Je vous propose un très court et simple montage à propos d’une certaine vision politique de la France, « La France qui gagne »…mais « à la mode » HOLLANDE…
Le son d’origine provient d’un hommage de HOLLANDE, parmi tant d’autres, à la France en cette fin d’année à ARQUES le 23 novembre 2016.
J’ai « remonté » le son pour changer un peu le débit de notre cher Président…mais à peine. Les diapos sont de fabrication personnelle sur la base de clichés récupérés sur internet. J’ignore le nom des auteurs des photos, ceux-ci voudront bien m’en excuser.
J’ai voulu présenter une opposition entre les mots de HOLLANDE et la réalité ressentie par moi-même, une réalité bien moins idyllique pour le citoyen « de base », comme l’on dit. Ce montage voudrait signifier le décalage énorme entre ces politiques dits « hors sol » et le peuple.
Un montage humoristique de diapositives personnelles et de certains dessins proposés ici ou là sur internet. Je ne connais pas les auteurs des photographies utilisées en support. Les auteurs voudront bien m’en excuser. J’ai pris un extrait musical sur un site de banque !
J’en ai rallongé le montage qui était beaucoup plus court. L’auteur de la plage musicale de départ n’était pas indiqué. Ce petit montage vidéo sans prétention voudrait nous montrer le ridicule de situation souvent présenté par les Politiques de toutes origines. Pour que l’humour reste en nous…malgré tout…
Pour celles et ceux qui ne le sauraient absolument pas, le radon est, d’une manière générale, un gaz radioactif d’origine naturelle qui provient de la désintégration de l’uranium présent dans la croûte terrestre. On le retrouve partout à la surface du globe. Nous sommes donc quotidiennement exposés à celui-ci, mais de manière non uniforme.
Le dossier du gaz radioactif RADON en France avance certes mais plutôt…à reculons si l’on peut dire.
Les enjeux et les intérêts sont MAJEURS donc « pressons-nous de ralentir » pour ne pas ennuyer les « rapaces » qui se « nourrissent » du nucléaire.
J’ai envoyé, au ministère de la Santé, une demande d’interview téléphonique à l’un des services concernés par la gestion du gaz radioactif radon. J’attends toujours la réponse…
Vouloir trop toucher au thème du radon induirait un changement trop important dans de nombreux dossiers qui en dépendent…
Alors, pour l’Etat il est bon de ne pas trop se hâter même si des milliers de morts meurent chaque année en France à cause de la COMPLICITE et de la CULPABILITE institutionnelle.
Pour vous rafraîchir la mémoire, je pense qu’il faut lire ou relire d’abord mon travail passé déjà présenté ici ou là sur internet à propos des incohérences MAJEURES liées à ce dossier de Santé Publique qui reste, à mes yeux, beaucoup plus grave que celui de l’amiante ou du « Médiator » même s’il ne faut pas minimiser ces autres problèmes énormes de Santé Publique.
Dans ce nouvel article, vous trouverez deux interviews enregistrées.
A la suite de chaque interview, je vous présente par écrit l’essentiel de l’intervention.
Première interview:
Monsieur Philippe MICHAL, Directeur adjoint des Services Techniques de la ville de AIX-LES-BAINS (Savoie) qui est à l’origine de la proposition de Loi sur le radon.
Cette proposition n’a toujours pas été présentée par son « promoteur » le Député-Maire Dominique DORD.
Il y a plusieurs raisons à cela, nous en parlons dans les deux interviews.
Je remercie monsieur MICHAL pour son accueil, sa gentillesse et sa franchise considérant sa fonction et la gravité du sujet abordé lors de notre discussion. Pour le montage sonore, j’ai essayé de garder l’essentiel de notre échange sans dénaturer le sens de notre approche du sujet.
Il faudra rajouter la mise au point supplémentaire très récente effectuée par téléphone par monsieur MICHAL:
Interview par téléphone
de M.MICHAL
(18 novembre 2016):
« La proposition de Loi n’a pas évolué. Il faut qu’elle soit inscrite à un ordre du jour d’une Législature. Elle ne l’est pas…donc elle n’est pas prise en considération ! Il est possible qu’avec l’ordonnance du 10 février 2016 cela modifie aussi cette proposition de Loi.
Ce n’était pas un projet, c’était une proposition.
Les projets de Loi viennent du gouvernement, les propositions de Loi viennent des Députés.
Le fait que les aménagements liés au problème radon reviennent trop chers n’est pas, à mon avis, fondé. Je ne vois pas pourquoi nos collègues Suisse ont une réglementation radon pour l’habitat et pas la France…
Ce n’est pas une question de coût, c’est une question de lobby.
Je ne pense pas que le coût soit un frein. Le radon c’est presque autant de morts que la Sécurité Routière…
Pour le radon, il n’y a pas d’investissements de faits. Donc c’est plus une question de lobby que de coût…à mon sens… »
« Le radon est un sujet important. Je suis responsable de l’interface santé et environnement aux services techniques de la ville de AIX-LES-BAINS.
En 1998 les DDASS ont eu comme consigne d’installer des dosimètres dans les collectivités. A AIX-LES-BAINS on a eu deux dosimètres que j’ai réussi à implanter dans des endroits pertinents car nous avons relevé des niveaux de radon qui n’étaient pas « négligeables ».
Ensuite l’on a engagé une étude pour la ville dans le cadre d’un stage universitaire. On a essayé de faire un lien entre le radon et la géologie.
Pourquoi du radon à AIX-LES-BAINS alors que l’on est dans une ambiance calcaire ?
Nous avons fait un état des lieux: le problème radon n’est pas qu’un problème de sol ou de terrain cristallin.
Le radon n’est pas qu’en terrain granitique. On peut aussi en trouver en terrain calcaire. Nous avons fait également des mesures dans l’ensemble des bâtiments publics. Cela a conforté nos données parfois très fortes (3000 Bq/m3 ou plus).
Les normes canadiennes ou américaines sont encore différentes des françaises et sont encore plus contraignantes.
Ensuite, on a agi pour respecter la norme française minimum de 400 Bq/m3. Nous avons, à travers des colloques, confronté les mesures, les méthodologies de mesures et les réponses à apporter. Chaque solution doit être adaptée aux caractéristiques du bâtiment. De fait, nous avons proposé une Loi pour les ERP (Etablissements Recevant du Public) et les habitations privées.
Actuellement il n’y a AUCUNE contrainte réglementaire alors qu’il y a d’autres contraintes dans une habitation (amiante, plomb, termites).
La « prise de conscience » des autorités « évolue » par rapport au problème radon. Désormais le radon apparaît dans le -Plan Régional Santé Environnement 2-. Les 1000 Bq/m3 et les 400 Bq/m3 sont les normes françaises pour les ERP. L’OMS a des références de 100 Bq/m3 !
Les Etats-Unis ont une norme maximale à 200 Bq/m3. Je n’ignore pas cela. 400 Bq/m3, c’est un stade « provisoire ».
Les textes français (du Haut Conseil de la Santé Publique) pour descendre à 300 Bq/m3 maximum ne sont pas encore sortis…On arrivera un jour à aller vers des niveaux de risque « acceptables » !
A AIX-LES-BAINS, si l’on peut descendre les niveaux plus bas (150 Bq/m3) on le fait. Tous les bâtiments fréquentés par les enfants (à l’exception d’une cantine) sont en-dessous de 400 Bq/m3.
On fait des mesures en interne (car nous ne sommes pas agréés) et avec des mesures agréées. Nous divulgons ces mesures. Parfois, nous sommes descendus de 3000 Bq/m3 à 120 Bq/m3. Maintenant il faut aller plus loin en direction des habitations privées avec des campagnes d’information, de sensibilisation et de mesures.
Pour des ERP l’on avait trouvé de 1000 à 3000 Bq/m3 et l’on ne cachait pas les résultats. Nous avons un partenariat avec l’UFC QUE CHOISIR (pose de dosimètres ou autres appareils).
Il y a une bonne corrélation entre appareils (non agréés) de mesure instantanée immédiate et les dosimètres sur une plus longue durée. Par l’intermédiaire de l’UFC QUE CHOISIR nous avons un partenariat réalisé gratuitement. Les Professionnels du bâtiment ne sont pas assez sensibilisés.
L’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) ne veut pas des appareils à mesure immédiate.
La concentration de radon est fluctuante en fonction de multiples facteurs comme la pression atmosphérique, les habitudes de chacun ou l’usage d’un lieu de vie par une personne, etc.
J’ai proposé au Député-Maire (Dominique DORD) une version de proposition de Loi sur le radon pour que l’on étende à l’habitat l’obligation de faire des mesures de radon.
Des mesures doivent être faites dans l’habitat existant. C’est plus onéreux dans l’habitat existant que dans un habitat nouveau.
En Suisse, ils ne raisonnent pas par « département ». Je pense que le département n’est pas une échelle pertinente pour traiter le radon car il y a une trop grande variabilité de contextes géologiques dans un département pour que l’on puisse trouver quelque chose d’homogène. La Commune voire le Canton est peut-être la meilleure échelle. En Suisse, le Canton est leur échelle.
Dans les lieux plus pénalisants, les dispositions constructives oeuvrent à éviter une concentration trop importante dans l’habitat. Par exemple: les vide-sanitaires sont obligatoires en Suisse…pas en France…surtout en l’ABSENCE DE PROPOSITION DE LOI.
En France, sans vide-sanitaire c’est un GROS PROBLEME si ensuite il faut « traiter » le problème radon.
Le label « HQE » est un label « énergie ». Or, confiner est, au départ, une bonne idée. Mais il n’y a pas que le radon; il y a aussi la qualité de l’air intérieur. Il ne faut pas des lieux totalement clos car il n’y a pas assez d’aération.
Il faut que la QUALITE DE L’AIR et la QUALITE THERMIQUE travaillent ENSEMBLE pour oeuvrer à une existence de bâtiments sains et économes pour l’homme. La QUALITE ACOUSTIQUE doit être aussi prise en compte.
Le PROBLEME RADON dans un bâtiment n’est pas qu’un problème d’aération.
Chaque bâtiment est spécifique. Il n’y a pas forcément une « recette universelle ».
TOUT DOIT ÊTRE TRAITE
EN MÊME TEMPS
DANS CES DIFFERENTS
CHAMPS D’ACTION:
Énergie, qualité de l’air intérieur, qualité acoustique. Cela conviendrait, à terme, pour les qualités BBC, HQE, etc.
La problématique Santé Publique doit être imposée.
Oui, il y a un lien entre source thermale et radon, c’est probable.
Comment ce radon arrive à AIX-LES-BAINS, je ne comprends pas…
Soit ce sont des remontées profondes accompagnées par l’eau thermale qui remonte le radon, soit c’est lié à l’érosion ancienne de chaînes granitiques à une dizaine de kilomètres. Des sédiments qui contiennent de l’uranium ont été déposés en surface, donc ils contiennent du radon. C’est probablement l’une et l’autre des solutions.
Les mesures:
Les mesures ont été faites quand l’établissement était un établissement d’Etat. Je n’ai pas les valeurs !…J’ai entendu dire qu’elles semblaient faibles. Maintenant l’établissement est privé, donc je ne peux pas me prononcer sur un établissement qui n’est pas public !
C’est un ERP donc les mesures sont transmises au Préfet…donc ces mesures devraient être consultables auprès de l’ARS (Agence Régionale de la Santé).
On m’a répondu que « l’agrément radon ne pouvait pas être acquis par les collectivités parce que l’on pourrait être Juge et Partie ». Nous faisons des mesures mais, étant non agréés, nous faisons appel à des bureaux d’étude agréés pour qu’ils nous fassent des mesures officielles. Rien ne diffère entre ces différentes mesures.
