DES MOTS…DES MAUX…DES PENSEES…EN COMPAGNIE DE PATRICIA PEREZ ALIAS « WANI PITA » (Autorisation spéciale pour « Le souffle c’est ma Vie »)

Des mots…des maux…des pensées…

En compagnie de Patricia PEREZ

alias « Wani Pita »

(Autorisation spéciale

pour

« Le Souffle c’est ma Vie »)

DES MOTS...DES MAUX...DES PENSEES...EN COMPAGNIE DE PATRICIA PEREZ ALIAS

HORRIPILEE

(2007)

Dans les débats, le plus souvent, les questions abordées sont traitées, par des gens plus ou moins compétents et désignés, parmi d’autres – soit par leurs  connaissances sur le sujet, soit par « piston » ou que sais-je encore –par le pouvoir et le système en place.

Il serait judicieux d’accueillir parmi les participants, des «  tout-un-chacun », au  regard ouvert, non limité et constructif pour confronter leurs points de vue avec les autres.

La plupart du temps, quand quelque chose de crucial se dit, qui mérite plus de temps, du fait même qu’il touche à la source du problème appréhendé avec discernement, aussitôt, les détracteurs et l’animateur s’investissent à en faire retomber l’effet, par bêtise, mauvaise foi, emportés par leurs ego démesurés.

Peut être cautionnent-ils aussi le système qui les privilégie. Néanmoins, je précise qu’il existe aussi des exceptions à la règle.

Quoi qu’il en soit, s’éternisant sur des parenthèses, se joutant verbalement sans jamais s’écouter , reléguant ainsi l’essentiel, le bafouant, le débat perd sa raison d’être et c’est décevant, frustrant de toujours voler au plus bas.

C’est le contraire de l’émulation , et c’est trop souvent ainsi que ces occasions de mieux cerner un sujet tombent lamentablement dans la médiocrité.

 DIRE

forets-landaises-262717 AMOUR dans REFLEXIONS PERSONNELLES

(2003)

S’éveiller au fait que l’homme est loin de lui-même, de ce qu’il est véritablement.

Il semble n’être qu’une partie de lui, ignorant sa nature, sa place dans le grand tout, obnubilé qu’il est à se nier en niant les autres, la nature et ses règnes, la planète et son devenir.

Saturé par la peur et la méfiance qu’elle induit, préoccupé par l’argent, par sa seule personne et quelques autres choisies.

Conscience et connaissance de soi, au ralenti, ou avec parcimonie.

Comme pas le temps, pour se connaître, pour se comprendre.

Comme un voile sur son âme, que du blâme dans son cœur et un esprit en perdition.

L’homme est mal en point, sans volonté ni vigilance, irresponsable et de mauvaise foi.

Oui l’homme est petit mais il est grand aussi.

Quand il est un homme véritable. Quand il existe dans toutes ses dimensions.

Quand il se sert de son intelligence, cherchant à se comprendre et à comprendre ce qui est plus grand que lui et ce qui est plus petit.

Quand il se voit, se sent, se ressent, et qu’il en fait autant avec ceux et ce qui l’entourent, même loin.

Reconnaître ses erreurs aux conséquences gravissimes est un premier pas, nécessaire. Le chemin est ardu et c’est le seul .

La vision de l’effroyable en fait partie, comme la vision du mystérieux, du magique, du beau.

A la source et au-delà, dans tout et partout c’est l’amour. 

INERTIE

coucher-soleil-hendaye APOLOGIE

(Septembre 2007)

Inertie, quand tu me tiens, je te hais davantage.

Comme le cœur du volcan sous le calme apparent, écrasée par ta masse, je cherche l’air. Puis je m’abandonne au démon principal qui hante ma vie écorchée.

Mon cœur s’ignore dans le désordre de ma colère ; blessée, dégoûtée, j’erre et me perds dans mes zones neutres.

Ensuite, la mélancolie qui m’est une intime me berce, jusqu’au moment où je ressens l’amour de la Nature  et du Ciel me faire signe.

Leur calme et leur sérénité m’apaisent.

Ainsi consolée au cœur de Mère terre, celle qui m’aime depuis toujours et que j’aime en retour, qui, toute mon existence m’a soutenue, écoutée et régénérée me donnant toutes latitudes.

Maintenant, contemplant les cimes de mes frères sages, je m’en vais rêver dans les nuages ouatés du vaste ciel, où l’aigle m’emporte haut, très haut si haut.

Ainsi suis-je épaisse ou subtile, parfois éteinte glacée et dure, puis brillante, chaleureuse et pleine d’amour, à la mesure de ma colère ou de ma prière. 

