JAPON: LA PLUS GRANDE CENTRALE NUCLEAIRE SOUS LA MENACE DE FAILLES

Japon:

JAPON: LA PLUS GRANDE CENTRALE NUCLEAIRE SOUS LA MENACE DE FAILLES dans REFLEXIONS PERSONNELLES centrale

La plus grande centrale nucléaire sous la

menace de failles

TOKYO – La plus grande centrale nucléaire du Japon pourrait être en tout ou partie condamnée à la fermeture à cause de la présence de failles à proximité qui risquent d’être considérées comme actives en application de nouvelles normes de sûreté, a-t-on appris vendredi.

Le complexe atomique de Kashiwazaki-Kariwa, qui compte sept réacteurs, est actuellement à l’arrêt à la suite du séisme de Niigata en 2007 et du fait des nouvelles mesures de précaution prises après l’accident de Fukushima provoqué par un séisme et un tsunami le 11 mars 2011.

Toutes les centrales du Japon sont en ce moment stoppées, à l’exception de celle d’Ohi (ou Oi, ouest) dont deux unités sur quatre sont en marche.

Mais Kashiwazaki-Kariwa, exploitée par Tokyo Electric Power (TEPCO) à l’instar du site de Fukushima, est partiellement construite au-dessus de failles géologiques.

L’opérateur les considère comme inactives, cependant la nouvelle Autorité de Sûreté Nucléaire, établie en septembre 2012, pourrait requalifier du fait d’un durcissement des normes actuellement à l’étude.

L’autorité envisage en effet de définir comme active une faille qui a bougé dans les 400.000 dernières années, au lieu des 120.000 à 130.000 ans en vertu des règles actuelles, a expliqué un responsable à l’AFP.

Les nouvelles lignes directrices seront mises en vigueur en juillet 2013, puis nous allons réévaluer sur cette base la sûreté de chacune des installations nucléaires du Japon, a-t-il indiqué, précisant qu’aucune décision ne serait prise tant que les nouvelles règles ne seront pas appliquées.

Au moins deux failles aujourd’hui considérées comme inactives sont susceptibles de basculer dans la catégorie active, ce qui pourrait rendre inexploitables les réacteurs situés au-dessus, selon les enquêtes du quotidien Yomiuri Shimbun et d’autres médias.

Un porte-parole de TEPCO a confié que la compagnie allait effectuer de nouvelles études géologiques dans le sous-sol de la centrale de Kashiwazaki-Kariwa pour en préciser la nature.

Kashiwazaki-Kariwa n’est pas, tant s’en faut, la seule installation nucléaire nippone soupçonnée d’être construite sur un terrain à hauts risques à cause de failles géologiques.

Cinq autres centrales font actuellement l’objet d’enquêtes de terrain poussées qui pourraient déboucher sur des interdictions de redémarrage, de même que le surrégénérateur expérimental de Monju.

Le gouvernement plaide pour la remise en services des centrales, par souci d’approvisionnement en électricité, mais uniquement dans le cas de réacteurs jugés sûrs par l’autorité statutairement indépendante.

(©AFP / 25 janvier 2013 13h41)

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 26 janvier, 2013 |Pas de commentaires »

RISQUES DE CANCERS SOUS ESTIMES POUR LES ENFANTS EXPOSES AUX REJETS ET AUX CONTAMINATIONS DE FUKUSHIMA: LES EFFETS DES « FAIBLES DOSES » RADIOACTIVES SUR L’HUMAIN (independentwho.org):UNE VIDEO TRES EXPLICITE

Risques de cancer sous estimés pour les enfants

exposés aux rejets de Fukushima

RISQUES DE CANCERS SOUS ESTIMES POUR LES ENFANTS EXPOSES AUX REJETS ET AUX CONTAMINATIONS DE FUKUSHIMA: LES EFFETS DES

Dans cette video Arnie Gundersen évoque le rapport BEIR (Effets Biologiques des Radiations Ionisantes) de l’Académie Nationale des Sciences des Etats Unis.

Ce rapport indique les risques pour la santé lors de l’exposition à de faibles doses de radioactivité. Arnie Gundersen a choisi d’évoquer ce rapport suite à 2 nouveaux faits inquiétants en provenance du Japon. Il explique pourquoi à leurs sujets, on peut considérer que les chiffres donnés sont sous estimés. Dans cette même video Ian Goddard parle, en se basant sur les études les plus récentes, des dernières découvertes concernant les faibles doses. Il prévoit un accroissement important du nombre des cancers chez les enfants exposés aux rejets de Fukushima, chez les jeunes filles particulièrement.

