INVESTIGATION EXCEPTIONNELLE ! IL FAUT CESSER TOUTE FORME DE SOUTIEN A LA COLONISATION ISRAELIENNE: LES CRIMES CONTRE L’HUMANITE D’ISRAËL (Investigation de Thierry LAMIREAU/lesoufflecestmavie.unblog.fr)
INVESTIGATION EXCEPTIONNELLE !
IL FAUT CESSER
TOUTE FORME DE SOUTIEN
Á LA COLONISATION ISRAELIENNE:
LES CRIMES
CONTRE L’HUMANITE
D’ISRAËL
NOTA:
(Dessin: DILEM Ali, Algérie)
Des images TERRIBLES sont présentes dans cet article !
Cependant, j’ai préféré montrer plutôt que de cacher comme beaucoup de médias.
Cesser toute forme de soutien
à la colonisation israélienne
09 JUILLET 2014 |
Il y a dix ans, la Cour Internationale de Justice de La Haye déclarait illégale la construction d’un mur, par Israël, en territoire palestinien occupé.
Pour mettre « ses actes en conformité avec sa position publique », la France doit prendre « des mesures simples », « mises en œuvre rapidement ». Par William Bourdon, avocat, Monique Cerisier ben-Guiga, sénatrice honoraire, François Dubuisson, juriste, Jean-Claude Lefort (AFPS), Ghislain Poissonnier,magistrat, Dominique Vidal, journaliste et historien.
En 2002, le gouvernement israélien a décidé la construction d’un « mur de séparation » en vue, selon lui, de prévenir toute intrusion palestinienne sur le sol israélien.
Le tracé de ce mur pose problème et il démontre que son objet est autre : situé à 85% sur le territoire de la Cisjordanie et non sur la ligne verte séparant Israël de la Cisjordanie, il place environ 10% du territoire de la Cisjordanie à l’ouest du mur.
En réalité, son tracé a été dessiné pour inclure les colonies israéliennes de peuplement et contribuer à un contrôle militaire plus étroit de la population palestinienne.
A la demande de l’Assemblée générale des Nations Unies, la Cour Internationale de Justice de La Haye a rendu le 9 juillet 2004 un avis déclarant la construction du mur en territoire palestinien occupé illégale – tout comme celle des colonies israéliennes – au regard du droit international.
Toutefois, l’avis ne se limite pas à cet énoncé et détaille également les conséquences résultant de cette situation illégale.
La Cour demande à Israël de cesser immédiatement les travaux d’édification du mur, de démanteler le mur et de réparer tous les dommages causés.
En pratique, ces trois obligations fixées par l’avis de 2004 ont été totalement ignorées par Israël. Aucun démantèlement, même partiel, n’a eu lieu.
Israël a poursuivi la construction du mur et la politique de colonisation n’a jamais cessé. Une accélération sans précédent de la construction des colonies s’est même produite depuis 2009.
Il y a actuellement plus de 600 000 colons en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, contre moins de 380 000 en 2004.
Aucune restitution des biens fonciers et immobiliers saisis n’a eu lieu. Aucune indemnisation des Palestiniens ayant subi un préjudice matériel n’a été effectuée.
Par ailleurs, la Cour dégage trois obligations à la charge des Etats membres de la communauté internationale : ne pas reconnaître la situation illicite créée par Israël ; ne pas prêter aide ou assistance au maintien de cette situation ; et faire respecter par Israël le droit international.
Qu’a fait la France depuis 10 ans pour se conformer aux trois obligations énoncées ?
La France a globalement respecté son obligation de ne pas reconnaître la situation illicite : elle continue dans ses déclarations publiques à rappeler le caractère illégal du mur et des colonies et à demander la fin de la colonisation.
S’agissant de ces deux autres obligations, elle n’a rien fait ou presque. Par sa passivité actuelle, elle contribue au renforcement de la viabilité économique, démographique et territoriale des colonies israéliennes de Cisjordanie et de Jérusalem-Est.
Quelques exemples suffisent à le montrer. Des entreprises françaises – y compris publiques – conduisent des activités commerciales ou financières dans les colonies: citons, parmi d’autres, Dexia, Orange, Veolia ou Alstom.
La France importe chaque année plusieurs dizaines de millions d’euro de marchandises fabriquées et de produits agricoles récoltés dans les colonies. Sodastream, qui fabrique des machines à gazéifier les boissons dans la colonie de Maale Adoumim, fait la promotion de ses produits, notamment sur France 2, une chaîne de télévision pourtant de service public. Des associations françaises, ayant pignon sur rue en Israël, participent au financement des colonies.
Plus de 8 000 Franco-israéliens vivent dans les colonies et y ont acquis des biens immobiliers. Certains commettent des actes violents contre les Palestiniens en toute impunité.
Tout récemment, sur le site du ministère des Affaires étrangères, une information peu lisible mais réelle, précise que les activités d’entreprises françaises dans les colonies sont à déconseiller. C’est un petit pas à noter.
Il faut cependant aller plus loin pour que la France mette ses actes en conformité avec sa position publique et le droit international.
Le dixième anniversaire de l’avis de la Cour Internationale de Justice en fournit l’occasion.
Ainsi, avec de nombreuses associations, nous demandons donc à l’État français d’engager les mesures suivantes :
- exclusion des colonies de tous les traités bilatéraux et de coopération avec Israël : ils doivent inclure une clause territoriale claire limitant explicitement leur application au territoire israélien proprement dit.
- instauration d’un mécanisme effectif de vérification que les activités bilatérales ne profitent pas aux colonies.
- interdiction de toute activité publique de coopération, de recherche ou d’enseignement dans les colonies.
- interdiction de l’importation en France des produits manufacturés dans les colonies ou des biens agricoles qui y sont récoltés.
- interdiction faite aux entreprises françaises d’investir et d’entretenir des relations économiques avec ou dans les colonies.
- interdiction faite aux entreprises françaises de conserver ou de prendre des participations dans des entreprises israéliennes ayant des activités dans les colonies.
- exclusion des marchés publics de toutes les entreprises israéliennes, françaises et étrangères implantées ou opérant dans les colonies.
- adoption de directives à l’attention des voyagistes afin d’éviter toute forme de soutien à des entreprises et des sites touristiques dans les colonies.
- dissolution des associations françaises participant au financement des colonies.
- interdiction de toutes les transactions financières émanant de citoyens, d’organisations et d’entreprises à destination des colonies.
- adoption de mesures visant à prévenir l’installation de colons français et l’achat de biens immobiliers dans les colonies.
- déclenchement de poursuites pénales contre les citoyens français qui, comme colons ou comme volontaires dans les unités de l’armée israélienne déployées en Cisjordanie, commettent des actes de violence à l’encontre de la population civile palestinienne.
- abrogation de la circulaire Alliot-Marie de 2010 qui criminalise les actions citoyennes pacifiques exigeant le respect du droit international.
Il s’agit de mesures simples qui pourraient être mises en œuvre rapidement.
Elles permettraient à la France de montrer qu’elle refuse toute forme de complicité avec une politique de spoliation des terres et de transfert de population civile qu’aussi bien le Statut de la Cour pénale internationale que le droit pénal français qualifient de crime de guerre.
Par William Bourdon, avocat, Monique Cerisier ben-Guiga, sénatrice honoraire, François Dubuisson, professeur de droit international à l’Université libre de Bruxelles, Jean-Claude Lefort, président d’honneur de l’Association France Palestine Solidarité, Ghislain Poissonnier, magistrat, Dominique Vidal, journaliste et historien.
Israël lance l’opération
« Bordure protectrice »
dans la bande de Gaza
Lettre ouverte
à
François HOLLANDE
et autres racistes
qui nous gouvernent
Christophe Oberlin est Chirurgien des hôpitaux et professeur de médecine à la faculté Denis Diderot à PARIS.
Il participe depuis trente ans à des activités de chirurgie humanitaire et d’enseignement au Maghreb, en Afrique sub-saharienne et au Moyen Orient.
Depuis 2001, il dirige régulièrement des missions chirurgicales en Palestine, particulièrement dans la bande de Gaza.
Il témoigne aussi de ce qu’il observe sur le terrain, à travers interviews, articles de presse et activités associatives. (Source : Silvia Cattori)
Mister President, do you want me to show you the pictures of the Palestinian children hacked to pieces by Israeli bombs ?
Mister President, do you know that one Palestinian child has been killed by Israel every three days for ten years ?
Mister President, you keep with the general pattern of a hateful political class: that same class that operated the guillotine during the Algerian War; that was behind Larbi ben Mhidi’s assassination; that organized the Suez War; that gave Israel the bomb.
Mister President, you remember absolutely nothing from the history and law courses of Paris Institute of Political Studies.
Mister President, while Israel extends every day its territory by force, why do you refuse to recognize the Palestinians’ right to resist by also resorting to force ?
Mister President, while supporting a state which extends its borders by force, you infringe the United Nations Charter !
Mister President, while keeping up military cooperation with Israel, you are legally party to war crimes and crimes against humanity.
Mister President, while the Palestinian people is a majority on the whole Palestinian territory, you support the minority and doing so you deny democracy.
Mister President, I accuse you of one of the worst types of racism: white-collar racism !
Mister President, your statements only involve yourself! You are a disgrace to France !
رسالة مفتوحة الى فرنسوا هولند
و الى العنصريين الذين يحكموننا
أيها الرئيس
هل تريد ان اريك صور اطفال فلسطينيين قطعت أجسادهم قسمين بالقنابل الإسرائيلية ?
أيها الرئيس
أتدري أن إسرائيل تقتل طفلا فلسطينيا واحدا كل ثلاثة أيام و هذا منذ عشر سنوات ?
أيها الرئيس
إنك تسير في خط سياسي حقير , إنه الخط الذي قطعت به الرؤوس في الجزائر , انه خط قتل العربي بن مهيدي , إنه خط الغارة على قناة السويس , انه الخط الذي أعطى إسرائيل القنبلة النووية
أيها الرئيس
لعلك لم تستفد من دروس التأريخ التي درستها في معهد العلوم السياسية بباريس
أيها الرئيس
في الحين الذي تزيد إسرائيل من مساحتها بالقوة , تنكر انت حق الفلسطينيين في الدفاع بالقوة ?
أيها الرئيس
مساندة إسرائيل في زيادة مساحتها يعتبر تعدي على ميثاق الأمم المتحدة
أيها الرئيس
بالتعاون العسكري مع إسرائيل تعتبر قانونيا شريك في جرائم الحرب و جرائم ضد الإنسانية
أيها الرئيس
مساندة إسرائيل مع أن الفلسطينيين أكثرية في فلسطين يعتبر تجاهلا للدمقراطية
أيها الرئيس
اتهمك بشر أنواع العنصرية : العنصرية بعنق أبيض
أيها الرئيس
إن تصريحاتك تلزمك انت فقط : إنك عار فرنسا
Musique ZEBDA
pour la cause Palestinienne
« Une vie de moins »
Les pierres de GAZA
le silence des mosquées
FREE PALESTINE !
La routine…
pour Tsahal…
Armée de Défense
d’ISRAËL:
La désinformation
institutionnalisée:
Comment Tsahal
identifie et frappe
les sites du Hamas ?
La désinformation
poussée à son extrême
Vidéo trouvée sur le site de Elad RATSON, diplomate Directeur de la Communication à l’Ambassade d’ISRAËL en FRANCE !
« L’armée israélienne cible uniquement les sites utilisés par les terroristes de la bande de Gaza et fait tout ce qui est en son pouvoir pour éviter les pertes civiles.
C’est grâce à la technologie développé en Israël qu’elle est capable d’atteindre cette précision. »
« Frappes chirurgicales
de sites terroristes »
Operation
ordure destructrice !
La boucherie de GAZA
Par Eduardo Galeano (*)
GAZA :
“Un peuple qui paye
avec le sang
un compte
qui ne lui appartient pas”
Face à la nouvelle avancée de l’armé israélienne sur Gaza, Pressenza republie un texte d’Eduardo Galeano. Le texte, lucide et tristement toujours valable, date de novembre 2012. Voir aussi l’article ‘The real conflict’.
Pour se justifier, le terrorisme d’État fabrique des terroristes : il sème la haine et cueille des alibis.
Selon ses auteurs, cette boucherie de Gaza veut terminer avec les terroristes, mais tout indique qu’elle finira par les multiplier.
Depuis 1948, les Palestiniens sont condamnés à l’humiliation perpétuelle. Ils ne peuvent même pas respirer sans autorisation.
Ils ont perdu leur pays, leur terre, leur eau, leur liberté, leur tout. Ils n’ont même pas le droit de choisir leurs dirigeants. Lorsqu’ils votent pour celui qu’ils ne devraient pas voter, ils sont punis. Gaza est en train d’être punie.
Elle est devenue un piège sans issue depuis que le Hamas a remporté les élections en 2006. Quelque chose de semblable s’est passé en 1932, lorsque le Parti Communiste a remporté les élections au Salvador.
Baignés dans le sang, les Salvadoriens payent sa mauvaise conduite et vivent depuis sous des dictatures militaires. La démocratie est un luxe que tout le monde ne mérite pas.
(Photo: Les tunnels du HAMAS)
-Les tunnels-
Ce que présente TSAHAL:
« Ouvertures de tunnels terroristes
détruits par Tsahal »
« Tsahal frappe l’ouverture d’un tunnel terroriste de la bande de Gaza et, immédiatement après, les autres ouvertures du tunnel explosent, révélant la longueur et le tracé du tunnel. »
-NOTA: Il est clair que le HAMAS
n’est pas « blanc comme neige »
notamment avec la population gazaoui.
Vulgairement dit: le HAMAS est une saloperie-
Fils de l’impuissance ces roquettes artisanales que les militants du Hamas, retranchés dans la bande de Gaza, tirent maladroitement sur les terres qui avaient été palestiniennes et que l’occupation israélienne a usurpé.
Et la détresse, au bord de la folie suicidaire, est la mère des bravades qui nient le droit à l’existence d’Israël, des cris sans aucune efficacité, alors que la guerre d’extermination très efficace nie depuis des années le droit d’existence de la Palestine.
La Palestine est déjà faible. Petit à petit, Israël l’efface de la carte.
Les colons envahissent, et derrière eux les soldats corrigent la ligne de frontière. Les balles rendent sacrée la dépossession, au nom d’une légitime défense du territoire.
Il n’y a pas de guerre agressive qui ne se proclame pas comme une guerre défensive. Hitler envahit la Pologne pour empêcher la Pologne d’envahir l’Allemagne.
Bush a envahi l’Irak pour empêcher l’Irak d’envahir le monde. Dans chacune de ses guerres défensives, Israël a avalé un nouveau morceau de la Palestine, et les déjeuners continuent.
La dévoration est justifiée par les titres de propriété donnés par la Bible, par les deux mille ans de persécution que le peuple juif a souffert, et par la panique générée par la chasse aux palestiniens.
L’Israël est le pays qui ne respecte jamais les recommandations et les résolutions de l’ONU, qui ne respecte pas les décisions des tribunaux internationaux, qui ne subit pas les jugements du droit international, il se moque des lois internationales et il est aussi le seul pays qui a légalisé la torture des prisonniers.
Qui lui a donné le droit de refuser tous les droits ? D’où vient l’impunité avec laquelle Israël exécute le massacre de Gaza ?
Le gouvernement espagnol n’a pas pu bombarder impunément le pays basque pour finir avec la ETA ou le gouvernement britannique n’a pas pu dévaster l’Irlande pour liquider l’IRA.
Est ce que l’Holocauste implique une politique d’impunité éternelle ? Ou le feu vert provient du pouvoir que Israël a sur le plus fidèle de ses vassaux ?
L’armée israélienne, la plus moderne et sophistiquée du monde, est en connaissance de cause de celui auquel elle s’attaque. Elle ne tue pas par erreur.
Elle tue par abjection. Les victimes civiles sont appelées dommages collatéraux, selon le dictionnaire des autres guerres impériales. A Gaza, trois sur dix sont des dommages collatéraux.
