ANGELA MERKEL EN GRECE: BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN !…A PART DEVOILER LE CHAOS QUI ARRIVE (KARTESIOS / Christine COOREMAN)
Angéla MERKEL en Grèce:
Beaucoup de bruit pour rien
à part dévoiler le chaos qui arrive.
Traduction exclusive pour « Le Souffle c’est ma Vie » (Grec / Français):
Christine COOREMAN
Original : http://kartesios.com/?p=98474
Beaucoup de bruit, pour pas grand’ chose. La visite de Angela Merkel en Grèce a fait l’objet de discussions et a préoccupé les citoyens et les médias de manière exagérée mais, surtout, pour des raisons erronées. La visite de Merkel n’avait d’autre but que sa participation à une réunion professionnelle.
La «rencontre de la chancelière allemande avec des hommes d’affaires grecs qui lui ont exposé les conditions asphyxiantes créées dans l’économie grecque » est une vaste blague.
Il ne leur est pas possible de décrire quoi que ce soit d’asphyxiant autre que le nœud-papillon, s’il s’agit d’hommes comme Dimitris Daskalopoulos, sans profession, ledit « président de la SEV (Union des Industriels Grecs) », Dimitris Kopelouzos, qui fait des affaires quel que soit le gouvernement en place, et Stelios Zavos, parent par alliance de George Soros et qui a découvert l’Eldorado en Chine à un point tel que, quand il organise des rencontres au sujet du développement économique de la Chine, il le fait avec la participation de gens haut placés tels que le ministre suppléant des Affaires Etrangères de la Chine, Li Baodong, et tout une ribambelle de conseillers économiques du gouvernement chinois.
Il est impossible que Merkel ait été informée sur le paysage des affaires en Grèce par des gens comme Mihalis Tsamaz, PDG du groupe OTE (Télécommunications Grecques rachetées en grande partie par Deutsche Telekom), par Byron Vargas Herzberg directeur de Bosch-Siemens-Haushaltsgerate et Panos Xynis, de Siemens Hellas, toutes, sociétés d’intérêts allemands.
Enfin, il n’est pas possible que Merkel ait eu une idée des problèmes auxquels sont confrontées les entreprises grecques, si ces informations proviennent de Simos Kedikoglou (représentant de la « troïka » grecque, c’est à dire, du gouvernement tripartite Samaras – Venizelos - Kouvelis) et de Kostis Hatzidakis, chargé du fonctionnement de « Merkel Hellas » (ministre grec du Développement, fou des privatisations) qui participèrent, eux aussi, à la rencontre.
Merkel est venue en Grèce pour être informée sur les investissements allemands par son représentant en Grèce, le premier ministre Antonis Samaras, et par certains représentants de sociétés allemandes. Elle a également rencontré quelques banquiers, histoire de savoir si on pouvait lui offrir quelque banque grecque, puisqu’elle a appris qu’on les distribue ici.
La visite de Merkel n’avait aucune connotation politique. La dame a rendu cela bien clair, lors de sa rencontre avec ces hommes d’affaires. Elle est venue en tant que représentante des intérêts économiques allemands.
Elle a clairement déclaré que les acteurs économiques d’Allemagne qui la soutiennent souhaitent être impliqués dans la gestion des déchets, en vendant du savoir-faire et des équipements, dans le secteur de la santé, en se chargeant du système des prescriptions médicales en ligne, du logiciel d’hôpitaux mais aussi de l’ensemble du secteur de la sécurité sociale ; il se peut même qu’ils achètent 5 ou 6 hôpitaux, histoire d’y soigner des retraités allemands pour trois fois rien. Elle a également demandé qu’une partie des dépenses pharmaceutiques soit orientée vers les industries pharmaceutiques allemandes.
Voilà. C’est tout.
Merkel avait l’honneur d’être la première à venir, de choisir les bijoux de famille que les industriels de son pays prendront. Elle a demandé et obtenu les principaux. Des secteurs des collectivités locales et de la santé. Puis, elle est partie.
Entretemps, elle nous a souhaité bonne chance quant à notre maintien dans la zone euro et a eu bien du mal à ne pas éclater de rire.
Cette visite de Merkel en Grèce est tout ce que nous avons eu de plus clair quant au maintien de la Grèce dans la zone euro.
La Grèce est finie. Merkel n’aurait pas pu le montrer plus clairement. Quoiqu’on en dise, il faut le lui reconnaître : elle était parfaitement sincère. Elle n’a pas fait semblant, elle ne nous a pas leurrés, elle ne nous a pas vendu de faux espoirs.
Elle nous a traités pour ce que nous sommes : finis, pour ce qui est de la zone euro, vendus, pour ce qui est des questions de souveraineté nationale et des questions économiques.
Elle est venue, elle a pris, elle est partie.
La franchise de Merkel ne laisse pas de marge pour des malentendus, à moins que vous soyez trop Samaras, trop Venizelos ou trop Kouvelis et qu’il ne faille prétendre qu’on est content.
En conclusion, la visite de Merkel avait des résultats particulièrement positifs.
Elle a dévoilé le chaos qui arrive.
Si nous ne voulons pas le voir, c’est notre problème…
KARTESIOS / Christine COOREMAN
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