendait Paris pour son opposition à l’invasion en Irak. Désormais, les deux pays veulent afficher leur harmonie sur les dossiers chauds du moment. Les Etats Unis, qui ne veulent plus jouer le rôle du « gendarme du monde », reconnaissent d’ailleurs le leadership tricolore sur les dossiers malien et centrafricain. « Un seul pays ne peut venir à bout de tous les défis », ont écrit Barack Obama et François Hollande dans une tribune commune publiée dans Le Monde. Les deux hommes ont aussi évoqué leurs positions communes sur l’Iran et la Syrie, et souligné que l’Afrique « du Sénégal à la Somalie » est le théâtre « le plus visible » de leur « nouveau partenariat ».
2. Obama a peut-être quelque chose à se faire pardonner…
Barack Obama a-t-il quelque chose à se reprocher sur le dossier syrien ? En septembre dernier, le président américain avait en effet « lâché » Paris au dernier moment s’agissant d’éventuelles frappes, laissant François Hollande dos au mur. Il n’y a, souligne-t-on désormais à l’Elysée, ni « acrimonie » ni « amertume » à l’égard de la Maison Blanche.
3. Barack Obama n’aimait pas Nicolas Sarkozy
La dernière visite d’État d’un président français aux États-Unis remonte à 1996, du temps de Jacques Chirac. Son successeur, Nicolas Sarkozy, n’avait en effet pas eu cet honneur. Et pour cause, sa relation avec Barack Obama n’était pas au beau fixe. Elle était même « exécrable », selon François Heisbourg, président de la Fondation pour la Recherche Stratégique, cité par BFMTV. Barack Obama, de passage à Paris en juin 2009, avait d’ailleurs refusé un déjeuner à l’Élysée. Recevoir François Hollande en visite d’État, c’est retrouver l’amitié entre les deux pays.
4. Des passions communes (…et des intérêts aussi)
Au-delà de la high-tech, François Hollande et Barack Obama partagent « une même obsession »: remettre les économies de leur pays sur la voie d’une croissance dynamique, fait-on valoir à Paris. Des économies fortement imbriquées : près d’un demi-million d’emplois sont générés par des entreprises françaises aux Etats-Unis et réciproquement. Mercredi, François Hollande fera un crochet par San Francisco pour promouvoir les start-up françaises réunies au sein d’un « French Tech Hub » –quelques-uns de leurs dirigeants seront aussi à bord de l’Airbus présidentiel– et y retrouver les patrons des géants d’internet, Facebook, Twitter, Mozilla ou Google.
5. La force du pardon
La NSA, l’agence de renseignement américaine, est au cœur d’un vaste scandale depuis l’été 2013, les révélations de son ancien collaborateur Edward Snowden ayant mis en lumière des pratiques d’espionnage à grande échelle, notamment de dirigeants étrangers, dont la chancelière allemande Angela Merkel. Des pratiques qui avaient scandalisé Paris… avant que François Hollande ne passe l’éponge. « Il y a une confiance mutuelle qui a été restaurée (et) qui doit être fondée à la fois sur le respect de chacun de nos pays et également sur la protection de la vie privée », a déclaré ce mardi le président français.
6. France – USA : des amis historiques
Une première visite lourde de sens. Dès son arrivée sur le sol américain, Barack Obama a emmené son homologue pour effectuer un pélerinage au domaine de Monticello (Virginie, est), le fief du troisième président américain (1801-1809). Acteur de premier plan de l’indépendance soutenue par la France contre le pouvoir colonial britannique, Jefferson fut en effet l’un des premiers représentants diplomatiques des Etats-Unis à Paris. Histoire toujours, avec cette fois-ci les cérémonies du débarquement des alliés en 1944 : Barack Obama a annoncé ce mardi avoir accepté l’invitation française à se rendre sur les plages de Normandie l’été prochain.
LIBREVILLE – L’ONG Amnesty International a interpellé, mercredi 12 février 2014, dans un communiqué l’opinion internationale sur le nettoyage ethnique de civils musulmans qui se déroule selon elle dans l’ouest de la Centrafrique, et que les forces internationales ne parviennent pas à empêcher.