Reste à ajouter des milliers de mutilés, victimes de la technologie de mutilation humaine que l’industrie militaire teste avec succès dans cette opération de nettoyage ethnique.
(Photo: Image tirée d’un document de l’armée israélienne
pour indiquer que tout est calculé pour éviter les morts des civils)
Et comme d’habitude, toujours la même chose : à Gaza, cent contre un. Pour chaque cent Palestiniens tués, un Israélien mort.
Les personnes dangereuses préviennent un autre bombardement, en charge de la gestion des moyens massifs de manipulation.
Ils nous invitent à croire qu’une vie israélienne vaut autant qu’une centaine de vies palestiniennes.
Et les médias nous invitent aussi à croire qu’elles sont humanitaires les deux cents bombes atomiques d’Israël, et finalement qu’une puissance nucléaire appelé l’Iran a anéanti Hiroshima et Nagasaki.
La soi-disant communauté internationale, existe t-elle ? N’est-elle qu’un club de marchands, de banquiers et de guerriers ?
Est-ce quelque chose, mis à part du nom artistique qu’utilisent les États-Unis lorsqu’ils font du théâtre ?
Face à la tragédie de Gaza, l’hypocrisie mondiale brille à nouveau. Comme toujours, l’indifférence, les discours vides, les déclarations creuses, les déclamations sonores, les positions ambiguës, rendent hommage à l’impunité sacrée.
Face à la tragédie de Gaza, les pays arabes se lavent les mains. Comme toujours. Et comme toujours, les pays européens se frottent les mains.
La vieille Europe, tant capable de la beauté et de la perversité, verse une larme tout en célébrant secrètement ce coup de maître.
Parce que le chasse des Juifs a toujours été une tradition européenne, mais depuis un demi-siècle cette dette historique est encaissée par les Palestiniens, qui sont aussi des sémites et qui ne l’ont jamais été, ni antisémites non plus. C’est eux qui payent avec le sang, un compte qui leur appartient pas.
Cet article est dédié à mes amis juifs tués par les dictatures latino-américaines sous la tutelle d’Israël.
(*) Eduardo Galeano, Écrivain et journaliste uruguayen, célèbre pour avoir écrit ‘Les veines ouvertes de l’Amérique latine’.
Publié dans le quotidien mexicain La Jornada, le 28 novembre 2012http://www.jornada.unam.mx/2012/11/28/mundo/034a1mun
Traduction, Kei Tanikawa et Fréquences Latines
Les combats redoublent à GAZA et tous les médias se TAISENT
pour ne pas dire la VERITE sur les armes employées.
Israël utilise
le DIME,
une arme
particulièrement
effroyable
US Air Force – Explosif DIME et Small Diameter Bomb GBU-39
– « rWNiFe »: tungstène (91–93%), nickel (3–5%) et fer (2–4%).Contrairement aux enveloppes en métal des bombes conventionnelles, qui se transforme en milliers de shrapnels, l’enveloppe en fibre de carbone se désintègre en particules microscopiques.
http://carcin.oxfordjournals.org/cgi/content/abstract/22/1/115(2) « Embedded Weapons-Grade Tungsten Alloy Shrapnel Rapidly Induces Metastatic High Grade Rhabdomyosarcomas in F344 Rats« , by the National Institute of Environmental Health Sciences.
http://www.afrri.usuhs.mil/www/outreach/pdf/tungsten_cancer.pdf(3) Dense Inert Metal Explosive (DIME) (globalsecurity.org).
http://www.globalsecurity.org/military/systems/munitions/dime.htmSmall Diameter Bomb (SDB) GBU-39
http://en.wikipedia.org/wiki/Dense_Inert_Metal_Explosive2° Dense Inert Metal Explosive (DIME) (globalsecurity.org).
http://www.globalsecurity.org/military/systems/munitions/dime.htm3° GBU-39 Small Diameter Bomb (SDB) (wikipedia.org).
http://en.wikipedia.org/wiki/GBU-39_Small_Diameter_Bomb4° Small Diameter Bomb Focused Lethality Munition (FLM) (globalsecurity.org).
http://www.globalsecurity.org/military/systems/munitions/sdb-flm.htm5° Non-Line-Of-Sight-Launch-System (NLOS-L-S) (wikipedia.org).
http://en.wikipedia.org/wiki/Precision_Attack_Missile
Il a une portée de 20 kilomètres et voyage à une vitesse de 220 mètres par seconde, en silence, permettant de prendre l’ennemi par surprise.
Le missile peut également être utilisé contre des cellules et des sites d’activités terroristes. La capacité du ’Tammouz’ vient de son principal avantage : il peut atteindre aussi bien des cibles statiques que des cibles en mouvement.
Ce système est équipé d’une caméra spéciale qui permet au missile de suivre sa cible jusqu’à ce qu’il l’atteigne.
Vidéo : Le missile ‘Tammouz’ parvient à atteindre une cible en mouvement
Le Namer
Tsahal utilise le Namer, un véhicule blindé semblable au Merkava, depuis 2008. C’est le véhicule de combat le plus récent et le plus avancé dont l’armée s’est équipée.
Les missiles anti-chars et les explosifs ne sont plus une menace.
Le Namer est équipé du système de défense active ‘Trophée’, ainsi que d’une unité de conditionnement d’air interne qui lui permet de voyager en toute sécurité.
LE SKYLARK
Le «Skylark I-LE» est petit et léger. Il peut être porté par une seule personne et être prêt à voler en moins de huit minutes.
Il dispose de trois heures d’autonomie de vol en toutes conditions et d’une caméra vidéo intégrée qui filme de jour comme de nuit et ce, quelles que soient les conditions météorologiques.
Rapidement déployé et rapidement récupéré. LeSkylark est discret comme une souris mais précis comme les yeux d’un aigle.
Le MLRS
Les armes
secrètes
d’ISRAËL
(Photo: Un des lieux de recherche militaire secret de ISRAËL)
ISRAËL produit du tritium, un gaz radioactif avec lequel on fabrique des têtes neutroniques, qui provoquent une contamination radioactive mineure mais de plus haute létalité.
Selon différents rapports internationaux, cités aussi par le journal israélien Haaretz, des armes biologiques et chimiques sont développées à l’Institut pour la Recherche Biologique, situé à Ness-Ziona, à côté de Tel Aviv.
Officiellement, 160 scientifiques et 170 techniciens font partie du staff, qui depuis cinq décennies accomplit des recherches en biologie, chimie, biochimie, biotechnologie, pharmacologie, physique et d’autres disciplines scientifiques.
En Israël la chape de secret a été en partie déchirée par l’enquête qu’a faite, avec l’aide de scientifiques, le journaliste hollandais Karel Knip.
Il ressort en outre que des substances toxiques développées par l’Institut ont été utilisées par le Mossad pour assassiner des dirigeants palestiniens.
Des témoignages médicaux indiquent qu’à Gaza et au Liban, les forces israéliennes ont utilisé des armes de conception nouvelle : elles laissent le corps intact à l’extérieur mais, en y pénétrant, dévitalisent les tissus, carbonisent le foie et les os, et coagulent le sang.
Ceci est possible avec la nanotechnologie, cette science qui projette des structures microscopiques en les construisant atome par atome.
Au développement de ces armes participe aussi l’Italie, liée à Israël par un accord de coopération militaire et son premier partenaire européen dans la recherche & développement.
Le gouvernement Israélien est conscient de tout cela mais rentre dans une OMERTA totale ou nie carrément lorsque de rares questions sont posées…
C’est la même attitude pour la France d’ailleurs !…D’où la classification SECRET DEFENSE.
Et tous ces Etats se voudraient donneurs de leçon…
Belle hypocrisie !
La même arme utilisable par des drones, des hélicoptères ou des avions:
(Nota: arme de démonstration sans son chargement à l’URANIUM « appauvri » !)
RAPPEL:
GAZA:
GENOCIDE
A L’URANIUM « APPAUVRI » !
L’ARMEE ISRAELIENNE
UTILISE A NOUVEAU
DES ARMES RADIOACTIVES…
(Thierry LAMIREAU / prisonplanet.com /
trapockpeace.org)
« Vous avez une décalcification des os et des dents – puis vous avez tous les problèmes ophtalmiques causés par les rayons alpha et gamma – et puis les cancers, la leucémie et tout le reste« a dit ROKKE.
2 – Parce qu’elle ne peut pas être utilisée sans violer les lois et coutumes existantes régissant la guerre.
Une arme est rendue illégale parce qu’il existe un traité spécifique en interdisant l’utilisation n’est seulement illégale que pour les pays qui ont ratifié ce traité.
2 – Les armes ne peuvent être utilisées que seulement pendant la durée du conflit. Une arme qui est utilisée ou continue d’agir après la fin de la guerre viole ce critère. (le test « temporel »)
3 – Les armes ne peuvent pas être excessivement inhumaines (le test « d’humanité ») La Convention de la Haye de 1899 et de 1907 utilise les termes « souffrance inutiles » et « blessure superflue » pour ce concept.
4 – Les armes ne peuvent pas avoir un effet négatif excessif sur l’environnement naturel (le test « environnemental »).
L’armement à l’UA échoue à ces 4 tests.
4 – Ces armes à l’UA ne peuvent être utilisées sans causer des dommages excessifs à l’environnement naturel et donc échoue au test sur l’environnement. Les dommages à l’environnement naturel comprennent la contamination de l’eau et des terres agricoles dont l’exploitation sert à la subsistance des populations civiles bien au-delà de la durée de vie de ces populations.
Le nettoyage est une science inexacte de toute façon, qui coûte très cher – bien au-delà des capacités de financement d’un pays pauvre.
L’une des clauses les plus utiles du traité sur le Droit Humanitaire c’est la « clause Martens » de la Convention de la Haye de 1907 qui est reprise dans les traités suivants concernant le Droit Humanitaire. La Clause Martens stipule que dans des situations ou il n’existe pas de clause spécifique dans un traité (ce qui est le cas pour l’UA) la communauté internationale est néanmoins liée par « les règles de principes de la loi des nations, issues des usages établis parmi les peuples civilisés, par les lois humanitaires et ce que dicte la conscience publique. »
Il existe un effort international immense de la part d’une grande variété de groupes représentant de multiples facettes de la société civile.
L’existence d’un réseau anti UA est légalement pertinent concernant l’affirmation que l’UA est illégal, et pour soutenir comme argumentaire que l’utilisation d’armements à l’UA est un crime de guerre ou crime contre l’humanité, et ce réseau peut jouer un rôle décisif pour arrêter la prolifération de ces armes.
Conséquences de l’utilisation
d’armements à l’UA
dans des opérations militaires
EXCEPTIONNEL.
A L’URANIUM « APPAUVRI »:
EXEMPLE TECHNIQUE
A GAZA
(Jean-Marie MATAGNE / ACDN)
L’ utilisation d’armes
à
l’URANIUM « APPAUVRI »
à GAZA
pendant l’opération « Plomb Durci » (II)
(Jean-Marie MATAGNE / 4 août 2009)
2ème partie:
10. Historique de la GBU-39
11. Un brevet ambigu
12. Gaza, terrain d’essai
13. « Le génocide de Gaza a commencé »
14. Lettre à M. Ban Ki-moon : les Nations Unies doivent enquêter
15. L’art de l’esquive
16. La GBU-39B : portrait au 20 mai 2009
17. Combien d’uranium, et où ?
18. Autres armes mises en oeuvre à Gaza
19. Les enjeux
20. La charge de la preuve
21. Dernière minute : la preuve est là
Conclusion : un seul camp, celui de l’humanité
Contrairement aux bombes « gravitationnelles » qui tombent d’un bombardier lorsque celui-ci survole sa cible ou s’en approche, la « bombe intelligente GBU-39″ est capable, grâce aux ailes qu’elle déploie une fois lancée par l’avion porteur, de profiter de son énergie cinétique pour « planer » en descendant, et atteindre une cible située (suivant l’altitude de lancement) jusqu’à 60 miles nautiques (110 km) en avant et 40 miles (75 km) à droite ou à gauche de l’avion au moment du largage.
Elle peut même effectuer, selon certaines sources, un arc de cercle pour frapper une cible située derrière l’avion qui l’a lancée. En contact avec les installations au sol sur le théâtre d’opération, elle est guidée par un système de positionnement GPS et de calcul de trajectoire qui lui permet de modifier celle-ci pour atteindre sa cible avec une précision à l’arrivée de l’ordre du mètre.
Ce système préprogrammé peut en outre être reprogrammé par l’équipage juste avant le lancement. Chaque bombe peut avoir sa cible.
Répondant à un appel d’offres lancé deux ans plus tôt, la firme Boeing a été retenue en août 2003 pour développer cette « bombe de faible diamètre » (SDB-Small Diameter Bomb) après une sévère compétition où elle a été accusée -et convaincue- de corruption.
La SDB-1 ou GBU-39 a reçu sa certification en septembre 2005, sa production en série a débuté en avril 2006, et les premiers exemplaires ont été livrés à l’US Air Force début septembre 2006, en avance sur le calendrier et à un coût moins élevé que prévu.
A cette occasion, le Maj. Gen. Jeffrey Riemer, responsable de la coordination du programme entre l’USAF et les différents fournisseurs, déclarait :
« Nous sommes enthousiasmés (excited) par le déploiement de cette arme, la SDB-1, qui vient s’ajouter aux diverses options létales du F-15E (Strike Eagle) dans la guerre contre le terrorisme.«
D’après lui, sa marge d’erreur à l’arrivée ne dépassait pas 1,20 m.
Le F-15E peut en emporter 4 sous son fuselage, avec un attelage BRU-61 d’un poids total en charge de 664 kg, au lieu d’une seule bombe ordinairement beaucoup plus lourde.
Le lancement de chaque bombe est pneumatique et non par mise à feu d’une cartouche explosive, ce qui supprime l’entretien courant, facilite la manutention, et accélère le rechargement de l’avion au retour d’une mission.
Celui-ci peut donc effectuer des frappes multiples et des rotations accélérées.
La précision, la fiabilité et la charge explosive limitée de la GBU-39, donc aussi sa moindre « létalité » (ou capacité meurtrière), réduisent fortement les risques de « dommages collatéraux ».
Ce qui permet des emplois interdits jusque-là : contre des combattants ennemis situés à proximité immédiate de « troupes amies »… ou au milieu d’une population civile amie, neutre ou ennemie, que l’on est censé épargner d’après les « lois de la guerre » et le droit international.
L’idéal, en somme, pour la guerre « anti-guérilla » ou « anti-terroriste »…
Dès le 5 octobre 2006, un mois après leur livraison aux Etats-Unis, deux avions F-15E « Strike Eagles » appartenant à la 494e Escadrille de Combat déployée en Asie du Sud-Est, en utilisaient des exemplaires pour la première fois contre des cibles réelles, en soutien aux troupes terrestres agissant en Irak.
Le général North célébrait l’événement dans les termes suivants :
« Grâce à sa taille réduite, nos avions peuvent en emporter sur le champ de bataille un nombre accru, apportant ainsi aux combattants au sol davantage de possibilités de défendre leurs positions, en détruisant avec précision des cibles qui pourraient menacer les vies de soldats américains, de la coalition ou irakiens.
« La SDB est exceptionnellement qualifiée pour des cibles urbaines exigeant une grande précision et des dommages collatéraux réduits, et pour des missions de soutien aérien rapproché auxquelles nos équipages se trouvent confrontés dans le cadre des opérations « Iraqi Freedom » et « Enduring Freedom ».
Nous sommes maintenant en mesure d’intervenir en des endroits où les dommages collatéraux pourraient être un souci.«
Le 19 décembre 2006, la firme Boeing annonce que l’US Air Force lui verse 80 millions de dollars – sans doute à titre d’à-valoir – pour une première commande de 1600 SDB1 et divers équipements associés à la bombe.
Il ne s’agit que d’un premier contrat, puisque « Boeing fabriquera plus de 24 000 SDB1 et 2000 supports livrables d’ici à 2015″.
« Bombe guidée » et de « petit diamètre », la GBU-39 ou SDB1 est le type même de « petite bombe intelligente » (« small smart bomb ») et autres « systèmes d’armes employant le même principe », que décrit le brevet « US Patent App.11/541,207, 2006 ».
