NUCLEAIRE: FUKUSHIMA RENFORCE L’IMPERATIF DE TRANSPARENCE ET DE COOPERATION

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NUCLEAIRE: FUKUSHIMA RENFORCE L'IMPERATIF DE TRANSPARENCE ET DE COOPERATION dans REFLEXIONS PERSONNELLES fukushimajpg

FUKUSHIMA renforce l’impératif de

transparence et de coopération

KORIYAMA (Japon) – Réunis dans la région de Fukushima, ministres et experts internationaux ont appelé, samedi 15 décembre 2012, à une plus grande coopération multilatérale et une transparence améliorée pour renforcer la sécurité des installations nucléaires et parer à toute nouvelle catastrophe.

Un accident de la nature de celui survenu à Fukushima ne doit pas arriver une deuxième fois, a insisté le Ministre japonais des Affaires Etrangères, Koichiro Gemba.

A l’invitation du Japon et de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), plusieurs dizaines de ministres et représentants d’organisations ont présenté les actions de leurs pays et appelé à une extension des coopérations.

Au nom du Japon, M. Gemba, né à quelques kilomètres de la centrale Fukushima Daiichi et élu de la province éponyme, a promis une poursuite des interventions sur le terrain et un renforcement de la sûreté nucléaire en lien avec des instances internationales.

Un an et neuf mois se sont écoulés depuis cet accident. Je voudrais que cette conférence soit l’occasion de renforcer les liens avec la communauté internationale pour une coopération dans les tâches de démantèlement, décontamination, traitement des déchets et suivi sanitaire, a-t-il déclaré.

Tokyo veut ainsi répondre à une inquiétude manifestée à l’étranger de voir les Japonais monopoliser ces interventions.

La population de Fukushima s’inquiète des effets des radiations. Il est important de réunir toutes les expertises scientifiques de la communauté internationale pour l’apaiser, a ajouté M. Gemba.

Et d’annoncer: le Japon va demander à l’AIEA d’envisager la mise en place d’un Groupe International de Conseil sur le Démantèlement.

Le Japon s’est aussi engagé à accueillir une mission de l’AIEA pour passer en revue les règles et standards de sûreté que doit décider la nouvelle instance de régulation nucléaire nippone.

L’AIEA va continuer de faire de la résolution de l’accident de Fukushima sa plus importante priorité, a pour sa part promis le directeur général de l’organisme, Yukiya Amano.

Cette instance des Nations Unies doit présenter en 2014 un nouveau rapport complet sur ce désastre survenu le 11 mars 2011 à la suite d’un séisme et d’un terrible tsunami dans le nord-est de l’archipel.

A l’instar d’autres intervenants, la Ministre française de l’Ecologie et de l’Energie, Delphine Batho, a indiqué que son pays considérait qu’une plus grande transparence et un renforcement des examens internationaux sont, avec la stricte indépendance des autorités de sûreté, des fondamentaux indispensables à l’amélioration continue de la sûreté.

L’examen réciproque de la sûreté est nécessaire à chacun d’entre nous car un regard extérieur est toujours un facteur de progrès, a-t-elle insisté.

Sous l’égide de l’AIEA, plusieurs réunions au niveau ministériel se sont déjà tenues depuis le sinistre de Fukushima, débouchant notamment sur l’adoption d’un plan d’actions pour le renforcement de la sûreté des sites atomiques, l’amélioration de la gestion de crise et la protection des populations.

Les Etats ont de nouveau été encouragés samedi à prendre pleinement part à ces programmes.

Il est important d’améliorer la communication avec le public en cas d’urgence nucléaire ou radiologique afin que les réponses appropriées puissent être prises sur la base d’informations scientifiques et objectives, est-il aussi écrit dans le communiqué émis à l’issue de la journée de samedi.

Cette conférence se poursuivra jusqu’à lundi par des sessions plénières et des discussions d’experts.

Parallèlement, des militants antinucléaires ont organisé une contre-conférence internationale Sortir du Nucléaire à Tokyo, ainsi que des manifestations dans la capitale et à Koriyama.

Un millier de personnes ont ainsi manifesté samedi dans le quartier des grands magasins de Ginza pour dire non au redémarrage des réacteurs au Japon ! (où 48 des 50 tranches sont stoppées) et pas besoin des centrales nucléaires.

L’AIEA n’est qu’un instrument de l’énergie nucléaire qui ne protège pas les gens mais les intérêts de l’industrie, a dénoncé Monica Zoppe, militante italienne.

(©AFP / 15 décembre 2012 12h18)

Publié dans : REFLEXIONS PERSONNELLES |le 16 décembre, 2012 |Pas de Commentaires »

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