CARLA BRUNI SARKOZY: COMMENT VOYAGER GRATUITEMENT SUR UN VOL DE AIR FRANCE…LA BELLE VIE DES SARKOZY ! (Bruno ROGER-PETIT / http://leplus.nouvelobs.com/)

Carla vole gratuitement sur AIR  FRANCE,

Nicolas se moque de HOLLANDE:

CARLA BRUNI SARKOZY: COMMENT VOYAGER GRATUITEMENT SUR UN VOL DE AIR FRANCE...LA BELLE VIE DES SARKOZY ! (Bruno ROGER-PETIT / http://leplus.nouvelobs.com/) dans REFLEXIONS PERSONNELLES aaaaaaaaa

La belle vie des SARKOZY

 (ETIT /http://leplus.nouvelobs.com )

Tandis que Nicolas SARKOZY se moque des cheveux de François HOLLANDE, un voyage gratuit de Carla BRUNI sur un vol AIR FRANCE créé la polémique, à l’heure où l’ancien président peaufine sa stratégie de retour. Le bling-bling et la provocation avec Carla et Nicolas sont-ils les bienvenus dans une France qui se serre la ceinture ? Sûrement pas, explique Bruno-ROGER PETIT.

(Édité par Mélissa Bounoua.  Auteur parrainé par Benoît Raphaël)

Nicolas Sarkozy et Carla Bruni le 26 juin 2012 à Paris (CONTRE JOUR/SIPA)

Nicolas Sarkozy et Carla Bruni le 26 juin 2012 à Paris (CONTRE JOUR/SIPA)

Polémique du jour: Carla Bruni a bénéficié d’un voyage gratuit sur AIR  FRANCE, un aller et retour Paris-New York payé par la compagnie. Et les syndicats de la compagnie aérienne ont saisi l’opportunité ainsi offerte pour dénoncer ce genre de privilèges d’un autre âge, d’autant plus choquants qu’ils survivent en période de crise, les salariés d’AIR FRANCE étant soumis, comme beaucoup, à de sévères mesures en forme de « reculs sociaux ».

Selon certaines sources syndicales, le cadeau de la compagnie AIR FRANCE à Carla Bruni s’élèverait à 8395 euros, avec 500 euros de taxes d’aéroport en sus, payés aussi par la compagnie.

Crispation à AIR FRANCE

Une goutte d’eau qui a fait déborder le vase patience sociale des représentants des salariés d’AIR FRANCE:

« Ce n’est pas la question individuelle de Carla Sarkozy, c’est juste que s’il y a des règles il faudrait qu’elles soient communes, et le fait d’utiliser la compagnie pour ses amis ou les amis de ses amis, c’est crapuleux surtout au moment (…) où on demande aux salariés de subir des reculs sociaux (blocage des salaires et des avancements, suppressions de postes) ».

Voilà ce que dénonce Léon Crémieux de SUD Aérien, soulignant dans le même élan le plan « Transform 2015″ et les deux milliards d’économies sur deux ans décrétés par la direction de la compagnie, plan qui n’est pas sans conséquences sociales, évidemment.

L’incarnation de la France des privilégiés

« Ce n’est pas la question individuelle de Carla Bruni », certes, mais c’est tout de même son nom et sa personne, qui ont été mis à profit par les syndicalistes d’AIR FRANCE pour se faire entendre. Et ça marche. Pourquoi ?

Parce que Carla Bruni est l’incarnation de la France des privilèges et privilégiés, qui bénéficient d’un statut qui n’est en aucun cas lié à ses vertus méritocratiques républicaines. Si elle a pu bénéficier de ce cadeau d’AIR FRANCE, c’est tout simplement parce qu’elle est l’épouse de l’ancien président.

Comme il est terrible, le plaidoyer en forme d’aveu de ce porte-parole d’Air France:

« Il est de tradition que les anciens présidents de la République et leurs familles puissent bénéficier des facilités de transport dans la classe de réservation la plus élevée ».

