LES INDUSTRIELS DU GAZ DE SCHISTE ET DU PETROLE SAVENT…DEPUIS QUARANTE ANS !…(Paul KEIRN)
Les industriels du gaz de schiste et du pétrole savent…
depuis quarante ans !
(Paul KEIRN)
Les industriels du gaz de schiste et du pétrole savent depuis près de quarante ans que les fuites de gaz dans le sous-sol le long des colonnes cimentées des forages est un gros, un énorme problème. Sans réelle solution. J’ai moi-même pu retrouver sur le net tous les documents présentés par JOSH FOX, pour vérifier ses affirmations et la valeur des documents présentés. Des documents qui émanent des industriels eux-mêmes. Il y a des centaines de documents à propos des fuites. J’ai même découvert une des formules du calcul de probabilité de ces fuites ! Et il s’agit bien de fuites de gaz thermogénique (suite à la fracturation hydraulique), tout autant que de gaz biogénique, déjà présent dans la roche. Le forage et la fracturation hydraulique favorisant la remontée du gaz biogénique.
Par ailleurs, il faut comprendre que la sortie de THE SKY IS PINK cet été intervient au moment où le sénateur CUOMO est sur le point de donner son aval pour l’exploitation du gaz de schiste dans le bassin des eaux desservant la ville New York. D’immenses manifestations tentent d’empêcher le sénateur de prendre une bien hasardeuse décision qui pourrait changer la vie de newyorkais.
Place au film et à la suite le texte intégral des commentaires du film (voix off, interviews). Les commentaires sont accompagnés de capture d’écrans extraites du film ou collectées sur les documents recueillis par Josh Fox, non présentés dans le film.
Plan fixe sur le sénateur Andrew Cuomo
v.off JF : Le gouverneur Andrew Cuomo a déclaré qu’il laisserait la science et non les émotions guider sa décision d’autoriser ou non le permis de fracturation hydraulique dans l’état de New York pour l’exploitation du gaz de schiste. Avec des industries du gaz proposant jusqu’à 100 000 puits, sa décision pourrait transformer fondamentalement New York
plan titre THE SKY IS PINK
Séquence interview télévisée
Le présentateur - Bienvenue à Tom Ridge ! Vous êtes l’ancien gouverneur de l’état de Pennsylvanie, premier secrétaire du Homeland security et maintenant vous êtes lobbyiste pour l’industrie du gaz naturel. Nous avons tous vu cet extrait de l’eau qui prend feu. Est-ce vraiment ce qui arrive à l’eau que les gens consomment, Monsieur ?
Tom Ridge – oui, cela arrive à certaines réserves d’eau potable et cela n’a rien à voir avec la fracturation hydraulique : le méthane apparaît naturellement. Ils avaient du méthane – je parle en tant que gouverneur – dans quelques uns de leurs puits en Pennsylvanie longtemps avant qu’aucun puits de fracturation ne soit présent. Du méthane qui apparaît naturellement, qui remonte dans les puits d’eau potable. Mais il n’y a absolument aucune preuve comme quoi ce serait lié à la fracturation hydraulique.
Ndr – En flagrant délit de mensonge, puisque l’Agence de Protection de l’Environnement elle-même, pas vraiment anti-schiste, reconnaît qu’il s’agit de gaz de schiste de fracturation hydraulique (gaz thermogénique et non pas du gaz biogène comme le prétend cet homme, dont nous apprenons en fin de film, selon Josh Fox, qu’il a touché 900 000 $ pour défendre les intérêts des industries gazières….
JF en voix off – Le forage gazier et la fracturation hydraulique sont des process très contaminants, qui injectent des millions de litres d’eau chargés de produits chimiques toxiques à une pression énorme pour casser la roche et libérer le gaz contenu à l’intérieur.
Les sources d’eau à travers le pays ont été contaminées avec des plastiques, des cancérigènes, des neurotoxiques, du gaz naturel explosif et cela entraine des désagréments : pollution de l’air, une crise de santé publique, un trafic de camions, des kilomètres de pipeline, explosions, rejets dans la nature, accidents. C’est une industrie à grande échelle.