Cette vidéo est mise en ligne sur la chaîne d’IndependentWHO, un collectif créé en 2007 qui lutte pour que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) remplisse sa mission de protection des populations touchées par la contamination radioactive.
Pour plus d’informations :
http://www.independentwho.org

Merci à Fairewinds pour la video et à kna pour le sous-titrage
http://fairewinds.com/
http://www.dailymotion.com/user/kna60/1

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 23 janvier, 2013 |Pas de commentaires »

FUKUSHIMA: UN POISSON PRESENTE UN NIVEAU IMPRESSIONNANT DE RADIOACTIVITE…PAS ETONNANT

FUKUSHIMA:

FUKUSHIMA: UN POISSON PRESENTE UN NIVEAU IMPRESSIONNANT DE RADIOACTIVITE...PAS ETONNANT dans REFLEXIONS PERSONNELLES fukushima Un poisson présente un niveau impressionnant

de radioactivité…pas étonnant

TOKYO – Un poisson pêché à des fins de contrôle près de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima présente un niveau impressionnant de contamination radioactive, plus de 2.500 fois supérieur à la limite légale fixée par le Japon, a annoncé, vendredi 18 janvier 2013, l’opérateur du site.

La compagnie Tokyo Electric Power (TEPCO) a déclaré avoir mesuré dans un poisson appelé murasoi une quantité de césium radioactif égale à 254.000 becquerels par kilogramme, soit 2.540 fois la limite de 100 becquerels/kg définie pour les produits de la mer par le gouvernement.

Le poisson, proche des sébastes, a été capturé dans la baie à proximité de la centrale Fukukshima Daiichi située sur la côte nord-est du Japon, au bord du Pacifique.

Ce complexe nucléaire a été victime le 11 mars 2011 d’un gigantesque tsunami qui a saccagé quatre des six réacteurs, dispersant dans la nature d’importantes quantités de substances radioactives.

Pour éviter que les poissons hautement contaminés ne partent trop loin au risque d’être consommés par d’autres espèces ou pêchés, TEPCO va installer de nouveaux filets alentour.

Plusieurs restrictions ont frappé ou concernent encore des aliments de la préfecture de Fukushima et de province voisines, le gouvernement ayant durci l’an passé les normes légales.

(©AFP / 18 janvier 2013 15h17)

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 19 janvier, 2013 |1 Commentaire »

JAPON: L’AUTORITE NUCLEAIRE VA NOTABLEMENT DURCIR LES NORMES DE SECURITE

Japon:

JAPON: L'AUTORITE NUCLEAIRE VA NOTABLEMENT DURCIR LES NORMES DE SECURITE dans REFLEXIONS PERSONNELLES telechargement4

L’Autorité nucléaire va notablement

durcir les normes de sécurité

TOKYO – La nouvelle autorité japonaise de régulation du secteur nucléaire prépare un durcissement des normes de sécurité pour les centrales, ce qui risque de contraindre les compagnies à d’importants travaux d’infrastructures pour pouvoir relancer les réacteurs actuellement stoppés.

Tirant les leçons du désastre de Fukushima survenu à la suite du séisme et du tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est du Japon, l’instance de contrôle, désormais indépendante vis-à-vis du Ministère de l’Industrie, devrait exiger d’importantes modifications dans les centrales atomiques du pays qui compte un parc de 50 réacteurs dont 48 stoppés.

Selon la presse, elle devrait notamment demander l’installation de nouveaux équipements de refroidissement de secours à distance des réacteurs, la présence de murs de protection plus élevés face aux tsunamis, et diverses autres améliorations.

Le tout viserait à éviter une redite du sinistre de Fukushima qui a pollué une vaste région pour des décennies et conduit 160.000 personnes à quitter leur domicile dans les environs.

Les nouveaux critères devraient être débattus dès vendredi 11 janvier 2013 puis être rendus publics à la fin du mois avant un appel à commentaires et une décision définitive dans le courant de l’été, précise le quotidien Nikkei.

Les compagnies d’électricité attendent et appréhendent les exigences de l’Autorité de régulation sans le feu vert de laquelle aucun des réacteurs arrêtés ne peut redémarrer.

Seulement deux unités (à Ohi, ouest) sont actuellement en service sur un total de 50, ayant reçu en juin dernier le droit d’être réactivées, avant que ne soit mise en place en septembre la nouvelle instance de régulation.

Ces deux réacteurs d’Ohi étaient alors les seuls à avoir passé toutes les étapes de tests de sûreté et d’approbation rendus obligatoires par le gouvernement après l’accident de Fukushima.

Les autres n’en sont pour l’heure qu’à un stade intermédiaire et ne devraient pas pourvoir être remis en service avant l’entrée en vigueur des nouvelles règles.

L’autorité pourrait toutefois accorder, sous conditions de projet de mise aux normes durcies, le redémarrage de certains réacteurs avant que les travaux ne soient effectivement réalisés, car leur achèvement pourrait prendre des années et exiger des budgets de plusieurs dizaines de milliards de yens (centaines de millions d’euros), indique le Nikkei.