Les soldats de la force internationale de maintien de la paix ne parviennent pas à empêcher le nettoyage ethnique des civils musulmans dans l’ouest de la République centrafricaine, écrit l’ONG dans un communiqué, appelant la communauté internationale à faire barrage au contrôle des milices anti-balaka et déployer des troupes en nombre suffisant dans les villes où les musulmans sont menacés.
La situation en Centrafrique s’est détériorée après le renversement du président François Bozizé en mars 2013 par Michel Djotodia et la rébellion Séléka, qui avaient pris les armes fin 2012.
Depuis le départ forcé de M. Djotodia en janvier 2014, dont le mouvement, à majorité musulmane, a été accusé de nombreuses exactions a l’égard des populations chrétiennes, le pays a sombré dans une spirale infernale de violences interconfessionnelles, avec l’apparition des anti-balaka, des milices d’autodéfense paysannes à dominante chrétienne, décidées à se venger de la Séléka comme des civils musulmans.
Le 29 janvier 2014 à Boda, dans le nord-ouest, le départ des Séléka, consécutif à la démission de leur chef, a entraîné une flambée de violence sans précédent, faisant au moins 84 morts chrétiens comme musulmans, selon la Croix-Rouge locale.
Et une attaque d’anti-balaka à Bossemptélé (ouest) a fait plus de 100 victimes parmi la population musulmane le 18 janvier, ajoute Amnesty International.
Environ un quart des 4,6 millions d’habitants de la Centrafrique a dû se déplacer dans le pays même par crainte des violences entre chrétiens et musulmans. Depuis décembre 2012, il y a en tout 246.000 personnes réfugiées dans les pays voisins.
Sur les seuls 10 derniers jours, près de 9.000 personnes de différentes nationalités, pour la plupart des musulmans, ont fui vers le Cameroun voisin, avait annoncé vendredi le Haut-Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies.
Le 16 janvier 2014, l’ONU avait appelé à agir pour éviter un génocide.
Pour Amnesty International, les milices anti-balaka mènent des attaques violentes dans le but de procéder au nettoyage ethnique des musulmans en République centrafricaine.
L’ONG critique notamment la réponse trop timorée de la communauté internationale, en notant que les troupes internationales de maintien de la paix se montrent réticentes à faire face aux milices anti-balaka.
Une force de l’Union Africaine (MISCA) de 5.400 hommes est stationnée dans le pays, soutenue depuis début décembre 2013 par un contingent français de 1.600 soldats.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a durci le ton mardi à Brazzaville contre les milices centrafricaines, affirmant que les forces internationales étaient prêtes à mettre fin aux exactions, si besoin par la force.
La mise en garde de M. Le Drian intervient après plusieurs déclarations de responsables militaires français et de la MISCA allant dans le même sens.
« Mettre fin aux exactions par la force », dit le ministre français de la Défense.
On sait ce que cela veut dire:
Utiliser des armes à l’URANIUM « APPAUVRI » !
Chasse à l’homme, vengeance
et épuration
en Centrafrique
La Centrafrique pleure, la Centrafrique meurt. Les morts sont quotidiens. Peter Bouckaert de l’ONG Human Rights Watch livre sur Twitter un récit des événements au plus près de la réalité.
La situation en Centrafrique est très critique. Chaque jour apporte son lot de cadavres, victimes d’un conflit où le ressentiment alimente une haine dévastatrice. Engrenage de la vengeance qui n’entend plus que les machettes qui frappent, les balles qui sifflent et les corps qui brûlent.
Sur Twitter, Peter Bouckaert, directeur de la section Urgences de Human Rights Watch, livre un témoignage saisissant des événements qui font si mal en Centrafrique. Au plus près de la population, il rend compte presque heure par heure de ce qui se passe dans ce pays meurtri par les tueries qui n’en finissent plus. Hier les Seleka tuaient les chrétiens, aujourd’hui les milices anti-Balaka s’en prennent aux musulmans. Pour autant, la réalité semble plus complexe qu’il n’y paraît, puisque ces fameuses milices anti-Balaka seraient surtout composés d’animistes, et non de chrétiens.
