JERÔME CAHUZAC: UN MINABLE MENTEUR DE PLUS !…QU’IL AILLE EN TAULE !…QUANT A HOLLANDE, IL ETAIT SÛREMENT AU COURANT ET N’A RIEN DIT (Thierry LAMIREAU / lesoufflecestmavie.unblog.fr)
Un menteur de plus…à qui le tour ?…SARKOZY ?
Minable comportement d’un Ministre MENTEUR !
Belle image du monde politique !
Tous ces types sont des crapules !
BRAVO Monsieur HOLLANDE…
très beau choix dans votre gouvernement !
HOLLANDE était certainement au courant…puisque des
journalistes avaient les infos…
Le Président a plus de moyens pour savoir que des journalistes !
Si HOLLANDE n’était pas au courant c’est aussi
minable et inadmissible…surtout vu le poste Ministériel occupé
par CAHUZAC !
J’ai rencontré les deux juges aujourd’hui. Je leur ai confirmé l’existence de ce compte et je les ai informés de ce que j’avais d’ores et déjà donné les instructions nécessaires pour que l’intégralité des actifs déposés sur ce compte, qui n’a pas été abondé depuis une douzaine d’années, soit environ 600.000 €, soient rapatriés sur mon compte bancaire à Paris.
A Monsieur le Président de la République, au Premier Ministre, à mes anciens collègues du gouvernement, je demande pardon du dommage que je leur ai causé. A mes collègues parlementaires, à mes électeurs, aux Françaises et aux Français j’exprime mes sincères et plus profonds regrets. Je pense aussi à mes collaborateurs, à mes amis et à ma famille que j’ai tant déçus.
J’ai mené une lutte intérieure taraudante pour tenter de résoudre le conflit entre le devoir de vérité auquel j’ai manqué et le souci de remplir les missions qui m’ont été confiées et notamment la dernière que je n’ai pu mener à bien. J’ai été pris dans une spirale du mensonge et m’y suis fourvoyé. Je suis dévasté par le remords.
Penser que je pourrais éviter d’affronter un passé que je voulais considérer comme révolu était une faute inqualifiable. J’affronterai désormais cette réalité en toute transparence.
Publié le mardi 2 avril 2013, 15:52
Accabler Cahuzac ne sert à rien
Paris – Edwy Plenel, patron fondateur de Mediapart qui a révélé l’existence du compte en Suisse de l’ancien Ministre du Budget, a estimé qu’accabler Jérôme Cahuzac ne sert à rien et qu’il vaut mieux s’interroger sur ce qui s’est passé depuis quatre mois.
En décembre 2012, le site révélait l’existence d’un compte bancaire en Suisse au nom de Jérôme Cahuzac dont les avoirs avaient ensuite été transférés à Singapour, ce que le ministre avait alors catégoriquement démenti.
Il faut s’interroger sur ce mensonge avec la complicité du monde politique et médiatique, a estimé Edwy Plenel interrogé par l’AFP.
Il faut s’interroger sur ce qui s’est passé pendant ces quatre mois, sur ce retour de boomerang qu’avait prévu Mediapart, le monde politique et celui des médias doit se poser la question, a-t-il ajouté.
A Mediapart nous n’avons jamais douté de nos informations, a encore dit M. Plenel, ajoutant: ce qui fait le malheur de la démocratie ne rend pas heureux les journalistes.
Le 19 mars 2012, le Parquet de Paris avait ouvert une information judiciaire pour blanchiment de fraude fiscale. Le même jour, le Ministre quitte le gouvernement, en répétant qu’il est innocent.
M. Cahuzac a finalement reconnu l’existence de ces comptes ce mardi 2 avril 2013 par voie de presse, le jour-même où les juges d’instruction Van Ruymbecke et Le Loire décidaient de sa mise en examen.