CHOIX

amitie COURAGE

La peur ou l’amour ! Le choix nous appartient mais les résultats diffèrent.

Conséquence de l’inconséquence ; bon ou mauvais n’est plus là le seul dilemme.

La vérité seule, tranche quant à tout cela…Mais l’image flagrante de toutes les différences, se joue des limitations des esprits ignorants et malades, pour donner le tout de ses chacun.

Quand l’idée nous deviendra familière, nous ayant testés au plus vif, provoquant des coups de sang sur son passage, nous piétinant à notre propre mesure.

Après un temps de réflexion , regardons à nouveau : tout semble différent, paraît plus clair.

Ecoutons comme nous voyons davantage.

En ce qui me concerne j’ai souffert jusqu’à la moelle et je demeure sans regret aucun.

Je suis comme chacun, grande et petite à la fois dans le grand tout que chacun et ensemble et encore à la fois, nous formons.

Je choisis ma source : l’amour et chemin faisant je suis heureuse d’avoir croisé votre humanité.

CONVENTIONS

arbre DROITS DE L'HOMME

Je me fiche je me fous de vos conventions.

J’ai mes propres valeurs qui vous appartiennent aussi.

En dépit de nos ignorances respectives, je vais mon chemin, celui que je choisis et je mets au rebut vos réticences.

Je ferai ce que je sais faire, ce pourquoi je suis au monde, éprouvant la co-existence de l’intolérable et du meilleur.

Je le ferai comme d’autres avant et après moi l’ont fait, le feront.

Et même dérisoire à l’échelle, il deviendra ce pourquoi je dois le faire, car tout se joue en permanence dans l’immensité incommensurable du Grand Mystère.

Tout moi dans le Grand moi. Je m’abandonne et me contiens.

Mes mains au bout de mes bras ouverts agrandissent le Grand Cercle du un en Un.

Levez-vous ! Il est temps d’être vraiment celui que vous êtes, que vous sentez que vous êtes, « sans peur et sans reproche », «  un pour tous et tous pour un ».

 APOLOGIE DU VRAI COURAGE

afrique_pacifique_blue_marble_2012 ENVIRONNEMENT

De nombreux êtres humains se sont succédés pour nous réveiller, en formulant ce qu’à coup sûr nous ressentons et ne savons pas oser dire ou dénoncer.

Beaucoup d’entre ceux-là sont même morts d’avoir dit la vérité.

Le courage de dire, de faire malgré les obstacles immenses.

Quand enfin, allons-nous commencer à comprendre qu’il est urgent de donner le meilleur de nous-mêmes  pour changer les bases d’un système qui détruit l’humanité et l’univers entier dans tous ses règnes et éléments ?

Et tout ce gâchis s’opère dans le cadre de démocraties bâtardes du monde entier, sous l’autorité irrespectable des politiques passifs, sans conscience ni caractère devant les grands problèmes semés à toutes les sauces et tous azimuts.

Quand comprendrons-nous que nous sommes tous reliés par le destin de notre planète et de ce que nous en faisons ?

Ceux qui nous gouvernent ne se préoccupent que de rendre les riches plus riches et les pauvres plus pauvres et nous empêchent de vivre, de penser à ce que nous sommes véritablement, de nous aimer.

Pourtant nous savons bien que nous avons tous les mêmes besoins essentiels partout sur la terre.

La même sève coule dans nos veines à tous.

Allons réfléchissons ! Ces besoins vitaux communs appellent à comprendre le lien qui nous unit tous.

En vérité, bien que différents nous venons tous de la même source, comme des frères sur la terre.

Le système a toujours essayé de nous cadrer pour nous endormir avec ses critères malsains depuis l’école maternelle.

Et le temps de comprendre la grande embrouille, puis d’oser affronter les foudres qui s’abattent sur les diseurs de vérité…

Les réfractaires ont toujours des problèmes, certes, mais les « bien-pensants » en ont de bien plus graves, qui ne sont pas lucides pour s’apercevoir des manipulations crapuleuses qui s’opèrent.ou qui y participent.

Il est temps de se réveiller, de s’éveiller ; temps de réfléchir pour comprendre et oser se jeter à l’eau, pour de bon, une bonne fois pour toutes les occasions manquées.

Ne plus fuir ses responsabilités, dire enfin ce qu’on pense au risque des étiquettes que la plupart ici, excellent à coller.

Eh oui ! C’est ce qu’on nous fait vivre : le grand mensonge par le formatage et la corruption.

Mais c’est aussi ce que nous acceptons, ce à quoi nous nous résignons..