Ce brevet est accordé à MM. SD Roemerman et JP Volpi – sûrement connus de la firme Boeing. Il est publié le 12 juillet 2007 mais semble remonter à novembre 2006, le mois précédant la commande de 1600 bombes passée à Boeing par l’USAF.
En tout cas, c’est bien la GBU-39 qui est visée et protégée en priorité par ce brevet : elle y est expressément citée au § 43, ainsi que dans le tableau 2, continué page 8, colonne « Remarks », où elle est citée avec son poids effectif de 285 livres comme étant « la » SDB concernée par le brevet.
A la page 7 de ce document, le § 33 cite « le zirconium » comme exemple de « matériau pyrophorique » pouvant être incorporé dans une « petite bombe intelligente ».
Le § 34 explique que « les matériaux non-explosifs auxquels ce document s’applique sont essentiellement inertes dans des environnements normaux et dans des conditions favorables » (« the non-explosive materials applied herein are substantially inert in environments that are normal under benign conditions »).
Ce qui veut dire que « dans des conditions normales de manipulation » (« in normal handling »), ils ne risquent pas de « devenir destructeurs d’une façon soit explosive, soit incendiaire » (« to become destructive in an explosive or an incendiary manner ») car « le facteur explosif potentiellement létal est minime ou inexistant. »
Or, voici la liste de ces « matériaux sélectionnés » (selected materials) cités en exemple pour leur « inertie » : « le tungstène, l’acier trempé, le zirconium, le cuivre, l’uranium appauvri, et autres matériaux de ce genre » « (e.g. tungsten, hardened steel, zirconium, copper, depleted uranium and other like materials) ».
L’uranium appauvri ! Dans un texte juridique où chaque mot compte et peut coûter ou rapporter des millions de dollars, rien n’est laissé au hasard.
Alors pourquoi avoir cité un produit aussi « mal famé » que l’uranium appauvri ? Serait-il cité là par erreur, par inadvertance, ou parce que ce serait un matériau « exemplaire » ? Non, certes.
Mais parce qu’il faut l’avoir cité au moins une fois dans la « patente » pour que sa mise en oeuvre soit, à l’avenir, protégée de la concurrence devant les tribunaux.
Une fois, mais pas plus et en passant, dans une énumération, pour éviter d’attirer l’attention sur « ce genre de matériau ».
Voilà sans doute pourquoi il n’est pas repris dans le tableau 1 qui, sur la même page, énumère les matériaux entrant dans la composition d’une « petite bombe intelligente », avec, pour chacun, sa fonction, sa nature, sa densité, son poids et son volume.
Sont cités : en première ligne, le tungstène, en tant que « ballast » (il est donc retenu ici avant tout pour son poids, et c’est justement le principal mérite de l’UA).
Puis l’aluminium, le pyrex, l’acier, des matériaux électroniques divers, des polymères et enfin l’explosif (sans indication de poids).
Le nom de la bombe n’est pas donné. Le poids total, étonnamment précis, est aussi dérisoirement petit (25,036 livres).
En fait il faut le multiplier par 10 (donc aussi le poids des composants) pour obtenir le poids réel : 250 livres – sans compter le poids d’explosif.
Ce qu’il faut retenir du tableau, c’est surtout le rapport de poids entre les différents matériaux.
Sur 25,036 livres, le « ballast » en « tungstène », représente à lui seul 20,239 livres, soit plus de 80 % du poids total, hors explosif.
Et si l’on multiplie par dix : 202,39 livres. Soit approximativement 80 kg.
Hypothèse : l’« uranium appauvri » dont il est question au § 33 a été remplacé, dans le tableau 1, par le mot « tungstène ».
Procédez à l’opération inverse : remplacez « tungstène » par « uranium appauvri », et vous avez le poids d’UA dans une SDB1 : 80 kg.
Ou peut-être un peu moins, s’il entre dans un alliage dont les autres composants ne sont pas cités, secret industriel oblige… Hypothèse, bien sûr !
Le coût réduit de la GBU-39 (mais les estimations varient : de moins de 30 000 $ – prix d’ami pour l’USAF – à 100 000 dollars pièce, tout de même…) est intéressant pour les clients en général et Israël en particulier (pour qui il est question quelque part de 67 000 $ l’unité).
Il se peut même qu’en échange de son expérimentation massive sur le terrain, in vivo, Israël ait bénéficié d’une grosse ristourne, voire d’une livraison gratuite.
Car on ignore en fait les conditions réelles du transfert… et Boeing a nié officiellement y avoir procédé ! Alors qui ?
L’ensemble de ses caractéristiques fait de la GBU-39B, version SDB1, l’arme idéale pour l’offensive contre Gaza.
Une version capable de frapper des cibles mobiles (SDB2) a également été commandée à Boeing, associé cette fois à Lockheed.
Il était prévu que son développement aboutisse fin 2009, les essais de qualification étant programmés pour avril 2009.
Rien n’autorise à penser que l’armée de l’air israélienne ait déjà disposé de tels engins en décembre 2008, dont elle n’avait d’ailleurs nul besoin – à moins bien sûr que « Plomb durci » ait aussi servi de banc d’essai à quelques prototypes de SDB2.
La capacité de pénétration de la GBU-39 permet de détruire aussi bien les sites enterrés de lancement de roquettes que les tunnels ou les boyaux souterrains du « corridor Philadelphie ».
Sa précision permet d’atteindre des cibles fixes prédéfinies, tout en réduisant les « dommages collatéraux » dans la population civile – de surcroît avertie par tracts ou par téléphone mobile d’avoir à évacuer au plus vite les cibles, c’est-à-dire les maisons ou les sites liés d’après Tsahal aux infrastructures du
Hamas, à la fabrication, au stockage ou au lancement de roquettes Qassam contre le sud d’Israël.
Ce qui réduit d’autant le risque politique, juridique et diplomatique, d’être accusé de perpétrer des massacres et des crimes de guerre.
Avec la semi-vacance du pouvoir aux Etats-Unis pendant la période de transition entre l’administration Bush et l’administration Obama, présumée beaucoup moins favorable à une action militaire (on note d’ailleurs qu’Israël interrompt « Plomb durci » deux jours avant l’investiture d’Obama), avec l’expiration de la trève acceptée 6 mois plus tôt par le Hamas, avec les fêtes de fin d’année propres à détourner l’attention de l’opinion mondiale, la disposition et la maîtrise des GBU-39 par l’IAF (Armée de l’Air Israélienne) explique le « timing » de l’opération.
Début septembre 2008, on l’a vu, le Congrès américain a autorisé la vente de 1000 exemplaires à Israël. Elles lui sont livrées début décembre. Il faut les rendre opérationnelles.
Monter les racks sur les F15E. Préparer le support logistique. Entraîner les équipages. Le 19 décembre, la trève expire. Le 27 décembre, l’offensive aérienne commence. Un samedi, jour de shabat, histoire d’augmenter la surprise.
Le problème, c’est que la GBU-39, si elle limite les risques de crimes de guerre, entraîne le crime contre l’humanité. Il y a en effet « un souci » qui n’apparaît dans aucun descriptif : l’Uranium appauvri.
13. « Le génocide de Gaza a commencé »
Gaza est une étroite bande de terre hébergeant sur 360 Km2 près d’un million et demi d’habitants, avec une densité de 3823 habitants au Km2.
La coque des bombes GBU-39 contient de l’Uranium « appauvri », ce n’est qu’une façon de parler. Il est appauvri en U235, mais enrichi en U238 – qui perd la moitié de sa radioactivité en 4,5 milliards d’années.
L’UA est un redoutable poison chimique et radiologique qui brûle aisément à l’impact et se transforme en particules radioactives extrêmement petites (micrométriques et même nanométriques, c’est-à-dire de l’ordre du millionième de millimètre) qui échappent à toute barrière et tout type de masque à gaz.
Les produits de toutes ces combustions d’uranium voyagent avec les mouvements de l’air, contaminent l’atmosphère et pénètrent dans les organismes via la respiration, l’ingestion ou les moindres blessures.
Ainsi, une partie de l’uranium se retrouve sous forme d’oxyde d’uranium radioactif invisible dans l’atmosphère que les populations respirent, tandis qu’une autre partie contamine les sols, les sous-sols, les nappes phréatiques, la végétation et la chaîne alimentaire.
Les conséquences de l’utilisation de bombes à l’UA en Afghanistan et en Irak sont parfaitement connues, démontrées et dénoncées par de nombreux scientifiques - sinon tous, excepté ceux dont le salaire émarge aux budgets des armées américaine, française, israélienne… et autres.
Elles ont été rendues dramatiquement visibles par les photos insoutenables de nouveaux nés mal formés.
On imagine sans peine les conséquences catastrophiques que de tels bombardements pourront avoir sur la population de Gaza : cancers, malformations congénitales, maladies du système immunitaire… et ce d’autant plus qu’elle souffre de malnutrition chronique et de manque de soins, en raison notamment du blocus israélien.
Lorsqu’ils ont décidé de larguer des bombes GBU-39 contenant de l’UA sur des zones densément peuplées de Gaza, les responsables israéliens ne pouvaient pas ne pas en connaître les effets.
Mais la population israélienne, dont on peut comprendre la lassitude et l’exaspération sous les tirs de Qassam et d’obus de mortiers, les connaît-elle, aujourd’hui encore ?
Se doute-t-elle que son gouvernement, tout en déclarant viser les dirigeants, les militants et les installations du Hamas, procédait, délibérément ou non, à un « nettoyage ethnique » lent de la population palestinienne, qui sera inéluctablement contaminée, et à une destruction de son environnement ?
Mesure-t-elle le risque qu’elle court d’en devenir elle-même victime, puisque les mouvements atmosphériques ne s’arrêtent pas aux frontières deGaza ?
Sait-elle que, même s’ils sont revenus indemnes ou légèrement blessés de cette opération terrestre, les soldats de Tsahal peuvent avoir été eux aussi marqués à vie dans leurs poumons, leur sang ou leur capital génétique par les effets de cette arme perverse ?
Les Nations Unies doivent enquêter
Le dimanche 18 janvier 2009, le jour même où Israël annonce qu’il cesse son opération militaire, nous envoyons par fax et par courriel une lettre au Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon.
Elle évoque les armes radioactives employées à Gaza, les précédents connus, en Irak, dans les Balkans et en Afghanistan, et poursuit :
« Le même malheur risque de survenir dans la bande de Gaza et dans les pays voisins, comme l’Egypte, la Jordanie, et Israël lui-même.
En outre, les nanoparticules d’uranium en suspension dans l’atmosphère peuvent voyager beaucoup plus loin encore, de sorte qu’aucune partie de la planète ne se trouve à l’abri de leur contamination.
« En s’attaquant à l’ADN des cellules, l’uranium inhalé, ingéré ou passé dans le sang ne multiplie pas seulement les cancers et diverses pathologies, il s’attaque aussi au patrimoine génétique de ses victimes.
Il contamine l’environnement pratiquement pour l’éternité, puisque l’U238, principal composant de l’UA, a une demi-vie radioactive de 4,5 milliards d’années.
« Les armes à Uranium appauvri présentent donc un caractère génocidaire, voire anthropocidaire, et leur emploi relève du crime contre l’humanité.
« Nous avons conscience que seuls des prélèvements sur place et des analyses scientifiques approfondies, multiples, contradictoires et objectives, permettraient soit de vérifier nos craintes en mettant en évidence la présence de matières radioactives, soit de les écarter, ce dont nous nous réjouirions au plus haut point.
Si des matières radioactives sont trouvées, des mesures d’urgence devront être prises pour décontaminer les lieux, informer et protéger la population dans toute la mesure du possible.
« C’est pourquoi nous vous demandons instamment de bien vouloir ordonner dans les plus brefs délais une enquête sur le terrain, à la recherche de traces radioactives.
Nous présumons que le Programme des Nations Unies pour l’Environnement pourrait en être chargé, puisque lors d’une précédente affaire sur laquelle l’une de nos associations avait eu l’occasion d’attirer votre attention et celle de l’AIEA, cette dernière nous a fait savoir que ce type d’enquête n’entrait pas dans le cadre de ses missions. »
La lettre est cosignée par Jean-Marie Matagne pour ACDN, Paolo Scampa, pour l’Association Internationale pour la Protection contre les Radiations Ionisantes (A.I.P.R.I.) et Alain Acariès, père d’un casque bleu de la FORPRONU (Balkans) décédé des suites d’une contamination -démontrée par les analyses d’un laboratoire italien- par des nanoparticules issues de l’usage d’armes à l’uranium appauvri, et par ailleurs secrétaire d’AVIGOLFE.
Ils suggèrent de confier cette enquête au Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), qui a déjà enquêté sur ce sujet dans les Balkans et qui a su trouver de l’uranium appauvri là où il y en avait.
De leur côté, les ambassadeurs des pays arabes accrédités en Autriche font remettre le 19 janvier, par le Prince Mansour Al-Saud, une lettre à l’Agence Internationale de l’Energie Atomique dans laquelle ils s’inquiètent de l’information « médicale et médiatique » selon laquelle « des traces d’uranium appauvri ont été trouvées dans des victimes palestiniennes ».
Ils demandent à l’AIEA de mener « une enquête radiologique et physique en vue de vérifier la présence d’uranium appauvri dans les armes utilisées par Israël dans la bande de Gaza. »
L’AIEA fait rapidement savoir qu’elle agrée la demande et va mener l’enquête. Ce qui écarte le PNUE de cette mission.
Quatre mois plus tard (mai 2009), l’AIEA n’a pas trouvé un seul expert à envoyer sur le terrain. Il est vrai qu’avant même la venue des enquêteurs sur le terrain, le porte-parole du gouvernement israélien avait assuré qu’ils ne trouveraient rien.
Précédemment, le chef d’état-major de Tsahal avait commencé par nier, le 13 janvier, l’usage de bombes au phosphore blanc qui sautait pourtant aux yeux de tout le monde, avant d’être obligé de le reconnaître le 20 janvier et de se replier sur une deuxième ligne de défense : « ce sont des armes autorisées« .
Oui, tout juste tolérées – mais tout de même pas contre des civils… Quant à la radioactivité des GBU-39, nous comprendrons plus loin pour quelles raisons techniques Tsahal croit pouvoir encore moins être prise « la main dans le sac ».
Les GBU sont construites aux Etats-Unis par la firme Boeing dans son usine de Saint Louis (Missouri). Sachant cela, un citoyen américain resté « sceptique » devant les assertions d’ACDN, Jack Cohen, demande au ministère de la Défense (DOD) des Etats-Unis s’il y a ou non de l’uranium appauvri dans les GBU-39.
En attendant la réponse du ministère, il pose au responsable de la communication de Boeing la question suivante : « L’usine Boeing de Saint Louis a-t-elle une licence du ministère de l’Energie (DOE) pour détenir ou traiter de l’uranium appauvri ? » (« Does the Boeing facility in St. Louis have a DOE license for holding or handling depleted uranium ? »).
Il reçoit cette réponse : « Boeing n’a pas de licence, étant donné qu’il n’y a pas d’activité relative à l’uranium appauvri dans notre usine de Saint Louis/Saint Charles. » (« Boeing does not have a license as there is no depleted uranium activity at our St. Louis/St. Charles facility. »)
Mais en analysant de près cette réponse, on s’aperçoit que, malgré ses allures de démenti, elle n’implique nullement qu’il n’y ait pas d’uranium appauvri dans les GBU-39 : leur « construction » à Saint Louis peut se limiter au montage de pièces détachées, elle n’implique ni hauts fourneaux, ni fonderie pour les alliages métalliques, ni même l’usinage des pièces.
Pour remonter la piste de l’uranium appauvri, il faudrait s’adresser aux laboratoires de l’USAF, ou au sous-traitant qui fournit le corps de bombe.
Mais l’USAF, également interpellée par Jack Cohen, a sa réponse toute prête : « No comment ».
Comme prévu.