Le problème radon:
Le problème radon est une « balance » entre le coût financier et le bénéfice pour la Santé Publique.
C’est une « balance » dictée par les pouvoirs Publics et les Politiques.
L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) préconise 100 Bq/m3.
Pour l’instant essayons de supprimer toutes les valeurs énormes. Au-dessus de 1000 Bq/m3 l’on se trouve dans des ambiances de mines d’uranium ventilées !
Pour certaines classes d’école nous avons trouvé des mesures au-dessus de 3000 Bq/m3 !
Maintenant l’on peut dire qu’il faut faire une analyse plus subtile et éviter de dire « que la dose fait l’effet » !
On n’a pas pas forcément une relation linéaire, cela peut-être plus complexe. On trouve plus de cancers du poumon à faible valeur qu’à forte valeur.
La Savoie n’est pas classée « prioritaire radon » ! Les résultats statistiques et les mesures effectuées ne sont pas suffisamment représentatives de la situation réelle.
Pour moi, je le redis, le meilleur classement serait un classement par commune parce que cela me semble plus fiable et représentatif du phénomène radon en France. Par exemple, à AIX-LES-BAINS il y a une situation géologique différente. Si vous me citez certains endroits rien que par la géologie, je peux vous dire s’il y a une forte probabilité d’y avoir du radon ou pas.
Par exemple, pour moi, la Corse c’est les Alpes, par rapport aux cancers du poumon et à la situation géologique liée au radon. »
Deuxième interview:
Monsieur Richard MARCOS, directeur de la société DIAL, spécialisée, entre autres polluants, dans le traitement du gaz radon.
Sauf erreur de ma part, la société AYKOW a fait faillite, ce qui est confirmé par une personne dans les commentaires.
Sûrement les saloperies des institutionnels pour détruire un indépendant très critique…
Cependant, j’ai décidé de tout laisser dans mon article afin de découvrir ce qui pouvait exister en dehors de la « ligne directrice officielle ».
« La Société DIAL est une jeune Société. On travaille sur trois axes: l’énergie, l’innovation et l’environnement.
On a rencontré la Société AYKOW qui est une start-up de CAEN dans le Calvados. Elle a travaillé sur le thème du gaz radon. Pour développer leur activité, ils ont buté sur les lourdeurs administratives françaises avec notamment les ARS (Agence Régionale de Santé).
Ils ont abandonné la partie France et ils sont partis au Canada où leurs appareils ont un beau succès. Ils interviennent dans les pays nordiques, en Suisse et aux Etats-Unis.
Nous les avons donc rencontrés. Ils étaient intéressés par notre proposition commerciale. On a dit: « on va essayer de contacter toutes les ARS et tous les organismes et institutions qui s’occupent du radon en France ».
Cela fait maintenant trois ans que DIAL se bat.Malheureusement il s’avère que les institutions françaises veulent bien faire de la prévention mais pour le reste…
Il a été distribué 5000 dosimètres pour des lieux de vie et au bout de deux mois nous avons eu une moyenne du niveau radon. Derrière la pose de ces 5000 dosimètres il y a une gestion de certaines Associations. L’on a ainsi une liste de lieux avec des dépassements de seuils en Bq/m3 pour le radon. Mais ils ne vont pas dans le détail. Donc j’ai rencontré des gens des ARS en leur expliquant tout cela. Les ARS ont répondu: « non, non, on ne veut pas faire de commercial. On ne veut pas donner le nom de Sociétés ».
Alors j’ai dit: « vous faites comment alors ? Vous allez voir un particulier qui lui ne sait pas qu’il a du radon chez lui. Il ne sait pas que c’est nocif et qu’il peut avoir un cancer des poumons. Vous mettez gratuitement pendant deux mois un dosimètre. C’est super et vous lui dites, voilà, vous avez donc du radon chez vous. J’ai le remède mais je ne peux pas vous le donner ! Pourquoi ne parlez-vous pas de nos appareils » ?
Nous avons développé deux appareils. Le premier, VICTORIA.
C’est un petit avertisseur sonore qui marche avec une pile. Il est réglé à un niveau de 200 Bq/m3. La Loi française aujourd’hui se réfère à 400 Bq/m3 mais l’on va probablement vers 300 Bq/m3. Lorsque le radon pénètre dans l’habitat, l’appareil va sonner à partir de 200 Bq/m3.
Ensuite, il va faire un cycle de trente minutes. On demande aux habitants d’ouvrir les fenêtres à ce moment là et il se crée ainsi une légère surpression de l’air qui va le diluer et donc également le radon.
Le deuxième appareil, le RADOSTAT, gère une VMC.
C’est un interrupteur marche/arrêt à contact sec. Il est réglé à 150 Bq/m. Il est cablé sur la ventilation VMC double flux. Lorsqu’elle est en forte puissance elle crée une légère surpression.
Lorsque le radon arrive à 150 Bq/m3, la VMC double flux se déclenche à forte puissance pendant un cycle de vingt minutes. Cette légère surpression va diluer le radon. Ensuite, la VMC double flux revient en position normale. Le système reste en veille 24h/24. L’intérêt de cet appareil c’est que l’on agit sur le radon lorsqu’il est en mouvement ascendant.
Personne n’a un appareil qui permet de dire: « le radon vient de pénétrer, il faut agir tout de suite ». Les bureaux d’études disent: « On va mettre les bâtiments en surpression 24h/24. »
Donc, nous ne sommes pas dans le cadre des économies d’énergie !
J’ai présenté cela aux ARS et…cela n’a pas été plus loin ! J’ai envoyé plusieurs mails et l’on m’a dit: « Merci pour l’info » !
J’ai rencontré des personnes de l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire). Ce sont des gens qui vont dans le bon sens pour le radon. Ils vont essayer nos appareils dans un bâtiment. Par contre pour l’IRSN, ils me disent: « nous sommes là pour faire du diagnostic » etc…L’IRSN m’a « renvoyé en touche » !
L’ASN veut bien avancer dans ce domaine. Toutes les nouvelles technologies les intéresse. L’IRSN ne veut RIEN savoir. Tous les autres organismes font du diagnostic mais que fait-on une fois que l’on sait qu’il y a du radon ? Que fait-on ?…La question est là.
Le RAMON 2.2 n’est pas un concurrent pour nous car il donne les résultats sur 24h ou 48h.
Ce qu’il faut retenir et qui est important c’est l’idée que le radon est ascendant.
Il y a 31 départements français pris en compte. L’IRSN a sorti de nouvelles cartes. Cela évolue. Cependant, il faut noter que tout le sud de RENNES (35) est envahi par le radon. A NANTES (44), ville non prise en compte dans la sélection officielle, il y a du radon ! Je vous dirais même que le long de la Garonne il y a du radon mais, là aussi, ce n’est pas officialisé.
Donc personne ne sait réellement aujourd’hui où il y a du radon. Voilà…
Comme vous le savez, la Loi datant du 22 juillet 2004 pour les ERP (Etablissements recevant du Public) oblige toute mairie qui a du radon à faire d’abord un diagnostic radon. S’il y a du radon, elle DOIT faire une REMEDIATION. (faire des travaux pour éliminer ce fameux radon).
Je suis dans une petite commune de Bretagne (22), la mairie m’a dit:« On a beaucoup de frais alors…on ouvrira plus les fenêtres dans les écoles » ! Même les ARS disent sur leurs sites internet: « Parfois il suffit d’ouvrir les fenêtres ».
Là je m’indigne parce que le radon n’a pas d’heure.
Le radon peut arriver n’importe quand, n’importe où, à n’importe quelle heure, à n’importe quelle saison (été comme hiver), avec chauffage ou sans chauffage.
La sortie du radon c’est un mouvement sismique qui se fait.
Il est inodore, incolore, insipide.
Donc, l’on ne sait pas qu’il est là !…
La Loi française dit: on reste à 400Bq/m3, on va aller vers 300 Bq/m3 mais il faut savoir qu’à 50Bq/m3, un bébé qui est à moins de 50cm du sol, le pauvre…il en prend !
Prendre du radon pendant 15 à 20 ans, même à de faibles niveaux, peut amener à ce fameux cancer des poumons qui est « devant » les effets du fumeur passif au niveau des décès par an.
Il y a tout de même 3000 morts par an en France avec, en plus, des projections statistiques basses de la part des organismes officiels. Il ne faut pas oublier que l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) préconise au MAXIMUM 100 Bq/m3 !
Au Canada et aux États-Unis ils sont autour de 150 Bq/m3. Nous, en France, on dit 400 Bq/m3 !
Un organisme officiel (que je ne souhaite pas citer) français m’a dit: vous réglez votre appareil à 400 Bq/m3 même si vous pouvez mesurer à moins parce que c’est la Loi !
Il n’y a pas de prise en compte des grandes fissurations géologiques, pas de prise en compte des stériles miniers, pas de prise en compte des gisements d’uranium, de schistes, des mica-schistes, des limons et argiles dans les dépôts des grands fleuves uranifères. Et le classement qui limite à 31 départements l’investigation est une SUPERCHERIE, je suis d’accord avec vous monsieur LAMIREAU.
Je vais même aller plus loin. Notre ingénieur a développé un appareil, trop cher actuellement, qui permettra à l’avenir de mesurer 300 mètres par 300 mètres avec une transmission en temps réel en direction des ARS par exemple.
En Belgique les organismes officiels présentent les entreprises habilitées à traiter le radon. En Suisse c’est la même chose. Au Canada ce sont des Associations à but non lucratif qui agissent contre le cancer en travaillant avec les professionnels du bâtiment. En France: il n’y a RIEN du tout !
On dit simplement: mettez des dosimètres que vous achèterez chez telle société et puis vous saurez si vous avez du radon. C’est tout ! J’en ris malgré tout au bout de trois ans mais on fait croire que l’on va se battre et en fait il ne se passe RIEN !
La loi du 22 juillet 2004 sur les ERP oblige au diagnostic mais globalement CE N’EST PAS FAIT !
Pourquoi ?…Normalement, les doubles des résultats devraient partir à l’ASN avec la liste des ERP qui dépassent un certain niveau de radon.
Pour les particuliers, cette proposition de Loi est une « mascarade », je suis d’accord avec vous monsieur LAMIREAU parce qu’en fait CE PROJET DE LOI N’EST JAMAIS SORTI !
On n’arrive pas à avoir des renseignements de la part des personnes qui l’ont signé. Elles se TAISENT et l’on ne sait pas pourquoi.
La ministre de l’Environnement, Ségolène ROYAL, a sorti une ordonnance le 10 février 2016 qui dit que: « tout particulier qui voudra louer ou vendre un lieu d’habitation devra prévenir le futur acquéreur de la présence de radon lorsqu’il sera dans cette « fameuse » zone des 31 départements ».
Et à partir de juillet 2017, ce site devra être effectif. Donc l’on a l’impression que l’on va vers un diagnostic radon imposé chez les particuliers mais aujourd’hui…il y a une réticence:les agences immobilières ne bougent pas parce que, du coup, elles ont PEUR d’une dévalorisation des biens.
ET C’EST A CE MOMENT LA QUE J’AI COMMENCE A COMPRENDRE POURQUOI CE PROJET DE LOI N’EST PAS SORTI !