Le nouveau gouvernement de droite, conduit depuis fin décembre 2012 par Shinzo Abe, estime que la relance des réacteurs atomiques jugés sûrs est un impératif pour la santé économique du Japon, contrairement au précédent pouvoir exécutif qui visait un objectif zéro nucléaire à horizon 2040.

M. Abe souhaite qu’une décision soit prise pour chacun des 48 réacteurs dans un délai de trois ans, un laps de temps que le président de l’autorité a toutefois jugé mercredi trop court.

Je ne pense pas qu’il soit possible de se prononcer pour tous les réacteurs en trois ans, même si nous allons agir aussi rapidement que possible, a déclaré Shunichi Tanaka lors d’une conférence de presse.

Avant l’accident de Fukushima, un peu plus d’un quart de l’électricité du Japon émanait des centrales nucléaires, une proportion réduite à presque néant et qui est pour le moment compensée par un usage intensif des centrales thermiques et des économies.

(©AFP / 09 janvier 2013 12h20)

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 9 janvier, 2013 |Pas de commentaires »

AU JAPON LA PESTE RADIOACTIVE TUE PAR CENTAINES (Etienne SERVANT / Scoop.it)

Au Japon la peste radioactive tue par centaines

AU JAPON LA PESTE RADIOACTIVE TUE PAR CENTAINES (Etienne SERVANT / Scoop.it) dans REFLEXIONS PERSONNELLES telechargement2

(Etienne SERVANT)

AU JAPON LA PESTE RADIOACTIVE TUE PAR CENTAINES | FUKUSHIMA INFORMATIONS | Scoop.it

photo: Juan Antonio RUIZ RIVAS

Nous y voilà , les signaux arrivent de partout sur internet de plus en plus de personnes sont malades au Japon. Fukushima ce n’est pas Tchernobyl, cet accident est arrivé dans le pays qui comporte la plus forte densité de population au monde .
Souvenez vous des conférences de presse de l’ IRSN qui nous disait au début de l’accident qu’il faudrait boire des litres de thé contaminé pour être malade. A l’époque de Tchernobyl, les méthodes de communication étaient les mêmes…
Alors que pendant ce temps là le Dr Kodama et quelques autres médecins et scientifiques japonais nous indiquaient que son pays était dans un état de déni de la réalité sanitaire suite à l’accident, et que la catastrophe de Fukushima avait dégagé une trentaine de fois la radioactivité engendrée à la suite des explosions atomiques de Hiroshima-Nagasaki et environ une vingtaine de fois plus de composés Transuraniens ce qui est également à mettre au crédit du Dr Kodama.

Ces déclarations n’ont, à ma connaissance, jamais été retranscrites dans les mainstream ni la presse occidentale.
Olivier Cabanel écrivait dernièrement « On se souvient de la flagornerie d’Otsuka Norikazu,ce célèbre animateur de télévision japonais qui, cédant à la provocation facile, avait en direct mangé des produits agricoles japonais pollués par la centrale nucléaire, encourageant ses compatriotes à suivre son exemple, convaincu de l’innocuité des produits consommés, avec le désir patriotique de sauver la production agricole de son pays. Mal lui en a pris, on apprend qu’il a été hospitalisé le 7 novembre 2012 atteint d’une leucémie aiguë et TEPCO aura des difficultés cette fois à affirmer que la catastrophe nucléaire de Fukushima n’y est pour rien .

Les avis médicaux lui donnent 70% de « chances » de mourir d’ici 5 ans ce qui a été confirmé par des experts allemands » ou encore « La santé de nos enfants est maintenant en danger. Nous constatons des symptômes tels que thyroïdes enflées, saignements de nez, diarrhées, toux, asthme… »
L’ IRSN , l’ AIEA , et l’ OMS ont bien pris garde de ne parler que des niveaux d’irradiation au Japon sans aborder dans le détail les problèmes de la contamination, et pour cause : la contamination est le fait de faire pénétrer dans un organisme vivant un « concentré » de radioactivité dans un volume très faible ; la particule radioactive présente en effet la particularité d’être approximativement de la taille d’une cellule humaine et cette similitude d’échelle explique en partie pourquoi la particule contaminante peut, vue du point de vue de la cellule humaine à proximité, être tout sauf une « faible dose ».
D’un point de vue scientifique, il semble tout à fait invraisemblable de comparer, à dose équivalente, une exposition uniforme de l’ensemble d’une entité humaine (corps entier) à la même dose confinée à quelques cellules seulement de ce même corps ; l’échelle n’est simplement pas la même et les effets sont notoirement différents. C’est pourtant la comparaison qui est fréquemment utilisée par certains pour défendre l’idée que la radioactivité est « partout ». Peut-être, mais encore une fois, ce n’est pas l’avis de la cellule qui se trouvera placée à proximité d’une masse globalement équivalente à elle et qui la « bombardera à vue » pendant un certain temps.

