LA SEMAINE DE LA SOLIDARITE: DROITS A L’ESSENTIEL ICI ET LA-BAS (La Semaine de la Solidarité Internationale)

 La Semaine de la Solidarité

 Droits à l’essentiel

ici et là-bas

LA SEMAINE DE LA SOLIDARITE: DROITS A L'ESSENTIEL ICI ET LA-BAS (La Semaine de la Solidarité Internationale) dans REFLEXIONS PERSONNELLES droits

Respect des droits humains, une urgence, plus que jamais

La Semaine de la Solidarité est l’occasion de prendre en compte la réalité des inégalités, d’en comprendre les causes et d’agir pour les combattre.
 15 ans d’indignation positive au service des droits humains
Vous avez soif ?
Vous ouvrez votre robinet et vous vous désaltérez;
Vous avez fièvre et douleurs ?
Vous allez à la pharmacie vous procurer des médicaments;

Vous souhaitez vous informer ?
Vous allumez votre radio et disposez d’informations fiables, dans votre langue.

Combien de fois par an, quasi automatiquement, répétez-vous ces gestes ?
Imaginez que tout cela disparaisse du jour au lendemain
… vous vous retrouverez dans le quotidien de millions de gens partout sur la planète.

Ceci n’est pas une fiction, une caricature misérabiliste ou culpabilisante. Cela révèle le niveau des inégalités que nous avons atteint aujourd’hui, partout dans le monde ; bien sûr entre pays occidentaux « surdéveloppés » et pays dits « pauvres », mais hélas aussi au sein même de chaque pays, « riches » ou « émergents » inclus…

Il n’y a aucune justification à un tel niveau d’inégalités d’accès à ce que nous nommons les « droits fondamentaux ». Rien ne peut expliquer qu’une partie largement majoritaire de la population mondiale n’ait pas droit à une vie décente, un travail décent, un environnement sain, une alimentation suffisante et de qualité.

Une explication s’impose donc : nous avons laissé se construire un système où certains pays, et certaines catégories de leur population, captent l’essentiel des richesses financières, foncières, énergétiques (ressources naturelles) pour s’assurer non seulement l’accès à ces droits mais bien au-delà.
Une partie minoritaire de la population mondiale surconsomme, quitte à s’en rendre malade et se polluer la vie.

La solidarité internationale, un contrepoids aux inégalités actuelles

Depuis 15 ans maintenant, les acteurs, locaux et nationaux, qui portent en France La Semaine de la Solidarité Internationale, se mobilisent pour témoigner que cette équation systémique n’est pas une fatalité, et que des alternatives concrètes permettraient de lutter contre les inégalités actuelles. Le moteur de ces acteurs est la solidarité internationale, comme réponse à un système inégalitaire mondialisé. Cette solidarité internationale est tout d’abord un socle de valeurs communes de partage, de droit à la différence, de répartition équilibrée des richesses, de respect de notre planète, de sa biodiversité, de ses femmes et hommes qui la peuplent. Cette solidarité internationale est aussi un ensemble d’actes et d’engagements posés au quotidien, depuis des actes de consommation responsable jusqu’à la participation à une initiative de développement quelque part dans le monde, en passant par des mobilisations pour exiger un accueil digne et respectueux des migrants en France ou en Europe, ou encore en exigeant de sa banque la transparence sur ses liens avec d’éventuels paradis fiscaux.

Cette solidarité internationale est donc l’expression d’une voix citoyenne qui revendique un égal accès aux droits fondamentaux pour toutes et tous, partout dans le monde.

Les « Droits à l’essentiel », un urgent besoin de devenir une réalité

Ces « droits à l’essentiel » c’est pour nous affirmer que les textes onusiens qui consacrent l’universalité des droits civils et politiques, des droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux doivent devenir une réalité quotidienne pour la majorité de la population mondiale, et non pas une exception pour une minorité.
Ces « droits à l’essentiel » sont à revendiquer haut et fort aujourd’hui, à un moment de notre histoire où les politiques d’austérité face à la crise, les dérives sécuritaires et xénophobes, la course à l’accaparement des terres et des ressources naturelles sont autant de prétextes pour rogner sur nos acquis sociaux et nos droits fondamentaux.

Les exemples de ces atteintes à nos droits sont nombreux, de la réduction du droit à l’accès au soin ou à un enseignement de qualité parce que nos Etats préfèrent rembourser une dette mal construite plutôt que d’investir dans l’accès aux services publics, à des lois sécuritaires qui entravent notre droit à la liberté de circulation, ou encore des politiques énergétiques qui reposent sur l’accaparement de ressources dans des pays où les populations concernées ne sont ni consultées, ni bénéficiaires de la rente liée à l’exploitation de ces ressources, voire même, se retrouvent victimes de conflits violents.

Découvrir et renforcer cette dynamique en marche de solidarité internationale, voilà ce que nous vous proposons du 17 au 25 novembre 2012, partout en France, à l’occasion de la quinzième édition de La Semaine de la Solidarité Internationale.

Les pauvretés (économiques, sociales et culturelles) s’accentuent dans le monde alors que les richesses ont été multipliées par 8 au cours des 40 dernières années et que l’addition des chiffres d’affaires des 200 sociétés transnationales les plus importantes de la planète représente plus que les économies cumulées de 180 pays du globe.
Or, les inégalités n’ont jamais été aussi grandes entre pays et à l’intérieur de chaque pays, y compris dans les Etats du Nord.
Droits de l’Homme, le texte fondateur
Adoptée il y a près de soixante ans, le 10 décembre 1948, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme est le fondement du droit international relatif aux droits humains. C’est la première reconnaissance universelle du fait que les libertés et les droits fondamentaux sont inhérents à tout être humain, qu’ils sont inaliénables et s’appliquent également à tous, que nous sommes tous nés libres et égaux en dignité et en droits. Ce, quels que soient notre nationalité, notre lieu de résidence, notre sexe, notre origine nationale ou ethnique, notre couleur, notre religion, notre langue ou toute autre situation.
Les droits, des principes à (faire) appliquer 
Reconnaître les droits ne suffit pas, il faut les appliquer. Et il faut pour cela des moyens juridiques (possibilité de porter plainte, existence de tribunaux, etc.). C’est ce qu’on appelle la justiciabilité. Ces moyens techniques permettent le passage des déclarations à la mise en œuvre pratique.
L’écart entre les textes et la réalité existe. Loin de témoigner de l’inutilité des droits, il montre au contraire leur nature profondément politique. Les Droits de l’Homme, en affirmant la dignité humaine, portent en eux la remise en cause de tout pouvoir abusif. Ce caractère subversif fait qu’ils sont sans cesse menacés. Et qu’il faut élaborer sans trêve de nouveaux moyens de les défendre.

La Semaine de la Solidarité Internationale fêtera donc sa quinzième édition qui donnera lieu à plus de 7000 manifestations partout en France du 17 au 25 novembre 2012. Ce moment d’indignation positive sera l’occasion de clamer haut et fort que le respect des droits humains est la base du développement et qu’ « on a tous droits à l’essentiel, ici et là-bas ».

                                                                                                               
La Semaine de la Solidarité Internationale
Publié dans : REFLEXIONS PERSONNELLES |le 5 novembre, 2012 |Pas de Commentaires »

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