MOI, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, JE FERAI TOUT POUR OUBLIER MES PROMESSES ! L’ORDRE PUBLIC S’EFFONDRE COMPLETEMENT EN CENTRAFRIQUE: UN ENLISEMENT TOTAL DANS UN SACRE BOURBIER (elwatan.com / journaldebangui.com / survie.org /le petit blanquiste /Giovanna Cipriani /AFP /mediterranee.com / Thierry LAMIREAU)
Moi, Président de la République française…
(Dessin: LICHUAN de Chine)
Près d’un million de personnes déplacées en l’espace d’un mois.
L’ordre public s’effondre complètement en Centrafrique.
La situation humanitaire est désastreuse en raison du climat d’insécurité.
Le pire est à craindre en République centrafricaine où les affrontements entre les éléments de l’ex-Séléka et les partisans des milices anti-Balaka prennent de plus en plus l’allure d’une guerre confessionnelle. Comme toujours, les premiers à faire les frais de cette explosion de violence sont les populations civiles. Supposées les protéger, les forces internationales présentes sur place semblent aujourd’hui complètement dépassées.
Aussi, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) s’est alarmé de la situation humanitaire désastreuse en raison du fait justement que l’insécurité entrave l’acheminement de l’aide à plus de 935 000 personnes déplacées à cause des violences.
«Les gens se cachent dans la brousse, craignant de nouvelles attaques», a affirmé en conférence de presse un porte-parole du HCR, Babar Baloch.
Les attaques ciblées contre les civils, les pillages et la présence d’éléments armés sur certains sites où se trouvent des personnes déplacées limitent en effet l’accès des organismes humanitaires aux nécessiteux, a expliqué la même source. Cette détérioration de la situation, combinée à l’éloignement géographique des différents groupes de personnes déplacées en dehors de la capitale Bangui et à des routes en très mauvais état, complique aussi l’acheminement de l’aide aux populations en détresse. M. Baloch fait également état d’un «effondrement complet de l’ordre public» dans le pays, expliquant que malgré une présence militaire internationale près de l’aéroport de Bangui, la communauté humanitaire n’a pas été en mesure de mettre en place les conditions requises pour permettre aux agences de faire leur travail correctement.
Populations en danger
Des troupes supplémentaires et une coordination opérationnelle plus efficace sont donc nécessaires à l’appui de la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA), a fait savoir M. Baloch. Entre-temps et après avoir accru sa présence dans le pays, le HCR a, depuis dimanche, ouvert un pont aérien depuis ses entrepôts régionaux pour faire venir véhicules et articles de première nécessité, tels que des tentes, des couvertures et des bâches en plastique. Mais la distribution de matériel d’abri et d’autres articles de secours est plus difficile, a noté M. Baloch, compte tenu du nombre croissant de familles dans le besoin. Plus de la moitié de la population de Bangui, plus de 512 000 personnes, a trouvé refuge dans 67 sites différents de la capitale ou vivent chez des familles d’accueil, et 60% des personnes déplacées sont des enfants.
Le Conseil de Sécurité avait, rappelle-t-on, autorisé le déploiement de la mission MISCA le mois dernier pour mettre fin au cycle de violences interconfessionnelles et de violations des Droits de l’Homme dans lequel a sombré la RCA depuis un mois.
La RCA est notamment dans la tourmente depuis que les rebelles de l’ex-Séléka, qui sont musulmans, ont lancé une offensive il y a un an, contraignant le président François Bozizé à quitter le pouvoir en mars. Un gouvernement de transition a permis, dans un premier temps, de rétablir un semblant de paix, ouvrant la voie à la tenue de futures élections démocratiques, mais le mouvement majoritairement chrétien des anti-Balaka a pris les armes et des affrontements interconfessionnels ont éclaté à Bangui début décembre. Et depuis, la situation n’a cessé d’aller de mal en pis. Le constat est le même également depuis le renforcement des troupes militaires françaises dans la région.
A. Z.
http://www.elwatan.com/international/l-ordre-public-s-effondre-completement-en-centrafrique-05-01-2014-240976_112.php
LE PETIT BLANQUISTE
Bloc-Notes de Jean-Pierre Dubois
L’isolement de la France en Centrafrique
La journaliste Colette Braeckman s’interroge sur les raisons qui font qu’en dépit du feu vert de l’ONU la France semble se trouver isolée et dans l’impasse en Centrafrique. [1]
Elle rappelle, tout d’abord, que l’opération Sangaris représente la 11ème (onzième !) intervention de l’armée française en Centrafrique depuis que ce pays a accédé à l’indépendance.
C’est ainsi qu’en 1965 la France impose Jean-Bedel Bokassa à la présidence pour, en 1979, l’en chasser et amener son remplaçant, David Dacko, « par vol spécial ».
En 2003, elle approuve le coup d’État du général François Bozizé contre le président élu Ange-Félix Patassé.
