EN FRANCE L’URANIUM « APPAUVRI » RESTE UN TABOU !
En France l’uranium « appauvri »
reste un sujet tabou
(Guy POUSSY / 15 janvier 2001)
La France a mis au point des obus-flèches à uranium « appauvri » (UA) qui équipent ses chars de combat « Leclerc » depuis leur mise en service en 1991 ainsi que des munitions pour certains aéronefs. Le Ministre des Armées, nie l’utilisation des munitions U.A. par l’armée française. Il nie aussi la contamination de soldats français ayant participé à la guerre du golfe et du Kosovo. En 1995, trois journalistes Jean BERNARD, Clément SARRASIN et François WEILL menèrent une enquête. Leur article: « la tempête du désert était radioactive » fut proposé à différents journaux, la publication fut refusée. L’article fut soumis à Pierre Zarka, directeur de « l’Humanité », il ne l’a jamais publié.
LE LOURD SECRET
DE LA GUERRE DU GOLFE:
La « Tempête du désert » était radioactive!
Révélations sur un crime de guerre…
et d’autres à venir
Une enquête de Jean BERNARD, Clément SARRASIN et François WEILL
Il existe depuis la guerre d’Irak un « mystère du syndrome du Golfe ». Depuis plus de quatre ans un « mal non identifié » continue à faire des victimes dans les rangs des combattants, voire de leur descendance. Émanation d’incendies ? Gaz de combat ? Maladie inconnue ? Nombre d’hypothèses ont été avancées sans que l’armée des USA (dont plusieurs dizaines de soldats sont atteints) ne rompe un silence étrange et inquiétant… Mais les apprentis sorciers se vantent-il de leurs erreurs mortelles ? Car il est aujourd’hui avéré que furent pour la première fois utilisées massivement lors de ce conflit des munitions radioactives ! Inconscience ou action délibérée, les USA comme la France continuent à fabriquer ce type d’armes… Fin d’un mystère ou début d’un scandale ?
La Guerre du Golfe, qui fut certainement la plus médiatisée à ce jour, fut qualifiée de « guerre propre », privilégiant les « opérations chirurgicales » aux affrontements conventionnels. La rapidité avec laquelle les forces de l’alliance américano-européenne anéantirent la résistance de l’armée irakienne n’étonna aucun spectateur, la supériorité technologique et celle du nombre étant évidente… Les plus surpris furent les militaires irakiens, lorsqu’ils constatèrent que les chars américains bénéficiaient d’une portée de tir de près de mille mètres supérieure aux leurs accompagnée d’un pouvoir de destruction stupéfiant… Ils ne pouvaient à l’époque savoir qu’ils servaient de cobayes à la première utilisation « in vivo » d’une nouvelle génération de munitions à base d’uranium « appauvri » !
Le fait serait sans doute resté confidentiel (défense ?) sans ce fameux « syndrome du Golfe » dont nombre de soldats américains furent affectés: troubles cardiaques et pulmonaires, perte de mémoire, chute des cheveux… Un an après le conflit naissaient aux USA des enfants anormalement conformés, pour certains hydrocéphales, pour d’autres avec une oreille ou un oeil en moins…En 1993, le « Veterans Affairs Departement » avoua l’existence d’une « maladie inconnue » chez les anciens de la Guerre du Golfe.
