LES IRRADIES DE TOULOUSE N’ONT PAS EXISTE ! (Thierry LAMIREAU / lesoufflecestmavie.unblog.fr)
Les irradiés de TOULOUSE
n’ont pas existé !
(Thierry LAMIREAU)
Le juge d’instruction parisien chargé de l’affaire de 145 patients soumis à des surdoses de radiations dans un hôpital de Toulouse a ordonné un non-lieu, a-t-on appris lundi 7 octobre 2013 auprès de leur avocat, qui a annoncé avoir fait appel.
Cent quarante-cinq patients de l’hôpital Rangueil, traités pour des tumeurs cérébrales cancéreuses ou bénignes entre avril 2006 et avril 2007, ont reçu des surdoses de radiations à cause du mauvais étalonnage d’un appareil.
Me Christophe Leguevaques, avocat de 46 parties civiles, a déclaré qu’il avait fait appel de cette décision auprès de la Chambre de l’Instruction de la Cour d’Appel de Paris. « Dans ce dossier, depuis trois ans, le juge est de parti pris », a-t-il accusé dans un communiqué. « Devant la Cour d’Appel, nous insisterons notamment sur l’impossibilité d’utiliser un dispositif médical qui n’était pas complètement installé et pour lequel le personnel se formait directement sur les malades », poursuit-il.
De son côté, Odile Guillouet, la présidente de l’association SOS Irradiés 31, fait part de sa « colère ». Le juge « ne retient aucune faute pénale alors que, pour reprendre ses termes, il admet que la radio-chirurgie en 2006 est une profession en quête de guide de bonne pratique », ajoute la présidente de l’association qui représente 80 des 145 patients. « Comment une telle incohérence est-elle possible, certains médecins sont-ils devenus des apprentis sorciers qui testent leurs machines directement sur les patients sans leur consentement ? », demande-t-elle.
Sur les 145 patients de l’hôpital Rangueil, une vingtaine d’entre eux sont décédés sans qu’un lien avec la surexposition ne puisse être établi, d’après Me Leguevaques.
Une information judiciaire contre X avait été ouverte en mars 2008 à Paris pour « homicides involontaires et blessures involontaires. »
Entre avril 2006 et avril 2009, 145 patients de l’hôpital Rangeuil de Toulouse, traités pour des tumeurs cérébrales cancéreuses ou bénignes par radiothérapie, ont reçu des surdoses de radiations à cause du mauvais étalonnage d’un appareil.
L’avocat rappelle également que dans l’affaire assez similaire des irradiés d’Epinal, l’issue avait été tout autre, avec des peines de 18 mois de prison ferme et interdiction d’exercer qui avaient été prises à l’encontre des deux anciens médecins de l’hôpital d’Epinal et leur collègue radiophysicien.
Il ne fait pas bon être irradié en France ou ailleurs car se retourner contre les responsables amène souvent à une impasse !
Les problèmes de Santé Publique sont très souvent écartés et niés par les instances officielles.
L’OMERTA est toujours là pour étouffer la parole des malades et de leurs familles.
Dans ce domaine, la parole et les droits du citoyen sont interdits…même dans une « démocratie ».
D’ailleurs, le NUCLEAIRE rime presque tout le temps avec TOTALITARISME !
Thierry LAMIREAU
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