Dix ans plus tard, le 24 mars 2013, elle laisse Michel Djotodia et ses milices Seleka [2] renverser Bozizé celui-ci étant tombé en disgrâce pour avoir osé ouvrir aux Chinois les champs pétroliers et les mines d’uranium de son pays…
Colette Braeckman dresse également un constat sévère de la colonisation française : un pays sans routes, sans encadrement administratif, à peu près aussi peu développé que le Sud Soudan.
Dans ce contexte – explique-t-elle – il faut prendre conscience de « la sophistication des moyens militaires dont dispose la Seleka » et qui explique son « avancée fulgurante ». Ces « guerriers sans frontières » ont déjà opéré au Tchad, au Soudan, dans toutes les zones grises de la frange sahélienne, ils sont formés et endurcis.
Avec d’autres mouvements comme les ADF-Nalu, opérant au Nord du Congo, la Seleka représente une avant-garde qui menace toute la zone forestière, du Cameroun jusqu’au nord du Kénya ; c’est une poussée de fond des populations sahéliennes, nomades et marquées par l’Islam, en direction des verts pâturages de l’Afrique centrale.
Face à ces combattants, les armées d’États aussi faibles que la Centrafrique ne font pas le poids. Quant aux Français, en nombre insuffisant, ils sont à peine secondés par les 4.000 hommes de la Force Africaine dont les 850 Tchadiens à la neutralité sujette à caution.
« Ceux qui tablaient sur une opération de courte durée, de nature à redorer le blason présidentiel, ont péché non seulement par excès d’optimisme mais surtout par ignorance ou présomption. », constate Colette Braeckman.
Ce pourrait être la conclusion…
Le général Moussa Assimeh, chef militaire de la Seleka ayant participé au coup d’État qui a renversé François Bozizé le 24 mars 2013
[1] Colette Braeckman,La France isolée face aux guerriers sans frontières :http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2013/12/28/la-france-isolee-face-aux-guerriers-sans-frontieres/
[2] Seleka signifie Coalition ou Alliance en langue sango.
Cher Monsieur Dubois
Merci de cet éclairage pertinent de Mme Braeckman. Un autre aussi est offert dans ce documentaire. Mais pour contourner le blocage en France sur un passage de la Françafrique on a dû poster ailleurs le film Africom go home bases étrangères hors d’Afrique.
Merci de le visionner et de le diffuser massivement.
Bonheur et longévité
http://www.youtube.com/watch?v=2Wu8vC9MLoU
Aziz Salmone Fall
Pour les connexions lentes prendre quelques minutes d’attente pour la mise en mémoire tampon-buffering avant de visionner. Pour ceux et celles qui ne pourront pas le visionner pour une raison technique quelconque, merci de me le faire savoir afin que je vous fasse une copie disque. La version anglaise et allemande suivent dans quelques jours.
AFRICOM Go Home: Bases étrangères hors d’Afrique est un film dans le cadre du cinquantenaire des «indépendances» africaines, (OUA 1963 -2013). C’est un document de contre-propagande et de sensibilisation aux fins non commerciales et d’usage d’archive et de consultation.
Ce document vidéo est une interprétation personnelle de l’enjeu géopolitique africain et mondial. Il n’engage que moi et nullement la responsabilité du GRILA et de ses membres. Le film s’adresse aux dirigeants africains, aux panafricains, aux internationalistes et à la jeunesse africaine préoccupés de la condition de l’Afrique dans le système monde. Il compare la vision des pères progressistes du panafricanisme à celle des tenants de la domination et leurs alliés locaux.
Au fur et à mesure de ma tournée de conférences et de sensibilisation, j’ai reçu des questions auxquelles, à travers ce film, je tente de nouveau de répondre, de façon plus vulgarisée et illustrative. L’abondance d’images et leur rapidité parfois sont voulues pour illustrer l’aridité des conférences et surtout comme archives permettant, sur le web, de faire une pause, de retourner en arrière et les revoir. Indépendantes de ma volonté, quelques brèves portions du son sont de moindres qualités en raison de bruits ambiants ou de cabines d’interprétariat, ou étaient déjà historiquement dégradés. Je m’en excuse et espère qu’elles n’empêchent toutefois pas la compréhension de ce grave enjeu.
L’objectif de ce document est une contribution subjective au suivi de la Déclaration AFRICOM Go Home, signée par une cinquantaine de personnalités et d ‘organisations africaines et allemandes. Ce document audiovisuel, articulé autour d’une tournée d’explicitation, de plaidoyer et de conférences en Amérique, en Europe et en Afrique, illustre les enjeux à partir d’images disponibles sur le World Wide Web ou d’autres offertes par des camarades qui ne portent aucune responsabilité dans le traitement du film. Je suis profondément reconnaissant de l’aide technique et des commentaires critiques de mes camarades. J’ai une pensée particulière pour Rosalie que l’on voit le jour du lancement de la Déclaration et qui s’est éteinte sans pouvoir visionner ce film.
Le film est bâti sur les enjeux fondamentaux suivants :
- Le suivi de la Déclaration AFRICOM Go Home et le bien fondé de cette déclaration.
– L’histoire et l’évolution de la présence militaire impérialiste et néocoloniale en Afrique sur les 50 ans.