En 1994, l’observation médicale de certains sujets mit en lumière une troublante similitude entre les symptômes constatés et des cas connus d’irradiation par ingestion. Impossible dès lors pour l’armée américaine de continuer à dissimuler les effets secondaires de quelques « bavures fratricides » ayant entraîné la mort et l’irradiation de nombreux soldats américains. Immédiatement prise à partie par une commission du Congrès, la « grande muette » américaine dut alors reconnaître l’utilisation sur le terrain de munitions à composantes d’isotope U 238 dont les effets secondaires avaient été largement sous-évalués, sinon délibérément ignorés…
En effet, le développement de ce type -de munition remonte au début des années 70. Celles-ci étaient à l’époque motivées par la recherche d’une plus grande portée de tir et d’une meilleure capacité à percer les blindages. L’uranium « appauvri », disponible en grande quantité et d’un faible coût, offrait toutes les caractéristiques requises pour la conception de l’alliage idéal: extrême densité (trois fois plus que l’acier) et très faible résistance à l’air, permettant à un obus-flèche de 120 mm d’atteindre la vitesse de Mach 5 pour une portée supérieure de mille mètres à celle d’un projectile conventionnel. En outre, l’exceptionnelle concentration d’énergie provoquée par l’impact démontrait des capacités inégalées à percer les blindages jusqu’alors réputés invulnérables…
La radioactivité de l’U.A. étant faible sous forme de métal inerte (voir encadré), fut-il fait fi délibérément des risques de contamination chimique du nuage de micro particules engendré par l’explosion de ces munitions ? Un incident significatif pourrait le laisser penser: en 1979, une usine d’Albany qui fabriquait des munitions de 30 mm en U.A. pour l’U.S. Air Force fit l’objet d’une enquête pour dépassement du taux de radiation autorisé qui amena à sa fermeture définitive en 1983 ! La radioactivité constatée n’excédait pourtant que de peu les 150 micro Curie, soit l’équivalent du rayonnement provoqué par environ 400 g d’isotope U 238… Comment est-il possible d’imaginer que le risque engendré par l’utilisation intensive de ce type de munition lors d’un conflit n’ait pu être dès lors pris en compte ?
On sait aujourd’hui que durant la guerre éclair de 100 heures dans le Golfe, 940.000 cartouches de 30 mm et 4.000 obus de 120 mm en U.A. ont été tirés par l’aviation et les chars américains. Le poids des éclats ainsi répandus sur le champ de bataille est évalué à 300 t ! Ces munitions ont entraîné la destruction de plus de 3.000 chars et 1.856 véhicules blindés irakiens (1). En Novembre 1991, un rapport de l’Atomic Energy Authority de Grande Bretagne a révélé que les déchets d’U.A, pourraient être la cause de 500.000 morts potentiels et précise « qu’il y a certains endroits où suffisamment de cartouches ont été tirées pour que la contamination localisée sur les véhicules et au sol excède les limites autorisées pour les équipes de nettoyage… » (2). Cette étude se basait à l’époque sur l’hypothèse selon laquelle 25t de munition d’U.A. avaient été utilisées… En fait le douzième de la réalité !
A la suite de ce rapport, Ramsey Clark, ancien chef du « Département of Justice » des Etats Unis a ouvertement dénoncé l’utilisation de ce type d’armes comme « crime de guerre »(3)…
Quatre ans se sont écoulés depuis la fin de la Guerre du Golfe. Les conséquences de l’embargo maintenu contre l’Irak sont aujourd’hui difficiles à estimer… quinze mille morts par mois, peut-être plus?… Combien de générations d’Irakiens sont-elles par contre condamnées à une effroyable mort lente et qui en portera la responsabilité devant l’Histoire ? Est-il imaginable que de telles armes soient encore produites et puissent être utilisées dans un conflit à venir ?
La France produit-elle de telles armes ? Hélas oui, et il semble paradoxalement que la Guerre du Golfe en ait stimulé la fabrication.A la poursuite de l’U.A.