(©AFP / 02 avril 2013 18h22)
Hollande a pris acte avec grande sévérité des aveux de Cahuzac
Paris – Le Président français François Hollande a pris acte avec grande sévérité des aveux de Jérôme Cahuzac qui a commis une impardonnable faute morale en niant les faits, a déclaré l’Elysée mardi dans un communiqué.
Le Président de la République prend acte avec grande sévérité des aveux de Jérôme Cahuzac devant les juges d’instruction concernant la détention d’un compte bancaire à l’étranger, a affirmé la présidence.
L’ancien Ministre du Budget a commis une impardonnable faute morale en niant l’existence de ce compte devant les plus hautes autorités du pays ainsi que devant la représentation nationale, a ajouté l’Elysée.
C’est désormais à la Justice d’en tirer les conséquences en toute indépendance, a poursuivi la présidence, soulignant que pour un responsable politique, deux vertus s’imposent : l’exemplarité et la vérité.
L’ancien Ministre du Budget Jérôme Cahuzac a été mis en examen mardi pour blanchiment de fraude fiscale après avoir reconnu qu’il avait détenu un compte à l’étranger depuis une vingtaine d’années. Quelque 600.000 euros sont actuellement déposés sur ce compte ouvert en Suisse et transféré à Singapour en 2009.
A plusieurs reprises, il a affirmé ne pas posséder de compte bancaire dissimulé, et l’avait proclamé devant la représentation nationale.
(©AFP / 02 avril 2013 18h32)
Vous n’êtes pas un homme seul, M. Cahuzac
Dans un communiqué, il se dit « dévasté par le remords » et demande pardon pour « une faute inqualifiable ».
Il s’en est fallu d’un cheveu…
Le plus accablant n’est pas qu’un fraudeur soit devenu Ministre du budget, non !
Ce qui choque, c’est que cette affaire revête un tel caractère de singularité aux yeux du monde politique et médiatique.
La surprise générale affichée n’a d’égale que l’hypocrisie de tout les beaux parleurs.
Combien de Cahuzac évoluent-ils dans ces sphères ? Sans parler des malhonnêtes de tout poil qui hantent celle de l’économie et du profit proprement dit.
Non, le plus accablant c’est qu’il a fallu un extraordinaire concours de circonstances pour que ce poisson d’avril se retrouve le ventre en l’air à la surface.
Premièrement que le citoyen mis en examen soit préalablement passé de la condition de capilliculteur à celle de Ministre du budget.
Deuxièmement, qu’un répondeur téléphonique ait malencontreusement enregistré à l’insu du plein gré de l’intéressé une conversation compromettante.
Troisièmement, que le possesseur de cet enregistrement ait eu la constance de le garder au frais pendant une dizaines d’années.
Quatrièmement, qu’il l’envoie après ce long délai à qui il fallait précisément le communiquer : Mediapart, Journal en ligne d’information généraliste, s’adressant à une clientèle que ni l’offre papier existante ni l’offre en ligne ne satisfont aujourd’hui.
Cinquièmement, que ce journal consacre de longs efforts à une investigation difficile.
Sixièmement, que contre vents et marées il soutienne si fortement les conclusions auxquelles il avait abouti.
Septièmement, que la Justice se saisisse enfin de l’affaire.
Pour un poisson crevé qui attire tous les regards aujourd’hui, combien de prédateurs évoluent-ils en eaux profondes, qui jamais ne seront découverts ?
Et que penser des responsables politiques les plus hauts placés qui se sont durablement laissé rouler dans la farine avant d’ouvrir aujourd’hui des yeux de merlans frits ?
Il faut craindre que nombreux seront leurs électeurs qui à l’avenir préfèreront la pêche à la ligne à l’accomplissement de leur devoir civique.