J’ai sorti GASLAND en juin 2010. Un jour, ce mois-là, j’ai reçu un email du New York Time, un document appelé »Démystifier Gasland ». Une longue liste de points que l’industrie avait soulevé contre mon film. Leur point-clé : que cet extrait était, en fait, un faux. « Pas dû aux forages ». Que le méthane contenu dans ce puits étaient en fait là, naturellement. Y avait-ils des gens pour croire cela ?
J’étais à Pittsburgh à cette époque et j’ai eu la chance de m’asseoir et de parler avec Doug Shields, le chef du conseil municipal de la ville qui a été capable de faire interdire la fracturation hydraulique sur la commune. La réserve d’eau potable de Pittsburgh a été fermée à cause des déchets de fracturation hydraulique qui arrivait dans la rivière Coghill, juste un an avant.
Doug Shield – Ils les ont autorisés à jeter tous les déchets dans la rivière !
JF- Ils ont pris tous les déchets engendré par ces produits chimiques et…
DS – Radionucléides et tout ce genre de chose et pfft dans la rivière !
JF – Directement dans la réserve d’eau potable ?
DS – Directement dans la réserve d’eau potable avec un traitement minimum, disant que toutes les mauvaises choses avaient été retirées. Mais ce n’est simplement pas vrai.
JF off – le New York Time mis son enquêteur star sur le coup. Leur enquête a permis de découvrir des milliers de documents internes montrant que des déchets radioactifs et des produits cancérigènes, comme le benzène, étaient traités de manière inadéquate et remis dans les réserves d’eau potable de Pennsylvanie. Mais Doug m’a expliqué que c’est pas toujours comme ça que ça se passe. Que le journalisme fonctionne souvent autrement.
DS – Ils viennent me voir et me disent toute la journée que le « ciel est rose ». Le ciel est rose.
JF – Alors il m’a expliqué que la plupart des journalistes ne sont pas des journalistes d’investigation. C’est ça qu’on appelle du journalisme « Il a dit – elle a dit ». Si quelqu’un est dans la pièce avec les médias et dit « le ciel est bleu », les médias diront ce jour-là « Oui, le ciel est bleu ». Mais si quelqu’un vient à la dernière minute et dit : « Attendez, attendez, attendez ! en fait le ciel est rose ». eh bien ce jour là les médias disent : « il y a un sujet à débattre ». Si vous laissez ça sur la table et ne combattez pas cette idée que le ciel est rose, alors le ciel est rose ! Et c’est pour ça que toute l’industrie gazière fait le forcing et maintenant le ciel est rose à Harrisburg. On a déjà vu « le film » : on a vu les compagnies de tabac s’asseoir devant les micros et s’associer les unes avec les autres devant le Congrès américain et dire « Je ne peux pas…Je ne crois pas que le tabac cause des cancers ». Et pendant ce temps-là les rapports dans leurs tiroirs disaient le contraire!
Calcul de la probabilité de fuites de gaz dans le sous-sol…Il existe aujourd’hui des formules plus complexes mais toujours pour le même problème à propos duquel on peut lire les conclusions suivantes :
« Il apparaît clairement…/…que la migration du gaz est un problème extrêmement complexe qui requiert des efforts considérables de prévention. Des solutions ont été appliquées avec succès dans certaines zones, mais ont échouées quand elles étaient appliquées à d’autres zones avec des conditions différentes »
off JF – Dans les années cinquante Hill & Knowlton, société de relations publiques, a conçu une stratégie pour dissiper cette méchante rumeur selon laquelle le tabac causait des cancers du poumon ! Désinformation, soutien à de fausses thèses scientifiques qui ont fait douter des vrais études scientifiques. En 2009, l’Association américaine du gaz naturel (ANGA) à pris Hill & Knowlton pour ses relations presse !…Tout d’un coup plein de publicités sont apparues partout. Ils ont même acheté mon nom en mot-clé sur Google !
Naomi Oreskes, auteur du livre « Les marchands de doutes », a suivi les campagnes de désinformation depuis celles des compagnies de tabac jusqu’à celles niant le changement climatique.