– L’avènement de l’AFRICOM, son décryptage et celui des rivalités et visées impérialistes sur le continent, mais aussi leur surveillance réciproque et leurs contradictions dans la lutte contre le terrorisme. La dénonciation de son extension rampante dans le continent et sa position en Allemagne.
– Les contradictions des africains et leurs organisations à se défendre contre les conflits liés au pillage des ressources et l’accès au territoire.
– La nécessité de la résistance panafricaine et internationaliste et la repolitisation démocratique de notre jeunesse.
Le film suit la visite du président Obama en Afrique et en Allemagne, traque les positions des présidents Bush, Père et fils, Clinton, Chirac, Sarkozy, Hollande, la Chancelière Merkel, Khadafi, Moubarak, Ben Ali, Touré, Gbagbo, Abd el Aziz, Ouattara, Zuma, Bouteflika, Kagamé, Museveni, Kabila… et les chefs militaires de l’AFRICOM comme ceux et celles qui s’opposent à elle. Il fait le bilan de la politique sécuritaire du continent et s’attarde sur l’influence des néo-conservateurs américains et la poursuite actuelle de certaines de leurs politiques, y compris à travers des puissances régionales comme le Qatar ou l’Arabie Saoudite. Il explicite les agissements de l’impérialisme et du néocolonialisme, à travers les épisodes libyens, maliens, congolais ou centrafricains et les processus de cooptation de nos élites, de nos dispositifs militaires comme de nos sociétés civiles. La responsabilité de nos élites est engagée autant que celle de leurs commanditaires. 95 % des armes en usage sur le continent proviennent de l’extérieur et ils tuent plus que toutes les pandémies réunies. Sur l’autel de nos modes de consommation, des millions de congolais ont été sacrifiés. Le document illustre comment peuvent survenir les dérapages et graves bavures lorsque des bases étrangères sont établies, par exemple à partir d’exactions de la Françafrique, et montre comment de nouvelles, comme celle du Japon adviennent. Il explique, à travers une recension de toutes les bases existantes qui ceinturent ou infiltrent le continent africain, la position de l’OTAN, la vulnérabilité et la mise en tutelle de l’Union africaine, et la montée des convoitises surgissant de la présence de pays émergents comme les BRICS. Il creuse l’hypothèse de l’enjeu de la rétrocession de l’or de l’Allemagne détenue aux États-Unis, en France et en Angleterre, et la prééminence de la Chine comme un des éléments d’explication du fait accompli de l’établissement de la base militaire en Allemagne, mais aussi une des causes de la crise au Mali. Le film divulgue au monde l’existence de la base de l’AFRICOM en Allemagne. Il apporte surtout un éclairage sur les efforts courageux de citoyens et de parlementaires du parti Linkke qui interpellent les tenants de ce monde, et à travers leur lutte pour le pacifisme, l’observation des droits humains et un développement plus équitable, rend hommage à la plainte en justice qu’ils ont déposée contre les frappes par drones et assassinats ciblés de l’AFRICOM. Le film illustre aussi le degré de suspicion et d’espionnage entre les puissances et firmes transnationales et l’érosion de nos droits civiques.
Au delà de l’enjeu sécuritaire, le film montre comment la crise du capitalisme, le sous-développement sont un terreau fertile pour le culturalisme, l’intégrisme, le populisme et le terrorisme qui deviennent autant de leviers capables de diviser le continent et freiner sa souveraineté.
L’Afrique doit savoir ce qui se passe, se ressaisir avant qu’il ne soit trop tard, alors que toutes les formules censées assurer sa sécurité sont concoctées par l’AFRICOM et l’OTAN. Le film est un plaidoyer pour un développement autocentré plus équilibré, la redécouverte de la marge progressiste de l’État et l’accélération de l’intégration panafricaine dans une perspective internationaliste et pour un monde polycentrique défendant le «bien » commun de l’humanité.
Merci de diffuser largement autour de vous, de le twitter et de le poster sur différentes plateformes de visionnement ou des sites, si vous le jugez nécessaire, ce sera la seule façon de s’opposer à la censure et à la désinformation.
Je vous souhaite une bonne et heureuse année 2014, à vous et à toutes et tous vos proches!
Écrit par : Fall | 06 janvier 2014
La cause de la faiblesse de l’armée est la même au Mali qu’en Centrafrique.
Ces états ont été ruinés par les plans d’ajustement structurel du FMI et de la Banque Mondiale approuvés par la France, ils n’ont plus les moyens d’entretenir une armée. Ce qui permet à l’ancien colonisateur de revenir en force sous le prétexte de sauver ces pays. La manœuvre est très astucieuse et elle permet d’évincer les méchants Chinois qui voulaient nous concurrencer dans l’extraction de pétrole et d’uranium, comme si les matières premières de ces pays ne nous appartenaient pas de droit.
Écrit par : Christian Schneider | 06 janvier 2014
Les méfaits de la France en Centrafrique
Dans un récent article, Odile Tobner, présidente de l’association Survie, établit la responsabilité de la France dans la situation qui sévit actuellement en République centrafricaine.