Nous avons mené une enquête discrète dans le monde des apprentis-sorciers et fait de stupéfiantes découvertes en France, en suivant la piste de 75 tonnes de ce fameux uranium « appauvri » du Massachusetts au canon du char Leclerc…
Point de départ de toute enquête: la documentation. Début Mai 1995, nous prenons connaissance grâce au CDRPC (Centre de Documentation et de Recherche sur la Paix et les Conflits) à Lyon d’un surprenant document daté du 1er Février 1991, soit un mois jour pour jour avant la fin de la Guerre du Golfe et émis par le N.R.C. (Nuclear Regulatory Commission) des USA. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une autorisation d’exportation aux fins de fabrication de munitions de 75 tonnes d’U.A. au bénéfice d’une société française, la CERCA à Bonneuil, dans le Val de Marne. La prise d’effet de cette licence est le 1 er Mars 1991, soit trois jours exactement après la fin des hostilités !… Nous savions déjà que des recherches visant au « durcissement » à l’U.A. des obus-flèches avaient été menées en France durant la décennie 70 à 80 pour avoir recueilli de précieux témoignages d’un certain nombre d’ingénieurs de l’armement ayant travaillé à l’époque sur ces programmes… Rien d’étonnant à cela, notre industrie de l’armement n’ayant pas la réputation d’être la moins performante.Curieuses constatations:
- La société désignée comme fournisseur dans ce document est la Nuclear Metal inc. (Mass. USA) qui n’est autre que l’un des principaux fabricants de munitions auxquels l’U.S. Army et l’U.S. Air Force avaient commandé dans les années 70 à 80 plusieurs centaines de milliers de munitions en U.A. pour mener des essais sur quatre sites dont la décontamination est aujourd’hui estimée à plus d’un milliard de dollars !… C’est aussi, avec Aerojet Heavy Metals l’une des sociétés autorisées par la NRC à conserver un rythme de production de temps de guerre pour recomplèter les stocks d’armes en U.A. après la guerre du Golfe…
– L’activité de la CERCA S.A. ne concerne nullement la fabrication d’armement, son objet déclaré étant « Recherche, études et mise au point de combustibles nucléaires, études et mise au point des procédés de leur fabrication, traitement et exploitation de ces procédés… » En outre « l’usine de Bonneuil », spécifiée comme destinataire final du produit, ne figure nulle part comme établissement secondaire de cette société au capital de 20 millions de francs dont deux des actionnaires les plus représentatifs ne sont autres que FRAMATOME et COGEMA… Son siège social se trouve dans la tour Fait à la Défense où elle voisine avec d’autres sociétés « très spécialisées ». Plus étrange encore, le site de Bonneuil semble aujourd’hui « mis en sommeil ».
L’enquête sur place nous révélera l’éphémère existence d’une petite SARL au capital de 50.000 F: La CERCA-NUKEM (CECCN), dissoute le 29 Août 1994 et dont la durée de vie peut sembler avoir été étrangement liée à la validité du document de la N.R.C. . Cette société aurait-elle donc été constituée dans le seul but de servir de couverture à un transfert devant être le plus discret possible ? Il n’y aurait rien d’étonnant à cela, ce type de montage étant monnaie courante dans ce genre d’opérations… Mais comme il existe toujours une faille, même dans les secrets les mieux gardés, nous apprendrons que si l’U.A. en question a bien transité par Bonneuil, il fut en réalité transféré à l’usine S,I.C.N. d’Annecy, filiale à 100% de la COGEMA qui ne fait aucun mystère dans ses plaquettes commerciales de sa participation à des applications militaires de l’uranium métal, naturel ou « appauvri »…
Etrange coïncidence, nous avions localisé à peine à une quarantaine de kilomètres d’Annecy (donc de la SICN), une des entreprises françaises les plus performantes dans le domaine très particulier des obus-flèches… Entreprise discrète s’il en est, la société CIME BOCUSE ne figure pudiquement dans les pages jaunes de l’annuaire qu’à la rubrique « Métallurgie »… Point d’entreprise d’armement dans le département de Haute Savoie à plus forte raison à St. Pierre en Faucigny, charmant petit bourg de 5000 âmes niché au creux d’une vallée…