URL de cet article 20010
Cahuzac : La faute à pas de chance
Pour un politique qui se fait prendre, combien sont impunis ? Le risque réel de se faire prendre est de combien ? Regardez les élus qui ont eu ce genre de problème depuis seulement 15 ou 20 ans, où sont-ils ? Combien sont encore en place ? Combien sont recyclés dans des commissions ? Combien occupent ensuite des postes importants dans des grosses entreprises ? Récemment j’ai même vu Woerth qui paradait sur un plateau télé ! Au final ils ne risquent pas grand chose et portent parfois eux même plainte pour diffamation, les plus gonflés demandent même des dommages et intérêts. Et il y a plus de chance de passer à travers les mailles du filet que de faire la Une des journaux.
L’on s’aperçoit aussi, de plus en plus, de la main mise d’une élite politique et économique sur les groupes de presse, qui ont plus tendance à fustiger celui qui dévoile « un problème », plutôt que de mener à leur tour une enquête pour tenter de faire la lumière sur l’affaire. Le copinage des politiques avec les médias et leur accointance avec le monde des affaires posent un sacré problème de déontologie !
Mais au final, que ce soit au niveau local, régional ou national, ces gens là ont bien raison, oui parfaitement, le risque encouru est quasi nul, et même s’ils trainent des casseroles grosses comme des semi-remorques, les électeurs revotent pour eux : ainsi les plus cons ne sont pas ceux que l’on croit. De toute façon ce système ne tient qu’avec le consentement passif des citoyens. Et les citoyens sont de plus en plus passifs et consentants, donc finalement ils ont les élus qu’ils méritent ! Ils ont même parfois cette formule choc « si t’étais à leur place, tu ferais pareil ! », formule toute chaude qu’on leur a mise dans la tète pour légitimer les dérives des élus.
Toute cette « intelligentia » confond son mandat politique avec la présidence générale d’une multinationale. Ils sont habitués à ce que tout leur est dû, à tout avoir gratuit, ils ne sont pas au service de l’État, mais considèrent que l’État est à leur service. C’est leur chasse gardée, il faut faire partie de la « nomenklentura » pour y avoir droit ! Et l’on nous parle de république irréprochable ! Conflits d’intérêts ne fait pas partie de leur vocabulaire !
Et les plus jeunes qui se lancent dans cette carrière ne sont très souvent qu’une caricature absolue de politiciens …. Combien d’années vont-ils passer à travailler comme la majorité des français ? Que comprendront-ils dans 20 ans au quotidien d’un salarié, d’un chômeur ou d’une mère de famille rentrant après une journée épuisante, et sans « personnel de maison » pour l’aider ? Oh, bien sûr ils diront : je viens de…, j’ai connu le…, ça n’a pas été facile, mais…, ils commencent déjà à écrire leur futur discours qui les légitimera dans 20 ou 30 ans ! À part le feutre des bureaux politiques, l’ambiance aseptisée des plateaux télé et les discours à l’assemblée, que connaissent-ils de la vraie vie ?
La place est tellement bonne que l’on essaie constamment d’y placer la famille et les amis, pas étonnant de retrouver toujours les même depuis 40 ans. Il ne faut pas que la politique devienne un métier, c’est pour cela qu’il faut limiter le nombre de mandats. Et il ne s’agit pas seulement de nombre en matière de cumul, mais bien de nombre en matière de durée ! Le politique doit être au service du citoyen et non l’inverse, les élus doivent être révocables et rémunérés sur la base du salaire moyen d’un salarié !
Le discours est tellement bien rodé que certains trouvent légitime leurs salaires et avantages démesurés. Mais, des milliers de militants consacrent de nombreuses heures en dehors de leur journée de travail à faire de la politique simplement par conviction. Alors nous faire croire qu’avec un salaire élevé un politique sera moins sujet à être corrompu : c’est raté !!!
Sur Conscience Citoyenne Responsable
http://2ccr.unblog.fr/2013/03/24/cahuzac-la-faute-a-pas-de-c…
URL de cet article 20016
Cahuzac a tenté de placer 15 millions d’euros en
Suisse en 2009
GENEVE – L’ancien Ministre français du Budget, Jérôme Cahuzac, a cherché à placer 15 millions d’euros en Suisse en 2009, annonce dimanche la télévision publique suisse (RTS).