Elle rappelle qu’après trois quarts de siècle d’une exploitation qui l’a dépeuplé de sa population et assuré l’édification de quelques grandes fortunes françaises, l’ex-Oubangui-Chari devient officiellement « indépendant » en 1960 avec à peine deux millions d’habitants pour un territoire grand comme la France.
Dès lors, les bases militaires de Bouar et de Bangui assurent une présence permanente de l’armée française et permettent, en écrasant toute tentative de rébellion, d’assurer à la France une gestion quasi directe du pouvoir politique.
Cette souveraineté de fait conduit à la déliquescence d’un pays livré aux visées stratégiques de l’ex-colonisateur et au pillage de ses affairistes. Quant aux subventions qui arrivent sur ce territoire, qu’elles soient françaises ou européennes, elles n’ont d’autre objectif que d’assurer la continuité de l’exploitation des matières premières et l’accès aux aéroports.
Résultat : La Centrafrique est connu comme le cinquième pays le plus pauvre du monde en dépit des richesses de son sous-sol.
Ses cinq millions d’habitants souffrent de l’absence d’hôpitaux, d’écoles, de routes, d’eau potable, d’électricité… Soixante-dix pour cent d’entre eux se trouvent au-dessous du seuil de pauvreté et souffrent de malnutrition. Le taux de mortalité à l’âge de cinq ans est de 220 pour mille et l’espérance de vie est de 44 ans. La moitié des habitants sont analphabètes.
Tel est le triste bilan des gouvernements qui se sont succédé sous une étroite tutelle française.
Aujourd’hui, la déliquescence de l’État est telle qu’elle laisse tout latitude à des bandes armées venues du Congo, de l’Ouganda, du Soudan, du Tchad, de s’imposer par la terreur. Au point que, menacés dans leur intérêts, la France et ses alliés occidentaux ont choisi d’intervenir militairement en prétextant des motifs humanitaires.
Bien que responsables du chaos qui s’est créé dans ce pays, c’est donc encore la France et son armée qui vont décider de l’avenir du peuple de Centrafrique…
Septembre 1978 : Un an avant qu’il ne soit renversé par les troupes françaises, le chef d’État de Centrafrique, Jean-Bedel Bokassa, est reçu à l’Élysée par Giscard… avec tous les honneurs
Source : http://survie.org/billets-d-afrique/2013/230-decembre-2013/
Hollande, colonialiste impénitent…
Le journal algérien El Watan rapporte et commente les propos de François Hollande devant l’assemblée du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF) de ce 16 décembre dernier.
A l’Elysée, après un banquet arrosé en l’honneur des 70 ans du CRIF, notre président « normal » s’est livré à une charge contre l’Algérie à connotation raciste et sortie tout droit des stéréotypes « du centenaire de la colonisation (dit de la conquête) ou de l’Exposition universelle (et des indigènes) de Paris de 1889 ».
Alors que Hollande annonce la visite prochaine de Manuel Valls en Algérie, celui-ci lui rappelle que c’était déjà fait et qu’il en revenait. Hollande réplique alors tout souriant, et sous les rires des convives et journalistes présents : «Il en revient sain et sauf. C’est déjà beaucoup ! ».
Pour le journal algérien, ces propos indignes ont fait « l’effet d’une douche froide en terre algérienne, dont le peuple est renvoyé, sans autre forme de procès, à sa condition de colonisé, de sauvage à civiliser, d’indigène de la République, dénué aussi bien de cortex cérébral que d’humour ».
Le président algérien de la Commission Nationale Consultative de Promotion et de Protection des Droits de l’Homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini, a appelé Hollande à présenter des excuses pour ses propos « provocateurs à l’encontre de l’Algérie ».
Il a en outre interpellé les autorités algériennes « pour qu’elles ne laissent pas passer une telle atteinte sous silence ».
Par ailleurs, on peut penser que cette dérive verbale n’est pas sans rapport avec le fait que Hollande discourait devant des représentants du CRIF auprès desquels notre président était assuré d’un certain succès.
Hollande fait rire l’assemblée du CRIF aux dépens de l’Algérie
Sources :
http://www.youtube.com/watch?v=yEJ4ld8FqC0
Centrafrique:
Le camp de Djotodia
ne veut plus
de l’opération Sangaris
Par journaldebangui.com – Xinhua – 08/01/2014
Face à l’enlisement de la situation, la France préconise l’envoi d’une mission de paix de l’organisation mondiale
Du Cameroun au Nigeria, en passant par le Mali, le Sénégal, la Côte d’Ivoire ou encore le Tchad (dont les ressortissants pour la plupart musulmans sont devenus l’objet de règlements de comptes de la part des miliciens chrétiens anti-Balakas suite à des accusations de collusion du contingent tchadien de la MISCA avec les ex-Séléka), le pays se vide de ses résidents étrangers africains.