Portrait au 20 mai 2009
Les informations accessibles dans le domaine public et celles recueillies de plusieurs sources par Jean-François Fechino aboutissent, à ce jour et sous réserve des modifications qu’autorisera l’afflux de nouvelles informations, à dresser de la GBU-39B le portrait suivant :
La GBU-39B pèse au lancement 130 kg (285 livres anglaises, ou lb, la livre anglaise pesant 453,592 grammes). La bombe proprement dite pèse, si c’est bien le cas, 113 kg (250 lb).
La différence, soit 17 kg, correspondrait au « kit de navigation », lequel comprend :
- une coque extérieure en carbone, très légère et très lisse, favorisant la pénétration dans l’air ;
- rattachés à cette coque, un empennage et des ailes, eux aussi en carbone ; les ailes, repliées au départ, se déploient quelques secondes après le lancement, lorsque la bombe a pivoté sur elle-même de 180° ;
- un servomoteur et des petits vérins permettant de déployer les ailes et de varier ultérieurement leur ouverture et leur orientation pour régler la trajectoire sde la bombe ;
- un système anti-brouillage de positionnement GPS et de navigation (Advanced Anti-Jam GPS aided Inertial Navigation)
L’ensemble de ce kit explose à l’impact sur la cible.
La bombe elle-même pesant 113 kg, comprend :
- un détonateur pouvant être programmé pour provoquer l’explosion juste avant, pendant ou après l’impact sur la cible, selon l’effet recherché ;
- près de 23 kg d’explosif (50 lb soit 22,680 kg) : le tritonal, un dérivé de perchlorate d’ammonium dans lequel l’alumine a été remplacée par de la poudre d’UA (à hauteur de 10%), et auquel a été ajouté du fulminate.
Le tritonal est classé dans la catégorie des explosifs à haute énergie (HE), il se présente sous forme d’un solide légèrement pulvérulent qui réagit à la moindre étincelle électrique.
On le coule en forme de boudin serré qui va se consumer à très haute vitesse et dégager un gaz qui, comprimé par l’enveloppe de la bombe, la fait exploser et voler en éclat, le tout à une vitesse de l’ordre du centième de seconde.
Cet explosif hyper puissant assure une grande vélocité aux « échardes de métal », lesquelles s’enfoncent dans tout de ce qui se trouve sur leur passage et s’enflamment du fait qu’elles contiennent de l’Uranium Appauvri pyrophorique.
Elles traversent les corps humains de part en part et seul le béton les arrête à une profondeur d’environ un mètre. Ensuite, elles brûlent, en dégageant un maximum de chaleur et un minimum de fumées… et ce en raison des « mini impacts » largement répandus autour de la cible.
Il n’est pas exclu toutefois que les GBU-39 ou certaines d’entre elles aient été chargées du dernier cri en matière d’explosif : le D.I.M.E. (Dense Inert Metal Explosive).
- une coque (cover) métallique constituée d’un alliage composé de 10 % de titane, 10% de tungstène, 80 % d’uranium appauvri.
L’alliage Ti/Tu/UA est « friable » et « préformé » en « aiguilles d’aciers » ou échardes d’acier (preformated alloy iron sharps).
L’explosion est réalisée pour les faire « voler en éclats » selon leurs « préformatages ». Elles tiennent en raison du moulage lors de la coulée et sont maintenues en forme (en dépit des contraintes de forces et de vitesse) par le manteau de fullérènes qui, lui aussi, explose en échardes.
- une couche ou « manteau » (coat) de 2,5 mm d’épaisseur, constituée de fullerènes.
Cette couche enveloppant la coque métallique est destinée à renforcer sa dureté lorsqu’elle pénètre dans la cible après dislocation de l’enveloppe extérieure, et surtout à protéger l’UA d’un frottement prématuré ou excessif lors de la pénétration dans la cible, en particulier lorsqu’il s’agit de bétons ultra durs (enforced ultra strong concrete) dans lesquels on a mélangé de la fibre de carbone ou carbure de tungstène (carbon tungsten fibers).
Les fullerènes sont un nouveau « type de carbone » à structures moléculaires renforcées, issu directement des laboratoires militaires de Los Alamos en liaison avec la recherche en nanomatériaux et structures de métaux, tant universitaire que privée.
Aussi résistants que le diamant, les fullerènes se présentent extérieurement sous forme de suie noire.
Comme pour les autres armes expérimentées à Gaza, les matériaux et les autres caractéristiques des GBU assurent, avec l’ensemble du dispositif de leur mise en oeuvre, un « service multiple » de destruction et de morbidité :
- pénétration en profondeur des cibles enfouies sous terre, même les mieux protégées (bétons à hautes, très hautes ou ultra hautes performances ; blindages épais en acier, ou en acier renforcé à l’UA) ;
- explosion différée jusqu’à la profondeur voulue et programmée ;
- explosion ultérieure et autodestruction de l’engin, dans le cas où le dispositif primaire de mise à feu aurait échoué ;
- destruction « classique », par effet de souffle, de la cible, depuis l’intérieur même ;
- projection d’échardes métalliques dans les corps inertes ou vivants situés à l’intérieur ou à la périphérie de la cible, avec effet de « décapitation » ou d’ « amputation » sur les corps humains ;
- crémation externe et interne des corps, les échardes métalliques devenant elles-mêmes des brandons ;
- chez les blessés survivants, impossibilité de distinguer les éclats métalliques et de les extraire par une opération chirurgicale ;
- réduction de la durée de survie des blessés et des brûlés, par empoisonnement interne, radiotoxique et chimique, dû à l’uranium appauvri ou à ses descendants ;
- contamination radioactive de l’environnement naturel par dispersion, sur les lieux mêmes des explosions et au-delà, de nanoparticules d’uranium appauvri et d’autres radionucléides issus de l’uranium ;
- atteintes au génome de la population.
En un mot :
Des armes génocidaires.
17. Combien d’uranium, et où ?
Boeing annonçait un corps de bombe (Warhead) de 206 livres ou 93 kg. (en fait 93,44 kg). Ce chiffre n’inclut pas le poids d’explosif.
Mais il contredit d’autres données déjà citées, d’après lesquelles « la GBU-39B est équipée d’une tête ou corps de bombe (warhead) de 250 livres… contenant 50 livres d’explosif », ce qui implique logiquement que le corps de bombe pèse seulement 200 lb, soit 90,718 kg.
Il faut donc supposer que Boeing y ajoute les poids, relativement minimes, du « manteau » de fullerènes et du détonateur – poids qu’il convient alors de déduire des 35 livres ajoutées à la « bombe nue » par le kit de navigation, pour conserver 50 livres d’explosif.
Quoi qu’il en soit, la coque métallique de la GBU-39 dépasse les 90 kg : elle pèse au maximum 93 kg, au minimum 90,718 kg.
Admettons ce dernier chiffre. 80% d’Uranium Appauvri sur 90,718 kg d’alliage métallique font 72,57 kg. Si l’on y ajoute les 2,26 kg d’UA mélangé à l’explosif, lorsque la bombe atteint sa cible (une fois débarrassée de sa gangue de carbone, ses ailes, sa queue, etc.)
Le poids total d’Uranium Appauvri dans une GBU-39B doit être, approximativement, de 75 kg (74,83 kg). (Si les 206 livres dont parle Boeing se rapportaient seulement à la coque métallique, le poids d’UA atteindrait 77 kg.)
C’est cette masse extrêmement compacte, ce « lest » (« ballast »), arrivant en piqué, donc à grande vitesse (en effet, dans la dernière partie de sa trajectoire, la bombe est orientée de façon à chuter aussi verticalement que possible) qui permet à la GBU-39 de percer, avant d’exploser, au moins 90 cm de béton armé de haute résistance (le double selon plusieurs sources dont Global Security, qui rapporte que dès les premiers essais, elle a été capable de percer 6 pieds de « béton renforcé ») ou plusieurs dizaines de mètres de terre – jusqu’à 60 mètres… voire 100 mètres de profondeur dans un sol meuble. Et d’exploser à la profondeur programmée.
En fonction des informations parfois contradictoires dont nous disposions précédemment, nous avions largement sous-estimé le poids minimal d’uranium appauvri compris dans une GBU-39 et dispersé par son explosion.
Aujourd’hui, nous pensons pouvoir dire que son poids réel doit tourner autour de 75 kg et rejoint l’hypothèse tirée de l’analyse du brevet déposé.
Si l’on suppose qu’Israël a « consommé » dans l’opération « Plomb durci » la totalité des 1000 GBU-39B (mais il peut en avoir gardé en réserve, par ex. pour l’Iran), ce seraient donc quelque 75 tonnes d’UA qui auraient été dispersées dans le sol et le sous-sol de la bande de Gaza, en partie dans les sites suspectés d’héberger des lance-roquettes, en partie et surtout dans les tunnels du « couloir Philadelphie » courant près de Rafah le long de la frontière égyptienne.
Soit, sur une surface très restreinte et en plein coeur de zones peuplées, le cinquième du tonnage d’UA qui, selon des estimations généralement admises, aurait été dispersé sur l’ensemble du territoire irakien pendant toute la « guerre du Golfe » de 1991.
Il est pour le moins hautement probable que plusieurs centaines de GBU-39 ont été utilisées pendant l’opération « Plomb durci », injectant plusieurs dizaines de tonnes d’Uranium Appauvri dans le sol de Gaza.
Mais qu’en reste-t-il sur le terrain, en surface ? Rien à première vue. Pourquoi ?
- Parce que la radioactivité, invisible, inodore et sans saveur, peut être présente sans que personne ne s’en aperçoive ; parce qu’il faut, pour s’en apercevoir, disposer de récepteurs spéciaux (compteurs Geiger, « Quartex »…), les placer très près de la source d’émission et être capable de les interpréter ; parce que le temps qui passe et les travaux de remblaiement rendent chaque jour plus difficile la collecte des indices à Gaza.
- Parce que, contrairement à bien d’autres armements retrouvés sur place, y compris un corps entier, non radioactif, de GBU-10, semble-t-il, ayant fait long feu (voir les photos dans le « rapport préliminaire » de J-F Fechino), on ne retrouvera probablement aucun élément des corps de bombe de GBU-39 : pour le cas justement où elles feraient long feu, ces bombes ont été dotées d’un dispositif d’autodestruction à retardement.
- Parce que l’Uranium Appauvri est constitué à 99,8 % d’Uranium 238 et qu’aucune des ondes émises par l’U238 -toutes dangereuses pour la santé- ne peut traverser plusieurs mètres de terre : ni les ondes alpha (qui sont arrêtées par la peau, mais sont aussi les plus nocives pour l’ADN lorsqu’elles franchissent cette barrière par inhalation ou par ingestion), ni les ondes bêta, ni même les ondes gamma (les plus puissantes).
- Parce que les micro ou nanoparticules d’UA qui ont pu remonter par l’évent de pénétration de la bombe au moment de son explosion ont été aussitôt dispersées dans l’atmosphère, où elles se sont confondues avec le « bruit de fond » de la radioactivité naturelle ou artificielle préexistante, qu’elles ont augmentée sans qu’on puisse leur en attribuer la responsabilité.
- Parce que la plus grande masse des particules d’UA se trouve emprisonnée sous terre, là où les bombes ont explosé… sans pour autant faire de cratère. En effet, la puissance de l’explosion est délibérément limitée. Son aire de souffle n’excède pas un diamètre de 26 pieds (moins de 8 mètres). Sous terre, elle crée seulement une sorte de cavité temporaire qui peut s’effondrer ensuite sur elle-même.
Elles ne vont pas cesser pour autant de faire des dégâts.
D’abord, dans son « rapport préliminaire » sur Gaza, J-F Fechino signale avoir relevé en plusieurs endroits des taux de radioactivité double des valeurs moyennes données par l’AIEA pour les mêmes lieux.
Cette augmentation de la radioactivité ambiante n’a rien d’anodin, puisque on sait qu’il n’existe pas de dose minimale inoffensive pour l’être humain.
Ensuite, les Gazaouis qui ont reconstitué depuis janvier 2009 des tunnels dans la zone bombardée risquent de traverser des zones contaminées, d’inhaler des particules radioactives, et de développer à plus ou moins brève échéance des cancers et des symptômes comparables à ceux décrits dans le « syndrome du Golfe ».
Enfin, les radioéléments restés sous terre finiront par se retrouver dans les nappes phréatiques et par suite, dans la chaîne alimentaire.
Seule l’analyse d’échantillons prélevés à la bonne profondeur sur les lieux où l’on sait que des bombes ont explosé permettra de constater la contamination et la réalité du risque radioactif.
Ensuite, pour isoler et interdire d’accès les zones concernées en attendant (ou à défaut) de les décontaminer au moyen de gigantesques travaux de terrassement, les indications de l’Armée de l’Air Israélienne se révéleront indispensables.
Elle seule peut dire avec précision quel type de bombe a été utilisé en tel et tel endroit, et à quelle profondeur les bombes étaient censées exploser.
Paradoxalement, et non sans un certain cynisme, Israël pourrait trouver intérêt à reconnaître l’usage de bombes radioactives : si nos assertions sont exactes, c’est quasiment tout le « corridor de Philadelphie » qui est, en profondeur, devenu radioactif – ce qui condamne le percement et l’usage de tunnels…
Il va sans dire que le meilleur moyen d’éliminer ce risque, sinon le seul, serait de rendre les tunnels inutiles, c’est-à-dire de lever enfin le blocus inhumain et illégal de Gaza.
18. Autres armes mises en oeuvre à Gaza
Les GBU-39 ne sont pas les seules bombes à avoir été utilisées contre les tunnels du couloir Philadelphie, loin s’en faut. Dès le 1er janvier, un journaliste italien (Pietro Battachi, dans “l’Occidentale”) signale que « ses sources » (militaires ou gouvernementales, manifestement) « parlent de dizaines de couloirs souterrains détruits par les GBU-28 de 5000 livres » (Le fonti parlano decine di corridoi sotterranei centrati dalle GBU-28 da 5000 libbre).
Il n’est pas exclu, bien sûr, que les GBU-28 (des « bunker busters » conventionnels) soient citées à la place des GBU-39, qui peuvent faire le même travail en profondeur que les GBU-28, en pesant 16 à 20 fois moins.
Des « bunker busters” de fabrication israélienne comme la bombe PB500A1 de 1000 livres (425 kg) ou la Mk82 de 500 livres (227 kg) ont été aussi utilisées.
Les GBU-39 font partie, avec les munitions à fléchettes, les munitions au phosphore blanc, les munitions au DIME, de ces armes meurtrières que les dirigeants politiques et les chefs militaires israéliens n’ont pas hésité à mettre en oeuvre au beau milieu de la population de Gaza et souvent directement contre elle.
Les dirigeants israéliens ne reculent pas devant l’emploi d’armes radioactives.
La preuve : sur la photographie ci-dessous, on voit le soldat Idan Cohen, camarade du soldat Gilad Shalit, employé dans la même brigade de tank, le long de la frontière de la bande de Gaza.
Elle est parue le 25 juin 2007 sur le site internet Ynet, du quotidien israélien à grande diffusion Yedihot Aharonot. Il porte sur l’épaule un obus-flèche dont la flèche est en uranium appauvri.
Pour mesurer ce que toutes ces armes signifient concrètement, il faut se reporter aux descriptions faites, par les chirurgiens présents à Gaza, des effets sur les victimes des « nouveaux types d’armes » ou des matériaux (phosphore blanc, DIME, tungstène, Uranium appauvri…) employés pendant l’opération « Plomb durci » :
« A 2 mètres, le corps est coupé en deux ; à 8 mètres, les jambes sont coupées, brûlées comme par des milliers de piqûres d’aiguilles. »
Les blessés survivants « n’ont aucune trace de métal dans le corps, mais des hémorragies internes étranges.
Une matière brûle leurs vaisseaux et provoque la mort, nous ne pouvons rien faire. » (Dr Mads Gilbert, Le Monde, 12 janvier) « Quand on commence à opérer, tout semble en ordre… Mais ensuite on découvre des dizaines de minuscules particules dans tous leurs organes.