Même le bulletin municipal reste très discret sur la nature des activités de l’entreprise et la décrit ainsi: « …Cette entreprise très importante et forte de 200 salariés il y a quelques vingt ans est réduite à 80 emplois après plusieurs « plans sociaux » successifs. Rachetée par un groupement d’intérêt national, elle est en passe de trouver un régime de croisière avec de réelles et intéressantes possibilités… »
En fait le « groupement d’intérêt national » dont il est fait mention n’est ni plus ni moins que le GIAT (Groupement Industriel de l’Armement Terrestre) mais le bulletin n’en souffle mot. Il se montre en revanche plus disert sur la part du budget communal que représente la contribution de l’entreprise: 25%!…
Pour trouver CIME – BOCUSE il faut savoir et vouloir. Vue de l’extérieur, l’usine elle-même ne paye pas de mine et la sécurité visible se limite à l’entrée à une guérite et une barrière des plus communes dans toute entreprise industrielle d’importance moyenne. Autour du site court une clôture bien anodine. Ses secrets semblent protégés surtout par la discrétion plus que par d’ostensibles dispositifs. En revanche on ne badine pas sur la sécurité à l’intérieur de l’usine. Tout manquement aux règles de sécurité en matière de protection individuelle y serait particulièrement sanctionné comme par exemple l’oubli du masque de protection des voies respiratoires…
Règles de sécurité aussi en matière de filtrage des entrées et des sorties par le service de garde, notamment pour les transporteurs locaux qui assurent avec leurs camions l’essentiel des livraisons de matières premières mais qui, curieusement, selon un des responsables, ne s’étend pas à la nature de la cargaison. Tandis que les produits finis sont évacués par les mêmes moyens.
Bien que le haut savoyard n’ait pas une réputation de bavard, une discrète et patiente enquête auprès des habitants nous confirmera l’existence de deux modèles de munitions flèches d’aspect rigoureusement identique mais dont l’une, nettement plus lourde que l’autre, ne peut correspondre qu’à l’APF -.SDS – FI, décrite dans notre encadré…
Dans un rapport de synthèse en date du 3 Décembre 1987 intitulé « La munition-flèche: L’apport industriel et commercial de CIME – BOCUSE dans le développement et la vie d’un nouveau produit », l’entreprise ne laisse planer aucun doute sur l’exceptionnelle bienveillance de la D.G.A. à son égard, elle qui est détentrice du brevet des « pénétrateurs DENAL » pour munitions de gros calibre à énergie cinétique. Exceptionnelle bienveillance qui se manifeste, le rapport dixit, par une « coopération technique CIME-BOCUSE – DGA – EFAB » comportant la mise à disposition des moyens d’essais statiques et dynamiques de la DGA et un « programme de fournitures d’essai pour la sélection des matériaux ».
Est-il envisageable que tout ou partie des 75 tonnes d’U.A. d’origine américaine dont nous avons pu suivre l’étrange parcours jusqu’à Annecy aient pu faire une quarantaine de kilomètres supplémentaires pour bénéficier du savoir-faire de CIME-BOCUSE, devenue GIAT ?
Reste une question et non des moindres: pourquoi la France qui dispose du parc de centrales électronucléaires le plus puissant d’Europe et par conséquent d’un stock plus que considérable d’U 238, aurait-elle eu besoin d’en importer des USA ? La subtilité de cette intéressante question n’échappera à personne, chacun étant libre d’échafauder sa propre théorie en la matière…
La France continue donc de fabriquer aujourd’hui, et sans trop s’en cacher, des munitions identiques à celles que les américains utilisèrent massivement avec les effets désastreux que l’on sait dans le Golfe. Inconscience criminelle dictée par une « sorte d’obligation » aussi tactique que commerciale ou mépris délibéré des règles de la guerre ?