Toujours est-il que, même si tous les éléments factuels permettent d’évoquer une épuration ethnique dont sont aujourd’hui victimes les musulmans en Centrafrique, il ne faudrait avoir de ce conflit une vision manichéenne qui verraient une guerre entre chrétiens et musulmans.
Puisse la paix revenir en ce pays afin que le sang, l’horreur et la désolation cessent de meurtrir plus encore une population éprouvée depuis tant d’années.
NIAMEY – Plusieurs centaines de personnes ont manifesté, jeudi 6 février 2014, à Niamey contre le géant du nucléaire français AREVA, accusé d’extraire de l’uranium dans le nord du Niger au mépris des lois nationales, dans un contexte tendu de renégociation de contrats d’exploitation de ce minerai.
Nombre d’entre elles se sont interrogées sur la sincérité du gouvernement français, qui via son ministre délégué au Développement, Pascal Canfin, a appuyé les demandes nigériennes, qualifiées de légitimes.
AREVA, propriété à 80% de l’Etat français, et le gouvernement nigérien négocient depuis des mois le renouvellement des contrats de deux mines d’uranium, la Somaïr et la Cominak, qui sont arrivés à leur terme fin décembre 2013.
Les discussions achoppent sur la volonté du géant du nucléaire français d’accepter une loi minière votée en 2006, qui ferait croître la taxation sur le minerai extrait de 5,5 à 12% et mettrait un terme à certaines exonérations fiscales, selon Niamey.
Dire que c’est légitime, c’est un discours et il (le gouvernement français) ne peut pas politiquement dire autre chose, a commenté Moussa Tchangari, le président de l’ONG Alternative Espace Citoyen.
Même AREVA peut dire « Oui c’est légitime » et en même temps dire « mais on ne peut pas vous donner ce que vous demandez », a-t-il ajouté.
Adamou Yacouba, un reggae-man nigérien populaire, a qualifié le discours de M. Canfin de scénario monté de toutes pièces par la France pour jouer avec la conscience des Nigériens.
Il faut être dans la science-fiction pour croire que la France va lâcher sa propre société, a-t-il remarqué. Le général De Gaulle n’a-t-il pas dit que « la France n’a pas d’amis mais des intérêts ? »
Boubacar Maïna Kartey, le président de l’Association des Juristes du Niger, a de son côté vu un véritable signe d’espoir, un encouragement dans le fait que ce débat se soit invité au Parlement français.
AREVA dégage !
Le ministre du Développement a reconnu que le Niger est dans une mauvaise posture et qu’AREVA doit faire un peu plus d’efforts, a-t-il poursuivi.
Le Niger, quatrième producteur d’uranium mondial, pointe année après année en dernière position en termes d’indice de développement humain, selon l’ONU.
Ce pays, l’un des plus pauvres du monde, manque cruellement de ressources pour financer son développement.
« C’est au gouvernement du Niger de saisir au bond ce que vient de dire le ministre français pour écouter les cris et le sursaut du peuple nigérien », a estimé Amadou Ali, un député de l’opposition, qui ne doute pas de la sincérité de Pascal Canfin.
Comme la plupart des protestataires présents au meeting, M. Ali portait un foulard jaune autour du cou. D’autres avaient attaché des morceaux de tissu jaune à leur tête.
Jaune, c’est la couleur du yellow cake, la poudre d’uranium extraite dans les mines d’AREVA dans le nord du Niger puis enrichie en France, a expliqué à l’AFP un des manifestants.
Des slogans hostiles à AREVA ou à la France ont malgré tout été scandés : « A bas AREVA!, AREVA dégage!, Non à la France ! »
Sur des pancartes et banderoles on pouvait également lire:
« La jeunesse réveille-toi, La souveraineté du Niger ne se négocie pas ou encore Code minier 2006 ou rien ! »
Le 25 janvier 2014, une marche contre AREVA avait déjà été interdite par les autorités de Niamey. Les organisateurs avaient choisi d’annuler le rassemblement qui devait ensuite se tenir.