On préfère effectuer chaque année un décompte de 3000 morts par an et ne pas déranger les agences immobilières, les propriétaires, les maires, les élus et les administrés, etc…
J’espère que cette ordonnance va être efficace mais actuellement j’ai encore des doutes…
Une personne qui travaille dans une centrale nucléaire est mieux protégée qu’un individu qui a été chez lui « tranquillement » avec du radon. Si la population savait tout ceci, beaucoup de citoyens réagiraient…
LE SCANDALE DE L’AMIANTE EST « EN-DESSOUS » DU SCANDALE DU RADON.
On est face à une trentaine d’années d’inaction de différents organismes comme l’IRSN, le CSTB, l’ASN, le ministère de la Santé etc…
Notre entreprise s’en sort grâce aux autres appareils en vente pour l’air intérieur mais pour le radon c’est très difficile. On me laisse parler mais on ne m’aide pas vraiment…C’est « gentillet ».
Le problème avec
certains journalistes:
Il n’y a pas de suivi des sujets traités par la majorité des journalistes notamment pour parler de la remédiation sur les lieux. Les journalistes écoutent les organismes officiels mais pas les entreprises à cause du côté commercial. Par rapport à la CRIIRAD (Commision de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité) on fait de la remédiation et des travaux. La CRIIRAD fait surtout des diagnostics ».
Présentation de la société DIAL
(sur son site internet)
en charge de la commercialisation
des produits AYKOW:
La Société DIAL qui travaille autour de trois axes ENERGIE-INNOVATION-ENVIRONNEMENT- commercialise et représente les produits de détection et de remédiation pour la lutte contre le radon de la Société AYKOW, en proposant des solutions économiques autant par son installation que par les économies d’énergies qui en découlent.
La Société AYKOW est spécialisée dans la détection des particules, la détection des polluants et des systèmes de traitement de l’air intérieur.
Les appareils s’adaptent à toute installation (VMC double flux-VMI-CAISSON DE VENTILATION-POMPE A PUISARD etc.)
PRESENTATION DES PRODUITS :
Par exemple les plombiers peuvent proposer le VICTORIA pour des clients qui ne sont pas équipés de VMC double flux, surtout dans les salles de bain ou le RADON étant dilué dans l’eau et transporté par l’eau arrive dans les salles d’eau.
LE VICTORIA est le premier avertisseur sonore qui détecte le RADON en temps réel, il se pose à 1 mètre du sol sur une table dans une pièce de vie, une chambre ou une salle de bain, il détecte le RADON à 200 bq/m3 avec un signal sonore et ensuite fait un cycle de 30 mn avec une led qui clignote toutes les 6 secondes, on demande à la personne présente d’ouvrir les fenêtres ou portes pendant 15 mn après ce cycle. Si le système ne sonne plus c’est que le RADON est parti.
LE RADOSTAT détecte le RADON en temps réel, il met 20 mn pour établir la mesure a 150 bq/m3 et donne l’ordre de stopper l’évolution du RADON pendant 20 mn, c’est, en fait, un interrupteur à contact sec qui, associé a une VMC DOUBLE FLUX, est branché sur la vitesse la plus forte, de façon à provoquer une insufflation plus importante que l’extraction ; on peut aussi le brancher sur un ventilateur VMI (Ventilateur Mécanique Inversé).
Dans le cas d’un vide sanitaire il faut créer une légère dépression en faisant une extraction par une ventilation mécanique et donc l’on associe le RADOSTAT pour la détection en temps réel et le pilotage.
Compte tenu qu’il ne se déclenche que s’il y a du RADON, il a été prouvé que nous faisions une économie de 80 % d’énergie.
Conclusion personnelle
provisoire:
Je travaille sur ce dossier radon depuis 1992 et j’ai, de très nombreuses fois, averti les instances dites « responsables » de ce pays qui m’ont TOUJOURS fait passer pour un « dingue qui voulait affoler la population ».
Pour le sujet qui suit l’on a voulu aussi me faire passer pour un « dingue »:
Depuis presque trois décennies j’essaye d’avertir les gens sur le danger du radon et sur la complicité par omission ou mensonge de nombreux politiques et « responsables » de la Santé Publique.
Il faudrait faire une liste de tous ces criminels en puissance qui, par leur incompétence ou leur ignominie, induisent de fait une augmentation de la morbidité et de la mortalité dans ce pays.
La liste serait certainement très longue. Le nombre d’individus en cols blancs sous les lambris dorés de la République pourraient remplir des prisons déjà bien pleines.
En outre dire que des enfants ont subi des « niveaux supérieurs à des mines ventilées » c’est reconnaître que l’on a détruit la santé de ces pauvres petits pendant plusieurs décennies.
Actuellement il y a de très nombreuses communes qui ont de sacrés problèmes avec le radon dans des écoles (GERARDMER dans les Vosges, PARTHENAY dans les Deux-Sèvres) ou OTTANGE dans le Nord-Est avec plusieurs habitations privées par exemple. Elles essayent de « traiter » le problème (ou pas) mais…TROP TARD. Des enfants et des adultes ont ainsi été irradiés et contaminés GRATUITEMENT pendant des années !
Et puis soulignons LA ruse (habituelle chez les technocrates) des décideurs:
Une ordonnance, publiée le 10 février 2016, oblige vendeur et bailleur à mentionner le risque d’exposition dans l’état des risques naturels, miniers et technologiques. Hélas, son décret d’application n’ayant jamais été pris, cette disposition ne sera pas mise en œuvre…
Le 29 août 2017:
On écarte définitivement
le réel problème RADON
L’Alliance HQE-GBC a publié, le 29 août 2017, son guide pratique de mesure de la qualité intérieure à réception des bâtiments neufs et rénovés.
Ce guide « opérationnel apporte aux professionnels, maîtres d’ouvrage – maîtres d’œuvre – entreprises, à chaque étape clé du projet, des conseils pratiques pour réaliser et réussir une campagne de mesure », souligne l’association. Et ce, en « adéquation avec le contexte règlementaire » prévu notamment dans les établissements recevant du public (ERP).
L’Alliance a également établi un protocole de mesures qui « permet de qualifier, selon une méthode scientifiquement fondée, l’air intérieur respiré par les occupants à leur arrivée dans le bâtiment. Les mesures proposées par ce protocole permettront de s’assurer que les actions mises en œuvre sont efficientes », ajoute Philippe VAN DE MAELE, son président.
On ne « surveille » l’éventuel problème radon que dans certains départements (première erreur) et surtout pas « selon une méthode scientifique fondée » (deuxième erreur) !
« Les mesures proposées par ce protocole » ne permettront surtout pas de « s’assurer que les actions mises en oeuvre sont efficientes »car il faudrait une surveillance (un état des lieux) sur les quatre saisonspour pouvoir affirmer que ce « protocole permettra de s’assurer que les actions mises en oeuvre sont efficientes » !
Il est d’ailleurs fait référence à une « concentration moyenne intégrée sur plusieurs jours », tout ce qu’il « faut » pour minorer le problème s’il y en a un…
Enfin,il faut noter que le problème radon n’est abordé que très discrètement dans ce dossier mis à la disposition de tous les professionnels du bâtiment(un mot dans un tableau) alors même quecela reste un problème MAJEUR de Santé Publique !
Nous avons donc l’annonce officielle d’un CRIME organisé mis SCIEMMENT en place par l’Etat, les lobbies du nucléaire et le MEDEF….alors qu’auparavant tout restait dans l’ombre !
Sous ses beaux atours, l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire)…désinforme comme d’habitude !
Lorsque j’alertais sur les dangers du gaz radioactif radon, il y a 40 ans, l’ancêtre de l’IRSN me qualifiait de « fouteur de merde voulant affoler la population ». Allez, je vais vomir...
Et c’est un mensonge puisque l’IRSN reste au niveau de référence pour le radon dans l’habitat de 300 Bq/m3…et qui ne tient pas compte de la nouvelle publication de la CIPR publiée récemment (publication 137, 2017) avec de nouveaux coefficients de dose pour le radon dans plusieurs situations d’exposition professionnelle, dont celle relative au travail sédentaire dans le bâti.
Dans une déclaration faite en 2018, la CIPR indique que ce coefficient de dose pourrait être également utilisé pour le calcul des expositions du public dans l’habitat.
Il convient de noter que ce nouveau coefficient a une valeur qui est plus du double du coefficient de dose de la réglementation actuelle pour le public…et, répétons-le, l’IRSN n’en tient pas compte même si elle présente une évaluation !
« Dans l’objectif d’évaluer l’implication d’une éventuelle prise en compte de ce nouveau coefficient de dose dans la réglementation sur l’évaluation des doses liées à l’exposition au radon domestique, un calcul l’utilisant a été effectué. »
« Toutefois, conformément aux recommandations de la CIPR et aux directives de la Commission européenne, le risque lié au radon dans l’habitat est géré au moyen d’un niveau de référence, c’est-à-dire une concentration de radon dans l’air des bâtiments que les pouvoirs publics jugent souhaitable de ne pas dépasser et au-delà de laquelle des solutions de réduction devraient être mises en œuvre pour abaisser les concentrations mesurées.
Le niveau de référence pour le radon dans l’habitat (et les lieux de travail) est de 300 Bq/m3″…
Ce qui revient à dire que la nouvelle publication CIPR 137-2017…on s’en fout !
Bref, l’IRSN se moque de la réelle protection sanitaire de la population.
Dans son rapport, l’IRSN ne parle pas des pollutions chimiques et radioactives liées aux bombardements journaliers des armes à l’uranium « appauvri » !
Rappelons que cette radioactivité rajoutée artificiellement reste sur la planète pour…4,5 milliards d’années…
De fait, ne tenant compte ni de la nouvelle publication CIPR ni des effets des bombardements à l’uranium, la publication de l’IRSN est MENSONGÈRE !
Et, comme d’habitude, tous les élus (écologistes compris) et tous les journalistes vont « avaler » la désinformation minable de l’IRSN comme si c’était la plus grande vérité.
Le 17 mars 2021, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, et Emmanuelle Wargon, ministre déléguée au Logement, ont reçu le rapport de la mission conduite par Olivier Sichel, directeur général délégué de la Caisse des dépôts.
« Il comporte de nombreuses propositions pour contribuer à l’amélioration de l’accompagnement des ménages pour la rénovation énergétique de leur logement.
Ces propositions pourront être discutées dans le cadre projet de Loi Climat & Résilience en cours de discussion à l’Assemblé nationale », disent les documents officiels !
« Effectuer un test sur une période de 3 mois afin d’évaluer la concentration au sein de votre domicile.Si ce test révèle une concentration importante, pas de panique » dit le journaliste canadien Charlie COURRENT de l-express.ca !
Trois origines « découvertes » chez les non-fumeurs ?…amiante, radon, pollution atmosphérique.
40 ans que j’alerte sur ces pollutions !…
Mais à l’époque « on » disait que « j’alertais la population pour rien » et que j’étais un « fouteur de merde ». Maintenant c’est plus « cool Raoul », on dit « lanceur d’alerte » !
Dans une note rendue publique le 28 octobre 2022, la Cour des comptes estime que « les politiques de rénovation énergétique sont peu efficientes, mal évaluées et manquent de cohérence. »
Ce ne sont pas des oublis, bien sûr, mais une censure habituelle car critiquer le nucléaire est une action impossible pour ce monsieur qui se dit « écologiste » et ayant « joué à l’otage » pour l’armée française lorsqu’il était journaliste pour FRANCE 2 à une autre époque !
détaille les conditions d’agrément des organismes chargés des prestations mentionnées aux 1°, 2° et 3° du I de l’article R. 1333-36 du code de la santé publique.
porte sur les objectifs, la durée et le contenu des programmes de formation des personnes qui réalisent les mesurages de l’activité volumique en radon.