En outre, si la particule radioactive présente une taille inférieure à 10 microns (10 millionièmes de mètre soit 0.01 mm) elle présentera en outre la particularité de se fixer dans les sacs alvéolaires pulmonaires d’où 25% d’entre elles seront difficiles voir impossible à déloger.
Au début de l’accident, les Américains avaient demandé que leurs citoyens vivant dans un rayon de 80 km autour de la centrale nucléaire de Fukushima évacuent la zone, ou se mettent à l’abri si une évacuation n’est pas possible en toute sécurité » . L’ambassade avait souligné dans un communiqué, que « de nombreux facteurs », dont la météo, pouvaient influer sur la dissémination des particules radioactives, et avait mentionné la possibilité que celles-ci accomplissent des distances supérieures à 80 km…, La présence constaté de nombreux points chauds contaminés à Tokyo leur a donné raison.
La peste nucléaire a commencé son travail, et l’on commence à compter les morts par centaines, comme l’écrit Yoichi Shimatsu dans son article très documenté en anglais paru le 3 janvier 2013. Les particules radioactives vont continuer de tuer… elles ont le temps devant elles !
Etienne SERVANT

Merci à Gen4 : pour son article Une comparaison « raisonnable » entre un moteur de voiture et un citoyen de Fukushima-city

Lien ici : http://www.gen4.fr/blog/2011/12/une-comparaison-raisonnable-entre-un-moteur-de-voiture-et-un-citoyen-de-fukushima-city.html
Et Olivier Cabanel : Fukushima, les limites du cynisme
Lien ici :
http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/fukushima-les-limites-du-cynisme-106087

Le dernier article de Yoichi Shimatsu, un écrivain de science basée à Hong Kong, du 3 Janvier 2013 en Anglais en cours de traduction bientôt sur notre site : http://www.pakalertpress.com/2013/01/03/is-fukushima-a-factor-in-japans-record-deaths-in-2011-12/

Source: Scoop.it

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 9 janvier, 2013 |Pas de commentaires »

EXCUSES JAPONAISES SUR LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE BIENTÔT CHANGEES ET PROJET DE CONSTRUCTION DE NOUVEAUX REACTEURS NUCLEAIRES !…UNE FOLIE BIEN EVIDEMMENT (Thierry LAMIREAU)

Excuses japonaises sur la 2ème guerre mondiale

bientôt changées…

et…

EXCUSES JAPONAISES SUR LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE BIENTÔT CHANGEES ET PROJET DE CONSTRUCTION DE NOUVEAUX REACTEURS NUCLEAIRES !...UNE FOLIE BIEN EVIDEMMENT (Thierry LAMIREAU) dans REFLEXIONS PERSONNELLES fukushima_galleryphoto_paysage_std2

projet de nouvelles constructions

de réacteurs nucléaires !

Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a déclaré envisager la construction de nouveaux réacteurs, malgré l’opposition d’une grande partie de la population au nucléaire. Il veut aussi remplacer les excuses faites en 1995 pour les souffrances causées durant la deuxième guerre mondiale.

Les principaux médias nippons ont relayé, lundi 31 décembre 2012, des propos tenus par M. Abe dimanche sur la chaîne de télévision privée TBS, au lendemain de sa visite sur le site de la centrale Fukushima Daiichi, gravement endommagée après le tsunami du 11 mars 2011.

« Les nouveaux réacteurs seront différents de ceux construits il y a 40 ans, de ceux de Fukushima Daiichi qui ont entraîné la crise », a dit M. Abe, d’après un extrait cité par le quotidien « Mainichi ». « Nous les construirons en expliquant au public à quel point ils sont différents, de façon à gagner sa compréhension », a-t-il ajouté selon un autre extrait de cette interview rapporté par le journal « Nikkei ».

Sur les 50 réacteurs du Japon, 48 sont maintenus à l’arrêt à cause des nouvelles mesures de sécurité exigées depuis l’accident de Fukushima. Quelque 160’000 personnes ont quitté la région contaminée dont une partie est devenue totalement inhabitable et le démantèlement des réacteurs endommagés devrait durer une quarantaine d’années.

Excuses à « remplacer »

Considéré comme un « faucon » en matière de politique étrangère, M. Abe a par ailleurs annoncé son intention de remplacer les excuses officielles faites en 1995 pour les souffrances causées pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Ces excuses avaient été formulées « par le Premier ministre du Parti Socialiste Tomiichi Murayama », a-t-il déclaré dans une interview au quotidien conservateur « Sankei ». « Je veux publier un communiqué tourné vers l’avenir, adapté au XXIe siècle », a-t-il dit, précisant qu’il consulterait des experts sur les détails et la date de publication du communiqué.

(ats / 31.12.2012 10h40)                                                                                                                    

COMMENTAIRE: 

(Le Souffle c’est ma Vie / Thierry LAMIREAU)

Vouloir construire de nouvelles centrales nucléaires est une PIRE FOLIE !

Les « nouveaux réacteurs » n’ont rien de vraiment différents !