Vendredi 7 février 2014, malgré les preuves accablantes rendues publiques par l’Observatoire du Nucléaire (cf http://www.observatoire-du-nucleaire.org ), la 17ème chambre correctionnelle du Tribunal de Paris a jugé utile de condamner (à plusieurs milliers d’euros de pénalités financières, détails sous peu) pour « diffamation » cette association à la demande pressante de la multinationale radioactive AREVA.
Il est édifiant de constater que ce n’est pas seulement la Justice mais la quasi-totalité de la société française, les principaux partis politiques et la plupart des « grands » médias en tête, qui détourne consciencieusement les yeux pour profiter du pillage de l’uranium du Niger, AREVA n’était finalement que l’exécutant du sale boulot.
La France est trop heureuse de pouvoir alimenter ses réacteurs nucléaires en s’accaparant à un prix dérisoire l’uranium du Niger : ce sont probablement des centaines de milliards d’euros qui devraient être remboursés au Niger, surtout si l’on tient compte des graves atteintes à l’environnement (contaminations, assèchement de la nappe phréatique) et à la santé publique (cancers multiples, déplacement des populations autochtones, etc).
Le parti prétendument « écologiste » EELV, par l’intermédiaire des ses deux ministres et par le silence complice de ses groupes parlementaires, est directement le complice d’AREVA et du lobby nucléaire. Interpellé sur France-Inter, le ministre du « Développement », Pascal Canfin, a carrément pris fait et cause pour AREVA (matinale du 21 janvier 2013, http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=545845 )
La CGT-énergie, pour sa part, bafoue allègrement toutes les valeurs syndicales et altermondialistes en soutenant le pillage du Niger au profit de l’industrie nucléaire… et de ses lucratifs comités d’entreprises mis en coupe réglée par ce syndicat aux méthodes plus que curieuses.
Les médias dominants ont une responsabilité écrasante puisqu’ils entretiennent en particulier le mythe de la supposée « indépendance énergétique apportée par le nucléaire » alors que 100% du combustible est importé (pillage du Niger, compromission avec les dictateurs d’Asie centrale, etc).
Pour ce qui est de la fameuse affaire du « don d’AREVA » jugée ce jour, il convient de rappeler que personne n’aurait entendu parler de ce véritable scandale d’Etat sans l’engagement courageux de l’Observatoire du Nucléaire. Ce versement de 35 millions d’euros, fait fin 2012 par AREVA au budget du Niger dans des conditions controversées, et préaffecté à l’achat d’un avion pour le Président du Niger (un ancien cadre d’AREVA !), illustre parfaitement le mépris de la France nucléaire pour le peuple du Niger.
Il convient aussi de rappeler qu’AREVA a modifié à plusieurs reprises sa version des faits, niant d’abord le versement (cf AFP 12/12/2012, http://bit.ly/1fNXSUg ), avant de le reconnaître (AFP 14/01/2013, http://bit.ly/1eEzLHk ) puis de le « justifier » par une nouvelle version tenant compte de l’actualité (guerre au Mali, AFP 9 mars 2013, http://bit.ly/1jk54uE).
Seules les personnes les plus naïves peuvent croire que ce nauséabond « don d’AREVA » – finalement jamais versé suite aux révélations de l’Observatoire du Nucléaire – visait à aider la population du Niger, l’une des plus pauvre du monde alors qu’AREVA fait un juteux business avec l’uranium de ce pays.
Chacun comprend immédiatement que ce versement avait pour seul but d’amadouer les dirigeants du Niger qui tentent actuellement mollement – le président Issouffou ayant besoin d’AREVA pour assurer sa réélection en 2017, comme démontré par un document confidentiel publié par l’Observatoire du Nucléaire, http://bit.ly/1aD1lW3
- d’obtenir une augmentation du dérisoire prix payé par AREVA pour l’uranium extrait. C’est en ce sens que l’Observatoire du Nucléaire a parlé de « méthode relevant de la corruption, au moins moralement si ce n’est pas juridiquement« .