On dirait qu’un certain type d’explosif ou d’obus les a dispersées partout, et ces blessures miniatures, impossible de les opérer. » (Dr. Jam Brommundt, médecin allemand travaillant à Kham Younis, au sud de la bande de Gaza).
Comment ne pas se demander avec le Dr Gilbert : « Se peut-il que cette guerre soit le laboratoire des fabricants de mort ?
Se peut-il qu’au XXIe siècle on puisse enfermer un million et demi de personnes et en faire tout ce qu’on veut en les appelant terroristes ? »
Et comment qualifier cette « guerre » qui fait d’un côté 14 tués (11 soldats israéliens, dont 4 victimes d’un « tir ami », et 3 civils, victimes d’un tir de roquette) et 50 blessés, et de l’autre côté, au moins 1330 tués et 5450 blessés, pour la plupart des civils, dont une moitié d’enfants ? (Source : Foreign Policy In Focus, Conn Hallinan, 11 février 2009)
A un contre cent, est-ce encore un combat, ou est-ce un jeu de massacre ? Une collection de crimes de guerre ?
Le début d’un génocide qui n’ose pas dire son nom et qui se cache derrière la mémoire d’un autre génocide ?
Toutes les armes de guerre sont, par nature, « létales ». Mais celles qui utilisent des matériaux radioactifs, sous forme d’explosif comme dans les armes atomiques ou thermonucléaires, sous forme d’enveloppe métallique ou de pénétrateur pyrophorique comme dans les munitions à Uranium appauvri, ont une particularité qui devrait les prohiber dans tous les cas de figure : outre leurs effets directs plus ou moins « limités » selon la puissance de l’explosion, elles ont aussi et toujours des effets collatéraux « contaminants » pratiquement illimités dans le temps et l’espace.
Ce sont donc des armes
triplement criminelles :
En tant qu’armes de guerre
(puisque la charte de l’ONU, on l’oublie trop souvent, prohibe la guerre comme moyen de régler les conflits) ;
en tant qu’armes génocidaires ;
en tant qu’armes écocidaires.
Reconnaître l’extraordinaire nocivité des armes radioactives, en particulier des armes à « Uranium appauvri » aurait d’immenses conséquences – avant tout économiques et financières.
Cette reconnaissance impliquerait que les États responsables de leur emploi versent des indemnités compensatoires aux victimes de ces armes – si tant est que leurs effets puissent jamais être compensés- ou aux familles des victimes décédées.
Elle impliquerait de soigner les victimes encore en vie, tant civiles que militaires, ce qui coûterait fort cher ; il est donc préférable qu’elles meurent à petit feu, dans le déni des causes de leur sort.
Car comment prouver aux commissions de pension militaire, des mois ou des années après avoir été exposé à de l’uranium appauvri – ou aux retombées d’une explosion nucléaire -, que le cancer des reins ou des poumons qu’on développe, ou la malformation congénitale de son enfant, sont dus à cette exposition ?
De nombreux phénomènes peuvent les expliquer… Seuls les militaires blessés (en général par un « tir ami »…) et ayant conservé dans leur corps des particules décelables d’Uranium appauvri ont quelque chance d’en être reconnus victimes.
Cette reconnaissance impliquerait :
- que toutes les armes comportant de l’uranium appauvri – munitions de toutes sortes : balles, obus, bombes, missiles, mines, mais aussi chars blindés à l’UA, comme le char LECLERC des Français ou ses homologues étrangers – soient retirées du service, donc remplacées (les armées ont horreur du vide), ce qui coûterait une fortune. De plus, l’uranium « réformé » devrait être rendu inoffensif, ce qui est impossible, ou stocké en lieu sûr et surveillé, ce qui coûterait encore plus cher.
- qu’on cesse de les produire, ce qui mettrait au chômage nombre de « travailleurs de l’armement », donc accroîtrait la crise économique. Et surtout, ce qui réduirait les profits des actionnaires de Boeing, Lockheed, Raytheon et Cie. On sait que Boeing est déjà engagé pour plus de 24 000 GBU-39. Mais certains ont avancé pour les décennies à venir le chiffre de 150 000 unités. Sans parler de la GBU-40 (SDB2). Un programme de plus de 4 milliards de dollars à annuler, et le fleuron de l’USAF réduit à néant.
- qu’on réhabilite les sites contaminés, ce qui coûterait encore une fortune. Ainsi, selon Jean-François Fechino, les 88 bombes à sous munitions CBU-105 WCMD-SWF, pesant chacune 417 kg, qui ont été larguées par les bombardiers B-1B pendant la guerre d’Irak de 2003 ont dispersé leur uranium sur une surface cumulée de 44 km2. Les 818 CBU-103 WCMD (autres bombes à sous munitions, de 429 kg), l’ont dispersé sur une surface cumulée de 218 km2. Et ce n’est là qu’une toute petite partie de l’uranium appauvri déversé au total en Irak : au moins 350 tonnes en 1991, et certainement plus de 1200 tonnes depuis 2003.
- que les responsables de ces crimes à l’Uranium appauvri soient traduits en justice.
- et enfin, que soit remis en cause l’ensemble de l’industrie nucléaire civile et militaire, grande pourvoyeuse d’uranium appauvri dont on ne sait que faire et que l’on « recycle » dans le secteur militaire.
Dans ces conditions, on comprend que certains dirigeants préfèrent conduire insidieusement la population du globe à sa perte.
Nous avons, dans ce qui précède, décrit de manière précise les GBU-39. Cette description n’est pas exhaustive ; il se peut qu’elle soit inexacte sur certains points de détail.
Mais nous avons aussi et surtout affirmé que les GBU-39 contiennent chacune une masse très importante, égale ou supérieure à 75 kg d’uranium appauvri.
Si nous sommes dans l’erreur sur ce point essentiel, c’est à l’armée israélienne et à l’USAF, désormais, d’en apporter la preuve.
Comme utilisatrice et comme pourvoyeuse, elles doivent nous dire de quel alliage métallique est constitué le corps de bombe.
Nous expliquer pourquoi les personnels bien informés (ils ne le sont pas tous, loin s’en faut) le considèrent comme « du métal chaud, très chaud » (« hot, very hot metal ») – en clair : radioactif – et pourquoi ceux qui le manipulent portent une combinaison spéciale. L’USAF doit nous expliquer pourquoi, en Afghanistan où elle utilise également des GBU-39, elle oblige les militaires alliés arrivant sur les lieux d’un bombardement à porter des combinaisons NBC.
Les prétextes avancés sont spécieux.
L’Armée de l’Air Israélienne (Israeli Air Force) et l’US Air Force doivent laisser des experts indépendants équipés de compteurs Geiger accéder aux armes elles-mêmes, de préférence sans préavis et dans n’importe quel arsenal pour ne pas avoir le temps de les leurrer, comme les Israéliens surent si bien le faire lorsque le « centre de recherches nucléaires » de Dimona fit, dans les années 60, l’objet d’une unique visite d’inspection américaine : les étages souterrains voués à la production de plutonium militaire furent si bien masqués que les inspecteurs en ignorèrent l’existence.
Israël doit indiquer précisément les lieux où les GBU-39 ont été employées, en faciliter l’accès aux experts et autoriser le prélèvement d’échantillons pour analyse approfondie par des laboratoires indépendants.
Aucun « secret industriel », aucun « secret défense » ne saurait être invoqué contre une telle enquête. Tout refus, au contraire, devrait être interprété comme un aveu du crime.
21. Dernière minute, 20 mai 2009:
La preuve est là !
En avril 2009, une mission de 4 personnes dont Jean-François Fechino s’est rendue à Gaza sous l’égide de la Commission Arabe des Droits Humains.
Les échantillons de terre et de poussières rapportés de Gaza ont ensuite été soumis à l’analyse d’un laboratoire spécialisé.
Celui-ci y a trouvé de l’Uranium Appauvri (radioactif, cancérigène, tératogène), du Césium (radioactif, cancérigène) peut-être originaire de Tchernobyl, de la poussière d’amiante (cancérigène), des Composés Organiques Volatils (fines particules dangereuses pour la santé, surtout celle des enfants, des asthmatiques et des vieillards), des phosphates (oxydation du phosphore blanc), du tungstène (cancérigène), du cuivre, de l’alumine (cancérigène), de l’Oxyde de Thorium (ThO2) (radioactif, cancérigène)…
Des résultats détaillés seront transmis aux autorités compétentes et rendus publics dès que possible.
Un seul camp, celui de l’humanité
Un génocide est l’extermination d’un groupe humain. Les armes à Uranium Appauvri sont des armes d’extermination. Elles frappent de façon indiscriminée une population entière, jusque dans son patrimoine génétique.
Le groupe humain qu’elles frappent est la population qui en respire ou en ingère les retombées. Ce groupe ne se définit pas par ses appartenances politiques, nationales, religieuses ou ethniques, mais par sa situation géographique.
Par cette localisation, il devient, pour des raisons physiques et météorologiques, la victime « privilégiée » de l’extermination, bien qu’aucune frontière n’assure à ses voisins qu’ils ne partageront pas son sort tragique à un degré quelconque.
La même remarque vaut pour les victimes des retombées radioactives d’essais ou de catastrophes nucléaires. Tchernobyl est en Ukraine, mais ses victimes sont aussi bien en Russie, au Belarus ou en France.
En ce sens, l’utilisation dans la bande de Gaza d’armes à Uranium appauvri, en particulier des bombes GBU-39, constitue bien, à double titre, un crime contre l’humanité : l’humanité des Gazaouis, l’humanité en général.
Le génocide est assez établi si les responsables civils ou militaires de l’emploi d’armes radioactives connaissaient, avant de les employer, leur caractère attentatoire à la vie, à l’environnement, à la survie et à la dignité des victimes de ces armes – en un mot leur caractère génocidaire.
Cette condition suffit à démontrer le mépris dans lequel ils tenaient leurs futures victimes. Employer des armes radioactives, c’est donc bien commettre un génocide.
Mais c’est aussi un anthropocide : ce néologisme s’impose pour désigner un nouveau type de crime contre l’humanité, qui détruit les individus en s’attaquant à leur ADN, les familles en s’attaquant à leur descendance, les groupes en s’attaquant à leur génome, et l’espèce, en contaminant sans remède sa niche biologique.
C’est pourquoi l’humanité tout entière, à commencer par le peuple palestinien et le peuple israélien, doit se mobiliser pour dénoncer ce crime, exiger la sanction des coupables et la réparation pour les victimes, et pour prendre toutes les mesures propres à l’empêcher de se reproduire, où que ce soit, en Palestine, au Moyen-Orient ou ailleurs dans le monde.
Toutes les armes radioactives,
atomiques, thermonucléaires,
à l’uranium, quelle que soit leur formule,
doivent être interdites et démantelées.
ACDN, le 20 mai 2009
Actualisé le 4 juin 2009
RAPPORT Sur l’utilisation d’armes radioactives dans la Bande de Gaza pendant l’opération « Plomb durci » (27 décembre 2008 – 18 janvier 2009)
© Jean-Marie MATAGNE / ACDN
LES ARMES Á L’URANIUM
DESCRIPTION DE SITUATIONS
GRAVES ET DIVERSES
DANS LE MONDE
Voir aussi:
Les dernières nouveautés
à l’uranium
https://www.youtube.com/watch?v=YjFvYqJwaFA&feature=emb_logo
https://www.youtube.com/watch?v=aHXk2XRZbdg&feature=emb_logo
https://www.youtube.com/watch?v=hm-1kOMDTjk&feature=emb_logo
Les bombes “GBU-39″
(entre autres armes)
fournies à Israël
et à…la France
(entre autres pays)
contiennent
de l’URANIUM « APPAUVRI » !
Les caractéristiques de l’engin
Contrairement à une bombe “gravitationnelle” qui tombe par son propre poids, ce qui exige une estimation précise de l’altitude, la distance et la position de l’avion par rapport à la cible, la “bombe intelligente GBU-39″ est un missile autopropulsé capable d’atteindre par ses propres moyens et avec une incroyable précision une cible située jusqu’à 60 miles nautiques (110 km) en avant et 40 miles (75 km) à droite ou à gauche de l’avion au moment du largage.
Apte à voler par tous les temps, le missile peut même décrire un cercle et frapper une cible fixe située derrière l’avion. Il est guidé vers sa cible par un système embarqué de positionnement par GPS et de calcul de trajectoire.
Ce système est préprogrammé mais peut être reprogrammé à tout moment et à distance, à partir des installations au sol.
Répondant à un appel d’offres lancé deux ans plus tôt, la firme Boeing a été retenue en août 2003, après une sévère compétition avec Rayteon, pour développer cette “bombe de faible diamètre” (SDB-Small Diameter Bomb).
La SDB-1 ou GBU-39 a reçu sa certification en septembre 2005, sa production en série a débuté en avril 2006, et les premiers exemplaires ont été livrés à l’US Air Force début septembre 2006, en avance sur le calendrier et à un coût moins élevé que prévu (avec un amortissement des recherches sur une commande finale espérée de 24 000 unités).
A cette occasion, le Major. Gen. Jeffrey Riemer, responsable de la coordination du programme entre les différents laboratoires et fournisseurs civils et militaires, déclarait :
“Nous sommes enthousiasmés (excited) par le déploiement de cette arme, la SDB-1, qui vient s’ajouter aux diverses options léthales du F-15E (Strike Eagle) dans la guerre contre le terrorisme.”
D’après lui, sa marge d’erreur à l’arrivée ne dépassait pas 1,20 m.
La SDB-1 ou GBU-39/B est un tube long de 1,80 m environ et de 19 cm de diamètre. Une fois lancé, il déploie des ailerons arrière et latéraux qui stabilisent sa trajectoire. Il pèse 130 kg, dont 93 kg pour la tête explosive.
Le F-15E peut en emporter 4 sous son fuselage, avec un attelage BRU-61 d’un poids total en charge de 664 kg, au lieu d’un seul missile ordinairement beaucoup plus lourd.
Le lancement de chaque missile est pneumatique et non par mise à feu d’une cartouche explosive, ce qui supprime l’entretien courant, facilite la manutention, et accélère le rechargement de l’avion au retour d’une mission. Celui-ci peut donc effectuer des frappes multiples et des rotations accélérées.
La précision, la fiabilité et la charge explosive limitée de la GBU-39, donc aussi sa moindre “léthalité” (ou capacité meurtrière), réduisent fortement les risques de “dommages collatéraux”.
Ce qui permet des emplois interdits jusque-là : contre des combattants ennemis situés à proximité immédiate de “troupes amies”… ou au milieu d’une population civile amie, neutre ou ennemie, que l’on est censé épargner d’après les “lois de la guerre” et le droit international.
L’idéal, en somme, pour la guerre “anti-guérilla” ou “anti-terroriste”…
Dès le 5 octobre 2006, un mois après leur livraison aux Etats-Unis, deux avions F-15E “Strike Eagles” appartenant à la 494e Escadrille de Combat déployée en Asie du Sud-Est, en utilisaient des exemplaires pour la première fois contre des cibles réelles, en soutien aux troupes terrestres agissant en Irak.
Le général North célébrait l’événement dans les termes suivants :
“Grâce à sa taille réduite, nos avions peuvent en emporter sur le champ de bataille un nombre accru, apportant ainsi aux combattants au sol davantage de possibilités de défendre leurs positions, en détruisant avec précision des cibles qui pourraient menacer les vies de soldats américains, de la coalition ou irakiens.”
“La SDB est exceptionnellement qualifiée pour des cibles urbaines exigeant une grande précision et des dommages collatéraux réduits, et pour des missions de soutien aérien rapproché auxquelles nos équipages se trouvent confrontés dans le cadre des opérations “Iraqi Freedom” et “Enduring Freedom”. Nous sommes maintenant en mesure d’intervenir en des endroits où les dommages collatéraux pourraient être un souci.”
L’URANIUM « APPAUVRI »
dans ces armes
La SDB-1 présente une autre caractéristique que la fiche technique de Boeing et la presse se garde de préciser. En effet, sur les 93 kg attribués par Boeing à la tête (warhead), 23 sont dus à l’explosif proprement dit, de haute performance.