Ex-porte-parole militaire de la coalition Séléka aujourd’hui commandant de la gendarmerie mobile centrafricaine, le colonel Christian Narkoyo, musulman originaire comme Djotodia du Nord du pays, juge la situation de la Centrafrique «choquante» et malheureuse». «C’est triste de voir partir comme ça des gens qui sont installés depuis des décennies. On ne sait avec qui vivre», a-t-il souligné dans un entretien téléphonique à Bangui. Interdit de patrouilles avec ses 400 éléments déclarés, une mesure également imposée à la police depuis le 16 décembre dans la capitale à la demande des responsables militaires français, Narkoyo, ex-gendarme de deuxième classe ayant acquis ses galons de colonel dans la rébellion, continue d’accuser à son tour l’armée française d’avoir compliqué davantage les choses avec son désarmement forcé où les ex-Séléka se sont vus livrés à la vindicte populaire et les anti-Balakas «protégés». «C’est la France qui est en train d’envenimer la situation. Vraiment, je ne sais comment qualifier cela. Les Sangrais sont venus chasser les musulmans de Bangui. Ils montent les populations chrétiennes contre les musulmans. Ils les arment, les financent. Dans les provinces où il n’y a pas ces Sangaris, c’est calme. Leur mission principale est de venir protéger la population sans exception», affirme-t-il.
© afp
Sans commentaires
Une nouvelle réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU tenue lundi à New York s’est alarmée de cette aggravation de la crise centrafricaine où l’impuissance du pouvoir de Michel Djotodia a été établie depuis longtemps. Afin de sortir de l’enlisement, la France préconise l’envoi d’une mission de paix de l’organisation mondiale.
«Si la France ne change pas sa méthode (non favorable à ses yeux aux ex-Séléka, NDLR), la situation va continuer de se dégrader. Si les gens achetaient la nationalité, j’en achèterais une et m’en aller moi aussi», insiste le colonel Narkoyo qui juge cependant inopportun l’envoi de Casques bleus. Car selon lui, «qu’ est-ce qu’il y a de grave pour qu’on envoie les Casques bleus ?». Pour lui, «les Sangaris ont échoué. Nous demandons à la France d’aider les forces africaines financièrement et matériellement. Qu’elle finance les 18 milliards de francs CFA (budgétisés pour le fonctionnement de la MISCA, NDLR). Sans Sangaris, les forces africaines vont réussir».
Géostratège chef du Centre de Recherches et d’Etudes Politiques et Stratégiques (CREPS) de l’Université de Yaoundé II au Cameroun, le Pr. Joseph Vincent Ntuda Ebodé, qui avait auparavant estimé que la réussite de la mission de Sangaris et de la MISCA nécessitait un affrontement direct avec les «forces de la guérilla», c’est-à-dire les ex-Séléka et anti-Balakas en même temps, recommande que les deux missions «passent sous administration onusienne». «Depuis vingt ans, on a essayé la force de l’Afrique centrale, ça n’a rien donné. Puis, les Français sont venus, ça ne donne toujours rien. La méthode qu’ils ont choisie n’est pas la bonne. On ne désarme pas avec les armes de guerre et on ne peut pas non plus se limiter dans les grands axes sans entrer dans les quartiers», note l’universitaire.
Le premier en Centrafrique à tirer la sonnette d’alarme dès juillet 2012 sur l’ampleur de la crise, l’archevêque de Bangui, Mgr. Dieudonné Nzapalainga, plaide lui aussi pour la «transformation de la MISCA et de Sangaris en force onusienne». Puisque, relève pour sa part l’homme d’Eglise, «en quelques semaines, nous avons vu les limites, parce que les Centrafricains n’ont pas adhéré» et que par ailleurs «l’Etat a fait faillite». Mais contrairement aux allégations du camp présidentiel, Mgr. Nzapalainga se félicite de l’action de la force française qui, affirme-t-il, «est venue sauver ce qui devait être pire, les massacres. Au début, on pensait que c’est une force partiale. Avec le temps, on s’est rendu compte que c’est une force d’interposition». «Rien ne se fera sans la contribution des Centrafricains, qu’ ils soient convaincus surtout de la paix, qu’ils tournent le dos à la violence», avise-t-il cependant dans un appel à un sursaut patriotique national. «Il est temps d’enterrer la hache de guerre, d’aller vers un consensus national». Il insiste surtout sur l’engagement «responsable» des acteurs politiques, lesquels se font discrets, bottant sans cesse en touche les sollicitations des journalistes sous prétexte d’être occupés, et s’emploient au contraire à se concentrer sur la préparation des prochaines élections présidentielle et législatives que le président français François Hollande souhaite voir se tenir cette année. Mais dans quel pays est-il possible de solliciter les suffrages sans sécurité des électeurs ?
Les machettes de la terreur
(Giovanna CIPRIANI)
Les atrocités dont j’ai été témoin en Centrafrique me hanteront pour le restant de mes jours. Je suis correspondante de guerre depuis plus de vingt ans : j’ai couvert les conflits d’Irak et d’Afghanistan et j’étais présente au Kosovo lors du nettoyage ethnique. Mais les massacres auxquels j’ai assisté dans ce nouveau “cœur des ténèbres” m’ont bouleversée.
