CONFERENCE: QUE MANGERONS-NOUS DEMAIN ?…DE LA « MERDE »…COMME AUJOURD’HUI ! (Thierry LAMIREAU / lesoufflecestmavie.unblog.fr)
Lieu: MAS (Maison des Associations de Solidarité)
10/18 rue des terres au curé – PARIS 13è –
Telle est la question posée par les auteurs de cette conférence.
L’augmentation de la population mondiale, couplée à l’augmentation de la consommation individuelle,notamment de protéines d’origine animale,nécessite d’accroître les productions agricoles.
Mais dans quelles proportions est-ce faisable de manière « soutenable ? »
Que veut dire soutenable, et pour qui ? L’on sait, en effet, qui « paye » ce genre de supposition: les populations autochtones et naturellement la planète terre !
Vouloir faire croire que d’autres solutions existent est pour le moins, à mes yeux, naïf mais surtout inconscient.
C’est un peu la vision de ceux qui se disent « écologistes »: ralentissons, faisons différemment mais…consommons malgré tout et profitons de la croissance !
Les pressions foncières, l’artificialisation des sols, l’étalement urbain réduisent les surfaces disponibles en sols fertiles et impactent négativement la biodiversité.
Les lieux de production sont de plus en plus éloignés de ceux où vivent désormais la majorité des consommateurs, les grandes villes. Et cette augmentation des distances parcourues par nos aliments contribue elle-aussi à accroitre les émissions de gaz à effet de serre.
Ajoutez à ces constats le renchérissement des produits pétroliers qui soumet l’agriculture conventionnelle à deux pressions antagonistes : d’une part, le prix croissant des produits dérivés du pétrole, carburants et engrais de synthèse, d’autre part, l’augmentation de la demande pour des produits de substitution au pétrole, agrocarburants et matériaux biosourcés.
Présentée comme cela, l’équation parait insoluble…
et elle l’est !
Mais pourtant, certains acteurs y croient encore.
Ils inventent de nouvelles approches inspirées par les systèmes vivants.
Ils misent sur la biodiversité et la capacité des plantes à s’associer, de manière symbiotique, entre elles et avec d’autres organismes ou microorganismes.
Ils mettent en œuvre, en les appliquant aux systèmes de production agricoles, les principes de l’économie circulaire. Et ils font le pari qu’on peut produire plus et mieux sur des surfaces réduites, tout en répondant à l’ensemble de nos besoins. Mieux: ils le font déjà, aujourd’hui !
Mais restons conscients du fait qu’il est trop tard pour la survie des êtres humains même si les invités de ce débat voudraient nous faire croire autre chose.
Oui, il y a des solutions locales mais , considérant l’état de la planète et le comportement des multinationales diverses, nous ne pourrons plus empêcher l’extinction progressive de notre espèce…
Rappelons que l’homme est le premier destructeur de l’équilibre si fragile de ce qui a mis des millions d’années à naturellement se créer !
Que mangerons-nous demain ?
Pour être clair et direct: de la « merde » comme aujourd’hui !
On culpabilise l’individu alors que les polluants se retrouvent dans les eaux, les sols, l’air et donc dans notre alimentation !
Les invités du débat seront:
Louis Albert de Bloglie, Prince jardinier, engagé pour la protection de la nature et l’agroécologie.
Eric Martin, Président d’Agrostratégies et Prospectives,
Bruno Quenioux, Somelier, chercheur, dirigeant de la société Philovino.
MAS (Maison des Associations de Solidarité)
10/18 rue des terres au curé – Paris 13è – France
Contacts:
• marjorie.banes@inspire-institut.org
• Téléphone : 33491679622
Thierry LAMIREAU
lesoufflecestmavie.unblog.fr

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