Dramatique communication.

Un exemple de communication ratée

Visiblement, ce porte parole d’AIR  FRANCE n’a pas compris que le problème, c’est justement l’existence du privilège lui-même. En une formule censée illustrer une évidence (celle d’une caste, d’un monde qui par nature à accès à un univers de privilèges) ce porte-parole a fait la démonstration qu’une partie des élites à la française est hors de la réalité. De l’art de mettre de l’huile sur le feu.

Encore un exemple de communication ratée qui conduit l’observateur à se demander (ces temps-ci, les exemples abondent) où sont formés et recrutés les communicants des grandes institutions et entreprises françaises.

À AIR FRANCE comme ailleurs, on semble ne pas percevoir les mouvements profonds de la société française. Faut-il être aveugle pour ne pas voir que le simple fait d’être ancienne « Première dame » et être, par ailleurs, très fortunée, à l’heure où les inégalités de salaire n’ont jamais été aussi grandes, rend le bénéfice de privilèges acquis hors de tout mérite ou travail, absolument insupportables ? Ce voyage à 8395 euros ne pouvait que déclencher une polémique.

Cet aveuglement est celui de la direction d’AIR FRANCE, qui n’a pas anticipé qu’infliger une sévère purge sociale à ses salariés ne pouvait qu’engendrer une grogne rendant insupportable le maintien de privilèges moralement inacceptables. Mais il est aussi partagé par Carla Bruni, qui sans vergogne, sans gêne et sans conscience jouit de privilèges refusés à la France en souffrance sans se poser de questions sur les éventuelles conséquences symboliques que cela peut susciter.

 Le fossé entre les élites et le peuple

Faut-il être d’un autre monde, lorsque déjà richissime, on continue, sans s’interroger une seule seconde sur le sens et la portée de ses actes, de bénéficier d’avantages indus ? Cette anecdote en dit long, tellement long sur la vie du couple Sarkozy, sur mode de vie des hyper-riches et sur le fossé qui se creuse entre les élites et le peuple, conduisant à la montée de qui vous savez, que l’on ne développera pas davantage.

À l’heure où Nicolas Sarkozy, dit-on, se prépare à accélérer son retour grand public en politique, cette petite affaire n’est pas à négliger. Les Sarkozy n’ont pas changé, ne changent pas et ne changeront probablement jamais. C’est ainsi.

À l’heure où les Français exigent de leurs responsables politiques ascèse et transparence, les Sarkozy continuent de vivre dans les années 80/90, entre Berlusconi et Tapie.

Des avantages obsolètes

Un aspirant au retour à la plus haute fonction aurait déjà tiré les leçons de ce qu’est devenue la France d’aujourd’hui, et des causes personnelles de sa défaite présidentielle. Mais pas l’ancien président, qui laisse ses proches bénéficier de privilèges devenus obsolètes aux yeux des contemporains.

Il est vrai que les derniers échos qui nous parviennent des réflexions politiques de Nicolas Sarkozy sur l’état de la France et des Français ne laissent pas entrevoir des signes de changement. Si l’on en croit certaines gazettes, quand il évoque son successeur, Nicolas Sarkozy ne porte pas de jugement sur son action politique, mais sur son physique.  « Tu l’as vu, ce petit gros ridicule qui se teint les cheveux, aurait-il dit à un visiteur. T’en connais, toi, des hommes qui se teignent les cheveux ? »

Voyage gratuit Paris-New York, blague indigne sur le physique de François Hollande : les Sarkozy s’amusent entre deux passages à l’Élysée. Car à n’en pas douter, c’est ainsi qu’ils voient le cours de l’histoire : « le déluge, ce n’est pas après nous, le déluge c’est maintenant ».

Bruno ROGER-PETIT

Publié dans : REFLEXIONS PERSONNELLES |le 9 juillet, 2013 |Pas de Commentaires »

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