Vouloir rajouter des réacteurs sur le territoire du JAPON est la signification d’une complète manipulation des politiques par le lobby pro-nucléaire.

Pire, ces décideurs font passer la vie économique de leur pays avant la sécurité et la santé des populations.

Le pays fait face à de très nombreux séismes.

Rajouter des centrales…

est une véritable HERESIE ! 

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 31 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

FUKUSHIMA: HUIT SOLDATS DE LA MARINE AMERICAINE PORTENT PLAINTE CONTRE TEPCO

FUKUSHIMA:

FUKUSHIMA: HUIT SOLDATS DE LA MARINE AMERICAINE PORTENT PLAINTE CONTRE TEPCO dans REFLEXIONS PERSONNELLES fukushimajpg2

Huit soldats de la Marine américaine portent

plainte contre TEPCO

WASHINGTON – Huit soldats de la Marine américaine ont porté plainte contre la compagnie japonaise TEPCO, qu’ils accusent d’avoir menti sur les dangers liés aux radiations émanant de la centrale nucléaire de Fukushima après le terrible accident de mars 2011.

Ces marines réclament des centaines de millions de dollars à la société, l’accusant d’avoir trompé leurs capitaines sur les niveaux de radiation à proximité de la centrale au moment où leur porte-avions, l’USS Ronald Reagan, participait à des opérations de secours après le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.

TEPCO et le gouvernement japonais ont toujours assuré qu’il n’y avait pas de danger de contamination par les radiations pour l’USS Ronald Regan ou son équipage, souligne le texte de leur plainte déposée devant une Cour Fédérale de Californie.

Les autorités japonaises ont insisté pour dire qu’il n’y avait pas de danger immédiat tout en mentant effrontément à propos de la fusion du réacteur à la centrale de Fukushima, poursuivent les avocats des plaignants.

La plainte accuse TEPCO de négligence et d’imprudence et demande à ce que la compagnie soit reconnue responsable de l’exposition aux radiations du porte-avions et de son équipage, et aussi d’avoir conçu une centrale qui n’était pas sûre !…

L’équipage du navire s’est trop approché de la centrale et les plaignants doivent désormais faire face à une vie entière d’empoisonnement aux radiations et doivent supporter ce qui aurait pu et aurait dû être évité, poursuit la plainte.

Une des plaignantes était enceinte lors du déploiement de l’USS Ronald Reagan sur la zone, et la plainte est aussi déposée au nom de sa fille âgée d’un an.

Au Japon, TEPCO, citée par l’agence Kyodo News, a souligné qu’il s’agissait de la première plainte déposée à l’étranger visant sa gestion de la catastrophe. Nous ne ferons pas de commentaires tant que nous n’en aurons pas reçu copie, a ajouté la société.

Un séisme de magnitude 9 et un tsunami géant avait entraîné la submersion des installations de la centrale de Fukushima, le 11 mars 2011, causant le plus grave accident nucléaire depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) le 26 avril 1986.

(©AFP / 28 décembre 2012 20h19)

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 30 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

JAPON: RISQUE DE FAILLE CONFIRME A LA CENTRALE NUCLEAIRE DE HIGASHIDORI

JAPON:

JAPON: RISQUE DE FAILLE CONFIRME A LA CENTRALE NUCLEAIRE DE HIGASHIDORI dans REFLEXIONS PERSONNELLES monju1

Risque de faille active confirmé à la

centrale nucléaire Higashidori

TOKYO – Des experts mandatés par l’Autorité de Régulation Nucléaire du Japon ont confirmé jeudi 20 décembre 2012 la possibilité de l’existence d’une faille active sous la centrale Higashidori (nord), des soupçons qui risquent fort d’empêcher sa remise en activité.

Quatre experts se sont rendus la semaine dernière sur le terrain pour effectuer de nouveaux examens, dans le cadre d’une mission diligentée par l’Autorité de Régulation Nucléaire.

Réunis jeudi à la demande de cette dernière, ils ont conclu à l’existence possible d’une faille active sous le site.

L’autorité de régulation doit entendre, le 26 décembre 2012, les responsables de la compagnie d’électricité Tohoku Electric Power qui exploite cette centrale actuellement à l’arrêt.

Si à l’issue de cette nouvelle réunion l’autorité conclut qu’il y a un danger de faille active, le site risque de ne pas pouvoir être remis en exploitation.

Dans les précédentes semaines, des examens similaires, conduits par quatre géologues et un représentant de l’autorité, ont déjà eu lieu pour deux autres centrales, à Oi (où deux réacteurs sur quatre sont en activité) et à Tsuruga (où les deux tranches sont arrêtées).

Il y a une dizaine de jours, le président de l’autorité nucléaire, Shunichi Tanaka, avait déjà laissé entendre qu’il serait difficile d’autoriser le redémarrage du réacteur numéro 2 de la centrale de Tsuruga (ouest) à cause de risque de faille active, et que cette unité devra le cas échéant être démantelée.

