TCHERNOBYL: LA POSITION SCANDALEUSE DE LA MINISTRE DE LA SANTE ET DU GOUVERNEMENT FRANCAIS PAR RAPPORT A L’AUGMENTATION CONSTATEE DES CANCERS DE LA THYROÏDE EN CORSE (Thierry LAMIREAU / lesoufflecestmavie.unblog.fr + AFP)
Depuis Tchernobyl, les maladies de la thyroïde
ne cessent d’augmenter en Corse…
et l’ETAT Français nie toujours l’évidence.
Un véritable SCANDALE sanitaire !
(Thierry LAMIREAU)
Le nuage de Tchernobyl a laissé des traces en Corse.
Selon une étude italienne indépendante, le nombre de maladies de la thyroïde a fortement augmenté depuis son passage.
En août 2012, une équipe de chercheurs italiens dirigée par le Pr Paolo Cremonesi (hôpital Galliera, Gênes) avait sollicité la population corse pour participer à une étude. Ces scientifiques répondaient à un appel d’offre lancé par l’Assemblée Territoriale de l’île. Le but : mesurer l’impact sanitaire de Tchernobyl.
Les résultats de ce travail de recherche ont été remis le 4 juillet 2013 aux élus corses.
Sur la base de 14 000 dossiers médicaux, ils montrent une forte augmentation des maladies de la thyroïde, depuis le passage des retombées radioactives de TCHERNOBYL.
Près de 30 % de cancers en plus
Le nombre de cancers de la thyroïde a augmenté de 28,29 % chez les hommes (pas de chiffres significatifs chez les femmes).
Les thyroïdites ont augmenté de 55,33 % chez les femmes et de 78,28 % chez les hommes.
Pour les moins de 18 ans: le risque de thyroïdite a augmenté de 62,5 % chez les enfants vivant en Corse, exposés au nuage de Tchernobyl, par rapport aux non exposés.
La présidente de la Commission Tchernobyl de l’Assemblée de Corse, Josette Risterucci, a indiqué que des associations de patients pourraient désormais s’appuyer sur cette étude pour demander réparation en justice.
Jusqu’à présent, les autorités sanitaires nient tout impact de Tchernobyl sur l’île de Beauté. Un rapport de l’Institut National de Veille Sanitaire, publié en juillet 2012, portant sur l’incidence du cancer de la thyroïde en Corse entre 1998 et 2006, concluait: « La situation de la Corse vis-à-vis du cancer de la thyroïde en termes d’incidence estimée et de caractéristiques cliniques n’est pas exceptionnelle et est similaire à d’autres départements français situés à l’ouest comme à l’est du territoire métropolitain. »
Estimation de l’incidence du cancer de la thyroïde en Corse
1998 – 2006
(INVS)
Auteur(s): Pascal L, Lasalle JL
Editeur(s): Institut National de Veille Sanitaire
RÉSUMÉ:
« En France, la Corse est l’une des régions les plus concernées par les retombées de l’accident de Tchernobyl. Sur la base des connaissances scientifiques à l’époque il est apparu essentiel de se focaliser sur les cancers de la thyroïde. Une étude a été mise en place pour estimer l’incidence des cancers de la thyroïde sur l’ile pour les périodes de 1998-2001 et 2002-2006.
L’étude a concerné les patients résidents en Corse et pour lesquels un diagnostic de cancer de la thyroïde a été effectué entre 1998 et 2006. Les données ont été recueillies à partir de la base nationale du programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI) et des attributions en Affection Longue Durée (ALD) pour cancer thyroïdien gérées par les caisses d’Assurance Maladie.
Les cas ont été validés après consultation des dossiers médicaux des patients opérés.
Sur la période d’étude, 342 cas de cancer de la thyroïde ont été recensés en Corse, concernant plutôt des femmes et des personnes relativement jeunes. L’incidence du cancer de la thyroïde était élevée, mais stable chez les hommes et a augmenté légèrement chez les femmes, surtout entre 2002 et 2006.
Toutefois, la situation en Corse vis-à-vis du cancer de la thyroïde en termes d’incidence et de caractéristiques cliniques n’est pas exceptionnelle et est similaire à d’autres départements français situés à l’est comme à l’ouest du territoire métropolitain. »
La Ministre de la Santé, Marisol Touraine,
rejette une étude concluant à un effet
Tchernobyl en Corse !