Le reste, soit une cinquantaine de kilos, n’est autre que de l’URANIUM « APPAUVRI ».
Celui-ci présente un avantage supplémentaire : sa haute capacité de pénétration. Il permet à la GBU-39 de percer au moins 90 cm de béton armé (ou plusieurs mètres de terre) avant d’exploser.
Une version capable de frapper des cibles mobiles (SDB2) a été commandée à Boeing, associé cette fois à Lockheed. Il était prévu que son développement en cours aboutisse fin 2009.
La FRANCE utilise des armes
à l’URANIUM « APPAUVRI »
mais en nie officiellement l’existence !
En outre, que ce soient les GBU 15,31,24,27,39, 49 elles sont toutes équipées de pénétrateurs BLU 109/B ou équivalent, dont il existe une version en URANIUM APPAUVRI ou « staballoy ».
Et puis n’oublions pas non plus le missile SCALP. Ces bombes sont utilisées par la France.
La version
Uranium « Appauvri » est:
OFL – APFSDS F2 ( OFL APFSDS = Obus-Flèche ArmourPiercing Fin-Stabilized Discarding Sabot, c’est de la technologie américaine mais c’est bien une arme 100% française ). [Source: Jane's Information Group]
La France utilise allègrement des armes à l’uranium « appauvri » (comme au MALI), aussi bien avec ses hélicoptères TIGRE qu’avec ses aéronefs MIRAGE et RAFALE mais…CHUT !…il ne faut rien dire…n’est-ce pas chers élus de la Nation…n’est-ce pas gentils petits journalistes « aux ordres ».
L’OMERTA fonctionne bien
en France !
Un beau SCANDALE !
Thierry LAMIREAU
Avec acdn 7 janvier 2009, extraits
Ce que disent les médias
sans parler des armes
à l’URANIUM « appauvri »:
FRANCE INTER:
FRANCE 2:
Ce qu’a dit HOLLANDE
le 14 juillet 2014
sur ISRAËL et GAZA:
L’industrie d’armement
et de sécurité israélienne:
L’industrie d’armement et de sécutité israélienne
Caractéristiques
des missiles israéliens:
israel_missile_design_characteristics
Document sur les roquettes
utilisées par le HAMAS:
Document sur les ROQUETTES utilisées par le HAMAS
Le système
de protection israélien
IRON DOME:
IRON DOME SYSTEM Société RAFAEL
(Photos: Départ du missile TAMIR pour le « Dôme de Fer »)
(Photo: Missile TAMIR qui intercepte une roquette)
Les tracts israéliens
lancés
à la population
GAZAOUI:
Les blessures de GAZA:
(Photo: Extrait d’un film de l’armée de l’air israélienne…Un cynisme évident !)
L’horreur en images !
ISRAËL pratique
des crimes
contre l’HUMANITE !
(Photo: Ludovic PIEDTENU )
(Photo: Les GAZAOUIS essaient de fuir les bombardements)
(Photo: Le chaos dans les rues de GAZA)
augmente le risque
de cancer du sein
Depuis 40 ans je dis que les seins sont autant touchés par la pollution chimique et radioactive mais, comme je suis un gros con, tout le monde me dit que « je raconte n’importe quoi pour me rendre intéressant et affoler pour rien la population »
https://ehp.niehs.nih.gov/doi/full/10.1289/EHP8419
Bombardements à l’uranium:
une pollution majeure,
journalière et généralisée !
Ou comment visualiser sur les cartes de la Commission Européenne une pollution de 4, 5 milliards d’années…dans le silence de TOUS…
Oui, au fait…
parlons de ma santé !
(c’est moi bien sûr, j’avais 5 ans)
J’ai trop approché la radioactivité de l’uranium et ses compléments chimiques tels l’arsenic et tant d’autres. Rappel:
J’ai aussi été empoisonné/contaminé avec l’amiante, malgré moi et sans le savoir au départ, dans la dernière école où j’ai essayé (au mieux ou au moins pire, si je puis dire) d’être instituteur à VALLIÈRES, petite bourgade près de RUMILLY/ANNECY en Haute-Savoie:
Mais les hôpitaux, je connais depuis longtemps et notamment depuis 2001 où tout a commencé à se détruire dans mon corps:
UNE CERTAINE FIN D’AVRIL:
Le début de MA fin…
(Le deuxième en partant de la droite c’est moi…
Étrange de ressembler à ce point à Picasso)
On recherche d’éventuels problèmes sur mes conduits auditifs et…l’on trouve avec une IRM du très grave: c’est dans le cerveau !
C’est une leucopathie vasculaire au stade 1 dite de « Fazekas ».
Pas de traitement ni de médicaments pour cela.
L’évolution est imprévisible pour les toubibs et peut évoluer par paliers rapides ou lents puisqu’il y a plusieurs stades (trois stades).
La substance blanche du cerveau sera de plus en plus touchée et tout est dégénératif.
C’est, en quelque sorte, la mort du cerveau.
(document: Association d’anciens militaires Italiens sous couvert de l’OTAN)
L’IRSN CONFIRME
QUE MA MALADIE AU CERVEAU
EST LIÉE À LA RADIOACTIVITÉ !
(voir à 1’52″)
https://www.youtube.com/watch?v=iaSzLlMYAWQ
Les causes sont diverses puisque j’ai d’autres pathologies: apnée du sommeil (j’ai arrêté l’aide d’un respirateur la nuit: je risque donc d’avoir un 3e AVC ou de faire une crise cardiaque), hypertension, j’ai eu le COVID-19 fin janvier 2020, deux AVC et j’ai été fortement irradié… et notamment à cause d’uranium « appauvri » contenu dans des fûts de l’ancienne usine militaire de la région parisienne du BOUCHET.
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/hist_bouchet.html
(Photo perso: fûts rouillés d’uranium « appauvri » sur le site de BESSINES
provenant de l’ancienne usine militaire du BOUCHET)
Oui, couillon inconscient que j’étais, je suis resté des heures près de ces merdes pour ne pas me faire choper par les rondes de vigiles et de gendarmes.
Incroyable puisque j’en connaissais le danger !
https://lamireau.blogspot.com/2023/09/uranium-les-journalistes.html
La boucle est bouclée !
Bref de nombreux cofacteurs aggravant mon état, et je ne vous parle pas du reste dont 12 carcinomes basocellulaires, opération d’un stade précancéreux à l’estomac/œsophage, etc…
J’ai déjà certaines conséquences: vue et audition qui baissent, déséquilibre corporel, fourmillements dans la main droite, mémoire immédiate déficiente, fatigue arrivant vite même après un effort minime, trouble de l’humeur, je me mets à pleurer pour le moindre problème matériel, je ne trouve plus les mots parfois.
CE QUI ARRIVERA APRÈS:
(Merde, j’ai déjà pris un sacré coup de vieux)
Accélération d’une démence cognitive, plus possible d’avoir une discussion soutenue et cohérente, problèmes moteurs aggravés, pisser et chier dans son froc (pardon d’écrire cela), etc.
Je vais voir prochainement pas mal de toubibs en supplément de mon généraliste et je vais essayer de mettre au point le moment où je demanderai que l’on m’aide à « partir » et si ce n’est pas possible dans la région il faudra que j’aille chercher ailleurs.
Je ne souhaite pas finir comme une épave.
La difficulté sera de me décider pas encore trop atteint pour ne pas louper ce moment où j’aurai conscience de ne plus pouvoir me supporter…
NOTA:
Je me moque complètement de mettre toutes ces informations personnelles sur internet.
J’estime, en outre, que les gens doivent découvrir honnêtement mes enquêtes et la situation qui en découle.
Enfin, je ne souhaite pas « faire pitié » ou me faire plaindre.
Je décris une situation. C’est un témoignage, c’est tout.
15 mai 2021:
Quelques menaces ?
Je reçois quelques vilains mots de certains disant que je « prends de très gros risques pour mon intégrité » (menaces à peine voilées) mais je sais déjà depuis longtemps (grâce à quelques personnes bien placées, je resterais volontairement dans le vague) que l’Ambassade d’Israël en France « me surveille régulièrement »…
Qu’ai-je à perdre vu que je suis en fin de vie ?…
Mes plaintes
à la CPI
(Cour Pénale Internationale)
Au fait oui, j’avais oublié de vous signaler que j’ai envoyé deux plaintes près la CPI pour « crimes de guerre et crimes contre l’Humanité » en direction de certains…
Quels pourraient être les coupables ?
Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, le ministre de la défense Benny Gantz, le ministre des affaires étrangères Gabi Ashkenazi, ainsi que trois militaires : le chef d’état-major Aviv Kokhavi, le colonel de l’armée de défense Eliezer Toledano et le colonel Amikam Norkin…au moins ceux-là.
https://www.youtube.com/watch?v=LfPfp_kR0aI&t=221s
https://twitter.com/i/status/1400849449472102402
J’ai bon espoir qu’elles soient prises en compte…
MA PLAINTE Á LA CPI
CONTRE LES CHEFS D’ÉTAT
ET DONC DES ARMÉES…
SARKOZY
HOLLANDE
MACRON
Plainte à la CPI contre SARKOZY HOLLANDE MACRON pour crimes de guerre et crimes contre l’Humanité
La décision
de la
Cour Pénale Internationale
pour les crimes commis
en Palestine:
une étape décisive ?
On va dire à suivre.
Investigation:
Réalisateur du film « Uranium en Limousin »
APRÈS LE LANCEMENT
PAR ISRAËL D’UNE OFFENSIVE
MILITAIRE TERRESTRE À GAZA,
LE CONSEIL DE SÉCURITÉ
APPELLE À L’INSTAURATION
URGENTE
D’UN CESSEZ-LE-FEU
ET AU RETOUR À LA
TABLE DES NÉGOCIATIONS
Le Gouvernement israélien a profité « cyniquement » du meurtre des trois enfants de colons pour lancer une attaque barbare à Gaza et provoquer la chute du Gouvernement de consensus national palestinien, a accusé aujourd’hui le représentant de la Palestine, lors d’une réunion du Conseil de sécurité au cours de laquelle toutes les délégations ayant pris la parole ont lancé un appel au cessez-le-feu, après l’offensive terrestre lancée depuis hier par Israël à Gaza.
L’attaque « sauvage » d’Israël contre le peuple de Gaza ne saurait se justifier, a tranché l’Observateur permanent de la Palestine auprès des Nations Unies.
L’opération israélienne n’est pas un cas de légitime défense mais « une agression militaire vengeresse » planifiée et perpétrée contre une population civile vivant sous occupation, dont l’un des objectifs principaux est la destruction de l’unité palestinienne et la chute du gouvernement de consensus national, a accusé le représentant.
Israël a lancé hier une offensive terrestre à Gaza, laquelle a été précédée par des raids aériens meurtriers menés depuis le 1er juillet dernier, en signe de représailles contre l’assassinat, le 12 juin dernier, de trois adolescents juifs en Cisjordanie, dont Israël impute la responsabilité au Hamas, a-t-il rappelé.
Alors que les responsabilités de ces meurtres n’ont jamais été établies par une quelconque enquête indépendante, a dénoncé le représentant de l’État observateur de la Palestine, le Gouvernement israélien a profité de la mort des trois enfants de colons israéliens pour lancer une attaque barbare à Gaza, soutenue et relayée par des autorités, des colons et des extrémistes qui incitent à ce que plus de terreur et plus de souffrances soient encore infligées aux Palestiniens.
Le représentant a cité l’un après l’autre, les noms de 35 enfants, personnes âgées et personnes handicapées qui ont succombé aux derniers raids israéliens.
Intervenant à son tour, le représentant d’Israël a déclaré qu’Israël regrette toute perte en vies humaines, contrairement au Hamas, qui n’a pas de limite dans sa cruauté et qui stocke des armes dans des maisons et des écoles et procède à des tirs de missiles et de roquettes à partir des mosquées.
« L’UNRWA* a elle-même trouvé 20 missiles dissimulés par le Hamas dans ses écoles, s’est indigné l’Ambassadeur israélien.
« Face aux terroristes, aux roquettes et aux djihadistes, nous n’avions pas le choix », a ensuite déclaré le représentant qui a rappelé que ces deux dernières semaines, le Hamas a tiré 1 500 roquettes contre les villes israéliennes, menaçant ainsi la vie de 5 millions d’Israéliens.
Le Hamas veut profiter de l’unité palestinienne pour exporter sa politique en Judée et en Samarie. En appuyant cette unité et le Gouvernement récemment formé à cet effet, a dit le représentant aux membres du Conseil de sécurité, « vous donnez au Hamas l’occasion d’ancrer la violence et la terreur dans les bases mêmes du tissu fondamental de la Judée et de la Samarie, comme il l’a fait à Gaza ».
« Combien d’autres Palestiniens doivent tomber avant que le Président Abbas ne mette fin à son partenariat avec le Hamas, un groupe terroriste meurtrier? » s’est demandé le représentant d’Israël en invoquant la bonne foi de son gouvernement.
Au cours du débat, les délégations ont reconnu à Israël son droit à la légitime défense mais l’ont appelé à faire preuve de retenue, et à ne pas abuser du recours à la force, conformément au droit international.
« Il y a eu trop de morts, et la situation doit changer », a plaidé la représentante des États-Unis en paraphrasant la mère de l’adolescent palestinien qui a perdu la vie, victime d’un acte meurtrier perpétré par des Israéliens qui voulaient venger les trois adolescents israéliens tués en Cisjordanie.
L’intensification d’une violence que les Nations Unies ont tant tenté d’éviter est devenue une réalité à Gaza et autour de Gaza, a regretté le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, déplorant, en particulier, que la situation se soit autant dégradée, après l’espoir né de la tentative de l’Égypte d’obtenir un cessez-le-feu, lequel avait été accepté par Israël et l’Autorité palestinienne, avant que le Hamas ne fasse une contre-proposition qu’Israël a jugé inacceptable.
L’adjoint du Secrétaire général chargé des affaires politiques a dénoncé le fait que le Hamas ait repris ses tirs de roquettes, ce qui a mis fin à la trêve humanitaire obtenue d’Israël.
Notre priorité « immédiate et absolue » doit être l’obtention d’un cessez-le-feu, a souligné le représentant de la France.
Il faut ensuite créer les conditions d’une trêve durable, qui réponde aux attentes légitimes des Israéliens et des Palestiniens, a-t-il préconisé. Les grandes lignes de la solution sont connues, et pourtant personne n’arrive à les mettre en œuvre, s’est impatienté avec regret le représentant.
Européens et Arabes doivent, aux côtés des Américains, se mobiliser pour apporter concrètement aux deux parties les garanties dont elles ont besoin pour surmonter leurs peurs. Les vieilles recettes n’ont pas marché depuis la signature des Accords d’Oslo, il y a 20 ans, a-t-il déploré.
Les deux parties sont, à l’évidence, incapables d’aller à la paix par elles-mêmes. C’est donc de l’effort de chacun dont nous avons besoin, afin de les aider dans cette voie qu’elles hésitent à emprunter, a souligné avec force le représentant de la France.
Le Secrétaire général de l’ONU se rendra dans la région demain pour, en coordination avec les acteurs régionaux et internationaux, aider Israéliens et Palestiniens à mettre fin à la violence et à trouver la voie à suivre, a annoncé le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques qui a aussi indiqué que M. Ban Ki-moon étudie soigneusement la demande du Président Mahmoud Abbas visant à ce que la Palestine soit placée sous protection internationale dans un système administré par l’ONU.
* Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient.
LA SITUATION
AU MOYEN-ORIENT
Y COMPRIS
LA QUESTION
PALESTINIENNE
Déclarations:
M. JEFFREY FELTMAN, Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, a regretté que l’intensification d’une violence que les Nations Unies ont tant tenté d’éviter est devenue une réalité à Gaza et autour de Gaza, ceci après que des signes d’espoir aient émergé, en particulier après la tentative de l’Égypte d’obtenir un cessez-le-feu, et alors que l’ONU avait réussi à imposer une pause humanitaire.