Les conclusions sur Oi sont pour le moment ajournées, en raison de divergences de vues entre experts.

Des examens doivent aussi être pratiqués sur les terrains de deux autres centrales (Shiga et Mihama) ainsi que près du surrégénérateur expérimental de Monju.

A ce jour, seulement deux réacteurs (les numéros 3 et 4 d’Oi) sur un parc de 50 sont en service au Japon. Les autres sont maintenus à l’arrêt par mesure de précaution et en raison de nouveaux tests de résistance aux catastrophes naturelles imposés par le gouvernement après l’accident de Fukushima consécutif à un tsunami en mars 2011.

Aucun ne peut redémarrer sans le feu vert de la nouvelle autorité nucléaire créée en septembre 2012 et qui est en train de revoir les standards de sécurité.

(©AFP / 20 décembre 2012 12h12)

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 22 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

LETTRE OUVERTE DE NEUF PRIX NOBEL DE LA PAIX AUX DIRIGEANTS DU MONDE (Réseau Sortir du Nucléaire)

Lettre ouverte de neuf Prix Nobel de la Paix

aux dirigeants du monde

26 avril 2011

LETTRE OUVERTE DE NEUF PRIX NOBEL DE LA PAIX AUX DIRIGEANTS DU MONDE (Réseau Sortir du Nucléaire) dans REFLEXIONS PERSONNELLES fukushima_galleryphoto_paysage_std

Lettre adressée aux dirigeants du monde par 9 Prix Nobel de la Paix dans les premiers mois de la catastrophe de Fukushima et pour le 25ème anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl.

En ce 25ème anniversaire de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en Ukraine – et plus de deux mois après les gigantesques tremblement de terre et raz-de-marée qui ont dévasté le Japon – nous, soussignés et lauréats du Prix Nobel de la Paix, vous demandons d’investir dans un futur plus sûr et plus pacifique en vous engageant pour favoriser les sources d’énergie renouvelable. Il est temps de reconnaître que le nucléaire n’est pas une source d’énergie propre, ni sûre, ni économiquement abordable.

Nous sommes extrêmement inquiets de voir que la vie des Japonais est menacée par la radioactivité dispersée dans l’air, l’eau et la nourriture suite à la panne qui a eu lieu à la centrale nucléaire de Fukushima. Nous sommes fermement convaincus que si le monde cesse d’utiliser l’énergie nucléaire, les générations futures des peuples du monde entier – et en particulier les Japonais qui ont déjà trop souffert – connaîtront une vie plus pacifique et plus sûre.

« Vingt-cinq ans après Tchernobyl, il y a des gens qui affirment que les choses s’améliorent. Je ne suis pas d’accord », c’est ce que dit Mykola Isaiev, qui fut l’un des liquidateurs de Tchernobyl (les personnes qui contribuèrent à nettoyer le site).

« Nos enfants sont malades parce qu’ils ont mangé des aliments contaminés et notre économie est anéantie. » Isaiev ajoute qu’il peut se mettre à la place des liquidateurs qui travaillent actuellement au Japon. Comme lui, ils ne mettaient probablement pas beaucoup en question la sûreté nucléaire.

Entendez ce que déclare un commerçant de Kesennuma, l’une des villes de la côte Nord-Est ayant subi de plein fouet le tsunami : « Ces radiations sont quelque chose d’absolument effrayant. C’est bien pire qu’un tsunami. Un tsunami, ça se voit. Mais ça, on ne peut pas le voir ».

La triste réalité, c’est que la crise radiologique qui frappe actuellement le Japon peut se produire à nouveau dans d’autres pays, comme elle s’est déjà produite à Tchernobyl en Ukraine à l’époque soviétique (en 1986), à Three Mile Island aux États-Unis (en 1979) ainsi qu’à Windscale/Sellafield au Royaume-Uni (en 1957).

Les accidents nucléaires peuvent être engendrés – et le sont effectivement – par des catastrophes naturelles – comme un tremblement de terre ou un raz-de-marée – ainsi que par des erreurs et négligences humaines. Dans le monde entier, les gens craignent aussi l’éventualité d’attentats terroristes dirigés contre des centrales nucléaires.

Mais la radioactivité ne doit pas seulement nous inquiéter en cas d’accident nucléaire. Chaque étape de la chaîne du combustible nucléaire relâche de la radioactivité, à commencer par l’extraction de l’uranium ; ensuite, cela continue durant des générations car les déchets nucléaires contiennent du plutonium qui restera toxique pendant des milliers d’années. Malgré des années de recherche, les pays ayant un programme nucléaire, à l’instar des États-Unis, ont échoué à relever le défi que constitue la recherche d’un stockage sûr et sécurisé du combustible nucléaire « usagé ». En attendant, des déchets nucléaires supplémentaires sont produits chaque jour.