Interview
JF – Quand j’ai ouvert votre livre, j’ai vu que Hill & Knowlton est à l’origine de cette stratégie des industries du tabac, tout comme Hill & Knowlton a été engagé par l’association américaine du gaz naturel !
NO – Nous y voilà, soixante ans plus tard, nous retrouvons la même société de relations publiques. John Hill a été à l’origine de cette stratégie. Et voila que cinquante, soixante ans plus tard ils refont la même chose
JF – Whaa !
NO – Whaa ! Déprimant, non ? si par exemple on dit « le gaz vient naturellement dans le robinet », les gens qui n’y connaissent rien se disent « Ah bon vraiment, c’est vrai ». (Paraphrasant une personne non documentée) « j’ai entendu dire qu’a Santa Barbara l’eau du robinet sent mauvais, alors peut-être que c’est vrai ». Une personne lambda qui ne sait pas quoi penser n’a pas besoin de penser que j’ai raison. Elle a juste besoin de savoir qu’il y a un débat, parce que tant qu’il y a débat il y a des raisons pour ne pas prendre position pour une réglementation. Seule la science qui montre vraiment que ces positions sont absurdes : comment savons nous que le changement climatique est réel ? comment savons nous que le tabac tue les gens ? Où les cancers causés par les centrales électriques à charbon dans le midwest ? Comment savons-nous que le gaz ne vient pas naturellement par le robinet ? La réponse est que nous le savons au travers d’études scientifiques.
voix off JF – De même que les cigarettiers avaient des dossiers dans leurs tiroirs qui disaient que la nicotine est addictive et que le tabac est dangereux, l’industrie du gaz a ses propres dossiers dans ses tiroirs. Nous en avons quelques uns. Certains ont même été publiés ; d’autres sont « tombés du coffre » !
Ils sont là et ils montrent qu’ils essaient mais n’ont pas les moyens de résoudre complètement le problème qui se pose à eux : les fuites de gaz.
Première pièce, de Southern energy : le schéma montre clairement que le puits a une revêtement en ciment tout autour (du conduit) pour empêcher les gaz des couches profondes de migrer vers le haut vers le nappes aquifères.
Ce (document) n’est pas un « powerpoint » sur le forage des puits : c’est un document sur l’échec de l’étanchéité des puits qui permet au gaz et à d’autres substances de migrer vers les nappes aquifères. C’est leur propre document qui montre comment le cimentage des puits n’est pas efficace.
Pièce N°2 : de Schlumberger dans Oil Field review 2033. Il montre que la perte de l’étanchéité apparaît avec une fréquence alarmante. Leur propre document indique l’étanchéité des puits est un échec dans 6% des cas immédiatement après le forage et que cette étanchéité se détériore encore avec le temps. Sur une période de 30 ans, 50% des puits perdent leur étanchéité.
Pièce N°3 : montre la migration du gaz à un rythme astronomique dans les puits déviés ou horizontaux
Pièce N°4 : (incompréhensible)
Pièce N°5 : ce document a fuité lors d’une conférence de l’industrie du gaz par Archer, une compagnie de services pour le forage des puits. Il montre des taux de fuite énormes dans le golfe du Mexique et dans le mer du Nord. Des taux élevés qu’ils appellent « risque de décharge incontrôlée »
Des statistiques récentes du Département de la Protection de l’Environnement (EPA) de Pennsylvanie appuie les résultats de Schlumberger. Les taux de fuite de gaz naturel migrant dans les couches aquifères étaient de 6,2 % et 7,2 % pour les puits récemment installés.
Est-ce que quelqu’un peut dire quelle peut (doit) être la durée de vie d’un puits de gaz de schiste ? Pas seulement pour produire du gaz mais pour protéger l’eau des produits chimiques contenus dans le sous-sol. Et ces puits doivent durer pour toujours ou bien ils posent un problème immédiat et permanent aux sources d’eau ?