Depuis 40 ans je dis que les seins sont autant touchés par la pollution chimique et radioactive mais, comme je suis un gros con, tout le monde me dit que « je raconte n’importe quoi pour me rendre intéressant et affoler pour rien la population »
Voilà, j’ai dit ce que j’ai en tête depuis très longtemps et il n’est pas facile de synthétiser du très complexe surtout pour le simple citoyen que je suis…
…puisque je ne suis pas un journaliste…ni un scientifique.
Certains trouveront que « la forme de mon article détruit le fond plus sérieux et argumenté ».
Un peu rapide et facile pour dézinguer en une seule phrase tout mon travail.
Ce sont les mots de personnes paresseuses souvent « complices » du nucléaire, soit par mensonge direct soit par omission…
Il n’est plus temps de s’attarder sur des « éléments de langage » tant appréciés de nos jours !
J’ai perdu trente années de ma vie à essayer de remuer les consciences et j’ai également détruit ma santé (à cause des sites radioactifs fréquentés) en tentant d’amener des informations fortes.
J’ai aussi été empoisonné/contaminé avec l’amiante, malgré moi et sans le savoir au départ, dans la dernière école où j’ai essayé (au mieux ou au moins pire, si je puis dire) d’être instituteur à VALLIÈRES, petite bourgade près de RUMILLY/ANNECY en Haute-Savoie:
Les causes sont diverses puisque j’ai d’autres pathologies: apnée du sommeil (j’ai arrêté l’aide d’un respirateur la nuit: je risque donc d’avoir un 3e AVC ou de faire une crise cardiaque), hypertension, j’ai eu le COVID-19 fin janvier 2020, deux AVC et j’ai été fortement irradié… et notamment à cause d’uranium « appauvri » contenu dans des fûts de l’ancienne usine militaire de la région parisienne du BOUCHET.
(Photo perso: fûts rouillés d’uranium « appauvri » sur le site de BESSINES
provenant de l’ancienne usine militaire du BOUCHET)
Oui, couillon inconscient que j’étais, je suis resté des heures près de ces merdes pour ne pas me faire choper par les rondes de vigiles et de gendarmes.
Incroyable puisque j’en connaissais le danger !
La boucle est bouclée !
Bref de nombreux cofacteurs aggravant mon état, et je ne vous parle pas du reste dont 12 carcinomes basocellulaires, opération d’un stade précancéreux à l’estomac/œsophage, etc…
J’ai déjà certaines conséquences: vue et audition qui baissent, déséquilibre corporel, fourmillements dans la main droite, mémoire immédiate déficiente, fatigue arrivant vite même après un effort minime, trouble de l’humeur, je me mets à pleurer pour le moindre problème matériel, je ne trouve plus les mots parfois.
Ce qui arrivera après:
(Merde, j’ai déjà pris un sacré coup de vieux)
Accélération d’une démence cognitive, plus possible d’avoir une discussion soutenue et cohérente, problèmes moteurs aggravés, pisser et chier dans son froc (pardon d’écrire cela), etc.
Je vais voir prochainement pas mal de toubibs en supplément de mon généraliste et je vais essayer de mettre au point le moment où je demanderai que l’on m’aide à « partir » et si ce n’est pas possible dans la région il faudra que j’aille chercher ailleurs.
Déjà j’ai fait l’impasse sur certaines solutions: trop cher en Suisse (11000 euros), trop compliqué et trop loin pour mon cas en Belgique.
En France: RIEN !…car le Législateur est un minable.
Que me reste-t-il considérant que je ne souhaite pas me suicider de peur de me louper ou de trop souffrir ?
Je ne souhaite pas finir comme une épave.
La difficulté sera de me décider pas encore trop atteint pour ne pas louper ce moment où j’aurai conscience de ne plus pouvoir me supporter…
NOTA:
Je me moque complètement de mettre toutes ces informations personnelles sur internet.
J’estime, en outre, que les gens doivent découvrir honnêtement mes enquêtes et la situation qui en découle.
Enfin, je ne souhaite pas « faire pitié » ou me faire plaindre.
Je décris une situation. C’est un témoignage, c’est tout.
Résumons:
J’ai toujours voulu garder mon indépendance et ma liberté de penser.
Je n’appartiens à aucun parti politique, syndicat voire mouvance sectaire.
Je déteste tous ces minables qui diffusent sciemment de fausses informations, qu’ils soient journalistes ou membres de réseaux d’influence de type « complotiste ».
Je suis écœuré (mais pas étonné) par le silence/omerta/censure diffusés régulièrement par des ignorants ou des complices…suivez mon regard…la liste est longue.
J’en paye donc le prix fort:
Le rejet par tous et une mort peut-être précoce puisque j’ai eu seulement 66 ans…
Nous sommes dans l’urgence car le monde du vivant a certainement déjà commencé son extinction…
Mais comme dirait MACRON, je suis un « RIEN »…
…mais un Rien qui pense un petit peu.
Nous affrontons désormais une attitude franchement MACHIAVÉLIQUE.
Savoir que les instances sanitaires françaises cautionnent une mortalité importante avec une approche qui pourrait faire croire au traitement réel du dossier radon me dégoûte tellement c’est dégueulasse d’hypocrisie.
Répétons-le:
Le dossier radon en France est PIRE que celui de l’AMIANTE !
Les « dingues » comme moi continueront sans cesse de le crier à la face des CENSEURS de ce pays.
Pour rappel, il y a trois décennies, les « lanceurs d’alerte » étaient appelés auparavant des…
« FOUTEURS DE MERDE » par les industriels et les politiques.
Serge DESAUNAY enregistré en public à la taverne de « Le Petit COUDIER ».
(Monts d’AMBAZAC-Haute-Vienne-Limousin- France).
Cette soirée était proposée par le propriétaire des lieux, Christian PENICAUD.
(Photo: Le Populaire du Centre)
Date: Samedi 7 mai 1994.
(Photo: Site de Bruno PRIEZ)
Serge DESAUNAY est un des grands accordéonistes français. (Musette, irlandais, folk, Québécois, swing, entre autres styles). Il utilise de nombreux instruments différents mais reste surtout un utilisateur des accordéons diatoniques même s’il lui arrive de jouer sur des accordéons chromatiques.
Il compose et adore jouer , à sa manière, les morceaux d’autres virtuoses.
La prise de sons a été réalisée avec un magnétophone DAT TEAC DAP20 + un microphone stéréo AUDIOTECHNICA AT 825 (cellules xy) monté sur une perche et une suspension LTM. La légère réverbération a été rajoutée au montage.
L’enregistrement est sur mon compte SOUDCLOUD ici:
Dimanche 2 octobre 2016, FRANCE 2 a diffusé (entre 23h05 et 0h40) une émission intitulée:
« Mali: quand la France entre guerre » intégrée dans l’émission « Cellule de crise » présentée par David PUJADAS.
L’émission est annoncée ainsi:
« Le 11 janvier 2013, la France lance, seule, une offensive surprise au Mali.
Quand une décision engage la vie de milliers de soldats contre un ennemi lointain, comment la machine d’Etat se met-elle en ordre de bataille ? »
Il est clair que cette émission aurait pu être réalisée par le service audiovisuel des armées puisque l’on retrouve tout le déroulement des événements présentés d’une manière biaisée à la manière du ministère de la Défense qui plus est avec la présence SCANDALEUSE de tous les gradés de l’armée française concernés par cette affaire.
Évidemment les conseillers technocrates de l’Élysée et des ministères sont aussi bien présents au cas où l’on n’aurait pas bien saisi les « éléments de langage » uniquement là pour la communication…RIEN D’AUTRE !
La mise en scène est là pour VALORISER l’action de l’armée française: une musique genre style film de guerre à l’américaine, des plans fixes des intervenants militaires et civils avant chaque interview pour montrer le sérieux des gens et des décisions, une reconstitution de certaines scènes pour « faire vrai » et « dans l’action », des extraits de vidéos donnés par le ministère de la Défense.
Ce travail est révélateur de la soumission des journalistes français face à la PROPAGANDE des militaires et de l’Etat à travers les interventions du Président HOLLANDE et de son ministre de la Défense J.Y LE DRIAN.
Vous avez dit DÉMOCRATIE et LIBERTÉ D’EXPRESSION ?…
On se MARRE ou l’on s’étouffe !
David PUJADAS envoie
ses journalistes
chercher des infos
chez LAMIREAU Thierry
Il faut noter que la journaliste Claire TESSON a essayé de me joindre (le 24 mars 2016) pour récupérer des informations sur l’utilisation des armes à l’URANIUM « appauvri » (et autres saloperies radioactives) par l’armée française.
Mail envoyé par Claire TESSON de FRANCE 2:
Le son de l’appel téléphonique de Claire TESSON:
La journaliste m’avait indiqué à la fin de son appel téléphonique:
« Ce que je vous propose c’est que je poursuive un peu mes recherches, je vous tiens au courant de l’avancée de tout ça et puis on se reparle dans quelques jours. »
J’attends toujours son appel…
Malgré son apparent intérêt sur le sujet, la journaliste n’a nullement traité ce dossier dans son documentaire.
On se demande d’ailleurs pourquoi elle m’a appelé si l’on se réfère à la réalisation finale du sujet !
Vu la mainmise sur le reportage par l’armée française on ne sera guère surpris par le résultat.
MINISTÈRE DE LA DÉFENSE:
RECONNAISSANCE DE L’UTISATION
DES ARMES Á L’URANIUM
NOTA: reconnaissance timide mais qui est valable actuellement pour toutes les armes d’attaque majeures !
(Extrait tiré du documentaire « Uranium appauvri, un tueur si présentable » Par Jacques CHARMELOT. Réalisé et filmé par François CHAYE. Producteurs: Daniel RENOUF et Sylvie STEINEBACH. Production: SYSTEM TV)
L’OMERTA et le CENSURE sont passées par là. Il faut dire que FRANCE 2 a l’habitude de faire de la PROPAGANDE pour l’armée française sans aucun recul, sans aucune critique.
Musique, ambiances de guerre et commentaire de David PUJADAS pour annoncer déjà la désinformation de FRANCE 2 sous couvert de l’armée française.
« La FRANCE a-t-elle rempli ses objectifs ? Détruire les Djihadistes dans leur sanctuaire, restaurer l’intégrité du Mali. Les secrets d’une guerre contre le terrorisme ! »
Non, les Djihadistes ne sont pas détruits (LE DRIAN le confirme en fin de reportage), non , l’intégrité du Mali n’est pas restaurée puisque les attentats et les attaques s’y produisent toujours.
PUJADAS nous parle des « secrets d’une guerre »…enfin ce que veut bien donner l’armée !
C’est donc, déjà dans la présentation, MENSONGE, MANIPULATION et PROPAGANDE.
Mais c’est normal, nous sommes habitués avec David PUJADAS.
Continuons avec un extrait du discours de HOLLANDE:
« Le terrorisme, cette forme de barbarie qui a déclaré la guerre à toutes les civilisations, a pris racine dans le Sahel et dans le nord du Mali. »
HOLLANDE dit que « c’est à la communauté internationale d’intervenir » mais…la France est intervenue SEULE en « forçant la main » de la Présidence du Mali pour un intérêt UNIQUE non déclaré réellement:
La protection des mines d’uranium de AREVA au sud du Niger, très proches du Mali.
Hélène LE GAL (conseillère diplomatique Afrique à l’Elysée) et Laurent BIGOT (sous-directeur cellule Afrique de l’ouest au ministère des Affaires Etrangères) donnent une drôle de « vérité » en indiquant que la France est intervenue sur demande du Président Malien TRAORE…or la France a demandé au Mali de suivre les directives françaises…en définitive. Là, cela sent le style colonial à plein nez rien que pour protéger les mines d’uranium de AREVA dans le sud Niger !