Les partisans de l’énergie nucléaire doivent affronter le fait que les programmes nucléaires civils fournissent les matières nécessaires à la fabrication d’armes nucléaires. C’est bien là la préoccupation sous-jacente face au programme nucléaire iranien. Tandis que, pour continuer dans la voie de l’énergie atomique, l’industrie nucléaire préfère ignorer cette énorme menace, celle-ci ne disparaît pas du simple fait qu’on la minimise ou qu’on l’ignore.

Nous devons également nous confronter à la dure réalité économique de l’énergie nucléaire. Dans une économie de libre marché, le nucléaire ne rivalise pas avec les autres sources d’énergie, tout simplement parce qu’il n’en a pas la capacité.

L’énergie nucléaire est un choix énergétique au coût exorbitant, qui est en général payé par les contribuables. L’industrie nucléaire a reçu des subventions considérables – l’argent des contribuables, donc – de la part des gouvernements, qui ont apporté leur garantie pour le financement de la construction des centrales, pour limiter la responsabilité des opérateurs en cas d’accident et assumer les coûts sanitaires et de dépollution. Il ne tient qu’à nous d’utiliser cet argent public d’une manière plus responsable en l’investissant dans les nouvelles sources d’énergie.

Il y a actuellement plus de 400 réacteurs nucléaires à travers le monde – dont un grand nombre se trouve sur des sites à haut risque de catastrophes naturelles ou de bouleversements politiques. Ces centrales fournissent moins de 7 % de la consommation mondiale d’énergie. En tant que dirigeants du monde, vous pouvez travailler ensemble afin de remplacer cette petite quantité d’énergie d’origine nucléaire par d’autres sources d’énergie facilement disponibles, très sûres et économiquement abordables, pour nous engager vers un avenir sans carbone ni nucléaire.

Il nous est impossible d’empêcher de se produire les catastrophes naturelles comme celle qui vient d’avoir lieu au Japon, mais ensemble nous pouvons faire de meilleurs choix quant à nos sources d’énergie.

Nous sommes en mesure d’abandonner les combustibles fossiles ainsi que l’énergie nucléaire et d’investir dans une révolution des énergies propres. Ce changement est déjà en marche. Ces cinq dernières années, à l’échelle mondiale, l’éolien et le solaire ont produit plus d’énergie que les centrales nucléaires. Les revenus mondiaux provenant du solaire, de l’éolien et des autres sources d’énergie renouvelable ont bondi de 35 % en 2010. Investir dans ces énergies renouvelables sera également créateur d’emplois.

Les sources d’énergie renouvelable sont l’une des clés majeures pour un avenir pacifique. C’est pourquoi on trouve tant de gens à travers le monde – et spécialement les jeunes – qui s’engagent déjà de leur propre initiative dans cette transition, sans attendre que les gouvernements agissent en ce sens.

En s’engageant pour un avenir sans nucléaire et faiblement émetteur de carbone, les États pourront s’associer et renforcer le mouvement mondial, grandissant et de plus en plus influent, de citoyens qui rejettent la prolifération nucléaire et soutiennent les énergies renouvelables. Nous vous demandons de vous joindre à eux pour transmettre un héritage fort qui assurera la vie et la protection non seulement des générations futures mais aussi de notre planète elle-même.

Cordialement,

Betty Williams, Irlande (Prix Nobel 1976) 
Mairead Maguire, Irlande (Prix Nobel 1976) 
Rigoberta Menchu Tum, Guatemala (Prix Nobel 1992) 
Jody Williams, États-Unis (Prix Nobel 1997) 
Shirin Ebadi, Iran (Prix Nobel 2003) 
Wangari Maathai, Kenya (Prix Nobel 2004) 
Archevêque Desmond Tutu, Afrique du Sud (Prix Nobel 1984) 
Adolfo Perez Esquivel, Argentine (Prix Nobel 1980) 
Président Jose Ramos Horta, Timor oriental (Prix Nobel 1996)

Traduit de l’anglais au français par Laurienne Mazure et Xavier Rabilloud pour le Réseau « Sortir du nucléaire ».

- Lire le texte original de la lettre, en anglais

Publié dans:REFLEXIONS PERSONNELLES |on 20 décembre, 2012 |Pas de commentaires »

SURPRENANTE SIMULATION D’ACCIDENT LE 18 DECEMBRE 2012 A LA CENTRALE NUCLEAIRE DE DAMPIERRE EN BURLY (Claude-Marie VADROT / politis.fr)

Surprenante simulation d’accident le 18

décembre 2012

à la centrale nucléaire de Dampierre en Burly

SURPRENANTE SIMULATION D'ACCIDENT LE 18 DECEMBRE 2012 A LA CENTRALE NUCLEAIRE DE DAMPIERRE EN BURLY (Claude-Marie VADROT / politis.fr) dans REFLEXIONS PERSONNELLES la-centrale-nucleaire-francaise-de-dampierre_3921_w460

(Claude-Marie VADROT / politis.fr)

Mardi 18 décembre 2012, la déjà bien vieille centrale de Dampierre en Burly a été l’objet, explique EDF, d’un« exercice grandeur nature » pour un accident nucléaire.

