Les forces françaises utilisent
des armes à l’uranium « appauvri » au MALI

Arrivée de soldats togolais à l’aéroport de Bamako, le 17 janvier 2013. Ces militaires ont été les premiers éléments de la Force d’Intervention Ouest-Africaine (Misma), devant chasser les groupes armés occupant une grande partie du MALI. Quelque 1.000 membres de cette force, dirigée par un général nigérian, Shehu Abdulkadir, étaient déployés au Mali à la date du 26 janvier 2013. L’Afrique de l’Ouest veut, à terme, déployer environ 6.000 de ses soldats au Mali, mais cet objectif est ralenti par de sérieux problèmes de financement et de logistique pour les pays contributeurs.
(AFP PHOTO / Fred DUFOUR)
IRIB- Les militaires français utilisent des armes interdites, pour combattre les groupes armés, au Nord du Mali.
Dans un communiqué, le groupe Ansar Eddine a annoncé que les forces françaises utilisaient des armes à l’uranium « appauvri », d’une grande puissance d’explosion, dans le bombardement des grottes de la région montagneuse Ifogas.
«En outre, les forces françaises et maliennes ont empoisonné plusieurs puits d’eau, près des monts Ifogas, dans le Nord», ajoute le communiqué.
Un ancien commandant du mouvement Ansar Eddine a confirmé la nouvelle, ajoutant que les militaires français ont inventé, ainsi, une nouvelle tactique, pour intensifier l’encerclement des hommes armés, qui ont pris refuge, dans les monts Ifogas, suite à l’escalade des affrontements, dans le Nord du pays.
Avec l’autorisation de l’ONU, le feu vert des Etats-Unis et l’appui de la Grande Bretagne, de l’Allemagne et de certains pays du Moyen-Orient, dont les Emirats Arabes Unis, la France a attaqué, le 11 janvier 2013, le Mali. Cette guerre a commencé, sous couvert de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, mais, en réalité, pour exploiter les potentialités économiques de ce pays et renouveler les antécédents colonialistes de la France, en Afrique. Malgré l’objection de l’opinion publique et les critiques venant des personnalités ou partis politiques, dont le parti du Travail et l’UMP, sans oublier l’affaire de la prise d’otage sanglante, au Sud de l’Algérie, qui était une conséquence de l’attaque française, contre le Mali, trois mois après l’enclenchement de la guerre, Paris continue toujours ses opérations militaires, au Mali.
Le Président français, François Hollande, a confirmé, hier, la mort de 5 militaires français, au Mali. Or, les observateurs politiques, faisant allusion à l’escalade des affrontements, dans le Nord malien, et surtout l’intensification, au cours de ces derniers jours, des attaques rebelles, estiment que les forces françaises finiront par s’embourber, dans l’impasse malienne. La France a engagé des dizaines d’avions de guerre, un grand nombre d’effectifs de la force terrestre et une grande quantité d’armes lourdes ou légères, dans le conflit, au Mali.
Le Ministre français de la Défense, Yves le Drian, a annoncé que son pays avait augmenté à 4.000, le nombre de ses forces, au Mali. Paris a, en plus, annoncé que les forces françaises resteraient, au Mali, tant que cette présence s’avèrerait nécessaire. Dans ces opérations, la France profite, évidemment, de l’appui logistique occidental, surtout, américain, et même, de certains pays africains. Il semblerait que l’Occident ait noué ses intérêts à ces guerres, qui s’effectuent, sous prétexte de la lutte contre le terrorisme, dans certains pays du monde, une approche qui est devenue, malheureusement, un processus légitime, ou presque…
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