Laurent BIGOT dit: « On leur (!) donne les termes de la lettre qui nous conviendraient et on échange avec les autorités maliennes qui nous refont une lettre dans la même journée où le Mali demande (!) officiellement le soutien militaire de la France »…au lieu du soutien aérien suggéré au départ par le Président malien.
En gros, le Président malien doit se taire et obéir aux ordres de la France.
Et HOLLANDE dit dans son discours officiel que « le Mali a demandé une aide à la France ».
Belle MANIPULATION générale pour faire passer la chose auprès des institutions internationales et de l’opinion en général.
Cédric LEWANDOWSKI, directeur de cabinet du ministre de la Défense, sort le « big » argument:
« Ce jour là, nous savons que le chef du MUJAO dispose d’un État en soi, s’installe. Cela veut dire avoir une base arrière, installer des usines de fabrication d’armements (!). S’ils prenaient le contrôle d’un État alors c’était une déstabilisation de l’ensemble du Sahel et donc un véritable danger pour la France et l’Europe. »
Plus loin dans le documentaire, David PUJADAS demande:
« Y-a-t-il d’autres intérêts pour Paris à intervenir ?…politiques ou économiques ? »
Réponse de la journaliste Claire TESSON:
« La France n’a pas vraiment d’intérêt au Mali (…) mais au Niger voisin, juste à côté, car le Niger fournit 30% de l’URANIUM consommé par les centrales nucléaires françaises. »
PUJADAS: « C’est VITAL! »
Claire TESSON: « C’est absolument stratégique de protéger ses (!) approvisionnements de la menace terroriste. »
NOTA:
Dans le montage sonore j’ai mis un extrait d’une émission de Laurent RUQUIER « On N’est Pas Couché » où l’on entend le Premier ministre Manuel VALLS confirmer que l’intervention au Mali est liée directement à la protection des mines d’uranium proches au sud Niger !…
« Les forces spéciales interviennent pour des missions délicates. Sur des terrains où la France n’est pas présente officiellement. Ils opèrent discrètement depuis quatre ans dans la région du Sahel. »
Classique travail dégueulasse de barbouze effectué par tout Etat, mais CHUT !…il ne faut pas le dire trop fort.
A BAMAKO, l’Ambassadeur de France, Christian ROUYER, anticipe les fuites:
« Dans l’urgence, je sollicite de Paris des ÉLÉMENTS DE LANGAGE (!). Que va-t-on dire aux médias qui vont s’apercevoir qu’un avion militaire français s’est posé sur le sol Malien ? D’un commun accord avec les maliens, on dit voilà…Reprise de la coopération. » (!). MAGNIFIQUE dans le genre, si l’on peut dire.
Dans son discours d’annonce de début de guerre au MALI, HOLLANDE dit:
« J’ai donc décidé que la France répondra, aux côtés de nos PARTENAIRES (!) africains, à la DEMANDE DES AUTORITÉS Maliennes… »
Belle hypocrisie, n’est-ce pas..
Pour le Général Bernard BARRERA (Commandant des forces terrestres SERVAL 2013):
« On avait dans notre coffre une sorte de LISTES DE COURSES (!), en se disant si la guerre commence voilà ce qu’il faut faire. Par exemple, comment utiliser les troupes qui sont en Côte d’Ivoire ? »
La guerre est donc l’application d’une liste de courses !
Voix off de commentaire:
« Les Forces Spéciales sont pour l’instant les SEULES en mesure de mener les combats. »
Le Général Bernard BARRERA:
« A ce moment là, le moyen le plus efficace et le plus rapide c’est d’utiliser les hélicoptères de combat (GAZELLE) équipés d’une mitrailleuse et de MISSILES ANTI-CHARS (cf. à l’uranium appauvri) qui sont allés au contact de cette colonne de Djihadistes. »…A partir du 11 janvier 2013 au matin ! (cf. témoignages du Commandant des Forces Armées Maliennes Abais DEMBELE et du responsable de l’aéroport).
NOTA:
L’hélicoptère GAZELLE n’est pas un aéronef de « combat ». Il est uniquement équipé pour combattre en supplément. D’ailleurs, David PUJADAS fait bien la remarque que l’hélicoptère GAZELLE « n’a pas de protection particulière dans l’habitacle. »
A ce sujet, l’armée soutiendra en commission d’enquête parlementaire que cet aéronef est fait pour le combat.
Comment expliquer alors le décès d’un soldat dans l’habitacle après un tir des Djihadistes ?…
Les VRAIS hélicoptères français de COMBAT sont les TIGRE fabriqués en différentes versions. Rien d’autre.
Mais la voix off du commentaire dit:
« Les autorités françaises maintiennent leur version: il n’y a eu AUCUNE frappe d’hélicoptère avant le déclenchement officiel de la guerre le vendredi après-midi ni AUCUNE VICTIME collatérale ! »
Cédric LEWANDOWSKI (Directeur de Cabinet du ministre de la Défense) indique:
« Très clairement (!) heueeee….là-dessus, j’peux être tout à fait heueeee…définitif. Les premières frappes ont lieu à 16h via le détachement des forces spéciales. Il n’y a pas de frappes avant la décision du Président de la République qui est prise pendant le Conseil de Défense, qui lui se tient à 11h30 à L’Élysée. »
Lorsqu’un conseiller technocrate te dit « très clairement » c’est que tu peux prendre l’avis contraire !
Ensuite, l’on notera la grande hésitation dans l’affirmation d’un tel propos, affirmation contredite par un Commandant Malien et le responsable direct de l’aéroport….ah mais pardon, ce sont des Maliens donc il ont tort.
CLASSIQUE MENSONGE D’État pour éviter les foudres des institutions internationales…
David PUJADAS commente:
« Deux versions s’opposent: celle des Maliens et celle des Français qui démentent tout dommage collatéral.
Mais trois ans après, où en est-on ? »
Réponse de la journaliste Claire TESSON:
« Depuis trois ans la famille malienne de Driesa MAÏGA (agriculteur à Konna) affirme que quatre de ses membres ont été tués. Elle ne se résigne pas. Elle cherche à obtenir réparation auprès des autorités françaises. Par exemple, elle s’est tournée vers l’Ambassade de France à BAMAKO ou vers des bases militaires françaises au Mali.
Après toutes ces démarches, elle s’est finalement vue opposer, par un PROCUREUR Malien, ce document…C’est un SOFA. C’est, en français, un accord sur le statut des forces militaires. Là, il est signé entre la France et le Mali, et précise notamment le statut juridique des soldats français lorsqu’ils interviennent sur le sol Malien. »
PUJADAS:
« Cela signifie que lorsque la France entre en guerre, elle signe des contrats ? »
Claire TESSON:
« Effectivement et ce contrat prévoit toutes sortes de choses toutes bêtes et très concrètes. Par exemple: les soldats français ont le droit de conduire avec leur permis français sur le sol Malien mais…il y a aussi un article, POUR LE COUP QUI M’A DAVANTAGE ÉTONNÉE c’est…L’ARTICLE 9 qui dit que:
La partie Malienne prend à sa charge la réparation des dommages causés aux BIENS ET AUX PERSONNES Y COMPRIS LORSQUE LA PARTIE FRANÇAISE EN EST A L’ORIGINE. »
PUJADAS:
« Autrement dit, si la FRANCE tue des civils, par exemple lors de raids, elle n’est pas JURIDIQUEMENT RESPONSABLE ? »
Claire TESSON:
« Non, la famille MAÏGA ne peut pas se retourner contre la France pour obtenir réparation. »
PUJADAS:
« Elle ne peut se retourner que contre l’État Malien ? »
Claire TESSON:
« Exactement. C’est le Mali qui doit prendre à sa charge toutes ces indemnisations même si la famille MAÏGA arrivait à prouver que les français sont responsables de ces frappes…Pour l’instant, la famille n’a RIEN obtenu. »
Laurent BIGOT (ministère des Affaires Étrangères):
« Alors ça peut paraître CHOQUANT à la lecture de cet article (cf.article 9 SOFA) mais la RÉALITÉ est la suivante: la France décide de s’engager pour SAUVER les institutions Maliennes (!)…la contrepartie c’est que, effectivement s’il y a des dommages collatéraux (CE QUI SE PRODUIT DANS PRATIQUEMENT TOUTES LES OPÉRATIONS MILITAIRES),
ON NE VOUDRAIT PAS QUE LES SOLDATS FRANÇAIS SOIENT POURSUIVIS PAR UNE JURIDICTION NATIONALE OU INTERNATIONALE. »
« J.Y LE DRIAN doit GAGNER L’ADHÉSION DES FRANÇAIS à cette guerre. Entouré de ses principaux conseillers, il passe en revue tous les ÉLÉMENTS DE LANGAGE et pèse chaque mot. »
Cédric LEWANDOWSKI (Directeur de Cabinet ministère de la Défense):
« LES ENJEUX DE COMMUNICATION SONT ABSOLUMENT FONDAMENTAUX parce que L’OPINION DOIT COMPRENDRE ET ADHÉRER à l’opération qui est en cours. C’est ABSOLUMENT FONDAMENTAL POUR LA RÉUSSITE MÊME DE L’OPÉRATION.
Donc oui, nous devons être extrêmement précis (!) et expliquer ce qui est en train de se passer…dans un pays qui est, c’est vrai, malgré tout lointain dans le quotidien de chacun d’entre nous. »
Bon, en gros, l’État doit trouver les bons mots pour communiquer et manipuler les masses.
A la limite, peu importe si c’est VRAI ou pas. L’essentiel est d’affirmer. Point final, circulez, y’a rien à voir pour les ploucs…
Et pendant ce temps là, avait lieu une opération ultra secrète pour essayer de libérer un otage…un drôle d’otage en Somalie…un otage de la DGSE, le service d’espionnage extérieur du pays !…otage fait prisonnier par un groupe islamiste des SHEBAB.
« Le Président HOLLANDE termine son voyage à BAMAKO. Il est accueilli en héros. » (!)
Le témoignage de Laurent FABIUS (Ministre des Affaires Etrangères en 2013):
« Merci à papa HOLLANDE et aux tontons LE DRIAN et FABIUS. Sur le moment c’est assez indicible. oh c’est plus simple que cela; on se dit que l’on a été UTILE (!). »
Commentaire en voix off:
« Sur la place de l’Indépendance, François HOLLANDE prononce un discours dont une phrase va devenir célèbre: et moi je veux ici vous dire que je viens sans doute de vivre la journée la plus importante de ma vie politique. »
Le rôle du MNLA
dans la guerre au MALI
L’Ambassadeur français au Mali considère que « l’Etat français ne doit pas se COMPROMETTRE avec les rebelles TOUAREGS. »
PARIS, Laurent FABIUS pour être précis, n’écoute pas ces conseils et passe outre…et vire ensuite l’Ambassadeur !…alors que c’est FABIUS qui se trouve dans l’ERREUR TOTALE.
L’Ambassadeur Christian ROUYER dit: « pour les Maliens c’est le MNLA qui est la première menace. C’est le MNLA qui a lancé l’offensive et c’est le MNLA qui conteste l’unité du Mali. »
Laurent FABIUS:
« Les choses ne peuvent pas toujours être d’une limpidité absolue (!). Bon…euh…ce qui est mouvements terroristes, nous refusons de « travailler » avec eux. Mais il y a…euh…euh…des personnes qui sont dans une situation un peu « intermédiaire » et là, le rôle de nos services, c’est d’essayer de les AMENER DU BON CÔTE. »
On notera que la France accepte d’agir dans des magouilles du moment que les intérêts français sont préservés, mais cela n’est pas nouveau. En tout cas, c’est DIT.