Attirer une énième fois l’attention sur le besoin vital et urgent de se positionner en faveur de la vie pour fonder ensemble,  les bases d’une véritable humanité.

Oser refuser de vivre sous la coupe d’un faux pouvoir qui nous anéantit et nous muselle.

Quant àla Presse, elle est formatée à un point qui fait honte même si existent aussi de véritables et bons journalistes.

En France, on se préoccupe de tout ce qui se passe partout dans le monde, d’anti-démocratique ou en matière d’atteintes aux Droits de l’homme, mais on ne prête qu’une attention ponctuelle à ce que vivent les 10% de chômeurs, les r-m-istes, les handicapés, les mères ou pères seuls à élever leurs enfants, les demandeurs d’emploi, les bas et moyens salariés, ceux qui vivent dans leurs voitures ou dans la rue, les personnes âgées et les sans-papiers…etc.

On ne se préoccupe que de ce qui se passe ailleurs, ignorant ce qui se passe ici, de la même manière qu’on s intéresse davantage à l’extérieur qu’à l’intérieur.

Sortons de l’égoïsme et de la lâcheté, regardons la situation en face et servons-nous de nos intelligences.

Changer les paradigmes ne paraît certes pas aisé dans un monde ignorant de sa nature tout au long de l’histoire, presque partout.

Je parle du monde soi-disant civilisé –parce-que ceux que « le monde civilisé » qualifie de peuples primitifs, savent mieux leur véritable place dans l’univers et  qui ils sont.

Il est faux de croire que nous sommes des sociétés développées, démocratiques ou évoluées.

Il faut commencer par le commencement et amorcer les chantiers des générations futures.

Le commencement, c’est se connaître, se sentir et ne plus se mentir à soi-même d’abord.

Patricia PEREZ

Publié dans : REFLEXIONS PERSONNELLES |le 11 décembre, 2012 |6 Commentaires »

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6 Commentaires Commenter.

  1. le 6 février 2013 à 1 h 38 min laborde écrit:

    Je suis heureux de lire se que j’ai lu et de constater que ta plume est belle, comme ton coeur je pense.

    Pierre-Henri

    Répondre

  2. le 2 février 2013 à 16 h 40 min simon robert écrit:

    bravo pour ton blog et tout ce que tu nous rapporte!

    Répondre

  3. le 29 janvier 2013 à 0 h 45 min Josie écrit:

    Magnifique, tellement beau, tellement vrai, tellement sincère, tellement toi! je me suis imprégnée devant ce texte si bien écrit, de tant de choses belles et moins belles. Notre terre, si généreuse, si magnifique,qui nous donne tout et nous prenons un malin plaisir à la salir, la détruire, lui faire mal. Aucun respect, ni pour elle, ni pour ses habitants dont les plus généreux qui font corps et âme avec elle, et qui sont nommés ( pays sous-développés ), ni pour nos amis les animaux. Merci Patricia de nous ouvrir les yeux, tu es un être exceptionnel, que j’admire. Merci de tant d’amour, si tout le monde était comme toi,avec ce grand coeur, avec cette immense sensibilité, le pardon même dans la douleur, la vie sur notre mère « la terre » serait un paradis. Merci pour les superbes photos, merci d’être là.
    Josie!

    Répondre

  4. le 15 décembre 2012 à 14 h 52 min martine pierronnet écrit:

    des mots, des phrases d’une rare beauté, d’une rare puissance, parce qu’ils viennent toucher enfin notre humanité, sans aucune rancoeur jamais…dans l’acceptation totale de ce que nous ne sommes jamais, de ce que nous sommes parfois, de ce que nous sommes toujours! des mots qui ne parlent que d’Amour, amour de soi, amour de l’autre, amour de notre mère à tous…Merci patricia d’être qui tu es…
    martine

    Répondre

  5. le 14 décembre 2012 à 12 h 42 min Sunday Art écrit:

    De l’air enfin!
    Des valeurs, une sensibilité rare qui resonne, sonne dans nos têtes pour rechauffer nos coeurs.
    Magnifiques pensées, sincères et profondes.
    Merci! Bonne continuation.
    Artistiquement.

    Sunday Art

    Répondre

  6. le 13 décembre 2012 à 17 h 04 min Lionel PIERRONNET écrit:

    Bravo !
    J’aime beaucoup vos textes profonds, remplis de sens et bien écrits.
    Les tâches du quotidien, les habitudes, le travail vu comme un objectif majeur de la vie amènent un certain confort matériel et intellectuel en tuant la pensée.
    Nos crânes doivent-ils rester des coquilles vides pour des « têtes d’œuf » ?
    La réponse est non et vous le prouvez.
    Merci.

    Lionel

    Répondre

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