Alors qu’en est-il de Mike Malcom ? (l’homme de la scène du robinet qui prend feu)
Cut / plan « Au Congrès »
Sean Merkley – Donc, une boule feu surgit, enveloppant presque la tête de Malcom.
off JF – L’industrie du gaz répond que conformément à l’avis de la commission du Colorado « Oil and gas conservation » que le méthane de Mike Malcom est un gaz biogénique (shallow gas)
Congrès – David Nesling (de la C O&G C) : le méthane biogénique apparaît naturellement. Comme ce n’est pas le type de gaz recherché, ce n’est pas de leur faute.
off JF – Le gaz profond, celui qu’ils recherchent avec la fracturation hydraulique est appelé gaz thermogénique, mais l’argumentation est complètement tordue. Car même si la compagnie ne recherche pas ce gaz, c’est le procédé de fracturation qui conduit le gaz biogénique à remonter dans les couches aquifères. Comme on peut le voir sur ce document Schlumberger, des couches de gaz biogénique trouvent un passage vers les couches aquifères supérieures. En fait dans Gasland, il y a beaucoup de familles qui peuvent mettre le feu à leur eau. La maison juste à côté que l’on peut voir de chez Mile à un mile, celle de Amy Elsworth
Interview
Amy Elsworth – ma sécurité, ma maison, la sécurité de ma famille est la chose la plus importante pour moi
off JF – Son cas a été confirmé par la commission du Colorado « Oil & Gas conservation » comme étant (une fuite) thermogénique. La commission lui a dit que c’était la faute de l’exploitation gazière. La commission cite de nombreux exemples de migration du méthane thermogénique dans leur rapport 2010. Et dans leur rapport sur les couches aquifères il y a un autre point : nombre de puits sont orphelins ou abandonnés. Certains de ces puits ont été forés vers 1911 ou dans les années 20 ! Qui sait combien de temps ces puits abandonnés libèrent du gaz et d’autres contaminants dans l’eau du sol ? Et la fracturation hydraulique : en 2011, un groupe environnemental a sorti un rapport montrant que l’EPA (Environnemental Protection Agency) a confirmé que la fracturation hydraulique pouvait directement contaminer les sources d’eau potable. Comme par exemple en Virginie, une fracturation latérale a heurté un puits abandonné avec une étanchéité défaillante.
Depuis des décennies, il n’ont pas été capables de résoudre le problème. Il n’y a pas de moyens de le résoudre. Comme l’industrie du tabac : ils ont un problème insoluble. De la même manière qu’il n’y a pas de cigarette sans danger, il n’y a pas de forage (fracturation hydraulique) sans danger. Et ils le savent.
Retour au plateau TV
Le journaliste égrène des noms de produits chimiques (dont le benzène, très cancérigène). Il questionne
- Avec combien de ces produits vais-je alimenter mes enfants ? (rires dans le studio) C’est totalement sans danger n’est-ce pas ? c’est sans danger ?
Off JF – Et comment séparer la science de l’émotion ? Dans ce cas, c’est la science qui provoque l’émotion. C’est la science qui nous dit ce que nous devons ressentir. Il y a un autre moyen de considérer la situation : la première étude à grande échelle sur les effets des forages gaziers a été faites à Garfield, Colorado. Les chercheurs ont trouvé des risques pour un problème de santé majeur, dans l’air et dans l’eau. La Commission des Ecoles et de la Santé du Colorado a trouvé des probabilités de risques de santé liés à la pollution causée par le forage gazier et que la puissance de ces effets était jugée de « modérée à forte ».
http://docs.nrdc.org/health/files/hea_08091702A.pdf
Au Texas comme dans le reste des Etats-Unis, le taux de cancer diminue, excepté dans un endroit, le « Barnett shale ». Les cinq comtés où il y a le plus de forages ont vu une hausse des cancers du sein.
http://www.dentonrc.com/local-news/special-projects/gas-well-drilling-headlines/20110831-breast-cancer-rate-climbs-up.ece
La réponse de l’industrie gazière a été de peindre une tour de forage en rose ! Des centaines de médecins ont signé des lettres demandant au service de la santé de l’état de New York qu’une étude complète sur la santé et les forages soit menée avant de donner l’autorisation de forages
Interviews
Sheldon Silver - Les choses qui ont l’air sûres aujourd’hui ne le seront peut-être pas demain. Nous avons des réserves (d’eau potable) abondantes et de bonne qualité. Nous considérons que c’est une richesse formidable. Nous ne voulons pas abimer cela, à New York.