Les hésitations de FABIUS en forme de « euh » montrent bien que ces politiques ne se sentent pas vraiment à l’aise dans ce genre de pratiques…
Commentaire voix off:
« Malgré le soutien de combattants TOUAREGS, la traque de l’armée française piétine. Les grandes villes du nord ont été reprises mais l’ennemi reste invisible. La surveillance aérienne et les missions de repérage sur le terrain ne donnent RIEN. »
J.Y LE DRIAN a annoncé le retrait des militaires français à l’Assemblée Nationale. Le ministère de la Défense considère que la « reconquête du Mali est achevée ».
Vaste PLAISANTERIE contredite de plus en plus par les actions diverses effectuées ici ou là par plusieurs groupes armés au Mali.
Commentaire de PUJADAS:
« SERVAL se prolongera jusqu’à l’été 2014 et se transformera en opération BARKHANE. 3000 soldats français dans cinq pays du Sahel.
Depuis, le nord du Mali est toujours instable, les attentats continuent. Plus de trois ans après la libération de TOMBOUCTOU, les Djihadistes n’ont plus la capacité de renverser l’État Malien mais ils gardent une capacité de TERREUR. »
Interview de J.Y LE DRIAN en plateau avec PUJADAS:
« Il y a encore des mouvements terroristes mais ils sont d’une nature totalement différente par rapport à ce que l’on a connu début 2013. Ce sont plutôt des terroristes qui mènent des actions plus « classiques » de terrorisme, moins militarisées.
Début 2013, il y avait une véritable armée terroriste avec des milliers de personnes qui descendaient sur BAMAKO. Là nous avons affaire à des groupes plus restreints…quelques centaines au maximum.
Cela ne concerne pas que le Mali, mais « l’autoroute des trafics » au nord Sahel.
On arrivera à les éliminer un jour, il faut de la durée. Oui c’est vrai, il y a encore de la FRAGILITÉ au nord du Mali. Lorsque l’on combat là-bas, on assure la sécurité de la France (!).
Entre DAESH et AQMI il y a la même volonté barbare de détruire quoi qu’il arrive…déstabiliser…C’est le même enjeu, avec des implications géographiques totalement différentes. On peut constater néanmoins que lorsqu’il n’y a plus d’Etat stable alors le champ est ouvert pour le terrorisme et ce terrorisme nous vise, nous…que ce soit en Syrie ou en Irak, au Sahel ou au Mali. »
Voilà. La « messe est dite » comme on l’indique parfois.
Ce qui est TERRIBLE c’est que, comme toujours, de jeunes soldats meurent sous les considérations politiques et technocratiques de certains mais pour quels résultats ?…
Sauter sur une mine au Mali, est-ce « mourir pour la France » ?
L’État français, à travers ses zélés fonctionnaires des différents ministères concernés, diffuse sa PROPAGANDE, SES MENSONGES, SES MANIPULATIONS grâce aux fameux « ÉLÉMENTS DE LANGAGE » de COMMUNICATION et les militaires seront toujours là pour « aider à la compréhension de ses actions »…grâce à la « magnifique » COMPLICITÉ des journalistes pas trop curieux.
En espérant que mon travail vous aura aidé à mieux comprendre certains événements.
NOTA:
Presque toutes les photos sont extraites du documentaire de Claire TESSON et de Jean-Marc PHILIBERT
Un article du « Canard Enchaîné » où, une fois de plus, le journaliste Claude ANGELI parle de « missiles et de frappes de haute précision ». C’est donc toujours la censure dégueulasse sur l’utilisation des armes à l’uranium « appauvri » !
Un rapport de la Direction des droits de l’Homme de la Minusma, la Mission de l’ONU au Mali, a conclu qu’une frappe aérienne française avait visé des civils réunis à un mariage.
PROBLÈME:
La France n’avouera jamais car tout est classé « secret Défense » d’autant que tout a été effectué avec des armes à l’uranium…
Le président Emmanuel MACRON et son ministre J.Y LE DRIAN sont arrivés à la place de la Nation où des prières sont entendues . Ils sont au côté du président du CMT Mahamat Idriss DÉBY…
(Photo: Aurélie BAZZARA-KIBANGULA)
Achille Mbembe:
« Les choses ne peuvent plus
continuer comme avant »
ENTRETIEN-
Sollicité par le président Macron pour préparer son échange avec la société civile africaine au sommet Afrique-France de Montpellier, Achille Mbembe explique.
Emmanuel MACRON penserait à supprimer la présence de l’armée française à cause des djihadistes alors que François HOLLANDE a envahi le MALI pour la même raison.
Choguel Kokalla Maïga a accusé, lundi 7 février 2022, la France d’avoir œuvré à la partition de son pays à travers son engagement militaire, dans une nouvelle charge virulente devant des diplomates en poste à Bamako.
Le Gouvernement malien invite les Autorités françaises à retirer, sans délai, les forces Barkhane et Takuba du territoire national, sous la supervision des Autorités maliennes.
Les bombardements à l’uranium « appauvri » vont induire une catastrophe sanitaire comme dans d’autres pays sous les bombes.
La pollution atmosphérique
augmente le risque
de cancer du sein
Depuis 40 ans je dis que les seins sont autant touchés par la pollution chimique et radioactive mais, comme je suis un gros con, tout le monde me dit que « je raconte n’importe quoi pour me rendre intéressant et affoler pour rien la population »
Suis-je « binaire » ou les autres adorent-ils la censure ?
NOTA:
Même si la France
est responsable…
elle n’est pas…
responsable !
Rappel:
Par contrat signé entre la France et le Mali, quel que soit le problème,la France n’est pas responsable…même si elle est responsable. Les éventuels dédommagements en direction de familles maliennes ne peuvent être réglés que par le Mali…s’il le souhaite !
Laurent BIGOT (ministère des Affaires Étrangères):
« Alors ça peut paraître CHOQUANT à la lecture de cet article (cf.article 9 SOFA) mais la RÉALITÉ est la suivante: la France décide de s’engager pour SAUVER les institutions Maliennes (!)…la contrepartie c’est que, effectivement s’il y a des dommages collatéraux (CE QUI SE PRODUIT DANS PRATIQUEMENT TOUTES LES OPÉRATIONS MILITAIRES), ON NE VOUDRAIT PAS QUE LES SOLDATS FRANÇAIS SOIENT POURSUIVIS PAR UNE JURIDICTION NATIONALE OU INTERNATIONALE. »
Il faut noter que l’ancien conseiller ministériel Laurent BIGOT ment lors de l’interview en fin d’émission de FRANCE INTER car il indique que « c’est sur demande du MALI que la France est intervenue »…or il dit tout autre chose dans l’émission de PUJADAS…
Pour un simple citoyen, je pense avoir abordé l’essentiel, car, rappelons que je ne suis pas un journaliste !
J’ai perdu trente années de ma vie à essayer de remuer les consciences et j’ai également détruit ma santé (à cause des sites radioactifs fréquentés) en tentant d’amener des informations fortes.
Oui, au fait…
parlons de ma santé !
(c’est moi bien sûr, j’avais 5 ans)
J’ai trop approché la radioactivité de l’uranium et ses compléments chimiques tels l’arsenic et tant d’autres.
J’ai aussi été empoisonné/contaminé avec l’amiante, malgré moi et sans le savoir au départ, dans la dernière école où j’ai essayé (au mieux ou au moins pire, si je puis dire) d’être instituteur à VALLIÈRES, petite bourgade près de RUMILLY/ANNECY en Haute-Savoie:
Les causes sont diverses puisque j’ai d’autres pathologies: apnée du sommeil (j’ai arrêté l’aide d’un respirateur la nuit: je risque donc d’avoir un 3e AVC ou de faire une crise cardiaque), hypertension, j’ai eu le COVID-19 fin janvier 2020, deux AVC et j’ai été fortement irradié… et notamment à cause d’uranium « appauvri » contenu dans des fûts de l’ancienne usine militaire de la région parisienne du BOUCHET.
(Photo perso: fûts rouillés d’uranium « appauvri » sur le site de BESSINES
provenant de l’ancienne usine militaire du BOUCHET)
Oui, couillon inconscient que j’étais, je suis resté des heures près de ces merdes pour ne pas me faire choper par les rondes de vigiles et de gendarmes.
Incroyable puisque j’en connaissais le danger !
La boucle est bouclée !
Bref de nombreux cofacteurs aggravant mon état, et je ne vous parle pas du reste dont 12 carcinomes basocellulaires, opération d’un stade précancéreux à l’estomac/œsophage, etc…
J’ai déjà certaines conséquences: vue et audition qui baissent, déséquilibre corporel, fourmillements dans la main droite, mémoire immédiate déficiente, fatigue arrivant vite même après un effort minime, trouble de l’humeur, je me mets à pleurer pour le moindre problème matériel, je ne trouve plus les mots parfois.
CE QUI ARRIVERA APRÈS:
(Merde, j’ai déjà pris un sacré coup de vieux)
Accélération d’une démence cognitive, plus possible d’avoir une discussion soutenue et cohérente, problèmes moteurs aggravés, pisser et chier dans son froc (pardon d’écrire cela), etc.
Je vais voir prochainement pas mal de toubibs en supplément de mon généraliste et je vais essayer de mettre au point le moment où je demanderai que l’on m’aide à « partir » et si ce n’est pas possible dans la région il faudra que j’aille chercher ailleurs.
Déjà j’ai fait l’impasse sur certaines solutions: trop cher en Suisse (11000 euros), trop compliqué et trop loin pour mon cas en Belgique.
En France: RIEN !…car le Législateur est un minable.
Que me reste-t-il considérant que je ne souhaite pas me suicider de peur de me louper ou de trop souffrir ?
Je ne souhaite pas finir comme une épave.
La difficulté sera de me décider pas encore trop atteint pour ne pas louper ce moment où j’aurai conscience de ne plus pouvoir me supporter…
NOTA:
Je me moque complètement de mettre toutes ces informations personnelles sur internet.
J’estime, en outre, que les gens doivent découvrir honnêtement mes enquêtes et la situation qui en découle.
Enfin, je ne souhaite pas « faire pitié » ou me faire plaindre.
Je décris une situation. C’est un témoignage, c’est tout.
RÉSUMONS:
J’ai toujours voulu garder mon indépendance et ma liberté de penser.
Je n’appartiens à aucun parti politique, syndicat voire mouvance sectaire.
Je déteste tous ces minables qui diffusent sciemment de fausses informations, qu’ils soient journalistes ou membres de réseaux d’influence de type « complotiste ».
Je suis écœuré (mais pas étonné) par le silence/omerta/censure diffusés régulièrement par des ignorants ou des complices…suivez mon regard…la liste est longue.
J’en paye donc le prix fort:
Le rejet par tous et une mort peut-être précoce puisque j’ai eu seulement 66 ans…
Méfions-nous de ceux qui AUJOURD’HUI se présentent en gestionnaires rigoureux pour DEMAIN alors que nous devons faire face à leur catastrophique imprévoyance d’HIER.