L’Observatoire du Nucléaire a décidé de faire appel de ce jugement affligeant mettant gravement en cause la liberté d’expression et le droit de contester les méfaits des entreprises du lobby nucléaire.
Contrairement aux déclarations de l’entreprise nucléaire, une partie de son “don” de 35 millions d’euros à l’Etat du Niger était bien destinée à acheter un nouvel avion au président du Niger. Si AREVA a pris le risque de taire ce choix du gouvernement nigérien, c’est essentiellement pour éviter de rendre publique une seconde information gênante : cette promesse de don compensait un retard dans l’exploitation de la mine d’uranium d’Imouraren, la seconde plus grande du monde.
Enquête
AREVA, numéro un mondial du nucléaire civil, a longtemps souhaité cacher une information de taille. L’exploitation au Niger de la mine d’uranium géante d’Imouraren ne cesse d’accumuler du retard. Prévue un temps pour 2014, puis 2016, son ouverture pourrait être renvoyée à 2019 ou 2020, comme croit le savoir Libération.
AREVA aurait donc travesti la vérité par deux fois en 2013 autour de ce sujet. D’abord sur les raisons d’un “don” de 35 millions d’euros promis à l’Etat du Niger et ensuite sur sa destination. Contrairement aux déclarations de l’entreprise nucléaire, une partie de la somme promise a bien été officiellement affectée par les autorités nigériennes, pendant près d’un an, au remplacement de l’avion du président du Niger, Mahamadou Issouffou.
Un retard gênant
Si AREVA a pris le risque de nier cette information jusqu’à aujourd’hui, c’est pour éviter de mettre sur la place publique une autre information gênante : ce don compensait l’annonce confidentielle d’un second retard dans l’exploitation des mines d’uranium du site d’Imouraren. Située à l’ouest du Niger, elle est riche en uranium, l’élément utilisé comme combustible pour faire tourner les centrales nucléaires afin de produire de l’électricité.
Le 11 décembre 2012, le militant écolo Stéphane Lhomme a publié un article sur le site de l’Observatoire du Nucléaire, association dont il est le directeur.
Son papier s’intitule “Nucléaire/Corruption : Areva offre un avion au Président du Niger” et lui vaut d’être assigné en diffamation par AREVA. L’audience s’est terminée le vendredi 20 décembre 2013 à 17h. Évoquant un “cas limite”, le procureur a tout de même demandé la condamnation de Stéphane Lhomme. Le verdict est attendu pour le 7 février 2014.
Connu pour avoir déjà eu quelques soucis en publiant un document “secret-défense” sur la sécurité des EPR en 2003, Stéphane Lhomme dénonce cette fois “une manœuvre de corruption, probablement sur le plan légal et assurément sur le plan moral“. Selon lui, AREVA “entend ainsi perpétuer sa mainmise sur les réserves d’uranium du Niger“. Une semaine après ces affirmations, AREVA déposait sa plainte. La justice doit désormais trancher pour savoir si, comme nous l’affirme l’entreprise nucléaire, “le raccourci qui consiste à dire qu’AREVA a offert un avion au président du Niger est mensonger” ou non.
“Cette histoire d’avion, c’était public”
En janvier 2013, AREVA finit par reconnaître l’existence de la promesse d’un “don” de 35 millions d’euros à destination du Niger. En mars, la direction de l’entreprise se fait plus précise et annonce que cet argent sera destiné à sécuriser les sites d’uranium :
“C’est simplement un geste pour soutenir l’effort qui est fait au niveau de l’Etat du Niger pour protéger les activités, les biens et les personnes qui sont liés à nos activités”, explique un dirigeant d’AREVA à la télévision nigérienne.
L’argument semble alors crédible. Au nord du Sahel, AREVA doit faire face à des groupes djihadistes. D’ailleurs, les quatre otages français enlevés au Niger en 2010, quatre employés d’AREVA, sont toujours en captivité à ce moment là*.