Tellement « grandeur nature » que les autorités expliquent que cette simulation basée sur d’importants rejets d’éléments radioactifs dans l’atmosphère ne concernera que… 340 personnes habitant dans un rayon de…deux kilomètres. L’exercice évitera soigneusement la petite ville de Dampierre en Burly, toute proche, qui en compte 1400. Tout comme la commune de Nevoy et ses 1200 résidents et celle de Gien, 15 000 personnes. Ces deux agglomérations dont la zone urbaine comptent 24 000 habitants et sont toutes les deux à l’Ouest des quatre réacteurs de la centrale, c’est à dire dans la zone que la radioactivité toucherait en quelques minutes.

« Le pire est prévu, explique le directeur de la centrale à la presse locale, afin que l’entraînement apporte le maximum de solutions à un maximum de situations ». Déclaration qui relève de la désormais célèbre langue de bois, approuvée par les syndicats, pratiquée depuis des lustres par les responsables d’EDF. Lesquels, par exemple, n’ont toujours pas expliqué pourquoi et comment un salarié de la centrale a été contaminé le 29 novembre 2012.

Les responsables d’EDF, avec cet exercice pour lequel seulement une part négligeable des populations sera concerné, cherchent une nouvelle fois à persuader les habitants de la région qu’un éventuel accident aurait des conséquences limitées et que la radioactivité s’arrêtera sagement là où ils l’ont décidé.

Ce qui ne correspond évidemment à aucune réalité météorologique. Tous les accidents ou incidents du passé, et pas seulement à Fukushima, à Three Miles Island et à Tchernobyl, ont amplement démontré trois choses.

D’abord que le déroulement d’un accident est imprévisible dans son développement, ensuite que la radioactivité n’obéit pas aux prudences des prophètes du nucléaire et enfin que les rejets éventuels concernent aussi les cours d’eau qui refroidissent en permanence les réacteurs. C’est à dire la Loire pour Dampierre, Loire qui devrait notamment charrier elle aussi des éléments radioactifs vers Orléans sans qu’il soit possible de les arrêter. Dans ce cas d’école destiné à rassurer et à prouver que l’accident nucléaire n’est pas plus dangereux qu’un simple accident industriel, les responsables de la centrale et d’EDF, contribuent à banaliser le fonctionnement d’une centrale.

Quand la sirène de Dampierre s’est déclenchée mardi à 9 heures, les 340 habitants officiellement concernés ont été prévenus par téléphone, ce qui serait impossible pour les 24 000 autres se trouvant dans le cône de dispersion de la radioactivité en cas d’accident réel. Les routes d’accès à la zone restreinte définie pas les autorités, ont été barrées par les gendarmes. Lesquels, dans une réalité menaçante, ne seraient même pas équipés d’un matériel leur permettant d’échapper au danger. Quant aux autres, ils attendront le véritable accident pour savoir quoi faire. Ils pourront toujours s’occuper à chercher fébrilement les fameuses pastilles d’iode qui n’ont pas été distribuées depuis des années dans tout le canton. Ils pourront toujours appeler le 800 201 299 ou le 02 38 62 48 48 pour manifester leur mécontentement devant cette simulation dérisoire…

D’ailleurs, comme il ne faut pas effrayer les abonnés à EDF, les gendarmes ont reçu comme instructions de ne pas s’opposer à la circulation avec leurs barrages. Ils ont fait simplement de la figuration… Alors que chacun sait qu’en cas d’accident, même limité, l’annonce de l’accident entraînerait instantanément un embouteillage monstre provoqué par les habitants pressés de fuir et d’aller récupérer leurs enfants dans les écoles. D’autant plus que les spécialistes de la cellule de crise installée à Fontenay aux Roses dans la banlieue parisienne, ne sont toujours pas d’accord sur la conduite à tenir : se calfeutrer dans les maisons ou fuir le plus rapidement possible en espérant échapper au nuage dangereux.

Il serait plus logique, pour EDF et surtout pour les habitants, de ne pas s’opposer plus longtemps à la fermeture de cette centrale vieillissante qui a été à plusieurs reprises rappelée à l’ordre pour ses manquements à la sécurité. Que celle ci concerne ses salariés ou les intérimaires de plus en plus nombreux.

Il serait plus honnête également qu’EDF renonce au chantage au chômage qui serait provoquée par la fermeture, alors que le démantèlement d’une telle installation donnera du travail aux ingénieurs, aux techniciens et aux ouvriers d’EDF pour au moins une quarantaine d’années….

Claude-Marie VADROT (politis.fr)

PS:

Au fait, si comme les augures nucléaires l’affirment et le répètent, l’accident est impossible, pourquoi se donner du mal à faire semblant d’en simuler un ?

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