Questionné sur ce point précis, le Général Pierre Marie GALLOIS ne fait pas dans la dentelle:
- »Les Américains se sont conduits en apprentis-sorciers. L’utilisation de ce type de munitions relève du mépris le plus absolu de toutes les règles qu’un militaire se doit de respecter… L’obstination à vouloir percer les blindages est d’une imbécillité totale, le fait étant parfaitement connu, et ce depuis de très longues années, que le seul effet de choc produit par l’impact d’un obus contre la tourelle d’un char suffit à faire exploser la tête de ses occupants! …Qui plus est, les effets induits par la propagation des particules d’uranium à la suite des explosions sont qu’on le veuille ou non – même indirectement – du domaine de la guerre chimique. Admettre la généralisation de ce type d’armes revient à légaliser la contamination par radioactivité et ce pour une durée sans comparaison avec les conséquences des bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki. Ce ne peut être considéré que comme un crime contre l’humanité!… Quant au fait que les Français persistent en la matière, il n’y a à cela rien d’étonnant car, depuis 1945, il y a chez nous une tradition bien établie de suivre les Américains en toutes choses et surtout dans leurs pires conneries… Reste peut être la seule chose réellement importante dont le monde entier n’a cure: le peuple d’Irak, déjà soumis à un embargo criminel qui, comme tous les embargos, n’atteint que les innocents est en prime affligé par nos soins d’un inguérissable fléau dont les peuples « civilisés » que nous prétendons être détiennent la responsabilité!… ».Qu’est-ce que l’Uranium 238?
L’uranium 238 est un isotope (même corps dont le noyau comporte un nombre différent de neutrons) de l’uranium.
La plus grande partie de cet isotope provient aujourd’hui des déchets. des centrales électronucléaires qui utilisent pour la fission l’isotope U 235, lequel ne représente que 0, 7% de la masse initiale de minerai.
Un stock représentant aujourd’hui plus d’un million de tonnes dans le monde « à recycler » dans l’armement par exemple…
L’uranium 238, dit uranium « appauvri », est à l’état neutre peu radioactif (1 Curie par tonne) le danger d’irradiation directe peut être considéré comme quasiment nul. Néanmoins, l’aérosolisation provoquée au moment de l’impact et de l’inflammation d’un projectile à base d’uranium « appauvri » rend à l’isotope U 238 toutes .ses facultés radioactives par la production d’un nuage de micro particules (en général inférieures à 5 microns) qui, ingérées, sort directement par les voies respiratoires, soit indirectement par les voies digestives via l’eau ou les aliments contaminés, et se fixent sur les muqueuses. Dès lors, sa radioactivité commence à produire sur l’organisme des effets destructeurs qui s’étendent à des mutations génétiques affectant la descendance des êtres vivants contaminés.
Très lourd, il pénètre profondément dans le sol, polluant les récoltes en surface et les nappes phréatiques, rendant toute décontamination quasi-impossible. Le fait le plus terrifiant réside dans la durée de vie de cet isotope qui est de l’ordre de 4,5 milliards d’années…
A-t-on alors, par l’utilisation consciente ou inconsciente de munitions en U.A, condamné une grande partie de l’Irak à une insidieuse mort lente et inventé la « guerre éternelle « ?Code APF – SDS – FI
Les trois chars les plus performants de l’OTAN (Leclerc français, Leopard II allemand et MIA2 Abrams U.S) sont tous équipés d’un canon de 120 mm à âme lisse et tous trois sont susceptibles de tirer des obus flèches (en tungstène ou en U.A.)…
Ce type de munitions figure au « Catalogue des matériels français de défense terrestre » sous la référence OTAN APF – SILS – 1″1 model. Les caractéristiques de performances annoncées ne laissent aucun doute sur la nature de l’alliage employé pour leur fabrication.Le char Leclerc tire de l’uranium!
Concurrent à l’exportation du MI A2 Abrams américain, le char Leclerc, fer de lance de la technologie française de l’armement, ne pouvait pas ne pas suivre l’exemple de son «oncle d’Amérique » tant il est vrai que depuis le débarquement, les GI’s et la Jeep, il n’est pour le français de bon modèle que le modèle américain. Le Leclerc tirera donc des obus flèches en UA. qui font d’ailleurs déjà partie de l’argumentaire des commis-voyageurs du complexe militaro-industriel fiançais. La D.G.A. (Délégation Générale à l’Armement) ne dissimule d’ailleurs même pas les capacités spécifiques du canon principal de ce char …
Le fameux secret du blindage du Leclerc ne serait-il pas par hasard également dû à l’emploi d’UA. dans sa composition ?
N’attendez pas de nous une réponse, il paraît que c’est un secret !
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