Vous n’avez jamais connu votre père ? Non, tu sais, à l’époque, les gens de la haute employaient des jeunes Bretonnes pour leurs tâches quotidiennes. Ma mère, Maryvonne Guilloux, travaillait pour un comte tourangeau qui, comme on disait, a fauté et, comme on dit aujourd’hui, n’a pas assumé. Il l’a foutue à la porte. Elle a accouché à Tours, mais elle est tout de suite venue à Paris où elle avait quelques connaissances. C’est là qu’elle est connue, mon beau-père. Louis Vacher, pour moi, c’est mon vrai père, celui qui m’a tout donné : un nom, le goût de la musique…
Vous souvenez-vous de votre premier instrument ? Oui, j’avais 10 ans. Nous étions aux Puces de Saint-Ouen avec mon père. Sur un étal, il y avait un drôle d’instrument, je l’ai pris et j’ai fait quelques notes. Cela m’a tout de suite plu. Mon père, qui était un peu musicien, l’a compris et il me l’a acheté : 3 francs… C’était une somme.
Comment avez-vous appris ? Tout seul, j’ai vite pigé les notes. J’ai joué tous les airs que j’entendais autour de moi. Ceux que les gens sifflaient, la musique des chanteurs de rue, des orgues de foire et les airs que j’entendais en passant devant les bals des Auvergnats. En ce temps-là, on habitait Charonne.
Mais vous jouiez pour les gens ? Dès que j’ai un peu maîtrisé le “biniou”, mon père — on n’était pas très riche — m’a emmené jouer dans les cafés. Ça plaisait bien, j’étais du genre gamin surdoué. Après, je passais aux tables récolter mon dû. Ça donnait pas mal !
Vous deviez avoir plein d’argent de poche, pour vous offrir des sucreries Tu parles ! Le père, il piquait toute la monnaie. Mais là, laisse-moi te raconter un de mes premiers drames avec l’argent. J’avais bricolé la doublure de ma veste et après chaque quête, j’arrivais, sans que “l’impresario” me voit, à y glisser quelques thunes. Le soir, discrètement, j’enterrais le magot sous un petit rosier qui était dans le jardinet devant notre baraque. Un soir que je rentrais peinard, voilà que je trouve ma mère dans tous ses états. Émile, qu’elle me dit, « j’ai arraché notre pauvre rosier pour en mettre un plus beau et là, entre ses racines, devine ? Un vrai miracle ! » T’imagines ma tronche. Le miracle, je le connaissais. Tu parles, deux ans de gratte qu’elle attribuait à un don du ciel. Moi, il venait de me tomber sur la tête.
Quand avez-vous commencé à jouer en “fixe” ? C’était en 1898 chez la mère Delpech, elle tenait un bal à Montreuil. L’ordre y régnait. Tu parles, elle faisait au moins 120 kilos, alors quand elle la ramenait, y en a pas un qui mouftait. Il y avait un vieil Italien qui assurait le turbin sur son biniou. C’était pas un caïd, mais moi je l’trouvais bon. Il m’a laissé sa place plusieurs week-ends de suite pendant quelques heures. Au bout de trois semaines, la buvette explosait. Les gens venaient voir le plus jeune as de l’accordéon. Alors la mère Delpech, qu’avait un compte en banque à la place du cœur, a dit au vieux Rital que c’était fini pour lui, que dorénavant ce serait le petit Vacher qui charmerait les esgourdes de sa clientèle distinguée. Un soir en sortant, le vieux Rital m’a sauté dessus avec un surin. J’ai pu l’éviter, à peu près. Mais il m’avait planté la main, pas trop grave mais spectaculaire. J’ai toujours une cicatrice en étoile à la main droite. À l’époque, j’avais pensé qu’il était raide fou. Plus tard un soir en regardant ma balafre, j’ai compris que j’avais piqué le boulot d’un gars, qu’avait, vu son âge, que la musique pour manger, lui et sa famille. Je ne sais pas ce qu’il est devenu, mais j’y pense souvent, avec une certaine tristesse. Le lieu est devenu très prisé, je gagnais 6 francs par jour. Un peu avant 1900, il y avait Leca et Manda, qui fréquentaient le lieu, j’y ai donc connu Amélie Elie, plus connue sous le nom de Casque d’Or.
Tout ça, c’était un peu du “bricolage”. Quand avez-vous joué dans votre premier vrai bal ? Après Montreuil où mon père m’accompagnait à la batterie, je suis allé jouer au bal du Sabot. Puis à celui de La Chapelle avant qu’il ne soit transformé en bouillon Chartier. Le grand saut a eu lieu en 1910. Mon père a acheté le bal chez Octobre au 46 rue de la Montagne-Sainte-Geneviève dans le 5e arrondissement. C’était le premier bal rive gauche.
Sous le nom de Bal Vacher puis Bal de la Montagne, le succès a été foudroyant et considérable.
Ce 13 septembre 1910, Louis Vacher a sa mine des mauvais jours. Les deux policiers qui s’éloignent péniblement dans la montée de la rue de la Montagne-Sainte-Geneviève avec leurs bicyclettes viennent de lui délivrer un pli en provenance directe de la préfecture. « Interdiction formelle de jouer de la batterie dans le local — dit bal Vacher — situé au 46 rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, sous peine de fermeture immédiate. »
Émile, le fils adopté, a 27 ans. Il esquisse un petit sourire. Il faut dire que le vieux n’est pas un Mozart de la grosse caisse. Et côtoyer d’autres musiciens à la place de ce père qui rythme sa vie musicale depuis maintenant plus de vingt ans n’est pas pour lui déplaire.
En plus, depuis quelque temps, lors de ses heures de loisirs, il retrouve son camarade Charles Péguri, joueur et fabriquant d’accordéons, du côté de la Bastoche. Là, un autre musicien l’a impressionné. Il est Italien et s’appelle Jean Demarco. Toujours en costume et coiffé d’un petit chapeau melon, Demarco joue de la harpe depuis sa plus tendre enfance.
Il est arrivé à Paris voilà cinq ans. C’est un musicien classique, et Émile est ravi d’entendre de la “grande musique”. Voilà que depuis quelques semaines, ils se sont mis à jouer ensemble… et ça marche ! Alors c’est sans complexe que notre jeune surdoué annonce à son père que son remplaçant est déjà connu : ce sera son ami Jean Demarco et sa “grande harpe” classique ! Le Louis aime la musique. Même s’il n’est pas doué, cela le rend triste de quitter le “métier”. Une chose lui importe encore plus que la grosse caisse… C’est la petite, celle où l’on fait sonner l’artiche.
De toute façon il n’a pas le choix. Il faut assurer l’après-midi. Il est déjà 10 heures. Ce sera harpe et accordéon. Bien sûr, les premiers clients et danseurs en cette journée grise de septembre furent au départ surpris. Puis, après quelques danses, séduits. Et carrément conquis à la fin de la journée.
Le succès sera au rendez-vous, faisant du bal Vacher le lieu incontournable des noctambules parisiens : des marlous au bourgeois, des grisettes aux actrices à la mode, des rois du vélo et de la boxe aux princes de la finance. Un nouveau genre était né : le musette, avec ses polkas, ses valses, ses mazurkas et ses javas. Le style ornementé et syncopé de Vacher et de son accordéon “mixte” allait imposer le musette.
Déjà à l’époque, vous aviez des problèmes de voisinage ? Oui (rires), on a commencé par jouer, mon père à la batterie et moi, mais très vite les voisins se sont plaints du bruit. Alors le vieux est passé à la caisse. Et on a embauché Jean Demarco dit Jean le harpiste, à cause de son drôle de “biniou”. T’imagines, avec le recul, je me marre. On inventait le musette avec l’accordéon, un instrument tout neuf. Mais déjà, l’instrument du peuple et on le mélangeait à la harpe, un des symboles des concerts classiques ! Faut dire que l’argent commençait à rentrer. Je faisais 200 francs par jour. Je ne sais pas si la harpe en est la cause, mais le bal devint un des endroits “select” à Paris où venaient danser les aristos. Les calèches faisaient la queue devant la porte et il n’était pas rare qu’à minuit, on refuse du monde.
Et votre rencontre avec le pianiste Jean Peyronin ? Là, j’avais quitté le bal de la Montagne en 1921, on l’avait vendu en 1919. Je venais de jouer Chez Gégène, rue des Gravilliers, au Petit Jardin, avenue de Clichy, puis c’est en 1924 à l’Abbaye, rue de Puteaux, où je jouais depuis deux ans, que j’ai commencé à travailler avec Jean PEYRONIN au piano, Charles Chener dit Charlot Jazz au saxo, et Gusti Malla, le gitan, au banjo et à la guitare.
Vous les quittez quand ? En 1930, quand je pars à la Grande Roue, rue du Mont-Dore, eux restent à l’Abbaye. Mais on est resté potes. On faisait des disques ensemble, quelques galas et surtout, Jean notait les airs que je composais pour les déposer à la Sacem. En 1930, j’ai composé entre autres “Les triolets” et “Reine de musette”, que je lui ai donné, car il lui manquait un sixième titre pour rentrer comme compositeur à la Sacem.
Et Mado, votre femme, quand l’avez-vous connue ? C’était un soir au bal de la Montagne. J’avais plein de potos dans le vélo. J’étais perché sur mon balcon avec Demarco quand Léon Didier, un as de la pédale, est entré avec deux autres gars et leurs dames. Eux, ils venaient de temps en temps, puis derrière, elle est rentrée. Tu sais, le genre que tu voyais descendre des automobiles devant l’Opéra.
Elle avait un manteau de fourrure incroyable. J’ai stoppé, je suis descendu et je lui ai pris son manteau pour le mettre à côté de moi. Notre vestiaire était propre, mais pas pour une œuvre pareille. Et puis c’était un peu pour la voir de près et que l’on me présente. Léon m’a présenté à elle, en me disant qu’elle avait perdu son ami voilà un an. Elle m’a à peine regardé. Je suis remonté jouer, les gens commençaient à s’impatienter, je ne l’ai pas quittée des yeux de la soirée. Quand elle est partie, pour moi cela a été comme si le bal était terminé. Grâce à ses beaux-frères et à ses sœurs, je l’ai revue. Mais comment la séduire ? Elle avait tout, l’hôtel particulier, les larbins, le chauffeur. Sa cantine, c’était Maxim’s alors tu parles ! Moi, je n’avais pas encore beaucoup de sous. J’étais juste la vedette pour les petites frappes de la barrière d’Italie… Je l’ai revue, je lui ai fait une cour effrénée. Un jour, je l’ai demandée en mariage. Elle a dit oui. J’ai monté une grande fête avec tous les potes. Elle n’est pas venue. Alors j’ai dit aux invités que c’était une blague et j’ai joué pour eux toute la nuit. On a fini par se marier, quelques années plus tard, juste avec des témoins. C’était la plus merveilleuse des femmes, et tellement belle !
Qu’est-ce que j’ai dû l’emmerder avec ma jalousie. Mais quand t’es sur le perchoir, que tu joues et que tu vois plein d’arsouilles tourner autour de ta femme, faut bien descendre donner le nom du proprio ! Y a jamais eu de problèmes, avec mon quintal (rires) !
Vos accordéons, c’était quoi ? Oh, j’ai eu différentes marques : Ranco Luigi, Martin Cayla, Paul Beuscher, Fratelli Crosio. Mais dès mes premiers bals, c’était des 3 rangs, 3 voix, 52 ou 72 basses chromatiques.
Toujours entretenus par Charlot, Charles Péguri, le magicien du biniou. Il avait même inventé le système chromatique pour le bando.
Il s’est suicidé ? Oui, il s’est pendu en 1930 dans son atelier, il ne supportait pas de vieillir !