Le Secrétaire général s’est donc dit alarmé quand des militants ont repris les jets de projectiles dans la bande de Gaza, mettant fin aux espoirs de voir le début d’une désescalade des tensions, a dit M. Feltman.
Les tirs de roquettes contre Israël ont marqué la fin de la pause humanitaire et le Premier Ministre israélien a annoncé le lancement d’une opération terrestre contre Gaza.
Le Secrétaire général, a dit son adjoint chargé des affaires politiques, est préoccupé par cette escalade, y compris la réponse particulièrement virulente et lourde d’Israël aux tirs de roquettes, que le Secrétaire général a une nouvelle fois condamnés.
Depuis le début de la crise, le Secrétaire général a exhorté les partenaires régionaux et internationaux à exercer leur influence pour amener les parties à mettre fin aux souffrances et au bain de sang, a dit M. Feltman.
Il a d’ailleurs salué le fait qu’Israël ait accepté la proposition de cessez-le-feu de l’Égypte avant que le Hamas ne fasse une contre-proposition qu’Israël a jugé inacceptable.
L’Autorité palestinienne avait pourtant accepté le cessez-le-feu, et le Président Mahmoud Abbas devrait arriver aujourd’hui en Turquie pour des réunions avec le Président et le Premier Ministre turcs.
Le Président Abbas a aussi écrit au Secrétaire général pour lui demander de placer la Palestine sous protection internationale dans un système administré par l’ONU, a indiqué M. Feltman.
Le Secrétaire général, a promis son adjoint, étudie soigneusement cette demande.
Le cessez-le-feu est indispensable et urgent, sinon d’autres pauses humanitaires seront nécessaires. Nous ne pouvons revenir au statu quo, et une fois le calme rétabli il faudra retourner aux causes sous-jacentes du conflit, à savoir la fin de la contrebande d’armes, l’ouverture des points de passage et le retour de Gaza sous l’autorité du Gouvernement palestinien légitime, qui adhère aux engagements pris par l’Organisation de la libération de la Palestine (OLP).
L’impact de la crise à Gaza commence à se faire ressentir dans toute la région, a prévenu le Secrétaire général adjoint, en indiquant par exemple que 11 roquettes ont été lancées contre Israël à partir de la zone d’opérations de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL).
Sur un autre front, les dernières violations de l’Accord sur la Force de désengagement entre Israël et la Syrie (FNUOD) ont montré le grave danger que la situation en matière de sécurité continue de poser à la stabilité du Golan.
Quand nous parlons de Gaza, n’oublions pas pour autant l’image plus large que l’on devrait avoir de la situation au Moyen-Orient.
La situation à Gaza a des répercussions en Cisjordanie, y compris Jérusalem-est, a rappelé M. Feltman.
Depuis ce matin, des restrictions sont imposées à l’accès à la vieille ville de Jérusalem, où les Forces de sécurité israéliennes sont déployées en nombre.
La situation actuelle sur le terrain est le résultat ultime d’un échec collectif à promouvoir une solution politique au conflit israélo-palestinien. Les mesures temporaires ne suffiront plus.
La communauté internationale doit assumer ses responsabilités de contribuer de manière urgence à une perspective sérieuse de voir la solution à deux États devenir une réalité.
C’est la seule façon de faire durer un cessez-le-feu. Le Secrétaire général, a dit son adjoint aux affaires politiques, est prêt à faire sa part.
Le Secrétaire général part dans la région demain, pour exprimer sa solidarité aux Israéliens et aux Palestiniens et les aider, en coordination avec les acteurs régionaux et internationaux, à mettre fin à la violence et à trouver la voie à suivre.
M. RIYAD MANSOUR, Observateur de la Palestine, a déclaré que « l’agression sauvage » lancée par les Israéliens ne pouvait être qualifiée d’opération d’autodéfense.
Il a cité les noms et âges de quatre enfants palestiniens, âgés de 2 à 13 ans, qui ont été tués hier.
En moins de 24 heures le récent assaut israélien a tué 40 Palestiniens, a-t-il ajouté.
Il a estimé que le seul objectif de cette opération militaire planifiée était la destruction de l’unité palestinienne et l’effondrement du gouvernement de consensus national.
Il a rappelé que le Gouvernement israélien s’est servi du prétexte de l’assassinat de trois jeunes israéliens, sur lequel il n’y a eu aucune enquête, pour lancer son attaque. « Crimes de guerre, crimes contre l’humanité et violations des droits de l’homme sont en train d’être commis à Gaza contre une population civile sans défense », a insisté M. Mansour.
Il a précisé que 274 Palestiniens avaient été tués et 2 065 blessés, dont 66 enfants, 24 femmes et 17 personnes âgées, depuis la reprise des hostilités.
Il a ajouté que 38 000 personnes avaient été déplacées. Les images des enfants tués ont heurté les cœurs et la conscience internationale, a-t-il dit.
M. Mansour a ensuite lu les noms et prénoms d’une cinquantaine de jeunes Palestiniens, handicapés et personnes âgées tués par les forces israéliennes depuis le dernier appel au calme du Conseil de sécurité.
Il a indiqué que parmi les victimes figurent des membres du personnel humanitaire qui s’affairaient dans les décombres alors que les forces israéliennes continuaient de frapper leurs cibles.
Il a demandé au Conseil de sécurité d’adopter une résolution condamnant l’agression militaire israélienne contre la population civile palestinienne dans la bande de Gaza, et lancé un appel à l’arrêt de cette agression, ceci de façon immédiate.
Le Conseil doit aussi appeler à la levée du blocus de la bande de Gaza, et garantir la protection des Palestiniens, a dit M. Mansour.
Il a indiqué qu’une telle résolution aurait le soutien du Groupe des États arabes, de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et du Groupe des pays non alignés, qui représentent la majorité des États Membres des Nations Unies.
« Face aux terroristes, aux roquettes et aux djihadistes, nous n’avions pas le choix », a déclaré d’emblée M. RON PROSOR (Israël).
Il y a quelques heures, les troupes israéliennes sont entrées à Gaza pour assurer le calme au peuple d’Israël, tout en éliminant les capacités de guerre du Hamas.
Israël, a assuré le représentant, a tout fait pour éviter cette extrémité, comme en témoigne le fait qu’il a accepté la proposition de cessez-le-feu avant que le Hamas ne présente des contrepropositions inacceptables.
Les forces israéliennes se battent à Gaza, mais pas contre le peuple gazaoui. Le mois dernier a donné une image des menaces incessantes auxquelles Israël est confronté.
Le Hamas n’a pas tiré une ou deux roquettes mais bien 500, et a montré qu’il était déterminé à mener une guerre ouverte contre l’État juif.
Comment le Hamas a-t-il utilisé le cessez-le-feu humanitaire? Par l’envoi de 13 terroristes lourdement armés dans un tunnel menant au kibboutz de Sufia pour y commettre un massacre.
Pendant 10 jours, la vie de 5 millions d’Israéliens se résumait à se mettre à l’abri. Tel-Aviv, Haïfa et Jérusalem ont été bombardés au quotidien.
Israël, a affirmé le représentant, ne fait que défendre son peuple contre les attaques terroristes.
Tout au long de l’opération, Israël reste engagé au respect du droit international, car son armée est une armée « morale » et n’opère que contre les cibles terroristes.
Le Gouvernement israélien, a assuré le représentant, regrette toute perte civile, contrairement au Hamas qui n’a pas de limite et qui stocke ses armes dans des maisons et tire à partir des mosquées.
Même l’UNRWA a trouvé 20 missiles dans ses écoles, a-t-il indiqué.
Dans leurs hôtels de luxe au Qatar, a ironisé le représentant, les dirigeants du Hamas appellent d’une main, le « room service », et donnent des instructions, de l’autre, leurs combattants d’utiliser les Palestiniens comme boucliers humains.
Israël se trouve devant un choix que ne devrait connaître aucun État: soumettre ses citoyens aux attaques ou dialoguer avec des terroristes.
Le Hamas utilise les blessés palestiniens pour alimenter sa machine de propagande.
Sa stratégie est claire: perpétuer le meurtre de son propre peuple dans l’espoir que la communauté internationale fasse pression sur Israël.
« Combien d’autres Palestiniens doivent tomber avant que le Président Abbas ne mette fin à son partenariat avec le Hamas, un groupe terroriste meurtrier? » a demandé le représentant israélien.
L’occupation serait la cause du conflit? Mais oublie-t-on qu’Israël a rendu en 2005 chaque centimètre carré de Gaza aux Palestiniens?
Au lieu de développer le territoire, le Hamas a créé une théocratie militante, mené la guerre contre le Fatah et bâti un régime terroriste et des tunnels souterrains. Il a fait main basse sur l’aide internationale pour s’acheter des armes et élargir son arsenal de roquettes.
En 2008, le Hamas a tiré 800 roquettes; en 2012, 1 200 en une semaine, et ces deux dernières semaines, 1 500 roquettes menaçant la vie de 5 millions d’Israéliens.
Après avoir tiré 12 000 roquettes en neuf ans, il est clair, s’est résigné le représentant, que le Hamas n’est pas intéressé par la paix, préférant adopter la stratégie du « Hudna » qui consiste à accepter un cessez-le-feu avant de se réarmer et de reprendre les attaques. Le
Hamas utilise Gaza pour nuire au peuple palestinien et bâtir des bases terroristes juste à côté d’Israël.
Le Hamas veut profiter de l’unité palestinienne pour exporter sa politique en Judée et en Samarie. « Comment peut-on croire qu’un groupe dont la raison d’être est d’éradiquer Israël peut faire la paix? » s’est demandé le représentant.
En appuyant le Gouvernement palestinien d’unité, a prévenu le représentant, vous donnez au Hamas l’occasion d’ancrer la violence et la terreur dans les bases mêmes du tissu fondamental de la Judée et de la Samarie, comme il l’a fait à Gaza.
M. EIHAB OMAISH (Jordanie) a dénoncé la guerre qu’Israël a lancée contre le peuple de Gaza et qui s’est traduite par une invasion terrestre la nuit dernière. Il s’est dit horrifié par les conséquences des attaques israéliennes, qui ont fait près de 280 morts et 1 500 blessés palestiniens, en précisant que 80% des victimes sont des civils et que 20% sont des enfants. Il a ajouté que plus de 600 maisons ont été détruites, que plusieurs dizaines de milliers de Palestiniens ont dû fuir leur domicile et que plus de la moitié des Gazaouis vivent sans accès à l’eau.
Il a appelé Israël à retirer ses forces de la bande de Gaza et a demandé une désescalade totale et un cessez-le-feu, afin que les civils ne soient plus pris pour cibles ou qu’ils soient.
Nous appelons à ce que le droit international soit pleinement respecté, a dit le représentant.
Il a salué l’initiative l’égyptienne visant à parvenir à un cessez-le-feu, en rappelant l’urgence de parvenir à une solution à deux États.
Mme SAMANTHA POWER (États-Unis) a déclaré que le Président Barack Obama a réaffirmé au Premier Ministre israélien Benyamin Netanyahu l’appui des États-Unis au droit d’Israël de se défendre.
Mais il s’est dit préoccupé par les pertes en vies humaines, l’exhortant à atténuer la souffrance des hommes, des femmes et des enfants.
Les États-Unis sont préoccupés par la mort d’enfants et le déplacement des milliers de personnes.
Les Israéliens aussi fuient pour éviter les tirs de roquettes. Ce n’est une vie acceptable ni pour les Palestiniens ni pour les Israéliens, a martelé la représentante.
Le Hamas, a-t-elle accusé, est en train de saper tous les efforts de paix. Le Président Obama, a-t-elle rappelé, a appelé à un retour au cessez-le-feu de novembre 2012 et a appuyé la proposition de l’Égypte.
En attendant, il faut tout faire pour aider les civils pris au piège, a-t-elle dit, en se félicitant de la trêve humanitaire. Mais une trêve n’est qu’une trêve et ne saurait remplacer un cessez-le-feu.
Jugeant impardonnable l’utilisation illégale d’écoles pour stocker des armes, la représentante a exigé la fin des tirs.
Il y a eu trop de morts, la situation doit changer, a-t-elle dit en paraphrasant la mère de l’adolescent palestinien, mort à la suite de représailles pour la tuerie des trois adolescents israéliens.
M. LIU JIEYI (Chine) s’est dit préoccupé par la poursuite des opérations militaires israéliennes. Il a condamné tout abus du recours à la force en estimant que tout recours à la force conduisant à la mort de civils était inacceptable.
Il a prévenu que ces morts ne créeront que plus de rancœur. Il a exhorté les Israéliens à cesser immédiatement toute hostilité, à retirer leurs troupes et à lever le blocus imposé à la bande de Gaza.
Il a salué les efforts de médiation du Secrétaire général, de l’Égypte et des pays de la région en souhaitant que les Israéliens et Palestiniens réagissent positivement à ces initiatives, en évitant toute action susceptible de conduire à une aggravation de la situation.
Il a dit que la Chine était en étroit contact avec les parties dans l’espoir de faciliter un cessez-le-feu.
Il a exprimé l’appui de la Chine au respect des droits légitimes des Palestiniens d’exercer leur droit à vivre dans un pays souverain existant sur la base des frontières de 1967.
Mme JOY OGWU (Nigéria) a estimé que la grande invasion lancée par Israël à Gaza a provoqué une escalade du conflit.
Elle a déploré que malgré les appels à la retenue, le conflit n’ait fait que s’intensifier, faisant tomber de nombreux civils.
Reconnaissant le droit d’Israël de répondre aux attaques, elle l’a rappelé à son obligation de respecter le droit international et a jugé « injustifiable» que des enfants soient tués.
Elle a aussi appelé le Hamas à arrêter la violence car, ce qu’il faut, c’est une désescalade du conflit et un retour au cessez-le-feu de novembre 2012.
La seule voie possible pour une paix durable est la voie de la négociation, a-t-elle dit, avant d’exhorter les deux parties à reprendre le dialogue.
M. GÉRARD ARAUD (France) a déclaré que, face à la gravité des événements, notre priorité immédiate et absolue devrait viser à obtenir un cessez-le-feu.
Les tirs de missiles doivent cesser et les frappes aériennes et l’offensive terrestre israéliennes ont déjà fait trop de morts, a-t-il dit. Il y a une urgence à arrêter la spirale de la violence et l’aggravation du bilan humain désastreux de cette crise.
Le Ministre français des affaires étrangères, M. Laurent Fabius, est dans la région où il a rencontré les autorités palestiniennes, puis égyptiennes et rencontrera, demain, les autorités israéliennes ainsi que les autorités jordaniennes, a-t-il indiqué.
Toutefois, un cessez-le-feu ne peut suffire. Il faut créer les conditions d’une trêve durable qui réponde aux attentes légitimes des Israéliens et de Palestiniens, notamment à Gaza, a insisté le représentant de la France.
D’un côté, la sécurité, droit absolu; de l’autre, la fin du blocus et le développement économique, nécessité vitale, a-t-il précisé.
Il faut, enfin et surtout, redonner du sens au règlement politique. Les grandes lignes de cette solution sont connues, et pourtant personne n’arrive à les mettre en œuvre, a regretté l’Ambassadeur Araud.
La relance et la conclusion du processus de paix sont la seule condition qui existe, a-t-il rappelé.
Européens et Arabes doivent, aux côtés des Américains, se mobiliser pour apporter concrètement aux deux parties les garanties dont elles ont besoin pour surmonter leurs peurs, a estimé le représentant de la France.
Les vieilles recettes n’ont pas marché depuis la signature des Accords d’Oslo il y a 20 ans. Les deux parties sont, à l’évidence, incapables d’aller à la paix par elles-mêmes, c’est de l’effort de chacun dont nous avons besoin pour les aider dans cette voie qu’elles hésitent à emprunter, a martelé M. Araud avant de conclure.
Mme PHILIPPA KING (Australie) a qualifié « d’inexcusable » la décision qu’a prise le Hamas de rejeter la proposition de cessez-le-feu négociée par l’Égypte, et elle a condamné la poursuite des tirs indiscriminés de roquettes vers Israël.
