NUCLEAIRE: PEKIN EN PASSE D’AVOIR UNE DISSUASION EN MER…MAIS LE SECRET DEMEURE (Commission d’Examen Economique et de Sécurité des Etats-Unis)

Nucléaire:

NUCLEAIRE: PEKIN EN PASSE D'AVOIR UNE DISSUASION EN MER...MAIS LE SECRET DEMEURE (Commission d'Examen Economique et de Sécurité des Etats-Unis) dans REFLEXIONS PERSONNELLES chine

Pékin en passe d’avoir une dissuasion

en mer…mais le secret demeure

WASHINGTON – La Chine est en passe de disposer pour la première fois d’une dissuasion nucléaire en mer crédible, grâce à de nouveaux sous-marins et missiles, mais le secret entourant son arsenal et la politique de Pékin restent sources d’ambiguïté, relève un projet de rapport américain.

La Chine est le sur le point d’obtenir une triade nucléaire crédible de missiles intercontinentaux terrestres, de sous-marins lanceurs d’engins et de bombes nucléaires larguées par bombardiers, note la Commission d’Examen Economique et de Sécurité Etats-Unis (USCC) dans cette ébauche de rapport obtenu vendredi par l’AFP.

Le rapport annuel de la commission doit être officiellement remis au Congrès américain mercredi 14 novembre 2012.

Depuis des décennies, la marine chinoise dispose d’une capacité nucléaire en mer symbolique avec un seul vieux sous-marin et missiles. Mais celle-ci pourrait bientôt devenir opérationnelle, note le rapport.

Deux sous-marins de la nouvelle classe Jin, sur les cinq prévus, sont déjà livrés et un nouveau missile intercontinental qui doit les équiper, le JL-2 pourrait atteindre sa capacité opérationnelle initiale d’ici les deux prochaines années.

Puissance nucléaire depuis 1964, Pékin se repose essentiellement sur 50 à 75 missiles balistiques intercontinentaux basés à terre et continue des les moderniser notamment avec des dispositifs de leurres et de brouillage.

La Chine dispose également d’une vingtaine de bombardiers stratégiques capables de larguer des bombes atomiques, selon la Fédération des Scientifiques Américains (FAS) citée dans le rapport.

Malgré les plaidoyers de Washington pour une plus grande transparence de la part des Chinois, qui ont ouvert les portes de leur centre de commandement des forces nucléaires au chef du Pentagone, Robert Gates, début 2011, l’arsenal chinois reste toutefois l’objet de spéculations, pointe l’USCC.

Les évaluations de la part des observateurs occidentaux, qui vont de 100 à 500 têtes nucléaires mais s’accordent sur un consensus autour de 240 têtes, reposent lourdement sur des suppositions, regrette la commission.

De même, le processus de décision menant à une éventuel recours à la bombe atomique et donc à la sécurité qui en découle restent obscurs, notamment sur la question de savoir si la Chine dispose d’une règle dite des deux hommes nécessaire pour déclencher le feu nucléaire.

Autre source d’inquiétude, la relation entre le gouvernement et les généraux.

Ce qui m’inquiète le plus sont les décalages qui ont tendance à se produire entre le gouvernement et l’armée, a confié l’ancien numéro deux des forces américaines, le général James Cartwright, lors de son audition par l’USCC.

Le test d’un missile antisatellite en 2007 et le premier vol d’essai de l’avion furtif J-20 en pleine visite du secrétaire américaine à la Défense début 2011 avaient semblé prendre de court les dirigeants chinois, selon la commission.

(©AFP / 09 novembre 2012 18h24)                                                                                              

001372a0e6ec11b14f6b01 ARSENAL NUCLEAIRE CHINOIS dans REFLEXIONS PERSONNELLES

Des soldats chinois devant un missile nucléaire.
Des soldats chinois devant un missile nucléaire. Crédits photo : ASSOCIATED PRESS

Pékin aurait construit depuis 1995 une «grande muraille

souterraine» de 5.000 km pour protéger son arsenal.

coeur- CHINELes dirigeants de la Chine communiste tiennent enfin leur Grande Muraille, invisible pour les yeux celle-là. La presse officielle chinoise vient en effet de rendre compte d’une incroyable nouvelle, tant par l’ampleur de l’ouvrage que par sa divulgation elle-même.

Selon le Journal de la Défense nationale, l’Armée Populaire de Libération (APL) aurait terminé le creusement d’un gigantesque tunnel de 5.000 kilomètres de long destiné à abriter ses missiles nucléaires. En Chine, rien n’est jamais petit, mais la longueur d’un tel ouvrage souterrain laisse pantois. D’autant qu’il est précisé que sa profondeur peut atteindre 1.000 mètres. Il se situerait dans les zones montagneuses du nord du pays.

Des dizaines de milliers de soldats auraient été mobilisés pour sa construction depuis 1995. À cette époque, les experts se rappellent qu’un article discret avait évoqué l’affectation de 10.000 soldats chinois à des travaux au profit de la «deuxième artillerie». Le vocable englobe la force nucléaire chinoise, mais aussi des missiles conventionnels. En 2008, un nouveau reportage de la télévision officielle chinoise CCTV avait de nouveau parlé de grands chantiers souterrains destinés à protéger les forces stratégiques chinoises contre une attaque nucléaire.

La presse chinoise estime que ce tunnel de tous les records serait destiné à garder une capacité de seconde frappe si le pays était victime d’une attaque nucléaire. La doctrine nucléaire chinoise a toujours été de «non-emploi en premier» avec un arsenal juste «suffisant» et destiné à l’autodéfense. Pékin s’engage aussi à ne pas l’utiliser ou menacer de l’utiliser contre les pays qui ne détiennent pas d’armes nucléaires.

 Affirmation de puissance

Dans le budget chinois de la Défense à deux chiffres, des moyens financiers importants sont cependant mis à disposition de la «deuxième artillerie». Et la Chine a déjà construit plusieurs sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, même s’ils ne sont pas encore opérationnels, pour mener des patrouilles de dissuasion. Il semble ainsi que la marine ne maîtrise pas encore la difficile technique d’un tir de missile depuis une plate-forme sous-marine.

Un journal de Hongkong suggère que la révélation de cette cache d’armes géante est un signe de plus de la volonté d’affirmation de la puissance chinoise. L’article militaire évoque lui-même le concept osé de «grande muraille souterraine». Il est vrai que, sur le plan de la distance, on n’en est pas très loin, puisque le fameux ouvrage élevé pour protéger l’empire des invasions du Nord est long de 6.700 kilomètres (voire 8 800 selon de récentes découvertes). Le souterrain à missiles n’en fait que 5 000 mais, après tout, l’APL n’a peut-être pas fini de creuser.

« LE FIGARO »                          

Publié dans : REFLEXIONS PERSONNELLES |le 9 novembre, 2012 |Pas de Commentaires »

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