Il aurait tenté de placer cet argent dans un établissement de gestion financière à Genève en 2009 mais l’établissement aurait refusé par crainte de complications ultérieures, Jérôme Cahuzac étant une personnalité exposée politiquement, selon des informations bancaires recueillies par la rédaction de la RTS, écrit la RTS sur son site.
Avec l’acceptation en 2009 par la Suisse de se conformer à partir du 1er janvier 2010 aux règles de l’OCDE en matière d’évasion fiscale, M. Cahuzac a cherché à escamoter ses avoirs et a pu clore son compte à la banque UBS avec l’aide de la société financière Reyl et Cie qui a placé l’argent dans la succursale de Singapour de la banque privée suisse Julius Baer.
La somme concernée par cette opération est de 600.000 euros, comme l’a dit M. Cahuzac et comme l’a laissé entendre à la presse le procureur genevois Yves Bertossa, en charge de l’enquête.
Le parquet de Genève, qui a saisi les documents bancaires concernant ce compte chez UBS et chez Reyl, a précisé ne pas avoir étudié le détail des mouvements de ce compte, tâche qui reviendra au parquet de Paris, à l’origine de la demande d’entraide judiciaire.
Il n’y a pas eu de perquisition chez Julius Baer. Le parquet de Genève n’a pas exclu de recevoir des demandes complémentaires de Paris.
Selon la RTS, des sommes plus importantes auraient été déposées ou transférées par Genève dans les années précédentes, c’est-à-dire avant 2009.
La somme de 15 millions était le chiffre donné par Mediapart, le site français d’information qui a révélé l’affaire.
Des sources spécialisées, contactées par l’AFP, n’excluent pas aussi l’existence d’un autre compte et s’étonnent de la relative modicité de la somme transférée sur Singapour compte tenu des frais facturés pour de telles opérations.
Samedi 6 avril 2013, le quotidien zurichois Tages Anzeiger a affirmé que l’ancien ministre avait menti à la banque Julius Baer en fournissant un certificat fiscal falsifié pour obtenir le transfert à Singapour.
En tant qu’intermédiaire financier, Reyl & Cie n’était pas soumise aux mêmes règles que les banques et ne devait pas fournir de renseignement sur les détenteurs de ses comptes.
Reyl & Cie a ouvert auprès de l’UBS un compte omnibus, soit un compte comprenant les fonds de plusieurs clients, seulement connus de la banque, et parmi lesquels figurait Jérôme Cahuzac, dont l’argent est resté de facto à l’UBS.
En 2009, après que la Suisse s’est déclarée prête à accorder l’aide judiciaire en cas d’évasion fiscale, Jérôme Cahuzac a estimé que la situation devenait trop dangereuse à Genève et a demandé à Reyl & Cie de transférer les fonds sur un compte ommnibus à Singapour, auprès de la filiale de la banque Julius Baer .
La banque Julius Baer a réagi avec prudence, a écrit le Tages Anzeiger. Elle a réclamé à Reyl & Cie, bien que rien ne l’y obligeait, un formulaire appelé formulaire A, qui fait apparaître le nom du détenteur des fonds.
Lorsque les banquiers de Julius Baer ont vu qu’il s’agissait d’un homme politique, ils ont demandé un document certifiant que les fonds avaient bien été déclarés au fisc compétent.
Selon des recherches effectuées par le Tages Anzeiger, Jérôme Cahuzac a présenté un certificat fiscal falsifié. Il a également assuré que ces 600.000 euros provenaient de son activité de chirurgien esthétique, ajoute le journal. En conséquence, Julius Baer a autorisé l’opération de transfert de fonds.
(©AFP / 07 avril 2013 15h51)
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