En tant qu’ancien représentant de la zone du World Trade Center (dévasté le 11 sept. 2001), bien que la tragédie soit différente, à cette époque l’Agence Environnementale a dit que la qualité de l’air était bonne. Et maintenant les gens meurent de cancers comme conséquence d’avoir dit que c’était sans risque. Je voudrais connaître les risques pour la santé maintenant avant d’autoriser des dommages irréversibles à nos réserves d’eau potable.
Parlementaire Robert Sweeney – Ce n’est pas une industrie reconnue pour sa transparence ou sa bonne volonté pour avancer sur les problèmes, et il y a un long historique à ce propos, pas seulement dans l’état de NEW YORK mais dans tout le pays de la part d’entreprises, d’industries : ils polluent tout et puis s’en vont. Ce sera une nouvelle version de cette longue histoire : « mentir – contaminer – polluer et faire payer les conséquences aux contribuables ».
Sénateur Liz Kruger – Je le répète, si les gens croient ce que disent les industriels ‘ils ont les preuves qu’il n’y a pas de problème », alors il devient difficile de faire voter un loi. Il y a suffisamment de preuves scientifiques pointant de gros problèmes, voire énormes.
Sénateur Danil Squadron – Il est sûr que si les gens n’en avait pas parlé, pas intéressé, ce serait passé sous le manteau. Et la première fois qu’on aurait entendu parler de fracturation hydraulique aurait été la première crise grave. Une eau propre, sûre et gratuite, permet à New York d’être ce qu’elle est. Et quand il deviendra clair que ce n’est pas sûr pour les réserves d’eau de New York alors la question suivante du grand public se posera automatiquement : » Si ce n’est pas sûr ici, pourquoi est-ce que cela le serait ailleurs ? »
Barbara Lifton – parlementaire : Il y a une mobilisation incroyable : 66000 commentaires ! C’est du jamais vu ! Cela touche vraiment les gens : c’est notre eau !
off JF : début juin 2012, la Commission DEC de l’état de New York a laissé entendre au NEW YORK Times un plan de forage limité à cinq comtés. Mais rien ne dit que ce ne soit qu’un début : une fois que l’accord est donné il est valable pour tout l’état. La proposition de la commission DEC ne comporte aucun volet pour traiter les eaux polluées de Pennsylvanie, aucun plan pour traiter les problèmes de santé ou étudier l’impact sur la santé comme au Texas. Et comme partout, il n’y a pas de solution pour résoudre les fuites à long terme. Les fuites de gaz ont causé des explosions dans le golfe du Mexique. Les fêlures du ciment ont causé des fuites massives en mer du Nord.
Ils ne veulent pas que vous sachiez que Tom Ridge est payé 900 000 $ pour être le porte-parole pour la zone d’exploitation « Marshella shale » à New York.
Ils ne veulent pas que vous sachiez que Tom Corbett, gouverneur de Pennsylvanie a reçu 1,6 millions de dollars de contribution pour sa campagne par l’industrie du gaz. Et qu’ils ont dépensé 3 millions $ pour le lobbying à Albany et 747 millions $ pour le lobbying à Washington.
Alors, si demain, l’exploitation du gaz de schiste est autorisée dans l’état de New York et que Andrew Cuomo est réélu gouverneur, on peut dire sans risque de trop s’avancer qu’avant la fin de son mandat 20% ou plus des puits creusés lors de son premier mandat présenteront des fuites. Ce sont des faits qu’ils ne veulent pas que vous sachiez. C’est pourquoi je vous dis « le ciel est rose » ! NEW YORK a besoin de nouvelles énergies, pas de mensonges du passé. A qui faites-vous confiance ? Aux porte-paroles payés par l’industrie ou ceux qui vous apportent les documents que l’industrie gazière essaie de vous cacher ? Gouverneur Cuomo, quelle sera la couleur du ciel de NY ?
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