Pourtant AREVA omet de dire la vérité. Le groupe savait déjà que le Niger destinait une partie de ce don à l’achat d’un avion :
“A l’époque, AREVA avait tenté de démentir cette information, surtout à la suite des réactions qu’elle a suscitées en France, se rappelle le Nigérien Moussa Tchangari, secrétaire général de l’association Alternatives Espaces Citoyens. Mais, au Niger, cette histoire d’avion qu’AREVA devait payer au président n’était pas quelque chose de caché, c’était public.”
En effet, le 4 décembre 2012, Gilles Baillet, ministre des Finances du Niger, intervient devant l’Assemblée Nationale pour opérer un “rajout budgétaire” inattendu pour l’année 2013. Son intervention, bien qu’alambiquée, fait le lien entre le don d’AREVA et son affectation à l’achat d’un avion présidentiel :
“AREVA a promis un don – ce n’est pas un prêt et ce n’est lié à aucune dépense. AREVA n’a pas dit : ‘je vous donne X pour couvrir telle dépense’. (…) Il y a déjà une première inscription pour l’avion présidentiel dans le budget 2013.” (écouter ici l’enregistrement rendu public cette semaine par l’Observatoire du Nucléaire.)
L’opinion nationale choquée
A l’époque des faits, le député nigérien Bakari Seidou, président du groupe Lumana, était dans la majorité présidentielle. Il en parle d’autant plus volontiers qu’il a voté en faveur de cette modification budgétaire de dernière minute. Il se souvient néanmoins que “ce qui a choqué les gens, c’est que cet appui budgétaire soit justement dirigé pour l’avion. Normalement, un tel appui doit entrer directement dans le Trésor National“, nous précise-t-il.
Un second député nigérien, Tidjani Abdoulkadri, alors membre de l’opposition, et actuellement président du groupe parlementaire Alliance pour la Réconciliation Nationale (ARN), s’étonne aussi à l’époque de ce choix.
“Que l’on annonce qu’une compagnie commerciale va acheter un avion pour le président de la République a fait s’interroger l’ensemble de l’opinion nationale sur le rôle d’AREVA, explique-t-il. C’est vrai que l’avion présidentiel a un certain âge, mais il y avait d’autres priorités dans des secteurs stratégiques, comme l’éducation par exemple.”
Le ministre des Finances a même pris le soin de détailler l’affectation du don d’AREVA dans une lettre (voir ci-dessous) adressée au président de la commission des finances de l’Assemblée nationale.
Jointe au dossier judiciaire par Stéphane Lhomme et publiée par ce dernier sur le site de l’Observatoire du Nucléaire il y a cinq jours, nous l’avons montré à AREVA.
Le géant du nucléaire n’en conteste pas l’authenticité. Néanmoins, l’industriel français nous rappelle que “la construction du budget de l’Etat du Niger relève des seules autorités de ce pays“. Il sous-entend désormais que son partenaire nigérien n’en a un peu fait qu’à sa tête :
“Du reste, le protocole d’accord (autour du don) n’a pas été formalisé, car certaines conditions prévues n’ont pas été respectées. Il n’y a donc pas eu de versement de l’aide exceptionnelle à ce jour.”
Une question demeure, alors que le débat sur la restauration future de l’avion présidentiel s’emballe dans l’opinion publique nigérienne depuis le mois de décembre, pourquoi AREVA avait-elle continué jusqu’ici à fournir à la presse française une toute autre explication ?
Second secret de Polichinelle
Olivier Wantz est le directeur général adjoint chargé de l’activité minière d’AREVA, qu’il a rejoint en 2005. 53 ans, les cheveux quasiment déjà blancs, cet ancien cadre de Siemens connu pour son sérieux et son engagement s’est rendu à la télévision nigérienne le 8 mars 2013. Interrogé sur les raisons d’une telle promesse de don de la part d’AREVA au Niger, il maintient alors :
“Nous avons effectivement consenti à soutenir cet effort à concurrence de 35 millions d’euros. Ce n’est ni en relation avec un retard de la mine d’Imouraren, ni une obligation contractuelle.”