Une scène m’a particulièrement marquée. C’était le 5 décembre 2013 et je me trouvais au Complexe pédiatrique, un hôpital pour enfants de Bangui géré par Emergency, une organisation humanitaire qui fournit des soins médicaux gratuits aux victimes civiles de la guerre. Dix enfants ont été apportés sur des civières, la tête, les mains et les jambes tailladées à coups de machette, leur minuscule corps couvert de sang.
Ces petits innocents, qui appartenaient au groupe nomade musulman des Peuls, venaient d’assister au massacre de leurs parents par une milice chrétienne dans un village situé à environ 80 kilomètres au nord de Bangui. Après les avoir alignés, les miliciens les avaient mutilés de manière à leur laisser des souvenirs indélébiles des atrocités perpétrées sous leurs yeux.
Je ne saurais trop louer les chirurgiens italiens qui se sont battus pour les sauver. Ces médecins ont risqué leur vie, alors que les diplomates et la majeure partie du personnel humanitaire avaient fui le pays pour se mettre en sécurité. Ils n’avaient jamais vu de blessures aussi atroces que celles commises sur ces gamins. L’un d’eux avait reçu deux balles dans une jambe avant d’être attaqué à la machette. Les histoires qu’ils racontaient étaient terrifiantes : ils parlaient de gens qui étaient partis de chez eux sans rien emporter et qui couraient dans la savane pour fuir la soif de sang des miliciens. Les enfants qui n’ont pas pu s’échapper ont été mis en rang et mutilés l’un après l’autre par ces “soldats” barbares. Les miliciens leur ont coupé une main, un bras, ou leur ont ouvert le front. Quand ils sont arrivés au centre, ils ne pleuraient pas, ils étaient trop traumatisés pour cela. Je les ai regardés au fond des yeux, mais je n’y ai rien décelé.
L’UNICEF a confirmé la mort de seize enfants pour le seul mois de décembre, mais leur nombre véritable est sans doute beaucoup plus élevé.
Même si le reste du monde, trop absorbé par la situation au Soudan du Sud, ne s’en est quasiment pas aperçu, la République Centrafricaine, ancien territoire de l’Afrique-Equatoriale française, a sombré dans une guerre civile extrêmement meurtrière après le coup d’Etat de la Séléka, la coalition rebelle majoritairement musulmane qui a contraint le président chrétien François Bozizé à quitter le pays en mars 2013.
Richesses minières.
Porté au pouvoir par la coalition, Michel Djotodia, le premier président musulman centrafricain, n’est pas parvenu à la contrôler : les rebelles poursuivent leurs attaques sanglantes contre la communauté chrétienne, qui représente 80 % de la population, et sont eux-mêmes victimes de représailles. Dans les deux camps, les civils subissent des atrocités inimaginables. Des milliers d’habitants ont été massacrés et plus de 800 000 – sur une population d’environ 4,4 millions de personnes – ont dû quitter leur maison.
Le président Djotodia a reconnu que même “un ange venu du ciel” ne pourrait pas résoudre les problèmes de son pays. La Centrafrique, un Etat enclavé entre le Cameroun, le Tchad, le Soudan, le Soudan du Sud, la République démocratique du Congo et le Congo, est l’un des pays les plus pauvres du monde. Cependant, elle possède d’importantes réserves d’uranium, de pétrole, d’or et de diamant, qui pourraient être les principales cibles des belligérants.La France, puissance coloniale jusqu’en 1960, a déployé en décembre 2013 un contingent de 1 600 hommes pour aider les 4 500 soldats de la force africaine à rétablir l’ordre. Jusqu’ici, ces efforts sont restés vains. Les combats s’intensifient de jour en jour et les réfugiés campent en plein air.
Beaucoup de chrétiens s’installent à proximité des églises dans l’espoir d’être protégés, et plus de 100 000 désespérés occupent les alentours de l’aéroport de Bangui, où sont basés les militaires français. Quelque 400 000 réfugiés seraient également disséminés autour de la ville dans des camps de fortune qui, la plupart du temps, manquent d’infrastructures de base et de vivres.
Danger omniprésent.
Certains jours, les rues de Bangui sont le théâtre d’affrontements sanglants. D’autres fois, il y règne un calme plat. Quand elles sont vides, la capitale ressemble à une ville fantôme. Quand elles ne le sont pas, la ville inspire un tel sentiment de peur que même les blessés graves ne peuvent être conduits à l’hôpital. Le seul bruit que l’on entend est le crépitement des armes automatiques. La puanteur de la mort et des déchets humains règne partout. Les mouches, le sang et la poussière remplissent l’air.
La nuit, tout peut arriver. Dans le centre-ville, le courant est coupé par intermittence et, quand les ampoules s’éteignent, les miliciens sortent de leurs abris. Les banlieues sont le plus souvent plongées dans l’obscurité, on sent le danger partout, la plupart des quartiers sont déserts. Les soldats français se cantonnent aux rues principales et essuient des coups de feu quand ils pénètrent dans des secteurs musulmans. Les soldats africains musulmans sont victimes de la même hostilité lorsqu’ils s’aventurent en zone chrétienne. Même le principal hôpital de la ville – l’Hôpital communautaire – n’est pas à l’abri des violences. Récemment, la foule a envahi le bâtiment pour s’en prendre aux patients.
