LA MONTAGNE DES DECHETS ELECTRONIQUES VA GROSSIR DE 33% D’ICI 2017 (ATS)
La montagne des déchets électroniques
va grossir de 33% d’ici 2017
(Photo: Wikipédia)
Les déchets électriques et électroniques générés dans le monde devraient augmenter de 33% d’ici 2017, selon un rapport chapeauté par l’ONU. Cela représentera chaque année une montagne de 65,4 millions de tonnes, soit près de 200 fois l’Empire State Building.
« D’ici 2017, en une année, tous les réfrigérateurs, téléviseurs, téléphones mobiles, ordinateurs, écrans, jouets électroniques et tous les autres produits en fin de vie avec une batterie ou un fil électrique représenteraient une file de camions de 40 tonnes faisant la longueur des trois quarts de l’Equateur », avertit cette étude.
Soit également l’équivalent « du poids de presque onze fois la Grande Pyramide de Gizeh », selon l’Initiative pour résoudre le problème des déchets (« Solving the E-Waste Problem », StEp), un partenariat d’organisations onusiennes, d’industriels, de gouvernements, d’ONG et de scientifiques.
En 2012, selon l’état des lieux réalisé et cartographié par le StEp, environ 48,9 millions de tonnes de déchets électriques et électroniques (DEE) ont été jetés à travers le monde, soit 19,6 kg par habitant de la planète.
Etats-Unis, Chine et Qatar
Parmi les grands pays, les Etats-Unis en sont le plus grand générateur par habitant, avec 29,8 kilos par tête. L’Union européenne est en moyenne à 19,2 kg, avec l’Allemagne à 23,2, le Royaume-Uni à 21,8, l’Espagne à 18,0 ou l’Italie à 17,8 kg. Le Qatari a le plus gros impact au monde, avec 63 kg par habitant. Un Indien génère en moyenne 2,25 kg de DEE, un Brésilien 7,1 et un Chinois 5,4 kg.
En revanche, en volume de déchets électriques et électroniques produits, la Chine (7,3 millions de tonnes par an) est numéro 2 derrière les Etats-Unis (9,4 millions).
Ces données excluent les exportations, un produit fabriqué en Chine et vendu en Europe apparaissant ainsi dans les statistiques pour l’Europe, a précisé un des responsables de l’étude, Ruediger Kuehr, de l’Université des Nations Unies.
Se présentant comme une comparaison unique à l’échelle mondiale, l’enquête statistique vise à mieux identifier l’enjeu de ce type de déchets, difficiles à recycler et contenant des métaux ou éléments rares ou dangereux pour l’environnement.
(ats / 15.12.2013 22h26)
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