ESSAIS NUCLEAIRES FRANCAIS: LIEN VRAISEMBLABLE AVEC DES CANCERS

Essais nucléaires français:

lien vraisemblable avec des cancers

ESSAIS NUCLEAIRES FRANCAIS: LIEN VRAISEMBLABLE AVEC DES CANCERS dans REFLEXIONS PERSONNELLES NUCLEAIRE

Un lien « vraisemblable » existe entre les retombées radioactives liées aux essais nucléaires français en Algérie et en Polynésie et les cancers de militaires qui y étaient basés, estime l’auteur d’expertises médicales sur le sujet. Il s’agit d’une étape décisive pour les 150000 victimes potentielles de ces essais.

L’expert cité mardi par le journal Le Parisien, Florent de Vathaire, a travaillé dans le cadre d’une enquête judiciaire ouverte en 2004 sur les conséquences pour les personnes civiles et militaires qui assistaient aux essais nucléaires français. Ces derniers ont été menés au début des années 1960 au Sahara, et jusqu’à 1996 en Polynésie Française.

Le scientifique, qui a expertisé 15 cas de militaires affectés par des cancers après avoir été exposés aux radiations, explique avoir pu, « en rassemblant de nombreux éléments, (…) construire un faisceau de présomptions qui permet de dire que le lien entre les retombées radioactives et les cancers est vraisemblable pour certains des cas expertisés », soit six d’entre eux.

Mais l’expert nuance: « D’un point de vue scientifique on ne pourra jamais affirmer avec certitude telle ou telle causalité et ce pour une raison simple: ces cancers ou ces leucémies ne sont pas uniquement causés par les radiations ».

Gouvernement prudent

Il précise qu’il souhaite également « lancer rapidement une étude globale sur les Polynésiens qui étaient âgés de moins de 5 ans à l’époque des essais », car « des études récentes prouvent que de faibles doses de radioactivité peuvent avoir de graves conséquences sur la thyroïde des jeunes enfants comme le déclenchement de cancers ou d’autres pathologies ».

L’expert déplore n’avoir « pas eu accès à toutes les données. Il reste des informations classées secret-défense. »

Le gouvernement français accueille avec prudence les éléments de ces expertises demandées par la justice et veut des « liens avérés », explique une source proche du ministère de la Défense.

La France a promulgué en 2010 une loi sur la reconnaissance et l’indemnisation des victimes de ces essais.

(ats / 17.07.2012 12h51)

« Un lien vraisemblable » établi entre essais nucléaires et cancer

Quelque 150.000 civils et militaires ont participé aux 210 essais nucléaires français conduits de 1960 à 1996 au Sahara algérien et en Polynésie française.

LGERIA, REGGANE : Photo prise le 27 décembre 1960 près de Reggane dans le sud algérien, pendant la troisième explosion de la bombe A française, lors de l'opération appelée "Gerboise rouge", dans le cadre des essais nucléaires français aériens. C'est à Reggane que fut expérimentée la première bombe atomique française le 13 février 1960. Juste après la déflagration, une armada de techniciens en combinaison antiradiations n'auront que 15 à 20 minutes, avant les retombées radioactives, pour récupérer sur les lieux de l'explosion les précieux appareils de mesure enfouis dans le sable. (AFP)

ALGERIE, REGGANE : Photo prise le 27 décembre 1960 près de Reggane dans le sud algérien, pendant la troisième explosion de la bombe A française, lors de l’opération appelée « Gerboise rouge », dans le cadre des essais nucléaires français aériens. C’est à Reggane que fut expérimentée la première bombe atomique française le 13 février 1960. Juste après la déflagration, une armada de techniciens en combinaison antiradiations n’auront que 15 à 20 minutes, avant les retombées radioactives, pour récupérer sur les lieux de l’explosion les précieux appareils de mesure enfouis dans le sable. (AFP)

Un « lien vraisemblable » existe entre des retombées radioactives liées aux essais nucléaires français en Algérie et Polynésie et les cancers de certains militaires exposés, estime, mardi 17 juillet, dans « le Parisien » l’auteur d’expertises médicales effectuées pour la justice.