Les ministres des Affaires Etrangères de l’UE se réuniront [le 20 janvier 2014] pour discuter du soutien à apporter à l’intervention française en vue de stabiliser le pays. Ils sont profondément conscients du fait qu’un vide de pouvoir en Centrafrique peut agir comme un aimant sur les extrémistes musulmans, comme au Nigeria avec les djihadistes de Boko Haram ou en Somalie avec les shebabs. Il est important de braquer les projecteurs sur les événements centrafricains avant qu’il ne soit trop tard.
Giovanna CIPRIANI
Publié le 4 janvier dans Daily Mail (extraits) Londres
La France revient en force en Afrique
Satisfaction au Mali, doute en Centrafrique. Lors de sa récente tournée africaine, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian s’est félicité du travail accompli au Mali, un an après le début de l’opération Serval, lancée le 11 janvier 2013. Le pays a été « libéré » des jihadistes qui contrôlaient le nord du pays et le « succès » français « est reconnu unanimement sur la scène internationale », s’est-il réjoui à Bamako.
Changement de ton à Bangui, où il s’agissait surtout de booster le moral des troupes empêtrées dans le bourbier centrafricain : « J’entends dire que cette mission est dure. Mais est-ce que, parce qu’elle est dure, la France n’aurait pas sa place ? ».
Un mois après le début de l’opération Sangaris, les violences se poursuivent à Bangui, le désarmement des milices n’a fait que commencer et les 1.600 soldats français engagés ne semblent pas en mesure de contrôler la situation.
Au total, près de 7.000 soldats français ont été déployés en quelques mois au Mali et en RCA. Objectifs affichés : lutter contre le « terrorisme » au Sahel et rétablir un minimum de stabilité en Centrafrique. Des interventions à la fois sécuritaires et humanitaires, avec l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU.
« On a la coïncidence de deux opérations lourdes, mais ce n’est pas un changement de ligne. Ce sont deux interventions dont la France se serait volontiers passé », souligne Bruno Tertrais, de la Fondation de la Recherche Stratégique.
La France, « gendarme malgré elle »
Après une tentative pour alléger le dispositif français sous Nicolas Sarkozy, l’Afrique est à nouveau considérée comme une priorité stratégique pour Paris. « Globalement, on peut dire qu’aujourd’hui, et c’est déjà le cas depuis pas mal de temps, la France intervient de manière contrainte et se trouve être le gendarme malgré elle en Afrique », poursuit Bruno Tertrais.
Les forces françaises interviennent dans l’urgence pour pallier l’incapacité des Etats africains et de leurs armées à assurer la stabilité. Un vide sécuritaire au coeur de l’Afrique menaçant, selon Paris, la sécurité de la France et plus globalement de l’Europe.
Avec plus de 5.000 hommes stationnés en permanence en Afrique, la France dispose d’un outil unique qui lui permet d’agir vite. Un dispositif organisé autour de deux pôles principaux, Libreville à l’ouest (940 hommes) et Djibouti à l’est (2.000), avec des bases au Tchad (950), au Sénégal (350) et en Côte d’Ivoire (450). Sans oublier les Forces spéciales – stationnées notamment au Niger, d’où opèreront les drones Reaper récemment acquis aux Etats-Unis -, qui ont montré leur efficacité lors de l’intervention au Mali.
La réduction du contingent français dans ce pays, de 2.500 hommes actuellement à un millier au printemps, contraint Paris à adapter son dispositif. D’autant que la France est, selon un proche du ministre, engagée pour des années au Sahel et que l’armée ne peut pas être partout en période de difficultés budgétaires.
Paris veut en particulier « pérenniser » sa relation de défense avec le Mali et Jean-Yves Le Drian doit signer un accord en ce sens le 19 ou le 20 janvier à Bamako.
« Nous sommes en phase de réorganisation, de régionalisation de notre présence dans cette partie de l’Afrique. Et dans cette réorganisation, la plateforme de N’Djamena aura un rôle central, parce qu’il nous faut anticiper, dissuader les menaces qui pèsent sur cette région », a déclaré le ministre français vendredi au Tchad.
Le but est de rapprocher le dispositif français de la zone où la menace jihadiste est la plus forte, la bande sahélienne, en développant notamment des points d’appui dans le nord du Tchad et du Niger.
Paris compte en outre sur une forte implication de ses alliés africains. D’autant que ses partenaires européens ne se bousculent pas pour lui venir en aide quand il s’agit d’envoyer des troupes. L’un des effets pervers de l’interventionnisme français en Afrique étant, selon un spécialiste, d’accréditer l’idée selon laquelle « de toute façon, la France sera là ».
Oui, on peut dire que la France, pays des Droits de l’Homme, est toujours un Empire et que nombre de pays d’Afrique sont toujours des colonies. Le cas de la Centrafrique n’est qu’un cas particulier de la zone CFA.
