UNESCO: LE PREMIER MINISTRE BELGE SALUE LA RECONNAISSANCE DES SITES MINIERS…ET QUE FAIT L’UNESCO POUR LES SITES MINIERS URANIFERES EN FRANCE ET AILLEURS DANS LE MONDE ?
UNESCO:
le Premier ministre belge salue la reconnaissance des sites miniers
BRUXELLES – Le Premier ministre belge Elio Di Rupo a salué dimanche la reconnaissance par l’UNESCO des sites miniers de Wallonie, dans le sud de la Belgique, qui constitue en même temps une formidable opportunité touristique pour cette région déshéritée.
Cette décision, qui est intervenue au lendemain de celle de classer le bassin minier du nord de la France, est une reconnaissance de la richesse historique wallonne et une formidable opportunité pour le tourisme, s’est réjoui dans un communiqué M. Di Rupo, lui-même fils d’un mineur de fond italien immigré à la fin des années 1940 en Belgique.
L’UNESCO met ainsi à l’honneur les mineurs wallons, flamands, italiens et autres qui, à des centaines de mètres sous le sol, ont permis à la Belgique de se hisser parmi les pays les plus industrialisés du monde. Par leur sueur et parfois leur sang, ils ont contribué de manière déterminante à la prospérité de notre pays, a ajouté le Premier ministre belge.
L’UNESCO a inscrit dimanche quatre sites miniers belges majeurs de Wallonie au Patrimoine mondial lors d’une réunion à Saint-Pétersbourg, dans le nord-ouest de la Russie. Il s’agit de sites historiques liés à l’exploitation du charbon : Grand-Hornu, Bois-du-Luc, Bois du Cazier et Blegny-Mine.
Ils représentent les lieux les mieux conservés de l’exploitation charbonnière en Belgique, du début du XIXe siècle à la seconde moitié du XXe siècle, selon la Région wallonne. Les quatre sites belges exploitaient le terrain houiller qui va du Nord-Pas-de-Calais (France) au Bassin dAix-la-Chapelle.
Cité par l’agence Belga, le ministre wallon du Patrimoine, Carlo Di Antonio, s’est lui aussi félicité de cette reconnaissance, fruit d’une collaboration constructive, (qui) n’est cependant qu’une étape dans la mission de conservation et de mise en valeur des sites miniers.
Les quatre sites choisis par l’UNESCO condensent sur un espace réduit tous les aspects du patrimoine minier, illustrent à eux quatre les flux migratoires intenses qu’ont connus les charbonnages wallons et témoignent de manière exemplaire de l’expérience de la Révolution industrielle en Europe continentale ainsi que de ses conséquences qui ont façonné nos sociétés actuelles, a-t-il précisé.
Le gouverneur de la province belge du Hainaut Claude Durieux a précisé vouloir aussi créer une « Route du Charbon » entre ces quatre sites en y ajoutant une dimension transfrontalière. Des contacts sont en cours avec le site minier de Coquelle dans la périphérie lilloise, également reconnu par l’UNESCO, a-t-il précisé.
La décision de l’UNESCO est importante pour la région francophone belge de Wallonie dans son ensemble car les Wallons ont la mine inscrite dans leurs gènes, a affirmé de son côté Eric Massin, le bourgmestre de Charleroi.
Les sites belges avaient introduit cette demande il y a trois ans.
(©AFP / 01 juillet 2012 17h53)
REMARQUE:
(Le souffle c’est ma vie / T.LAMIREAU)
Verra-t-on un jour en FRANCE
une « Route de l’Uranium » ?…
Comme en LIMOUSIN !…
Certainement pas !…
Car ces lieux sont contaminés
pour l’éternité (millions d’années)
à cause des polluants (RADIOACTIFS et CHIMIQUES)
et déchets en tout genre
qui ont, pour certains, une durée de vie…
de milliards d’années !
En FRANCE, comme ailleurs dans le Monde,
les anciens sites miniers uranifères
pollueront encore longtemps
les EAUX, les SOLS et l’AIR !…
sans que nul « responsable » ne bouge !
Des milliers de décès par an
sont liés à ces pollutions…
des milliers de cas de morbidité (maladies)
sont liés à ces contaminations !…
et aucun politique ne fait RIEN !
L’UNESCO ne « valorise » que ce qui l’arrange !…
Il ne faut surtout pas remuer la merde sous le tapis !
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