Florent de Vathaire, directeur de recherche en épidémiologie à l’INSERM, explique avoir pu, « en rassemblant de nombreux éléments, (…) construire un faisceau de présomptions, qui permet de dire que le lien entre les retombées radioactives et les cancers est vraisemblable pour certains des cas expertisés ».

Une preuve impossible

Ces rapports d’expertise ont été réalisés à la demande de la juge d’instruction Anne-Marie Bellot, en charge de l’enquête ouverte à la suite de la plainte déposée fin 2003 par l’Association des Victimes des Essais Nucléaires (AVEN). Elles accréditent l’existence d’un lien probable pour 6 personnes sur les 15 qu’il a expertisées, précise Le Parisien, qui a pu consulter les documents.

Mais l’expert nuance: « D’un point de vue scientifique on ne pourra jamais affirmer avec certitude telle ou telle causalité et ce pour une raison simple: ces cancers ou ces leucémies ne sont pas uniquement causés par les radiations ».

Il précise qu’il souhaite également « lancer rapidement une étude globale sur les Polynésiens qui étaient âgés de moins de 5 ans à l’époque des essais », car « on sait aujourd’hui avec certitude, des études récentes le prouvent, que de faibles doses de radioactivité peuvent avoir de graves conséquences sur la thyroïde des jeunes enfants comme le déclenchement de cancers ou d’autres pathologies ».

210 essais nucléaires français entre 1960 à 1996

L’expert déplore n’avoir « pas eu accès à toutes les données. Il reste des informations classées secret-défenses. En plus à l’époque, les instruments de contrôle des radiations qu’utilisaient l’armée et le CEA n’étaient pas adaptés pour détecter toutes les formes d’expositions aux rayonnements », souligne-t-il.

Une information judiciaire contre X a été ouverte en septembre 2004 à Paris relatives aux conséquences sur les personnes civiles et militaires qui y assistaient des essais nucléaires français, menés au début des années 1960 au Sahara, et jusqu’à 1996 en Polynésie française.

Quelque 150.000 civils et militaires ont participé aux 210 essais nucléaires français conduits de 1960 à 1996 au Sahara algérien et en Polynésie française.

REMARQUES:

(Le Souffle c’est ma Vie / T.LAMIREAU)

Affirmer que pour ces anciens soldats ou personnels civils, il n’y a aucune certitude

pour affirmer que la morbidité (maladies diverses) est liée aux expositions

radioactives…c’est un peu culotté !

Oui, il est vrai que l’on peut avoir plusieurs causes pour un cancer induit.

Cependant, n’oublions pas que ces personnes ont reçu à la fois des retombées

CHIMIQUES ET RADIOACTIVES !

Il y a donc un cumul des inductions (irradiations et contaminations) qui sont à

EFFET EXPONENTIEL !

De nombreuses études existent sur ce sujet et notamment réalisées par des

organismes dépendant du milieu pro-nucléaire…comme par exemple…le CEA !

(Commissariat à l’Energie Atomique)…études qui montrent un effet dévastateur sur

le fonctionnement des cellules et du VIVANT en général.

Il semblerait que ce chercheur de l’INSERM IGNORE cela !

En outre, l’Etat français REFUSE de donner accès à tous les documents !

Lorsque l’on veut CACHER LA VERITE il est aisé de jeter à la figure des demandeurs

la réponse de « SECRET DEFENSE » !

L’OMERTA existera toujours !

Avouer que le nucléaire rend MALADE et TUE…

c’est trop demander à celles et ceux qui en vivent et qui MANIPULENT

les consciences de la population.

le NUCLEAIRE est synonyme de MENSONGE et d’un fonctionnement

de TYPE FASCISTE et MILITAIRE…y compris pour le NUCLEAIRE CIVIL…

car en cas de CATASTROPHE NUCLEAIRE sur un réacteur de EDF…

nous passerions IMMEDIATEMENT

dans un REGIME AU FONCTIONNEMENT MILITARISE !…

afin de « maitriser » la population et ceux qui oseraient critiquer !

 

Publié dans : REFLEXIONS PERSONNELLES |le 17 juillet, 2012 |Pas de Commentaires »

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