La Ministre de la Santé, Marisol Touraine, a jugé, mardi 23 juillet, non concluante une récente étude italienne qui fait état d’une forte augmentation des maladies de la thyroïde, dont des cancers, en Corse après le passage du nuage radioactif de Tchernobyl en 1986.
«Les études montrent de façon générale que, depuis une trentaine d’années, on assiste dans l’ensemble des pays développés à une augmentation du nombre de personnes atteintes par des cancers de la thyroïde», a déclaré Marisol Touraine, lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée Nationale.
«L’étude italienne ne permet pas aujourd’hui selon ses données méthodologiques d’établir un lien de cause à effet plus direct entre le nuage de Tchernobyl et le développement de ces cancers», a-t-elle ajouté. L’étude, menée par 25 chercheurs et dirigée par le professeur Paolo Cremonesi de l’hôpital Galliera de Gênes, a été commandée par la Collectivité Territoriale de Corse et présentée début juillet 2013 à Ajaccio.
Elle conclut que le nombre de cancers de la thyroïde a augmenté de 28,29% chez les hommes en Corse après le passage du nuage radioactif (pas de chiffre significatif chez les femmes), et note une hausse des thyroïdites (inflammation de la glande thyroïde) de 55,33% chez les femmes et de 78,28% chez les hommes.
Elle a été effectuée sur la base de 14.000 dossiers médicaux archivés et plus particulièrement sur 5.500 dossiers «complets» concernant des patients ayant consulté avant et après l’accident de la centrale nucléaire ukrainienne du 26 avril 1986.
La présidente de la Commission Tchernobyl de l’Assemblée de Corse, Josette Risterucci, avait estimé que cette enquête allait notamment permettre à des associations de patients de demander réparation en justice, alors que les autorités françaises avaient nié tout effet du passage du nuage radioactif sur la France.
«Le nuage de Tchernobyl, qui a fait couler beaucoup d’encre, fait partie de ces événements pour lesquels il est difficile aujourd’hui de mesurer l’impact réel, malgré les études nombreuses qui ont pu être réalisées depuis», a déclaré Marisol Touraine.
(AFP)
http://www.dailymotion.com/video/x127m1t
Que dit l’IRSN ?
(Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire)
« Des analyses antérieures indiquent que la Corse est parmi les territoires français les plus impactés par les retombées de l’accident de Tchernobyl (rapport IRSN de 2002). Par ailleurs, l’incidence des cancers de la thyroïde en Corse semble être parmi les plus élevés de France (rapports InVS de 2006 et 2012). La demande d’une analyse plus fine des conséquences sanitaires potentielles de l’accident de Tchernobyl par la population Corse est donc compréhensible », indique en préambule l’institut.
Cependant, l’IRSN indique:
« Par rapport à notre expérience, la réalisation de telles études dans un délai aussi court ne peut permettre le degré de qualité nécessaire à de bonnes études épidémiologiques. Si l’idée de l’utilisation des archives des médecins de l’île est intéressante et aurait pu répondre à l’absence de système de surveillance dans les années 1980, l’utilisation de ces données aurait nécessité un protocole mieux établi, sur une base plus exhaustive, et avec des méthodes d’analyse mieux adaptées », souligne l’IRSN.
Mensonges de l’Etat français
Depuis le passage des retombées radioactives de TCHERNOBYL en 1986, jusqu’à maintenant, les gouvernements successifs, de droite comme de gauche, ont toujours nié l’évidence: la radioactivité est passée sur la totalité de la FRANCE avec une augmentation très importante de maladies radio-induites.
L’Etat français a menti en 1986,
l’Etat français ment en 2013
L’Etat français a caché la réalité en 1986 et ment encore actuellement par rapport aux maladies diverses induites par la radioactivité et les contaminations physico-chimiques.
Dans ce pays, il faudrait lister tous les technocrates et politiques qui MENTENT et MANIPULENT depuis le 26 avril 1986 car ils devraient tous finir leur vie en taule ! Ce sont de véritables CRIMINELS, il n’y a pas d’autres mots.
Quelle en est la raison ?
Malheureusement très simple: remettre en cause de tels événements c’est remettre en cause toute la filière du nucléaire…dans un pays comme le FRANCE c’est impossible notamment parce que le lobby pro-nucléaire est intégré dans tous les grands corps de l’Etat et tous les Ministères clefs.
Thierry LAMIREAU
(lesoufflecestmavie.unblog.fr)
Vous pouvez laisser une réponse.
L’état français défend quoi qu’il arrive son « bébé » : l’industrie nucléaire quitte à nous en faire tous mouriir