Mme King a appelé les parties à faire preuve de retenue et à prendre en considération le bien-être de leur peuple quand ils prennent des décisions sur la marche à suivre. La représentante a notamment appelé Israël et le Hamas à mettre un terme à l’escalade de la violence en rétablissant le cessez-le-feu de novembre 2012.
Cet appel, maintes fois répété par la communauté internationale au cours des derniers jours, doit être écouté avec attention et de toute urgence, a-t-elle souligné.
M. CRISTIÁN BARROS MELET (Chili) a regretté l’absence d’engagement fort des parties afin de parvenir à une désescalade.
Il a appelé à l’instauration d’un cessez-le-feu immédiat dans l’intérêt de la protection des civils. Il a dit l’importance de respecter la résolution 2143 du Conseil de sécurité sur les enfants et les conflits armés, avant de condamner l’utilisation d’écoles à des fins militaires à Gaza.
Il a noté que nous faisions face au troisième conflit de grande échelle dans la bande de Gaza depuis six ans.
M. DAINIUS BAUBLYS (Lituanie) a déploré le nombre croissant de victimes civiles et de la détérioration rapide de la situation à Gaza.
Il a condamné le lancement de roquettes et la rhétorique belliqueuse du Hamas.
« Tous les terroristes et groupes armés doivent désarmer à Gaza », a-t-il insisté avant d’inviter Israël à réagir de façon proportionnée, à respecter ses obligations internationales et à garantir le plein accès des acteurs humanitaires aux personnes qui sont dans le besoin. Il a demandé aux deux parties de mettre fin à la violence.
M. MARK LYALL GRANT (Royaume-Uni) a, après avoir jugée alarmante la situation sur le terrain, confié que son gouvernement a trois objectifs, à savoir obtenir un cessez-le-feu, mettre fin aux souffrances humaines et maintenir les perspectives de paix.
Il faut une désescalade immédiate des tensions et un accord de cessez-le-feu durable, pour la sécurité et la paix des deux peuples. Il a salué la proposition égyptienne de cessez-le-feu, l’accord d’Israël et l’appui des autorités palestiniennes.
Après avoir salué aussi la trêve humanitaire, il a appelé le Hamas à mettre fin à ses tirs de roquettes contre Israël, « qui est face à un dilemme extraordinaire ». Mais, en agissant dans son droit à la légitime défense, Israël doit respecter le droit international, a souligné le représentant.
Il a apporté l’appui du Royaume-Uni à l’idée de déployer une mission d’observation pour surveiller la mise en œuvre d’un accord de cessez-le-feu et a appelé au rétablissement de l’autorité dans la bande de Gaza. Les deux parties sont responsables des progrès vers la solution à deux États, a-t-il tranché.
M. MAHAMAT ZENE CHERIF (Tchad) a appelé Israël à cesser ses raids aériens et ses offensives terrestres qui visent les civils, les écoles et les hôpitaux, ce qui constitue une violation grave du droit international humanitaire et des droits de l’homme.
Il a aussi appelé les Palestiniens à mettre fin aux tirs de roquettes et aux attaques frontalières. Il a appelé à un cessez-le-feu et à la levée du blocus de Gaza.
Le représentant a exprimé l’appui de sa délégation aux efforts régionaux et internationaux pour ramener le calme et il a exhorté la communauté internationale à apporter assistance et soutien au peuple palestinien.
La question de Palestine est depuis plus de 66 ans à l’ordre du jour du Conseil, et le peuple palestinien ne voit toujours aucune lueur d’espoir quant à l’exercice de son droit à l’autodétermination.
Le Conseil doit agir d’une manière ferme et urgente afin d’arrêter la violence et créer des conditions propices à la paix entre Israéliens et Palestiniens, a conclu le représentant qui a dit craindre que la frustration des jeunes Palestiniens ne dégénère.
Il a appelé à la réalisation rapide de la solution de deux États.
M. VITALY CHURKIN (Fédération de Russie) a déclaré que le plus urgent est de faire cesser la confrontation armée entre le Hamas et Israël.
Il faut protéger les civils, aussi bien en Palestine comme en Israël, a-t-il dit en appelant les parties à respecter leurs obligations internationales. Il s’est dit préoccupé par le bombardement d’hôpitaux à Gaza en jugeant tout aussi inacceptable la destruction de maisons.
Nous sommes préoccupés que les combattants du Hamas utilisent des écoles pour entreposer des munitions et visent des installations se trouvant sur le territoire israélien, a dit le représentant.
Il a appelé les parties à casser le cycle mortifère de la violence tout en saluant l’initiative de paix égyptienne. Cette crise doit nous encourager à promouvoir l’unité palestinienne en souhaitant que la bande de Gaza se retrouve sous la houlette d’un Gouvernement palestinien uni qui respecte les engagements pris par l’OLP.
Mme SYLVIE LUCAS (Luxembourg) a déclaré que dans l’immédiat, tous les efforts de la communauté internationale doivent tendre vers l’arrêt complet des hostilités à Gaza et en Israël.
Elle a déploré que la trêve humanitaire proposée par les Nations Unies n’ait pas conduit à un cessez-le-feu durable. Elle a appelé les parties à la désescalade et à la conclusion immédiate d’un cessez-le-feu.
Le Luxembourg soutient sans réserve toutes les initiatives visant à mettre fin aux violences, et en particulier l’initiative de l’Égypte.
À terme, puisque la guerre n’offre pas de solution, il faudra donner une chance à la paix, a dit Mme Lucas. Mais pour donner une chance à la paix, il faudra commencer par donner une chance au processus de paix, a-t-elle ajouté.
Il est impératif qu’Israéliens et Palestiniens renouent les fils du dialogue pour tenter de combler le vide politique qui s’est aujourd’hui installé entre eux.
La seule et meilleure voie à suivre est celle de la reprise des pourparlers en vue de trouver un accord global dans le cadre d’une solution à deux États.
Mme MARÍA CRISTINA PERCEVAL(Argentine) s’est réjouie de ce que le Conseil de sécurité ne reste pas indifférent aux évènements tragiques qui se produisent entre Gaza et Israël.
Une fois de plus, la population des deux parties est prise au piège entre les actions armées du Hamas et le recours disproportionné d’Israël à l’usage de la force. Israël, a-t-elle accusé, continue de défier les appels de la communauté internationale, en lançant contre Gaza une opération terrestre qui ne fera qu’alimenter les tensions et les souffrances.
La représentante a aussi condamné les tirs de roquettes lancés contre Israël par le Hamas et l’utilisation militaire illégale d’infrastructures civiles.
Elle a appelé à un cessez-le-feu immédiat et durable, et une fois que le calme sera rétabli, a-t-elle dit, le moment sera venu d’aborder les causes profondes qui ont entrainé cette escale.
L’accès humanitaire, la libre circulation des biens et des personnes et la reconnaissance de la légitimité exclusive de l’Autorité palestinienne font partie des sujets à débattre, a-t-elle dit.
La crise, a estimé la représentante, a jeté la lumière sur la nécessité de revenir aux négociations pour transformer la vision de la création de deux États vivant côte a côte en paix en réalité.
L’Argentine est convaincue que le Conseil doit retrouver sa vocation et jouer un rôle décisif. Le moment est venu de parler plus fort et d’une seule voix pour que l’on mette un terme aux hostilités et que l’on respecte le droit international.
Les dirigeants politiques des deux parties sont responsables de toutes les victimes, qui ne doivent en aucun cas être condamnées à l’oubli. Il faut donc œuvrer à une paix durable, a conclu la représentante.
M. OH JOON (République de Corée) s’est dit préoccupé par les tirs ininterrompus de roquettes lancés par le Hamas et les frappes israéliennes causant de nombreuses victimes parmi la population civile palestinienne.
Le représentant exhorté Israéliens et Palestiniens à faire preuve de la plus grande retenue afin de prévenir que la situation devienne incontrôlable.
Il a réitéré l’appel de sa délégation à un cessez-le-feu immédiat et a salué les efforts du Secrétaire général pour parvenir à une désescalade.
Il a rappelé que la seule solution valide était la réalisation de la vision de deux États par le biais de négociations.
M. EUGÈNE-RICHARD GASANA (Rwanda) a regretté que les hostilités se soient intensifiées, provoquant ainsi le déplacement de 40 000 personnes.
Il a demandé que l’acheminement de l’aide humanitaire soit assuré sans entraves. Il a également regretté que les propositions de cessez-le-feu acceptées par l’Autorité palestinienne et le Groupe des États arabes n’aient pas été acceptées par le Hamas.
Ce conflit, a-t-il dit, ne prendra fin que lorsqu’un État palestinien sera créé et vivra dans la paix et la sécurité aux côtés d’Israël.
Déclaration
du
président OBAMA
sur la situation
en Ukraine et à Gaza
-22 juillet 2014-
La Maison Blanche
Bureau du secrétaire de presse
Washington, D.C.
Le 21 juillet 2014
-Le Président -
Bonjour, tout le monde. Je voudrais faire une brève déclaration concernant la tragédie en Ukraine.
Mais auparavant, je tiens à signaler que le secrétaire d’État John Kerry est parti pour le Moyen-Orient.
Comme je l’ai dit à maintes reprises, Israël a le droit de se défendre contre les tirs de roquette du Hamas et ses attaques par les tunnels.
Et avec ses opérations, Israël a déjà causé des dégâts significatifs à l’infrastructure terroriste du Hamas à Gaza.
Comme je l’ai également dit, nous sommes cependant profondément préoccupés par le nombre croissant de morts parmi les civils palestiniens et par les pertes parmi les Israéliens.
C’est pourquoi notre objectif maintenant et celui de la communauté internationale doit être de parvenir à un cessez-le-feu qui mette fin aux combats et aux décès de civils innocents, tant à Gaza qu’en Israël.
Le secrétaire d’État Kerry aura donc des entretiens avec des alliés et des partenaires. Je lui ai demandé de faire pression pour obtenir la cessation immédiate des hostilités, fondée sur le retour à l’accord de cessez-le-feu conclu en novembre 2012 entre Israël et le Hamas à Gaza. La tâche ne sera pas aisée.
Il est clair que cette situation soulève des passions énormes et des questions stratégiques très difficiles. J’ai demandé à John de faire tout ce qui est en son pouvoir pour faciliter la cessation des hostilités. Nous ne voulons plus que des civils se fassent tuer.
En ce qui concerne l’Ukraine, quatre jours se sont écoulés depuis que le vol 17 de la compagnie Malaysia Airlines a été abattu au-dessus d’un territoire contrôlé en Ukraine par des séparatistes soutenus par la Russie.
Au cours des derniers jours, nous avons eu le cœur brisé de savoir les vies extraordinaires et belles qui ont été perdues – celles d’hommes, de femmes et de nourrissons qui ont trouvé la mort d’une manière si soudaine et si insensée.
Nos pensées et nos prières sont avec leurs familles qui, de par le monde, connaissent actuellement une douleur inimaginable.
J’ai eu l’occasion de m’entretenir avec un nombre de dirigeants dans le monde dont des ressortissants ont trouvé la mort à bord de ce vol, et ils sont tous encore choqués mais aussi, franchement, indignés.
Notre objectif immédiat est de ramener les dépouilles de ceux que nous avons perdus, d’enquêter sur les circonstances exactes et d’établir les faits.
Nous devons nous assurer que la vérité soit connue et qu’il y ait reddition de comptes.
Des enquêteurs internationaux se trouvent sur le terrain. Ils sont organisés. J’ai envoyé des équipes ; d’autres pays ont envoyé des équipes.
Les enquêteurs sont bien organisés et prêts à suivre le genre de protocoles voulus suite à un évènement international tel que celui-ci pour faire des fouilles et recueillir des indices.
Et ce dont ils ont besoin à l’heure actuelle, c’est un accès immédiat et complet au site du crash. Ils doivent être en mesure de mener une enquête rapide, globale et sans entrave, de même que transparente.
Et le personnel préposé à la collecte des dépouilles doit pouvoir faire ce travail solennel et sacré qui lui incombe.
Le président ukrainien Porochencho a déclaré une zone semi-démilitarisée autour du site du crash.
Comme je l’ai dit auparavant, nous avons des équipes internationales déjà sur le terrain et prêtes à mener l’enquête qu’il faut et à ramener les dépouilles de ceux qui ont trouvé la mort.
Mais malheureusement, les séparatistes soutenus par la Russie qui contrôlent la région continuent d’entraver l’enquête. À maintes reprises, ils ont empêché les enquêteurs internationaux d’avoir plein accès à l’épave. Quand les enquêteurs se sont approchés, ils ont tiré des coups de semonce.
Ces séparatistes sont en train d’enlever des preuves du site du crash, ce qui mène directement à la question – que cherchent-ils exactement à cacher ?
En outre, ces séparatistes soutenus par la Russie sont en train d’enlever des dépouilles du site du crash, souvent sans la rigueur à laquelle on s’attendrait dans le cas d’une tragédie comme celle-ci.
Et c’est une insulte à l’égard de ceux qui ont perdu des êtres chers. C’est le genre de comportement pour lequel il n’y a pas de place dans la communauté des nations.
Par ailleurs, la Russie a une influence extraordinaire sur ces séparatistes. Personne ne le nie. La Russie les a encouragés.
La Russie leur a donné de la formation. Nous savons que la Russie leur a fourni certaines armes, de l’équipement militaire et des armes, notamment anti-aériennes.
Des chefs séparatistes clés sont des ressortissants russes. Étant donné donc l’influence directe que la Russie exerce sur les séparatistes, ce pays, et le président Poutine en particulier, ont la responsabilité directe de les pousser à coopérer avec l’enquête. C’est la moindre des choses.
Le président Poutine dit qu’il est pour une enquête globale et juste. J’apprécie ces propos, mais ils doivent être suivis de gestes.
C’est à la Russie qu’incombe maintenant la responsabilité d’insister auprès des séparatistes afin qu’ils cessent d’altérer les preuves, qu’ils donnent aux enquêteurs qui sont déjà sur le terrain un accès immédiat, complet et sans entrave au site du crash. Les séparatistes et leurs commanditaires russes ont la responsabilité d’assurer la sécurité des enquêteurs qui s’acquittent de leur tâche.
Et en synergie avec nos alliés et nos partenaires, nous travaillerons sur ce dossier aujourd’hui aux Nations unies.
À une échelle plus vaste, comme je l’ai dit au cours de cette crise et de la crise en Ukraine en général, et comme je l’ai dit directement au président Poutine et en public, je continue de préférer une solution diplomatique à ce qui ce passe en Ukraine. Je crois que cela est encore possible.
C’est ce que je préfère aujourd’hui et ce que je continuerai à préférer.
Mais si la Russie continue de violer la souveraineté de l’Ukraine et de soutenir ces séparatistes, et que ces séparatistes deviennent de plus en plus dangereux et deviennent un danger non seulement pour la population à l’intérieur de l’Ukraine mais aussi pour la communauté internationale en général, alors la Russie se retrouvera encore plus isolée, et les coûts qui lui seront infligés en raison de son comportement continueront à s’alourdir.
L’heure est venue pour le président Poutine et pour la Russie de faire demi-tour, de renoncer à la stratégie qu’ils ont adoptée jusqu’à présent et de chercher sérieusement à trouver une solution aux hostilités en Ukraine d’une manière qui respecte la souveraineté de l’Ukraine et respecte le droit du peuple ukrainien à prendre ses propres décisions quant à sa destinée.
Il n’y a plus de temps à perdre. Nos amis et nos alliés doivent être en mesure de recouvrer les dépouilles de ceux qu’ils ont perdus.
C’est le moins que l’on puisse faire. C’est une question de décence. Les familles méritent de pouvoir enterrer leurs êtres chers dans la dignité.
Le monde mérite de savoir exactement ce qui s’est passé. Et le peuple ukrainien mérite de pouvoir déterminer son propre avenir.
Merci.
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Militant Pro Palestinien depuis longtemps, je veux juste vous dire merci pour cette page, synthèse réelle et sérieuse sur les exactions des Sionistes.Je partage votre blog avec ma page FB et celle de groupes auxquels j’appartiens. Cordialement. P.Bondoux.