Ainsi, comme le disait le grand économiste camerounais Joseph Pouemi, mort en 1984 dans des conditions « mystérieuses », « La France est (…) le seul pays au monde à avoir réussi l’extraordinaire exploit de faire circuler sa monnaie, et rien que sa monnaie, dans des pays politiquement libres. »
L’histoire de la Centrafrique est une succession de coups d’État, dont le plus célèbre reste celui de 1979, ayant évincé Jean-Bedel Bokassa, fait empereur avec l’aval de Giscard d’Estaing en échange de quelques diamants, puis renversé lorsque ce dernier chercha à diversifier ses relations (en particulier avec Kadhafi). Puis la France est intervenue militairement en 1996, en 1998, en 2003, en 2006 et 2007, à chaque fois pour soutenir le régime qu’elle avait choisi. Oui, tout cela est très choquant !
Aujourd’hui, les justifications données pour une énième intervention militaire sont incomprises par l’opinion publique qui sent qu’il y a anguille sous roche. La Centrafrique est emplie de richesses : diamants, bois précieux, or, uranium et pétrole.
Ironie du sort, la Centrafrique aurait dû être le cœur du projet Transaqua, qui prévoit la construction d’un canal de 2400 km du Kivu (RDC) à la République Centrafricaine, où il rejoindrait le Chari pour alimenter le lac Tchad, aujourd’hui en train de mourir. L’idée est de créer un milieu de vie « le long du projet » et non simplement d’alimenter le lac en eau. Le projet Transaqua existe depuis 1982 et la Centrafrique est membre de la CBLT (Commission du Bassin du Lac Tchad) depuis 1964.
Oui, il est temps d’agir, car aujourd’hui la Centrafrique est dans une situation de chaos pré-génocidaire, comme le Rwanda au début des années 1990. Il est temps de jeter la Françafrique à la rivière, avec ses mallettes et ses valises, et d’arrêter de fermer les yeux sur la politique de nos gouvernements.
Exigeons, en adoptant la réforme financière proposé par Jacques Cheminade, le lancement de grands projets afin que notre armée, nos ingénieurs civils et militaires soient en Afrique pour construire une vraie sécurité grâce à des voies ferrées, des ponts, des routes et des ports…
CENTRAFRIQUE :
CES ENFANTS SOLDATS ET CEUX QU’ON ASSASSINE…
Photo :
206 enfants enrôlés dans des groupes armés ont été libérés sur les 3.500 à 6.000 recrutés… (DR) – See more at: http://www.mediaterranee.com/0722014-centrafrique-ces-enfants-soldats-et-ceux-quon-assassine.html#.Us2m_iGR7e8
Selon, l’UNICEF pas moins de 16 enfants âgés de 0 à 12 ans on été tués depuis début décembre en Centrafrique, à Bangui, et 60 autres blessés, dans les affrontements entre les ex-rebelles de la Séléka (au pouvoir) et les miliciens anti-Balakas (anti- machettes) hostiles à Michel Djotodia, président actuel.
« Les attaques ciblées contre les enfants sont une violation du droit humanitaire international et des droits de l’homme et elles doivent cesser immédiatement. Des actions concrètes sont maintenant nécessaires pour empêcher les violences contre les enfants », a déclaré Souleymane Diabaté, représentant à Bangui, représentant de l’UNICEF.
Cette situation s’accompagne par ailleurs de l’enrôlement d’enfants soldats dans les groupes armés.
Dans un document publié le 2 janvier, l’UNICEF indiquait qu’environ 2,3 millions d’enfants sont affectés par la crise actuelle en Centrafrique et qu’avec son concours, 672 enfants séparés ont retrouvé leurs familles et 206 autres enrôlés dans des groupes armés ont été libérés sur les 3.500 à 6.000 recrutés.
L’organisation des Nations Unies estime par ailleurs que le pays s’enfonce dans une crise humanitaire de grande ampleur. Depuis le 5 décembre, les violences y ont fait plus d’un millier des morts, tandis que des milliers de personnes se sont réfugiées sur des sites dans des conditions désastreuses.
COMMENTAIRE:
(Le Souffle c’est ma Vie
Thierry LAMIREAU)
Comme à son habitude, le Président François HOLLANDE ne respecte pas ses promesses:
« Non, la France n’interviendra pas au Mali, non, la France n’interviendra pas en Centrafrique. »
On voit ce que cela donne:
Un Mali où la France balance toujours ses armes à l’URANIUM « APPAUVRI » dans l’OMERTA TOTALE.
La Centrafrique et un conflit terrible qui s’enlise dans un bourbier complet.
Mais, il est vrai que la France a le record de bases militaires en Afrique…il faut bien surveiller ses anciennes colonies !
D’autant que le pétrole, l’uranium et tant d’autres « richesses naturelles », pour sûr, on ne va pas les laisser à ces « cons d’africains ».
Mais qui met la merde en Afrique Centrale ?…c’est la France et son guerrier de Président minable et menteur.
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