La mine à ciel ouvert d’Imouraren est un sujet de discorde. Elle appartient à AREVA, qui ne cesse d’en repousser l’exploitation depuis le début du chantier en 2009. Ce retard, pour celle qu’AREVA considère comme ”la plus grande mine d’uranium d’Afrique, et la deuxième plus grande du monde”, implique un gros manque à gagner pour l’Etat du Niger.
Réunion confidentielle
AREVA se défend toutefois d’avoir proposé une compensation au gouvernement nigérien pour se faire “pardonner” du retard dans son exploitation. Or l’homme d’AREVA qui l’affirme en mars 2013 à la télévision nigérienne est précisément celui qui a participé, le 9 novembre 2012 à Paris, à une réunion confidentielle concernant “le planning d’exécution du Projet Imouraren”. Olivier Wantz, accompagné de deux autres hauts représentants d’AREVA, a reçu à Paris Massaoudou Hassoumi, le directeur de Cabinet de la présidence de la République du Niger.
Malgré les précautions prises par les deux parties pour que le compte-rendu de ce meeting reste confidentiel, l’Observatoire du Nucléaire arrive à mettre la main dessus, et le rend public le 14 janvier 2013. Ce document, l’avocate d’AREVA Claudia Chemarin “n’en conteste pas non plus l’authenticité“. Voici ce que l’on peut y relever :
“Prenant en compte le manque à gagner généré par le report probable du projet Imouranen au-delà de fin 2014, AREVA s’engage à soutenir financièrement l’Etat du Niger en mettant à disposition la somme de 35 millions d’euros sous la forme de paiements successifs (de 16 millions d’euros en 2013, 10 millions d’euros en 2014, et 9 millions d’euros en 2015. Il est entendu que cet effort est exceptionnel.”
Au bas de la page, on retrouve la signature courbée d’Olivier Wantz. Le même qui affirmera pourtant quatre mois plus tard que “ce don n’est pas en relation avec le retard de la mine d’Imouraren”.
Un choix d’autant plus étrange que la veille de la parution du compte-rendu de cette réunion par l’Observatoire du Nucléaire, son participant nigérien, Hassoumi Massaoudou, avait bien, le 13 janvier 2013, confirmé à l’AFP avoir reçu une promesse de don d’argent pour cette raison précise. “Cet argent est destiné à compenser une année de retard qu’accusera l’exploitation de la mine entre 2014 et 2015″, avait-il dit sans détour.
AREVA n’était jamais revenu sur ses propos : le groupe industriel français maintenait que l’argent promis à l’Etat du Niger était destiné à sécuriser ses mines d’uranium. Aujourd’hui, un employé du groupe concède simplement que le renforcement de “la sécurité des activités minières d’AREVA dans le pays avait notamment eu un impact sur le projet Imouraren“.
Un don finalement annulé
Toujours est-il que le Niger n’a toujours pas vu la couleur du premier versement pourtant prévu pour cette année. Du côté du Niger, le gouvernement ne veut plus entendre parler d’avion présidentiel. “Il y a eu beaucoup de fausses rumeurs dans la presse. Moi, je n’ai pas vu d’avion, il n’y a aucun nouvel avion”, insiste un chargé de mission à la présidence du Niger.
Le gouvernement a d’ailleurs décidé de faire marche arrière et de désinscrire l’argent d’AREVA de son budget 2013 : “Le don AREVA a été annulé cette année au moment du vote de la loi des finances rectificatives, il y a un mois ou deux. Parce que ça a fait du bruit et que tout le monde en parlait”, résume Moussa Tchangari, secrétaire général de l’association nigérienne Alternatives Espaces Citoyens.
Reste aujourd’hui une certitude, les relations entre AREVA et le Niger ne sont pas au beau fixe. Il y a deux jours, les deux parties ont indiqué qu’elles ne s’entendraient pas, comme elles l’avaient initialement prévu, pour renouveler leur accord sur l’exploitation des mines d’uranium au Niger avant le 31 décembre 2013. Les discussions devraient se prolonger encore quelques mois. Entraineront-elles une nouvelle promesse de don ?
Geoffrey Le Guilcher et Marie Turcan
* Les quatre otages, Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret, ont été libérés le 29 octobre 2013 par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)