LA MALTRAITANCE LAISSE DES TRACES DANS LE CERVEAU

La maltraitance laisse des traces dans le cerveau

LA MALTRAITANCE LAISSE DES TRACES DANS LE CERVEAU dans REFLEXIONS PERSONNELLES ENFANTS

 La maltraitance laisse des traces dans la substance blanche du cerveau. Cela pourrait expliquer les troubles dépressifs ou l’usage de drogues observés plus souvent chez ceux qui ont été maltraités durant l’enfance, selon les travaux d’une équipe américaine.

La substance (ou matière) blanche du cerveau se distingue de la matière grise où se concentrent les neurones et représente les réseaux de fils entourés de gaines de myéline (blanches) qui permettent « le transferts de signaux à haut débit » et facilitent la communication entre les différentes zones du cerveau.

« Des perturbations au niveau des faisceaux de matière blanche ont été observées chez les adolescents exposés aux mauvais traitements dans leur enfance », expliquent des chercheurs américains dans une étude publiée mercredi par la revue Neuropsychopharmacology du groupe Nature.

Risque de troubles psychiatriques

« Nos résultats suggèrent que les perturbations de substance blanche observées chez les adolescents exposés à la maltraitance dans l’enfance peuvent être associées à un risque accru de troubles psychiatriques », en particulier dépression, comportements addictifs et usage de drogue, explique le chercheur Hao Huang, de l’université du « Texas Southwestern » à Dallas, co-signataire de l’article.

L’étude a été conduite sur un groupe de 19 adolescents volontaires ne présentant aucun trouble psychiatrique mais ayant souffert de maltraitance durant leur enfance.

Violences physiques et abus sexuels

Ils ont été victimes de violences physiques ou d’abus sexuels ou encore ont été témoins de violences au sein de leur famille pendant au moins six mois et avant leur dixième année.

Un groupe témoin de 13 adolescents a été constitué avec des adolescents volontaires sans antécédent de violences ni trouble psychiatrique.

Au terme d’un suivi qui a duré cinq ans, les scientifiques ont pu noter que cinq des 19 adolescents victimes d’abus ont développé une dépression contre un seul dans le groupe témoin et que quatre sont devenus des consommateurs de drogue contre un dans l’autre groupe.

(ats / 02.08.2012 08h37)

 

Publié dans : REFLEXIONS PERSONNELLES |le 2 août, 2012 |Pas de Commentaires »

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