Vous n’avez jamais joué “chromatique“ des deux côtés ? J’ai bien essayé un peu. Cayla me disait que l’avenir était là, mais j’avais mon doigté et les coups de soufflet ancrés en moi. Et puis regarde, combien n’ont jamais réussi à faire ce que je faisais avec mon diato, sur leur gros biniou. Encore aujourd’hui, la grosseur de l’artillerie compte peu, seules la précision et la vitesse des tirs font la différence. Vers la fin, quand je ne faisais plus les bals mais du music-hall, j’ai souvent joué pour Philippe Roth dans des salles ou des lieux, comme l’Alhambra, l’ABC, l’Olympia… C’était un gros organisateur de combats de boxe, mais surtout un homme d’affaires. J’avais un sketch, j’étais en train de jouer quand un poster en uniforme rentrait sur scène et me demandait si j’étais Monsieur Émile Vacher, parce qu’il y avait un colis urgent. Bien gentiment, je lui demandais d’attendre en coulisses la fin de mon spectacle.Mais il insistait lourdement, alors je m’excusais auprès du public qui était d’ailleurs déjà plutôt hilare. Là, le préposé m’amenait une énorme malle que j’ouvrais, pour en sortir une autre moins grosse, et ainsi de suite.Au bout de dix, j’avais dans les mains une petite valise, d’où je sortais un petit diato 10 boutons, 2 basses. Je le regardais sous toutes les coutures. Je le faisais couiner un peu. Et d’un seul coup, je te faisais péter une “Valse tyrolienne”, insensée sur ce petit “biniou”. La salle était médusée et enthousiaste, le succès immense. Je l’ai toujours ce petit accordéon. Il est rouge, “fluo” on dirait aujourd’hui.
Vous n’avez jamais arrêté de jouer ? Pour moi, non. Toute ma vie, j’ai eu un accordéon avec moi partout, dans les hôtels, le week-end à la campagne… J’avais toujours des airs en tête.
Comment faisiez-vous pour les retenir ? La mémoire. Je n’ai jamais écrit une note de ma vie. Tu sais, la seule loi en bal, c’est la cadence et faire briller les notes.Pour déposer les airs à la Sacem nombreux sont ceux qui ont noté les airs pour moi. Alors pour les remercier ou, comme PEYRONIN, pour rentrer à la Sacem, je leur ai donné des airs, ou plutôt souvent, ils les ont choisis. Ils ne m’ont pas pris les plus mauvais, comme le révélera l’histoire. Mais je m’en foutais ! Moi, c’était la musique et les copains avant tout.
Tu sais, j’ai enregistré plusieurs centaines de titres, pour les marques Idéal, Henry, Barclay, Odéon, Riviera, Parlophone…
À la grande époque, vous avez eu beaucoup de jeunes “doublures” ?
Oui. Geno Autry, Louis Péguri, Jo Privat,Fredo Gardoni, Guérino, Antoine Tedeschi, Tony Murena… Je peux dire que beaucoup de gloires d’aujourd’hui sont venues me demander “l’absolution ” (rires).
Et le jeu, les courses ? Oui, les courses. J’en étais fou, j’ai nommé de nombreux airs en hommage à ce grand sport : Auteuil, Longchamp, il allait au PMU, au galop… J’y ai tout laissé. Quand j’avais de gros revenus, ma rente tenait le coup. Mais quand je suis passé de mode, ma passion est restée et là, j’y ai tout laissé. Regarde, aujourd’hui, je finis ma vie dans le petit appartement qui me servait de local de répétition, avant d’aller au bal. Mais je m’en fous, j’ai bien vécu. La seule chose, c’est que je suis malade et que à part les droits d’auteurs— si je suis joué ! — je laisse pas grand-chose à Mado, elle qui a été deux fois “millionnaire“ dans sa vie. Mais tu sais, elle ne m’en a jamais voulu.
Vous ne jouez plus ? Non. On m’invite de temps en temps, un peu comme un fossile de la préhistoire. On veut toucher le “créateur du genre musette“. Je ne suis pas dupe. Les acteurs du genre musette d’aujourd’hui en ont rien à foutre du père Vacher. Tu verras, le jour où j’irai au paradis des musiciens, ils ne seront pas nombreux à accompagner ma boîte au cimetière. Ils seront certainement en tournée et seront navrés. Moi, j’ai toujours fait le bien, respecté les gens. Alors si, à l’approche de l’an 2000, ma musique résonne encore un peu, si le “biniou” est toujours le roi de la guinche, moi de là-haut, je serais comme un ange.
ÉMILE VACHER DÉCÉDA DES SUITES “D’UNE LONGUE MALADIE” LE 14 AVRIL 1969.
Je vous propose un montage de trois vidéos (vidéos non exhaustives) sur le thème de l’utilisation des armes à l’uranium « appauvri » et autres saloperies CHIMIQUES et RADIOACTIVES.
1/ Depleted Uranium »Un film par ICBUW et IKU PAX CHRISTI
2/ « Uranium appauvri, un tueur si présentable »Par Jacques CHARMELOT. Réalisé et filmé par François CHAYE.Producteurs: Daniel RENOUF et Sylvie STEINEBACH.Production: SYSTEM TV
3/ Les effets des armes à l’Uranium appauvri » (extraits)Origine: extrait tiré du film « Pétrole et uranium appauvri, les dessous de la guerre du Golfe ».Production: Free Will ProductionsProduction, réalisation: Gerard UNGERMAN et Audrey BROHY
Ce nouveau montage est un choix personnel d’extraits remis sous une autre forme afin de garder une présentation claire des problèmes liés à l’utilisation des armes à l’uranium « appauvri » et autres produits chimiques ET radioactifs.
TOUS les pays entrant dans des conflits majeurs ACTUELS (comme ceux de la « coalition ») UTILISENT JOURNELLEMENT ces armes (au sol et par les airs).
TOUS ces pays ont classé SECRET DEFENSE l’utilisation de ces armes parce qu’ils savent qu’ils peuvent un jour être poursuivis pour « Crime contre l’Humanité » même s’ils s’appuient sur des documents SCANDALEUX et MENSONGERS de l’OTAN, de l’ONU, de l’OMS et de l’AIEA qui stipulent que ces armes sont « des armes habituelles et qu’aucune étude n’a mis en relief une quelconque conséquence nocive à long terme pour la santé et pour l’environnement » !
Rappelons que les effets de ces armes agissent sur l’ADN des êtres vivants et ce pour…4,5 milliards d’années…C’est-à-dire la durée de vie de notre planète terre !
NOTA:Considérant l’IMPORTANCE du sujet, j’ose espérer que les auteurs et producteurs des trois vidéos choisies pour mon montage seront compréhensifs et ne me CENSURERONT pas !
Ce serait un comble d’autant que j’ai réalisé ce travail bénévolement !
Depuis le 23 juin 2019, cette vidéo est CENSURÉE en FRANCE et dans les DOM TOM…depuis que j’ai envoyé les codes des armes à l’uranium au Président MACRON !
Dégueulasserie jamais mise en place depuis la parution de la première version (censurée aussi) en…2016. La VRAIE RAISON n’est donc pas celle affichée ! Tout le texte de mon commentaire important a aussi été supprimé….Merci MACRON.
Et le monsieur ose dire qu’il est « ouvert et qu’il fait tout pour protéger la liberté d’expression et l’environnement »…Trop FORT TOTORT.
Belle censure effectuée dans les heures qui ont suivi ce qui confirme donc une utilisation des armes à l’uranium par la FRANCE.
Attitude totalement MINABLE et puérile.
Merci de noter dans les commentaires si vous pouvez à nouveau lire la vidéo…
RAPPEL pour la FRANCE:
La FRANCE utilise chaque jour ces armes mais en NIE officiellement l’existence dans son matériel. Les versions utilisées sont issues de la technologie américaine mais ce sont bien des armes françaises in fine.Il existe une version à l’uranium « appauvri » appelée STABALLOY.
La version habituelle à l’uranium « appauvri » est marquée:
J’éviterai d’écrire ici les références précises de ces armes car cela devient désormais risqué pour moi.
La traduction générale est:Obus Flèche- Armour Piercing Fin Stabilized Discarding Sabot (Source, entre autres,: Jane’s InformationGroup)
La France utilise ces armes TOUS LES JOURS à travers les armes GBU 15, 31, 24, 27, 39, 49, etc. Elles sont équipées de pénétrateurs BLU 109 B ou équivalent.
Les aéronefs MIRAGE 2000, TIGRE, GAZELLE, RAFALE, ATLANTIQUE 2, bientôt les DRONES, et autres matériels au sol comme le « fameux » CAESAR (canon 155 mm sur camion très mobile) avec son obus « BONUS » fourni par la maison NEXTER UTILISENT des armes à l’uranium « appauvri ».
Pourtant, soit la FRANCE NIE cette utilisation d’armes soit elle ne répond pas !J’attends d’ailleurs toujours des réponses à mes courriers ou mails envoyés au Président HOLLANDE ou au ministère de la Défense…
Ce qui est aussi frappant (si je puis dire) c’est qu’aucun-e élu-e de la Nation française (Député, Sénateur) et AUCUN journaliste (même de MEDIAPART ou de LE CANARD ENCHAÎNE) ne parle de l’utilisation par la FRANCE de ces armes à l’uranium « appauvri » !…
Il y a même une désinformation totale organisée sous forme de PROPAGANDE SCANDALEUSE comme régulièrement sur FRANCE 2…avec des images fournies par l’armée française ET le ministère de la Défense.
Vous avez dit « libre expression » et « liberté de la presse » ?…
En clair:
CIRCULEZ, y’a rien à voir !
Il faut défendre l’honneur du pays contre les « terroristes » alors CHUT, ne pas dire que nous POLLUONS TOTALEMENT la planète pour 4,5 milliards d’années y compris le genre humain… pour l’éternité.
C’est donc une sorte de SUICIDE COLLECTIF fait SCIEMMENT pour le profit immédiat de quelques autres…
Thierry LAMIREAU
Ancien irradié notamment à cause de l’uranium « appauvri » des déchets de l’ancienne usine militaire de la région parisienne du BOUCHET.
Un essai personnel de création sonore avec une base de prise de sons en stéréo dans la nature et à l’intérieur de mon domicile.
Vouloir garder l’esprit du « chasseur de sons » qui part chercher son sujet et les sons dans la nature et dans différents «volumes et espaces » sonores.
Un mélange de sons, de sons samplés et de rythmes pour rester dans une certaine cohérence sonore afin de tendre vers la création d’une œuvre définitive.
Partir de sons naturels enregistrés in situ et aller vers un espace sonore artificiel.
Jouer sur les sons, les couleurs sonores, les espaces stéréophoniques, monophoniques, travailler sur les rythmes, casser ces rythmes, répéter et casser les répétitions.
La prise de son des ambiances a été réalisée avec:
ZOOM H4n + microphone stéréophonique AUDIOTECHNICA AT 825 (xy)+ perche et suspension LTM.
Montage et mixage multipistes effectués sur mon ordinateur portable avec le logiciel AUDACITY. Sampler : ROLAND SP-404SX.
Table de mixage SOUNDCRAFT SPIRIT F1.
Boitier son STEINBERG UR44.
Commande des pistes au mixage :
MIDIMIX AKAI + enregistreur d’audio en streaming SoundTap.
Écoute: PRODIPE actives PRO5.
Merci de me dire si vous trouvez cela NUL ou réussi. Merci d’argumenter si vous êtes un professionnel du son ou de la radio.
Je vous propose un choix tiré de mes archives sur l’Art de Mariane OSWALD avec desdocuments sonores provenant de disques 78 tours (dès 1932) et d’émissions radiophoniques enregistrées sur disques « souples » (78 tours) après 1945.
Pour plus d’infos, je vous renvoie vers le lien WIKIPEDIA sur Mariane OSWALD: