FUKUSHIMA: L’AGENCE INTERNATIONALE DE L’ENERGIE ATOMIQUE SUGGERE UN RETOUR DES POPULATIONS EVACUEES…UNE BELLE PETITE SALOPERIE LANCEE A LA FACE DU PEUPLE JAPONAIS ET DU MONDE ! (Thierry LAMIREAU / lesoufflecestmavie.unblog.fr)
-FUKUSHIMA-
L’AIEA suggère un retour
des populations évacuées:
Une belle petite saloperie
lancée à la face des japonais et du Monde !
(Thierry LAMIREAU)
TOKYO – Peut-on faire revenir des gens dans les zones de Fukushima évacuées après l’accident nucléaire de mars 2011 ?
L’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) pense que oui, ce qui est une véritable folie!
Une mission de l’agence s’est rendue la semaine dernière aux alentours du complexe atomique de Fukushima Daiichi ravagé par le tsunami du 11 mars 2011.
De retour à Tokyo, elle a remis lundi dernier au Ministre de l’Environnement un rapport d’étape dans lequel l’AIEA invite le gouvernement à repeupler la région sans attendre de ramener la radioactivité au niveau « normal » de moins de 1 millisievert par an (hors radioactivité naturelle) recommandé par la Commission Internationale de Protection Radiologique (CIPR).
Selon les experts de l’AIEA, « il est illusoire de penser qu’on pourrait rapidement, et seulement grâce aux opérations de décontamination, abaisser à 1 millisievert par an (mSv/an) la dose de rayonnement individuel reçue en plus de l’exposition naturelle. »
« Par conséquent, dans les situations d’assainissement en cours, n’importe quel niveau de dose de rayonnement individuel de l’ordre de 1 à 20 mSv/an est acceptable et conforme aux normes internationales », souligne encore l’Agence.
Pour Hisayo Takada, spécialiste auprès de Greenpeace Japon, cette conclusion prouve que l’AIEA reconnaît qu’il est difficile de décontaminer.
Mais certains experts interprètent ces conclusions comme un abandon de l’objectif de moins de 1 mSv/an, dans le but justement de faire revenir rapidement les habitants dans les zones désertées.
L’AIEA a tiré un trait sur l’objectif de redescendre sous 1 millisievert/an, tranche ainsi Hiroaki Koide, professeur au Centre d’Expérimentation de Réacteurs Nucléaires à l’Université de Kyoto et auteur de nombreux livres sur les effets des radiations.
Comme Mme Takada, il insiste sur le fait que cette agence est une organisation dont la vocation est d’abord de promouvoir l’usage des technologies nucléaires civiles, pas de protéger la population.
En outre, le terme « acceptable » est toujours utilisé par l’AIEA ou d’autres organismes pro-nucléaires !
« Acceptable » pour qui ?…pour l’AIEA…mais pas pour les populations irradiées !
Personne ne veut habiter une zone radioactive
Personne ne veut habiter dans une zone radioactive, mais il y a pourtant des gens qui veulent revenir chez eux, reconnaît Mme Takada pour qui c’est « respectable » et, dans ce cas, il est important de leur proposer différents modes de soutien et de les en informer.
A l’Institut de Recherche et de Sûreté Nucléaire (IRSN), Olivier Isnard explique que « la proposition de l’AIEA n’est valable que pour une période transitoire, qui peut durer plusieurs années, entre la phase d’urgence immédiatement après l’accident et la phase de retour vers un niveau « normal » de radioactivité. »
« Dans cette étape intermédiaire, et selon les recommandations internationales en vigueur, on peut revivre dans la zone contaminée à condition que le niveau d’exposition externe et de contamination interne combinés n’excède par 20 millisieverts par an » rappelle-t-il. « Cela ne signifie pas que le niveau de 1 mSv/an est abandonné. Au contraire: il s’agit de faire tous les efforts pour s’en rapprocher. »
Cependant, ce qui préoccupe le plus le professeur Koide, ce sont les enfants: pour les personnes âgées, l’irradiation n’est peut-être pas si grave mais, pour les enfants, une exposition de 20 millisieverts par an est trop importante. C’est l’équivalent de la dose admissible pour les travailleurs du secteur nucléaire dans la plupart des pays.
Pour M. Isnard, la comparaison ne tient pas: « pour les travailleurs du nucléaire, le niveau est fixé très bas afin de contraindre les exploitants de centrales à ne pas les exposer à la radioactivité. Mais le niveau de 20 millisieverts est pensé en fonction des personnes les plus radio-sensibles, à savoir les enfants », précise-t-il.
Reste que, pour Mme Takada, on ne pourra pas revivre dans la région évacuée de Fukushima comme avant l’accident.
Dans des zones en partie décontaminées, près des maisons, les niveaux sont peut-être par endroits redevenus « tolérables » pour les personnes mal informées mais « inutile de songer à aller dans les bois cueillir des champignons et les manger car ce sont des éponges à radioactivité », précise M. Isnard.
« Il faut donc que les candidats au retour aient des instructions et informations précises sur ce qu’ils peuvent et doivent faire pour limiter les risques.
Parce que le sujet est extrêmement sensible et divise population et experts, l’idée du retour doit être le fruit d’un dialogue et compromis entre l’Etat et la société civile, » insiste M. Isnard.
(©AFP / 24 octobre 2013 11h43 + corrections Thierry LAMIREAU)
COMMENTAIRE:
(Le Souffle c’est ma Vie / Thierry LAMIREAU)
Rien d’étonnant à tout cela ! L’AIEA nous présente toujours des textes SCANDALEUX !
Pour toute catastrophe nucléaire, le milieu pro-nucléaire est toujours pour un retour des populations in situ…tout en sachant que les individus vont continuellement s’irradier.
On a, à nouveau et comme toujours, les indications
MENSONGERES du représentant de l’IRSN:
« la proposition de l’AIEA n’est valable que pour une période transitoire, qui peut
durer plusieurs années, entre la phase d’urgence immédiatement après l’accident et
la phase de retour vers un niveau « normal » de radioactivité. »
Non, il n’y aura pas de « période transitoire et de retour vers un niveau normal de radioactivité » !
Les niveaux de radioactivité resteront, comme à TCHERNOBYL, très élevés.
« Dans cette étape intermédiaire, et selon les recommandations internationales en vigueur, on peut revivre dans la zone contaminée à condition que le niveau d’exposition externe et de contamination interne combinés n’excède par 20 millisieverts par an » rappelle-t-il. « Cela ne signifie pas que le niveau de 1 mSv/an est abandonné. Au contraire: il s’agit de faire tous les efforts pour s’en rapprocher. »
Faux ! Les 20 millisieverts ne concernent pas la population et encore moins les femmes enceintes et les enfants !
Et dire que: « Cela ne signifie pas que le niveau de 1 mSv/an est abandonné. Au contraire: il s’agit de faire tous les efforts pour s’en rapprocher. »…est une véritable SUPERCHERIE intellectuelle !
« Pour les travailleurs du nucléaire, le niveau est fixé très bas afin de contraindre les exploitants de centrales à ne pas les exposer à la radioactivité. Mais le niveau de 20 millisieverts est pensé en fonction des personnes les plus radio-sensibles, à savoir les enfants ».
Faux encore. Les 20 millisieverts ne « sont pas pensés en fonction des personnes les plus radio-sensibles, à savoir les enfants » mais en fonction de personnes ADULTES et qui sont, de plus, uniquement les TRAVAILLEURS DU NUCLEAIRE!
L’IRSN MANIPULE l’information et MENT pour essayer de faire admettre l’inadmissible: le retour des populations sur les sites contaminés !
« Inutile de songer à aller dans les bois cueillir des champignons et les manger car ce sont des éponges à radioactivité », précise M. Isnard de l’IRSN.
Bon, alors, il faudrait savoir, on peut revenir sur les sites ou pas ? Cette phrase confirme donc que l’IRSN cautionne un retour des autochtones sur des sites contaminés.
« Il faut donc que les candidats au retour aient des instructions et informations précises sur ce qu’ils peuvent et doivent faire pour limiter les risques.
Parce que le sujet est extrêmement sensible et divise population et experts, l’idée du retour doit être le fruit d’un dialogue et compromis entre l’Etat et la société civile », insiste M. Isnard.
Le sujet ne « divise pas population et experts », la population ne souhaite pas se faire manipuler et irradier pour le beau plaisir de ceux qui se disent « experts » et qui voudraient que les habitants ferment leur gueule pour accepter l’inacceptable:
« L’idée du retour doit être le fruit d’un dialogue et compromis entre l’Etat et la société civile. »
Il n’y a pas de « dialogue » et de « compromis » qui tiennent pour obliger les habitants à s’irradier et à consommer des produits contaminés « pour l’éternité » afin de faire repartir l’économie d’une région voire d’un pays !
Les « experts » de l’AIEA et de l’IRSN, par leurs MENSONGES et leurs MANIPULATIONS, sont des CRIMINELS !
Thierry LAMIREAU
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